L’Allemagne veut investir des centaines de milliards d’euros dans la défense et l’économie

Les partis conservateur et social-démocrate allemands, qui négocient la formation du futur gouvernement, ont annoncé mardi vouloir réaliser des investissements sans précédent de plusieurs centaines de milliards d’euros pour renforcer la défense et l’économie du pays.”Compte tenu des dangers qui menacent notre liberté et la paix sur notre continent, le mot d’ordre pour notre défense doit être: quoi qu’il en coûte!”, a déclaré le futur chancelier allemand Friedrich Merz, qui avec son parti conservateur a remporté les récentes élections législatives.Cette expression fait référence à des propos tenus en 2012 par le président de la Banque centrale européenne de l’époque, Mario Draghi, pour signifier la volonté de l’institut monétaire de défendre l’euro à tout prix durant la crise de la dette.Concernant la défense, les deux formations politiques vont demander la semaine prochaine un vote à la chambre des députés pour s’affranchir des règles nationales constitutionnelles qui limitent le déficit budgétaire public.Toutes les dépenses de défense dépassant le seuil de 1 point de pourcentage du Produit intérieur brut allemand, soit 45 milliards d’euros environ, pourront être votées sans tenir compte du mécanisme dit du “frein à l’endettement”. Ce dernier limite en principe le déficit budgétaire annuel du gouvernement à 0,35% du PIB.”Les temps sérieux exigent des mesures très sérieuses”, a souligné le responsable conservateur Markus Söder.”Nous envoyons un signal aux amis et aux ennemis : l’Allemagne est là. L’Allemagne ne se retire pas. Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour protéger, renforcer l’Allemagne. Et faire avancer l’Europe”, a-t-il ajouté.La presse allemande a fait état de projets d’investissement dans l’armée allemande de 200 à 400 milliards d’euros. A titre de comparaison, le budget fédéral allemand annuel est de 480 milliards d’euros environ.Dans le même temps, le futur chancelier conservateur a annoncé vouloir obtenir un accord pour débloquer une aide militaire supplémentaire comprise entre 3 et 3,5 milliards d’euros pour l’Ukraine, suite à la décision des Etats-Unis de suspendre la leur.”Nous partons du principe que les fonds vont être rapidement débloqués”, a-t-il dit. Ils étaient planifiés depuis l’année dernière mais avaient été gelés par le chancelier social-démocrate Olaf Scholz.Dans le même temps, conservateurs et sociaux-démocrates se sont mis d’accord sur un gigantesque plan de subventions publiques pour améliorer les infrastructures et la “compétitivité économique” du pays, le retour à la croissance, dans un pays en récession, étant perçu comme la condition pour pouvoir financer les nouvelles dépenses dans la défense. Les partis veulent faire voter par la chambre des députés la mise sur pied d’un fonds spécial de 500 milliards d’euros en ce sens.Les deux mesures nécessitent une majorité des deux-tiers à la chambre des députés, car elles requièrent une exception aux règles constitutionnelles. 

L’Autorité palestinienne prête à jouer un rôle à Gaza, les pays arabes discutent de la reconstruction

