Ligue 1: “Je ne suis pas inféodé à Nasser Al-Khelaïfi”, dit Labrune à L’Equipe
Vincent Labrune, le président de la Ligue de football professionnel (LFP), s’est défendu d’être soumis à Nasser al-Khelaïfi, celui du PSG, affirmant à L’Equipe jeudi, ne pas lui être “inféodé”, comme des présidents de clubs lui en avaient fait le reproche.”Je ne suis pas inféodé à Nasser al-Khelaïfi. Cette idée, totalement fausse, n’est bâtie sur rien et elle est totalement diffamatoire. D’ailleurs, je porterai plainte contre certaines banderoles placées dans le stade de l’OL, dimanche dernier, qui font état de +corruption+ de ma part par Nasser al-Khelaïfi”, tonne Labrune dans un entretien à paraître vendredi.En janvier sur RMC, John Textor, président-propriétaire de Lyon, avait dénoncé la “protection” dont bénéficie le Paris SG dans le football français et étrillé Vincent Labrune, traité de “petit toutou” de Nasser al-Khelaïfi.Mi-février, des images et un verbatim d’un conseil d’administration de la LFP pour l’attribution des droits TV l’été dernier, révélés respectivement par “Complément d’enquête” (France 2) et L’Equipe, montraient les vives tensions entre le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi et certains autres présidents de club, dont John Textor et Joseph Oughourlian de Lens. “Quand je prends la parole et que je remercie beIN , c’est tout simplement parce que l’on passe d’une situation où l’on avait 400 millions d’euros par an à une autre où on passe à 500 millions. Quand on vous donne de l’argent et même si ce ne sont pas les montants que j’attendais à titre personnel, on remercie les gens de l’effort plutôt que de les insulter”, se défend Labrune à propos de cette réunion houleuse.”Le Qatar, qu’on le veuille ou non, est un investisseur majeur dans le football français depuis 14 ans. Sur le sujet des droits télé, même si certains sont déçus et j’en fais partie, beIN participe à hauteur de 210 millions d’euros dans un marché particulièrement atone. Par ailleurs, ils ne sont pas obligés de donner 40 millions d’euros sur la L2 alors qu’ils sont les seuls candidats”, étaye encore Labrune.Appelé régulièrement à la démission par certains groupes de supporters dans les stades en France, le patron de la LFP affirme n’être guidé que “par l’intérêt général et pas par (son) cas personnel”, assurant connaître “beaucoup d’ennuis et peu de plaisir” à la tête du football professionnel français, dont il estime néanmoins que le futur “peut être brillant”.
Retraites: Coquerel (LFI) veut bien un référendum, mais sur l’abrogation de la réforme 2023
Le député insoumis Éric Coquerel a pris au mot vendredi le Premier ministre François Bayrou qui a évoqué la possibilité d’un référendum sur les retraites en cas de “blocage” des discussions entre partenaires sociaux, lui suggérant “une seule question”: “devons-nous abroger la réforme Borne ?” de 2023.Si François Bayrou “fait un référendum pour dire +devons-nous abroger la réforme Borne ?+, cette seule question, pourquoi pas? Ça peut être une sortie”, a déclaré sur LCI le président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale.”Le Parlement, en réalité, se serait prononcé pour cette solution s’il avait eu le droit de voter”, a-t-il affirmé en référence au passage en force du texte à l’Assemblée nationale via l’utilisation de l’article 49.3 qui engage la responsabilité du gouvernement pour faire passer des projets de loi sans le vote des parlementaires. “On sait que la population est pour, donc si c’est ça la question, oui”, a ajouté Éric Coquerel. Mais selon le député LFI, “ce n’est pas la question” que François Bayrou souhaite poser aux Français. Le Premier ministre veut revenir plutôt sur “le système par répartition sans toucher au partage de la richesse, c’est-à -dire sans toucher à la masse d’argent qui va de plus en plus vers les profits, les dividendes et de moins en moins vers les salaires”, a-t-il avancé. Jeudi, au premier jour des concertations entre les partenaires sociaux sur la réforme des retraites de 2023, le Premier ministre n’a pas exclu de recourir à un référendum “si nous étions un jour en situation de blocage”, dans un entretien au Figaro. Il a toutefois réaffirmé que si les syndicats ne se mettaient pas d’accord “on en restera au système antérieur, défini en 2023”.Â
