Etats-Unis et Chine à Londres pour prolonger la trêve dans leur conflit douanier

Après Genève il y a un mois, Américains et Chinois entament une nouvelle série de discussions lundi à Londres, avec pour objectif de prolonger la trêve dans leur guerre commerciale, alors que les tensions entre les deux premières puissances économiques persistent.Côté américain, le président Donald Trump a annoncé vendredi que la délégation serait composée du secrétaire au Trésor, Scott Bessent, celui au Commerce, Howard Lutnick, et du représentant de la Maison Blanche pour le Commerce (USTR), Jamieson Greer.Le ministère chinois des Affaires étrangères a pour sa part précisé samedi que le vice-Premier ministre chinois, He Lifeng, mènera la délégation, comme lors des négociations en Suisse.”Cette réunion devrait bien se passer”, a assuré sur son réseau social Truth le président américain.”Nous souhaitons que la Chine et les Etats-Unis poursuivent sur la lancée de l’accord signé à Genève”, a insisté dimanche la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, sur FoxNews.Le gouvernement britannique a précisé de son côté ne pas être impliqué dans les négociations mais “nous défendons le libre-échange et avons exprimé clairement l’idée qu’une guerre commerciale n’est bonne pour personne, nous soutenons donc ces discussions”, a déclaré à l’AFP un porte-parole.- “Redresser la trajectoire” -Une rencontre qui intervient après un premier échange téléphonique, jeudi, entre les présidents américain et chinois, conversation qualifiée de “très positive” par Donald Trump alors que Xi Jinping a demandé à son homologue américain de “redresser la trajectoire du grand navire des relations sino-américaines”, selon la presse chinoise.Mais également après un brusque accès de tension dans la semaine, alors que M. Trump a accusé Pékin de ne pas respecter les termes de l’accord de désescalade signé à Genève.”Nous souhaitons que la Chine applique sa part de l’accord. Et c’est sur quoi notre équipe compte discuter demain”, à Londres, a souligné Mme Leavitt.En Suisse, Washington avait accepté, après deux jours de négociations, de ramener les droits de douane sur les produits chinois de 145% à 30%, en échange d’un mouvement similaire par Pékin, de 125% à 10% sur les produits américains, pour une durée de 90 jours.Les deux capitales étaient en effet entrées dans une surenchère de droits de douane au lendemain de l’annonce par le président Trump, début avril, de ses droits de douane dits “réciproques”, imposant au moins 10% sur l’ensemble des produits entrants aux Etats-Unis, quelle que soit la provenance.Les produits chinois ont été initialement frappés de 34% de surtaxe, qui venaient s’ajouter aux 20% imposés dans le cadre de la lutte contre le trafic de fentanyl, un puissant opioïde cause d’une crise sanitaire majeure aux Etats-Unis, et aux droits de douane préexistants à la réélection de Donald Trump.- “Canal vert” -Pékin avait répliqué par des droits de douane équivalents, entraînant une surenchère avec Washington, pour atteindre respectivement 125% et 145% sur les produits de chaque pays, fort ralentissement des échanges commerciaux entre les deux géants à la clé.Les exportations chinoises vers les Etats-Unis ont ainsi baissé de 12,7% en mai par rapport à avril, selon des statistiques officielles publiées lundi, à 28,8 milliards de dollars contre 33 milliards.Tout en travaillant à la normalisation de ses relations avec Washington, le gouvernement chinois s’est lancé dans une série de discussions avec ses autres partenaires commerciaux pour constituer un front commun face aux Etats-Unis, commençant par les autres pays asiatiques, Japon et Corée du Sud en tête.Jeudi, il s’est tourné vers le Canada, avec lequel la Chine souhaite “régulariser” ses relations, après un appel entre son Premier ministre Le Qiang et son homologue canadien Mark Carney, alors que les liens bilatéraux sont tendus depuis de nombreuses années.Pékin a également proposé à l’Union européenne (UE) un “canal vert” afin de faciliter les exportations de terres rares vers le bloc, en permettant “d’accélérer le traitement” des demandes considérées comme “conformes”.Un geste consécutif à des échanges entre son ministre du Commerce, Wang Wentao et le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, et alors que se profile en juillet un sommet entre l’UE et la Chine. Celui-ci pourrait, là aussi, mener à un rééquilibrage des échanges entre le bloc européen et Pékin.

