Les Français à l’assaut du record de la plus grande fondue

Objectif : une fondue XXL de 2.039 kilos et française. “On va battre le record suisse! C’est la guerre des caquelons mais c’est une guerre très pacifique !” s’enthousiasme Jean-Charles Arnaud, l’instigateur et organisateur de l’événement.Au total, 5.039 convives sont attendus au Fort des Rousses, dans le Jura français à quelques kilomètres seulement de la Suisse. Au menu, fondue à volonté lors d’une grande soirée festive organisée dans la vaste cour de la deuxième forteresse de France, battue par les vents.Peu importe la météo, “tout l’enjeu est de battre le record du monde de la plus grande fondue”, explique à l’AFP Jean-Charles Arnaud, président de la fromagerie Juraflore. “Il est temps d’attaquer ces terribles helvètes !” s’exclame-t-il, impatient.En 2009, les Suisses avaient réalisé une fondue de plus de 1.440kilos à La Chaux-de-Fonds, dans le canton de Neuchâtel en Suisse.Mais cet exploit n’a jamais été homologué par le Guinness des records, indique à l’AFP la juge-arbitre Anouk de Timary, venue valider la tentative française.”Il n’y a jamais eu encore de record de la plus grande fondue au fromage homologué. Il y a eu d’autres records autour de la fondue, dont des tentatives pour la plus grande fondue party”, détaille la jeune femme.Comment obtenir l’homologation ? “Au niveau de la composition de la fondue, je vais regarder qu’il y ait un minimum de 60% de fromage dans la composition totale. Je vais regarder que le fromage soit bien fondu, et que la fondue soit servie chaude”, expliqué la juge-arbitre du Guinness World Records, pendant que des centaines de litres de vin – du Chardonnay et du Savagnin – sont versés dans un gigantesque caquelon en cuivre.Le reste de la recette ? 1.239 kilos de Comté – soit 40 meules affinées pendant 9, 15 et 21 mois -, 2 kilos de pulpe d’ail, 1,5 kilos de poivre blanc, près de 55 kilos de fécule de maïs… sans oublier de l’eau.Le tout mélangé à l’aide d’une sorte de robot mixeur géant disposé au-dessus du caquelon.- Peu importe le fromage -Une fois touillée, la fondue est versée dans des petits caquelons pour être dégustée, à l’abri de la pluie, sous une grande tente. Les participants devront toutefois attendre la fin de soirée pour savoir si record il y a.Il faut un minimum de 2m3 de fondue et prouver qu’elle a toute été consommée, indique Anouk de Timary.En revanche, elle peut être faite avec n’importe quel fromage. “Les Américains pourraient tout à fait tenter de battre le record avec du cheddar”, glisse la juge.Mais les organisateurs ne veulent pas négliger le goût.Philippe Faure-Brac, meilleur sommelier du monde 1992, est venu certifier la qualité des vins. “L’objectif est de battre le record mais on va chercher aussi la qualité, avoir de la texture et du goût, pour obtenir quelque chose de moelleux et d’onctueux”, raconte Franck Arnaud, responsable innovation de Juraflore, en arpentant les sous-sols labyrinthiques du Fort des Rousses, aménagé en caves d’affinage depuis 1997.Située à 1.150 m d’altitude cette ancienne forteresse, creusée sous la montagne et dont la construction a démarré au début du 19e siècle, a servi après la Seconde guerre mondiale de camp d’entraînement pour l’armée.Passionné d’alpinisme, Jean-Charles Arnaud, fils de fromager, a été instructeur escalade pour les commandos qui s’entraînent sur le site, avant de le racheter pour le transformer progressivement les dizaines de milliers de m2 de salles voûtées et plusieurs kilomètres de galeries souterraines en caves d’affinage.Jusqu’à 180.000 meules y sommeillent, dans le froid et une humidité tropicale. Dans une odeur d’ammoniaque qui pique la gorge, le nez et les yeux, trois maîtres-fromagers y ont sélectionnés leurs meilleures meules pour cette fondue géante.

