Roland-Garros: Alcaraz reste le roi au bout d’un duel épique avec Sinner

Au bout de l’effort et du suspense, allongé sur la terre battue, Carlos Alcaraz a conservé sa couronne à Roland-Garros en reversant le N.1 mondial Jannik Sinner au terme d’un match de légende et après avoir sauvé trois balles de match. Conclu 4-6, 6-7 (4/7), 6-4, 7-6 (7/3), 7-6 (10/2), le combat a été titanesque entre deux joueurs qui ont montré pourquoi ils étaient les deux nouveaux incontestables patrons du tennis mondial: 5h29 d’une lutte héroïque, la finale la plus longue de l’histoire du tournoi (4h42 jusqu’ici), succession de coups gagnants pleine ligne, retournements de situation… Dans les duels entrés dans les annales du tennis, il y avait le Borg-McEnroe de 1980 et le Federer-Nadal de 2008 à Wimbledon, le Sampras-Agassi de 2001 à l’US Open, ou encore le Djokovic-Nadal de 2012 en Australie. A cette liste de chefs d’oeuvre, il faut désormais ajouter ce Sinner-Alcaraz stratosphérique. Mené deux sets à rien face à un Sinner clinique, l’Espagnol de 22 ans y a cru jusqu’au bout pour décrocher son deuxième titre consécutif à Paris, son cinquième Grand Chelem, en infligeant à l’Italien sa première défaite en finale d’un Majeur.Alcaraz conserve lui un bilan parfait en finale de Grand Chelem, après avoir déjà triomphé à l’US Open en 2022, à Wimbledon en 2023 et 2024 et à Paris en 2024. Déjà sacré aux Masters 1000 de Monte-Carlo en avril et de Rome en mai, Alcaraz achève la saison européenne sur terre battue avec un bilan de 22 victoires pour une seule défaite… La défaite en finale olympique sur le même court parisien est oubliée. A Roland-Garros, il retrouvait en finale Jannik Sinner, qu’il avait déjà battu à Rome pour son retour mi-mai d’une suspension de trois mois consécutive à des contrôles positifs à un anabolisant.Signe que le tennis est entré dans une nouvel ère, cette finale était la première en Grand Chelem entre deux joueurs nés au XXIe siècle, la nouvelle rivalité du circuit masculin depuis le départ à la retraite de la plupart des membres du “Big 4” et l’inéluctable crépuscule de Novak Djokovic. – Régularité -Le Murcien s’est montré très agressif d’entrée et son opiniâtreté a été récompensée d’un break lors de sa septième occasion pour mener 3 à 2. L’Italien a immédiatement réagi en pressant son adversaire sur son service avec des retours qui ont fait déjouer Alcaraz.Mené 5 à 4 sur son service, l’Espagnol a perdu le premier set après un revers qui s’est écrasé sur le filet avant de sortir.Dans le deuxième set, Sinner a répondu aux assauts incessants de l’Espagnol par une défense impériale, notamment dans le jeu décisif.  Les choses ont alors semblé très mal engagées pour Alcaraz, dont la régularité sur un match a parfois été questionnée. “Maintenir la régularité quand on frappe avec autant de puissance est parfois très difficile”, disait son entraîneur Juan Carlos Ferrero, lauréat en 2003 à Paris. Dos au mur, Alcaraz n’avait d’autres choix que de se rebeller. Avec succès d’abord puisque, bien plus incisif sur son coup droit et au service, il a mené 4 à 1 avant de laisser Sinner revenir. Mais tout en détermination, haranguant le public, Alcaraz a repris le service de son adversaire pour arracher la troisième manche. Cette débauche d’énergie, Alcaraz a semblé la payer dans le quatrième set, jusqu’à être mené 0-40 sur son service à 5-3 pour l’Italien. – Super tie-break -Mais sous les hurlements d’un public acquis à sa cause, il a effacé trois balles de match avant d’arracher le quatrième set au tie-break.On se disait que l’Italien ne s’en remettrait pas, surtout après le break d’entrée de l’Espagnol dans l’ultime manche sur une amortie bien sentie. Mais Sinner est un grand champion: c’était à lui de prendre le service de son adversaire alors qu’il servait pour le match…L’affaire s’est donc décidée au super tie-brak. Et cette fois, Sinner a posé le genou à terre. “Carlitos” l’a dominé de la tête et des épaules, sortant les coups gagnants des grands soirs -missiles long de ligne, amortie, volées, pour s’offrir sept balles de match. Il ne lui en faudra qu’une avant d’aller embrasser son clan. Au classement ATP, la victoire d’Alcaraz lui permet de réduire l’écart avec le N.1 mondial à 2.030 points. Mais l’essentiel est ailleurs: ce duel est promis à durer pour le plus grand bonheur des amoureux de tennis. Prochain épisode possible, la finale de Wimbledon, où Alcaraz est double tenant du titre. 

