Gaza: le système de distribution d’aide accusé de provoquer “des massacres à la chaîne”

Le chef de l’ONU Antonio Guterres a dénoncé vendredi un système “militarisé” de distribution d’aide humanitaire dans la bande de Gaza qui “tue des gens”, l’ONG Médecins sans frontières fustigeant des “massacres à la chaîne” par Israël de civils palestiniens affamés.La Défense civile dans le territoire palestinien ravagé par plus de 20 mois de guerre, venait d’annoncer la mort de 62 personnes dans des frappes et tirs de l’armée israélienne. Parmi elles, dix attendaient une assistance humanitaire près d’un centre de distribution de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), organisation opaque soutenue par Israël et les Etats-Unis.Jeudi, déjà, fut une journée particulièrement meurtrière avec 65 Palestiniens qui avaient perdu la vie par des tirs israéliens, selon les secours, dont sept venus chercher de l’assistance dans un centre de la GHF. “Les gens sont tués simplement en essayant de nourrir leurs familles et eux-mêmes. Aller chercher de la nourriture ne doit jamais être une condamnation à mort”, a tonné devant la presse à New York le secrétaire général de l’ONU.- “Simulacre de distribution” -MSF, présente à Gaza, avait réclamé plus tôt le démantèlement de la GHF, l’accusant d’être “un simulacre de distribution alimentaire qui produit des massacres à la chaîne”.Israël a partiellement assoupli fin mai un blocus total imposé au territoire palestinien début mars, qui a entraîné de très graves pénuries de nourriture, médicaments et autres biens de première nécessité.Un mécanisme de distribution d’aide piloté par la GHF et soutenu par Israël et Washington a été mis en place, mais ses opérations donnent lieu à des scènes chaotiques et meurtrières.Dans un communiqué, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a rejeté des “mensonges malveillants” du journal de gauche Haaretz, selon lequel des soldats auraient reçu ordre de tirer sur des civils désarmés attendant de recevoir cette aide humanitaire.M. Netanyahu a rejeté tout aussi “catégoriquement les accusations odieuses de meurtre rituel” publiées dans le même journal.Le “meurtre rituel” est une calomnie antisémite remontant au moins au Moyen-Age selon laquelle les juifs assassineraient des enfants non juifs pour les besoins de leur culte.Sur les 62 personnes tuées vendredi, dix “attendaient de l’aide humanitaire” dans trois endroits différents du territoire palestinien, d’après un porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.Interrogée par l’AFP, l’armée a dit qu’elle examinait les informations de la Défense civile mais a nié catégoriquement que ses soldats aient ouvert le feu sur des personnes attendant de l’aide dans le centre de la bande de Gaza, où M. Bassal a fait état d’un mort.Six autres ont perdu la vie dans le sud en tentant de gagner un site de distribution de colis-repas de la GHF, et trois en attendant de l’aide au sud-ouest de Gaza-ville (nord), toujours selon la Défense civile.- 550 morts depuis fin mai -Selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, près de 550 personnes ont été tuées et plus de 4.000 blessées dans des queues immenses se formant en vue d’atteindre divers centres de distribution d’aide humanitaire depuis que la GHF y a commencé ses opérations fin mai.Cette dernière nie que des tirs meurtriers surviennent à proximité immédiate de ses points de distribution.Sur le terrain, les combats continuent de faire rage entre l’armée israélienne et les groupes armés palestiniens. D’eux d’entre eux, les Brigades al-Qassam, branche armée du mouvement islamiste Hamas, et les Brigades al-Quds, branche armée du Jihad islamique, mouvement allié au Hamas, ont revendiqué des tirs contre des soldats israéliens.Israël poursuit ses opérations à Gaza dans le cadre d’une offensive visant selon lui à anéantir le Hamas, en représailles à l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023.Le 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.L’opération de représailles israéliennes a entraîné la mort de 56.331 Palestiniens, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU.

