La Bourse de Paris termine dans le rouge après des prises de bénéfices

La Bourse de Paris a terminé en baisse lundi, dans un mouvement de prises de bénéfices, et tirée vers le bas par un fort repli de Schneider Electric, géant français des équipements électriques.L’indice vedette CAC 40 a reculé de 63,52 points, soit de 0,78%, pour s’établir à 8.090,99 points. Vendredi, il avait pris 0,39% mais a toutefois terminé sur son premier bilan hebdomadaire négatif (-0,29%) depuis six semaines.La séance du jour constitue une “réplique” du “petit séisme” de vendredi marqué par des “prises de bénéfices”, explique à l’AFP Grégoire Kounowski, conseiller en investissements chez Norman K.”Lorsque le marché monte autant qu’il a monté dernièrement, il est d’autant plus vulnérable à des +sell-off+”, des mouvements de ventes, poursuit-il.Et depuis le début de l’année, “les marchés européens marchent très très bien”, il est donc “logique qu’il y ait des prises de bénéfices”, affirme M. Kounowski.Thales brille”Les valeurs liées à l’armement et à la défense continuent de très bien marcher” avec l’effervescence géopolitique autour de l’Ukraine et les discussions autour de “l’Europe de la défense”, qui augurent de plus fortes dépenses dans le secteur, note M. Kounowski.”Les discussions autour de la fin de la guerre en Ukraine auraient pu avoir un effet négatif” sur les valeurs de la défense, note-t-il, mais au contraire, “si les Etats-Unis imposent leurs règles et que l’Europe se retrouve toute seule”, les investisseurs anticipent des investissements dans la défense et l’industrie.Et au-delà de l’Ukraine, tout l’équilibre transatlantique échafaudé depuis la fin de la Seconde guerre mondiale est menacé par le retour au pouvoir de Donald Trump, en matière de défense comme d’échanges commerciaux.Le groupe de défense Thales a avancé de 1,89% à 185,70 euros.Schneider Electric vire au rougeLe géant français des équipements électriques Schneider Electric a dévissé, plombé par des informations selon lesquelles Microsoft aurait annulé des contrats de location pour des centres de données aux États-Unis, principal vivier de croissance du groupe.L’entreprise française, poids lourd du CAC 40, a reculé de 6,92% à 239,60 euros, alors que l’indice vedette parisien a cédé 0,78%.Les entreprises spécialisées dans les infrastructures électriques ont chuté partout en Europe, à l’image de son compatriote Legrand à Paris (-3,45%), Siemens Energy à Francfort (-4,04%) et Prysmian à Milan (-4,51%).

Mozambique economy contracts after deadly poll unrestMon, 24 Feb 2025 17:16:47 GMT

Mozambique’s economy shrank in the final quarter of last year following election turmoil, official data showed.The Indian Ocean country’s GDP dropped by 4.87 percent between October and December compared to the same period in the previous year, according to data from the national statistics body seen by AFP on Monday.One of the poorest countries in …

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Le chinois Alibaba va investir 50 milliards d’euros dans l’IA et le cloud