Etats-Unis et Chine à Londres pour prolonger la trêve dans leur conflit douanier

Après Genève il y a un mois, Américains et Chinois entament une nouvelle série de discussions lundi à Londres, avec pour objectif de prolonger la trêve dans leur guerre commerciale, alors que les tensions entre les deux premières puissances économiques persistent.Côté américain, le président Donald Trump a annoncé vendredi que la délégation serait composée du secrétaire au Trésor, Scott Bessent, celui au Commerce, Howard Lutnick, et du représentant de la Maison Blanche pour le Commerce (USTR), Jamieson Greer.Le ministère chinois des Affaires étrangères a pour sa part précisé samedi que le vice-Premier ministre chinois, He Lifeng, mènera la délégation, comme lors des négociations en Suisse.”Cette réunion devrait bien se passer”, a assuré sur son réseau social Truth le président américain.”Nous souhaitons que la Chine et les Etats-Unis poursuivent sur la lancée de l’accord signé à Genève”, a insisté dimanche la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, sur FoxNews.Le gouvernement britannique a précisé de son côté ne pas être impliqué dans les négociations mais “nous défendons le libre-échange et avons exprimé clairement l’idée qu’une guerre commerciale n’est bonne pour personne, nous soutenons donc ces discussions”, a déclaré à l’AFP un porte-parole.- “Redresser la trajectoire” -Une rencontre qui intervient après un premier échange téléphonique, jeudi, entre les présidents américain et chinois, conversation qualifiée de “très positive” par Donald Trump alors que Xi Jinping a demandé à son homologue américain de “redresser la trajectoire du grand navire des relations sino-américaines”, selon la presse chinoise.Mais également après un brusque accès de tension dans la semaine, alors que M. Trump a accusé Pékin de ne pas respecter les termes de l’accord de désescalade signé à Genève.”Nous souhaitons que la Chine applique sa part de l’accord. Et c’est sur quoi notre équipe compte discuter demain”, à Londres, a souligné Mme Leavitt.En Suisse, Washington avait accepté, après deux jours de négociations, de ramener les droits de douane sur les produits chinois de 145% à 30%, en échange d’un mouvement similaire par Pékin, de 125% à 10% sur les produits américains, pour une durée de 90 jours.Les deux capitales étaient en effet entrées dans une surenchère de droits de douane au lendemain de l’annonce par le président Trump, début avril, de ses droits de douane dits “réciproques”, imposant au moins 10% sur l’ensemble des produits entrants aux Etats-Unis, quelle que soit la provenance.Les produits chinois ont été initialement frappés de 34% de surtaxe, qui venaient s’ajouter aux 20% imposés dans le cadre de la lutte contre le trafic de fentanyl, un puissant opioïde cause d’une crise sanitaire majeure aux Etats-Unis, et aux droits de douane préexistants à la réélection de Donald Trump.- “Canal vert” -Pékin avait répliqué par des droits de douane équivalents, entraînant une surenchère avec Washington, pour atteindre respectivement 125% et 145% sur les produits de chaque pays, fort ralentissement des échanges commerciaux entre les deux géants à la clé.Les exportations chinoises vers les Etats-Unis ont ainsi baissé de 12,7% en mai par rapport à avril, selon des statistiques officielles publiées lundi, à 28,8 milliards de dollars contre 33 milliards.Tout en travaillant à la normalisation de ses relations avec Washington, le gouvernement chinois s’est lancé dans une série de discussions avec ses autres partenaires commerciaux pour constituer un front commun face aux Etats-Unis, commençant par les autres pays asiatiques, Japon et Corée du Sud en tête.Jeudi, il s’est tourné vers le Canada, avec lequel la Chine souhaite “régulariser” ses relations, après un appel entre son Premier ministre Le Qiang et son homologue canadien Mark Carney, alors que les liens bilatéraux sont tendus depuis de nombreuses années.Pékin a également proposé à l’Union européenne (UE) un “canal vert” afin de faciliter les exportations de terres rares vers le bloc, en permettant “d’accélérer le traitement” des demandes considérées comme “conformes”.Un geste consécutif à des échanges entre son ministre du Commerce, Wang Wentao et le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, et alors que se profile en juillet un sommet entre l’UE et la Chine. Celui-ci pourrait, là aussi, mener à un rééquilibrage des échanges entre le bloc européen et Pékin.

