Syria interim president seeks pressure on Israel to withdraw from south

Syria’s interim President Ahmed al-Sharaa on Tuesday called on the international community to pressure Israel to “immediately” withdraw its troops from the south, as he attended his first Arab summit since assuming office.Since Sharaa’s Islamist group Hayat Tahrir al-Sham (HTS) spearheaded an offensive that toppled longtime Syrian president Bashar al-Assad on December 8, Israel has deployed troops to a UN-patrolled buffer zone that has separated Israeli and Syrian forces on the strategic Golan Heights since 1974.Israel has occupied much of the Golan Heights since 1967 and later annexed the area abutting Syria’s southeast in a move not recognised by the United Nations.Beyond ground incursions, Israeli forces have also carried out repeated air strikes against Syrian military sites in recent days.”We urge the international community to uphold its legal and moral commitments by supporting Syria’s rights and pressuring Israel to immediately withdraw from southern Syria,” Sharaa told a summit of Arab leaders in Cairo.The “hostile (Israeli) expansion is not only a violation of Syrian sovereignty, but also a direct threat to security and peace in the entire region”, he said. Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu last month demanded “the complete demilitarisation of southern Syria” and said his country would not accept the new Syrian authorities to be present there.Sharaa was in Cairo for an Arab League summit on Gaza, his first such meeting since ousting Assad nearly three months ago.The Syrian presidency published images of Sharaa meeting with senior officials including United Nations Secretary-General Antonio Guterres, Palestinian president Mahmud Abbas and European Union chief Antonio Costa on the sidelines of the summit.Guterres and Sharaa “exchanged views about the historic opportunity to chart a new course for Syria as well as the challenges facing the country”, according to the UN.The United Nations envoy for Syria Geir Pedersen in a statement strongly condemned Israel’s “military escalations” including air strikes” on its northern neighbour.Under Assad, Syria was suspended from the Arab League over his deadly 2011 crackdown on pro-democracy protests which spiralled into a devastating civil war.In 2023, Syria under Assad was allowed to return to the bloc after years of regional isolation.Regional powerhouse Saudi Arabia had been instrumental to Assad’s short-lived return to the fold, after it became a major market for captagon, an addictive drug linked to the ousted Syrian leader.A UN Security Council committee approved a travel ban exemption for Sharaa, enabling him to visit Egypt for Tuesday’s summit despite his inclusion on a sanctions list.The meeting was called in response to a widely criticised proposal by President Donald Trump for the United States to take over Gaza and force its Palestinian inhabitants to relocate to Egypt or Jordan.Sharaa has called Trump’s proposal “a very huge crime that cannot happen”.