Troops sent by Trump reach protest-hit Los Angeles over governor’s wishes

Hundreds of National Guard troops took up positions in Los Angeles Sunday on the orders of US President Donald Trump, a rare deployment over the head of the state governor, after unruly protests against immigration raids. The US military said 300 soldiers from the 79th Infantry Brigade Combat Team had been sent to three separate locations in the greater Los Angeles area, and were “conducting safety and protection of federal property & personnel.”Helmeted troops in camouflage gear and carrying guns could be seen in front of a federal complex — including a detention center — with the phrase “Our City” spray-painted on it in downtown Los Angeles.The deployment overrode the protests of local officials, an extraordinary move not seen in decades that California Governor Gavin Newsom slammed as “purposefully inflammatory.” It came ahead of more planned protests in the city, which has a large Latino population, including a call by organizers for a “mass mobilization” at City Hall at 2:00 pm local time (2100 GMT).A separate Pride parade in support of LGBTQ rights — also under assault by the Trump administration — also began Sunday in Hollywood, with organizers posting on Instagram that they were working with local law enforcement to keep the celebrations safe. “Trump is sending 2,000 National Guard troops into LA County — not to meet an unmet need, but to manufacture a crisis,” Newsom posted on X Sunday.”He’s hoping for chaos so he can justify more crackdowns, more fear, more control. Stay calm. Never use violence. Stay peaceful.”Newsom’s warning came after Los Angeles was rocked by two days of confrontations that saw federal agents firing flash-bang grenades and tear gas toward crowds angry at the arrests of dozens of migrants.On Sunday pepper spray hung in the air from overnight, AFP reporters said.- ‘Escalation’ -Republicans lined up behind Trump to dismiss the pushback by Newsom and other local officials against the National Guard deployment.”I have no concern about that at all,” Republican House Speaker Mike Johnson told ABC’s “This Week”, accusing Newsom of “an inability or unwillingness to do what is necessary”.As for threats by Defense Secretary Pete Hegseth on Saturday to send in active-duty Marines on top of the Guard troops, Johnson said he did not see that as “heavy-handed.””We have to be prepared to do what is necessary,” he argued. Demonstrators that AFP spoke to said troops were not really being sent in to keep order.”I think it’s an intimidation tactic,” said Thomas Henning.”These protests have been peaceful. There’s no one trying to do any sort of damage right now and yet you have the National Guard with loaded magazines and large guns standing around trying to intimidate Americans from exercising our first amendment rights.”Estrella Corral said demonstrators were angry that hard-working migrants who have done nothing wrong were being snatched by masked immigration agents.”This is our community, and we want to feel safe,” she told AFP.”Trump deploying the National Guard is ridiculous. I think he’s escalating, he’s trying to make a show for his agenda.”Vermont Senator Bernie Sanders said the move demonstrated “Trump’s authoritarianism in real time.” “Conduct massive illegal raids. Provoke a counter-response. Declare a state of emergency. Call in the troops,” he wrote on social media, adding: “Unacceptable.”- ‘Unacceptable’ -The National Guard — a reserve military — is frequently used in natural disasters, and occasionally in instances of civil unrest, but almost always with the consent of local authorities.It is the first time since 1965 that a president has deployed a National Guard without a request by a state governor, the former head of Human Rights Watch, US activist Kenneth Roth, posted on X.Trump has delivered on a promise to crack down hard on undocumented migrants — who he has likened to “monsters” and “animals” — since taking office in January. Raids by the Immigration and Customs Enforcement (ICE) agency in other US cities have triggered small-scale protests in recent months, but the Los Angeles unrest is the biggest and most sustained against Trump’s immigration policies so far.A CBS News poll taken before the Los Angeles protests showed a slight majority of Americans still approved of the immigration crackdown.Mexico President Claudia Sheinbaum on Sunday defended migrants living in north of the border.”Mexicans living in the United States are good men and women, honest people who went to the United States to seek a better life for themselves and to support their families. They are not criminals! They are good men and women!” she said.