Etats-Unis et Chine à Londres pour prolonger la trêve dans leur conflit douanier

Après Genève il y a un mois, Américains et Chinois entament une nouvelle série de discussions lundi à Londres, avec pour objectif de prolonger la trêve dans leur guerre commerciale, alors que les tensions entre les deux premières puissances économiques persistent.Côté américain, le président Donald Trump a annoncé vendredi que la délégation serait composée du secrétaire au Trésor, Scott Bessent, celui au Commerce, Howard Lutnick, et du représentant de la Maison Blanche pour le Commerce (USTR), Jamieson Greer.Le ministère chinois des Affaires étrangères a pour sa part précisé samedi que le vice-Premier ministre chinois, He Lifeng, mènera la délégation, comme lors des négociations en Suisse.”Cette réunion devrait bien se passer”, a assuré sur son réseau social Truth le président américain.”Nous souhaitons que la Chine et les Etats-Unis poursuivent sur la lancée de l’accord signé à Genève”, a insisté dimanche la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, sur FoxNews.Le gouvernement britannique a précisé de son côté ne pas être impliqué dans les négociations mais “nous défendons le libre-échange et avons exprimé clairement l’idée qu’une guerre commerciale n’est bonne pour personne, nous soutenons donc ces discussions”, a déclaré à l’AFP un porte-parole.- “Redresser la trajectoire” -Une rencontre qui intervient après un premier échange téléphonique, jeudi, entre les présidents américain et chinois, conversation qualifiée de “très positive” par Donald Trump alors que Xi Jinping a demandé à son homologue américain de “redresser la trajectoire du grand navire des relations sino-américaines”, selon la presse chinoise.Mais également après un brusque accès de tension dans la semaine, alors que M. Trump a accusé Pékin de ne pas respecter les termes de l’accord de désescalade signé à Genève.”Nous souhaitons que la Chine applique sa part de l’accord. Et c’est sur quoi notre équipe compte discuter demain”, à Londres, a souligné Mme Leavitt.En Suisse, Washington avait accepté, après deux jours de négociations, de ramener les droits de douane sur les produits chinois de 145% à 30%, en échange d’un mouvement similaire par Pékin, de 125% à 10% sur les produits américains, pour une durée de 90 jours.Les deux capitales étaient en effet entrées dans une surenchère de droits de douane au lendemain de l’annonce par le président Trump, début avril, de ses droits de douane dits “réciproques”, imposant au moins 10% sur l’ensemble des produits entrants aux Etats-Unis, quelle que soit la provenance.Les produits chinois ont été initialement frappés de 34% de surtaxe, qui venaient s’ajouter aux 20% imposés dans le cadre de la lutte contre le trafic de fentanyl, un puissant opioïde cause d’une crise sanitaire majeure aux Etats-Unis, et aux droits de douane préexistants à la réélection de Donald Trump.- “Canal vert” -Pékin avait répliqué par des droits de douane équivalents, entraînant une surenchère avec Washington, pour atteindre respectivement 125% et 145% sur les produits de chaque pays, fort ralentissement des échanges commerciaux entre les deux géants à la clé.Les exportations chinoises vers les Etats-Unis ont ainsi baissé de 12,7% en mai par rapport à avril, selon des statistiques officielles publiées lundi, à 28,8 milliards de dollars contre 33 milliards.Tout en travaillant à la normalisation de ses relations avec Washington, le gouvernement chinois s’est lancé dans une série de discussions avec ses autres partenaires commerciaux pour constituer un front commun face aux Etats-Unis, commençant par les autres pays asiatiques, Japon et Corée du Sud en tête.Jeudi, il s’est tourné vers le Canada, avec lequel la Chine souhaite “régulariser” ses relations, après un appel entre son Premier ministre Le Qiang et son homologue canadien Mark Carney, alors que les liens bilatéraux sont tendus depuis de nombreuses années.Pékin a également proposé à l’Union européenne (UE) un “canal vert” afin de faciliter les exportations de terres rares vers le bloc, en permettant “d’accélérer le traitement” des demandes considérées comme “conformes”.Un geste consécutif à des échanges entre son ministre du Commerce, Wang Wentao et le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, et alors que se profile en juillet un sommet entre l’UE et la Chine. Celui-ci pourrait, là aussi, mener à un rééquilibrage des échanges entre le bloc européen et Pékin.

La garde nationale déployée à Los Angeles, Trump prêt à envoyer des troupes partout où nécessaire

Des affrontements opposent dimanche à Los Angeles les forces de sécurité à des manifestants contre la politique migratoire du président américain Donald Trump, qui affirme être prêt à envoyer des troupes partout où ce sera nécessaire dans le pays.Des dizaines de manifestants ont bloqué dimanche après-midi une autoroute de la mégapole californienne pendant plus d’une heure, dans un face à face tendu avec les forces de l’ordre, qui ont procédé à quelques arrestations et fait usage de gaz lacrymogènes, y compris contre des journalistes, ont constaté des reporters de l’AFP.Au moins trois voitures ont été incendiées et deux autres vandalisées, alors que des manifestants circulaient dans une zone limitée du centre-ville de Los Angeles.L’essentiel de la manifestation est terminé, ont constaté des journalistes de l’AFP, mais des affrontements sont encore en cours dimanche en début de nuit entre quelques dizaines de protestataires, pour beaucoup portant masque et capuche, et les forces de sécurité.A l’exception de heurts au niveau d’un centre de détention entre protestataires et agents fédéraux du ministère de la Sécurité intérieure, les affrontements ont tous impliqué les forces de l’ordre locales.La police de Los Angeles a indiqué que les forces de l’ordre avaient arrêté au moins 56 personnes en deux jours, et que trois de ses membres ont été légèrement blessés.En début d’après-midi, la police de Los Angeles avait bouclé les alentours de bâtiments fédéraux, empêchant tout contact entre les manifestants et les soldats casqués de la Garde nationale en tenue camouflage, ont relevé des journalistes de l’AFP.Donald Trump, qui a déployé 2.000 membres de la Garde nationale pour tenter de contenir ces manifestations, a promis dimanche “un retour à l’ordre” et ajouté qu’il n’excluait pas l’envoi de troupes ailleurs aux Etats-Unis en cas de besoin.”Ce ne sont pas des manifestants, ce sont des fauteurs de troubles et des insurgés”, a tonné Donald Trump sur son réseau Truth Social dimanche en dénonçant “les émeutes en cours”.Le déploiement de la Garde nationale intervient après deux journées de manifestations marquées par des heurts et des violences à Los Angeles, où réside une importante population hispanique, des habitants tentant de s’interposer face aux arrestations musclées d’immigrés menées par la police fédérale de l’immigration (ICE). Environ 300 gardes sont arrivés dimanche matin.La Garde nationale, force armée de réserve, est le plus souvent mobilisée lors de catastrophes naturelles.Les gouverneurs des Etats démocrates ont d’ailleurs fustigé un “abus de pouvoir alarmant” après que Donald Trump a unilatéralement ordonné cet envoi de militaires, contre l’avis des autorités locales et du gouverneur démocrate de Californie Gavin Newsom.”Nous n’avions pas de problème jusqu’à ce que Trump s’en mêle”, a écrit M. Newsom sur X, dimanche, dénonçant “une atteinte grave à la souveraineté de l’Etat” de Californie.- “Pas des criminels” -Selon l’ancien chef de l’ONG Human Rights Watch, Kenneth Roth, c’est la première fois depuis 1965 qu’un président déploie ces militaires sans demande préalable d’un gouverneur d’Etat.Des ressortissants mexicains ont été arrêtés au cours des récentes opérations, a annoncé dimanche la présidente du Mexique Claudia Sheinbaum, appelant les Etats-Unis à les traiter avec dignité.Ce sont “des hommes et des femmes honnêtes qui sont allés chercher une vie meilleure (…) Ce ne sont pas des criminels”, a-t-elle insisté lors d’un discours public.Evoquant une “invasion” des Etats-Unis par des “criminels venus de l’étranger”, Donald Trump a érigé la lutte contre l’immigration clandestine en priorité absolue, et communique abondamment sur les arrestations et expulsions d’immigrés.Menées jusque dans des tribunaux du pays, ces dernières ont plongé dans la terreur des millions d’immigrés sans statut légal.A Los Angeles, d’importantes opérations vendredi et samedi des agents de l’ICE, parfois en civil, ont donné lieu à de premiers rassemblements d’opposition et à des affrontements violents entre manifestants et forces de l’ordre.”Nous devons défendre notre peuple”, a déclaré à l’AFP une femme, elle-même fille d’immigrés, refusant de donner son nom. “Qu’importe que nous soyons blessés, qu’ils nous gazent, ils ne nous arrêteront jamais. Tout ce qui nous reste, c’est notre voix.”- Bras de fer -Le gouvernement fédéral est engagé dans un bras de fer avec la Californie, bastion de l’opposition progressiste, et “Etat sanctuaire” protégeant les migrants.Cinq cents marines sont prêts à être déployés en cas de nécessité, a informé le commandement militaire américain dans un communiqué, dimanche.Sur place, la présence des militaires inquiète plus qu’elle ne rassure Jason Garcia, 39 ans, habitant de Los Angeles et ancien militaire, qui dit craindre une “escalade”.La présence en force de tous ces militaires en treillis, “c’est plus une tactique d’intimidation”, estime pour sa part Thomas Henning, un manifestant.Marshall Goldberg, 78 ans, a lui déclaré à l’AFP que le déploiement des gardes lui donnait le sentiment d’être “terriblement offensé”: “Nous détestons ce qu’ils ont fait avec les travailleurs sans papiers, mais là, ils passent à un autre niveau en supprimant le droit de manifester et le droit de se réunir pacifiquement”, a-t-il regretté.