Le géant chinois Alibaba a annoncé lundi investir 50 milliards d’euros dans l’intelligence artificielle (IA) et le cloud, quelques jours après une rencontre de bon augure entre son cofondateur Jack Ma et le président Xi Jinping.Le groupe basé à Hangzhou (est de la Chine) possède certaines des plateformes de commerce en ligne les plus utilisées du pays (notamment Taobao) et est l’un des mastodontes technologiques du géant asiatique.Les investisseurs se sont rués sur les actions de ces entreprises technologiques chinoises depuis début 2025. Alibaba a ainsi vu son titre s’envoler à son plus haut niveau depuis trois ans.Cette tendance s’est encore renforcée la semaine dernière, avec l’annonce par l’entreprise d’une forte croissance de son chiffre d’affaires trimestriel, un nouveau signe d’un retour en force du secteur après des années de morosité.Cependant, l’annonce de cet investissement a été accueillie froidement par les investisseurs: à Hong Kong, le titre Alibaba a reculé de 2,02%. Surtout, l’entreprise, qui est aussi cotée à New York, voyait son cours dévisser de 9,90% à Wall Street vers 16H50 GMT.”La principale conclusion est que les plans de dépenses ambitieux d’Alibaba pour l’exercice de 2025 suscitent une certaine inquiétude quant au fait que le résultat net de l’entreprise sera considérablement affecté cette année”, a écrit dans une note Patrick O’Hare, de Briefing.com.Alibaba prévoit d’investir “au moins 380 milliards de yuans (50 milliards d’euros) au cours des trois prochaines années pour faire progresser son infrastructure de cloud computing et d’IA”, a indiqué l’entreprise dans un communiqué.Cette stratégie vise à “renforcer l’engagement” du groupe “en faveur de l’innovation technologique à long terme” et “souligne l’accent mis par l’entreprise sur une croissance axée sur l’IA”, a-t-il précisé.Alibaba n’a toutefois pas détaillé comment ces 50 milliards d’euros seront répartis entre le cloud (informatique à distance) et l’intelligence artificielle.- Dépenses record -Cet investissement dépassera en tout cas le total des dépenses du groupe en matière d’IA et de cloud au cours de la dernière décennie, a indiqué l’entreprise.Cette annonce intervient après la participation la semaine dernière du cofondateur du groupe, Jack Ma, à une rare réunion entre le président chinois Xi Jinping et plusieurs figures du secteur privé, considérée comme un autre signal positif pour le secteur des technologies.Alibaba avait également annoncé quelques jours plus tard un chiffre d’affaires en hausse de 8% au troisième trimestre de son exercice décalé, plus élevé qu’attendu, à 280 milliards de yuans (36,8 milliards d’euros).Ces résultats “témoignent des avancées significatives de notre stratégie (centrée sur) +l’utilisateur d’abord, guidée par l’intelligence artificielle (IA)+ et de la reprise de la croissance dans notre coeur de métier”, s’était alors félicité Eddie Wu, PDG d’Alibaba.Le secteur technologique chinois avait été pendant plusieurs années, à partir de 2020, la cible des autorités, qui entendaient réguler une industrie autrefois peu réglementée. Une campagne qui avait fortement bousculé ces entreprises et les affaires d’Alibaba. – DeepSeek -Mais ces géants technologiques ont progressivement retrouvé des couleurs, notamment ces derniers mois. Ils sont également portés par l’optimisme des investisseurs face aux avancées chinoises en matière d’IA, avec le succès du robot conversationnel de la startup DeepSeek.Cette situation intervient au moment où la Chine tente désespérément de relancer la consommation intérieure, atone depuis la pandémie, sur fond de crise dans l’immobilier, de chômage élevé chez les jeunes et d’incertitude des ménages quant à l’avenir.Lors de sa rencontre avec les dirigeants du privé la semaine dernière, Xi Jinping a toutefois indiqué que les difficultés économiques actuelles étaient “surmontables”. Des propos interprétés comme un signe de soutien aux géants technologiques – qui ont un rôle important à jouer pour stimuler la consommation.Jack Ma n’est plus le dirigeant d’Alibaba, mais il conserverait une participation importante dans la société.Sa participation à la réunion avec Xi Jinping a été interprétée comme une forme de réhabilitation pour cette figure charismatique du monde des affaires, qui avait fait profil bas depuis 2020 après avoir tenu des propos critiquant ouvertement les régulateurs financiers. 

A Nouméa, Manuel Valls dévoile sa méthode pour sortir la Nouvelle-Calédonie de l’ornière

