Au Salon de l’agriculture, Macron tente de rassurer sur la concurrence des produits étrangers

Emmanuel Macron a inauguré samedi le 61e Salon international de l’agriculture à Paris, dans un climat plus apaisé que les huées et violences de l’an dernier mais face à des agriculteurs remontés qui attendent toujours “des réponses concrètes” sur la concurrence des produits étrangers.Après avoir rencontré les principaux syndicats agricoles, le président français a appelé à un “dialogue respectueux” avec les agriculteurs, qui ne peuvent, a-t-il dit, être “la variable d’ajustement” du pouvoir d’achat et d’accords commerciaux.Emmanuel Macron a assuré continuer de chercher une “minorité de blocage” au sein de l’Union européenne sur l’accord de libre-échange avec des pays du Mercosur, revendication du monde agricole qui se dit étouffé par la concurrence de produits étrangers, notamment venus d’Amérique du Sud. “On veut que, demain, les producteurs puissent produire, pas pour exporter mais pour remplir nos assiettes”, a déclaré à l’AFP Véronique le Floc’h, présidente de la Coordination rurale, deuxième syndicat qui a effectué une percée aux élections professionnelles avec un discours dégagiste, à la fois libéral et souverainiste.”C’est tellement facile d’exporter pas cher, d’importer cher et résultat (…) de ne pas payer les producteurs en France”, a-t-elle ajouté à l’issue d’un rendez-vous de quelques minutes avec Emmanuel Macron.Cet automne, c’est l’opposition à l’accord de libre-échange UE-Mercosur qui a servi de cri de ralliement pour relancer les manifestations d’agriculteurs, qui dénoncent aussi les taxes douanières chinoises et craignent des mesures similaires de la nouvelle administration américaine.- “Je lui serre pas la main” -“On a redit au président que les choses n’avancent pas assez vite et (…) que la situation géopolitique nous mettait dans une grande incertitude”, a déclaré à l’AFP Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, syndicat historique.Selon lui, la productivité agricole française “est en train de péricliter” et les Français ont de plus en plus dans leur assiette des produits “importés bien souvent produits dans des conditions moins disantes” qu’en France.En 2024, le Salon s’était ouvert après dix jours de colère agricole. Des milliers de visiteurs avaient été bloqués à l’extérieur du parc des expositions pendant plusieurs heures en raison de heurts entre manifestants et CRS en marge de la venue d’Emmanuel Macron, au milieu d’insultes, huées, bousculades et violences.L’ambiance cette année est plus apaisée. La sécurité a été renforcée, un commissariat mobile est prévu ainsi que des chartes pour encadrer les visites politiques.Plus de 600.000 visiteurs sont attendus sur les neuf jours du Salon, qui a ouvert ses portes au public peu après la ration du matin pour les veaux, vaches, moutons et brebis. Les éleveurs bichonnent les quelque 2.500 bêtes qui participeront aux différents concours organisés au Salon.”On attend des réponses concrètes du chef de l’État. Le revenu, il n’y en a toujours pas. Il y a un problème de répartition des marges, tout est capté par la grande distribution”, se désole auprès de l’AFP Jean-Philippe Yon, éleveur venu de la Manche avec son bonnet jaune de la Coordination rurale enfoncé sur la tête. “Macron, moi je lui serre pas la main.”- Loi d’orientation agricole -L’entourage du président lui a conseillé d’éviter une visite marathon, à l’image des 13 heures de déambulation de 2024 parmi les plus de 1.400 exposants et 4.000 animaux accueillis chaque année.Emmanuel Macron a découpé samedi le traditionnel ruban sous les yeux de la vache limousine Oupette, égérie de l’édition 2025, avant d’entamer son parcours, avec un public tenu à l’écart par des barrières.Plus d’un an après la mobilisation qui avait bloqué routes et autoroutes, l’heure est au bilan des mesures obtenues par les agriculteurs, qui réclament un revenu “décent”, plus de considération et moins d’injonctions.Pour le gouvernement, ses engagements ont été “honorés”: “500 millions d’euros d’allégement de charges fiscales prévus dans le budget”, “soutien à la trésorerie pour les agriculteurs en difficulté”, “indemnisations à hauteur de 75 millions d’euros aux propriétaires du cheptel touché par les épizooties” ou encore “la mise en place du contrôle administratif unique en octobre dernier”.Surtout, deux jours avant le Salon, le Parlement a adopté la loi d’orientation agricole, attendue depuis trois ans par la profession. Ce texte érige l’agriculture au rang “d’intérêt général majeur”, facilite les installations, la construction de bâtiments d’élevage et le stockage de l’eau, tout en dépénalisant certaines infractions environnementales.Mais dans les allées, les agriculteurs se pressent encore auprès du président, avec un cahier de doléances fourni: rémunération, maladies animales, formation des jeunes agriculteurs, prédation du loup, simplification administrative…

