A Paris, Lula exhorte Macron à conclure l’accord UE-Mercosur

Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, reçu jeudi par Emmanuel Macron à Paris, a exhorté son homologue français de conclure l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur, auquel Paris et plusieurs autres capitales du continent sont fermement opposées.”Mon cher Macron, ouvrez un petit peu votre cœur”, a lancé M. Lula lors d’une conférence de presse à l’Elysée. L’accord UE-Mercosur “serait la meilleure réponse que nos régions puissent apporter face au contexte incertain créé par le retour de l’unilatéralisme et du protectionnisme tarifaire”, a-t-il ajouté, sur fond de surtaxes douanières imposées partout dans le monde par le président américain Donald Trump.”Je vais assumer la présidence du Mercosur (…) pendant un mandat de six mois. Et je voudrais vous dire une chose: je ne vais pas laisser la présidence de Mercosur sans un accord avec l’Union européenne”, a-t-il insisté, avant de se dire “optimiste” sur une issue positive.Cet accord avec l’Argentine, le Brésil, l’Uruguay et le Paraguay doit permettre à l’UE d’exporter notamment plus de voitures, de machines et de spiritueux, en échange de l’entrée de viande, sucre, riz, miel ou soja sud-américains.Paris s’y oppose dans sa forme actuelle. “Cet accord (…) fait porter un risque pour l’agriculture des pays européens”, a ainsi répondu Emmanuel Macron, alors que des députés français avaient réuni la veille plusieurs filières agricoles à l’Assemblée pour réaffirmer leur opposition au texte.Dans un communiqué conjoint, les ministres français, hongrois et autrichien de l’agriculture ont rappelé “leurs fortes préoccupations” sur cet accord, qu’ils jugent “déséquilibré au détriment des intérêts agricoles européens”. D’autres membres de l’UE, comme l’Allemagne ou l’Espagne, y sont en revanche favorables.Il s’agit de la première visite d’Etat en France d’un président brésilien depuis 2012. Elle intervient à quelques mois de la COP30 organisée par le Brésil en novembre. Les deux présidents, qui entretiennent des relations chaleureuses malgré leurs différends, devaient notamment partager un dîner d’Etat dans la soirée.La visite de M. Lula, qui avait lui-même accueilli son homologue français en mars 2024, va permettre de signer une série d’accords de coopération dans les domaines de l’environnement, la technologie, la défense, l’énergie et la santé.- Crises internationales -Dans le contexte mondial mouvementé, marqué notamment par les surtaxes douanières américaines ainsi que les guerres en Ukraine et au Proche-Orient, “il est d’autant plus important de retrouver des convergences avec le Brésil, un grand Etat émergent”, qui assure cette année la présidence tournante du bloc de pays émergents des Brics, a souligné l’Elysée.La France compte notamment sur la mobilisation du Brésil, qui a reconnu l’Etat palestinien en 2010, pour peser sur l’issue de la conférence organisée par la France et l’Arabie saoudite à l’ONU mi-juin, visant à redonner un élan à une solution politique au conflit israélo-palestinien.M. Lula a de nouveau accusé “le gouvernement d’extrême droite” israélien de commettre un “génocide prémédité” à Gaza “contre des femmes et des enfants”.Il a estimé que la reconnaissance de l’Etat palestinien était “un devoir moral, humain et une exigence politique de tous les dirigeants du monde”. Paris considère pour sa part que cette reconnaissance doit être accompagnée de celle d’Israël par les pays arabes.Concernant l’Ukraine, les présidents brésilien et français ont campé sur leurs positions divergentes, alors que Brasilia continue d’entretenir de bonnes relations avec la Russie et observe une attitude de neutralité vis-à-vis de la guerre en Ukraine.”Il y a un agresseur, c’est la Russie. Il y a un agressé qui est l’Ukraine. Nous voulons tous la paix, mais on ne peut pas traiter les deux belligérants de manière équidistante”, a déclaré le président français, en relevant pour autant que le Brésil avait “un rôle très important à jouer” dans la recherche d’une solution au conflit.M. Lula était à Moscou le 9 mai pour les commémorations de la victoire contre l’Allemagne nazie, où il a été reçu par le président russe Vladimir Poutine.Après sa visite à Paris, le président brésilien participera le 8 juin à un sommet économique à Monaco, puis sera à Nice le 9 avec le président Macron pour l’ouverture de la conférence de l’ONU sur les océans.

