Low expectations in Beijing ahead of Trump’s second coming

Chinese people on the streets of Beijing said Monday they were keeping expectations low ahead of the inauguration of Donald Trump, as his second White House stint could push China-US ties into a new era of uncertainty.Trump has long blamed China for a host of American social ills and vowed a hardline approach towards Beijing after he returns to the White House.But he has also said he is open to talks with Chinese President Xi Jinping, a leader he has long openly admired, and the two spoke by phone Friday vowing to improve ties. Residents of the Chinese capital said they expected more of the same from the mercurial former property magnate as his second term begins.”To start with, he talks about putting America first. And he also fought a trade war with China. These are the two things that left the deepest impression on me,” Zhang Yu, 44, said.”Of course as Chinese people we hope to put China first,” the IT worker told AFP outside a McDonald’s in downtown Beijing.”He’s been fighting (trade wars) for years, but it’s never brought any benefit to either country or to the world,” Zhang said.”I personally feel it might be better to cooperate with everyone as soon as possible.”During his first term in office, Trump blamed China for the decline of American manufacturing and angered Beijing by calling the pathogen that causes Covid-19 the “Chinese virus”.He also imposed onerous tariffs on Chinese imports — measures largely preserved by his successor Joe Biden.- Disputes ‘inevitable’ -Ahead of his return to the White House, Trump has pledged to ratchet up levies even further, adding to unease in the world’s second-largest economy.Beijing has struggled to stimulate consumption in a slowing economy that has long relied on exports to deliver consistent growth.Dai, a university student who asked to be identified by his surname only, said China “should be mentally prepared to continue fighting a trade war with America and deal with these economic fluctuations”.”I don’t think the relationship between the US and China is going to improve… (but) I hope it won’t be too intense,” the 22-year-old told AFP.”Disputes are inevitable… it’s not very realistic to say that there can be peace between China and the US.”Dai said he had noticed the price of some goods increase during Trump’s first term, but the impact on his life had been minimal.”I think Trump is quite a shrewd person. Of course, he cultivates an image in public of being a man of the people,” he said.Despite his brash pre-election rhetoric towards Beijing, many in China still admire Trump for his strongman image, perceived business acumen and irreverent manner.Still, dozens approached by AFP declined to share their views on him at a time of heightened political sensitivity around China-US ties.Outside a ritzy Beijing shopping mall, a middle-aged woman waved away reporters asking for an interview.”The only reliable thing about Trump is that you can never rely on him,” she said. 

La Bourse de Paris en hausse avant l’investiture de Trump aux Etats-Unis

La Bourse de Paris évolue en hausse lundi, restant toutefois prudente à quelques heures de l’investiture de Donald Trump comme 47ème président des Etats-Unis, ce dernier ayant promis une salve de décrets dès son retour au pouvoir.L’indice vedette CAC 40 gagnait 0,25% vers 10H00, soit 19,32 point pour s’établir à 7.729,07 points. Vendredi, il a terminé en hausse de 0,98% et a affiché un gain hebdomadaire de 3,75%.”Aujourd’hui, Trump sera officiellement le nouveau président des Etats-Unis. De ses premiers pas, tout le monde attend une avalanche de décrets qui donneront le la sur ses intentions”, commente Sebastian Paris Horvitz, directeur de la recherche économique chez LBP AM.Il faudra cependant attendre plus longtemps “pour évaluer quel sera l’équilibre trouvé entre ses politiques pro-business (déréglementation et baisses d’impôts) et ses ambitions protectionnistes (droits de douane et limitation de l’immigration) qui nuiraient à l’économie américaine et mondiale. Ainsi, l’incertitude ne devrait pas s’estomper tout de suite”, a-t-il ajouté.Parmi les principales sources d’attention du marché: la promesse de hausse des droits de douane avancée par Trump en novembre.Les droits de douane ont joué “un rôle central dans la communication de Donald Trump”, par conséquent, “il est très probable qu’une guerre commerciale éclate”, a déclaré Isabel Schnabel, membre du directoire de la Banque centrale européenne, dans un entretien sur la chaîne Youtube du site allemand de conseil financier Finanztip.”Le Wall Street Journal écrit que Donald Trump a déjà préparé 100 décrets pour prendre des mesures rapidement après son investiture, y compris un décret pour faire de la cryptomonnaie une priorité politique”, a retenu Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank, dans une note.Dans ce contexte, à quelques heures de l’investiture de Trump, la première devise numérique par capitalisation a soudainement progressé aux alentours de 06H30 GMT jusqu’à atteindre un plus haut à 109.241 dollars. Le bitcoin s’échangeait à 108.064 dollars vers 10H00.Les marchés américains seront quant à eux fermés pour le Martin Luther King Day.