À la Fashion Week de Paris, le départ d’Anna Wintour de Vogue US ne surprend pas

Le monde de la mode, réuni à Paris pour la Fashion Week, a été peu surpris par le départ d’Anna Wintour de la direction éditoriale de l’édition américaine de Vogue, saluant son influence sur le secteur et pointant son caractère “très dur”.Surnommée la papesse de la mode et connue pour ses éternelles lunettes de soleil noires dissimulant un regard acéré, elle quitte à 75 ans son poste de rédactrice en chef de Vogue US après 37 ans de règne, mais conserve ses fonctions de directrice des contenus de l’édition internationale de Vogue et du groupe de médias Condé Nast.”Je doute qu’il y ait une grosse révolution. La manière dont Condé Nast est aujourd’hui structurée fait qu’elle a toujours beaucoup de pouvoir”, a réagi auprès de l’AFP Matthieu Morge Zucconi, chef de rubrique mode masculine du journal Le Figaro.Pour Elvire von Bardeleben, responsable de la rubrique mode au quotidien Le Monde, “c’était même plutôt étonnant qu’elle continue d’avoir les mains dans le cambouis du Vogue US, alors qu’elle avait une position aussi surplombante sur tout Condé Nast”.Anna Wintour a fait son entrée en 1988 à la direction américaine de Vogue et a fait de la publication l’une des plus suivies et des plus influentes de la marque. Elle s’est construit au fil des ans une réputation digne du personnage principal et tyrannique du film “Le diable s’habille en Prada”, qu’elle a inspiré.- Icône -“Pas un seul avis ne peut être différent du sien. C’est une manière de gouverner très dure”, a fait valoir la journaliste de mode Sophie Fontanel.”J’ai évidemment un immense respect pour tout ce qu’elle a fait. Mais, en même temps, c’est fini ce monde-là”, a-t-elle ajouté.Dans son premier numéro de Vogue, Anna Wintour avait notamment remis en cause le “coût réel d’un bon look”, ce qui avait secoué l’industrie, avant d’ouvrir la Une du magazine à des célébrités, mêlant ainsi les mondes de la mode et du show-bizz.”Elle a façonné le paysage mondial de la mode bien au-delà des pages d’un magazine, établissant une norme qui continue d’inspirer. Son influence s’étend bien au-delà du premier rang et continuera de le faire”, a estimé pour sa part Simon Longland, directeur des achats mode du grand magasin de luxe londonien Harrods.Un avis tempéré par Morge Zucconi: “Évidemment, c’est une icône pour les gens qui ne connaissent pas la mode et qui ne s’intéressent pas vraiment à la mode”. “C’est l’une des figures reconnues de notre métier, donc elle est forcément assez emblématique. Après, ça représente une vision, pour moi, très américaine de la mode globalisée”, a-t-il insisté.

Attaque à la prison de Condé: Chiolo expulsé de la salle d’audience pour apologie du terrorisme