A Paris, Lula exhorte Macron à conclure l’accord UE-Mercosur

Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, reçu jeudi par Emmanuel Macron à Paris, a exhorté son homologue français de conclure l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur, auquel Paris et plusieurs autres capitales du continent sont fermement opposées.”Mon cher Macron, ouvrez un petit peu votre cœur”, a lancé M. Lula lors d’une conférence de presse à l’Elysée. L’accord UE-Mercosur “serait la meilleure réponse que nos régions puissent apporter face au contexte incertain créé par le retour de l’unilatéralisme et du protectionnisme tarifaire”, a-t-il ajouté, sur fond de surtaxes douanières imposées partout dans le monde par le président américain Donald Trump.”Je vais assumer la présidence du Mercosur (…) pendant un mandat de six mois. Et je voudrais vous dire une chose: je ne vais pas laisser la présidence de Mercosur sans un accord avec l’Union européenne”, a-t-il insisté, avant de se dire “optimiste” sur une issue positive.Cet accord avec l’Argentine, le Brésil, l’Uruguay et le Paraguay doit permettre à l’UE d’exporter notamment plus de voitures, de machines et de spiritueux, en échange de l’entrée de viande, sucre, riz, miel ou soja sud-américains.Paris s’y oppose dans sa forme actuelle. “Cet accord (…) fait porter un risque pour l’agriculture des pays européens”, a ainsi répondu Emmanuel Macron, alors que des députés français avaient réuni la veille plusieurs filières agricoles à l’Assemblée pour réaffirmer leur opposition au texte.Dans un communiqué conjoint, les ministres français, hongrois et autrichien de l’agriculture ont rappelé “leurs fortes préoccupations” sur cet accord, qu’ils jugent “déséquilibré au détriment des intérêts agricoles européens”. D’autres membres de l’UE, comme l’Allemagne ou l’Espagne, y sont en revanche favorables.Il s’agit de la première visite d’Etat en France d’un président brésilien depuis 2012. Elle intervient à quelques mois de la COP30 organisée par le Brésil en novembre. Les deux présidents, qui entretiennent des relations chaleureuses malgré leurs différends, devaient notamment partager un dîner d’Etat dans la soirée.La visite de M. Lula, qui avait lui-même accueilli son homologue français en mars 2024, va permettre de signer une série d’accords de coopération dans les domaines de l’environnement, la technologie, la défense, l’énergie et la santé.- Crises internationales -Dans le contexte mondial mouvementé, marqué notamment par les surtaxes douanières américaines ainsi que les guerres en Ukraine et au Proche-Orient, “il est d’autant plus important de retrouver des convergences avec le Brésil, un grand Etat émergent”, qui assure cette année la présidence tournante du bloc de pays émergents des Brics, a souligné l’Elysée.La France compte notamment sur la mobilisation du Brésil, qui a reconnu l’Etat palestinien en 2010, pour peser sur l’issue de la conférence organisée par la France et l’Arabie saoudite à l’ONU mi-juin, visant à redonner un élan à une solution politique au conflit israélo-palestinien.M. Lula a de nouveau accusé “le gouvernement d’extrême droite” israélien de commettre un “génocide prémédité” à Gaza “contre des femmes et des enfants”.Il a estimé que la reconnaissance de l’Etat palestinien était “un devoir moral, humain et une exigence politique de tous les dirigeants du monde”. Paris considère pour sa part que cette reconnaissance doit être accompagnée de celle d’Israël par les pays arabes.Concernant l’Ukraine, les présidents brésilien et français ont campé sur leurs positions divergentes, alors que Brasilia continue d’entretenir de bonnes relations avec la Russie et observe une attitude de neutralité vis-à-vis de la guerre en Ukraine.”Il y a un agresseur, c’est la Russie. Il y a un agressé qui est l’Ukraine. Nous voulons tous la paix, mais on ne peut pas traiter les deux belligérants de manière équidistante”, a déclaré le président français, en relevant pour autant que le Brésil avait “un rôle très important à jouer” dans la recherche d’une solution au conflit.M. Lula était à Moscou le 9 mai pour les commémorations de la victoire contre l’Allemagne nazie, où il a été reçu par le président russe Vladimir Poutine.Après sa visite à Paris, le président brésilien participera le 8 juin à un sommet économique à Monaco, puis sera à Nice le 9 avec le président Macron pour l’ouverture de la conférence de l’ONU sur les océans.