Censure: LFI prévient le PS que c’est Retailleau qui va écrire la suite

La France insoumise a prévenu lundi le PS que s’il ne censure pas François Bayrou sur le budget, “la suite” de la politique du gouvernement “s’écrira” avec le très droitier ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau qui a annoncé son intention de “toucher” à l’aide médicale d’Etat”. “Vous verrez que la suite ça sera avec M. Retailleau que ça s’écrira”, a déclaré le président de la commission des Finances Eric Coquerel sur Public Sénat. “Le gouvernement va s’appuyer sur d’autres groupes, notamment le Rassemblement national, pour passer ce qu’annonce” Bruno Retailleau (LR), par exemple des restrictions sur l’aide médicale d’Etat, dispositif permettant à des ressortissants étrangers sans titre de séjour régulier en France de se soigner.Outre sa volonté de “toucher” à l’AME, Bruno Retailleau s’est également dit favorable dimanche à la création de statistiques ethniques en France “à une condition, c’est qu’on ne les utilise pas pour la discrimination positive”. C’est “ce que va laisser vivre le parti socialiste s’il ne vote pas la censure”, a insisté le député Insoumis. De fait, l’eurodéputé Place publique Raphaël Glucksmann a reconnu sur Sud radio que la question de la censure se poserait si le gouvernement décidait de toucher à l’AME. “C’est clair, depuis le début on l’a formulé, il n’y aura pas de nouvelle loi immigration et il ne faut pas toucher à l’aide médicale d’Etat”, a-t-il déclaré, tout en précisant qu’il ne pouvait s’engager au nom du groupe socialiste à l’Assemblée nationale.Le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, avait déjà critiqué dimanche les propos du ministre de l’Intérieur, l’accusant d’être “d’accord pour les statistiques ethniques mais alors uniquement à des fins discriminatoires, surtout pas pour servir à corriger les inégalités décelées”.

Mayotte: cinq semaines après le cyclone, les enseignants font leur rentrée

Cinq semaines après le passage dévastateur du cyclone Chido sur Mayotte et une semaine avant les élèves, les enseignants font leur rentrée lundi dans l’archipel mais certains établissements n’ont pas été remis en état et d’autres restent occupés par des sinistrés.La rentrée des élèves, plusieurs fois décalée, est prévue “à partir du 27 janvier”, avait annoncé Elisabeth Borne, ministre de l’Education, au Parisien mercredi. “On aura une grosse majorité d’enseignants présents sur le territoire. On aura sans doute quelques pertes”, a déclaré Jacques Mikulovic, le recteur de Mayotte sur France Culture. Les modalités d’accueil des élèves “seront adaptées à chaque école”, a précisé lundi dans un communiqué le ministère de l’Education nationale. Pour “garantir la continuité pédagogique”, des “systèmes de rotation des élèves dans les classes” seront mis en place et des cours seront “diffusés sur la chaîne Mayotte La Première”.Les élèves bénéficieront de “dons de fournitures scolaires” et pourront avoir recours à “un soutien psychologique”.Le 101e département français, ravagé le 14 décembre par le cyclone Chido, puis frappé par la tempête Dikeledi le 12 janvier, compte quelque 117.000 élèves. L’académie de Mayotte emploie un peu plus de 10.000 personnes, dont plus de 8.000 enseignants.Selon le recteur de Mayotte, sur 221 écoles administratives, 39 sont en incapacité de fonctionner. Et sur les 33 collèges et lycées, “cinq établissements (sont) significativement impactés”, a précisé Jacques Mikulovic.Autre difficulté pour la rentrée: les établissements qui ont servi d’abri d’urgence et sont toujours occupés, essentiellement par des migrants originaires d’Afrique continentale.Des parents d’élèves mahorais exigent leur départ, comme au lycée Younoussa Bamana à Mamoudzou où des membres du collectif des citoyens 2018 se sont introduits vendredi afin de déloger les sinistrés. “Mon rôle est d’être au côté de la population”, a déclaré la conseillère départementale du canton de Mamoudzou à Mayotte Hebdo devant le lycée vendredi. “J’entends qu’il faut respecter le droit international mais il faut aussi comprendre que les élèves doivent reprendre le chemin de l’école”, a ajouté Hélène Pollozec.”L’immigration illégale à Mayotte est un énorme problème”, a reconnu Elisabeth Borne, mais “la remise en cause du droit du sol n’est pas un chemin”.”Ce qui a été envisagé par le Premier ministre et Manuel Valls, c’est la révision des conditions d’exercice du droit du sol et je n’ai pas de problème avec cela”, a-t-elle ajouté.Elisabeth Borne a prévu de se rendre à Mayotte la semaine du 27 janvier pour échanger avec la communauté éducative, les parents et les élèves. 