La garde nationale déployée à Los Angeles, Trump prêt à envoyer des troupes partout où nécessaire

Des affrontements opposent dimanche à Los Angeles les forces de sécurité à des manifestants contre la politique migratoire du président américain Donald Trump, qui affirme être prêt à envoyer des troupes partout où ce sera nécessaire dans le pays.Des dizaines de manifestants ont bloqué dimanche après-midi une autoroute de la mégapole californienne pendant plus d’une heure, dans un face à face tendu avec les forces de l’ordre, qui ont procédé à quelques arrestations et fait usage de gaz lacrymogènes, y compris contre des journalistes, ont constaté des reporters de l’AFP.Au moins trois voitures ont été incendiées et deux autres vandalisées, alors que des manifestants circulaient dans une zone limitée du centre-ville de Los Angeles.L’essentiel de la manifestation est terminé, ont constaté des journalistes de l’AFP, mais des affrontements sont encore en cours dimanche en début de nuit entre quelques dizaines de protestataires, pour beaucoup portant masque et capuche, et les forces de sécurité.A l’exception de heurts au niveau d’un centre de détention entre protestataires et agents fédéraux du ministère de la Sécurité intérieure, les affrontements ont tous impliqué les forces de l’ordre locales.La police de Los Angeles a indiqué que les forces de l’ordre avaient arrêté au moins 56 personnes en deux jours, et que trois de ses membres ont été légèrement blessés.En début d’après-midi, la police de Los Angeles avait bouclé les alentours de bâtiments fédéraux, empêchant tout contact entre les manifestants et les soldats casqués de la Garde nationale en tenue camouflage, ont relevé des journalistes de l’AFP.Donald Trump, qui a déployé 2.000 membres de la Garde nationale pour tenter de contenir ces manifestations, a promis dimanche “un retour à l’ordre” et ajouté qu’il n’excluait pas l’envoi de troupes ailleurs aux Etats-Unis en cas de besoin.”Ce ne sont pas des manifestants, ce sont des fauteurs de troubles et des insurgés”, a tonné Donald Trump sur son réseau Truth Social dimanche en dénonçant “les émeutes en cours”.Le déploiement de la Garde nationale intervient après deux journées de manifestations marquées par des heurts et des violences à Los Angeles, où réside une importante population hispanique, des habitants tentant de s’interposer face aux arrestations musclées d’immigrés menées par la police fédérale de l’immigration (ICE). Environ 300 gardes sont arrivés dimanche matin.La Garde nationale, force armée de réserve, est le plus souvent mobilisée lors de catastrophes naturelles.Les gouverneurs des Etats démocrates ont d’ailleurs fustigé un “abus de pouvoir alarmant” après que Donald Trump a unilatéralement ordonné cet envoi de militaires, contre l’avis des autorités locales et du gouverneur démocrate de Californie Gavin Newsom.”Nous n’avions pas de problème jusqu’à ce que Trump s’en mêle”, a écrit M. Newsom sur X, dimanche, dénonçant “une atteinte grave à la souveraineté de l’Etat” de Californie.- “Pas des criminels” -Selon l’ancien chef de l’ONG Human Rights Watch, Kenneth Roth, c’est la première fois depuis 1965 qu’un président déploie ces militaires sans demande préalable d’un gouverneur d’Etat.Des ressortissants mexicains ont été arrêtés au cours des récentes opérations, a annoncé dimanche la présidente du Mexique Claudia Sheinbaum, appelant les Etats-Unis à les traiter avec dignité.Ce sont “des hommes et des femmes honnêtes qui sont allés chercher une vie meilleure (…) Ce ne sont pas des criminels”, a-t-elle insisté lors d’un discours public.Evoquant une “invasion” des Etats-Unis par des “criminels venus de l’étranger”, Donald Trump a érigé la lutte contre l’immigration clandestine en priorité absolue, et communique abondamment sur les arrestations et expulsions d’immigrés.Menées jusque dans des tribunaux du pays, ces dernières ont plongé dans la terreur des millions d’immigrés sans statut légal.A Los Angeles, d’importantes opérations vendredi et samedi des agents de l’ICE, parfois en civil, ont donné lieu à de premiers rassemblements d’opposition et à des affrontements violents entre manifestants et forces de l’ordre.”Nous devons défendre notre peuple”, a déclaré à l’AFP une femme, elle-même fille d’immigrés, refusant de donner son nom. “Qu’importe que nous soyons blessés, qu’ils nous gazent, ils ne nous arrêteront jamais. Tout ce qui nous reste, c’est notre voix.”- Bras de fer -Le gouvernement fédéral est engagé dans un bras de fer avec la Californie, bastion de l’opposition progressiste, et “Etat sanctuaire” protégeant les migrants.Cinq cents marines sont prêts à être déployés en cas de nécessité, a informé le commandement militaire américain dans un communiqué, dimanche.Sur place, la présence des militaires inquiète plus qu’elle ne rassure Jason Garcia, 39 ans, habitant de Los Angeles et ancien militaire, qui dit craindre une “escalade”.La présence en force de tous ces militaires en treillis, “c’est plus une tactique d’intimidation”, estime pour sa part Thomas Henning, un manifestant.Marshall Goldberg, 78 ans, a lui déclaré à l’AFP que le déploiement des gardes lui donnait le sentiment d’être “terriblement offensé”: “Nous détestons ce qu’ils ont fait avec les travailleurs sans papiers, mais là, ils passent à un autre niveau en supprimant le droit de manifester et le droit de se réunir pacifiquement”, a-t-il regretté.