Colombie: un prétendant à la présidence blessé par balles à la tête, dans un état “critique”

Le sénateur colombien conservateur Miguel Uribe, prétendant à la présidentielle de mai 2026, a subi avec succès une première intervention chirurgicale après avoir été touché de deux balles dans la tête lors d’un meeting à Bogota, a annoncé dimanche le maire de la capitale colombienne.Le sénateur de 39 ans a été opéré à la clinique Santa Fe de Bogota, mais les médecins ont averti que son état restait très grave. Il se trouve toujours dans “un état très critique et son pronostic vital est réservé”, ont-ils déclaré. L’attentat a profondément choqué une nation qui croyait que les décennies de violence politique et liée au trafic de drogue appartenaient au passé.Des centaines de personnes sont descendues dimanche dans les rues des grandes villes du pays pour allumer des bougies, prier et exprimer leur colère face à cette attaque.”Nos cœurs sont brisés, la Colombie souffre”, a déclaré à l’AFP Carolina Gomez, une femme d’affaires de 41 ans, qui allumait des bougies et priait devant l’hôpital où le sénateur Uribe était soigné.La foule s’est jointe à elle pour crier “Courage Miguel !” et “Le peuple est avec toi !”.Une vidéo publiée sur les réseaux sociaux montre l’homme politique en train de prononcer un discours lors d’un meeting de campagne quand des coups de feu retentissent.Selon la police, l’auteur présumé est un mineur, qui a ouvert le feu à environ 17H30 locales (22H30 GMT). Blessé à une jambe, il a été maîtrisé par les gardes du corps de M. Uribe, a expliqué à la presse le chef de la police, Carlos Fernando Triana.Deux autres personnes, un homme et une femme, ont également été blessées et une arme de poing a été retrouvée, selon la police.Les raisons de l’attaque n’ont pas été immédiatement déterminées. “Plus d’une centaine d’enquêteurs de notre police nationale ont été mobilisés, en collaboration avec le bureau du procureur général et l’ensemble des services de renseignement, afin de déterminer le plus rapidement possible qui est à l’origine de ces faits”, a déclaré le ministre de la Défense, Pedro Sánchez.- “Jour de douleur” -M. Uribe est membre du parti Centre démocratique, la principale formation de la droite colombienne. Celle-ci est dirigée par l’influent Alvaro Uribe, chef de l’Etat entre 2002 et 2010.L’ex-président a évoqué une attaque contre “un espoir pour la patrie”. Les deux Uribe n’ont aucun lien de parenté.Le gouvernement du président de gauche Gustavo Petro a, de son côté, dénoncé “catégoriquement et énergiquement l’attentat”.”Cet acte de violence est une attaque non seulement contre l’intégrité physique du sénateur, mais aussi contre la démocratie, la liberté de pensée et l’exercice légitime de la politique en Colombie”, a souligné la présidence.Dans une allocution prononcée samedi soir, le président Petro a parlé d’un “jour de douleur” pour la Colombie et a promis des enquêtes approfondies pour trouver les coupables. “Ce qui est le plus important aujourd’hui, c’est que tous les Colombiens se concentrent de tout leur cœur, de toute leur volonté de vivre (…) sur la survie du Dr Miguel Uribe”, a-t-il ajouté.Le sénateur Uribe avait annoncé en octobre aspirer à être élu président en 2026 pour succéder à Gustavo Petro, dont il est un vif détracteur.Bien que la campagne officielle pour le scrutin de mai 2026 ne soit pas encore ouverte, plusieurs prétendants ont déjà commencé à défendre leurs candidatures déclarées.- Récompense de 725.000 dollars -Le ministre de la Défense Pedro Sanchez a annoncé sur le réseau social X que les autorités offraient une récompense d’environ 725.000 dollars pour toute information permettant de capturer les responsables de l’attaque.”Les États-Unis condamnent avec la plus grande fermeté possible la tentative d’assassinat”, a réagi le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, voyant dans cette tentative d’assassinat “le résultat d’une rhétorique violente de gauche”, et appelant M. Petro à “modérer” ses propos et “protéger les représentants publics colombiens”.”Nous sommes convaincus que les autorités feront la lumière sur les faits et puniront” les auteurs, a réagi sur X le bureau de l’ONU en Colombie.Le président de l’Equateur voisin, Daniel Noboa, ainsi que la cheffe de l’opposition vénézuélienne, Maria Corina Machado, ont apporté leur soutien à la famille du sénateur. Le Venezuela et l’Espagne ont notamment condamné cette attaque.Miguel Uribe est le petit-fils de Julio Cesar Turbay, président entre 1978 et 1982, et le fils de Diana Turbay, une journaliste qui avait été enlevée par l’ex-baron de la drogue Pablo Escobar, avant d’être tuée lors d’une opération militaire de sauvetage en 1991.Sénateur depuis 2022, Miguel Uribe avait auparavant été secrétaire du gouvernement de la capitale Bogota. Il avait également tenté de conquérir la mairie en 2019, sans succès.