Au Salon de l’agriculture, Macron tente de rassurer sur la concurrence des produits étrangers

Emmanuel Macron a inauguré samedi le 61e Salon international de l’agriculture à Paris, dans un climat plus apaisé que les huées et violences de l’an dernier mais face à des agriculteurs remontés qui attendent toujours “des réponses concrètes” sur la concurrence des produits étrangers.Après avoir rencontré les principaux syndicats agricoles, le président français a appelé à un “dialogue respectueux” avec les agriculteurs, qui ne peuvent, a-t-il dit, être “la variable d’ajustement” du pouvoir d’achat et d’accords commerciaux.Emmanuel Macron a assuré continuer de chercher une “minorité de blocage” au sein de l’Union européenne sur l’accord de libre-échange avec des pays du Mercosur, revendication du monde agricole qui se dit étouffé par la concurrence de produits étrangers, notamment venus d’Amérique du Sud. “On veut que, demain, les producteurs puissent produire, pas pour exporter mais pour remplir nos assiettes”, a déclaré à l’AFP Véronique le Floc’h, présidente de la Coordination rurale, deuxième syndicat qui a effectué une percée aux élections professionnelles avec un discours dégagiste, à la fois libéral et souverainiste.”C’est tellement facile d’exporter pas cher, d’importer cher et résultat (…) de ne pas payer les producteurs en France”, a-t-elle ajouté à l’issue d’un rendez-vous de quelques minutes avec Emmanuel Macron.Cet automne, c’est l’opposition à l’accord de libre-échange UE-Mercosur qui a servi de cri de ralliement pour relancer les manifestations d’agriculteurs, qui dénoncent aussi les taxes douanières chinoises et craignent des mesures similaires de la nouvelle administration américaine.- “Je lui serre pas la main” -“On a redit au président que les choses n’avancent pas assez vite et (…) que la situation géopolitique nous mettait dans une grande incertitude”, a déclaré à l’AFP Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, syndicat historique.Selon lui, la productivité agricole française “est en train de péricliter” et les Français ont de plus en plus dans leur assiette des produits “importés bien souvent produits dans des conditions moins disantes” qu’en France.En 2024, le Salon s’était ouvert après dix jours de colère agricole. Des milliers de visiteurs avaient été bloqués à l’extérieur du parc des expositions pendant plusieurs heures en raison de heurts entre manifestants et CRS en marge de la venue d’Emmanuel Macron, au milieu d’insultes, huées, bousculades et violences.L’ambiance cette année est plus apaisée. La sécurité a été renforcée, un commissariat mobile est prévu ainsi que des chartes pour encadrer les visites politiques.Plus de 600.000 visiteurs sont attendus sur les neuf jours du Salon, qui a ouvert ses portes au public peu après la ration du matin pour les veaux, vaches, moutons et brebis. Les éleveurs bichonnent les quelque 2.500 bêtes qui participeront aux différents concours organisés au Salon.”On attend des réponses concrètes du chef de l’État. Le revenu, il n’y en a toujours pas. Il y a un problème de répartition des marges, tout est capté par la grande distribution”, se désole auprès de l’AFP Jean-Philippe Yon, éleveur venu de la Manche avec son bonnet jaune de la Coordination rurale enfoncé sur la tête. “Macron, moi je lui serre pas la main.”- Loi d’orientation agricole -L’entourage du président lui a conseillé d’éviter une visite marathon, à l’image des 13 heures de déambulation de 2024 parmi les plus de 1.400 exposants et 4.000 animaux accueillis chaque année.Emmanuel Macron a découpé samedi le traditionnel ruban sous les yeux de la vache limousine Oupette, égérie de l’édition 2025, avant d’entamer son parcours, avec un public tenu à l’écart par des barrières.Plus d’un an après la mobilisation qui avait bloqué routes et autoroutes, l’heure est au bilan des mesures obtenues par les agriculteurs, qui réclament un revenu “décent”, plus de considération et moins d’injonctions.Pour le gouvernement, ses engagements ont été “honorés”: “500 millions d’euros d’allégement de charges fiscales prévus dans le budget”, “soutien à la trésorerie pour les agriculteurs en difficulté”, “indemnisations à hauteur de 75 millions d’euros aux propriétaires du cheptel touché par les épizooties” ou encore “la mise en place du contrôle administratif unique en octobre dernier”.Surtout, deux jours avant le Salon, le Parlement a adopté la loi d’orientation agricole, attendue depuis trois ans par la profession. Ce texte érige l’agriculture au rang “d’intérêt général majeur”, facilite les installations, la construction de bâtiments d’élevage et le stockage de l’eau, tout en dépénalisant certaines infractions environnementales.Mais dans les allées, les agriculteurs se pressent encore auprès du président, avec un cahier de doléances fourni: rémunération, maladies animales, formation des jeunes agriculteurs, prédation du loup, simplification administrative…