Retraites: Coquerel (LFI) veut bien un référendum, mais sur l’abrogation de la réforme 2023
Le député insoumis Éric Coquerel a pris au mot vendredi le Premier ministre François Bayrou qui a évoqué la possibilité d’un référendum sur les retraites en cas de “blocage” des discussions entre partenaires sociaux, lui suggérant “une seule question”: “devons-nous abroger la réforme Borne ?” de 2023.Si François Bayrou “fait un référendum pour dire +devons-nous abroger la réforme Borne ?+, cette seule question, pourquoi pas? Ça peut être une sortie”, a déclaré sur LCI le président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale.”Le Parlement, en réalité, se serait prononcé pour cette solution s’il avait eu le droit de voter”, a-t-il affirmé en référence au passage en force du texte à l’Assemblée nationale via l’utilisation de l’article 49.3 qui engage la responsabilité du gouvernement pour faire passer des projets de loi sans le vote des parlementaires. “On sait que la population est pour, donc si c’est ça la question, oui”, a ajouté Éric Coquerel. Mais selon le député LFI, “ce n’est pas la question” que François Bayrou souhaite poser aux Français. Le Premier ministre veut revenir plutôt sur “le système par répartition sans toucher au partage de la richesse, c’est-à -dire sans toucher à la masse d’argent qui va de plus en plus vers les profits, les dividendes et de moins en moins vers les salaires”, a-t-il avancé. Jeudi, au premier jour des concertations entre les partenaires sociaux sur la réforme des retraites de 2023, le Premier ministre n’a pas exclu de recourir à un référendum “si nous étions un jour en situation de blocage”, dans un entretien au Figaro. Il a toutefois réaffirmé que si les syndicats ne se mettaient pas d’accord “on en restera au système antérieur, défini en 2023”.Â
Asian markets thumped as Trump tariff salvo fans fresh fears
Asian and European markets tumbled on Friday as US President Donald Trump’s volley of tariffs sparked fresh fears about a global trade war that could hammer struggling economies.Disappointing earnings from chip darling Nvidia added to the sense of unease on trading floors, with investors questioning their positions after China’s DeepSeek upended a blockbuster rally in the US tech sector.Economists are increasingly concerned for the world outlook owing to Trump’s insistence on hammering partners blamed for unfair practices, drug trafficking and immigration issues — and warning of levies on key sectors including auto, semiconductors and commodities.That has sent shivers through major exporter countries from the Americas to Europe to East Asia.After a relatively upbeat month on markets, Trump dealt a fresh blow this week, confirming that 25 percent tariffs on Mexico and Canada would go into effect on March 4.He had also warned the European Union that it could be hit with 25 percent duties.China hit back at a warning of further measures against its goods, saying Friday such a move would “seriously impact dialogue” between the two countries on narcotics control and accused Washington of “blackmail”.”Tariffs are back in the crosshairs, and a market that had reduced its sensitivity to recent tariff headlines has had to reconsider that reaction function,” said Chris Weston, of Pepperstone Group.China’s leadership is due to meet next week to map out their plans for the economy this year, with Trump high on the agenda, along with how to kickstart consumer activity and support the crucial property sector.President Xi Jinping said Friday that the economy faced “numerous difficulties” in an article