US stocks tumble on fears of slowdown
Wall Street stocks tumbled Friday on worries about slowing US growth, concluding the week on a downcast note following gains in Asia and a mixed session on European bourses.Major US indices spent the entire day in the red before closing about two percent lower after economic data added to worries about the outlook of the US economy as President Donald Trump presses on with tariffs and government job cuts that could boost unemployment.”You are starting to see some disappointment in the economic data,” said Tom Cahill of Ventura Wealth Management, who tied Friday’s big drop in the 10-year US Treasury note yield to economic worries.On Friday, an S&P Global reading on US services industry activity fell to a 25-month low, while a University of Michigan survey of consumer sentiment tumbled nearly 10 percent from January.LBBW’s Karl Haeling said both are considered “secondary” economic reports, but they corroborate other major data points on employment and retail sales that have also pointed to weakness.”Investors ever since the election have been very bullish,” he said, but the market may be at an inflection point due to “all the uncertainty coming from Trump.”The trading day started off with gains in Asian equities, with Shanghai rising and Hong Kong piling on four percent to hit a three-year high fueled by tech firms. China’s Alibaba rocketed more than 14 percent following its forecast-busting earnings figures the previous day. The firm has bounced nearly 70 percent higher since the turn of the year.Other household names pushed the Hang Seng Index higher, with Tencent adding more than six percent, and JD.com and XD Inc gaining more than five percent.China’s tech sector has been on a roll this year, and has been given an extra boost since startup DeepSeek unveiled a chatbot that upended the global AI sector.Frankfurt stocks dipped and the euro retreated against the dollar ahead of the German election on Sunday, with investors expecting a more expansionary fiscal policy from Berlin to revive Europe’s largest economy.”The election comes against a difficult backdrop for Germany right now, as their economy has just experienced two consecutive annual contractions over 2023 and 2024,” said Deutsche Bank’s Jim Reid.In Tokyo, the yen retreated for most of the day after Japanese Finance Minister Katsunobu Kato said Friday that rising government bond yields — which are at their highest since 1999 — could weigh on economic growth.That dented expectations the Bank of Japan would announce a series of rate hikes this year, even as data showed Japanese core inflation hit a 19-month high.Crude prices fell by around three percent as traders expect the US to ease the sanctions that have limited Russian oil exports, leading to greater supply.”It is now clear that it is only a matter of time before Trump lifts sanctions against Russia,” said Arne Lohmann Rasmussen, chief analyst with Global Risk Management.”Although the EU is unlikely to follow suit, such a decision would enable increased Russian exports -– particularly to refineries in China and India,” he added.- Key figures around 2150 GMT -New York – Dow: DOWN 1.7 percent at 43,428.02 (close)New York – S&P 500: DOWN 1.7 percent at 6,013.13 (close)New York – Nasdaq Composite: DOWN 2.2 percent at 19,524.01 (close)London – FTSE 100: FLAT at 8,659.37 (close)Paris – CAC 40: UP 0.4 percent at 8,154.51 (close)Frankfurt – DAX: DOWN 0.1 percent at 22,287.56 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 0.3 percent at 38,776.94 (close) Hong Kong – Hang Seng Index: UP 4.0 percent at 23,477.92 (close)Shanghai – Composite: UP 0.9 percent at 3,379.11 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.0462 from $1.0501 on ThursdayPound/dollar: DOWN at $1.2628 from $1.2670Dollar/yen: DOWN at 149.32 from 149.64 yenEuro/pound: DOWN at 82.81 pence from 82.89 pence West Texas Intermediate: DOWN 3.0 percent at $70.40 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 2.7 percent at $74.43 per barrelburs-jmb/acb