Près de 10 tonnes de cocaïne saisies au port de Dunkerque, un record

Un nouveau chiffre astronomique qui illustre l’ampleur du narcotrafic en France: près de 10 tonnes de cocaïne ont été saisies par les douanes ce weekend dans le port de Dunkerque, un record en métropole.La drogue était dissimulée dans un conteneur, a indiqué une source proche du dossier, confirmant une information d’Actu 17.À ce stade, il n’y a pas eu d’interpellations dans cette enquête, selon une autre source proche du dossier.La valeur estimée de ce chargement atteint les 300 millions d’euros avant la revente au détail, si l’on se base sur le prix de gros moyen évalué à 30.000 euros par kilo en France en 2024, a précisé cette source à l’AFP. Au détail, la cocaïne se revend en moyenne à 58 euros le gramme en 2024, a ajouté cette source. Un chiffre en baisse comparé à 2023 où le prix au gramme s’élevait à 65 euros, selon cette source.Sollicité par l’AFP, le parquet de Paris et de la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco) a confirmé que cette dernière “dirige l’enquête sur les 10 tonnes de cocaïne saisies au port de Dunkerque”.”La divulgation de cette information dans la presse trop tôt au vu de la chronologie de l’enquête obère sérieusement les chances de succès de celle-ci, ce qui est d’autant plus regrettable vu la quantité saisie”, a déploré le ministère public.Il n’a pas apporté d’autres précisions.Sollicités par l’AFP, les douanes n’ont pas répondu. L’Office antistupéfiants (Ofast) de la police judiciaire va être chargé de la suite des investigations, selon les sources proches du dossier.Un total de 53,5 tonnes de cocaïne ont été saisies par les autorités françaises en 2024, soit une augmentation de 130% comparé à 2023 (23 tonnes).Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a lui-même reconnu que la France faisait face à une “submersion” de drogue, un “tsunami blanc”.Les saisies de produits stupéfiants, même massives, n’ont que peu de conséquences sur le trafic, notent cependant les spécialistes, et elles ne représentent qu’une infime partie de ce qui entre et circule réellement en France.Si les forces de l’ordre ont été “très bonnes cette année, elles ont dû saisir 20%” des produits stupéfiants, “5%, si elles n’ont pas été bonnes, et, si elles ont été comme d’habitude, 10%”, expliquait ainsi un policier spécialisé à l’AFP en janvier.- 110 morts liés au narcotrafic en 2024 -La saisie record à Dunkerque intervient alors qu’a débuté mardi l’examen en commission des Lois d’une proposition de loi de lutte contre le narcotrafic, érigée en priorité par le gouvernement.Cette proposition de loi transpartisane, adoptée à l’unanimité au Sénat début février, entend compléter l’arsenal répressif contre le trafic de drogues et prévoit notamment la création d’un parquet spécialisé, le parquet national anticriminalité organisée (Pnaco).Mais cette proposition de loi contient des mesures dénoncées comme liberticides par certains, et quelque 500 amendements ont été déposés par les députés. L’examen, qui promet de susciter de vifs débats, devrait se poursuivre jusqu’à vendredi.Un total de 110 personnes sont mortes et 341 ont été blessées dans des violences liées au narcotrafic en 2024, selon les derniers chiffres communiqués début février par le gouvernement.Les saisies de drogue de synthèse sont également en hausse en 2024: plus de neuf millions de comprimés d’ecstasy et de MDMA ont été saisis (+123% par rapport à 2023), ainsi que 618 kg d’amphétamines et de méthamphétamines (+133%).Mais les chiffres sont en baisse pour le cannabis (101 tonnes saisies, -19%).La dernière grosse saisie de cocaïne en France métropolitaine date du 30 décembre, lorsque deux tonnes de cocaïne dissimulées dans un conteneur avaient été appréhendées au port du Havre (Seine-Maritime). Un docker de 22 ans et un chauffeur routier de 41 ans avaient été mis en examen.En août 2024, le patrouilleur Antilles-Guyane “La Confiance” de la marine nationale a fait une prise de 10 tonnes.