set to be published this week ahead of the meeting.Asian markets ended a volatile week on a painful note.Seoul tanked more than three percent and Tokyo lost 2.9 percent, while Shanghai, Manila and Jakarta were at least two percent lower.Sydney, Mumbai and Bangkok dropped more than one percent, with Singapore also lower.Among the worst-hit were chip firms, with Samsung and SK hynix well down in Seoul, Advantest tanking almost nine percent in Tokyo, and Tokyo Electron shedding more than four percent. Japanese tech investor SoftBank was also sharply lower.Among auto firms, Toyota, Nissan and Suzuki all fell deep into the red in Tokyo.Hong Kong was off more than three percent, with high-flying tech firms also weighed by profit-taking at the end of a blockbuster February that has helped the Hang Seng Index to a three-year high.London, Paris and Frankfurt all opened in the red.Market uncertainty also dealt a blow to the crypto sphere, with bitcoin diving below $80,000 for the first time since November. Its low of $78,956 was more than 25 percent off the levels above $109,000 touched last month.The losses followed a painful day on Wall Street, where the Nasdaq dived more than three percent as US tech firms — led by the so-called Magnificent 7 — continue to suffer a pull-back following a long-running rally that was fuelled by investors’ voracious appetite for all things linked to AI.A number of weak economic readings have recently started to stoke concerns that the world’s top economy is slowing down, and analysts warn that Trump’s plans to slash taxes, regulations and immigration will reignite inflation.”A macro storm is brewing as a barrage of high-stakes economic data collides with escalating trade tensions, putting markets on edge as February draws to a chaotic close,” said Stephen Innes at SPI Asset Management.”The AI darlings that led Wall Street’s charge over the past two years are suddenly looking vulnerable, with macro headwinds shifting sentiment from ‘unstoppable’ to deeply ‘unsettled’,” he added.”Nvidia’s post-earnings sell-off was a canary in the coal mine, signalling that even top-tier growth names are struggling to find footing in this environment.”And Saxo markets’ Charu Chanana said: “While the Magnificent 7 have dominated US markets, China’s tech landscape offers compelling alternatives, particularly as Beijing increases support for the sector. “With regulatory pressures easing and AI, cloud computing, and semiconductors driving growth, investors are looking at China’s version of big tech and beyond.”- Key figures around 0815 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 2.9 percent at 37,155.50 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 3.3 percent at 22,941.32 (close)Shanghai – Composite: DOWN 1.9 percent at 3,370.52 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.3 percent at 8,728.25Euro/dollar: DOWN at $1.0390 from $1.0398 on ThursdayPound/dollar: DOWN at $1.2584 from $1.2600Dollar/yen: UP at 150.35 from 149.79 yenEuro/pound: UP at 82.57 pence from 82.52 pence West Texas Intermediate: DOWN 1.0 percent at $69.64 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 1.0 percent at $73.32 per barrelNew York – Dow: DOWN 0.5 percent at 43,239.50 (close)
Le cyclone Garance frappe La Réunion, qui repasse en alerte rouge
Le cyclone Garance a frappé vendredi matin La Réunion, repassée en alerte rouge après la levée de l’alerte violette à 12H00 locales, et où de fortes pluies et des vents possiblement violents étaient toujours en cours. “Les vents les plus destructeurs s’éloignent. Le préfet lève l’alerte violette. L’alerte rouge perdure et le confinement reste obligatoire”, a posté sur X la préfecture de l’île de l’océan Indien. “De fortes pluies persistent”, a précisé la préfecture, notant aussi “des vents encore violents entre Saint-Leu et Saint-Joseph”.La Réunion était depuis 09H00 locales (06H00 à Paris) placée en alerte violette, le plus