L1: Très laborieux, Rennes engrange contre Reims
Rapidement en supériorité numérique et menant au score, Rennes a remporté une précieuse mais pénible victoire à domicile contre Reims (1-0) qui n’en finit pas de sombrer, vendredi, en ouverture de la 23e journée de Ligue 1.Avec 26 points, Rennes se hisse provisoirement à la 11e place du classement et prend surtout huit longueurs d’avance sur la zone rouge, où Reims, 14e avec 22 unités, est assuré de ne pas tomber, cette semaine en tout cas.Car avec un 12e match sans victoire pour les Champenois, la série noire se poursuit sans que l’on ne puisse entrevoir d’éclaircie à l’horizon.La “prestation” de Hafiz Ibrahim, entré en jeu à la 73e et qui a pris un jaune à la 79e puis un deuxième à la 89e, laissant Reims à neuf, n’a fait qu’empirer le bilan de la soirée qui avait fort mal débuté.Si un carton rouge à la 5e minute de jeu est toujours une décision très lourde à prendre, le geste de Cédric Kipré — un pied en avant sur le haut de la cuisse de Jordan James –, surtout sur un ballon totalement anodin près de la ligne médiane, n’a guère laissé d’autre choix à Marc Bollengier que de sévir.Trois minutes plus tard, le coude d’Amadou Koné, décollé du corps, même s’il avait les mains derrière le dos, a dévié une frappe de Lorenz Assignon et provoqué un penalty.Arnaud Kalimuendo ne s’est pas fait prier pour le transformer très joliment et marquer son 10e but de la saison en L1 (1-0, 10e).Paradoxalement, cette entame tonitruante n’a pas semblé aider les Rennais qui voulaient pourtant effacer la défaite contre Lille (2-0) où ils avaient peiné à exister vraiment.Peut-être un peu parce que Reims a transformé, surtout en première période, sa surface de réparation en forêt de jambes venant se mettre dans le chemin des passes, des dribbles ou des tirs rouge et noir, comme ceux de Mousa Al-Tamari (20e) et Jordan James (39e).Mais aussi beaucoup parce que Rennes a un gros déchet dans les derniers et avant-derniers gestes ou dans la prise de décision, parfois à contre-temps.Rennes a bien tenté aussi à mi-distance par James (26e), Hateboer (35e) et Carlos Andres Gomez (78e), sans succès.Il ne faut tout de même pas enlever à Yehvann Diouf quelques très jolies parades, sur une déviation subtile de l’extérieur du droit (44e) puis une tête de Jérémy Jacquet (52e), ou une tête plongeante de Seko Fofana (55e).Mais Rennes a tout de même réussi à se faire siffler par son public à la fin des deux périodes pour la lenteur de sa circulation de balle et ses fréquents retours vers l’arrière parce que ses joueurs ne trouvaient pas la faille.Avant d’aller défier la lanterne rouge Montpellier chez elle le week-end prochain, les trois points suffiront pourtant amplement au bonheur du club.
Wall Street chute, craintes sur l’état de l’économie américaine
La Bourse de New York a terminé en forte baisse vendredi, plombée par l’image d’une économie américaine en perte de vitesse et par le recul de certaines capitalisations géantes.Le Dow Jones a décroché de 1,69%, l’indice Nasdaq a plongé de 2,20% et l’indice élargi S&P 500 de 1,71%.”Un cocktail d’éléments pèse sur le marché” vendredi, a commenté auprès de l’AFP Tom Cahill, de Ventura Wealth Management, dont “certaines données inférieures aux attentes”.Le marché a notamment mal digéré l’estimation finale de l’Université du Michigan, selon laquelle la confiance des consommateurs s’est nettement dégradée en février, “en grande partie à cause de la crainte d’une augmentation imminente des prix” à cause du relèvement des droits de douane.L’indice évaluant cette confiance a reculé à 64,7 contre 71,7 en janvier, soit un repli de 10% sur un mois et de près de 16% sur un an. L’indice est donc encore plus bas que l’estimation préliminaire (67,8) dont la publication le 7 février avait déprimé les marchés, car bien en deçà des attentes.La publication de l’indice a lieu un jour après la publication des résultats de la chaîne américaine d’hypermarchés Walmart, qui a partagé des prévisions