Au Salon de l’agriculture, Macron tente de rassurer sur les accords commerciaux internationaux
Emmanuel Macron a affirmé samedi vouloir protéger l’agriculture française de la concurrence des produits étrangers et des taxes douanières américaines à l’inauguration du 61e Salon international de l’agriculture à Paris, une visite plus apaisée que l’an passé mais face à des paysans toujours remontés.Après les huées et les violences qui avaient entouré sa venue en 2024 en pleine mobilisation des agriculteurs pour demander un “revenu décent” et de la “considération”, la déambulation présidentielle a retrouvé ses allures de marathon des produits du terroir.La visite présidentielle s’est achevée peu avant 20H00, après douze heures passées dans les travées du parc des expositions situé au sud de la capitale. Emmanuel Macron était resté une heure de plus l’année dernière.Mais l’actualité a vite rattrapé le chef de l’Etat, qui a interrompu sa déambulation pour s’entretenir à plusieurs reprises avec le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau après l’arrestation en Roumanie du narcotrafiquant multirécidiviste Mohamed Amra, avant que ne survienne l’attaque mortelle au couteau à Mulhouse, un “acte de terrorisme”, “islamiste”, selon Emmanuel Macron.En début de matinée, à la suite d’une rencontre avec les principaux syndicats agricoles, le président français a appelé à un “dialogue respectueux” avec les agriculteurs, qui ne peuvent, a-t-il dit, être “la variable d’ajustement” du pouvoir d’achat et d’accords commerciaux.Emmanuel Macron a assuré continuer de chercher une “minorité de blocage” au sein de l’Union européenne sur l’accord de libre-échange avec des pays du Mercosur.Cet automne, l’opposition à ce traité commercial a servi de cri de ralliement pour relancer les manifestations d’agriculteurs, qui se disent étouffés par la concurrence des produits étrangers produits avec des normes “moins disantes” sur les pesticides ou les antibiotiques par exemple.Lors de sa déambulation parmi les plus de 1.400 exposants et 4.000 animaux, il a ensuite évoqué sa visite prévue lundi à Washington: “entre alliés, on ne peut pas faire souffrir l’autre” avec des droits de douanes.Il a dit vouloir aborder le sujet avec le président américain Donald Trump, qui menace régulièrement les pays européens de réaugmenter les taxes douanières, comme il l’avait fait au cours de son premier mandat.En France, les viticulteurs sont particulièrement inquiets d’un retour des droits de douane américains sur le cognac et le vin, qu’ils exportent en masse vers les États-Unis, d’autant que le cognac souffre déjà d’un différend commercial entre l’UE et la Chine, son autre gros marché.- “Grande incertitude” -“On a redit au président que les choses n’avancent pas assez vite et (…) que la situation géopolitique nous mettait dans une grande incertitude”, a déclaré à l’AFP Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, syndicat historique, après sa rencontre avec le président.”On veut que, demain, les producteurs puissent produire, pas pour exporter mais pour remplir nos assiettes”, a souligné de son côté Véronique le Floc’h, présidente de la Coordination rurale, deuxième syndicat qui a effectué une percée aux élections professionnelles avec un discours dégagiste, à la fois libéral et souverainiste.Véronique Marchesseau, secrétaire générale du troisième syndicat agricole, la Confédération paysanne, a elle rappelé l’importance de garantir des prix minimum payés aux agriculteurs, face “aux problèmes climatiques et aux problèmes sanitaires”.En 2024, le Salon s’était ouvert après dix jours de colère agricole. Des milliers de visiteurs avaient été bloqués à l’extérieur du parc des expositions pendant plusieurs heures en raison de heurts entre manifestants et CRS en marge de la venue d’Emmanuel Macron.Samedi, quelques altercations ont eu lieu entre les forces de l’ordre et des militants de la Coordination rurale, coutumière des actions coup de poing. Patrick Legras, porte-parole du syndicat, a fait état d’un militant en garde à vue et affirme avoir appelé ses membres à “calmer le jeu et ne pas répondre aux provocations”.- La star Oupette -L’ambiance générale est plus apaisée.”C’est une belle journée comparé à l’an passé. C’est une respiration politique, probablement, mais c’est surtout une respiration pour le Salon qui a énormément de visiteurs aujourd’hui”, s’est réjoui auprès de l’AFP Arnaud Lemoine, directeur du Ceneca, organisation propriétaire du Salon.Pour le gouvernement, ses engagements pris après l’édition 2024 ont été “honorés”: “500 millions d’euros d’allégement de charges fiscales”, “soutien à la trésorerie”, “indemnisations” pour les cheptels touchés par les épizooties”…Surtout, deux jours avant le Salon, le Parlement a adopté la loi d’orientation agricole, attendue depuis trois ans par la profession et qui érige notamment l’agriculture au rang “d’intérêt général majeur”.Mais dans les allées, les agriculteurs se pressent encore auprès du président, avec un cahier de doléances fourni: rémunération, maladies animales, formation des jeunes agriculteurs, prédation du loup, simplification administrative…Le président a aussi assisté en fin d’après-midi à la signature d’un accord de la filière pêche, qui a fixé sa stratégie notamment pour le renouvellement de sa flotte vieillissante.Plus de 600.000 visiteurs sont attendus sur les neuf jours du Salon, qui a ouvert ses portes au public peu après la ration du matin pour les veaux, vaches, moutons et brebis.
