Corée du Sud: le président suspendu Yoon va se présenter à son procès en destitution

Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol, suspendu de ses fonctions, va assister mardi pour la première fois à une audience dans son procès en destitution, a indiqué l’un de ses avocats, avec au bout du chemin la perte définitive de son titre ou son retour aux affaires.M. Yoon s’est vu confisquer le pouvoir le 14 décembre par l’Assemblée nationale, qui a adopté une motion de destitution contre lui pour son éphémère imposition de la loi martiale 11 jours plus tôt.Les huit juges de la Cour constitutionnelle ont jusqu’à la mi-juin pour entériner cette sanction et le démettre définitivement, ou lui rendre son siège. Six voix sont requises pour éventuellement confirmer sa déchéance.Le dirigeant conservateur, qui avait résisté à une première descente sur mandat des autorités, a été arrêté et placé en détention le 15 janvier. C’est sans précédent pour un chef de l’Etat sud-coréen titulaire, qu’il reste officiellement jusqu’à la décision la Cour.”Le président va se présenter à la Cour constitutionnelle demain”, a déclaré lundi dans un communiqué l’un de ses avocats, Yoon Kab-keun.L’ancien procureur vedette avait assuré, par la voix de ses conseils, qu’il viendrait à une audience pour donner son point de vue. Mais il n’est pas apparu aux deux premières, les 14 et 16 janvier.Son procès se poursuivra même sans lui.En cas de destitution, une nouvelle élection présidentielle devra être organisée dans les 60 jours.- “Refus continu de coopérer” -Yoon Suk Yeol est accusé d’avoir fait vaciller la jeune démocratie sud-coréenne en déclarant par surprise la loi martiale le 3 décembre, dans un coup de force qui a ravivé le douloureux souvenir de la dictature militaire.Au sein du Parlement cerné par des soldats, un nombre suffisant de députés était toutefois rapidement parvenu à déjouer ses plans, alors que des milliers de manifestants prodémocratie criaient leur indignation dehors.M. Yoon est visé par plusieurs enquêtes dont une pour “rébellion”, un crime passible de la peine de mort. En détention provisoire, il repousse les convocations de l’agence anticorruption qui centralise les investigations criminelles sur lui (CIO) et veut l’interroger.Le CIO a expliqué dans un communiqué avoir tenté de le contraindre à obtempérer mais dit s’être heurté à son “refus continu de coopérer”.”Désobéir au mandat d’arrêt et refuser de témoigner vont progressivement être considérés comme des facteurs en sa défaveur dans son procès en destitution”, estime auprès de l’AFP l’avocat Kim Nam-ju.Le président déchu ne reconnaît pas la légalité de l’enquête criminelle et a promis de se “battre jusqu’au bout”, haranguant ses soutiens par le biais de lettres transmises via ses avocats.Avant l’aube dimanche, des centaines de ses partisans en furie ont pris d’assaut le tribunal responsable de son maintien derrière les barreaux.M. Yoon avait la veille comparu devant les juges, une première depuis sa mesure choc. Avec comme objectif, selon son équipe juridique, de “restaurer son honneur” en expliquant “la légitimité de la loi martiale”Des dizaines de personnes ayant participé à l’attaque sans précédent du palais de justice ont été arrêtées, a rapporté lundi la police, faisant état de 51 blessés dans ses rangs.