A Paris, Lula exhorte Macron à conclure l’accord UE-Mercosur

Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, reçu jeudi par Emmanuel Macron à Paris, a exhorté son homologue français de conclure l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur, auquel Paris et plusieurs autres capitales du continent sont fermement opposées.”Mon cher Macron, ouvrez un petit peu votre cœur”, a lancé M. Lula lors d’une conférence de presse à l’Elysée. L’accord UE-Mercosur “serait la meilleure réponse que nos régions puissent apporter face au contexte incertain créé par le retour de l’unilatéralisme et du protectionnisme tarifaire”, a-t-il ajouté, sur fond de surtaxes douanières imposées partout dans le monde par le président américain Donald Trump.”Je vais assumer la présidence du Mercosur (…) pendant un mandat de six mois. Et je voudrais vous dire une chose: je ne vais pas laisser la présidence de Mercosur sans un accord avec l’Union européenne”, a-t-il insisté, avant de se dire “optimiste” sur une issue positive.Cet accord avec l’Argentine, le Brésil, l’Uruguay et le Paraguay doit permettre à l’UE d’exporter notamment plus de voitures, de machines et de spiritueux, en échange de l’entrée de viande, sucre, riz, miel ou soja sud-américains.Paris s’y oppose dans sa forme actuelle. “Cet accord (…) fait porter un risque pour l’agriculture des pays européens”, a ainsi répondu Emmanuel Macron, alors que des députés français avaient réuni la veille plusieurs filières agricoles à l’Assemblée pour réaffirmer leur opposition au texte.Dans un communiqué conjoint, les ministres français, hongrois et autrichien de l’agriculture ont rappelé “leurs fortes préoccupations” sur cet accord, qu’ils jugent “déséquilibré au détriment des intérêts agricoles européens”. D’autres membres de l’UE, comme l’Allemagne ou l’Espagne, y sont en revanche favorables.Il s’agit de la première visite d’Etat en France d’un président brésilien depuis 2012. Elle intervient à quelques mois de la COP30 organisée par le Brésil en novembre. Les deux présidents, qui entretiennent des relations chaleureuses malgré leurs différends, devaient notamment partager un dîner d’Etat dans la soirée.La visite de M. Lula, qui avait lui-même accueilli son homologue français en mars 2024, va permettre de signer une série d’accords de coopération dans les domaines de l’environnement, la technologie, la défense, l’énergie et la santé.- Crises internationales -Dans le contexte mondial mouvementé, marqué notamment par les surtaxes douanières américaines ainsi que les guerres en Ukraine et au Proche-Orient, “il est d’autant plus important de retrouver des convergences avec le Brésil, un grand Etat émergent”, qui assure cette année la présidence tournante du bloc de pays émergents des Brics, a souligné l’Elysée.La France compte notamment sur la mobilisation du Brésil, qui a reconnu l’Etat palestinien en 2010, pour peser sur l’issue de la conférence organisée par la France et l’Arabie saoudite à l’ONU mi-juin, visant à redonner un élan à une solution politique au conflit israélo-palestinien.M. Lula a de nouveau accusé “le gouvernement d’extrême droite” israélien de commettre un “génocide prémédité” à Gaza “contre des femmes et des enfants”.Il a estimé que la reconnaissance de l’Etat palestinien était “un devoir moral, humain et une exigence politique de tous les dirigeants du monde”. Paris considère pour sa part que cette reconnaissance doit être accompagnée de celle d’Israël par les pays arabes.Concernant l’Ukraine, les présidents brésilien et français ont campé sur leurs positions divergentes, alors que Brasilia continue d’entretenir de bonnes relations avec la Russie et observe une attitude de neutralité vis-à-vis de la guerre en Ukraine.”Il y a un agresseur, c’est la Russie. Il y a un agressé qui est l’Ukraine. Nous voulons tous la paix, mais on ne peut pas traiter les deux belligérants de manière équidistante”, a déclaré le président français, en relevant pour autant que le Brésil avait “un rôle très important à jouer” dans la recherche d’une solution au conflit.M. Lula était à Moscou le 9 mai pour les commémorations de la victoire contre l’Allemagne nazie, où il a été reçu par le président russe Vladimir Poutine.Après sa visite à Paris, le président brésilien participera le 8 juin à un sommet économique à Monaco, puis sera à Nice le 9 avec le président Macron pour l’ouverture de la conférence de l’ONU sur les océans.