volontairement “prudentes”, malgré des performances légèrement meilleures qu’attendu.L’enseigne est considérée par les marchés comme un indicateur des dépenses de consommation des ménages.Toujours côté indicateurs, les chiffres des reventes de logements sont ressortis en baisse en janvier, et en deçà des attentes des analystes.Au début de l’année 2025, “on a pensé que la croissance pourrait ralentir, et on commence à voir une certaine déception dans les données économiques”, a commenté M. Cahill.En outre, les acteurs du marché s’inquiètent de l’impact des licenciements de plusieurs milliers de fonctionnaires dans le cadre de la campagne de réduction des coûts de la Commission pour l’efficacité gouvernementale ou Doge, selon l’analyste.Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans se détendait encore à 4,43% contre 4,51% la veille.La baisse des taux obligataires observée aujourd’hui “indique clairement des inquiétudes quant au ralentissement de la croissance”, a noté M. Cahill.Côté entreprises, la place américaine a été fortement “minée” par les pertes de UnitedHealth, deuxième pondération du Dow Jones, a observé dans une note Patrick O’Hare, de Briefing.com.L’assureur-santé a perdu 7,17% après la publication d’informations de presse faisant état de l’ouverture d’une enquête par le ministère de la Justice américaine sur ses protocoles de facturation liés au dispositif Medicare.Ailleurs à la cote, de la technologie à l’énergie, en passant par l’immobilier ou les banques, la grande majorité des secteurs a terminé dans le rouge, avec des pertes importantes pour certaines capitalisations géantes.Le géant des semiconducteurs Nvidia a lâché 4,05%, tandis Microsoft a perdu 1,90%, Amazon a reculé de 2,83%, Tesla de 4,68% et Alphabet de 2,71%. Les compagnies aériennes on été durement touchées à l’image de Delta Air Lines (-5,88%) ou United Airlines (-6,44%).La plateforme d’échanges de cryptomonnaies Coinbase a perdu du terrain (-8,27%) après avoir annoncé vendredi que le gendarme boursier américain comptait abandonner les poursuites la visant, alors que Donald Trump affiche régulièrement son affection pour le secteur.L’autorité américaine des marchés financiers, la SEC, avait assigné en juin 2023 devant la justice civile la première plateforme d’échanges de cryptomonnaies des Etats-Unis, lui reprochant de ne pas s’être enregistrée auprès de lui en tant que plateforme d’échanges et intermédiaire de transactions en cryptomonnaies.
Trump repart à la charge contre Zelensky, qui veut un accord “équitable”
Donald Trump est reparti à la charge vendredi contre le président ukrainien, jugeant que sa présence n’était “pas importante” à des négociations avec la Russie, au moment où selon Volodymyr Zelensky se négocie un accord qu’il veut “équitable” sur l’accès des Etats-Unis aux minerais stratégiques de l’Ukraine en contrepartie de leur soutien.”Les équipes ukrainiennes et américaines travaillent sur un projet d’accord entre nos gouvernements (…) et l’essentiel est d’en définir les détails afin qu’il puisse fonctionner. J’espère un résultat – un résultat équitable”, a déclaré M. Zelensky lors de son message vidéo du soir diffusé sur les réseaux sociaux à destination des Ukrainiens. Début février, le président américain avait annoncé vouloir négocier un accord avec l’Ukraine pour obtenir un accès à 50% de ses minerais stratégiques en échange de l’aide américaine déjà livrée.Une première version avait été rejetée avec courroux par Volodymyr Zelensky, qui avait souligné que son pays n’était “pas à vendre”, et avait répété sa proposition de négocier des “investissements” américains en échange de “garanties de sécurité” face à la Russie.C’est dans ce contexte que le président américain est revenu à la charge vendredi contre son homologue ukrainien.”J’ai eu de très bonnes discussions avec Poutine, et j’ai eu des discussions pas aussi bonnes avec l’Ukraine. Ils n’ont aucune carte en main, mais ils la jouent dur”, a observé Donald Trump. “Nous n’allons pas laisser cela