“J’avais vraiment envie de combattre”, a proclamé vendredi devant la cour d’assises spéciale de Paris, au cours d’une audience tendue, Michaël Chiolo, qui a fini expulsé de la salle d’audience pour “apologie du terrorisme” et “menaces” à l’encontre d’un avocat de parties civiles.L’incident, rare, est intervenu vers 20H00 après deux heures d’interrogatoire de l’accusé, jugé pour tentative d’assassinats sur deux surveillants de la prison de Condé-sur-Sarthe (Orne) le 5 mars 2019.”Je voulais faire le maximum de victimes”, a reconnu l’accusé, un ex-délinquant ultra-violent de droit commun, converti en prison à l’islam radical, qui n’a eu de cesse depuis l’ouverture de son procès d’insister sur son allégeance au groupe Etat islamique (EI).Quand Me Laurent-Franck Lienard, avocat d’un des surveillants agressés et de sa famille lui reproche son “absence d’empathie pour la personne humaine”, Michaël Chiolo, plus véhément que jamais, s’exclame: “si demain vous vous retrouviez en combinaison orange (la tenue des prisonniers de l’EI, ndlr) et que je tenais un couteau, vous ne me parleriez pas comme ça”.La présidente, indignée, ne le laisse pas aller plus loin et ordonne aux gendarmes d’expulser l’accusé du box.Alors qu’on lui passe des menottes, Michaël Chiolo exulte, sourire collé au visage.Avant ce coup d’éclat, appuyant ses déclarations de grands gestes des bras, Michaël Chiolo avait cherché à disculper les quatre co-accusés jugés à ses côtés pour complicité de tentative d’assassinats et/ou association de malfaiteurs terroriste.- “Le seul responsable” -“Aucun autre détenu” de Condé “n’a été impliqué dans le projet d’attentat”, a-t-il dit en soutenant qu’il pensait “y aller seul” et répétant “je suis le seul responsable de cette attaque”.”Je n’ai reçu ni soutien, ni conseil, ni réconfort” des autres accusés, insiste-t-il.En fait, Michaël Chiolo n’a pas agi seul. C’est sa compagne épousée religieusement, Hanane Aboulhana, de sept ans son aînée, qui a apporté en prison les couteaux en céramique et un flacon d’acide sulfurique. L’objectif était de prendre en otages des surveillants et le directeur du centre pénitentiaire. Le couple avait l’intention d’égorger le directeur de la prison, a rappelé l’accusé.Mais le plan n’a pas fonctionné comme prévu. Les deux surveillants agressés au couteau, bien que gravement blessés, ont réussi à enfermer le couple dans l’unité de vie familiale (UVF) de l’établissement ultra-sécurisé.Après plusieurs tentatives de négociations, les forces d’intervention de la police avaient lancé l’assaut, blessant Michaël Chiolo et tuant Hanane Aboulhana, 34 ans à l’époque. “A partir de 2017, le projet (d’assassinat) était ancré en moi”, a raconté l’accusé qui, à l’époque des faits, purgeait une peine, “injuste” selon lui, de 30 ans de réclusion pour des faits d’enlèvement et de séquestration suivis de mort contre un homme de 89 ans, ancien résistant.- “Le fruit de votre mécréance” -C’est l’attentat jihadiste sur le marché de Noël de Strasbourg, en décembre 2018, qui aurait, selon Michaël Chiolo, accéléré la mise en oeuvre de son “projet” meurtrier. Après son attaque, il a expliqué aux enquêteurs qu’il entendait “venger” Chérif Chekatt, l’auteur de l’attaque, abattu le 13 décembre 2018 par les forces de l’ordre après avoir tué cinq personnes.”Vous les mécréants cette attaque n’est que le fruit de votre mécréance”, avait-il écrit sur un “testament” justifiant son attaque. “Tant que vous combattrez l’EI, vous serez combattus”, ajoutait-il.L’administration pénitentiaire est “l’ennemie”, a soutenu durant son interrogatoire l’accusé qui entend depuis le début de son procès dénoncer les conditions de détention “inhumaines” dans les prisons françaises.”Je vous considère aussi comme des ennemis”, dit-il à l’adresse des magistrats mais “ce n’était pas l’objectif”.Quand la présidente lui demande s’il serait toujours prêt “à passer à l’acte si l’occasion se présente”, il refuse de répondre franchement.”Ce sont des sujets qui touchent à l’intime”, dit-il mystérieusement.Son interrogatoire, brusquement interrompu, reprendra “à une date ultérieure”, probablement lundi ou mardi, a dit la présidente avant de suspendre l’audience.La cour doit entendre samedi deux accusés poursuivis pour association de malfaiteurs terroriste.Le verdict est prévu le 4 juillet. Tous les accusés encourent la réclusion criminelle à perpétuité.