La banque centrale de Corée du Sud sabre ses prévisions de croissance à cause de la crise politique

La banque centrale de Corée du Sud a abaissé lundi ses prévisions de croissance économique pour 2025 en raison de la crise politique qui secoue le pays, et qui a dégénéré la veille en violences.Cette nouvelle estimation est publiée alors que le gouvernement sud-coréen a annoncé par ailleurs un plan de financement “sans précédent” de 360.000 milliards de wons (240 milliards d’euros) pour ses entreprises exportatrices, évoquant les “incertitudes” liées au retour au pouvoir de Donald Trump aux Etats-Unis.La quatrième économie d’Asie, en ébullition depuis la tentative ratée du président Yoon Suk Yeol d’imposer la loi martiale, ne croîtra que de 1,6 à 1,7% cette année, au lieu de 1,9% initialement prévu, a estimé la Banque de Corée.”La déclaration inattendue de la loi martiale au début du mois de décembre, associée à l’instabilité politique persistante et à la catastrophe de l’avion de passagers de Jeju Air, a considérablement affecté le sentiment économique”, a jugé la banque centrale dans ses perspectives de janvier.M. Yoon a sidéré la Corée du Sud le 3 décembre en imposant soudainement la loi martiale et en envoyant l’armée au Parlement pour tenter de le museler. Il a fait marche-arrière quelques heures plus tard, sous la pression des députés et de manifestants.Destitué par le Parlement le 14 décembre et suspendu depuis, M. Yoon fait l’objet d’une enquête pour “rébellion” et, après s’être retranché dans sa résidence de Séoul pendant des semaines sous la protection de sa garde rapprochée, a finalement été arrêté le 15 janvier.- Tribunal saccagé -Dimanche, plusieurs centaines de ses partisans les plus fervents ont attaqué et saccagé le tribunal de Séoul qui venait de prolonger sa détention.Près d’une centaine de personnes ont été arrêtées pour ces violences, les premières depuis le début de la crise, qui ont fait 51 blessés parmi les forces de l’ordre, selon la police.Les dégâts causés au palais de justice sont estimés entre 600 et 700 millions de wons (400.000 à 470.000 euros), selon l’agence de presse Yonhap.La Cour constitutionnelle doit décider d’ici mi-juin si elle confirme la destitution de M. Yoon ou si elle le rétablit dans ses fonctions. Dans le premier cas, une élection présidentielle anticipée devra avoir lieu dans les 60 jours.A ce chaos politique s’est ajouté, le 29 décembre, le crash d’un Boeing 737-800 de la compagnie low-cost sud-coréenne Jeju Air à l’aéroport de Muan (sud-ouest), tuant 179 personnes, la pire catastrophe aérienne jamais survenue sur le sol sud-coréen.Cet accident et la crise politique ont “entraîné des contractions de la consommation intérieure et de l’investissement dans la construction, ce qui a probablement fait chuter le taux de croissance du quatrième trimestre bien en dessous de la projection de novembre”, a poursuivi la Banque de Corée.Elle a par conséquent estimé que la croissance au quatrième trimestre 2024 s’est établie “bien en dessous de la projection initiale de 0,5%, atteignant possiblement 0,2% ou légèrement moins”.L’institut d’émission a également révisé à la baisse son estimation de croissance pour 2024, qui passe de +2,2% à “une fourchette de 2,0–2,1%”.Pour Jin Choi, économiste chez HSBC: “il est rare que la banque publie ses prévisions de croissance intermédiaires… cela reflète les efforts continus de la BOK pour soutenir le fonctionnement normal du gouvernement”.Lors d’une réunion avec des groupes de réflexion d’État, le nouveau chef de l’Etat par intérim Choi Sang-mok a déclaré qu’avec la nouvelle administration américaine, la Corée du Sud se trouve à un “tournant critique” où “l’incertitude basée sur les promesses de campagne” se transforme en “risques politiques pratiques”. Les soubresauts politiques affectent aussi le won, tombé fin décembre à son plus bas niveau depuis 2009 face au dollar et qui s’est à peine ressaisi depuis, renchérissant le coût des importations pour un pays dépourvu de ressources naturelles.