Colombie: un prétendant à la présidence blessé par balles à la tête, dans un état “critique”

Le sénateur colombien conservateur Miguel Uribe, prétendant à la présidentielle de mai 2026, a subi avec succès une première intervention chirurgicale après avoir été touché de deux balles dans la tête lors d’un meeting à Bogota, a annoncé dimanche le maire de la capitale colombienne.Le sénateur de 39 ans a été opéré à la clinique Santa Fe de Bogota, mais les médecins ont averti que son état restait très grave. Il se trouve toujours dans “un état très critique et son pronostic vital est réservé”, ont-ils déclaré. L’attentat a profondément choqué une nation qui croyait que les décennies de violence politique et liée au trafic de drogue appartenaient au passé.Des centaines de personnes sont descendues dimanche dans les rues des grandes villes du pays pour allumer des bougies, prier et exprimer leur colère face à cette attaque.”Nos cœurs sont brisés, la Colombie souffre”, a déclaré à l’AFP Carolina Gomez, une femme d’affaires de 41 ans, qui allumait des bougies et priait devant l’hôpital où le sénateur Uribe était soigné.La foule s’est jointe à elle pour crier “Courage Miguel !” et “Le peuple est avec toi !”.Une vidéo publiée sur les réseaux sociaux montre l’homme politique en train de prononcer un discours lors d’un meeting de campagne quand des coups de feu retentissent.Selon la police, l’auteur présumé est un mineur, qui a ouvert le feu à environ 17H30 locales (22H30 GMT). Blessé à une jambe, il a été maîtrisé par les gardes du corps de M. Uribe, a expliqué à la presse le chef de la police, Carlos Fernando Triana.Deux autres personnes, un homme et une femme, ont également été blessées et une arme de poing a été retrouvée, selon la police.Les raisons de l’attaque n’ont pas été immédiatement déterminées. “Plus d’une centaine d’enquêteurs de notre police nationale ont été mobilisés, en collaboration avec le bureau du procureur général et l’ensemble des services de renseignement, afin de déterminer le plus rapidement possible qui est à l’origine de ces faits”, a déclaré le ministre de la Défense, Pedro Sánchez.- “Jour de douleur” -M. Uribe est membre du parti Centre démocratique, la principale formation de la droite colombienne. Celle-ci est dirigée par l’influent Alvaro Uribe, chef de l’Etat entre 2002 et 2010.L’ex-président a évoqué une attaque contre “un espoir pour la patrie”. Les deux Uribe n’ont aucun lien de parenté.Le gouvernement du président de gauche Gustavo Petro a, de son côté, dénoncé “catégoriquement et énergiquement l’attentat”.”Cet acte de violence est une attaque non seulement contre l’intégrité physique du sénateur, mais aussi contre la démocratie, la liberté de pensée et l’exercice légitime de la politique en Colombie”, a souligné la présidence.Dans une allocution prononcée samedi soir, le président Petro a parlé d’un “jour de douleur” pour la Colombie et a promis des enquêtes approfondies pour trouver les coupables. “Ce qui est le plus important aujourd’hui, c’est que tous les Colombiens se concentrent de tout leur cœur, de toute leur volonté de vivre (…) sur la survie du Dr Miguel Uribe”, a-t-il ajouté.Le sénateur Uribe avait annoncé en octobre aspirer à être élu président en 2026 pour succéder à Gustavo Petro, dont il est un vif détracteur.Bien que la campagne officielle pour le scrutin de mai 2026 ne soit pas encore ouverte, plusieurs prétendants ont déjà commencé à défendre leurs candidatures déclarées.- Récompense de 725.000 dollars -Le ministre de la Défense Pedro Sanchez a annoncé sur le réseau social X que les autorités offraient une récompense d’environ 725.000 dollars pour toute information permettant de capturer les responsables de l’attaque.”Les États-Unis condamnent avec la plus grande fermeté possible la tentative d’assassinat”, a réagi le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, voyant dans cette tentative d’assassinat “le résultat d’une rhétorique violente de gauche”, et appelant M. Petro à “modérer” ses propos et “protéger les représentants publics colombiens”.”Nous sommes convaincus que les autorités feront la lumière sur les faits et puniront” les auteurs, a réagi sur X le bureau de l’ONU en Colombie.Le président de l’Equateur voisin, Daniel Noboa, ainsi que la cheffe de l’opposition vénézuélienne, Maria Corina Machado, ont apporté leur soutien à la famille du sénateur. Le Venezuela et l’Espagne ont notamment condamné cette attaque.Miguel Uribe est le petit-fils de Julio Cesar Turbay, président entre 1978 et 1982, et le fils de Diana Turbay, une journaliste qui avait été enlevée par l’ex-baron de la drogue Pablo Escobar, avant d’être tuée lors d’une opération militaire de sauvetage en 1991.Sénateur depuis 2022, Miguel Uribe avait auparavant été secrétaire du gouvernement de la capitale Bogota. Il avait également tenté de conquérir la mairie en 2019, sans succès.