Le président palestinien Mahmoud Abbas a affirmé mardi que l’Autorité palestinienne était prête à jouer un rôle à Gaza après la guerre, en vertu d’un plan égyptien présenté comme une alternative à celui de Donald Trump prévoyant de placer le territoire sous contrôle américain.Les dirigeants de la Ligue arabe se sont réunis mardi au Caire pour discuter de la reconstruction de la bande de Gaza, détruite par 15 mois de guerre, où Israël a promis d’éliminer le Hamas mais exclu aussi tout rôle futur pour l’Autorité palestinienne.Lors de ce sommet, l’Egypte a présenté un plan d’un montant de 53 milliards de dollars sur cinq ans, une estimation équivalente à celle de l’ONU, pour reconstruire le territoire palestinien, selon un projet que l’AFP a pu consulter.  Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a déclaré que ce plan garantirait le maintien des 2,4 millions d’habitants de Gaza sur leur terre, une réponse au projet du président américain qui prévoit leur expulsion vers l’Egypte et la Jordanie pour faire du territoire la “Riviera du Moyen-Orient”.Le sommet arabe s’est réuni dans un contexte de blocage sur la suite du cessez-le-feu en place depuis le 19 janvier. La deuxième phase de l’accord de trêve négocié par les pays médiateurs n’a toujours pas fait l’objet d’un accord entre Israël, qui réclame la “démilitarisation totale” de Gaza, et le Hamas, qui insiste pour y rester.Le mouvement islamiste s’était emparé du pouvoir dans le territoire en 2007, après en avoir chassé l’Autorité palestinienne, dirigée par Mahmoud Abbas, qui n’exerce qu’une autorité limitée en Cisjordanie occupée.”L’Etat de Palestine assumera ses responsabilités dans la bande de Gaza par le biais de ses institutions gouvernementales et un comité de travail a été formé à cet effet”, a affirmé devant le sommet arabe Mahmoud Abbas, âgé de 89 ans.- “Rester sur leur terre” -Le président palestinien, en poste depuis 2005, s’est dit prêt à organiser “l’année prochaine” des élections présidentielle et législatives dans les Territoires palestiniens, “à condition que les conditions appropriées soient réunies”. Il n’a pas donné de calendrier ni expliqué comment de telles élections pourraient avoir lieu dans la bande de Gaza en ruines.Devant le sommet, M. Sissi a expliqué que, selon le plan proposé par l’Egypte, les Palestiniens “resteraient sur leur terre” et que Gaza serait administrée dans un premier temps par un comité de technocrates palestiniens, avant que l’Autorité palestinienne n’en prenne le contrôle.Il n’a toutefois pas critiqué le plan de Donald Trump, qui avait soulevé un tollé international début février, et affirmé que le président américain était “capable de parvenir à la paix” dans la région.Le plan égyptien propose la création d’un fonds supervisé au niveau international pour garantir “la durabilité du financement” ainsi que sa “transparence”, selon le projet.La première étape, de six mois, doit être consacrée au déblaiement des débris, à l’enlèvement des mines et explosifs, et à la fourniture de logements temporaires pour abriter plus de 1,5 million de personnes.Suivront deux phases de reconstruction, la première comprenant des infrastructures essentielles et des logements permanents, la seconde des infrastructures incluant un port commercial et un aéroport.Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, lui aussi présent au Caire, a affirmé que l’ONU “soutenait fermement” le plan arabe.”Nous espérons un rôle arabe efficace qui mette fin à la tragédie humanitaire créée par l’occupation dans la bande de Gaza” et qui “contrecarre” tout projet de déplacement forcé des Palestiniens, avait déclaré plus tôt le Hamas.- “Démilitarisation totale” -Une première phase de la trêve, d’une durée de 42 jours, a pris fin le 1er mars, après avoir permis le retour de 33 otages retenus à Gaza en échange de la libération de 1.800 détenus palestiniens.Les deux camps s’opposent à présent sur la suite du processus, avec pour première conséquence le blocage imposé depuis dimanche par Israël à l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza assiégée. Le gouvernement israélien est en faveur d’une extension de la première phase de la trêve jusqu’à la mi-avril et d’une accélération des libérations d’otages.Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a de nouveau exigé mardi une “démilitarisation totale” de Gaza, le départ du Hamas et le retour des otages enlevés lors de l’attaque du 7 octobre 2023.Le Hamas a rejeté ces conditions et insiste sur la mise en oeuvre des deux étapes restantes de l’accord initial, prévoyant la fin définitive de la guerre. “Les armes de la résistance sont une ligne rouge (…) une question non négociable”, a affirmé mardi à l’AFP un de ses chefs, Sami Abou Zouhri, ajoutant que “toute discussion sur la déportation des combattants de la résistance ou de notre peuple est rejetée” d’avance. L’attaque du 7 octobre 2023 a fait 1.218 morts du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité. La riposte de l’armée israélienne a fait au moins 48.397 morts à Gaza, en majorité des civils, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

L’Autorité palestinienne prête à jouer un rôle à Gaza, les pays arabes discutent de la reconstruction