Au Salon de l’agriculture, Macron tente de rassurer sur la concurrence des produits étrangers

Emmanuel Macron a inauguré samedi le 61e Salon international de l’agriculture à Paris, dans un climat plus apaisé que les huées et violences de l’an dernier mais face à des agriculteurs remontés qui attendent toujours “des réponses concrètes” sur la concurrence des produits étrangers.Après avoir rencontré les principaux syndicats agricoles, le président français a appelé à un “dialogue respectueux” avec les agriculteurs, qui ne peuvent, a-t-il dit, être “la variable d’ajustement” du pouvoir d’achat et d’accords commerciaux.Emmanuel Macron a assuré continuer de chercher une “minorité de blocage” au sein de l’Union européenne sur l’accord de libre-échange avec des pays du Mercosur, revendication du monde agricole qui se dit étouffé par la concurrence de produits étrangers, notamment venus d’Amérique du Sud. “On veut que, demain, les producteurs puissent produire, pas pour exporter mais pour remplir nos assiettes”, a déclaré à l’AFP Véronique le Floc’h, présidente de la Coordination rurale, deuxième syndicat qui a effectué une percée aux élections professionnelles avec un discours dégagiste, à la fois libéral et souverainiste.”C’est tellement facile d’exporter pas cher, d’importer cher et résultat (…) de ne pas payer les producteurs en France”, a-t-elle ajouté à l’issue d’un rendez-vous de quelques minutes avec Emmanuel Macron.Cet automne, c’est l’opposition à l’accord de libre-échange UE-Mercosur qui a servi de cri de ralliement pour relancer les manifestations d’agriculteurs, qui dénoncent aussi les taxes douanières chinoises et craignent des mesures similaires de la nouvelle administration américaine.- “Je lui serre pas la main” -“On a redit au président que les choses n’avancent pas assez vite et (…) que la situation géopolitique nous mettait dans une grande incertitude”, a déclaré à l’AFP Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, syndicat historique.Selon lui, la productivité agricole française “est en train de péricliter” et les Français ont de plus en plus dans leur assiette des produits “importés bien souvent produits dans des conditions moins disantes” qu’en France.En 2024, le Salon s’était ouvert après dix jours de colère agricole. Des milliers de visiteurs avaient été bloqués à l’extérieur du parc des expositions pendant plusieurs heures en raison de heurts entre manifestants et CRS en marge de la venue d’Emmanuel Macron, au milieu d’insultes, huées, bousculades et violences.L’ambiance cette année est plus apaisée. La sécurité a été renforcée, un commissariat mobile est prévu ainsi que des chartes pour encadrer les visites politiques.Plus de 600.000 visiteurs sont attendus sur les neuf jours du Salon, qui a ouvert ses portes au public peu après la ration du matin pour les veaux, vaches, moutons et brebis. Les éleveurs bichonnent les quelque 2.500 bêtes qui participeront aux différents concours organisés au Salon.”On attend des réponses concrètes du chef de l’État. Le revenu, il n’y en a toujours pas. Il y a un problème de répartition des marges, tout est capté par la grande distribution”, se désole auprès de l’AFP Jean-Philippe Yon, éleveur venu de la Manche avec son bonnet jaune de la Coordination rurale enfoncé sur la tête. “Macron, moi je lui serre pas la main.”- Loi d’orientation agricole -L’entourage du président lui a conseillé d’éviter une visite marathon, à l’image des 13 heures de déambulation de 2024 parmi les plus de 1.400 exposants et 4.000 animaux accueillis chaque année.Emmanuel Macron a découpé samedi le traditionnel ruban sous les yeux de la vache limousine Oupette, égérie de l’édition 2025, avant d’entamer son parcours, avec un public tenu à l’écart par des barrières.Plus d’un an après la mobilisation qui avait bloqué routes et autoroutes, l’heure est au bilan des mesures obtenues par les agriculteurs, qui réclament un revenu “décent”, plus de considération et moins d’injonctions.Pour le gouvernement, ses engagements ont été “honorés”: “500 millions d’euros d’allégement de charges fiscales prévus dans le budget”, “soutien à la trésorerie pour les agriculteurs en difficulté”, “indemnisations à hauteur de 75 millions d’euros aux propriétaires du cheptel touché par les épizooties” ou encore “la mise en place du contrôle administratif unique en octobre dernier”.Surtout, deux jours avant le Salon, le Parlement a adopté la loi d’orientation agricole, attendue depuis trois ans par la profession. Ce texte érige l’agriculture au rang “d’intérêt général majeur”, facilite les installations, la construction de bâtiments d’élevage et le stockage de l’eau, tout en dépénalisant certaines infractions environnementales.Mais dans les allées, les agriculteurs se pressent encore auprès du président, avec un cahier de doléances fourni: rémunération, maladies animales, formation des jeunes agriculteurs, prédation du loup, simplification administrative…