Au Salon de l’agriculture, Macron tente de rassurer sur les accords commerciaux internationaux
Emmanuel Macron a affirmé samedi vouloir protéger l’agriculture française de la concurrence des produits étrangers et des taxes douanières américaines à l’inauguration du 61e Salon international de l’agriculture à Paris, une visite plus apaisée que l’an passé mais face à des paysans toujours remontés.Après les huées et les violences qui avaient entouré sa venue en 2024 en pleine mobilisation des agriculteurs pour demander un “revenu décent” et de la “considération”, la déambulation présidentielle a retrouvé ses allures de marathon des produits du terroir.La visite présidentielle s’est achevée peu avant 20H00, après douze heures passées dans les travées du parc des expositions situé au sud de la capitale. Emmanuel Macron était resté une heure de plus l’année dernière.Mais l’actualité a vite rattrapé le chef de l’Etat, qui a interrompu sa déambulation pour s’entretenir à plusieurs reprises avec le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau après l’arrestation en Roumanie du narcotrafiquant multirécidiviste Mohamed Amra, avant que ne survienne l’attaque mortelle au couteau à Mulhouse, un “acte de terrorisme”, “islamiste”, selon Emmanuel Macron.En début de matinée, à la suite d’une rencontre avec les principaux syndicats agricoles, le président français a appelé à un “dialogue respectueux” avec les agriculteurs, qui ne peuvent, a-t-il dit, être “la variable d’ajustement” du pouvoir d’achat et d’accords commerciaux.Emmanuel Macron a assuré continuer de chercher une “minorité de blocage” au sein de l’Union européenne sur l’accord de libre-échange avec des pays du Mercosur.Cet automne, l’opposition à ce traité commercial a servi de cri de ralliement pour relancer les manifestations d’agriculteurs, qui se disent étouffés par la concurrence des produits étrangers produits avec des normes “moins disantes” sur les pesticides ou les antibiotiques par exemple.Lors de sa déambulation parmi les plus de 1.400 exposants et 4.000 animaux, il a ensuite évoqué sa visite prévue lundi à Washington: “entre alliés, on ne peut pas faire souffrir l’autre” avec des droits de douanes.Il a dit vouloir aborder le sujet avec le président américain Donald Trump, qui menace régulièrement les pays européens de réaugmenter les taxes douanières, comme il l’avait fait au cours de son premier mandat.En France, les viticulteurs sont particulièrement inquiets d’un retour des droits de douane américains sur le cognac et le vin, qu’ils exportent en masse vers les États-Unis, d’autant que le cognac souffre déjà d’un différend commercial entre l’UE et la Chine, son autre gros marché.- “Grande incertitude” -“On a redit au président que les choses n’avancent pas assez vite et (…) que la situation géopolitique nous mettait dans une grande incertitude”, a déclaré à l’AFP Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, syndicat historique, après sa rencontre avec le président.”On veut que, demain, les producteurs puissent produire, pas pour exporter mais pour remplir nos assiettes”, a souligné de son côté Véronique le Floc’h, présidente de la Coordination rurale, deuxième syndicat qui a effectué une percée aux élections professionnelles avec un discours dégagiste, à la fois libéral et souverainiste.Véronique Marchesseau, secrétaire générale du troisième syndicat agricole, la Confédération paysanne, a elle rappelé l’importance de garantir des prix minimum payés aux agriculteurs, face “aux problèmes climatiques et aux problèmes sanitaires”.En 2024, le Salon s’était ouvert après dix jours de colère agricole. Des milliers de visiteurs avaient été bloqués à l’extérieur du parc des expositions pendant plusieurs heures en raison de heurts entre manifestants et CRS en marge de la venue d’Emmanuel Macron.Samedi, quelques altercations ont eu lieu entre les forces de l’ordre et des militants de la Coordination rurale, coutumière des actions coup de poing. Patrick Legras, porte-parole du syndicat, a fait état d’un militant en garde à vue et affirme avoir appelé ses membres à “calmer le jeu et ne pas répondre aux provocations”.