Le président palestinien Mahmoud Abbas a affirmé mardi que l’Autorité palestinienne était prête à jouer un rôle à Gaza après la guerre, en vertu d’un plan égyptien présenté comme une alternative à celui de Donald Trump prévoyant de placer le territoire sous contrôle américain.Les dirigeants de la Ligue arabe se sont réunis mardi au Caire pour discuter de la reconstruction de la bande de Gaza, détruite par 15 mois de guerre, où Israël a promis d’éliminer le Hamas mais exclu aussi tout rôle futur pour l’Autorité palestinienne.Lors de ce sommet, l’Egypte a présenté un plan d’un montant de 53 milliards de dollars sur cinq ans, une estimation équivalente à celle de l’ONU, pour reconstruire le territoire palestinien, selon un projet que l’AFP a pu consulter.  Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a déclaré que ce plan garantirait le maintien des 2,4 millions d’habitants de Gaza sur leur terre, une réponse au projet du président américain qui prévoit leur expulsion vers l’Egypte et la Jordanie pour faire du territoire la “Riviera du Moyen-Orient”.Le sommet arabe s’est réuni dans un contexte de blocage sur la suite du cessez-le-feu en place depuis le 19 janvier. La deuxième phase de l’accord de trêve négocié par les pays médiateurs n’a toujours pas fait l’objet d’un accord entre Israël, qui réclame la “démilitarisation totale” de Gaza, et le Hamas, qui insiste pour y rester.Le mouvement islamiste s’était emparé du pouvoir dans le territoire en 2007, après en avoir chassé l’Autorité palestinienne, dirigée par Mahmoud Abbas, qui n’exerce qu’une autorité limitée en Cisjordanie occupée.”L’Etat de Palestine assumera ses responsabilités dans la bande de Gaza par le biais de ses institutions gouvernementales et un comité de travail a été formé à cet effet”, a affirmé devant le sommet arabe Mahmoud Abbas, âgé de 89 ans.- “Rester sur leur terre” -Le président palestinien, en poste depuis 2005, s’est dit prêt à organiser “l’année prochaine” des élections présidentielle et législatives dans les Territoires palestiniens, “à condition que les conditions appropriées soient réunies”. Il n’a pas donné de calendrier ni expliqué comment de telles élections pourraient avoir lieu dans la bande de Gaza en ruines.Devant le sommet, M. Sissi a expliqué que, selon le plan proposé par l’Egypte, les Palestiniens “resteraient sur leur terre” et que Gaza serait administrée dans un premier temps par un comité de technocrates palestiniens, avant que l’Autorité palestinienne n’en prenne le contrôle.Il n’a toutefois pas critiqué le plan de Donald Trump, qui avait soulevé un tollé international début février, et affirmé que le président américain était “capable de parvenir à la paix” dans la région.Le plan égyptien propose la création d’un fonds supervisé au niveau international pour garantir “la durabilité du financement” ainsi que sa “transparence”, selon le projet.La première étape, de six mois, doit être consacrée au déblaiement des débris, à l’enlèvement des mines et explosifs, et à la fourniture de logements temporaires pour abriter plus de 1,5 million de personnes.Suivront deux phases de reconstruction, la première comprenant des infrastructures essentielles et des logements permanents, la seconde des infrastructures incluant un port commercial et un aéroport.Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, lui aussi présent au Caire, a affirmé que l’ONU “soutenait fermement” le plan arabe.”Nous espérons un rôle arabe efficace qui mette fin à la tragédie humanitaire créée par l’occupation dans la bande de Gaza” et qui “contrecarre” tout projet de déplacement forcé des Palestiniens, avait déclaré plus tôt le Hamas.- “Démilitarisation totale” -Une première phase de la trêve, d’une durée de 42 jours, a pris fin le 1er mars, après avoir permis le retour de 33 otages retenus à Gaza en échange de la libération de 1.800 détenus palestiniens.Les deux camps s’opposent à présent sur la suite du processus, avec pour première conséquence le blocage imposé depuis dimanche par Israël à l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza assiégée. Le gouvernement israélien est en faveur d’une extension de la première phase de la trêve jusqu’à la mi-avril et d’une accélération des libérations d’otages.Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a de nouveau exigé mardi une “démilitarisation totale” de Gaza, le départ du Hamas et le retour des otages enlevés lors de l’attaque du 7 octobre 2023.Le Hamas a rejeté ces conditions et insiste sur la mise en oeuvre des deux étapes restantes de l’accord initial, prévoyant la fin définitive de la guerre. “Les armes de la résistance sont une ligne rouge (…) une question non négociable”, a affirmé mardi à l’AFP un de ses chefs, Sami Abou Zouhri, ajoutant que “toute discussion sur la déportation des combattants de la résistance ou de notre peuple est rejetée” d’avance. L’attaque du 7 octobre 2023 a fait 1.218 morts du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité. La riposte de l’armée israélienne a fait au moins 48.397 morts à Gaza, en majorité des civils, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Double car bomb attack kills 10 at Pakistan military compound