haut niveau qui implique le confinement strict de toute la population, y compris des forces de l’ordre et des services de secours mobilisés, en raison d’importantes rafales de vent, dépassant les 200 km/h.”Garance a atterri à 10H00 sur le nord de l’île de la Réunion, à proximité de Sainte-Suzanne au stade de cyclone tropical (il était cyclone intense précédemment, ndlr)”, a indiqué Météo-France dans son dernier bulletin publié peu avant 11H00. “Les rafales dépassent les 200 km/h. L’Å“il va traverser l’île et devrait ressortir en mer par le sud dans les 2 ou 3 prochaines heures”, est-il précisé. Des vents soufflant à 214 km/h ont été relevées par Météo-France à l’aéroport international situé dans le nord de l’île, et à 230 km/h sur le Piton Sainte-Rose dans l’extrême est.”Les conditions vont rester très dégradées sur l’ensemble de l’île toute la journée de vendredi”, insiste Météo-France. – “Peur” -“C’est la première fois que je vis un cyclone aussi puissant et c’est aussi la première fois que j’ai aussi peur”, témoigne Vincent Clain, un habitant de Sainte-Marie, dans une île habituée aux événements climatiques. “Dans le jardin, les vents ont déraciné un cocotier et un arbre à litchis, j’ai vraiment cru qu’il allait tomber sur la maison”, relate ce père de famille de 45 ans, joint par téléphone par l’AFP. Il s’est réfugié avec son épouse, son fils et son chien dans la cuisine, “la pièce la plus protégée de la maison”. “J’avoue que j’ai un peu peur”, a également confié à l’AFP par téléphone Aline Ethève, une habitante de Sainte-Suzanne. “L’une des barrières du jardin s’est envolée, la trappe qui donne accès au plafond n’arrête pas de se soulever, je crains vraiment que le toit finisse par partir”, ajoute celle qui n’a “plus ni d’électricité, ni de connexion wifi”. Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes ont posté des images de leurs arbres arrachés, de toits envolés et de maisons inondées. La sous-préfecture de Saint-Benoît et les locaux du services départemental d’incendie et de secours (Sdis) de cette commune de la côte est ont été en partie inondés. Les autorités ont exhorté les habitants à ne pas sortir et à suivre les consignes de sécurité.”J’appelle nos compatriotes réunionnais à la plus grande vigilance et au respect des consignes de sécurité. L’Etat est à vos côtés et nos forces mobilisées. Solidarité de la Nation”, avait déclaré sur X jeudi soir le président Emmanuel Macron.”A cette heure, aucune victime n’est à déplorer”, a souligné la préfecture dans un point de situation à 11H00 locales. Quelque 675 personnes sont accueillies dans des centres d’hébergement d’urgence ouverts partout sur l’île, a-t-elle précisé. Selon la préfecture, 145.000 personnes sont actuellement privées d’électricité, soit 30% des clients et plus de 82.000 personnes n’ont plus accès à l’eau potable, soit près de 10% de la population. Plus de 39.000 abonnés (12%) sont aussi privés de réseau Internet.Près de 100 militaires de la sécurité civile (Formisc) et sapeurs-pompiers sont prêts à venir de Mayotte en renfort, dès que la situation le permettra. Et 100 renforts sont préparés à partir de l’Hexagone, a ajouté le préfet Patrice Latron. – “Impuissant” -Avant l’arrivée du cyclone, les derniers préparatifs avaient rythmé la journée jeudi. A Etang-Salé-Les-Hauts (sud), Jean-Christophe Hoareau, producteur de légumes, retirait jeudi la mort dans l’âme les bâches de ses serres, avec “le sentiment d’être impuissant”. Il sait que ses cultures ne résisteront pas au cyclone.L’aéroport international de La Réunion a suspendu tous ses vols jeudi matin à 10H30. Sur l’île Maurice voisine, distante de 200 km, l’aéroport avait lui cessé toute activité dès mercredi. L’alerte cyclonique y a été levée vendredi matin, mais les habitants sont toujours appelés à la prudence. La Réunion avait été placée en janvier 2024 en alerte violette lors du passage du cyclone intense Belal, qui avait fait quatre morts.