continuer”, a-t-il ajouté.Quant à Volodymyr Zelensky, “cela fait trois ans qu’il est en réunion et rien n’a été fait”, a déclaré le président américain, dans un entretien avec Fox Radio. “Je ne pense donc pas qu’il soit très important pour participer à des réunions”.Donald Trump a une nouvelle fois refusé vendredi de blâmer frontalement Moscou pour l’invasion de l’Ukraine en février 2022. “La Russie a attaqué” mais les dirigeants occidentaux “n’auraient pas dû (la) laisser attaquer”, a-t-il dit. Il a ciblé le président français, Emmanuel Macron, et le Premier ministre britannique, Keir Starmer, qui selon lui n’ont “rien fait” pour mettre un terme à la guerre. Les deux dirigeants sont attendus, séparément, la semaine prochaine à la Maison Blanche.Plus tard vendredi, il a pourtant déclaré cette fois que “le président Poutine et le président Zelensky vont devoir se parler” pour “mettre fin au massacre de millions de personnes”.- Trump “très frustré” -Ces déclarations, après de premières invectives virulentes de Donald Trump qui avaient suscité une vive réaction de Kiev et la stupéfaction de ses alliés européens, interviennent au moment où la visite de l’émissaire du président américain en Ukraine, Keith Kellogg, semblait avoir apaisé la situation. M. Zelensky avait dit avoir eu avec M. Kellogg des échanges “productifs”, et celui-ci l’avait qualifié de “dirigeant courageux et assiégé d’une nation en guerre”.Le gouvernement allemand, après un entretien entre M. Zelensky et le chancelier Olaf Scholz, a de son côté à nouveau souligné vendredi que Kiev et Berlin s’entendaient sur le fait que “l’Ukraine devait être à la table des discussions”, ainsi que l’Europe.”L’Europe doit et peut faire beaucoup plus pour garantir la paix”, a résumé le président ukrainien dans son message vendredi soir. “Nous avons des propositions claires avec nos partenaires européens”, a-t-il dit.L’Afrique du Sud, qui vient d’accueillir une réunion du G20 boudée par les Etats-Unis, a également souligné vendredi que les négociations sur l’Ukraine devaient impliquer “toutes les parties”.Concernant le projet d’accord sur les minerais stratégiques, le conseiller à la sécurité nationale de M. Trump, Mike Waltz, s’est montré très pressant vendredi.”Le président Zelensky va signer cet accord, et vous le verrez à très court terme, et c’est bon pour l’Ukraine”, a-t-il insisté lors d’un rassemblement de conservateurs près de Washington.C’est après le rejet par l’Ukraine de la proposition de Washington concernant ses ressources naturelles que les tensions entre Kiev et Washington s’étaient accrues, Donald Trump accusant M. Zelensky d’être un “dictateur” tout en amorçant un brusque rapprochement avec le Kremlin. Un tournant très dangereux pour l’Ukraine, dont les Etats-Unis étaient un pourvoyeur clé d’aide militaire et financière.M. Waltz avait estimé jeudi que Donald Trump était “très frustré” par la réaction du président Zelensky.- Avancées russes -Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a lui réaffirmé vendredi que le président Vladimir Poutine était “ouvert” à des pourparlers de paix.La Russie exige notamment que Kiev lui cède quatre régions ukrainiennes en plus de la Crimée annexée en 2014, et que l’Ukraine n’adhère jamais à l’Otan. Des conditions inacceptables pour les autorités ukrainiennes qui demandent à ses alliés des garanties de sécurités solides pour dissuader la Russie de l’envahir à nouveau.M. Trump et ses collaborateurs ont jugé “irréaliste” une adhésion de l’Ukraine à l’Otan et son ambition de reprendre ses territoires perdus à la Russie.A quelques jours du troisième anniversaire de l’invasion, lancée le 24 février 2022, la situation reste difficile pour les troupes ukrainiennes.L’armée russe a encore revendiqué vendredi la prise de deux localités situées dans la région de Donetsk (est de l’Ukraine).L’Union européenne et plusieurs dirigeants européens tentent de se mobiliser pour soutenir Kiev. Certains d’entre eux sont attendus à Kiev pour l’anniversaire de l’invasion lundi.