Début à Gaza du 7e échange d’otages israéliens contre des détenus palestiniens

Le Hamas a libéré samedi deux otages israéliens à Rafah dans le sud de la bande de Gaza, avant la remise prévue de quatre autres pour un septième échange contre des prisonniers palestiniens, qui a été précédé de la confirmation de la mort de l’otage Shiri Bibas. Comme lors des précédentes libérations organisées dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu à Gaza, le mouvement islamiste palestinien Hamas et les groupes armés alliés ont exhibé sur un podium deux otages, avant leur remise au Comité international de la Croix-Rouge (CICR).Les deux hommes sont ensuite montés dans les voitures du CICR, avant de regagner Israël, selon l’armée.  Le visage tendu, Tal Shoham, un Israélo-Autrichien de 40 ans enlevé lors de l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 en Israël, a été contraint de prononcer quelques mots au micro. A ses côtés, Avera Mengistu, 38 ans, tête baissée, marche avec difficulté. Présenté comme mentalement instable par les autorités israéliennes, il avait été filmé escaladant la barrière séparant Israël de Gaza le 7 septembre 2014 et était captif depuis. Les mises en scène à chaque libération d’otages ont été dénoncées par Israël, l’ONU et la Croix-Rouge. Sous la pluie, des combattants encagoulés en treillis militaires et en armes ont entouré la tribune, certains portant des armes automatiques, d’autres des lance-roquettes. Des drapeaux du Hamas flottent sur des bâtiments détruits par la guerre.Même scène à Nousseirat (centre), où quatre otages doivent ensuite être libérés, selon une source du Hamas, dans le cadre de l’accord de trêve entré en vigueur le 19 janvier après 15 mois de guerre dévastatrice à Gaza.Selon le Forum des familles d’otages, il s’agit de Eliya Cohen, Omer Shem Tov et Omer Wenkert, enlevés le 7 octobre 2023, ainsi que de Hicham al-Sayed, détenu depuis une dizaine d’années.- “Souffrance inimaginable” -Selon le Club des prisonniers palestiniens, 602 détenus palestiniens doivent être libérés en contrepartie, dont 50 condamnés à perpétuité. Cent-huit des prisonniers doivent être expulsés des territoires palestiniens.La famille d’Avera Mengistu a salué sa libération après “dix ans et cinq mois d’une souffrance inimaginable”. A Tel-Aviv, des centaines de roches et soutiens des otages, certains en pleurs, se sont rassemblés sur la “place des otages” pour suivre en direct  sur écran ces libérations, brandissant des photos des captifs.Ce septième échange a débuté après la confirmation de la mort de l’otage israélienne Shiri Bibas, enlevée avec ses deux fils Ariel et Kfir lors de l’attaque du 7-Octobre, qui a déclenché la guerre à Gaza.- “Aucune consolation” -“Nous avons reçu la nouvelle que nous redoutions tant: notre Shiri a été tuée en captivité. Pendant 16 mois, nous avons cherché des certitudes, et maintenant que nous les avons, cela n’apporte aucune consolation.”, a déclaré sa famille.La remise jeudi par le Hamas de ce qui devait être quatre dépouilles d’otages israéliens a donné lieu à une montée de tensions alors que le cessez-le-feu en vigueur à Gaza reste fragile.Parmi ces corps figuraient ceux des deux garçonnets Bibas, Ariel et Kfir, âgés de 4 ans et huit mois et demi lors de leur capture, mais pas celui de leur mère, comme annoncé par le Hamas. Le Hamas, qui a reconnu une “possible erreur”, a ensuite transféré la dépouille de Shiri Bibas au CICR. Les deux enfants ont été tués “à mains nues” en captivité à Gaza, a affirmé l’armée. Le Hamas a affirmé que Shiri Bibas, âgée de 32 ans au moment de sa capture, et ses enfants avaient été tués en novembre 2023 dans un bombardement israélien.Kfir Bibas était le plus jeune des 251 otages le 7 octobre 2023.- Négociations retardées -Avant la remise du corps de Shiri Bibas, le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait promis d’agir pour que le Hamas “paie le prix de cette violation cruelle et perverse de l’accord” de cessez-le-feu.Avec les deux nouvelles libérations, 25 otages israéliens -dont quatre décédés- ont été remis à Israël, en échange de plus de 1.100 détenus palestiniens depuis l’entrée en vigueur de la trêve. Selon le Hamas, les libérations de samedi sont les dernières d’otages vivants prévue durant la première phase de l’accord. Au total 33 otages, dont huit morts, doivent être échangés contre 1.900 détenus palestiniens lors de cette phase s’achevant le 1er mars. Le mouvement s’est dit prêt à libérer “en une seule fois” tous les otages qu’il détient encore à Gaza lors de la deuxième phase de l’accord.Il a mis en garde samedi dans un communiqué “contre les tentatives de l’occupation (Israël, NDLR) de se soustraire à l’accord”. “Soit ils recevront leurs prisonniers (otages) dans des cercueils, soit ils les accueilleront vivants (…).”Les négociations indirectes sur cette deuxième étape, censée mettre fin définitivement à la guerre, ont jusque là été retardées, les deux parties s’accusant mutuellement de violations de la trêve. L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.215 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité.L’offensive israélienne de représailles a fait au moins 48.319 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU. Elle a provoqué un désastre humanitaire dans le territoire assiégé.