French dock workers block shipment of military material for Israel: union

French dock workers at a southern port were Thursday blocking the shipment of military material bound for Israel in protest at Israeli actions against Palestinians in Gaza, their union said.The stevedores at the port in Fos-sur-Mer outside Marseille have refused to load crates of links used to assist the rapid fire of bullets aboard the cargo vessel, the CGT trade union said.Links are small metal pieces, used to connect machine gun bullets and allow rapid bursts of fire. There has been concern in media and among rights groups that they have likely been used against civilians in the Gaza Strip.Christophe Claret, leader of the dock workers in the port, said they had been notified that the ship was due to be loaded on Thursday with the material.”We managed to identify it and set it aside,” he told AFP, emphasising that once dockers refuse to load a shipment, no one else can do it for them. The other containers for the ship will all be loaded.According to the union, the cargo is 19 pallets of links manufactured by the Marseille-based company Eurolinks.The CGT said the move made clear its refusal to “participate in the ongoing genocide orchestrated by the Israeli government.” Leading rights groups, including Amnesty International, have accused Israel of committing genocide in its military campaign, a charge vehemently rejected by the Israeli government.- ‘Humanism is not for sale’ -Anne Savinel-Barras, president of Amnesty International France, said such deliveries were taking place “in opacity and in total contradiction” with the recent statements by French President Emmanuel Macron who had expressed horror over the humanitarian situation in Gaza. “These weapons could be used to commit serious crimes under international law in Gaza and the West Bank,” she said, urging France to end its “double standards” and impose a total embargo on all arms destined for Israel.”If France continues to authorise the delivery of war material to Israel, it is fuelling this genocide,” she said in a statement.Amnesty said it hailed the actions of the stevedores and warned that French authorities “risked making France complicit in the ongoing genocide” if such deliveries were continued.Contacted by AFP, Eurolinks did not respond to a request for comment. The Port of Marseille-Fos had no comment.”We are very proud of this action led by our comrades and which is part of the CGT’s long internationalist tradition for peace,” CGT secretary general Sophie Binet told reporters in the eastern city of Strasbourg on Thursday. “It is unacceptable that CGT dockers should be the ones forced to uphold the fundamental principles of international law and French values. The government must immediately block all arms deliveries to the State of Israel,” she added.The move was also welcomed by hard-left and left-wing leaders in France.”Humanism is not for sale,” said Socialist Party leader Olivier Faure.According to the investigative website Disclose, which had access to maritime data, two other such shipments between Fos-sur-Mer and the Israeli port of Haifa took place on April 3 and May 22.French Defence Minister Sebastien Lecornu had stated at the time that these parts exported by the Marseille company would be “re-exported” through Israel and not used by the Israeli army.The latest war started after Hamas fighters attacked Israel on October 7, 2023. The attack resulted in the deaths of 1,218 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures. Of the 251 hostages seized during the attack, 55 remain in Gaza, including 32 the Israeli military says are dead.Israel’s military offensive on Gaza since October 2023 has killed 54,677 people, mostly civilians, according to the health ministry in the occupied Palestinian territory, while the United Nations said on May 30 the territory’s entire population of more than two million people was at risk of famine.