Le cyclone Garance frappe La Réunion, qui repasse en alerte rouge
Le cyclone Garance a frappé vendredi matin La Réunion, repassée en alerte rouge après la levée de l’alerte violette à 12H00 locales, et où de fortes pluies et des vents possiblement violents étaient toujours en cours. “Les vents les plus destructeurs s’éloignent. Le préfet lève l’alerte violette. L’alerte rouge perdure et le confinement reste obligatoire”, a posté sur X la préfecture de l’île de l’océan Indien. “De fortes pluies persistent”, a précisé la préfecture, notant aussi “des vents encore violents entre Saint-Leu et Saint-Joseph”.La Réunion était depuis 09H00 locales (06H00 à Paris) placée en alerte violette, le plus haut niveau qui implique le confinement strict de toute la population, y compris des forces de l’ordre et des services de secours mobilisés, en raison d’importantes rafales de vent, dépassant les 200 km/h.”Garance a atterri à 10H00 sur le nord de l’île de la Réunion, à proximité de Sainte-Suzanne au stade de cyclone tropical (il était cyclone intense précédemment, ndlr)”, a indiqué Météo-France dans son dernier bulletin publié peu avant 11H00. “Les rafales dépassent les 200 km/h. L’Å“il va traverser l’île et devrait ressortir en mer par le sud dans les 2 ou 3 prochaines heures”, est-il précisé. Des vents soufflant à 214 km/h ont été relevées par Météo-France à l’aéroport international situé dans le nord de l’île, et à 230 km/h sur le Piton Sainte-Rose dans l’extrême est.”Les conditions vont rester très dégradées sur l’ensemble de l’île toute la journée de vendredi”, insiste Météo-France. – “Peur” -“C’est la première fois que je vis un cyclone aussi puissant et c’est aussi la première fois que j’ai aussi peur”, témoigne Vincent Clain, un habitant de Sainte-Marie, dans une île habituée aux événements climatiques. “Dans le jardin, les vents ont déraciné un cocotier et un arbre à litchis, j’ai vraiment cru qu’il allait tomber sur la maison”, relate ce père de famille de 45 ans, joint par téléphone par l’AFP. Il s’est réfugié avec son épouse, son fils et son chien dans la cuisine, “la pièce la plus protégée de la maison”. “J’avoue que j’ai un peu peur”, a également confié à l’AFP par téléphone Aline Ethève, une habitante de Sainte-Suzanne. “L’une des barrières du jardin s’est envolée, la trappe qui donne accès au plafond n’arrête pas de se soulever, je crains vraiment que le toit finisse par partir”, ajoute celle qui n’a “plus ni d’électricité, ni de connexion wifi”. Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes ont posté des images de leurs arbres arrachés, de toits envolés et de maisons inondées. La sous-préfecture de Saint-Benoît et les locaux du services départemental d’incendie et de secours (Sdis) de cette commune de la côte est ont été en partie inondés. Les autorités ont exhorté les habitants à ne pas sortir et à suivre les consignes de sécurité.”J’appelle nos compatriotes réunionnais à la plus grande vigilance et au respect des consignes de sécurité. L’Etat est à vos côtés et nos forces mobilisées. Solidarité de la Nation”, avait déclaré sur X jeudi soir le président Emmanuel Macron.”A cette heure, aucune victime n’est à déplorer”, a souligné la préfecture dans un point de situation à 11H00 locales. Quelque 675 personnes sont accueillies dans des centres d’hébergement d’urgence ouverts partout sur l’île, a-t-elle précisé. Selon la préfecture, 145.000 personnes sont actuellement privées d’électricité, soit 30% des clients et plus de 82.000 personnes n’ont plus accès à l’eau potable, soit près de 10% de la population. Plus de 39.000 abonnés (12%) sont aussi privés de réseau Internet.Près de 100 militaires de la sécurité civile (Formisc) et sapeurs-pompiers sont prêts à venir de Mayotte en renfort, dès que la situation le permettra. Et 100 renforts sont préparés à partir de l’Hexagone, a ajouté le préfet Patrice Latron. – “Impuissant” -Avant l’arrivée du cyclone, les derniers préparatifs avaient rythmé la journée jeudi. A Etang-Salé-Les-Hauts (sud), Jean-Christophe Hoareau, producteur de légumes, retirait jeudi la mort dans l’âme les bâches de ses serres, avec “le sentiment d’être impuissant”. Il sait que ses cultures ne résisteront pas au cyclone.L’aéroport international de La Réunion a suspendu tous ses vols jeudi matin à 10H30. Sur l’île Maurice voisine, distante de 200 km, l’aéroport avait lui cessé toute activité dès mercredi. L’alerte cyclonique y a été levée vendredi matin, mais les habitants sont toujours appelés à la prudence. La Réunion avait été placée en janvier 2024 en alerte violette lors du passage du cyclone intense Belal, qui avait fait quatre morts.