Suicide bombers belonging to a militant group drove two explosive-laden cars into an army compound in northwestern Pakistan on Tuesday evening, triggering massive explosions and killing at least 10 civilians, police told AFP.”The death toll has now risen to ten, including three children and two women. At least 20 others were injured in both explosions,” a senior police official told AFP late Tuesday on condition of anonymity.”All of the victims are civilians. Security forces are still working to clear the area,” he added.The attack took place in Bannu, a district in Pakistan’s turbulent Khyber Pakhtunkhwa province which lies adjacent to the country’s formerly self-governed tribal areas.”The blasts created two four-foot craters, and due to their intensity, at least eight houses in the locality have been damaged,” the police official said.”Apart from two suicides, six militants were shot dead in an exchange of fire,” he added.An intelligence official told AFP that 12 militants had attempted to storm the compound after the suicide bombs.The attack was claimed by a faction of the Hafiz Gul Bahadur armed group, which actively supported the Afghan Taliban in its war against the US-led NATO coalition since 2001.”Our fighters got access to an important target and took control,” the group said in a statement, without providing further details.Pakistan President Asif Ali Zardari condemned the attack in a statement as “heinous”.”The entire nation rejects such despicable acts.”- ‘Apocalyptic’ -The attacks occurred at sunset, at the time when people were breaking their fast during the Muslim holy month of Ramadan.Plumes of gray smoke rose into the air after the two explosions, while gunshots continued, with gunfire heard from a distance in the area.”The force of the explosion threw me several feet away… The explosion was so intense that it caused significant damage to the neighbourhood,” 40-year-old local Nadir Ali Shah told AFP in hospital, as he received treatment for head and leg injuries.”It was a scene of apocalyptic devastation,” he added.The attack comes days after a suicide bomber killed six people at an Islamic religious school in Pakistan, attended by key Taliban leaders in the same province.Similar attacks have increased in Pakistan since the Taliban authorities returned to power in Afghanistan in August 2021.Hafiz Gul Bahadur carried out another attack on the same compound last July, detonating an explosive-laden vehicle against the boundary wall, killing eight Pakistani soldiers.Last year was the deadliest in a decade for Pakistan, home to 250 million people, with a surge in attacks that killed more than 1,600 people, according to Islamabad-based analysis group the Center for Research and Security Studies.The violence is largely limited to the country’s border regions with Afghanistan.Islamabad accuses Kabul’s rulers of failing to root out militants sheltering on Afghan soil as they prepare to stage assaults on Pakistan, a charge the Taliban government denies.