Le bateau pour Gaza intercepté par Israël, ses passagers invités à retourner chez eux

Le bateau humanitaire Madleen qui tentait de rallier Gaza avec à son bord notamment l’activiste suédoise Greta Thunberg a été dérouté dans la nuit de dimanche à lundi par les autorités israéliennes, qui ont invité ses passagers à “retourner dans leurs pays”.Le voilier “fait route en toute sécurité vers les côtes d’Israël. Il est prévu que les passagers retournent dans leurs pays”, a indiqué le ministère des Affaires étrangères israélien dans un communiqué.Ce ministère a publié des images montrant une distribution de sandwiches et d’eau aux passagers du bateau, équipés de gilets de sauvetage.Le voilier avec à son bord 12 militants français, allemand, brésilien, turc, suédois, espagnol et néerlandais, était parti d’Italie le 1er juin pour “briser le blocus israélien” à Gaza, en proie à une situation humanitaire désastreuse après plus d’un an et demi de guerre.Après une escale en Egypte, il s’était approché de Gaza en dépit des mises en garde d’Israël, qui avait donné l’ordre à son armée de l’en empêcher.Au cours de la nuit, l’organisation Freedom Flotilla Coalition, qui avait affrété le bateau, a annoncé que l’armée israélienne avait arraisonné celui-ci.”La liaison a été perdue avec le Madleen. L’armée israélienne a arraisonné le bateau”, avait-elle indiqué sur Telegram, affirmant que l’équipage avait été “kidnappé par les forces israéliennes”.Outre Greta Thunberg, le voilier transportait aussi l’eurodéputée franco-palestinienne de gauche Rima Hassan. L’AFP n’a pu contacter aucune des personnes à bord.Le leader du parti LFI de Mme Hassan, Jean-Luc Mélenchon, a dénoncé dans un communiqué l'”arrestation illégale” des 12 passagers du Madleen.L’organisation Freedom Flotilla Coalition a également dénoncé une “violation manifeste des lois internationales”, assurant que l’arraisonnement s’est déroulé dans les eaux internationales. “Israël n’a pas d’autorité légale pour détenir les volontaires internationaux à bord du Madleen”, a déclaré sa responsable, Huwaida Arraf.- “Provocation médiatique” -Sur X, les militants avaient affirmé attendre une “interception et une attaque d’Israël à tout moment”, et appelé leurs gouvernements à les protéger.L’arraisonnement s’est produit à 03H02 (01H00 GMT), selon l’ONG. Les passagers doivent être débarqués dans le port israélien d’Ashdod, a indiqué le ministère de la Défense.Le gouvernement israélien a accusé lundi “Greta Thunberg et les autres (d’avoir) essayé de mettre en scène une provocation médiatique dans le seul but de se faire de la publicité”.Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, avait annoncé dimanche avoir donné pour instruction à l’armée “d’empêcher le navire Madleen d’atteindre Gaza”.”L’Etat d’Israël ne permettra à personne de briser le blocus maritime de Gaza, dont l’objectif principal est d’empêcher le transfert d’armes au Hamas, une organisation terroriste meurtrière qui détient nos otages et commet des crimes de guerre”, avait ajouté M. Katz.Israël fait face à une forte pression internationale pour mettre fin à la guerre à Gaza où la population est quotidiennement bombardée et est menacée de famine du fait des restrictions imposées par Israël sur l’aide, selon l’ONU.Plusieurs drames sont survenus récemment à proximité d’un centre d’aide géré par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël, avec laquelle l’ONU refuse de travailler en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.- Flotille en 2010 -Dans un communiqué publié samedi, l’Organisation mondiale de la Sante (OMS) a mis en garde contre “l’effondrement du système de santé de la bande de Gaza”, où “il n’y a déjà plus aucun hôpital en service dans le nord” du territoire.Israël est en guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza depuis l’attaque sanglante perpétrée par celui-ci en Israël le 7 octobre 2023.Cette attaque a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP fondé sur des données officielles.Sur les 251 personnes alors enlevées, 55 restent retenues dans la bande de Gaza, dont au moins 31 mortes, selon les autorités israéliennes.Plus de 54.772 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.En 2010, une flottille internationale de huit cargos transportant près de 700 passagers, partie de Turquie pour tenter de forcer le blocus de la bande de Gaza, avait été stoppée par une opération militaire israélienne qui avait fait dix morts parmi les militants.