‘This is about money:’ Combs defense slams charges in closing arguments

Sean “Diddy” Combs’s lawyer told jurors Friday in closing arguments that the music mogul’s racketeering and sex trafficking trial was all about his accusers trying to score a big payday.Defense attorney Marc Agnifilo scofffed at the picture painted by prosecutors of the 55-year-old former rapper as a violent, domineering man who used fear to force women into demeaning sex parties.The relationships between the “self-made, successful Black entrepreneur” and his accusers were “complicated” but amounted to “love stories,” rather than the result of a “climate of fear,” he said.”This isn’t about justice. This isn’t about a crime. This is about money,” Agnifilo said.On Thursday, US attorney Christy Slavik had methodically walked the jury through the charges, summarizing thousands of phone, financial, travel and audiovisual records along with nearly seven weeks of testimony.Slavik said Combs had “counted on silence and shame to keep his crimes hidden.””Up until today, the defendant was able to get away with these crimes because of his money, his power, his influence. That stops now,” she said.In explaining the most serious charge of racketeering, the prosecution said Combs led a criminal enteprise of “loyal lieutanants” and “foot soldiers” who “existed to serve his needs.”Central to their case is the claim that senior employees — including his chief-of-staff and security guards, none of whom testified — were aware of his actions and actively enabled them.- Consent or coercion? -As in their opening statements, Combs’s defense conceded that some relationships may have involved domestic violence but insisted they did not amount to sex trafficking. The prosecution showed examples they say are “crystal clear” evidence of trafficking that included coercion into drug-addled sex with paid escorts under threat of reputational, physical or financial harm.The defense countered that the women were consenting adults making their own choices.Both women at the center of the trafficking charges — singer Casandra “Cassie” Ventura and a woman testifying under the pseudonym Jane — were in long-term relationships with Combs. The defense argued the sex was consensual, if unorthodox.”Cassie is nobody’s fool,” said Agnifilo. “She’s sitting somewhere in the world with $30 million if you had to pick a winner in this whole thing, it would be Cassie.””She was always free to leave. She chose to stay because she was in love with him and he was in love with her.”Calling Ventura “beatiful” and “sexy,” he added: “She’s a woman who actually likes sex. Good for her.”He questioned her testimony about being coerced into sex with male escorts, adding “This was a lifestyle. You want to call it swingers. You want to call it threesomes… that’s all it is.”Addressing the now-infamous video of Combs beating Ventura in a hotel hallway, Agnifilo acknowledged it was “terrible” and “very much domestic violence,” but said, “The video is not sex trafficking.” Jurors were shown many phone records that included messages of affection and desire from both women — but prosecutor Slavik said taking those words literally, and in isolation, doesn’t paint the whole picture.Throughout her arguments she referenced testimony from a forensic psychologist who explained to jurors how victims become ensnared by their abusers.And in one powerful moment she asked jurors to put themselves in the shoes of Ventura, who testified of harrowing physical abuse for years under Combs.”Imagine the terror of never knowing when the next hit might come,” Slavik said. “Now imagine trying to say no to that person.” Government witnesses also included former assistants and other employees, as well as escorts, friends and family of Ventura, and a hotel security guard who said he was bribed with $100,000 in a paper bag.The defense opted against calling witnesses, including Combs himself, a strategy that’s not uncommon in criminal trials.Once closing arguments conclude, judge Arun Subramanian will instruct jurors on how they are to apply the law to the evidence during their deliberations.

Deux ans après sa mort, famille et soutiens continuent de demander “justice pour Nahel”

Famille et soutiens se sont rassemblés vendredi à Nanterre pour continuer de demander “justice” pour Nahel Merzouk, deux ans jour pour jour après la mort de l’adolescent, tué d’une balle tirée à bout portant par un policier lors d’un contrôle routier.”Mon fils Nahel aurait eu 19 ans cette année. Quand je rentre chez moi, c’est sombre…”, a déclaré sa mère, Mounia Merzouk, émue aux larmes, sur la place Nelson Mandela à Nanterre, à quelques pas du coin de rue où son fils est mort.Sous un soleil de fin d’après-midi, une grosse centaine de personnes, dont de nombreux jeunes, s’est rassemblée autour de deux grandes banderoles, certains vêtus de tee-shirts blancs siglés “Justice pour Nahel”, a constaté un journaliste de l’AFP.D’autres brandissaient des pancartes pour dénoncer “un infanticide raciste” ou encore dire “stop à la gestion coloniale des quartiers et de l’outremer”. La mort de Nahel Merzouk le 27 juin 2023, qui avait été filmée et dont les images avaient largement circulé sur les réseaux sociaux, avait été le point de départ d’émeutes dans toute la France. Un procès a été ordonné début juin à l’encontre du policier auteur du tir, qui sera jugé devant la cour d’assises pour meurtre. “Il y a un procès qui va arriver, c’est une victoire à moitié parce qu’il y a quand même un mort, mais c’est une victoire parce qu’il est important de dire que l’impunité doit cesser”, a lancé Assa Traoré, devenue une figure de la lutte contre les violences policières après la mort de son frère Adama en 2016.Etaient également présents le maire DVG de la ville, Raphaël Adam, et Aly Diouara, député LFI de Seine-Saint-Denis.”C’est une avancée”, juge pour sa part Kevan Fouti, 24 ans, qui estime que “c’est important et symbolique de vraiment avoir mis les mots (la qualification d’homicide volontaire, retenue par les juges d’instruction)”.La défense du policier, pour qui son tir “était légitime”, a fait appel de l’ordonnance rendue par les juges.Après les discours, les manifestants ont déposé des roses blanches à l’endroit où Nahel Merzouk est mort. Comme l’année précédente, une prière a été récitée par un imam, avant que le rassemblement ne prenne fin. 