Trump repart à la charge contre Zelensky, qui veut un accord “équitable”
Donald Trump est reparti à la charge vendredi contre le président ukrainien, jugeant que sa présence n’était “pas importante” à des négociations avec la Russie, au moment où selon Volodymyr Zelensky se négocie un accord qu’il veut “équitable” sur l’accès des Etats-Unis aux minerais stratégiques de l’Ukraine en contrepartie de leur soutien.”Les équipes ukrainiennes et américaines travaillent sur un projet d’accord entre nos gouvernements (…) et l’essentiel est d’en définir les détails afin qu’il puisse fonctionner. J’espère un résultat – un résultat équitable”, a déclaré M. Zelensky lors de son message vidéo du soir diffusé sur les réseaux sociaux à destination des Ukrainiens. Début février, le président américain avait annoncé vouloir négocier un accord avec l’Ukraine pour obtenir un accès à 50% de ses minerais stratégiques en échange de l’aide américaine déjà livrée.Une première version avait été rejetée avec courroux par Volodymyr Zelensky, qui avait souligné que son pays n’était “pas à vendre”, et avait répété sa proposition de négocier des “investissements” américains en échange de “garanties de sécurité” face à la Russie.C’est dans ce contexte que le président américain est revenu à la charge vendredi contre son homologue ukrainien.”J’ai eu de très bonnes discussions avec Poutine, et j’ai eu des discussions pas aussi bonnes avec l’Ukraine. Ils n’ont aucune carte en main, mais ils la jouent dur”, a observé Donald Trump. “Nous n’allons pas laisser cela continuer”, a-t-il ajouté.Quant à Volodymyr Zelensky, “cela fait trois ans qu’il est en réunion et rien n’a été fait”, a déclaré le président américain, dans un entretien avec Fox Radio. “Je ne pense donc pas qu’il soit très important pour participer à des réunions”.Donald Trump a une nouvelle fois refusé vendredi de blâmer frontalement Moscou pour l’invasion de l’Ukraine en février 2022. “La Russie a attaqué” mais les dirigeants occidentaux “n’auraient pas dû (la) laisser attaquer”, a-t-il dit. Il a ciblé le président français, Emmanuel Macron, et le Premier ministre britannique, Keir Starmer, qui selon lui n’ont “rien fait” pour mettre un terme à la guerre. Les deux dirigeants sont attendus, séparément, la semaine prochaine à la Maison Blanche.Plus tard vendredi, il a pourtant déclaré cette fois que “le président Poutine et le président Zelensky vont devoir se parler” pour “mettre fin au massacre de millions de personnes”.- Trump “très frustré” -Ces déclarations, après de premières invectives virulentes de Donald Trump qui avaient suscité une vive réaction de Kiev et la stupéfaction de ses alliés européens, interviennent au moment où la visite de l’émissaire du président américain en Ukraine, Keith Kellogg, semblait avoir apaisé la situation. M. Zelensky avait dit avoir eu avec M. Kellogg des échanges “productifs”, et celui-ci l’avait qualifié de “dirigeant courageux et assiégé d’une nation en guerre”.Le gouvernement allemand, après un entretien entre M. Zelensky et le chancelier Olaf Scholz, a de son côté à nouveau souligné vendredi que Kiev et Berlin s’entendaient sur le fait que “l’Ukraine devait être à la table des discussions”, ainsi que l’Europe.”L’Europe doit et peut faire beaucoup plus pour garantir la paix”, a résumé le président ukrainien dans son message vendredi soir. “Nous avons des propositions claires avec nos partenaires européens”, a-t-il dit.L’Afrique du Sud, qui vient d’accueillir une réunion du G20 boudée par les Etats-Unis, a également souligné vendredi que les négociations sur l’Ukraine devaient impliquer “toutes les parties”.Concernant le projet d’accord sur les minerais stratégiques, le conseiller à la sécurité nationale de M. Trump, Mike Waltz, s’est montré très pressant vendredi.”Le président Zelensky va signer cet accord, et vous le verrez à très court terme, et c’est bon pour l’Ukraine”, a-t-il insisté lors d’un rassemblement de conservateurs près de Washington.C’est après le rejet par l’Ukraine de la proposition de Washington concernant ses ressources naturelles que les tensions entre Kiev et Washington s’étaient accrues, Donald Trump accusant M. Zelensky d’être un “dictateur” tout en amorçant un brusque rapprochement avec le Kremlin. Un tournant très dangereux pour l’Ukraine, dont les Etats-Unis étaient un pourvoyeur clé d’aide militaire et financière.M. Waltz avait estimé jeudi que Donald Trump était “très frustré” par la réaction du président Zelensky.- Avancées russes -Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a lui réaffirmé vendredi que le président Vladimir Poutine était “ouvert” à des pourparlers de paix.La Russie exige notamment que Kiev lui cède quatre régions ukrainiennes en plus de la Crimée annexée en 2014, et que l’Ukraine n’adhère jamais à l’Otan. Des conditions inacceptables pour les autorités ukrainiennes qui demandent à ses alliés des garanties de sécurités solides pour dissuader la Russie de l’envahir à nouveau.M. Trump et ses collaborateurs ont jugé “irréaliste” une adhésion de l’Ukraine à l’Otan et son ambition de reprendre ses territoires perdus à la Russie.A quelques jours du troisième anniversaire de l’invasion, lancée le 24 février 2022, la situation reste difficile pour les troupes ukrainiennes.L’armée russe a encore revendiqué vendredi la prise de deux localités situées dans la région de Donetsk (est de l’Ukraine).L’Union européenne et plusieurs dirigeants européens tentent de se mobiliser pour soutenir Kiev. Certains d’entre eux sont attendus à Kiev pour l’anniversaire de l’invasion lundi.