En déplacement en Nouvelle-Calédonie, le ministre des Outre-mer Manuel Valls a présenté lundi sa méthode et ses principes pour relancer le dialogue entre indépendantistes et non indépendantistes, avant des négociations sur l’avenir institutionnel du territoire qui doivent débuter mercredi.C’est déjà un premier succès: en organisant lundi une “plénière de restitutions et de méthode” au congrès de Nouvelle-Calédonie, Manuel Valls a réussi à rassembler autour d’une même table l’ensemble des forces politiques du territoire, malgré des mois de tensions et d’invectives.”Je pense que nous continuerons à discuter et à négocier ensemble, sous ce format, où toutes les formations acceptent de se parler entre elles et avec le gouvernement de la France”, a déclaré le ministre à l’issue de cette réunion, saluant “l’effort nécessaire” des participants tout en appelant chaque acteur à “prendre ses responsabilités”.L’ancien Premier ministre est arrivé samedi sur le territoire français du Pacifique sud, profondément meurtri par les émeutes de 2024 déclenchées par le projet gouvernemental de dégel du corps électoral calédonien qui ont fait 14 morts, causé plus de deux milliards d’euros de dégâts et laissé un territoire exsangue.Son objectif est de parvenir à un accord sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie et, au préalable, de rétablir le dialogue entre des communautés “fracturées”.Sur la forme, Manuel Valls a proposé trois axes de travail: le “lien avec la France”, englobant les questions d’autodétermination, de citoyenneté et du corps électoral, la “gouvernance” visant à clarifier les compétences des institutions locales et la définition d’un “nouveau contrat social”, avec un accent particulier sur la jeunesse.Mais le ministre a aussi posé des principes jugés indispensables: une “souveraineté avec la France”, la “protection de tous les habitants de la Nouvelle-Calédonie” et le respect de “la démocratie et l’état de droit”, a-t-il listé, évoquant aussi une Nouvelle-Calédonie “unie et indivisible”.- Calédoniens “épuisés” -Si les discussions de lundi se sont déroulées dans un climat jugé constructif, son arrivée à Nouméa, samedi, avait été plus mouvementée. Des militants non-indépendantistes et le député Nicolas Metzdorf l’avaient interpellé, lui reprochant une posture jugée trop conciliante avec les indépendantistes et un déni des référendums d’autodétermination de 2018, 2020 et 2021.Reste désormais le plus compliqué. Négocier et aboutir à “un accord, un compromis”, a poursuivi Manuel Valls, estimant que c’était aussi la demande des Calédoniens, “épuisés des atermoiements et des divisions”.Les négociations à proprement parler doivent débuter mercredi. À ce stade, un optimisme prudent domine. Le chef de la délégation de l’Union nationale pour l’indépendance (UNI), Jean-Pierre Djaiwé, s’est dit “très satisfait” de la méthode de Manuel Valls.”Ça ne va pas être facile, et il est difficile d’imaginer arriver à un accord d’ici à la fin de la semaine, mais tout le monde a envie de travailler et on peut peut-être arriver à un début de compromis”, a-t-il poursuivi.Même tonalité du côté de l’élu non-indépendantiste Philippe Dunoyer (Calédonie ensemble), estimant qu’il restait “plus de sujets de convergences que de divergences”, même si ces dernières sont majeures.Mais une inconnue demeure: le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), principal groupe indépendantiste, s’est dit satisfait de la méthode mais doit se réunir mardi avant de confirmer sa présence à la table des discussions.Les Loyalistes, le groupe de la cheffe de file non indépendantiste Sonia Backès, n’ont eux pas souhaité s’exprimer lundi soir.

A Nouméa, Manuel Valls dévoile sa méthode pour sortir la Nouvelle-Calédonie de l’ornière