Le bateau pour Gaza intercepté par Israël, ses passagers invités à retourner chez eux

Le bateau humanitaire Madleen qui tentait de rallier Gaza avec à son bord notamment l’activiste suédoise Greta Thunberg a été dérouté dans la nuit de dimanche à lundi par les autorités israéliennes, qui ont invité ses passagers à “retourner dans leurs pays”.Le voilier “fait route en toute sécurité vers les côtes d’Israël. Il est prévu que les passagers retournent dans leurs pays”, a indiqué le ministère des Affaires étrangères israélien dans un communiqué.Ce ministère a publié des images montrant une distribution de sandwiches et d’eau aux passagers du bateau, équipés de gilets de sauvetage.Le voilier avec à son bord 12 militants français, allemand, brésilien, turc, suédois, espagnol et néerlandais, était parti d’Italie le 1er juin pour “briser le blocus israélien” à Gaza, en proie à une situation humanitaire désastreuse après plus d’un an et demi de guerre.Après une escale en Egypte, il s’était approché de Gaza en dépit des mises en garde d’Israël, qui avait donné l’ordre à son armée de l’en empêcher.Au cours de la nuit, l’organisation Freedom Flotilla Coalition, qui avait affrété le bateau, a annoncé que l’armée israélienne avait arraisonné celui-ci.”La liaison a été perdue avec le Madleen. L’armée israélienne a arraisonné le bateau”, avait-elle indiqué sur Telegram, affirmant que l’équipage avait été “kidnappé par les forces israéliennes”.Outre Greta Thunberg, le voilier transportait aussi l’eurodéputée franco-palestinienne de gauche Rima Hassan. L’AFP n’a pu contacter aucune des personnes à bord.Le leader du parti LFI de Mme Hassan, Jean-Luc Mélenchon, a dénoncé dans un communiqué l'”arrestation illégale” des 12 passagers du Madleen.L’organisation Freedom Flotilla Coalition a également dénoncé une “violation manifeste des lois internationales”, assurant que l’arraisonnement s’est déroulé dans les eaux internationales. “Israël n’a pas d’autorité légale pour détenir les volontaires internationaux à bord du Madleen”, a déclaré sa responsable, Huwaida Arraf.- “Provocation médiatique” -Sur X, les militants avaient affirmé attendre une “interception et une attaque d’Israël à tout moment”, et appelé leurs gouvernements à les protéger.L’arraisonnement s’est produit à 03H02 (01H00 GMT), selon l’ONG. Les passagers doivent être débarqués dans le port israélien d’Ashdod, a indiqué le ministère de la Défense.Le gouvernement israélien a accusé lundi “Greta Thunberg et les autres (d’avoir) essayé de mettre en scène une provocation médiatique dans le seul but de se faire de la publicité”.Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, avait annoncé dimanche avoir donné pour instruction à l’armée “d’empêcher le navire Madleen d’atteindre Gaza”.”L’Etat d’Israël ne permettra à personne de briser le blocus maritime de Gaza, dont l’objectif principal est d’empêcher le transfert d’armes au Hamas, une organisation terroriste meurtrière qui détient nos otages et commet des crimes de guerre”, avait ajouté M. Katz.Israël fait face à une forte pression internationale pour mettre fin à la guerre à Gaza où la population est quotidiennement bombardée et est menacée de famine du fait des restrictions imposées par Israël sur l’aide, selon l’ONU.Plusieurs drames sont survenus récemment à proximité d’un centre d’aide géré par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël, avec laquelle l’ONU refuse de travailler en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.- Flotille en 2010 -Dans un communiqué publié samedi, l’Organisation mondiale de la Sante (OMS) a mis en garde contre “l’effondrement du système de santé de la bande de Gaza”, où “il n’y a déjà plus aucun hôpital en service dans le nord” du territoire.Israël est en guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza depuis l’attaque sanglante perpétrée par celui-ci en Israël le 7 octobre 2023.Cette attaque a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP fondé sur des données officielles.Sur les 251 personnes alors enlevées, 55 restent retenues dans la bande de Gaza, dont au moins 31 mortes, selon les autorités israéliennes.Plus de 54.772 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.En 2010, une flottille internationale de huit cargos transportant près de 700 passagers, partie de Turquie pour tenter de forcer le blocus de la bande de Gaza, avait été stoppée par une opération militaire israélienne qui avait fait dix morts parmi les militants.