Près de 10 tonnes de cocaïne saisies au port de Dunkerque, un record

Un nouveau chiffre astronomique qui illustre l’ampleur du narcotrafic en France: près de 10 tonnes de cocaïne ont été saisies par les douanes ce weekend dans le port de Dunkerque, un record en métropole.La drogue était dissimulée dans un conteneur, a indiqué une source proche du dossier, confirmant une information d’Actu 17.À ce stade, il n’y a pas eu d’interpellations dans cette enquête, selon une autre source proche du dossier.La valeur estimée de ce chargement atteint les 300 millions d’euros avant la revente au détail, si l’on se base sur le prix de gros moyen évalué à 30.000 euros par kilo en France en 2024, a précisé cette source à l’AFP. Au détail, la cocaïne se revend en moyenne à 58 euros le gramme en 2024, a ajouté cette source. Un chiffre en baisse comparé à 2023 où le prix au gramme s’élevait à 65 euros, selon cette source.Sollicité par l’AFP, le parquet de Paris et de la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco) a confirmé que cette dernière “dirige l’enquête sur les 10 tonnes de cocaïne saisies au port de Dunkerque”.”La divulgation de cette information dans la presse trop tôt au vu de la chronologie de l’enquête obère sérieusement les chances de succès de celle-ci, ce qui est d’autant plus regrettable vu la quantité saisie”, a déploré le ministère public.Il n’a pas apporté d’autres précisions.Sollicités par l’AFP, les douanes n’ont pas répondu. L’Office antistupéfiants (Ofast) de la police judiciaire va être chargé de la suite des investigations, selon les sources proches du dossier.Un total de 53,5 tonnes de cocaïne ont été saisies par les autorités françaises en 2024, soit une augmentation de 130% comparé à 2023 (23 tonnes).Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a lui-même reconnu que la France faisait face à une “submersion” de drogue, un “tsunami blanc”.Les saisies de produits stupéfiants, même massives, n’ont que peu de conséquences sur le trafic, notent cependant les spécialistes, et elles ne représentent qu’une infime partie de ce qui entre et circule réellement en France.Si les forces de l’ordre ont été “très bonnes cette année, elles ont dû saisir 20%” des produits stupéfiants, “5%, si elles n’ont pas été bonnes, et, si elles ont été comme d’habitude, 10%”, expliquait ainsi un policier spécialisé à l’AFP en janvier.- 110 morts liés au narcotrafic en 2024 -La saisie record à Dunkerque intervient alors qu’a débuté mardi l’examen en commission des Lois d’une proposition de loi de lutte contre le narcotrafic, érigée en priorité par le gouvernement.Cette proposition de loi transpartisane, adoptée à l’unanimité au Sénat début février, entend compléter l’arsenal répressif contre le trafic de drogues et prévoit notamment la création d’un parquet spécialisé, le parquet national anticriminalité organisée (Pnaco).Mais cette proposition de loi contient des mesures dénoncées comme liberticides par certains, et quelque 500 amendements ont été déposés par les députés. L’examen, qui promet de susciter de vifs débats, devrait se poursuivre jusqu’à vendredi.Un total de 110 personnes sont mortes et 341 ont été blessées dans des violences liées au narcotrafic en 2024, selon les derniers chiffres communiqués début février par le gouvernement.Les saisies de drogue de synthèse sont également en hausse en 2024: plus de neuf millions de comprimés d’ecstasy et de MDMA ont été saisis (+123% par rapport à 2023), ainsi que 618 kg d’amphétamines et de méthamphétamines (+133%).Mais les chiffres sont en baisse pour le cannabis (101 tonnes saisies, -19%).La dernière grosse saisie de cocaïne en France métropolitaine date du 30 décembre, lorsque deux tonnes de cocaïne dissimulées dans un conteneur avaient été appréhendées au port du Havre (Seine-Maritime). Un docker de 22 ans et un chauffeur routier de 41 ans avaient été mis en examen.En août 2024, le patrouilleur Antilles-Guyane “La Confiance” de la marine nationale a fait une prise de 10 tonnes.