Le cyclone Garance frappe La Réunion, qui repasse en alerte rouge
Le cyclone Garance a frappé vendredi matin La Réunion, repassée en alerte rouge après la levée de l’alerte violette à 12H00 locales, et où de fortes pluies et des vents possiblement violents étaient toujours en cours. “Les vents les plus destructeurs s’éloignent. Le préfet lève l’alerte violette. L’alerte rouge perdure et le confinement reste obligatoire”, a posté sur X la préfecture de l’île de l’océan Indien. “De fortes pluies persistent”, a précisé la préfecture, notant aussi “des vents encore violents entre Saint-Leu et Saint-Joseph”.La Réunion était depuis 09H00 locales (06H00 à Paris) placée en alerte violette, le plus haut niveau qui implique le confinement strict de toute la population, y compris des forces de l’ordre et des services de secours mobilisés, en raison d’importantes rafales de vent, dépassant les 200 km/h.”Garance a atterri à 10H00 sur le nord de l’île de la Réunion, à proximité de Sainte-Suzanne au stade de cyclone tropical (il était cyclone intense précédemment, ndlr)”, a indiqué Météo-France dans son dernier bulletin publié peu avant 11H00. “Les rafales dépassent les 200 km/h. L’Å“il va traverser l’île et devrait ressortir en mer par le sud dans les 2 ou 3 prochaines heures”, est-il précisé. Des vents soufflant à 214 km/h ont été relevées par Météo-France à l’aéroport international situé dans le nord de l’île, et à 230 km/h sur le Piton Sainte-Rose dans l’extrême est.”Les conditions vont rester très dégradées sur l’ensemble de l’île toute la journée de vendredi”, insiste Météo-France. – “Peur” -“C’est la première fois que je vis un cyclone aussi puissant et c’est aussi la première fois que j’ai aussi peur”, témoigne Vincent Clain, un habitant de Sainte-Marie, dans une île habituée aux événements climatiques. “Dans le jardin, les vents ont déraciné un cocotier et un arbre à litchis, j’ai vraiment cru qu’il allait tomber sur la maison”, relate ce père de famille de 45 ans, joint par téléphone par l’AFP. Il s’est réfugié avec son épouse, son fils et son chien dans la cuisine, “la pièce la plus protégée de la maison”. “J’avoue que j’ai un peu peur”, a également confié à l’AFP par téléphone Aline Ethève, une habitante de Sainte-Suzanne. “L’une des barrières du jardin s’est envolée, la trappe qui donne accès au plafond n’arrête pas de se soulever, je crains vraiment que le toit finisse par partir”, ajoute celle qui n’a “plus ni d’électricité, ni de connexion wifi”. Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes ont posté des images de leurs arbres arrachés, de toits envolés et de maisons inondées. La sous-préfecture de Saint-Benoît et les locaux du services départemental d’incendie et de secours (Sdis) de cette commune de la côte est ont été en partie inondés. Les autorités ont exhorté les habitants à ne pas sortir et à suivre les consignes de sécurité.”J’appelle nos compatriotes réunionnais à la plus grande vigilance et au respect des consignes de sécurité. L’Etat est à vos côtés et nos forces mobilisées. Solidarité de la Nation”, avait déclaré sur X jeudi soir le président Emmanuel Macron.”A cette heure, aucune victime n’est à déplorer”, a souligné la préfecture dans un point de situation à 11H00 locales. Quelque 675 personnes sont accueillies dans des centres d’hébergement d’urgence ouverts partout sur l’île, a-t-elle précisé. Selon la préfecture, 145.000 personnes sont actuellement privées d’électricité, soit 30% des clients et plus de 82.000 personnes n’ont plus accès à l’eau potable, soit près de 10% de la population. Plus de 39.000 abonnés (12%) sont aussi privés de réseau Internet.Près de 100 militaires de la sécurité civile (Formisc) et sapeurs-pompiers sont prêts à venir de Mayotte en renfort, dès que la situation le permettra. Et 100 renforts sont préparés à partir de l’Hexagone, a ajouté le préfet Patrice Latron. – “Impuissant” -Avant l’arrivée du cyclone, les derniers préparatifs avaient rythmé la journée jeudi. A Etang-Salé-Les-Hauts (sud), Jean-Christophe Hoareau, producteur de légumes, retirait jeudi la mort dans l’âme les bâches de ses serres, avec “le sentiment d’être impuissant”. Il sait que ses cultures ne résisteront pas au cyclone.L’aéroport international de La Réunion a suspendu tous ses vols jeudi matin à 10H30. Sur l’île Maurice voisine, distante de 200 km, l’aéroport avait lui cessé toute activité dès mercredi. L’alerte cyclonique y a été levée vendredi matin, mais les habitants sont toujours appelés à la prudence. La Réunion avait été placée en janvier 2024 en alerte violette lors du passage du cyclone intense Belal, qui avait fait quatre morts.