‘Maybe Happy Ending’ tops Broadway’s Tony Awards

“Maybe Happy Ending,” a South Korean musical adapted for Broadway about two robots who find connection, won big at Sunday’s Tony Awards, scooping up six prizes at the gala celebrating the best in American theater.Stars of the season Cole Escola and Nicole Scherzinger also won their first Tonys, on a night that celebrated Broadway’s revival after a years-long pandemic slump.Cynthia Erivo — the Oscar-nominated “Wicked” star who herself boasts a Tony — hosted the ceremony at Manhattan’s Radio City Music Hall honoring this year’s buzzy, diverse competitive slate .It was Broadway’s most financially lucrative year ever, she told the crowd.”Broadway is officially back — provided we don’t run out of cast members from ‘Succession,'” she joked, referring to the decorated TV dramedy about a family’s media empire.Sarah Snook — who scored an Emmy for her role in “Succession” — won the Tony for best leading actress in a play, taking on all 26 roles in the stage adaptation of Oscar Wilde’s novel “The Picture of Dorian Gray.”A host of new shows and stars drew 14.7 million people to the Broadway performances this season, grossing $1.89 billion at the box office.Some of showbiz’s biggest names graced New York’s stages, including George Clooney, Denzel Washington, Jake Gyllenhaal — and Snook’s “Succession” co-stars Kieran Culkin and Jeremy Strong.”Please go to the theater, whether it’s a Broadway show or a school play,” said Michael Arden, who won a Tony for best direction of a musical for “Maybe Happy Ending.”Darren Criss of “Glee” fame — already an Emmy winner for portraying killer Andrew Cunanan in “The Assassination of Gianni Versace: American Crime Story” — won the Tony for lead actor in that musical. “I have such immense pride to get to be part of this notably diverse exquisite Broadway season this year,” he told the audience as he accepted his award.Scherzinger bested a packed field including the legendary Audra McDonald — the performer with the most Tonys in history — for best actress in a musical for her role as faded star Norma Desmond in “Sunset Boulevard,” which also won for best revival of a musical.”If there’s anyone out there who feels like they don’t belong or your time hasn’t come, don’t give up,” said an emotional Scherzinger, who once fronted the pop girl group The Pussycat Dolls.”Just keep on giving and giving because the world needs your love and your light now more than ever. This is a testament that love always wins.”- ‘Oh, Mary!’ -Even though Escola’s hit dark comedy “Oh, Mary!” was the favorite for best new play, the award went to intense family portrait “Purpose” by Branden Jacobs-Jenkins, which also won the 2025 Pulitzer Prize for Drama.But Escola still won big for their unhinged performance in the one-act reimagining of Abraham Lincoln’s assassination through the eyes of his wife — a raging alcoholic who dreams of life as a cabaret star.Escola bested a stacked field that included Clooney.”Oh, Mary!” also snagged the prize for best direction, won by Sam Pinkleton.”You have taught me to make what you love and not what you think people want to see,” Pinkleton said in his speech, speaking directly to a tearful Escola.”We can bring joy to people at the end of a crappy day and that feels like a big deal to me,” Pinkleton added to ardent applause.The night’s rollicking performances included a gripping rendition of “Rose’s Turn” from McDonald, and a captivating performance of “As If We Never Said Goodbye” from Scherzinger.The gala also featured a much-touted reunion of the original cast of “Hamilton,” as that groundbreaking smash musical by Lin-Manuel Miranda celebrates its 10th anniversary.A heartfelt segment honored those the theater community lost over the past year, with Erivo and Sara Bareilles delivering the classic “Tomorrow” from “Annie.”The song’s composer, Charles Strouse, died last month.Some acceptance speeches made oblique references to ongoing political turmoil across the United States, as President Donald Trump’s immigration raids trigger protests. But Trump was not explicitly mentioned.