Début à Gaza du 7e échange d’otages israéliens contre des détenus palestiniens

Le Hamas a libéré samedi deux otages israéliens à Rafah dans le sud de la bande de Gaza, avant la remise prévue de quatre autres pour un septième échange contre des prisonniers palestiniens, qui a été précédé de la confirmation de la mort de l’otage Shiri Bibas. Comme lors des précédentes libérations organisées dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu à Gaza, le mouvement islamiste palestinien Hamas et les groupes armés alliés ont exhibé sur un podium deux otages, avant leur remise au Comité international de la Croix-Rouge (CICR).Les deux hommes sont ensuite montés dans les voitures du CICR, avant de regagner Israël, selon l’armée.  Le visage tendu, Tal Shoham, un Israélo-Autrichien de 40 ans enlevé lors de l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 en Israël, a été contraint de prononcer quelques mots au micro. A ses côtés, Avera Mengistu, 38 ans, tête baissée, marche avec difficulté. Présenté comme mentalement instable par les autorités israéliennes, il avait été filmé escaladant la barrière séparant Israël de Gaza le 7 septembre 2014 et était captif depuis. Les mises en scène à chaque libération d’otages ont été dénoncées par Israël, l’ONU et la Croix-Rouge. Sous la pluie, des combattants encagoulés en treillis militaires et en armes ont entouré la tribune, certains portant des armes automatiques, d’autres des lance-roquettes. Des drapeaux du Hamas flottent sur des bâtiments détruits par la guerre.Même scène à Nousseirat (centre), où quatre otages doivent ensuite être libérés, selon une source du Hamas, dans le cadre de l’accord de trêve entré en vigueur le 19 janvier après 15 mois de guerre dévastatrice à Gaza.Selon le Forum des familles d’otages, il s’agit de Eliya Cohen, Omer Shem Tov et Omer Wenkert, enlevés le 7 octobre 2023, ainsi que de Hicham al-Sayed, détenu depuis une dizaine d’années.- “Souffrance inimaginable” -Selon le Club des prisonniers palestiniens, 602 détenus palestiniens doivent être libérés en contrepartie, dont 50 condamnés à perpétuité. Cent-huit des prisonniers doivent être expulsés des territoires palestiniens.La famille d’Avera Mengistu a salué sa libération après “dix ans et cinq mois d’une souffrance inimaginable”. A Tel-Aviv, des centaines de roches et soutiens des otages, certains en pleurs, se sont rassemblés sur la “place des otages” pour suivre en direct  sur écran ces libérations, brandissant des photos des captifs.Ce septième échange a débuté après la confirmation de la mort de l’otage israélienne Shiri Bibas, enlevée avec ses deux fils Ariel et Kfir lors de l’attaque du 7-Octobre, qui a déclenché la guerre à Gaza.- “Aucune consolation” -“Nous avons reçu la nouvelle que nous redoutions tant: notre Shiri a été tuée en captivité. Pendant 16 mois, nous avons cherché des certitudes, et maintenant que nous les avons, cela n’apporte aucune consolation.”, a déclaré sa famille.La remise jeudi par le Hamas de ce qui devait être quatre dépouilles d’otages israéliens a donné lieu à une montée de tensions alors que le cessez-le-feu en vigueur à Gaza reste fragile.Parmi ces corps figuraient ceux des deux garçonnets Bibas, Ariel et Kfir, âgés de 4 ans et huit mois et demi lors de leur capture, mais pas celui de leur mère, comme annoncé par le Hamas. Le Hamas, qui a reconnu une “possible erreur”, a ensuite transféré la dépouille de Shiri Bibas au CICR. Les deux enfants ont été tués “à mains nues” en captivité à Gaza, a affirmé l’armée. Le Hamas a affirmé que Shiri Bibas, âgée de 32 ans au moment de sa capture, et ses enfants avaient été tués en novembre 2023 dans un bombardement israélien.Kfir Bibas était le plus jeune des 251 otages le 7 octobre 2023.- Négociations retardées -Avant la remise du corps de Shiri Bibas, le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait promis d’agir pour que le Hamas “paie le prix de cette violation cruelle et perverse de l’accord” de cessez-le-feu.Avec les deux nouvelles libérations, 25 otages israéliens -dont quatre décédés- ont été remis à Israël, en échange de plus de 1.100 détenus palestiniens depuis l’entrée en vigueur de la trêve. Selon le Hamas, les libérations de samedi sont les dernières d’otages vivants prévue durant la première phase de l’accord. Au total 33 otages, dont huit morts, doivent être échangés contre 1.900 détenus palestiniens lors de cette phase s’achevant le 1er mars. Le mouvement s’est dit prêt à libérer “en une seule fois” tous les otages qu’il détient encore à Gaza lors de la deuxième phase de l’accord.Il a mis en garde samedi dans un communiqué “contre les tentatives de l’occupation (Israël, NDLR) de se soustraire à l’accord”. “Soit ils recevront leurs prisonniers (otages) dans des cercueils, soit ils les accueilleront vivants (…).”Les négociations indirectes sur cette deuxième étape, censée mettre fin définitivement à la guerre, ont jusque là été retardées, les deux parties s’accusant mutuellement de violations de la trêve. L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.215 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité.L’offensive israélienne de représailles a fait au moins 48.319 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU. Elle a provoqué un désastre humanitaire dans le territoire assiégé.