Plans sociaux à Casino: le nombre total de licenciements sera de 2.200
Les plans sociaux décidés en 2024 par le distributeur français Casino (Monoprix, Franprix) vont inclure, au “total” 2.200 licenciements, a annoncé vendredi Philippe Palazzi, directeur général du groupe.Sur les quelque 3.000 suppressions de postes prévues par ces plans sociaux, plus de 1.000 reclassements internes de salariés ont pu être réalisés par le groupe, a précisé Philippe Palazzi, à l’occasion d’une conférence de presse de présentation des résultats du groupe en 2024.”Près de 90% des licenciements” ont été “notifiés à ce jour” a indiqué le directeur général, qui avait dans un premier temps évoqué une fourchette de 2.200 à 2.300 licenciements.Casino, tombé l’an dernier dans l’escarcelle du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, a annoncé vendredi une réduction de sa perte nette en 2024 à 295 millions d’euros, pour un chiffre d’affaires en recul de 5,4% à 8,5 milliards d’euros.Le groupe avait affiché une perte nette spectaculaire de 5,7 milliards d’euros en 2023. Il a connu une “année de transformation profonde” en 2024, avec des résultats “encore fortement marqués par les difficultés passées”, a déclaré Philippe Palazzi.Le directeur général du groupe, arrivé en mars, dit avoir depuis cette date mené son “plan de restructuration avec efficacité, conformément au calendrier fixé”, selon un communiqué du distributeur.La nouvelle direction entend repositionner l’ancien fleuron d’origine stéphanoise en champion de la proximité via ses enseignes comme Monoprix, Spar, Vival ou Naturalia, des magasins plutôt de petite taille, dans les centre-villes souvent, et avec une importante offre de services. Casino s’est séparé de tous ses hypermarchés. Il a, en parallèle, ouvert 268 magasins en 2024 avec “le bon emplacement, le bon franchisé et la bonne marque”, a indiqué la direction, qui vise un “retour à la rentabilité” en 2026.Le groupe comptait encore 200.000 salariés dans le monde fin 2022, avant d’être étranglé par un endettement qui a été restructuré dans la douleur mi-2024, grâce notamment à l’apport de nouveaux capitaux des milliardaires Daniel Kretinsky et Marc Ladreit de Lacharrière, en contrepartie de la prise de contrôle du distributeur.Les magasins grands formats du groupe, son activité historique, ont été cédés au cours de l’année écoulée aux concurrents Intermarché, Auchan et Carrefour. 366 hyper et supermarchés au total, a fait savoir Casino vendredi, précisant que l’ensemble des cessions “représente un encaissement” de 1,8 milliard d’euros en 2024.Le distributeur met en avant un “assainissement” plus vaste encore de son parc de magasins, avec au total “la fermeture de 768 points de vente non rentables”, dont “87% de franchisés et locataires-gérants”, notamment 207 Franprix.Â