En déplacement en Nouvelle-Calédonie, le ministre des Outre-mer Manuel Valls a présenté lundi sa méthode et ses principes pour relancer le dialogue entre indépendantistes et non indépendantistes, avant des négociations sur l’avenir institutionnel du territoire qui doivent débuter mercredi.C’est déjà un premier succès: en organisant lundi une “plénière de restitutions et de méthode” au congrès de Nouvelle-Calédonie, Manuel Valls a réussi à rassembler autour d’une même table l’ensemble des forces politiques du territoire, malgré des mois de tensions et d’invectives.”Je pense que nous continuerons à discuter et à négocier ensemble, sous ce format, où toutes les formations acceptent de se parler entre elles et avec le gouvernement de la France”, a déclaré le ministre à l’issue de cette réunion, saluant “l’effort nécessaire” des participants tout en appelant chaque acteur à “prendre ses responsabilités”.L’ancien Premier ministre est arrivé samedi sur le territoire français du Pacifique sud, profondément meurtri par les émeutes de 2024 déclenchées par le projet gouvernemental de dégel du corps électoral calédonien qui ont fait 14 morts, causé plus de deux milliards d’euros de dégâts et laissé un territoire exsangue.Son objectif est de parvenir à un accord sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie et, au préalable, de rétablir le dialogue entre des communautés “fracturées”.Sur la forme, Manuel Valls a proposé trois axes de travail: le “lien avec la France”, englobant les questions d’autodétermination, de citoyenneté et du corps électoral, la “gouvernance” visant à clarifier les compétences des institutions locales et la définition d’un “nouveau contrat social”, avec un accent particulier sur la jeunesse.Mais le ministre a aussi posé des principes jugés indispensables: une “souveraineté avec la France”, la “protection de tous les habitants de la Nouvelle-Calédonie” et le respect de “la démocratie et l’état de droit”, a-t-il listé, évoquant aussi une Nouvelle-Calédonie “unie et indivisible”.- Calédoniens “épuisés” -Si les discussions de lundi se sont déroulées dans un climat jugé constructif, son arrivée à Nouméa, samedi, avait été plus mouvementée. Des militants non-indépendantistes et le député Nicolas Metzdorf l’avaient interpellé, lui reprochant une posture jugée trop conciliante avec les indépendantistes et un déni des référendums d’autodétermination de 2018, 2020 et 2021.Reste désormais le plus compliqué. Négocier et aboutir à “un accord, un compromis”, a poursuivi Manuel Valls, estimant que c’était aussi la demande des Calédoniens, “épuisés des atermoiements et des divisions”.Les négociations à proprement parler doivent débuter mercredi. À ce stade, un optimisme prudent domine. Le chef de la délégation de l’Union nationale pour l’indépendance (UNI), Jean-Pierre Djaiwé, s’est dit “très satisfait” de la méthode de Manuel Valls.”Ça ne va pas être facile, et il est difficile d’imaginer arriver à un accord d’ici à la fin de la semaine, mais tout le monde a envie de travailler et on peut peut-être arriver à un début de compromis”, a-t-il poursuivi.Même tonalité du côté de l’élu non-indépendantiste Philippe Dunoyer (Calédonie ensemble), estimant qu’il restait “plus de sujets de convergences que de divergences”, même si ces dernières sont majeures.Mais une inconnue demeure: le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), principal groupe indépendantiste, s’est dit satisfait de la méthode mais doit se réunir mardi avant de confirmer sa présence à la table des discussions.Les Loyalistes, le groupe de la cheffe de file non indépendantiste Sonia Backès, n’ont eux pas souhaité s’exprimer lundi soir.