Hamas frees dazed hostages in staged Gaza ceremony

A crowd cheered as masked militants brought two pale and dazed Israeli captives onto a rainy stage in front of cameras for the seventh hostage-prisoner exchange of the Gaza ceasefire Saturday.Around the stage, Hamas fighters stood in an orderly fashion in the southern Gazan city of Rafah as the pair were handed over to the Red Cross, with Avera Mengistu, one of the two freed men, walking with apparent difficulty.Like the hostages at previous liberations, Tal Shoham and Mengistu were handed liberation certificates in Hebrew before being helped into vehicles from the Red Cross, which acts as an intermediary, an AFP journalist reported.A Hamas source told AFP that the Palestinian Islamist movement planned to release the other four living hostages from the Nuseirat refugee camp in central Gaza later in the morning.In Rafah and Nuseirat, the militant group had prepared for a now well-rehearsed ceremony, building stages to parade the hostages to be released in front of large posters and billboards advertising its cause or praising fallen fighters.In Rafah, Hamas fighters from the group’s armed wing, the Al-Qassam Bridages, wearing fatigues, balaclavas and green headbands stood in a cordon around the handover area to keep the crowd out.In a display of strength, some held Kalashnikov assault rifles and others flaunted hand-held rocket launchers, while Hamas’ green flag flew around the square on buildings destroyed by war in the Palestinian territory.Fidaa Awda, a resident of Rafah who attended the ceremony told AFP: “We say and continue to say that we are with the resistance, we are with the valiant Brigades, we are with the fighters.”- War slogans -In front of a table covered by camouflage cloth on stage, US-made assault rifles of the kind the Israeli military uses were displayed, allegedly taken from Israeli soldiers in combat.Behind the table, a conspicuously placed slogan read “We are the flood. We are the extreme strength” in Arabic, English and Hebrew. The slogan referenced Operation Al-Aqsa flood, the name used by Hamas and its allied Palestinian factions for their October 7, 2023, attack on Israel that sparked the Gaza war.Other banners showed fallen Hamas military commanders including former armed wing chief Muhammad Deif, killed by an Israeli air strike in 2024.A poster below the stage read “and the red freedom has a door, struck by every bloodied hand”.The sentence is a verse from a 1926 anti-colonial poem by Egyptian poet Ahmad Shawqi which slain Hamas leader and October 7 mastermind Yahya Sinwar was seen reciting in a video taken during the Gaza war. All around the square, hundreds of Gazans had gathered to watch the ceremony on this foggy, rainy winter morning.Some stood on large chunks of concrete from nearby buildings demolished by bombs, others on the upper floors of buildings whose front walls had been torn off by explosions.One man held a young boy clad in military fatigues and a Hamas headband as militants in arms paraded on the back of pickup trucks.In a statement, Hamas praised the hostage releases and said that the Israeli public had two options.”Either they receive their prisoners in coffins, as happened on Thursday, due to Netanyahu’s arrogance, or they embrace their prisoners alive in commitment to the (Palestinian) resistance’s conditions.”Sixty-five hostages taken during Hamas’s October 7 attack are still being held in Gaza, including 35 who the Israeli military says are dead.