Scuffles in Los Angeles as soldiers sent by Trump fan out

Demonstrators torched cars and scuffled with security forces in Los Angeles on Sunday as police kept protesters away from the National Guard troops President Donald Trump sent to the streets of America’s second-biggest city.Unrest broke out for a third day, with protesters angry at action by immigration officials that has resulted in dozens of arrests of what authorities say are illegal migrants and gang members.The raids — which began in broad daylight on Friday in a city with a large Latino population — were always likely to spark reaction among the public in the liberal city.But opponents say Trump, who has made clamping down on illegal migration a key plank of his second term, was deliberately stoking tensions with his deployment of California’s National Guard, a stand-by military usually controlled by the state’s governor, Gavin Newsom.”We didn’t have a problem until Trump got involved,” Newsom wrote on X.”This is a serious breach of state sovereignty — inflaming tensions while pulling resources from where they’re actually needed. Rescind the order. Return control to California,” he added.At least three self-driving Waymo cars were burned on Sunday, with two others vandalized as protesters roamed around a limited area in downtown Los Angeles.Traffic was halted on a key freeway for over an hour while scores of people thronged the roadway. They were moved off by California Highway Patrol officers, who used flash-bangs and smoke grenades.But after a limited early confrontation between federal agents from the Department of Homeland Security and a few dozen protesters at a detention center, the clashes all involved local law enforcement.By early afternoon LAPD officers established containment lines some distance from federal buildings, preventing contact between angry demonstrators and the scores of armed National Guardsmen from the 79th Infantry Brigade Combat Team, who had gathered in helmets and camouflage gear.As night fell a few dozen people — many wearing masks and hoodies — remained in hotspots, with some lobbing projectiles and fireworks.Law enforcement have arrested at least 56 people over two days, and three officers have suffered minor injuries, LAPD said.- ‘Troops everywhere’ -Trump, asked about the use of troops, was unrepentant, hinting instead at a more widespread deployment in other parts of the country.”You have violent people, and we are not going to let them get away with it,” he told reporters. “I think you’re going to see some very strong law and order.”Responding to a question about invoking the Insurrection Act — which would allow the military to be used as a domestic police force — Trump said: “We’re looking at troops everywhere. We’re not going to let this happen to our country.”US Northern Command, part of the Department of Defense responsible for national defense, said “approximately 500 Marines… are in a prepared-to-deploy status should they be necessary to augment and support” the ongoing federal operations.The National Guard is frequently used in natural disasters, and occasionally in instances of civil unrest, but almost always with the consent of local authorities.Trump’s deployment of the force — the first over the head of a state governor since 1965 at the height of the civil rights movement — was criticized by Democrats, including former vice president Kamala Harris who called it “a dangerous escalation meant to provoke chaos.” – ‘Intimidation’ -But Republicans lined up behind Trump to dismiss the pushback.”I have no concern about that at all,” said  House Speaker Mike Johnson, accusing Newsom of “an inability or unwillingness to do what is necessary”.Demonstrators told AFP the purpose of the troops did not appear to be to keep order.”I think it’s an intimidation tactic,” Thomas Henning said.”These protests have been peaceful. There’s no one trying to do any sort of damage right now and yet you have the National Guard with loaded magazines and large guns standing around trying to intimidate Americans from exercising our First Amendment rights.”Marshall Goldberg, 78, told AFP that deploying Guardsmen made him feel “so offended.””We hate what they’ve done with the undocumented workers, but this is moving it to another level of taking away the right to protest and the right to just peaceably assemble,” he said.Raids by the Immigration and Customs Enforcement (ICE) agency in other US cities have triggered small-scale protests in recent months, but the Los Angeles unrest is the biggest and most sustained against Trump’s immigration policies so far.A CBS News poll taken before the Los Angeles protests showed a slight majority of Americans still approved of the crackdown.

Trump travel ban in effect, citizens from 12 nations barred from US

President Donald Trump’s sweeping new travel ban came into effect early Monday immediately after midnight, barring citizens from a dozen nations from entering the United States and reviving a divisive measure from his first term.The move is expected to disrupt refugee pathways and further restrict immigration as the Trump administration expands its crackdown on illegal entries.Many of the nations covered by the restrictions have adversarial relations with the United States, such as Iran and Afghanistan, while others face severe crises, like Haiti and Libya.In announcing his restrictions last week, Trump said the new measure was spurred by a recent “terrorist attack” on Jews in Colorado.The group had been protesting in solidarity with hostages held in Gaza when they were assaulted by a man the White House said had overstayed his visa.That attack, Trump said, “underscored the extreme dangers posed to our country by the entry of foreign nationals who are not properly vetted” or who overstay their visas.The move bans all travel to the United States by nationals of Afghanistan, Myanmar, Chad, Congo-Brazzaville, Equatorial Guinea, Eritrea, Haiti, Iran, Libya, Somalia, Sudan and Yemen, according to the White House.Trump also imposed a partial ban on travelers from Burundi, Cuba, Laos, Sierra Leone, Togo, Turkmenistan and Venezuela. Some temporary work visas from those countries will be allowed.New countries could be added, Trump warned, “as threats emerge around the world.”Mehria, a 23-year-old woman from Afghanistan who applied for refugee status, said the new rules have trapped her and many other Afghans in uncertainty.”We gave up thousands of hopes and our entire lives… on a promise from America, but today we are suffering one hell after another,” she told AFP.- World Cup, Olympics, diplomats excluded -The ban will not apply to athletes competing in the 2026 World Cup, which the United States is co-hosting with Canada and Mexico, or in the 2028 Los Angeles Olympics, Trump’s order said.Nor will it apply to diplomats from the targeted countries.United Nations rights chief Volker Turk warned that “the broad and sweeping nature of the new travel ban raises concerns from the perspective of international law.” US Democratic lawmakers and elected officials blasted the ban as draconian and unconstitutional.”I know the pain that Trump’s cruel and xenophobic travel bans inflict because my family has felt it firsthand,” congresswoman Yassamin Ansari, who is Iranian-American, posted Sunday on X.”We will fight this ban with everything we have.”Rumors of a new travel ban had circulated following the Colorado attack, with Trump’s administration vowing to pursue “terrorists” living in the United States on visas.US officials said suspect Mohamed Sabry Soliman, an Egyptian national according to court documents, was in the country illegally having overstayed a tourist visa, but that he had applied for asylum in September 2022. Trump’s new travel ban notably does not include Egypt.His proclamation said Taliban-ruled Afghanistan and war-torn Libya, Sudan, Somalia and Yemen lacked “competent” central authorities for processing passports and vetting.Iran was included because it is a “state sponsor of terrorism,” the order said.For the other countries, Trump’s order cited an above-average likelihood that people would overstay their visas.