China, Canada retaliate against Trump’s ‘dumb’ tariff war

Canadian Prime Minister Justin Trudeau on Tuesday launched a stunning attack on Donald Trump’s “dumb” trade war, sparking further threats of retaliation from the US president after huge tariffs kicked in against Canada, Mexico and China.A furious Trudeau accused Trump of trying to cause the collapse of Canada’s economy to make it easier for the United States to annex his country, and blasted Washington for targeting a close ally while “appeasing” Russia over Ukraine.Fears that the tariff spat is rapidly devolving into the most brutal trade war of modern times sent global markets lower, with the S&P 500 — a major Wall Street index — extending recent losses to erase all of its gains since Trump’s US election victory in November. Trump had announced — and then paused — blanket 25 percent tariffs on imports from major trading partners Canada and Mexico in February, accusing them of failing to stop illegal immigration and drug trafficking.But he pushed ahead with them Tuesday, citing a lack of progress on both fronts. And after Canada retaliated, Trump quickly threatened to hit it again, mocking Trudeau’s position as the country’s premier.”Please explain to Governor Trudeau, of Canada, that when he puts on a Retaliatory Tariff on the U.S., our Reciprocal Tariff will immediately increase by a like amount!” he wrote in a post on his Truth Social platform, referring to the Canadian leader with the title used for heads of US states.The sweeping duties will hit US imports from both US neighbors, affecting everything from avocados to the lumber crucial for building US homes, and hampering supply chains for key sectors like automobiles.Trump also inked an order Monday to increase a previously imposed 10 percent tariff on China to 20 percent — piling atop existing levies on various Chinese goods.Beijing condemned the “unilateral imposition of tariffs by the US,” filing a complaint with the World Trade Organization and threatening to impose 10 and 15 percent levies on a range of agricultural imports from the United States. – Pushing up prices -Analysts and businesses have warned that the higher import costs could push up prices for consumers — which could complicate efforts to bring down inflation, one of the issues that got Trump elected.That includes at grocery stores — Mexico supplied 63 percent of US vegetable imports and nearly half of US fruit and nut imports in 2023, according to the US Department of Agriculture.Brian Cornell, the chief executive of the US retail giant Target, said Tuesday that the company could be forced to raise the cost of some fruits and vegetables over the next couple of days.”If there’s a 25 percent tariff, those prices will go up,” he told CNBC. “The giant wildcard here, obviously, is how the consumers are going to react to the price increases,” Matthew Bilunas, the chief financial officer at US electronics retailer Best Buy, told investors during a conference call on Tuesday. Housing costs could also be hit. More than 70 percent of imports of two key materials homebuilders need — softwood lumber and gypsum — come from Canada and Mexico, according to the National Association of Home Builders. Truck drivers at the Otay Mesa border crossing in Mexico told AFP they were already feeling the impact as they waited to cross into the United States early Tuesday.- Fight to ‘the bitter end’ -Ottawa’s retaliatory 25 percent tariffs on $30 billion of goods went into effect early Tuesday, and Trudeau said that they would expand to “the remaining $125 billion of American products in 21 days time.””Canadians are reasonable. We are polite. We will not back down from a fight,” he said.Addressing the US president directly, Trudeau said that while he thinks Trump is a “smart guy,” the tariffs are a “very dumb thing to do.”China said its tariffs against the United States will come into effect next week and will impact tens of billions of dollars in imports, from soybeans to chickens.Beijing also announced that imports of US lumber have been suspended, and that soybean shipments from three American exporters have been halted, as country’s foreign ministry vowed to fight the US trade war to the “bitter end.”burs-da/bfm

China, Canada retaliate against Trump’s ‘dumb’ tariff war

Canadian Prime Minister Justin Trudeau on Tuesday launched a stunning attack on Donald Trump’s “dumb” trade war, sparking further threats of retaliation from the US president after huge tariffs kicked in against Canada, Mexico and China.A furious Trudeau accused Trump of trying to cause the collapse of Canada’s economy to make it easier for the United States to annex his country, and blasted Washington for targeting a close ally while “appeasing” Russia over Ukraine.Fears that the tariff spat is rapidly devolving into the most brutal trade war of modern times sent global markets lower, with the S&P 500 — a major Wall Street index — extending recent losses to erase all of its gains since Trump’s US election victory in November. Trump had announced — and then paused — blanket 25 percent tariffs on imports from major trading partners Canada and Mexico in February, accusing them of failing to stop illegal immigration and drug trafficking.But he pushed ahead with them Tuesday, citing a lack of progress on both fronts. And after Canada retaliated, Trump quickly threatened to hit it again, mocking Trudeau’s position as the country’s premier.”Please explain to Governor Trudeau, of Canada, that when he puts on a Retaliatory Tariff on the U.S., our Reciprocal Tariff will immediately increase by a like amount!” he wrote in a post on his Truth Social platform, referring to the Canadian leader with the title used for heads of US states.The sweeping duties will hit US imports from both US neighbors, affecting everything from avocados to the lumber crucial for building US homes, and hampering supply chains for key sectors like automobiles.Trump also inked an order Monday to increase a previously imposed 10 percent tariff on China to 20 percent — piling atop existing levies on various Chinese goods.Beijing condemned the “unilateral imposition of tariffs by the US,” filing a complaint with the World Trade Organization and threatening to impose 10 and 15 percent levies on a range of agricultural imports from the United States. – Pushing up prices -Analysts and businesses have warned that the higher import costs could push up prices for consumers — which could complicate efforts to bring down inflation, one of the issues that got Trump elected.That includes at grocery stores — Mexico supplied 63 percent of US vegetable imports and nearly half of US fruit and nut imports in 2023, according to the US Department of Agriculture.Brian Cornell, the chief executive of the US retail giant Target, said Tuesday that the company could be forced to raise the cost of some fruits and vegetables over the next couple of days.”If there’s a 25 percent tariff, those prices will go up,” he told CNBC. “The giant wildcard here, obviously, is how the consumers are going to react to the price increases,” Matthew Bilunas, the chief financial officer at US electronics retailer Best Buy, told investors during a conference call on Tuesday. Housing costs could also be hit. More than 70 percent of imports of two key materials homebuilders need — softwood lumber and gypsum — come from Canada and Mexico, according to the National Association of Home Builders. Truck drivers at the Otay Mesa border crossing in Mexico told AFP they were already feeling the impact as they waited to cross into the United States early Tuesday.- Fight to ‘the bitter end’ -Ottawa’s retaliatory 25 percent tariffs on $30 billion of goods went into effect early Tuesday, and Trudeau said that they would expand to “the remaining $125 billion of American products in 21 days time.””Canadians are reasonable. We are polite. We will not back down from a fight,” he said.Addressing the US president directly, Trudeau said that while he thinks Trump is a “smart guy,” the tariffs are a “very dumb thing to do.”China said its tariffs against the United States will come into effect next week and will impact tens of billions of dollars in imports, from soybeans to chickens.Beijing also announced that imports of US lumber have been suspended, and that soybean shipments from three American exporters have been halted, as country’s foreign ministry vowed to fight the US trade war to the “bitter end.”burs-da/bfm