Hamas frees 2 Israeli hostages in latest transfer under truce

Palestinian militants on Saturday freed two Israeli hostages, among the last live captives eligible for release under the first phase of a fragile truce that is also expected to see Palestinian prisoners released.Freedom for the captives caps an emotional two days in Israel, where the family of another hostage, Shiri Bibas, earlier on Saturday confirmed receipt of her remains. Bibas and her two young sons had become symbols of the ordeal suffered by Israeli hostages since the Gaza war began. Palestinian militants seized dozens of captives during their unprecedented October 7, 2023 attack on Israel which triggered more than 15 months of war in the Gaza Strip.Militants escorted Tal Shoham and Avera Mengistu onto a stage in Rafah, southern Gaza. Shoham was made to address the gathering, flanked by armed and masked fighters dressed all in black, before both men were handed over to the Red Cross which then drove them away in a convoy.Israeli security forces took custody of the men and returned them home to Israeli territory, the military said.In the Israeli city of Tel Aviv, hundreds gathered at a site known as ‘Hostages Square’ reacted with applause, some appearing to weep, as they watched a broadcast of the release.Four other hostages are to be freed on Saturday morning in a separate ceremony in central Gaza.Israeli campaign group the Hostages and Missing Families Forum had published the names of the six Israelis to be freed. The list included Eliya Cohen, Omer Shem Tov, Omer Wenkert and Hisham al-Sayed as well as Mengistu and Shoham.Sayed and Mengistu had been held in Gaza for around a decade.The hostages were freed under the first phase of a ceasefire deal which began on January 19 and is due to expire in early March. A Hamas source told AFP that the Islamist group planned to also release four hostages from central Gaza’s Nuseirat later in the morning.- Well-rehearsed ceremony -At both locations the militants prepared for a now well-rehearsed ceremony, building stages in front of large posters advertising the militants’ cause or praising fallen fighters.The Red Cross has repeatedly appealed for handovers to take place in a dignified manner.Under a cold winter rain in Rafah, Hamas staged a show of force after months of bombardment and strikes that killed the group’s top leaders. Some fighters held automatic weapons, others rocket launchers, as nationalistic Palestinian music blared.Hamas’s green flag flew around the square on buildings destroyed by the war.The Palestinian Prisoners’ Club advocacy group said Israel would free 602 inmates on Saturday as part of the exchange.A spokeswoman for the NGO told AFP that most were Gazans arrested after the war began. She added that some of the prisoners would be deported outside of Israel and the Palestinian territories after their release. Those expected to be expelled were serving heavy sentences.The ceasefire has so far seen 21 living Israeli hostages freed from Gaza in exchange for more than 1,100 Palestinian prisoners released from Israeli jails.Saturday’s release of living hostages followed the first transfer on Thursday of hostages’ bodies.Hamas had said Shiri Bibas’s remains were among the four bodies returned on Thursday, but Israeli analysis concluded they were not in fact hers, sparking an outpouring of grief and anger.Hamas then admitted “the possibility of an error or mix-up of bodies”, which it attributed to Israeli bombing of the area.Late Friday the Red Cross confirmed the transfer of more human remains to Israel “at the request of both parties” but did not say whose they were.”After the identification process at the Institute of Forensic Medicine, this morning we received the news we feared the most. Our Shiri was murdered in captivity and has now returned home to her sons, husband, sister, and all her family to rest,” the Bibas family said in a statement.On Friday, Prime Minister Benjamin Netanyahu — under domestic pressure over his handling of the war and the hostages — vowed to “ensure that Hamas pays the full price for this cruel and evil violation of the agreement”.- ‘No forgiveness’ -On Friday, Israeli military spokesman Rear Admiral Daniel Hagari said, after an analysis of the remains, that Palestinian militants had killed the Bibas boys, Ariel and Kfir, “with their bare hands” in November 2023.Hamas has long maintained an Israeli air strike killed them and their mother early in the war.Shiri’s sister-in-law, Ofri Bibas, said Friday that the family was “not seeking revenge right now”, while levelling a measure of the blame at Netanyahu, telling him there would be “no forgiveness” for abandoning the mother and her young sons.A fourth body, that of Oded Lifshitz, 83, was also returned Thursday.Hamas and its allies took 251 people hostage during the October 7 attack that sparked the war. There are 65 hostages still in Gaza, including 35 the Israeli military says are dead.The Hamas attack resulted in the deaths of 1,215 people, mostly civilians, according to an AFP tally of Israeli official figures.Israel’s retaliatory campaign has killed at least 48,319 people in Gaza, the majority of them civilians, according to figures from the health ministry in the Hamas-run territory that the United Nations considers reliable.