L’armée russe annonce attaquer la région ukrainienne de Dnipropetrovsk

L’armée russe a annoncé dimanche attaquer la région ukrainienne de Dnipropetrovsk, qui borde celles de Donetsk et Zaporijjia déjà partiellement sous contrôle russe, une première en plus de trois ans de conflit, à un moment où les négociations de paix sont dans l’impasse.Pour l’heure, côté ukrainien, seul le commandement des forces de défense du Sud a réagi, disant que “l’ennemi n’abandonnait pas ses intentions d’entrer dans la région de Dnipropetrovsk”, dans le centre-est, et que les soldats ukrainiens “tenaient leur secteur du front”.Ni l’état-major militaire, ni le président Volodymyr Zelensky n’ont pour l’instant fait de commentaires face à ce qui pourrait, si cela était confirmé, constituer un revers significatif pour les troupes ukrainiennes, en difficulté sur le front faute d’effectifs et d’armements suffisants.”Les unités de la 90e division blindée (…) ont atteint la frontière ouest de la République populaire de Donetsk (la région de Donetsk annexée par la Russie) et continuent de mener l’offensive” dans la région de Dnipropetrovsk, a affirmé le commandement russe.Cette région, contrairement aux oblasts de Donetsk, Zaporijjia, Lougansk, Kherson et à la Crimée, ne fait partie des territoires ukrainiens que la Russie a jusqu’ici officiellement revendiqués.     – Un enjeu stratégique -Plus tôt dans la journée, les autorités de la région de Dnipropetrovsk avaient fait part d’un mort dans un bombardement russe à Mejova, à 13 kilomètres de la région de Donetsk (est).Dans cette ville, où le calme semble régner, le lieutenant-colonel ukrainien Oleksandr a dit à l’AFP que “des combats” avaient “déjà lieu ici et là” et que les Russes étaient “très proches” de la frontière régionale.”Ils avancent lentement, très lentement mais ils avancent”, a estimé cet officier de 60 ans.Moscou a par ailleurs annoncé dimanche la prise de Zaria, un village de la région de Donetsk.Une telle avancée russe pourrait également avoir une valeur stratégique sur le terrain, en pleines discussions diplomatiques poussées par Washington en vue d’un règlement du conflit, sans résultats à l’heure actuelle.”Quiconque refuse de reconnaître les réalités de la guerre lors des négociations se verra confronté à de nouvelles réalités sur le terrain. Nos forces armées ont lancé une offensive” dans la région de Dnipropetrovsk, a déclaré sur Telegram l’ancien président russe Dmitri Medvedev, l’actuel numéro deux du Conseil de sécurité russe.De plus, certains observateurs considèrent que les Russes pourraient vouloir continuer leur progression dans cette zone pour mettre à mal le dispositif défensif ukrainien dans le Donbass, dont la conquête totale est l’objectif “numéro un” proclamé par le chef de l’État russe Vladimir Poutine.Avant l’offensive russe de février 2022, quelque trois millions de personnes vivaient dans la région de Dnipropetrovsk, dont environ un million dans sa capitale, Dnipro, qui est régulièrement la cible de frappes meurtrières de drones et de missiles.C’est sur cette cité qu’en novembre 2024, la Russie avait pour la première fois tiré son missile expérimental de portée intermédiaire Orechnik, affirmant avoir touché un site industriel militaire.De nombreux Ukrainiens, fuyant les combats dans les régions orientales de Donetsk et de Lougansk, ont par ailleurs trouvé refuge dans cette partie du territoire ukrainien.Les troupes russes pourraient y évoluer relativement rapidement, peu d’obstacles naturels étant susceptibles de les freiner, avaient il y a peu concédé auprès de l’AFP des responsables militaires ukrainiens.Toutefois, selon Oleksiï Kopytko, spécialiste ukrainien de ces questions , une avancée dans la région de Dnipropetrovsk présente “beaucoup plus de risques que d’avantages pour la Russie”, en raison de son “impossibilité à concentrer des troupes” en nombre suffisant “pour une percée”.- Un “jeu” russe “sale et politique” -L’annonce de cette opération intervient à un moment où Moscou et Kiev s’accusent mutuellement de perturber un échange de prisonniers et de militaires tués.L’armée russe a répété dimanche être “prête à restituer plus de 6.000 corps” de soldats ukrainiens.Le chef du renseignement militaire ukrainien, Kyrylo Boudanov, a quant à lui affirmé dimanche que le processus aurait lieu “la semaine prochaine”, au lieu de ce weekend comme Kiev le prévoyait initialement.Signe des difficultés rencontrées, le président Zelensky a dans la soirée accusé la Russie de jouer “un jeu sale et politique” dans ce dossier, ajoutant que si elle ne respectait pas l’accord, cela “jetterait un grand doute” sur les actions diplomatiques visant à mettre un terme à la guerre.Cet échange, s’il a lieu, sera l’unique résultat concret des pourparlers directs du début de semaine.Ces négociations à Istanbul (Turquie) entre Kiev et Moscou sur une trêve, encouragée par Washington, n’ont pas permis de rapprocher les positions des belligérants.