Trump, sûr de sa force, promet un “âge d’or” américain

“L’âge d’or de l’Amérique commence”: Donald Trump, jubilant, sûr de sa puissance politique, a démarré son second mandat à droite toute, sur un ton nationaliste et revanchard.Voire messianique.”Dieu m’a sauvé pour que je rende sa grandeur à l’Amérique”, a déclaré lundi le 45e (2017-2021) et désormais 47e président des Etats-Unis, en référence à une tentative d’assassinat contre lui cet été.”Le déclin de l’Amérique est fini”, a assuré le républicain, après avoir prêté serment sous la coupole du Capitole où la cérémonie, qui se tient d’ordinaire dehors, avait été rapatriée pour cause de froid glacial.Devenant à 78 ans le plus vieux président américain jamais investi, il a promis de s’attaquer à une “élite corrompue et radicale”.- Feutre noir -Avant de déclencher un tourbillon de premières mesures, toutes spectaculaires, parfois imprécises, souvent difficiles à mettre en oeuvre.Le tribun républicain a signé des premiers décrets devant des partisans survoltés réunis dans une salle de Washington.Puis il a continué dans le cadre plus feutré du Bureau ovale, qu’il a retrouvé avec délectation.”Quelle sensation formidable”, a-t-il lancé avant d’empoigner l’un de ses feutres noirs favoris et d’apposer à la chaîne son épaisse signature sur les documents que lui tendait un conseiller.Le tout en répondant pendant près de cinquante minutes aux questions des quelques journalistes présents, un peu comme s’il n’avait jamais quitté les lieux.Tenant une promesse lourde de sens politique, il a gracié 1.500 personnes condamnées pour avoir assailli le Capitole le 6 janvier 2021 afin de tenter d’empêcher la certification de la victoire de son prédécesseur Joe Biden. – Election “truquée” -Il a une nouvelle fois qualifié d'”otages” ces émeutiers, qu’il avait chauffés à blanc à l’époque en assurant que l’élection avait été “truquée” – ce dont il reste convaincu, sans pouvoir le prouver.Il a pris lundi des décisions aussi fracassantes sur le plan intérieur que radicales au niveau diplomatique.Donald Trump a suspendu l’interdiction de TikTok, décidée par le Congrès au nom de la sécurité nationale. Claqué la porte de l’accord de Paris sur le climat et de l’Organisation mondiale de la santé. Déclaré un état d’urgence permettant de mobiliser l’armée à la frontière avec le Mexique, et remis en cause le droit du sol, pour lutter contre l’immigration illégale.Il a affirmé que les Etats-Unis ne reconnaîtraient plus que “deux sexes, masculin et féminin” définis à la naissance, et supprimé les aides fédérales pour renforcer la diversité.Donald Trump, qui avait malmené les alliances traditionnelles de la première puissance mondiale pendant son premier passage à la Maison Blanche, a pris une direction ouvertement nationaliste, et même impérialiste.Invoquant le vieux concept de “destinée manifeste”, selon lequel l’Amérique aurait un droit naturel à l’expansion territoriale, il a promis dans son discours d’investiture de “planter (le drapeau américain) sur la planète Mars”. Il a aussi juré de “reprendre” le canal de Panama.- Impérialiste -Pendant sa conférence de presse improvisée à la Maison Blanche, il a assuré que le Danemark allait “se faire à l’idée” d’abandonner le Groenland aux Etats-Unis, et promis pour le 1er février des droits de douane de 25% contre le Canada et le Mexique.Répétant qu’il entendait rencontrer le président russe Vladimir Poutine bientôt, il a assuré que ce dernier était “en train de détruire” son pays en refusant de sceller un accord de paix avec l’Ukraine.Son investiture parachève un extraordinaire “comeback” qui a vu le milliardaire, en quatre ans, prendre complètement l’ascendant sur le parti républicain.Il l’a emporté sans contestation le 5 novembre face à la démocrate Kamala Harris, au terme d’une campagne d’une violence rhétorique sidérante. Premier président condamné au pénal, il a joué d’une image de hors-la-loi pour mobiliser encore davantage sa base : sa première photo officielle ressemble à s’y méprendre à son “mugshot”, sa célèbre photo d’identité judiciaire prise l’été dernier.Son investiture a acté le ralliement spectaculaire des multimilliardaires de la tech – Mark Zuckerberg, Jeff Bezos et bien sûr l’incontournable Elon Musk. Tous ont assisté, en bonne place, à la prestation de serment et même à un service religieux qui l’avait précédé. Le patron de X, Tesla et SpaceX, allié privilégié de Donald Trump, s’est fait remarquer en effectuant à deux reprises un salut que certains ont qualifié de “fasciste” ou “nazi” quand  d’autres ont défendu “un geste maladroit”