Un Espagnol blessé au Mémorial de l’Holocauste à Berlin, le suspect arrêté
Un homme a été arrêté suite à l’agression d’un Espagnol de 30 ans grièvement blessé vendredi soir, pour un motif inconnu, dans l’enceinte du Mémorial de l’Holocauste à Berlin, à deux jours d’élections législatives en Allemagne.Des journalistes de l’AFP présents sur les lieux, en plein centre de la capitale allemande, ont filmé et photographié vers 20H45 locales (19H45 GMT) l’arrestation d’un jeune homme, plaqué au sol par plusieurs policiers, qui l’ont menotté mains dans le dos.”Nous avons le suspect”, ont-ils crié à des collègues à proximité.L’individu avait “du sang sur les mains” lorsqu’il s’est approché des forces de l’ordre postées près du lieu de l’attaque, déclenchant son interpellation, a décrit un porte-parole de la police, Florian Nath. Le suspect n’était pas en possession de ses documents d’identité lors de son arrestation et ne s’est pas exprimé à ce stade, selon la même source.L’agression a été commise vers 18h00 heure locale (17h00 GMT). L’arme n’a pas été retrouvée mais il pourrait s’agir d’un couteau, selon la police.Les enquêteurs n’étaient pas en mesure de se prononcer immédiatement sur les causes de l’agression ni sur un lien éventuel avec le mémorial lui-même, qui longe une grande avenue et accueille de très nombreux touristes.”Nous n’avons absolument aucune idée des motifs” de cette agression, a insisté Florian Nath.La victime a reçu “plusieurs coups dans la partie supérieure du corps”, a-t-il souligné.- Chasse à l’homme -Une importante opération de police avait été déclenchée dans toute la zone pour tenter de retrouver l’assaillant, parti avec son arme. La victime a été transportée à l’hôpital pour y être opérée. Son état est “stable”, selon la police.Six témoins de l’agression, en état de choc, ont été pris en charge par les secours. Inauguré en 2005 en plein centre de la capitale près de la Porte de Brandebourg et de l’ambassade des Etats-Unis, le Mémorial commémore, avec plus de deux mille stèles de béton, le souvenir des millions de Juifs exterminés par le IIIème Reich.Le quartier a été bouclé, a constaté un journaliste de l’AFP, qui a pu voir trois camions de pompiers, une dizaine de véhicules de police ainsi qu’une nacelle positionnée au-dessus du site afin de l’éclairer.Les autorités n’ont pu donner dans l’immédiat aucun élément supplémentaire.- Climat pesant -Mais l’agression intervient dans un contexte pesant en Allemagne.Le même jour, la police a fait état de l’arrestation d’un ressortissant russe de 18 ans soupçonné d’avoir projeté un “attentat à motivation politique” à Berlin, à deux jours des élections législatives en Allemagne.Selon plusieurs médias, dont les quotidiens Tagesspiegel et Bild, le suspect est un Tchétchène qui aurait planifié un attentat contre l’ambassade d’Israël à Berlin. Les journaux parlent de motivations islamistes. Il a été présenté vendredi devant un juge.Début septembre, la police allemande a abattu un jeune Autrichien connu pour ses liens avec l’islam radical alors qu’il s’apprêtait à commettre un attentat contre le consulat général d’Israël à Munich. L’agression au Mémorial de l’Holocauste survient aussi dans un climat très polarisé dans l’opinion allemande à la suite de plusieurs agressions meurtrières et attentats qui ont jalonné la campagne électorale en vue des législatives de dimanche.Le parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD), qui accuse le gouvernement de laxisme face à l’insécurité, surfe sur les inquiétudes dans la population. Les derniers sondages prédisent à l’AfD plus de 20% des suffrages, en deuxième position derrière l’opposition conservatrice, à environ 30%. Â