Les Bourses européennes terminent éparpillées, entre BCE et dialogue commercial sino-américain

Les Bourses européennes ont terminé sans direction commune jeudi, après une séance marquée par une nouvelle baisse des taux de la Banque centrale européenne (BCE) et la “fin” annoncée du cycle d’assouplissement monétaire, ainsi que par un appel “positif” entre les présidents américain Donald Trump et chinois Xi Jinping.Paris a cédé 0,18%. Londres a pris 0,11% et Milan 0,74%. Francfort a gagné 0,11%, après avoir atteint un nouveau record en clôture, à 24.479,42 points.

Roland-Garros: Sabalenka s’offre sa première finale, la France attend Boisson

La N.1 mondiale Aryna Sabalenka jouera samedi sa première finale à Roland-Garros grâce à sa victoire contre la quadruple lauréate et triple tenante du titre Iga Swiatek (5e), avant l’autre affiche des demi-finales entre l’Américaine Coco Gauff (2e) et la Française Loïs Boisson (361e).. Swiatek rate la passe de 4La Polonaise, triple tenante du titre, comme Monica Seles (1990-1992) et Justine Henin (2005-2007) en leur temps, visait cette année un quatrième titre consécutif record sur la terre battue parisienne.Malheureusement pour l’ex-N.1 mondiale, détrônée par Aryna Sabalenka en octobre, sa grande rivale bélarusse est passée sur son chemin et l’a éliminé en trois sets, 7-6 (7/1), 4-6, 6-0.Sabalenka, 27 ans, a déjà remporté trois tournois du Grand Chelem (Open d’Australie 2023 et 2024, US Open 2024) mais n’avait jamais fait mieux qu’une demi-finale en 2024 à Paris.Après un premier set accroché, dans lequel chaque joueuse a cédé son service à quatre reprises, la Bélarusse a survolé le jeu décisif (7/1).Beaucoup plus solide ensuite sur son engagement, la Polonaise a su conserver avec autorité son break d’avance jusqu’au gain de la deuxième manche, avant de complètement s’écrouler dans le dernier acte.Sabalenka, qui a déjà raflé trois titres cette saison (Brisbane, Miami, Madrid), aura l’occasion samedi de remporter son premier Grand Chelem de la saison après sa finale perdue en janvier à l’Open d’Australie face à l’Américaine Madison Keys.”C’était un match piégeux” contre “l’adversaire la plus forte pour l’instant, surtout sur terre battue, surtout ici à Roland-Garros”, a commenté la native de Minsk, qui compte “laisser (son) équipe” regarder l’autre demi-finale.. Boisson pour rejoindre PierceAprès avoir battu Jessica Pegula (3e) et Mirra Andreeva (6e), la révélation française du tournoi Loïs Boisson (361e) devra monter d’une marche supplémentaire et gravir un nouvel Everest face à l’Américaine Coco Gauff (2e).Joueuse la moins bien classée en demi-finale d’un tournoi du Grand Chelem depuis plus de 40 ans, elle serait – en cas de victoire – la première Française à atteindre la finale de Roland-Garros depuis Mary Pierce en 2005, dernière Tricolore – hommes et femmes confondus – couronnée Porte d’Auteuil (2000).Elle devrait pouvoir compter de nouveau sur le soutien d’une large majorité des 15.000 spectateurs du court Philippe-Chatrier, chauffés à blanc et électrisés à chacun de ses lourds coups droits liftés, son arme favorite depuis le début de la quinzaine.Assurée de devenir lundi la première Française au classement WTA, autour de la 65e place mondiale, elle pourrait même se hisser à la 35e place en cas de qualification pour la finale. Un bon gigantesque pour la Dijonnaise de 22 ans qui a glissé jusqu’à la 513e place début mai, un an après sa grave blessure au genou gauche qui l’a tenue éloignée des courts pendant neuf mois. Mais face à elle se dresse encore un gros morceau, Coco Gauff, qualifiée pour sa troisième demi-finale à Paris, à seulement 21 ans. Battue lors des trois dernières éditions par la future lauréate Iga Swiatek, désormais éliminée, Coco Gauff est en quête à 21 ans d’un premier titre à Paris, après un premier échec en finale en 2022.Seule joueuse à avoir atteint cette saison les finales des WTA 1000 de Madrid et Rome, également disputés sur ocre, la lauréate de l’US Open 2023 n’a jamais aussi bien préparé Roland-Garros.  Face à la Française, dont elle a reconnu qu’elle faisait “un excellent tournoi”, elle devra néanmoins éviter les trous d’air et les nombreuses fautes directes commises en quarts contre sa compatriote Madison Keys.