Trump, sûr de sa force, promet un “âge d’or” américain

“L’âge d’or de l’Amérique commence”: Donald Trump, jubilant, sûr de sa puissance politique, a démarré son second mandat à droite toute, sur un ton nationaliste et revanchard.Voire messianique.”Dieu m’a sauvé pour que je rende sa grandeur à l’Amérique”, a déclaré lundi le 45e (2017-2021) et désormais 47e président des Etats-Unis, en référence à une tentative d’assassinat contre lui cet été.”Le déclin de l’Amérique est fini”, a assuré le républicain, après avoir prêté serment sous la coupole du Capitole où la cérémonie, qui se tient d’ordinaire dehors, avait été rapatriée pour cause de froid glacial.Devenant à 78 ans le plus vieux président américain jamais investi, il a promis de s’attaquer à une “élite corrompue et radicale”.- Feutre noir -Avant de déclencher un tourbillon de premières mesures, toutes spectaculaires, parfois imprécises, souvent difficiles à mettre en oeuvre.Le tribun républicain a signé des premiers décrets devant des partisans survoltés réunis dans une salle de Washington.Puis il a continué dans le cadre plus feutré du Bureau ovale, qu’il a retrouvé avec délectation.”Quelle sensation formidable”, a-t-il lancé avant d’empoigner l’un de ses feutres noirs favoris et d’apposer à la chaîne son épaisse signature sur les documents que lui tendait un conseiller.Le tout en répondant pendant près de cinquante minutes aux questions des quelques journalistes présents, un peu comme s’il n’avait jamais quitté les lieux.Tenant une promesse lourde de sens politique, il a gracié 1.500 personnes condamnées pour avoir assailli le Capitole le 6 janvier 2021 afin de tenter d’empêcher la certification de la victoire de son prédécesseur Joe Biden. – Election “truquée” -Il a une nouvelle fois qualifié d'”otages” ces émeutiers, qu’il avait chauffés à blanc à l’époque en assurant que l’élection avait été “truquée” – ce dont il reste convaincu, sans pouvoir le prouver.Il a pris lundi des décisions aussi fracassantes sur le plan intérieur que radicales au niveau diplomatique.Donald Trump a suspendu l’interdiction de TikTok, décidée par le Congrès au nom de la sécurité nationale. Claqué la porte de l’accord de Paris sur le climat et de l’Organisation mondiale de la santé. Déclaré un état d’urgence permettant de mobiliser l’armée à la frontière avec le Mexique, et remis en cause le droit du sol, pour lutter contre l’immigration illégale.Il a affirmé que les Etats-Unis ne reconnaîtraient plus que “deux sexes, masculin et féminin” définis à la naissance, et supprimé les aides fédérales pour renforcer la diversité.Donald Trump, qui avait malmené les alliances traditionnelles de la première puissance mondiale pendant son premier passage à la Maison Blanche, a pris une direction ouvertement nationaliste, et même impérialiste.Invoquant le vieux concept de “destinée manifeste”, selon lequel l’Amérique aurait un droit naturel à l’expansion territoriale, il a promis dans son discours d’investiture de “planter (le drapeau américain) sur la planète Mars”. Il a aussi juré de “reprendre” le canal de Panama.- Impérialiste -Pendant sa conférence de presse improvisée à la Maison Blanche, il a assuré que le Danemark allait “se faire à l’idée” d’abandonner le Groenland aux Etats-Unis, et promis pour le 1er février des droits de douane de 25% contre le Canada et le Mexique.Répétant qu’il entendait rencontrer le président russe Vladimir Poutine bientôt, il a assuré que ce dernier était “en train de détruire” son pays en refusant de sceller un accord de paix avec l’Ukraine.Son investiture parachève un extraordinaire “comeback” qui a vu le milliardaire, en quatre ans, prendre complètement l’ascendant sur le parti républicain.Il l’a emporté sans contestation le 5 novembre face à la démocrate Kamala Harris, au terme d’une campagne d’une violence rhétorique sidérante. Premier président condamné au pénal, il a joué d’une image de hors-la-loi pour mobiliser encore davantage sa base : sa première photo officielle ressemble à s’y méprendre à son “mugshot”, sa célèbre photo d’identité judiciaire prise l’été dernier.Son investiture a acté le ralliement spectaculaire des multimilliardaires de la tech – Mark Zuckerberg, Jeff Bezos et bien sûr l’incontournable Elon Musk. Tous ont assisté, en bonne place, à la prestation de serment et même à un service religieux qui l’avait précédé. Le patron de X, Tesla et SpaceX, allié privilégié de Donald Trump, s’est fait remarquer en effectuant à deux reprises un salut que certains ont qualifié de “fasciste” ou “nazi” quand  d’autres ont défendu “un geste maladroit”

Armée à la frontière, droit d’asile et du sol attaqué: Trump lance son offensive anti-immigration