L’armée russe annonce attaquer la région ukrainienne de Dnipropetrovsk

L’armée russe a annoncé dimanche attaquer la région ukrainienne de Dnipropetrovsk, qui borde celles de Donetsk et Zaporijjia déjà partiellement sous contrôle russe, une première en plus de trois ans de conflit, à un moment où les négociations de paix sont dans l’impasse.Pour l’heure, côté ukrainien, seul le commandement des forces de défense du Sud a réagi, disant que “l’ennemi n’abandonnait pas ses intentions d’entrer dans la région de Dnipropetrovsk”, dans le centre-est, et que les soldats ukrainiens “tenaient leur secteur du front”.Ni l’état-major militaire, ni le président Volodymyr Zelensky n’ont pour l’instant fait de commentaires face à ce qui pourrait, si cela était confirmé, constituer un revers significatif pour les troupes ukrainiennes, en difficulté sur le front faute d’effectifs et d’armements suffisants.”Les unités de la 90e division blindée (…) ont atteint la frontière ouest de la République populaire de Donetsk (la région de Donetsk annexée par la Russie) et continuent de mener l’offensive” dans la région de Dnipropetrovsk, a affirmé le commandement russe.Cette région, contrairement aux oblasts de Donetsk, Zaporijjia, Lougansk, Kherson et à la Crimée, ne fait partie des territoires ukrainiens que la Russie a jusqu’ici officiellement revendiqués.     – Un enjeu stratégique -Plus tôt dans la journée, les autorités de la région de Dnipropetrovsk avaient fait part d’un mort dans un bombardement russe à Mejova, à 13 kilomètres de la région de Donetsk (est).Dans cette ville, où le calme semble régner, le lieutenant-colonel ukrainien Oleksandr a dit à l’AFP que “des combats” avaient “déjà lieu ici et là” et que les Russes étaient “très proches” de la frontière régionale.”Ils avancent lentement, très lentement mais ils avancent”, a estimé cet officier de 60 ans.Moscou a par ailleurs annoncé dimanche la prise de Zaria, un village de la région de Donetsk.Une telle avancée russe pourrait également avoir une valeur stratégique sur le terrain, en pleines discussions diplomatiques poussées par Washington en vue d’un règlement du conflit, sans résultats à l’heure actuelle.”Quiconque refuse de reconnaître les réalités de la guerre lors des négociations se verra confronté à de nouvelles réalités sur le terrain. Nos forces armées ont lancé une offensive” dans la région de Dnipropetrovsk, a déclaré sur Telegram l’ancien président russe Dmitri Medvedev, l’actuel numéro deux du Conseil de sécurité russe.De plus, certains observateurs considèrent que les Russes pourraient vouloir continuer leur progression dans cette zone pour mettre à mal le dispositif défensif ukrainien dans le Donbass, dont la conquête totale est l’objectif “numéro un” proclamé par le chef de l’État russe Vladimir Poutine.Avant l’offensive russe de février 2022, quelque trois millions de personnes vivaient dans la région de Dnipropetrovsk, dont environ un million dans sa capitale, Dnipro, qui est régulièrement la cible de frappes meurtrières de drones et de missiles.C’est sur cette cité qu’en novembre 2024, la Russie avait pour la première fois tiré son missile expérimental de portée intermédiaire Orechnik, affirmant avoir touché un site industriel militaire.De nombreux Ukrainiens, fuyant les combats dans les régions orientales de Donetsk et de Lougansk, ont par ailleurs trouvé refuge dans cette partie du territoire ukrainien.Les troupes russes pourraient y évoluer relativement rapidement, peu d’obstacles naturels étant susceptibles de les freiner, avaient il y a peu concédé auprès de l’AFP des responsables militaires ukrainiens.Toutefois, selon Oleksiï Kopytko, spécialiste ukrainien de ces questions , une avancée dans la région de Dnipropetrovsk présente “beaucoup plus de risques que d’avantages pour la Russie”, en raison de son “impossibilité à concentrer des troupes” en nombre suffisant “pour une percée”.- Un “jeu” russe “sale et politique” -L’annonce de cette opération intervient à un moment où Moscou et Kiev s’accusent mutuellement de perturber un échange de prisonniers et de militaires tués.L’armée russe a répété dimanche être “prête à restituer plus de 6.000 corps” de soldats ukrainiens.Le chef du renseignement militaire ukrainien, Kyrylo Boudanov, a quant à lui affirmé dimanche que le processus aurait lieu “la semaine prochaine”, au lieu de ce weekend comme Kiev le prévoyait initialement.Signe des difficultés rencontrées, le président Zelensky a dans la soirée accusé la Russie de jouer “un jeu sale et politique” dans ce dossier, ajoutant que si elle ne respectait pas l’accord, cela “jetterait un grand doute” sur les actions diplomatiques visant à mettre un terme à la guerre.Cet échange, s’il a lieu, sera l’unique résultat concret des pourparlers directs du début de semaine.Ces négociations à Istanbul (Turquie) entre Kiev et Moscou sur une trêve, encouragée par Washington, n’ont pas permis de rapprocher les positions des belligérants.