Le pape a passé la journée de mardi sans crise respiratoire

Le pape François, hospitalisé à Rome depuis le 14 février pour une pneumonie, a passé la journée de mardi sans connaître de nouvelle crise respiratoire comme la veille, et son état de santé est “stable”, a indiqué le Vatican. Chef de l’Eglise catholique depuis 2013, le pape argentin de 88 ans “n’a pas présenté d’épisodes d’insuffisance respiratoire, ni de bronchospasme” qui l’avaient affecté lundi, indique un bulletin médical publié en début de soirée.Il n’a pas de fièvre et demeure “alerte et orienté”, ajoute le bref document selon la terminologie désormais habituelle, précisant néanmoins qu’il porterait un masque à oxygène dans la nuit de mardi à mercredi et que son pronostic vital reste “réservé”.Le jésuite argentin est hospitalisé à l’hôpital Gemelli de Rome depuis le 14 février pour une pneumonie qui touche les deux poumons et lui occasionne des épisodes de détresse respiratoire sévères.Il a été en proie lundi à “deux épisodes d’insuffisance respiratoire aiguë, causés par une accumulation importante de mucus endobronchique et un bronchospasme consécutif”, nécessitant l’aspiration d’abondantes sécrétions.François avait déjà subi le 22 février “une crise asthmatique prolongée” puis le 28 février “une crise isolée de bronchospasme ayant entraîné un épisode de vomissement avec inhalation et une soudaine aggravation de son état respiratoire”.- “Très mauvais signe” -Interrogé par l’AFP, Hervé Pegliasco, responsable de la pneumologie à l’hôpital européen de Marseille, souligne qu'”une infection bronchopulmonaire bilatérale à 88 ans, c’est grave”. “Il y a un phénomène d’épuisement, parce qu’il est obligé de faire des efforts beaucoup plus importants pour respirer”, explique-t-il.Un diagnostic confirmé par Bruno Crestani, chef du service de pneumologie de l’hôpital Bichat à Paris : “à 88 ans, être à l’hôpital depuis deux semaines et avoir des épisodes de gêne respiratoire à répétition, c’est très mauvais signe”.Le pape n’a pas fait d’apparition publique depuis son hospitalisation. Il n’a pas célébré la prière de l’Angélus sur la place Saint-Pierre ces trois derniers dimanches et n’assistera pas mercredi au jour des “Cendres” qui marque le lancement du Carême catholique à 40 jours de Pâques.Depuis son appartement médicalisé, situé au 10e étage de l’hôpital Gemelli, le pape reçoit malgré tout ses plus proches collaborateurs et poursuit son travail les jours où son état le permet.Il a notamment reçu à deux reprises la visite de son secrétaire d’État, le cardinal italien Pietro Parolin, et d’Edgar Peña Parra, respectivement n°2 et n°3 du Saint-Siège.L’hospitalisation du souverain pontife intervient alors qu’il a déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années: il a, entre autres, subi des opérations du côlon et de l’abdomen et connu des difficultés à marcher. En surpoids, il souffre de douleurs au genou qui le contraignent à se déplacer en fauteuil roulant depuis 2022.En outre, à l’âge de 21 ans, François a frôlé la mort à cause d’une pleurésie, et le lobe supérieur de son poumon droit a dû lui être retiré.Le grand âge du pape, ses antécédents, son état “polypathologique”, son “excès pondéral”, “sont des éléments qui aggravent le pronostic”, souligne le Dr Pegliasco.Ces graves problèmes de santé ont relancé les interrogations sur la capacité de François à assumer ses fonctions et les conjectures sur sa possible démission. Le droit canonique ne prévoit aucune disposition en cas de problème grave qui altérerait sa lucidité.  