- La star Oupette -L’ambiance générale est plus apaisée.”C’est une belle journée comparé à l’an passé. C’est une respiration politique, probablement, mais c’est surtout une respiration pour le Salon qui a énormément de visiteurs aujourd’hui”, s’est réjoui auprès de l’AFP Arnaud Lemoine, directeur du Ceneca, organisation propriétaire du Salon.Pour le gouvernement, ses engagements pris après l’édition 2024 ont été “honorés”: “500 millions d’euros d’allégement de charges fiscales”, “soutien à la trésorerie”, “indemnisations” pour les cheptels touchés par les épizooties”…Surtout, deux jours avant le Salon, le Parlement a adopté la loi d’orientation agricole, attendue depuis trois ans par la profession et qui érige notamment l’agriculture au rang “d’intérêt général majeur”.Mais dans les allées, les agriculteurs se pressent encore auprès du président, avec un cahier de doléances fourni: rémunération, maladies animales, formation des jeunes agriculteurs, prédation du loup, simplification administrative…Le président a aussi assisté en fin d’après-midi à la signature d’un accord de la filière pêche, qui a fixé sa stratégie notamment pour le renouvellement de sa flotte vieillissante.Plus de 600.000 visiteurs sont attendus sur les neuf jours du Salon, qui a ouvert ses portes au public peu après la ration du matin pour les veaux, vaches, moutons et brebis.
Au Salon de l’agriculture, Macron tente de rassurer sur les accords commerciaux internationaux
Emmanuel Macron a affirmé samedi vouloir protéger l’agriculture française de la concurrence des produits étrangers et des taxes douanières américaines à l’inauguration du 61e Salon international de l’agriculture à Paris, une visite plus apaisée que l’an passé mais face à des paysans toujours remontés.Après les huées et les violences qui avaient entouré sa venue en 2024 en pleine mobilisation des agriculteurs pour demander un “revenu décent” et de la “considération”, la déambulation présidentielle a retrouvé ses allures de marathon des produits du terroir.La visite présidentielle s’est achevée peu avant 20H00, après douze heures passées dans les travées du parc des expositions situé au sud de la capitale. Emmanuel Macron était resté une heure de plus l’année dernière.Mais l’actualité a vite rattrapé le chef de l’Etat, qui a interrompu sa déambulation pour s’entretenir à plusieurs reprises avec le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau après l’arrestation en Roumanie du narcotrafiquant multirécidiviste Mohamed Amra, avant que ne survienne l’attaque mortelle au couteau à Mulhouse, un “acte de terrorisme”, “islamiste”, selon Emmanuel Macron.En début de matinée, à la suite d’une rencontre avec les principaux syndicats agricoles, le président français a appelé à un “dialogue respectueux” avec les agriculteurs, qui ne peuvent, a-t-il dit, être “la variable d’ajustement” du pouvoir d’achat et d’accords commerciaux.Emmanuel Macron a assuré continuer de chercher une “minorité de blocage” au sein de l’Union européenne sur l’accord de libre-échange avec des pays du Mercosur.Cet automne, l’opposition à ce traité commercial a servi de cri de ralliement pour relancer les manifestations d’agriculteurs, qui se disent