Macron plaide la cause de l’Ukraine face à Trump

Trois ans jour pour jour après l’invasion par la Russie, Emmanuel Macron tente lundi de jeter un pont sur le véritable gouffre qui s’est ouvert entre Donald Trump et les Européens à propos de la guerre en Ukraine.”Depuis trois ans l’Ukraine se bat avec un courage qui force le respect contre un agresseur, la Russie”, a écrit le président français dans un message publié sur le réseau social X, en ajoutant: “Notre soutien à l’Ukraine restera inébranlable. Je suis à Washington pour le rappeler et avancer avec le Président Trump et nos alliés.”Le président américain, lui, a estimé récemment que l’Ukraine était responsable de la guerre, tout en entamant un spectaculaire rapprochement avec Moscou.- ONU -En parallèle de la rencontre à Washington, les Américains et les Européens ont engagé un bras de fer à l’ONU autour de deux résolutions concurrentes sur la guerre en Ukraine.Les Etats-Unis ont fait savoir qu’ils n’accepteraient pas la moindre modification de leur texte, lequel appelle en trois paragraphes à mettre une “fin rapide” au conflit, sans faire mention de l’intégrité territoriale de l’Ukraine ni de l’invasion russe.Le président français a déjà participé lundi matin depuis la Maison Blanche, avec son homologue américain, à une visioconférence des dirigeants du G7 (France, Etats-Unis, Royaume-Uni, Canada, Japon, Allemagne, Italie).En quittant les lieux à pied, il a assuré avoir été reçu de manière “très amicale”.Le président français veut présenter au milliardaire républicain des “propositions d’action” pour conjurer la “menace russe” en Europe et garantir une “paix durable” qui ne vire pas au diktat pour les UkrainiensIl sera reçu de manière solennelle à la Maison Blanche à 12H00 (17H00 GMT) pour un entretien en tête-à-tête, suivi d’un déjeuner et d’une conférence de presse conjointe prévue à 14H00 (19H00 GMT).A voir si Emmanuel Macron et Donald Trump échangeront alors l’une de ces poignées de main prolongées et très vigoureuses qui ont fait la joie des médias lors de précédentes entrevues. – “Résistance” -Plusieurs dirigeants étrangers se sont eux réunis lundi dans la capitale ukrainienne pour manifester leur solidarité aux côtés de Volodymyr Zelensky, lequel a salué “trois ans de résistance”.Rompant avec la politique de soutien massif à Kiev de son prédécesseur Joe Biden, Donald Trump a décidé que son interlocuteur privilégié serait le président russe Vladimir Poutine, tout en accablant le chef d’Etat ukrainien.Trois ans après avoir tenté, en vain, de dissuader Vladimir Poutine de passer à l’attaque, Emmanuel Macron se lance auprès du président américain dans une mission tout aussi incertaine. Il vient à Washington en porte-parole des Européens, membres de l’UE ou de l’Otan, après avoir échangé avec la quasi-totalité de leurs dirigeants.Emmanuel Macron veut convaincre son homologue américain, qui n’a jamais caché sa fascination pour les dirigeants autoritaires, que la Russie constitue une “menace existentielle” et que Vladimir Poutine “ne respectera pas” forcément un cessez-le-feu.- Psychologie -Le président français cherchera le bon registre psychologique face à un interlocuteur qui applique aux affaires diplomatiques les méthodes brutales de l’homme d’affaires qu’il fut, et qui rejette en bloc toute politique étrangère guidée par la défense des valeurs démocratiques.Emmanuel Macron s’est en particulier coordonné avec le Premier ministre britannique Keir Starmer, attendu à son tour jeudi à Washington.Londres et Paris travaillent sur le déploiement d’une force européenne en Ukraine, une fois un accord de paix conclu, afin de dissuader la Russie d’attaquer une nouvelle fois.Les deux capitales espèrent en contrepartie de “solides garanties de sécurité” américaines.Au-delà de l’Ukraine, tout l’équilibre transatlantique échafaudé depuis la fin de la Seconde guerre mondiale est menacé par le retour au pouvoir de Donald Trump, en matière de défense comme d’échanges commerciaux.Alors que le président américain brandit la menace de droits de douane très lourds à tout-va, les Européens se disent prêts à riposter. “Entre alliés, on ne peut pas faire souffrir l’autre avec des tarifs” douaniers, a averti Emmanuel Macron samedi.

China’s Alibaba to invest $50 bn in AI, cloud computing

Chinese tech giant Alibaba said Monday it will spend more than $50 billion on artificial intelligence and cloud computing over the next three years, a week after co-founder Jack Ma was seen meeting President Xi Jinping.Investors have piled into Chinese technology stocks since the start of the year, with Alibaba — which runs some of the country’s biggest online shopping platforms — seeing its shares soar to three-year highs.But shares of the e-commerce behemoth nosedived in New York after the big investment push raised worries that the spending would dent profitability.”The main takeaway is that Alibaba’s ambitious spending plans for fiscal 2025 are creating some anxiety that the company’s bottom-line will take a sizeable hit this year, negating the momentum that it has garnered,” said a note from Briefing.com.Near 16:35 GMT on Monday, shares of Alibaba were down more than nine percent.Alibaba plans to “invest at least 380 billion yuan ($53 billion) over the next three years to advance its cloud computing and AI infrastructure”, a company statement said.The firm said its strategy was aimed at “reinforcing (Alibaba’s) commitment to long-term technological innovation… (and) underscores the company’s focus on AI-driven growth”.The statement did not detail how the company would allocate the funds or what specific projects would be supported.It did add that the investment would exceed its total AI and cloud spending over the past decade.Alibaba last week reported an eight percent bump in revenue for the three months through December, beating estimates to reach 280 billion yuan — and triggering a 14 percent surge in its Hong Kong shares on Friday.CEO Eddie Wu said last week that the quarterly results “demonstrated substantial progress in (Alibaba’s) ‘user-first, AI-driven’ strategies and the re-accelerated growth of our core businesses”.The company and its industry peers endured years of dampened investor confidence after Beijing launched an aggressive regulatory crackdown on the tech sector in 2020.But they have been riding higher in recent months, buoyed by the launch of a chatbot by Chinese startup DeepSeek that has upended the AI industry.The turnaround comes as the world’s second-largest economy continues to battle sluggish consumption and persistent woes in the property sector.At a rare meeting with business luminaries last week, Xi hailed the private sector and said the current economic problems were “surmountable” — a move widely interpreted as a show of support for big tech.Co-founder Ma remains an influential figure despite no longer being an Alibaba executive and shunning the limelight since authorities brought down affiliate Ant Group’s high-stakes IPO in 2020.His inclusion in the meeting hinted at the billionaire magnate’s potential public rehabilitation following the tangle with regulators.