Ukraine : Zelensky propose une trêve dans les airs et en mer et veut “arranger les choses” avec Trump

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une “paix durable” sous “le leadership” de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant “arranger les choses” avec lui.Au lendemain de l’annonce de la suspension de son aide militaire par Washington, le chef de l’Etat ukrainien a dit attendre des “informations officielles” à ce sujet.”J’ai demandé au ministère ukrainien de la Défense, aux chefs de nos renseignements et aux diplomates de contacter leurs homologues aux Etats-Unis et d’obtenir des informations officielles (…) L’Ukraine et l’Amérique méritent un dialogue respectueux et une position claire de chacune”, a-t-il affirmé dans son allocution quotidienne.Vendredi, “notre rencontre à Washington, à la Maison Blanche, ne s’est pas déroulée comme prévu. Il est regrettable que cela se soit passé ainsi. Il est temps d’arranger les choses”, a affirmé sur le réseau social X M. Zelensky, disant souhaiter que “la coopération et la communication” soient “constructives à l’avenir”. “Mon équipe et moi-même sommes prêts à travailler sous le leadership du président Trump pour obtenir une paix durable”, a assuré le chef de l’Etat ukrainien, au lendemain de l’annonce du gel de l’aide militaire américaine.A Paris, le président Emmanuel Macron a salué cette volonté de Kiev de “réengager le dialogue avec les États-Unis d’Amérique”. Pour le président Zelensky, “les premières étapes pour mettre fin à la guerre pourraient être la libération des prisonniers et une trêve dans les airs – interdiction des missiles, des drones de longue portée, des bombes sur les infrastructures” civiles, notamment énergétiques, ainsi qu'”une trêve en mer immédiate, si la Russie fait de même”. L’Ukraine est “reconnaissante” aux Etats-Unis de leur aide militaire, a encore déclaré M. Zelensky, semblant répondre aux critiques de Donald Trump qui lui a reproché de s’être montré irrespectueux et de manquer de gratitude envers son pays pendant leur joute verbale dans le Bureau ovale.- Aide militaire allemande -“Nous discutons des options avec nos partenaires européens”, a à cet égard insisté un conseiller de la présidence ukrainienne, Mykhaïlo Podoliak, tandis que l’UE a dévoilé le même jour un plan “pour réarmer l’Europe” qui va permettre de fournir une aide militaire “immédiate” à l’Ukraine. “L’avenir d’une Ukraine libre et souveraine, d’une Europe en sécurité et prospère est en jeu”, a expliqué la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans une lettre adressée aux dirigeants des 27.Elle y présente un projet en cinq volets de 800 milliards d’euros destiné à renforcer la défense du continent qui sera examiné au cours d’un sommet européen jeudi à Bruxelles. A Berlin, le futur chancelier allemand Friedrich Merz a annoncé que son pays allait débloquer trois milliards d’euros d’aide militaire supplémentaire pour l’armée ukrainienne. La situation est “très grave” et “nous devons être à la hauteur”, a pour sa part estimé le Premier ministre polonais Donald Tusk, Varsovie regrettant que les Américains aient pris “sans aucune information ni consultation” de leurs alliés une décision d'”une grande importance politique”. A Londres, le chef du gouvernement britannique Keir Starmer affiche une volonté de dialogue avec son “allié le plus ancien et le plus puissant, les États-Unis”, outre ses “partenaires européens” et Kiev. Selon lui, “personne ne veut davantage la paix que l’Ukraine”.- Trains “stoppés” -“Nous faisons une pause et réexaminons notre aide pour nous assurer qu’elle contribue à la recherche d’une solution” au conflit entre l’Ukraine et la Russie, avait déclaré la veille un responsable de la Maison Blanche sous le couvert de l’anonymat.Il s’agit essentiellement de l’assistance militaire déjà approuvée sous la présidence de Joe Biden et très largement soldée mais dont il reste encore du matériel à livrer.La mesure prise par les Etats-Unis se fait d’ailleurs déjà ressentir dans le principal centre en Pologne de soutien logistique à l’Ukraine, celui de Jesionka, a informé mardi le chef du gouvernement polonais.Les livraisons de l’aide américaine “sont en train de cesser, puisque des trains entiers qui étaient chargés à destination de l’Ukraine sont stoppés et interdits de se rendre à leur objectif”, a confirmé à Paris le Pemier ministre français François Bayrou.- “Un coup de poignard” -Indignée comme nombre de ses compatriotes, Sofia, une Ukrainienne de 33 ans interrogée par l’AFP sur la principale artère de Kiev, ne mâche pas ses mots, parlant d'”un coup de poignard dans le dos” asséné par les responsables américains.”La Russie n’est pas parvenue à s’emparer de Kiev mais elle a rapidement pris Washington”, renchérit Bojena Antoniak, rédactrice dans une maison d’édition ukrainienne.Donald Trump ne décolère pas contre Volodymyr Zelensky depuis leur rencontre vendredi dans le Bureau ovale qui a tourné à l’affrontement verbal. Il a accentué lundi ses menaces contre celui qu’il soupçonne de ne “pas vouloir la paix” avec la Russie.Mais le président américain a aussi jugé que l’accord sur l’accès aux minerais ukrainiens, que M. Zelensky était censé signer à Washington vendredi dernier, pouvait encore être conclu.

Ukraine : Zelensky propose une trêve dans les airs et en mer et veut “arranger les choses” avec Trump