Promise de longue date, la vaste offensive anti-immigration de Donald Trump prend forme: le nouveau président américain a décrété lundi l’état d’urgence à la frontière avec le Mexique, a ordonné à l’armée américaine d’en assurer la surveillance, et va s’attaquer au droit d’asile et au droit du sol.Cette flopée de décrets, signés dès le premier jour de son mandat et dont certains semblent violer la Constitution, promettent d’être contestés devant les tribunaux.Avec l’état d’urgence, “toutes les entrées illégales seront immédiatement stoppées et nous commencerons à renvoyer des millions et des millions d’étrangers criminels là d’où ils viennent”, a martelé M. Trump lors de son discours d’investiture.”Je vais envoyer des troupes à la frontière sud pour repousser l’invasion désastreuse de notre pays”, a ajouté le septuagénaire, qui avait érigé l’immigration en priorité absolue de sa campagne électorale.Lundi soir, il a signé un autre décret remettant en cause le droit du sol, qu’il a qualifié de “ridicule” face à la presse dans le Bureau Ovale.Revenir sur cette disposition prévue par le 14e amendement de la Constitution promet d’inévitables contestations judiciaires.”Je pense que nous avons de bonnes justifications, mais vous pourriez avoir raison”, a convenu M. Trump, lorsqu’il a été interrogé sur ce sujet.Le 47e président des Etats-Unis compte également reprendre la construction du mur frontalier et s’attaquer au droit d’asile, a annoncé Anna Kelly, la nouvelle porte-parole adjointe de la Maison Blanche.”Nous allons accueillir beaucoup de travailleurs, mais il faut que l’immigration soit légale”, a précisé M. Trump lundi soir.- Effets immédiats -Le républicain va également réinstituer la doctrine “Restez au Mexique”, mesure phare de son mandat précédent, selon Mme Kelly. Cette politique avait forcé des milliers de demandeurs d’asile originaires d’Amérique centrale à rester au sud de la frontière américaine, le temps que leur demande soit traitée par les tribunaux.L’offensive de M. Trump a des effets immédiats pour des milliers de migrants. Lundi, l’application CBP One, lancée par l’administration Biden pour leur permettre de prendre un rendez-vous afin de déposer leur demande d’asile avant d’entrer aux Etats-Unis, a cessé de fonctionner.Cela a déclenché des scènes de désespoir du côté mexicain de la frontière, où beaucoup ont découvert l’annulation de leurs rendez-vous. Après un dangereux voyage depuis la Colombie avec son mari et son fils, Margelis Tinoco a fondu en larmes.”Je ne sais pas ce qu’il va advenir de ma vie”, a soufflé cette femme de 48 ans.”Tous les étrangers en situation irrégulière qui cherchent à entrer aux États-Unis doivent faire demi-tour”, sous peine de “poursuites judiciaires et d’expulsion”, a insisté sur X Stephen Miller, le directeur adjoint du cabinet de M. Trump.- “Contestations judiciaires” -L’offensive de M. Trump risque d’être contestée en justice par diverses associations et Etats démocrates. La Californie a par exemple récemment mis de côté 25 millions de dollars, pour financer d’éventuelles batailles judiciaires contre l’administration Trump. “Nous nous attendons à des contestations judiciaires rapides”, a rappelé à l’AFP Aaron Reichlin-Melnick, un expert de l’American Immigration Council.Selon lui, “un président ne peut pas supprimer” le droit du sol par simple décret.”L’administration va vraiment essayer de repousser les limites” et voir si ses mesures “survivent aux tribunaux”, a jugé Cris Ramon, de l’ONG UnidosUS, en rappelant que le rôle de l’armée est lui aussi circonscrit par la loi.La présidence de Joe Biden a été marquée par un nombre record d’interpellations de migrants à la frontière, avant la mise en place d’importantes restrictions quelques mois avant l’élection présidentielle. Leur nombre a alors chuté drastiquement.Pendant sa campagne, M. Trump a employé une rhétorique violente envers les migrants, qui “empoisonnent le sang” des Etats-Unis selon lui. Le tribun soutient que l’augmentation de l’immigration clandestine a provoqué une vague de criminalité aux Etats-Unis, ce que démentent les statistiques officielles.Lundi, il a annoncé son intention de désigner “les cartels comme des organisations terroristes étrangères”, en promettant d'”éliminer la présence de tous les gangs et réseaux criminels étrangers” aux Etats-Unis.Son administration compte réclamer la peine de mort pour les non-citoyens qui commettent des meurtres ou d’autres crimes majeurs.aue-rfo-pr-bur/vla