étouffés par la concurrence des produits étrangers produits avec des normes “moins disantes” sur les pesticides ou les antibiotiques par exemple.Lors de sa déambulation parmi les plus de 1.400 exposants et 4.000 animaux, il a ensuite évoqué sa visite prévue lundi à Washington: “entre alliés, on ne peut pas faire souffrir l’autre” avec des droits de douanes.Il a dit vouloir aborder le sujet avec le président américain Donald Trump, qui menace régulièrement les pays européens de réaugmenter les taxes douanières, comme il l’avait fait au cours de son premier mandat.En France, les viticulteurs sont particulièrement inquiets d’un retour des droits de douane américains sur le cognac et le vin, qu’ils exportent en masse vers les États-Unis, d’autant que le cognac souffre déjà d’un différend commercial entre l’UE et la Chine, son autre gros marché.- “Grande incertitude” -“On a redit au président que les choses n’avancent pas assez vite et (…) que la situation géopolitique nous mettait dans une grande incertitude”, a déclaré à l’AFP Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, syndicat historique, après sa rencontre avec le président.”On veut que, demain, les producteurs puissent produire, pas pour exporter mais pour remplir nos assiettes”, a souligné de son côté Véronique le Floc’h, présidente de la Coordination rurale, deuxième syndicat qui a effectué une percée aux élections professionnelles avec un discours dégagiste, à la fois libéral et souverainiste.Véronique Marchesseau, secrétaire générale du troisième syndicat agricole, la Confédération paysanne, a elle rappelé l’importance de garantir des prix minimum payés aux agriculteurs, face “aux problèmes climatiques et aux problèmes sanitaires”.En 2024, le Salon s’était ouvert après dix jours de colère agricole. Des milliers de visiteurs avaient été bloqués à l’extérieur du parc des expositions pendant plusieurs heures en raison de heurts entre manifestants et CRS en marge de la venue d’Emmanuel Macron.Samedi, quelques altercations ont eu lieu entre les forces de l’ordre et des militants de la Coordination rurale, coutumière des actions coup de poing. Patrick Legras, porte-parole du syndicat, a fait état d’un militant en garde à vue et affirme avoir appelé ses membres à “calmer le jeu et ne pas répondre aux provocations”.- La star Oupette -L’ambiance générale est plus apaisée.”C’est une belle journée comparé à l’an passé. C’est une respiration politique, probablement, mais c’est surtout une respiration pour le Salon qui a énormément de visiteurs aujourd’hui”, s’est réjoui auprès de l’AFP Arnaud Lemoine, directeur du Ceneca, organisation propriétaire du Salon.Pour le gouvernement, ses engagements pris après l’édition 2024 ont été “honorés”: “500 millions d’euros d’allégement de charges fiscales”, “soutien à la trésorerie”, “indemnisations” pour les cheptels touchés par les épizooties”…Surtout, deux jours avant le Salon, le Parlement a adopté la loi d’orientation agricole, attendue depuis trois ans par la profession et qui érige notamment l’agriculture au rang “d’intérêt général majeur”.Mais dans les allées, les agriculteurs se pressent encore auprès du président, avec un cahier de doléances fourni: rémunération, maladies animales, formation des jeunes agriculteurs, prédation du loup, simplification administrative…Le président a aussi assisté en fin d’après-midi à la signature d’un accord de la filière pêche, qui a fixé sa stratégie notamment pour le renouvellement de sa flotte vieillissante.Plus de 600.000 visiteurs sont attendus sur les neuf jours du Salon, qui a ouvert ses portes au public peu après la ration du matin pour les veaux, vaches, moutons et brebis.