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une “paix durable” sous “le leadership” de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant “arranger les choses” avec lui.Au lendemain de l’annonce de la suspension de son aide militaire par Washington, le chef de l’Etat ukrainien a dit attendre des “informations officielles” à ce sujet.”J’ai demandé au ministère ukrainien de la Défense, aux chefs de nos renseignements et aux diplomates de contacter leurs homologues aux Etats-Unis et d’obtenir des informations officielles (…) L’Ukraine et l’Amérique méritent un dialogue respectueux et une position claire de chacune”, a-t-il affirmé dans son allocution quotidienne.Vendredi, “notre rencontre à Washington, à la Maison Blanche, ne s’est pas déroulée comme prévu. Il est regrettable que cela se soit passé ainsi. Il est temps d’arranger les choses”, a affirmé sur le réseau social X M. Zelensky, disant souhaiter que “la coopération et la communication” soient “constructives à l’avenir”. “Mon équipe et moi-même sommes prêts à travailler sous le leadership du président Trump pour obtenir une paix durable”, a assuré le chef de l’Etat ukrainien, au lendemain de l’annonce du gel de l’aide militaire américaine.A Paris, le président Emmanuel Macron a salué cette volonté de Kiev de “réengager le dialogue avec les États-Unis d’Amérique”. Pour le président Zelensky, “les premières étapes pour mettre fin à la guerre pourraient être la libération des prisonniers et une trêve dans les airs – interdiction des missiles, des drones de longue portée, des bombes sur les infrastructures” civiles, notamment énergétiques, ainsi qu'”une trêve en mer immédiate, si la Russie fait de même”. L’Ukraine est “reconnaissante” aux Etats-Unis de leur aide militaire, a encore déclaré M. Zelensky, semblant répondre aux critiques de Donald Trump qui lui a reproché de s’être montré irrespectueux et de manquer de gratitude envers son pays pendant leur joute verbale dans le Bureau ovale.- Aide militaire allemande -“Nous discutons des options avec nos partenaires européens”, a à cet égard insisté un conseiller de la présidence ukrainienne, Mykhaïlo Podoliak, tandis que l’UE a dévoilé le même jour un plan “pour réarmer l’Europe” qui va permettre de fournir une aide militaire “immédiate” à l’Ukraine. “L’avenir d’une Ukraine libre et souveraine, d’une Europe en sécurité et prospère est en jeu”, a expliqué la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans une lettre adressée aux dirigeants des 27.Elle y présente un projet en cinq volets de 800 milliards d’euros destiné à renforcer la défense du continent qui sera examiné au cours d’un sommet européen jeudi à Bruxelles. A Berlin, le futur chancelier allemand Friedrich Merz a annoncé que son pays allait débloquer trois milliards d’euros d’aide militaire supplémentaire pour l’armée ukrainienne. La situation est “très grave” et “nous devons être à la hauteur”, a pour sa part estimé le Premier ministre polonais Donald Tusk, Varsovie regrettant que les Américains aient pris “sans aucune information ni consultation” de leurs alliés une décision d'”une grande importance politique”. A Londres, le chef du gouvernement britannique Keir Starmer affiche une volonté de dialogue avec son “allié le plus ancien et le plus puissant, les États-Unis”, outre ses “partenaires européens” et Kiev. Selon lui, “personne ne veut davantage la paix que l’Ukraine”.- Trains “stoppés” -“Nous faisons une pause et réexaminons notre aide pour nous assurer qu’elle contribue à la recherche d’une solution” au conflit entre l’Ukraine et la Russie, avait déclaré la veille un responsable de la Maison Blanche sous le couvert de l’anonymat.Il s’agit essentiellement de l’assistance militaire déjà approuvée sous la présidence de Joe Biden et très largement soldée mais dont il reste encore du matériel à livrer.La mesure prise par les Etats-Unis se fait d’ailleurs déjà ressentir dans le principal centre en Pologne de soutien logistique à l’Ukraine, celui de Jesionka, a informé mardi le chef du gouvernement polonais.Les livraisons de l’aide américaine “sont en train de cesser, puisque des trains entiers qui étaient chargés à destination de l’Ukraine sont stoppés et interdits de se rendre à leur objectif”, a confirmé à Paris le Pemier ministre français François Bayrou.- “Un coup de poignard” -Indignée comme nombre de ses compatriotes, Sofia, une Ukrainienne de 33 ans interrogée par l’AFP sur la principale artère de Kiev, ne mâche pas ses mots, parlant d'”un coup de poignard dans le dos” asséné par les responsables américains.”La Russie n’est pas parvenue à s’emparer de Kiev mais elle a rapidement pris Washington”, renchérit Bojena Antoniak, rédactrice dans une maison d’édition ukrainienne.Donald Trump ne décolère pas contre Volodymyr Zelensky depuis leur rencontre vendredi dans le Bureau ovale qui a tourné à l’affrontement verbal. Il a accentué lundi ses menaces contre celui qu’il soupçonne de ne “pas vouloir la paix” avec la Russie.Mais le président américain a aussi jugé que l’accord sur l’accès aux minerais ukrainiens, que M. Zelensky était censé signer à Washington vendredi dernier, pouvait encore être conclu.