Israël ordonne à l’armée d’empêcher l’arrivée à Gaza d’un navire humanitaire

Israël a annoncé dimanche avoir ordonné à l’armée d’empêcher l’arrivée à Gaza d’un navire humanitaire, avec à son bord des militants parmi lesquels l’activiste écologiste suédoise Greta Thunberg, voulant “briser le blocus israélien” du  territoire palestinien dévasté par la guerre.”J’ai donné pour instruction à Tsahal d’empêcher le navire Madleen d’atteindre Gaza” où l’armée est en guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas depuis son attaque sanglante le 7 octobre 2023 en Israël, a déclaré le ministre israélien de la Défense, Israël Katz.”A Greta l’antisémite et à ses compagnons, porte-voix de la propagande du Hamas, je dis clairement: faites demi-tour car vous n’arriverez pas à Gaza”, a ajouté M. Katz, cité par un communiqué de son bureau.Les organisateurs avaient indiqué samedi se rapprocher de Gaza, pour y apporter de l’aide humanitaire et “briser le blocus israélien” imposé au territoire palestinien, menacé de famine selon l’ONU.Le voilier de la Coalition de la flottille pour la liberté est parti le 1er juin de Sicile en direction de Gaza, avec à son bord douze militants, français, allemand, brésilien, turc, suédois, espagnol et néerlandais.”L’Etat d’Israël ne permettra à personne de briser le blocus maritime de Gaza, dont l’objectif principal est d’empêcher le transfert d’armes au Hamas, une organisation terroriste meurtrière qui détient nos otages et commet des crimes de guerre”, a ajouté M. Katz.En réponse, les militants ont indiqué sur le réseau social X s’attendre à une “interception et une attaque d’Israël à tout moment”, et appelé leurs gouvernements à les protéger.”Nous resterons mobilisés jusqu’à la dernière minute, jusqu’à ce que Israël coupe Internet et les réseaux”, a déclaré l’eurodéputée franco-palestinienne de gauche Rima Hassan, jointe à bord par l’AFP. En 2010, une flottille internationale de huit cargos transportant près de 700 passagers, partie de Turquie pour tenter de forcer le blocus de la bande de Gaza avait été stoppée par une opération militaire israélienne, qui avait fait dix morts parmi les militants.- Tirs près d’un centre d’aide -Dans la bande de Gaza, la Défense civile a annoncé dimanche la mort d’au moins dix personnes dans des opérations militaires israéliennes depuis l’aube, cinq d’entre elles en allant chercher de l’aide humanitaire.Mahmoud Bassal, porte-parole de cette organisation de secours, a fait état de “cinq martyrs et des dizaines de blessés transportés à l’hôpital Nasser de Khan Younès (sud) après que l’occupation a ouvert le feu sur des civils”.”Vers 04H30 du matin, les gens ont commencé à se rassembler dans la zone d’Al-Alam à Rafah, et au bout d’une heure et demie environ, des centaines de personnes ont avancé (vers le site de distribution), mais l’armée a ouvert le feu”, a raconté à l’AFP Abdallah Nour al-Din, un habitant. Interrogée par l’AFP, l’armée a affirmé avoir tiré sur des personnes qui, malgré des sommations, “continuaient d’avancer d’une manière qui mettait en danger les soldats”.L’armée israélienne a par ailleurs accusé dimanche M. Bassal de répandre de fausses informations pour “servir les objectifs de guerre” du Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007. L’intéressé a démenti auprès de l’AFP.- Visite d’un tunnel à Gaza –  Une série d’événements chaotiques et meurtriers se sont produits ces derniers jours à proximité des sites de la Fondation Humanitaire de Gaza (GHF), déployée depuis fin mai et soutenue par les Etats-Unis et Israël.La GHF a affirmé dans un communiqué qu’il n’y avait eu aucun incident ou blessure sur ses “trois sites” dimanche, ajoutant avoir distribué plus d’un million de repas.Dimanche soir, l’armée israélienne a confirmé avoir identifié le corps de Mohammed Sinouar, considéré comme le chef du Hamas dans la bande de Gaza et tué le 13 mai dans une frappe, dont la mort avait été annoncée par Israël fin mai.Des “tests ADN et d’autres examens” ont confirmé cette identification, a déclaré le général de brigade Effie Defrin, porte-parole de l’armée, qui a fait visiter à des journalistes le tunnel souterrain sous l’hôpital européen de Khan Younès, dans le sud du territoire, où l’homme a été tué, selon l’armée.L’attaque du Hamas en Israël du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP fondé sur des données officielles.Sur les 251 personnes alors enlevées, 55 restent retenues dans la bande de Gaza, dont au moins 31 mortes, selon les autorités israéliennes.Plus de 54.772 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Israël ordonne à l’armée d’empêcher l’arrivée à Gaza d’un navire humanitaire