Taliban officials confirm arrest of two Britons and a Chinese-American

Taliban authorities have detained two Britons, a Chinese-American and their Afghan translator, the interior ministry confirmed to AFP late Monday, after the daughter of the British couple called on London to secure their release. “Based on certain considerations, the authorities have detained four people: two British citizens holding Afghan papers, one person with Chinese and American nationality and their translator,” Abdul Mateen Qani, spokesman for the Afghan Interior Ministry, told AFP. “Efforts are underway to resolve this issue,” he added.Qani spoke shortly after Sarah Entwistle, in an interview with British media, called for her government to do “everything in their power” to secure the release of her parents, Peter and Barbie Reynolds, who had been running training programs in Afghanistan for years. British media had reported their arrest, along with a Chinese-American woman and their Afghan translator, on February 1 in the province of Bamiyan, a major tourist attraction west of Kabul known for its giant Buddhas — destroyed in 2001 by the Taliban. Qani refused to confirm the identities of the detainees, or give further details on their condition or the reasons for their arrests. “Details will be released shortly,” he said.Entwistle and her three brothers had initially chosen not to involve the UK authorities “hoping to hear directly from the Taliban about why they’d arrested our parents”, she told TimesRadio on Monday.”Our parents have always sought to honour the Taliban, so we wanted to give them the opportunity to explain their reasons for this detention,” she said.”However, after more than three weeks of silence, we can no longer wait. We’re now urgently calling on the British consulate to do everything in their power to get us answers and to put as much pressure as they can on the Taliban for their release,” she added.The British Foreign Office declined to comment on the couple’s arrest.- ‘Outrageous’ -The Reynolds, who married in Kabul in 1970, remained in Afghanistan after the Taliban takeover in 2021 when the British embassy withdrew its staff.The arrest on February 1 was apparently linked to the teaching of parenting skills to mothers over 30, according to The Sunday Times, which first reported the detention.”My mother is 75 and my father almost 80 and (he) needs his heart medication after a mini-stroke,” Entwistle told the newspaper.”They were just trying to help the country they loved. The idea they are being held because they were teaching mothers with children is outrageous,” she added.The couple were reportedly arrested as they returned to their home in the central Bamiyan province.In an open letter to the Taliban authorities quoted by the Sunday Times, Entwistle and her brothers pleaded for their parents to be released.”We do not understand the reasons behind their arrest,” they wrote.”Our parents have consistently expressed their commitment to Afghanistan,” the letter added.They are not the first foreigners detained by the Taliban authorities. A former Canadian soldier, David Lavery, was released at the end of January after more than two months in captivity, under a deal negotiated by Qatar. A week earlier, two Americans held by the Taliban, Ryan Corbett and William McKenty, were freed in exchange for Afghan fighter Khan Mohammed, convicted of narco-terrorism in the United States. Two other Americans, George Glezmann and Mahmood Habibi, are still being held in the country.Taliban leaders swept back to power in 2021, ousting the US-backed government and implementing a strict interpretation of Islamic law, despite promises not to return to the brutality displayed when they ruled in the 1990s.They have since imposed broad restrictions on women and girls, barring them from education beyond the age of 12 and squeezing them out of jobs and public life with rules the United Nations has labelled “gender apartheid”.