Trump signs order to pull US from WHO, citing funding disparities

President Donald Trump on Monday signed an executive order directing the United States to withdraw from the World Health Organization (WHO), a body he has repeatedly criticized over its handling of the Covid-19 pandemic.Speaking at the White House hours after his inauguration, Trump said the United States was paying far more to the UN body compared to China, adding: “World Health ripped us off.”The United States, the largest donor to the Geneva-based organization, provides substantial financial support that is vital to the WHO’s operations. Its withdrawal is expected to trigger a significant restructuring of the institution and could further disrupt global health initiatives.This marks the second time Trump has sought to sever ties with the WHO. During his first term, the United States issued a notice of intent to withdraw, accusing the organization of being overly influenced by China during the pandemic’s early stages. That move was later reversed under former president Joe Biden’s administration.In his new executive order, Trump directed agencies to “pause the future transfer of any United States Government funds, support, or resources to the WHO” and to “identify credible and transparent United States and international partners to assume necessary activities previously undertaken by the WHO.”The administration also announced plans to review and rescind Biden’s 2024 US Global Health Security Strategy, which was designed to prevent, detect, and respond to infectious disease threats, “as soon as practicable.”The timing of the US withdrawal comes amid mounting fears over the pandemic potential of the current bird flu outbreak (H5N1), which has infected dozens and claimed one life in the United States.Meanwhile, WHO member states have been negotiating the world’s first treaty on pandemic prevention, preparedness, and response since late 2021 — negotiations now set to proceed without US participation.

Trump grants pardons to 1,500 US Capitol rioters

US President Donald Trump granted pardons on Monday to more than 1,500 of his supporters who stormed the Capitol on January 6, 2021, in a bid to overturn the results of the 2020 election.Trump, just hours after taking office, also ordered that all pending criminal cases against Capitol riot defendants be dropped.Among those receiving a pardon was Enrique Tarrio, the former leader of the far-right Proud Boys, who was sentenced to 22 years in prison for directing a military-style assault on the Capitol.Stewart Rhodes, the leader of another far-right group, the Oath Keepers, had his 18-year prison sentence commuted to time served. Both Tarrio and Rhodes had been convicted of seditious conspiracy.Describing the rioters as “hostages,” Trump said at a White House signing ceremony that he had granted “full pardons” to more than 1,500 defendants.”We hope they come out tonight, frankly,” he said.A total of 1,583 people were charged in connection with the assault on Congress by Trump supporters seeking to disrupt certification of Democrat Joe Biden’s election victory.Trump repeatedly pledged during his election campaign to pardon those who took part in the attack, calling them “patriots” and “political prisoners.”Trump, whose first term as president ended under the cloud of the Capitol assault, has repeatedly played down the violence of January 6, even going so far as to describe it as a “day of love.”More than 140 police officers were injured in hours of clashes with rioters wielding flagpoles, baseball bats, hockey sticks and other makeshift weapons along with Tasers and canisters of bear spray.- ‘Outrageous insult’ -The Capitol assault followed a fiery speech by then-president Trump to tens of thousands of his supporters near the White House in which he repeated his false claims that he won the 2020 race.He then encouraged the crowd to march on Congress.Former Democratic House speaker Nancy Pelosi condemned the pardons, calling them “an outrageous insult to our justice system and the heroes who suffered physical scars and emotional trauma as they protected the Capitol.””It is shameful that the president has decided to make one of his top priorities the abandonment and betrayal of police officers who put their lives on the line to stop an attempt to subvert the peaceful transfer of power,” Pelosi said.Trump was charged by special counsel Jack Smith with conspiring to overturn the results of the 2020 election.But the case never made it to trial, and ahead of the inauguration was dropped under the Justice Department’s policy of not prosecuting a sitting president.Trump’s move on Monday granted a “full, complete and unconditional pardon” to everyone convicted of involvement in the riot and ordered the immediate release of those still in prison.He commuted to time served the sentences of nine members of the Oath Keepers, including the founder Rhodes. Five members of the Proud Boys also had their sentences commuted.- ‘Unrelenting attacks’ -Biden, before leaving office on Monday, issued preemptive pardons to former Covid advisor Anthony Fauci, retired general Mark Milley and close family members to shield them from “politically motivated prosecutions” by the Trump administration.Biden gave similar pardons to former Republican lawmaker Liz Cheney and other members of the congressional committee that investigated the Capitol attack.Just minutes before Trump was sworn in, Biden announced he was issuing pardons to his brother James Biden, James’s wife Sara Jones Biden, his sister Valerie Biden Owens, Valerie’s husband John Owens, and his brother Francis Biden.”My family has been subjected to unrelenting attacks and threats, motivated solely by a desire to hurt me — the worst kind of partisan politics,” Biden said. “Unfortunately, I have no reason to believe these attacks will end.”