Israël a annoncé dimanche avoir ordonné à l’armée d’empêcher l’arrivée à Gaza d’un navire humanitaire, avec à son bord des militants parmi lesquels l’activiste écologiste suédoise Greta Thunberg, voulant “briser le blocus israélien” du  territoire palestinien dévasté par la guerre.”J’ai donné pour instruction à Tsahal d’empêcher le navire Madleen d’atteindre Gaza” où l’armée est en guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas depuis son attaque sanglante le 7 octobre 2023 en Israël, a déclaré le ministre israélien de la Défense, Israël Katz.”A Greta l’antisémite et à ses compagnons, porte-voix de la propagande du Hamas, je dis clairement: faites demi-tour car vous n’arriverez pas à Gaza”, a ajouté M. Katz, cité par un communiqué de son bureau.Les organisateurs avaient indiqué samedi se rapprocher de Gaza, pour y apporter de l’aide humanitaire et “briser le blocus israélien” imposé au territoire palestinien, menacé de famine selon l’ONU.Le voilier de la Coalition de la flottille pour la liberté est parti le 1er juin de Sicile en direction de Gaza, avec à son bord douze militants, français, allemand, brésilien, turc, suédois, espagnol et néerlandais.”L’Etat d’Israël ne permettra à personne de briser le blocus maritime de Gaza, dont l’objectif principal est d’empêcher le transfert d’armes au Hamas, une organisation terroriste meurtrière qui détient nos otages et commet des crimes de guerre”, a ajouté M. Katz.En réponse, les militants ont indiqué sur le réseau social X s’attendre à une “interception et une attaque d’Israël à tout moment”, et appelé leurs gouvernements à les protéger.”Nous resterons mobilisés jusqu’à la dernière minute, jusqu’à ce que Israël coupe Internet et les réseaux”, a déclaré l’eurodéputée franco-palestinienne de gauche Rima Hassan, jointe à bord par l’AFP. En 2010, une flottille internationale de huit cargos transportant près de 700 passagers, partie de Turquie pour tenter de forcer le blocus de la bande de Gaza avait été stoppée par une opération militaire israélienne, qui avait fait dix morts parmi les militants.- Tirs près d’un centre d’aide -Dans la bande de Gaza, la Défense civile a annoncé dimanche la mort d’au moins dix personnes dans des opérations militaires israéliennes depuis l’aube, cinq d’entre elles en allant chercher de l’aide humanitaire.Mahmoud Bassal, porte-parole de cette organisation de secours, a fait état de “cinq martyrs et des dizaines de blessés transportés à l’hôpital Nasser de Khan Younès (sud) après que l’occupation a ouvert le feu sur des civils”.”Vers 04H30 du matin, les gens ont commencé à se rassembler dans la zone d’Al-Alam à Rafah, et au bout d’une heure et demie environ, des centaines de personnes ont avancé (vers le site de distribution), mais l’armée a ouvert le feu”, a raconté à l’AFP Abdallah Nour al-Din, un habitant. Interrogée par l’AFP, l’armée a affirmé avoir tiré sur des personnes qui, malgré des sommations, “continuaient d’avancer d’une manière qui mettait en danger les soldats”.L’armée israélienne a par ailleurs accusé dimanche M. Bassal de répandre de fausses informations pour “servir les objectifs de guerre” du Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007. L’intéressé a démenti auprès de l’AFP.- Visite d’un tunnel à Gaza –  Une série d’événements chaotiques et meurtriers se sont produits ces derniers jours à proximité des sites de la Fondation Humanitaire de Gaza (GHF), déployée depuis fin mai et soutenue par les Etats-Unis et Israël.La GHF a affirmé dans un communiqué qu’il n’y avait eu aucun incident ou blessure sur ses “trois sites” dimanche, ajoutant avoir distribué plus d’un million de repas.Dimanche soir, l’armée israélienne a confirmé avoir identifié le corps de Mohammed Sinouar, considéré comme le chef du Hamas dans la bande de Gaza et tué le 13 mai dans une frappe, dont la mort avait été annoncée par Israël fin mai.Des “tests ADN et d’autres examens” ont confirmé cette identification, a déclaré le général de brigade Effie Defrin, porte-parole de l’armée, qui a fait visiter à des journalistes le tunnel souterrain sous l’hôpital européen de Khan Younès, dans le sud du territoire, où l’homme a été tué, selon l’armée.L’attaque du Hamas en Israël du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP fondé sur des données officielles.Sur les 251 personnes alors enlevées, 55 restent retenues dans la bande de Gaza, dont au moins 31 mortes, selon les autorités israéliennes.Plus de 54.772 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.