Grippe aviaire: la stratégie de vaccination française inspire à l’étranger

Face à la grippe aviaire, la France a décidé dès 2023 de rendre obligatoire la vaccination des élevages de canard, malgré les risques commerciaux. Mais la stratégie paye et inspire désormais à l’étranger.Les deux années précédant la vaccination ont été tragiques: 1.800 foyers d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) détectés et 32 millions de volailles abattues en France. Depuis, c’est la respiration: une trentaine de foyers seulement en deux saisons et une filière volaille qui retrouve sa production d’avant-crise.”C’était une décision courageuse” qui a payé car “nos études ont permis de montrer que 700 foyers ont été évités grâce à la vaccination”, cofinancée par le gouvernement, explique Muriel Vayssier-Taussat, cheffe du département santé animale de l’Institut national de la recherche agronomique et environnementale (Inrae), lors du 61e Salon de l’agriculture à Paris.Pendant ce temps, aux Etats-Unis, l’épizootie décime les volailles par dizaines de millions, faisant exploser le prix des oeufs, au point que cette filière, autrefois réticente à la vaccination, a changé sa position, en citant l’exemple français.Mais les producteurs de poulet du pays, deuxième exportateur mondial, freinent, affirmant que certains pourraient fermer leurs frontières à la volaille américaine par crainte que la vaccination ne cache la présence du virus.Au premier jour de la vaccination en France, Etats-Unis et Canada avaient d’ailleurs imposé un embargo sur les produits volaillers français, avant de le lever en janvier, convaincus par la France “de la sécurité de la vaccination”, selon le ministère.- L’exception française -Au Royaume-Uni, où une trentaine de foyers ont été détectés, plusieurs organisations agricoles ont appelé le gouvernement à lever l’interdiction de la vaccination des volailles.L’Union européenne l’autorise mais seule la France l’a généralisée et uniquement pour les canards, à l’origine de beaucoup des contaminations.En janvier, les autorités sanitaires françaises – humaines et animales – et l’ensemble des filières d’élevage ont plaidé pour une meilleure anticipation à l’échelle européenne, la migration des oiseaux sauvages, propagateurs du virus, ne connaissant pas les frontières.La grippe aviaire A (H5N1) est apparue en 1996 en Chine, qui communique peu sur son suivi épizootique, précise l’Inrae. Le pays, comme d’autres en Asie, vaccine depuis des années mais n’exporte quasiment pas, consommant largement sa production. A partir de 2020, le nombre de foyers a bondi dans le monde, chez les oiseaux comme chez les mammifères et dans des zones jusqu’alors épargnées, comme l’Antarctique.Aux Etats-Unis, elle s’attaque depuis près d’un an aux élevages bovins, avec des cas de transmission à l’homme. Un premier mort y été enregistré et près de 70 personnes contaminées, un chiffre qui pourrait être sous-estimé en raison du dépistage limité.- “Hallucinés” -“Le virus mute très vite et a un spectre large d’espèces hôtes”, explique Muriel Vayssier-Taussat. Son adaptation à la glande mammaire des bovins a été “une surprise” puisqu’il touche habituellement les voies respiratoires.Des chercheurs de l’Inrae et de l’université du Québec ont développé une nouvelle formulation vaccinale contre différentes souches du virus. Les essais sur des poulets ont montré une protection totale contre l’infection mais aussi contre la transmission du virus.Ce candidat vaccin “universel” a été breveté et des négociations sont en cours avec des industriels pour réaliser des essais sur d’autres espèces animales et lancer une production, avec un intérêt particulier de l’Amérique du Nord, note Muriel Vayssier-Taussat.Mais depuis quelques semaines, un flou règne sur la stratégie des Etats-Unis, entre leur retrait de l’OMS, qui ne reçoit plus que des “informations limitées” sur la grippe aviaire dans le pays, et l’arrivée à la tête du ministère de la Santé de Robert Kennedy Jr, aux positions antivaccins notoires.”Tout le règlement sanitaire international est fondé sur la transparence (…) Normalement l’Amérique du Nord est en première ligne. Donc on est proprement hallucinés de la situation avec nos partenaires américains”, a réagi lundi Benoît Vallet, directeur général de l’Anses, au Salon de l’agriculture.La semaine dernière, le ministère américain de l’Agriculture, qui s’était séparé de certains employés dans le cadre des réductions d’effectifs demandées par l’administration Trump, a rappelé certains d’entre eux travaillant sur le plan de lutte contre la grippe aviaire promis par le nouveau ministre.”Des effets de +machine avant, machine arrière+ très inquiétants”, selon Benoît Vallet.