M23 pushes deeper in east DRC, UN urges Rwanda forces to leaveSat, 22 Feb 2025 18:58:57 GMT
M23 fighters advanced on several fronts in DR Congo’s volatile east Friday as the UN Security Council for the first time called on Rwanda to stop backing the armed group and halt the bloodshed.The M23 movement, supported by some 4,000 Rwandan soldiers, according to UN experts, now controls large swaths of eastern Democratic Republic of …
Le pape François dans un état critique entame sa deuxième semaine d’hospitalisation
Le pape François, 88 ans, reste dans un “état critique” et son “pronostic est actuellement réservé” a indiqué samedi soir le Vatican alors qu’il entame sa deuxième semaine d’hospitalisation pour une pneumonie des deux poumons.”L’état du Saint-Père reste critique et (…) le pape n’est pas hors de danger. Ce matin, le pape François a présenté une crise respiratoire asthmatique prolongée, qui a également nécessité l’application d’oxygène à haut débit”, indique un communiqué du Vatican.”Les analyses de sang effectuées aujourd’hui ont également révélé une platelopénie (troubles hématologiques, ndlr), associée à une anémie, qui a nécessité l’administration d’une transfusion sanguine. Le Saint-Père reste alerte et a passé la journée dans un fauteuil, bien qu’il souffre davantage qu’hier. Le pronostic est actuellement réservé”, précise le communiqué.L’équipe médicale qui le traite avait précisé dès vendredi après-midi, lors d’une conférence de presse, qu’un communiqué plus long signifiait généralement que l’évolution de l’état de santé du pape n’est pas bonne.”Le pape est-il hors de danger ? Non, le pape n’est pas hors de danger”, avait alors affirmé le Pr Sergio Alfieri lors d’un point de presse à l’hôpital romain Gemelli, où le souverain pontife est soigné depuis son hospitalisation.”Le vrai risque dans ces cas-là est que les germes passent dans le sang”, provoquant ainsi une septicémie potentiellement mortelle, a-t-il expliqué.En outre, “il faut des jours, voire des semaines, pour voir l’efficacité (…) des thérapies que nous utilisons”, a-t-il ajouté.Il sera hospitalisé certainement toute la semaine prochaine et il ne dirigera pas dimanche, pour la deuxième fois d’affilée, la prière de l’Angélus.François a été hospitalisé le 14 février initialement pour une bronchite, mais le Saint-Siège a révélé mardi qu’il avait développé une pneumonie dans les deux poumons, une infection du tissu pulmonaire potentiellement mortelle. Cette hospitalisation, la quatrième depuis 2021, suscite de vives inquiétudes alors que le pape a déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années, allant d’opérations du côlon et de l’abdomen à des difficultés à marcher. – spéculations inutiles -Les préoccupations entourant le pape, qui n’est plus apparu en public depuis le 14 février, sont renforcées par la diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux, notamment sur X, rapportant la mort du pape en plusieurs langues.L’hospitalisation du pape, à la fois chef spirituel des 1,4 milliard de catholiques dans le monde et chef de l’Etat de la Cité du Vatican, a relancé les interrogations autour de sa capacité à assurer sa charge, alors que le droit canonique ne prévoit aucune disposition en cas de problème grave qui altèrerait sa lucidité.Elle relance également les spéculations sur la possible démission du pape, alimentées par les opposants de François, notamment dans les milieux conservateurs catholiques.”J’ai l’impression que ce sont des spéculations inutiles”, a commenté dans une interview samedi au Corriere della Sera le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat et numéro deux du Vatican.”Dieu merci, les nouvelles qui arrivent de Gemelli sont encourageantes, il se remet”, a-t-il ajouté.”Il est inutile que certains groupes fassent pression pour obtenir une démission. Ils l’ont déjà fait à plusieurs reprises ces dernières années” sans succès, a commenté pour sa part au quotidien La Nacion le cardinal argentin Victor Manuel Fernandez, un proche du pape et qui est à la tête du Dicastère (ministère) pour la doctrine de la foi.”Je ne vois pas de climat pré-conclave, je ne vois pas plus de discussions sur un éventuel successeur qu’il y a un an, c’est-à -dire rien de spécial. Jusqu’à présent, je perçois beaucoup de respect”, a-t-il ajouté.De nombreux fidèles, mais aussi beaucoup de religieux se sont retrouvés devant l’hôpital pour prier pour la guérison du pape François autour de la statue de Jean Paul II qui fait face à l’hôpital.”Nous prions aujourd’hui pour le Saint-Père, le pape François, et nous espérons qu’il se rétablira dans la grâce de Dieu. Nous sommes des prêtres et des religieuses du monde entier qui sont ici aujourd’hui et qui se tournent vers le Saint-Père avec nos prières”, a déclaré à l’AFP-TV Don Wellison, un prêtre brésilien.