Miandad’s six to Jadeja blitz: Six great India-Pakistan ODIs

Cricketing powerhouses India and Pakistan renew their storied if rare rivalry in the most hotly-anticipated match of the 2025 Champions Trophy in Dubai on Sunday.AFP Sport looks back at six memorable ODI matches between the bitter rivals ahead of their latest clash.- Miandad six (April 18, 1986 – Sharjah) -Javed Miandad’s last-ball six at the desert venue arguably remains the most dramatic ODI outcome between the two sides as Pakistan clinched a one-wicket victory.Pakistan needed 246 to win in 50 overs and Miandad walked in at 61-3 to hit an unbeaten 116 off 114 balls.With four needed off the final delivery, Indian fast bowler Chetan Sharma bowled a full toss and Miandad blasted the ball into the crowd to trigger wild celebrations among the Pakistan team and fans.Miandad was later presented with a golden sword for his heroics.- Imran stings (March 22, 1985 – Sharjah) -Imran Khan’s best bowling figures of 6-14 were in a one-day international against India but for the flamboyant Pakistan fast bowler it was all in vain.Imran ripped through the Indian batting line-up at Sharjah to send the opposition packing for 125.But Pakistan’s own batting imploded, skittled for just 87 with Ramiz Raja, top-scorer with 29, one of only four batsmen in double figures. – Jadeja fires (March 09, 1996 – Bangalore) -India’s Ajay Jadeja blasted a 25-ball 45 in a late blitz that helped India knock out holders Pakistan in a highly-charged World Cup quarter-final.Jadeja was severe on Pakistan’s Waqar Younis as he hit the pace bowler for four fours and two sixes in the final few overs to propel the total to 287-8.In reply, Pakistan were sailing along when opener Aamir Sohail smashed India’s Venkatesh Prasad for a boundary before sledging his opponent.But Venkatesh got the left-handed batsman bowled on the next ball to bring the house down and Pakistan lost their way to lose by 39 runs.- Ganguly ton (January 18, 1998 – Dhaka) -Sourav Ganguly hit a match-winning century to trump Saeed Anwar’s 140 in a deciding best-of-three final of Bangladesh’s Silver Jubilee Independence Cup in Dhaka.Ganguly’s knock of 124 was laced with 11 fours and one six as India chased down their victory target of 315 with one ball to spare.The left-handed Ganguly was named man of the match but lesser-known Hrishikesh Kanitkar stole the show in the end when India needed three on the final two balls and he hit a boundary on the penultimate delivery.The chase was a world record at the time.- Tendulkar rules (March 1, 2003 – Centurion) -Sachin Tendulkar won many matches for India but his 98 against Pakistan at the 2003 World Cup remains special due his duel with fast bowler Shoaib Akhtar.Tendulkar stood tall in his 75-ball knock that guided India in their chase of 274 against a Pakistan bowling line-up boasting Wasim Akram, Waqar and Akhtar.He uppercut one of Akhtar’s express deliveries to a delightful six over third man – a shot that became iconic in Tendulkar’s career. Akhtar later got Tendulkar’s wicket but the damage had been done and India won by six wickets.- Zaman special (June 18, 2017 – London) -Pakistan came in as underdogs in the Champions Trophy final, but stunned India by 180 runs, riding on a sparkling century by Fakhar Zaman.Zaman’s 114 off 106 balls and a 128-run opening stand with Azhar Ali guided Pakistan to a mammoth 338 for four and deflated Virat Kohli’s India at The Oval.The left-hander clobbered the Indian attack, including fast bowlers Bhuvneshwar Kumar and Jasprit Bumrah, hitting 12 fours and three sixes.Pakistan’s bowlers then came out firing and dismissed India for just 158 in 30.3 overs despite Hardik Pandya’s 76. Fast bowler Hasan Ali took 3-19.