A Trump political dynasty? His son Eric says maybe

Donald Trump’s second son fueled speculation Friday that his family seeks to establish a multi-generational political dynasty, saying he and other relatives may run for public office.Eric Trump told the Financial Times that a political career would be “would be an easy one” for family members, as they look beyond President Trump’s second term that ends in 2029.Eric, 41, is a fierce defender of his father on TV networks, while older brother Don Jr. is a key player in the Trump inner circle, using his podcast and social media presence to fire up the president’s base.”The real question is: ‘Do you want to drag other members of your family into it?'” Eric Trump said in an interview.”If the answer was yes, I think the political path would be an easy one, meaning, I think I could do it,” he said. “And by the way, I think other members of our family could do it too.”Trump’s children and his close family have long been involved in his business life, and have also taken major roles as he moved into politics and took the White House in 2017.In Trump’s first term, his daughter Ivanka and husband Jared Kushner held senior administration posts, though they have retreated from the political frontlines for now.Eric’s wife Lara Trump co-led the national Republican Party during the last election campaign — receiving lavish praise from the candidate — and she now has her own show on Fox News.Barron Trump, the president’s only child with wife Melania, is aged 19, but his father says he is interested in politics and helped him to draw in young male voters via podcasts and TikTok.Kai Trump, 18, daughter of Don Jr. and ex-wife Vanessa Trump, spoke at last year’s Republican National Convention and is a competitive junior golfer.Eric Trump told the Financial Times he was “wholly unimpressed by half the politicians I see” adding “I could do it very effectively.”Asked if a Trump would stand for election in future, he replied “I don’t know… Time will tell. But there’s more people than just me.”- Profiting from politics -Eric and Don Jr. run the Trump family business, which now includes a growing cryptocurrency portfolio.Eric Trump denied any conflicts of interest, saying “if there’s one family that hasn’t profited off politics, it’s the Trump family.”The opportunity cost, the legal cost, the toll it’s taken on our family has been astronomical.”The Trumps are widely believed to have taken the monetizing of their powerful status to unprecedented levels for US first families.Amazon founder Jeff Bezos has agreed to finance a film about Melania Trump, reportedly netting her $28 million. Other close family are involved in multi-billion-dollar real estate deals abroad, and Don Jr. is launching a Washington club where membership reportedly costs more than half a million dollars.In May, President Trump hosted a dinner at one of his golf clubs for investors in his $TRUMP cryptocurrency, which he launched shortly before reentering the White House. Seats went to investors who bought the most of the currency, with the top 25 holders gaining a private reception with Trump himself.

Trump says saved Iran leader from ‘ignominious death’