Competition drives down Nigeria petrol pricesTue, 04 Mar 2025 19:17:03 GMT

The retail price of petrol in Nigeria has dropped to 860 naira ($0.57) per litre, as a major local refinery drives down prices in a country long forced to import its gasoline.The 650,000 barrel-per-day capacity Dangote Refinery cut depot prices twice in February, helping knock down costs from a five-month high of 1,030 naira. The Nigerian …

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‘Stranded’ NASA astronaut backs Musk in rescue row

NASA astronaut Butch Wilmore, stranded on the International Space Station since June, said Tuesday he believes Elon Musk’s claim that the billionaire proposed an early rescue plan, but it was ultimately rejected by then-President Joe Biden.Wilmore and fellow astronaut Suni Williams were originally scheduled for an eight-day mission, but their return was complicated when the Boeing Starliner spacecraft they were testing was deemed unsafe for the journey home.Their prolonged stay has recently become a point of contention, with Musk and President Donald Trump accusing Biden’s administration of abandoning the pair to avoid making Musk look like a savior.”I can only say that Mr. Musk, what he says is absolutely factual,” said Wilmore, a former Navy test pilot. He admitted he wasn’t privy to the ins and outs of the drama, but added, “I believe him. I don’t know all those details.”Musk recently clashed online with Danish astronaut Andreas Mogensen, who accused him of lying in a Fox News interview when he claimed the astronauts were abandoned for “political reasons.”Mogensen pointed out that, since the Boeing Starliner was deemed unsafe for return with people aboard, NASA had planned for months to bring Wilmore and Williams back on the SpaceX Crew-9 mission, which arrived at the ISS in September with two spare seats.No alternative plan has been publicly discussed, and Crew-9’s return has been delayed by SpaceX itself due to setbacks in preparing the Dragon spacecraft for Crew-10, now scheduled for launch on March 12.Interrupting the standard crew rotation would also be a deviation from protocol, and extended astronaut stays are not unprecedented. In 2023, Frank Rubio became the first NASA astronaut to spend over a year in space after a meteoroid damaged the Russian Soyuz spacecraft he rode up on.Similarly, after the Columbia disaster in 2003, when a shuttle disintegrated during re-entry, NASA suspended flights for two years, forcing astronauts to rely on Soyuz and extend their missions.Musk’s response to Mogensen included a slur for people with intellectual disabilities, sparking backlash from the space community. Former NASA astronauts Scott and Mark Kelly defended Mogensen and criticized the SpaceX founder.”Obviously, we’ve heard some of these different things that have been said,” Wilmore commented. “We have the utmost respect for Mr. Musk, and obviously respect and admiration for our president of the United States, Donald Trump. We appreciate them… and we’re thankful that they are in the positions they’re in.”Wilmore’s remarks come just days after acting NASA administrator Janet Petro raised eyebrows by stating the agency aimed to put “America first,” echoing Trump’s political slogan.”We’re going to be putting America first, we’re making America proud, we’re doing this for the US citizens,” she said before a private Moon lander touched down on Sunday — a notable shift from NASA’s longstanding stance that its space achievements were “for all mankind.”

Tesla shares fall on weak China auto sales

Shares of Tesla tumbled Tuesday following data showing a big drop in auto sales in China, adding to recent losses amid backlash to CEO Elon Musk’s alliance with US President Donald Trump.The electric auto maker sold 30,688 vehicles in China in February, down 49 percent from the year-ago period, according to data from the China Passenger Car Association.Near 1840 GMT, Tesla shares were down 4.4 percent.Tesla has lost more than one third of its market value since mid-December as Musk has deepened his association with the polarizing US leader.Musk, who is the driving force behind the so-called Department of Government Efficiency, which is seeking to slash through the US budget, reportedly will attend Trump’s address before Congress Tuesday night.Musk has been excoriated among congressional Democrats for his role in cutting government jobs. He has also been criticized for endorsing far-right political figures in Germany and for making a hand gesture at Trump’s inauguration that resembled a Nazi salute.

Tesla shares fall on weak China auto sales

Shares of Tesla tumbled Tuesday following data showing a big drop in auto sales in China, adding to recent losses amid backlash to CEO Elon Musk’s alliance with US President Donald Trump.The electric auto maker sold 30,688 vehicles in China in February, down 49 percent from the year-ago period, according to data from the China Passenger Car Association.Near 1840 GMT, Tesla shares were down 4.4 percent.Tesla has lost more than one third of its market value since mid-December as Musk has deepened his association with the polarizing US leader.Musk, who is the driving force behind the so-called Department of Government Efficiency, which is seeking to slash through the US budget, reportedly will attend Trump’s address before Congress Tuesday night.Musk has been excoriated among congressional Democrats for his role in cutting government jobs. He has also been criticized for endorsing far-right political figures in Germany and for making a hand gesture at Trump’s inauguration that resembled a Nazi salute.