Starry Sundance fest moves ahead in wake of LA fires

The US film industry’s first big gathering since fires devastated Los Angeles will begin Thursday at the Sundance festival, where highlights include a glitzy new Jennifer Lopez musical and a dark Benedict Cumberbatch drama.Hollywood’s annual pilgrimage to the Rocky Mountains to premiere the coming year’s most-anticipated indie films is taking place in somber circumstances, after the blazes that killed at least 27 people and brought the entertainment capital to a halt.Festival chiefs held lengthy talks with filmmakers, including those “who lost homes or were displaced” by the blazes, before deciding to press ahead, said Sundance director Eugene Hernandez.Organizers heard “harrowing stories of people running out of their homes, evacuating… with their hard drives under their arms” to ensure their films survived, he told AFP.”Everybody to a person just wants to look forward and wants to look ahead… it’ll be a nice moment of reunion and community.”Among the 88 features being screened in Utah’s Park City is “Rebuilding,” about a rancher who loses everything in a wildfire.”It takes on an added poignance, for those who will watch it next week,” said Hernandez.Josh O’Connor, known for “The Crown” and “Challengers,” plays the lead role. “It’s an incredible film, and one that we felt was important to show, based on that spirit of resilience,” said Sundance programming director Kim Yutani.”I think it will be a particularly moving one for people to see.”- J-Lo, Cumberbatch -A-lister Lopez brings her first film to Sundance, with “Kiss of the Spider Woman.”From “Dreamgirls” director Bill Condon, the film is based on the Broadway adaptation of Argentine author Manuel Puig’s famous novel.Lopez plays Aurora, a silver-screen diva whose life and roles are discussed by two mismatched prisoners as they form an unlikely bond in their grim cell. While harking back to grand Golden Age Hollywood musicals with its fabulous costumes and Lopez’s “knockout musical performance,” the film is a more dramatic and independent take on the genre, said Hernandez.Cumberbatch stars in another literary adaptation, “The Thing With Feathers,” based on Max Porter’s experimental and poetic novel about a grieving husband and two young sons.”It’s one of these juicy roles that big actors relish taking a bite out of,” said Yutani.Family tragedy and fatherhood are also the themes of “Omaha,” with John Magaro (“Past Lives”) delivering “an emotional gut punch of a role” that could spell awards, according to Yutani.Elsewhere, Olivia Colman plays a mother taking her non-binary teen to visit their gay grandfather (John Lithgow) in “Jimpa.”Rapper A$AP Rocky and late-night host Conan O’Brien make up the eclectic cast of mystery “If I Had Legs I’d Kick You.”And “The Bear” star Ayo Edebiri teams up with John Malkovich for thriller “Opus,” about a young writer investigating the mysterious disappearance of a legendary pop star.- Music, politics -Music is also a prominent theme of Sundance’s documentary selection, which has launched several of the most recent Oscar-winning non-fiction films.A new “must-see” Jeff Buckley documentary features never-before-seen footage from “three very important women in his life, including his mother,” said Yutani.Elegance Bratton explores the Chicago roots of house music with “Move Ya Body: The Birth of House,” while Oscar-winning director Questlove examines funk pioneer Sly Stone in “Sly Lives! (aka The Burden of Black Genius).”Politics will again be prominent.Former New Zealand leader Jacinda Ardern is expected in town to promote behind-the-scenes documentary “Prime Minister.””The Jinx” director Andrew Jarecki explores violence and corruption in the US prison system with “The Alabama Solution.” And, days after the Gaza ceasefire agreement took effect, Palestinian-American director Cherien Dabis will unveil her “groundbreaking” new film “All That’s Left of You,” which has been given a highly prominent Saturday evening premiere at Sundance’s biggest venue.”That is not an accident. This is a really special one,” said Yutani.”I have not seen a film about a Palestinian family told in quite this way.”The 2025 Sundance Film Festival runs from January 23 through February 2.