Sophie Binet (CGT) appelle à réserver MaPrimeRénov’ au Made in France

La secrétaire générale de la CGT Sophie Binet a appelé jeudi à maintenir MaPrimeRénov’ pour les équipements produits en France, afin de préserver l’emploi, lors d’un rassemblement en soutien aux salariés du chauffagiste BDR Thermea à Mertzwiller (Bas-Rhin).”Il faut que MaPrimeRénov’ soit maintenue. C’est indispensable d’un point de vue environnemental, mais c’est aussi indispensable d’un point de vue social”, a-t-elle déclaré à des journalistes, quelques heures après l’annonce du gouvernement de suspendre ces aides de l’Etat pour la rénovation énergétique des logements.”Et il faut que dans MaPrimeRénov’, il y ait des conditions de production locale et de Made in France. Il faut que MaPrimeRénov’ finance les équipements qui sont produits en France”, a-t-elle poursuivi, s’exprimant après un rassemblement devant l’usine BDR Thermea où 320 emplois sont menacés.”Nous interpellons le gouvernement pour qu’il utilise tous les instruments à sa disposition pour empêcher ce plan de licenciements”, a-t-elle insisté.Le chauffagiste BDR Thermea a annoncé en mai la suppression de quelque 370 emplois en France.L’essentiel des suppressions de postes, soit environ 320, concerne le site de Mertzwiller qui emploie environ 800 personnes et où sont produits pompes à chaleur, ballons d’eau chaude et chaudières.En mai, BDR Thermea a justifié ces suppressions d’emplois par un “contexte difficile”, expliquant que “le marché des pompes à chaleur s’est effondré en France et en Europe au cours des dernières années”.BDR Thermea est issu depuis 2009 de la fusion entre De Dietrich Thermique (cédé en 2004 par le groupe De Dietrich) et ses confrères britannique Baxi et néerlandais Remeha.Le groupe emploie au total environ 7.000 personnes et travaille dans le monde entier.

Sophie Binet (CGT) appelle à réserver MaPrimeRénov’ au Made in France

La secrétaire générale de la CGT Sophie Binet a appelé jeudi à maintenir MaPrimeRénov’ pour les équipements produits en France, afin de préserver l’emploi, lors d’un rassemblement en soutien aux salariés du chauffagiste BDR Thermea à Mertzwiller (Bas-Rhin).”Il faut que MaPrimeRénov’ soit maintenue. C’est indispensable d’un point de vue environnemental, mais c’est aussi indispensable d’un point de vue social”, a-t-elle déclaré à des journalistes, quelques heures après l’annonce du gouvernement de suspendre ces aides de l’Etat pour la rénovation énergétique des logements.”Et il faut que dans MaPrimeRénov’, il y ait des conditions de production locale et de Made in France. Il faut que MaPrimeRénov’ finance les équipements qui sont produits en France”, a-t-elle poursuivi, s’exprimant après un rassemblement devant l’usine BDR Thermea où 320 emplois sont menacés.”Nous interpellons le gouvernement pour qu’il utilise tous les instruments à sa disposition pour empêcher ce plan de licenciements”, a-t-elle insisté.Le chauffagiste BDR Thermea a annoncé en mai la suppression de quelque 370 emplois en France.L’essentiel des suppressions de postes, soit environ 320, concerne le site de Mertzwiller qui emploie environ 800 personnes et où sont produits pompes à chaleur, ballons d’eau chaude et chaudières.En mai, BDR Thermea a justifié ces suppressions d’emplois par un “contexte difficile”, expliquant que “le marché des pompes à chaleur s’est effondré en France et en Europe au cours des dernières années”.BDR Thermea est issu depuis 2009 de la fusion entre De Dietrich Thermique (cédé en 2004 par le groupe De Dietrich) et ses confrères britannique Baxi et néerlandais Remeha.Le groupe emploie au total environ 7.000 personnes et travaille dans le monde entier.