US President Donald Trump said Friday he had saved Iran’s Ayatollah Ali Khameni from assassination and lashed out at the supreme leader for ingratitude, declaring he would order more bombing if the country tried to pursue nuclear weapons.In an extraordinary outburst on his Truth Social platform, Trump blasted Tehran for claiming to have won its war with Israel and said he was halting work on possible sanctions relief.Trump said that the United States would bomb Iran again “without question” if the country was still able to enrich nuclear-weapons grade uranium following US strikes.The US president accused the Iranian leader of ingratitude after Khamenei said in a defiant message that reports of damage to its nuclear sites from US bombing were exaggerated, and said Iran had beaten Israel and dealt Washington a “slap.”Trump posted: “I knew EXACTLY where he was sheltered, and would not let Israel, or the U.S. Armed Forces, by far the Greatest and Most Powerful in the World, terminate his life.””I SAVED HIM FROM A VERY UGLY AND IGNOMINIOUS DEATH, and he does not have to say, “THANK YOU, PRESIDENT TRUMP!'” Trump said that he had been working in recent days on the possible removal of sanctions against Iran, one of Tehran’s long-term demands.”But no, instead I get hit with a statement of anger, hatred, and disgust, and immediately dropped all work on sanction relief, and more,” Trump added, exhorting Iran to return to the negotiating table.Iran’s foreign minister on Wednesday denied it is set to resume nuclear talks with the United States, after Trump said at a NATO summit in The Hague that negotiations were set to begin again next week.- ‘Beat to hell’ -Trump’s special envoy Steve Witkoff had expressed hope “for a comprehensive peace agreement.”Asked earlier in a White House press conference whether he would consider fresh air strikes if last week’s sorties were not successful in ending Iran’s nuclear ambitions, Trump said: “Sure. Without question. Absolutely.”Trump added that Khamenei and Iran “got beat to hell” in the hostilities involving the United States and Israel and that “it was a great time to end it.”He had said during the press conference that he would be “putting out a little statement” on Khamenei’s comments, which appeared to be the Truth Social post.In the post, he accused Khamenei of “blatantly and foolishly” saying Iran won the 12-day war with Israel, adding: “As a man of great faith, he is not supposed to lie.”The war of words come as a fragile ceasefire holds in the conflict between Israel and Iran.Speculation had however swirled about the fate of Khamenei.In a televised speech on Thursday — his first appearance since the ceasefire — Khamenei hailed what he described as Iran’s “victory” over Israel, vowed never to yield to US pressure and insisted Washington had been dealt a humiliating “slap”.”The American president exaggerated events in unusual ways, and it turned out that he needed this exaggeration,” Khamenei said, rejecting Trump’s claims Iran’s nuclear program had been set back by decades.

Trump says saved Iran leader from ‘ignominious death’

US President Donald Trump said Friday he had saved Iran’s Ayatollah Ali Khameni from assassination and lashed out at the supreme leader for ingratitude, declaring he would order more bombing if the country tried to pursue nuclear weapons.In an extraordinary outburst on his Truth Social platform, Trump blasted Tehran for claiming to have won its war with Israel and said he was halting work on possible sanctions relief.Trump said that the United States would bomb Iran again “without question” if the country was still able to enrich nuclear-weapons grade uranium following US strikes.The US president accused the Iranian leader of ingratitude after Khamenei said in a defiant message that reports of damage to its nuclear sites from US bombing were exaggerated, and said Iran had beaten Israel and dealt Washington a “slap.”Trump posted: “I knew EXACTLY where he was sheltered, and would not let Israel, or the U.S. Armed Forces, by far the Greatest and Most Powerful in the World, terminate his life.””I SAVED HIM FROM A VERY UGLY AND IGNOMINIOUS DEATH, and he does not have to say, “THANK YOU, PRESIDENT TRUMP!'” Trump said that he had been working in recent days on the possible removal of sanctions against Iran, one of Tehran’s long-term demands.”But no, instead I get hit with a statement of anger, hatred, and disgust, and immediately dropped all work on sanction relief, and more,” Trump added, exhorting Iran to return to the negotiating table.Iran’s foreign minister on Wednesday denied it is set to resume nuclear talks with the United States, after Trump said at a NATO summit in The Hague that negotiations were set to begin again next week.- ‘Beat to hell’ -Trump’s special envoy Steve Witkoff had expressed hope “for a comprehensive peace agreement.”Asked earlier in a White House press conference whether he would consider fresh air strikes if last week’s sorties were not successful in ending Iran’s nuclear ambitions, Trump said: “Sure. Without question. Absolutely.”Trump added that Khamenei and Iran “got beat to hell” in the hostilities involving the United States and Israel and that “it was a great time to end it.”He had said during the press conference that he would be “putting out a little statement” on Khamenei’s comments, which appeared to be the Truth Social post.In the post, he accused Khamenei of “blatantly and foolishly” saying Iran won the 12-day war with Israel, adding: “As a man of great faith, he is not supposed to lie.”The war of words come as a fragile ceasefire holds in the conflict between Israel and Iran.Speculation had however swirled about the fate of Khamenei.In a televised speech on Thursday — his first appearance since the ceasefire — Khamenei hailed what he described as Iran’s “victory” over Israel, vowed never to yield to US pressure and insisted Washington had been dealt a humiliating “slap”.”The American president exaggerated events in unusual ways, and it turned out that he needed this exaggeration,” Khamenei said, rejecting Trump’s claims Iran’s nuclear program had been set back by decades.