Le pape a passé la journée de mardi sans crise respiratoire

Le pape François, hospitalisé à Rome depuis le 14 février pour une pneumonie, a passé la journée de mardi sans connaître de nouvelle crise respiratoire comme la veille, et son état de santé est “stable”, a indiqué le Vatican. Chef de l’Eglise catholique depuis 2013, le pape argentin de 88 ans “n’a pas présenté d’épisodes d’insuffisance respiratoire, ni de bronchospasme” qui l’avaient affecté lundi, indique un bulletin médical publié en début de soirée.Il n’a pas de fièvre et demeure “alerte et orienté”, ajoute le bref document selon la terminologie désormais habituelle, précisant néanmoins qu’il porterait un masque à oxygène dans la nuit de mardi à mercredi et que son pronostic vital reste “réservé”.Le jésuite argentin est hospitalisé à l’hôpital Gemelli de Rome depuis le 14 février pour une pneumonie qui touche les deux poumons et lui occasionne des épisodes de détresse respiratoire sévères.Il a été en proie lundi à “deux épisodes d’insuffisance respiratoire aiguë, causés par une accumulation importante de mucus endobronchique et un bronchospasme consécutif”, nécessitant l’aspiration d’abondantes sécrétions.François avait déjà subi le 22 février “une crise asthmatique prolongée” puis le 28 février “une crise isolée de bronchospasme ayant entraîné un épisode de vomissement avec inhalation et une soudaine aggravation de son état respiratoire”.- “Très mauvais signe” -Interrogé par l’AFP, Hervé Pegliasco, responsable de la pneumologie à l’hôpital européen de Marseille, souligne qu'”une infection bronchopulmonaire bilatérale à 88 ans, c’est grave”. “Il y a un phénomène d’épuisement, parce qu’il est obligé de faire des efforts beaucoup plus importants pour respirer”, explique-t-il.Un diagnostic confirmé par Bruno Crestani, chef du service de pneumologie de l’hôpital Bichat à Paris : “à 88 ans, être à l’hôpital depuis deux semaines et avoir des épisodes de gêne respiratoire à répétition, c’est très mauvais signe”.Le pape n’a pas fait d’apparition publique depuis son hospitalisation. Il n’a pas célébré la prière de l’Angélus sur la place Saint-Pierre ces trois derniers dimanches et n’assistera pas mercredi au jour des “Cendres” qui marque le lancement du Carême catholique à 40 jours de Pâques.Depuis son appartement médicalisé, situé au 10e étage de l’hôpital Gemelli, le pape reçoit malgré tout ses plus proches collaborateurs et poursuit son travail les jours où son état le permet.Il a notamment reçu à deux reprises la visite de son secrétaire d’État, le cardinal italien Pietro Parolin, et d’Edgar Peña Parra, respectivement n°2 et n°3 du Saint-Siège.L’hospitalisation du souverain pontife intervient alors qu’il a déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années: il a, entre autres, subi des opérations du côlon et de l’abdomen et connu des difficultés à marcher. En surpoids, il souffre de douleurs au genou qui le contraignent à se déplacer en fauteuil roulant depuis 2022.En outre, à l’âge de 21 ans, François a frôlé la mort à cause d’une pleurésie, et le lobe supérieur de son poumon droit a dû lui être retiré.Le grand âge du pape, ses antécédents, son état “polypathologique”, son “excès pondéral”, “sont des éléments qui aggravent le pronostic”, souligne le Dr Pegliasco.Ces graves problèmes de santé ont relancé les interrogations sur la capacité de François à assumer ses fonctions et les conjectures sur sa possible démission. Le droit canonique ne prévoit aucune disposition en cas de problème grave qui altérerait sa lucidité. Â