Stocks rise as Trump, Xi speak amid trade tensions

Wall Street stocks bounced higher Thursday after US President Donald Trump and Chinese leader Xi Jinping spoke amid their trade war, while the euro got a boost from the European Central Bank signalling an end to its rate-cut cycle.Wall Street’s major indices recovered from earlier losses after Trump posted that the call was positive.”The call lasted approximately one and a half hours, and resulted in a very positive conclusion for both Countries,” Trump said on Truth Social, adding that US and Chinese trade teams would hold a new meeting “shortly”.The call follows officials from the world’s two biggest economies accusing each other of jeopardising a trade war truce agreed last month in Geneva. City Index and FOREX.com analyst Fawad Razaqzada said “the markets were hoping that the direct line between Washington and Beijing could ease trade tensions, even if temporarily”.While he said that appears to have been the case, he added “it is super important that the Trump-Xi call now leads to some concrete movement”.After his return to the White House Trump launched a tariffs blitz, introducing a 10 percent minimum tariff and higher rates on many countries, with China subject to the highest rates.Some of the higher rates have been suspended as negotiations are under way.European stock markets closed mixed even though the ECB cut its key deposit rate a quarter point to two percent, as expected.It was its eighth reduction since June last year when it began lowering borrowing costs.But ECB President Christine Lagarde stated the central bank is “getting to the end” of the rate-cutting cycle, as inflation has largely dropped to its two percent target in the 20-nation currency bloc.That sent the euro surging against the dollar and European stocks gave up earlier gains.The ECB’s series of cuts stands in contrast to the US Federal Reserve, which has kept rates on hold recently amid fears that Trump’s levies could stoke inflation in the world’s top economy.Investors are now looking to the release on Friday of US non-farm payrolls data, which the Fed uses to help shape monetary policy.Other data released this week has been mixed. April jobs openings data beat expectations, but according to payroll firm ADP private-sector jobs rose by only 37,000 last month.This was a sharp slowdown from April’s 60,000 and less than a third of the amount forecast in a Bloomberg survey.Another survey showed activity in the US services sector contracted in May for the first time since June last year.The readings stoked concerns that the world’s number one economy was stuttering, with the Fed’s closely watched “Beige Book” study noting that “economic activity has declined slightly”.The readings ramped up bets on a Fed cut, with markets pricing in two by the end of the year, starting in September. Still, there is some concern that Trump’s tariff blitz will ramp up inflation, which could put pressure on the US central bank to keep borrowing costs elevated.- Key figures at around 1530 GMT -New York – Dow: UP 0.3 percent at 42,559.64 pointsNew York – S&P 500: UP 0.4 percent at 5,996.55New York – Nasdaq Composite: UP 0.7 percent at 19,602.62Paris – CAC 40: DOWN 0.2 percent at 7,790.27 (close) Frankfurt – DAX: UP 0.2 percent at 24,323.58 (close)London – FTSE 100: UP 0.1 percent at 8,811.04 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.5 percent at 37,554.49 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.1 percent at 23,906.97 (close)Shanghai – Composite: UP 0.2 percent at 3,384.10 (close)Euro/dollar: UP at $1.1448 from $1.1417 on WednesdayPound/dollar: UP at $1.3593 from $1.3548Dollar/yen: UP at 143.70 yen from 142.86 yenEuro/pound: DOWN at 84.23 pence from 84.26 penceBrent North Sea Crude: UP 1.1 percent at $65.57 per barrelWest Texas Intermediate: UP 1.2 percent at $63.57 per barrelburs-rl/phz