Le pape François dans un état critique entame sa deuxième semaine d’hospitalisation
Le pape François, 88 ans, reste dans un “état critique” et son “pronostic est actuellement réservé” a indiqué samedi soir le Vatican alors qu’il entame sa deuxième semaine d’hospitalisation pour une pneumonie des deux poumons.”L’état du Saint-Père reste critique et (…) le pape n’est pas hors de danger. Ce matin, le pape François a présenté une crise respiratoire asthmatique prolongée, qui a également nécessité l’application d’oxygène à haut débit”, indique un communiqué du Vatican.”Les analyses de sang effectuées aujourd’hui ont également révélé une platelopénie (troubles hématologiques, ndlr), associée à une anémie, qui a nécessité l’administration d’une transfusion sanguine. Le Saint-Père reste alerte et a passé la journée dans un fauteuil, bien qu’il souffre davantage qu’hier. Le pronostic est actuellement réservé”, précise le communiqué.L’équipe médicale qui le traite avait précisé dès vendredi après-midi, lors d’une conférence de presse, qu’un communiqué plus long signifiait généralement que l’évolution de l’état de santé du pape n’est pas bonne.”Le pape est-il hors de danger ? Non, le pape n’est pas hors de danger”, avait alors affirmé le Pr Sergio Alfieri lors d’un point de presse à l’hôpital romain Gemelli, où le souverain pontife est soigné depuis son hospitalisation.”Le vrai risque dans ces cas-là est que les germes passent dans le sang”, provoquant ainsi une septicémie potentiellement mortelle, a-t-il expliqué.En outre, “il faut des jours, voire des semaines, pour voir l’efficacité (…) des thérapies que nous utilisons”, a-t-il ajouté.Il sera hospitalisé certainement toute la semaine prochaine et il ne dirigera pas dimanche, pour la deuxième fois d’affilée, la prière de l’Angélus.François a été hospitalisé le 14 février initialement pour une bronchite, mais le Saint-Siège a révélé mardi qu’il avait développé une pneumonie dans les deux poumons, une infection du tissu pulmonaire potentiellement mortelle. Cette hospitalisation, la quatrième depuis 2021, suscite de vives inquiétudes alors que le pape a déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années, allant d’opérations du côlon et de l’abdomen à des difficultés à marcher. – spéculations inutiles -Les préoccupations entourant le pape, qui n’est plus apparu en public depuis le 14 février, sont renforcées par la diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux, notamment sur X, rapportant la mort du pape en plusieurs langues.L’hospitalisation du pape, à la fois chef spirituel des 1,4 milliard de catholiques dans le monde et chef de l’Etat de la Cité du Vatican, a relancé les interrogations autour de sa capacité à assurer sa charge, alors que le droit canonique ne prévoit aucune disposition en cas de problème grave qui altèrerait sa lucidité.Elle relance également les spéculations sur la possible démission du pape, alimentées par les opposants de François, notamment dans les milieux conservateurs catholiques.”J’ai l’impression que ce sont des spéculations inutiles”, a commenté dans une interview samedi au Corriere della Sera le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat et numéro deux du Vatican.”Dieu merci, les nouvelles qui arrivent de Gemelli sont encourageantes, il se remet”, a-t-il ajouté.”Il est inutile que certains groupes fassent pression pour obtenir une démission. Ils l’ont déjà fait à plusieurs reprises ces dernières années” sans succès, a commenté pour sa part au quotidien La Nacion le cardinal argentin Victor Manuel Fernandez, un proche du pape et qui est à la tête du Dicastère (ministère) pour la doctrine de la foi.”Je ne vois pas de climat pré-conclave, je ne vois pas plus de discussions sur un éventuel successeur qu’il y a un an, c’est-à -dire rien de spécial. Jusqu’à présent, je perçois beaucoup de respect”, a-t-il ajouté.De nombreux fidèles, mais aussi beaucoup de religieux se sont retrouvés devant l’hôpital pour prier pour la guérison du pape François autour de la statue de Jean Paul II qui fait face à l’hôpital.”Nous prions aujourd’hui pour le Saint-Père, le pape François, et nous espérons qu’il se rétablira dans la grâce de Dieu. Nous sommes des prêtres et des religieuses du monde entier qui sont ici aujourd’hui et qui se tournent vers le Saint-Père avec nos prières”, a déclaré à l’AFP-TV Don Wellison, un prêtre brésilien.