Tears of joy as Hamas frees more Israeli hostages

Family and friends of released Israeli hostage Omer Shem Tov clapped, burst into tears and popped bottles of champagne as they watched him walk free on Saturday after being handed over by Hamas in Gaza.Shem Tov was among six Israeli captives freed by Palestinian militants as part of the seventh hostage-prisoner swap to take place under the first phase of a fragile truce which took effect last month.Militants released four hostages seized in Hamas’s unprecedented October 7, 2023 attack on Israel and two men who had been held captive for a decade.Images published by the military showed an elated Shem Tov reuniting with his parents at a reception centre inside Israel.”You have no idea how much I’ve dreamt of you!” he told them mid-embrace. “So have we,” his parents replied. “You are your mother’s life,” Shelly Shem Tov told her son.Earlier in the day, Hamas militants had paraded Shem Tov along with Eliya Cohen and Omer Wenkert on stage in central Gaza’s Nuseirat area, where they waved and held release certificates before being handed over to the Red Cross.In the central Israeli town of Gadera, dozens of Wenkert’s friends waited on tenterhooks for his release, before celebrating with cheers and dancing.”I saw the look on his face, he’s calm, he knows he’s coming back home. He knows his friends and family wait for him,” said Wenkert’s friend Rory Grosz.”He’s a real hero. He’s my hero.”The first hostages released on Saturday were Tal Shoham, abducted in the 2023 attack, and Avera Mengistu, who had spent more than 10 years in captivity in Gaza.The pair appeared pale and dazed as they were brought onto a rainy stage in the south Gaza city of Rafah.Dozens of relatives, friends and supporters of Mengistu cheered and clapped as they watched footage of his release in the southern Israeli city of Ashkelon.”We feel like we’re on cloud nine, overwhelmed with happiness — it’s a day of celebration,” said relative Gili Elias, describing the moment as “closure”.Mengistu’s family said in a statement that they had endured more than a decade of “unimaginable suffering” during his captivity.Images published by the office of Prime Minister Benjamin Netanyahu showed Mengistu embracing his family as he arrived at an Israeli reception centre.- ‘Long-awaited moment’ -Emotions ran high in the Israeli commercial hub of Tel Aviv, where hundreds gathered in intermittent rain to watch the captives’ releases in the plaza dubbed Hostages Square.As the men walked to freedom, the crowd clapped and wept. One spectator held up a placard reading “rain of tears and hope”.Cohen’s family said they were “overwhelmed with emotion and gratitude for Eliya’s return home after 505 long and torturous days in captivity.””Seeing him today strengthens us and gives us great hope for the long rehabilitation process ahead,” the family added. A sixth captive, Hisham al-Sayed, also arrived back in Israel on Saturday after being handed over to the Red Cross following nearly 10 years in captivity.”The Sayed family is moved by Hisham’s return home,” they said in a statement. “After nearly a decade of fighting for Hisham’s return, the long-awaited moment has arrived.”In exchange for the hostages, the Palestinian Prisoners’ Club advocacy group said Israel would free around 600 inmates on Saturday, most of them Gazans arrested during the war.Hamas and its allies took 251 people captive during the attack that sparked the war. There are 62 hostages still in Gaza, including 35 the Israeli military says are dead.

Mondiaux de biathlon: les Françaises en représentation dorée sur le relais, les Bleus en argent

A Lenzerheide, se jouait une pièce de théâtre en quatre actes avec un air de déjà-vu, où à la fin, c’est la France qui décroche la médaille d’or sur le relais féminin de biathlon, mais ne parvient pas prendre le titre mondial chez les hommes, se contentant cette fois-ci de l’argent. Le dénouement de la pièce est le même que lorsqu’elle a été jouée à Nove Mesto (République Tchèque) l’an dernier: les relayeuses Lou Jeanmonnot, Océane Michelon, Justine Braisaz-Bouchet et Julia Simon conservent leur titre, le deuxième de l’histoire du biathlon français.Titrés avec les Bleues en relais mixte et en relais mixte simple, les Français ont dû, après le bronze l’an dernier, se contenter de l’argent samedi derrière la Norvège des frères Boe, intouchables sur le pas de tir et sur les skis. Après neuf courses à Lenzerheide, la France compte 12 médailles – six en or, une en argent et cinq en bronze, à une longueurs du record national (13) réalisé à Nove Mesto et à deux du record absolu de la Norvège (14) en une édition à Pokljuka (Slovénie) en 2021. Théâtrale, Julia Simon a achevé son dernier tir (10/10) par une révérence, sourire jusqu’aux oreilles, pour saluer un public conquis par l’écrasante domination des Bleues. “Mesdames et messieurs, l’équipe de France !”, jubile-t-elle après la course. Derrière, les Norvégiennes, à la peine sur ces Mondiaux, prennent la médaille argent, leur première cet hiver (+1min04), suivies par les Suédoises (+1min44), une avance pas représentative puisque Julia Simon a pris son temps sur la dernière boucle de 2 km, en guise de tour d’honneur.  La Savoyarde a salué les membres du staff sur la piste, tapé dans la main de spectateurs et s’est saisie d’un drapeau bleu-blanc-rouge pour franchir triomphalement la ligne d’arrivée, avec, comme un rappel sur les planches, une nouvelle révérence. A la mise en scène, l’entraîneur du tir féminin Jean-Paul Giachino est fier de voir les quatre relayeuses conserver un titre qu’il avait attendu pendant 17 ans. “Hier, je leur ai dit +on n’a rien à défendre, il faut conquérir. Je ne veux voir personne sur les talons, je veux vous voir offensives+”, affirme-t-il. Et elles l’ont été, offensives, dans la station des Grisons à 1.500 m d’altitude, parfaitement lancées par Lou Jeanmonnot (10/10).”La stratégie de base, c’était plutôt d’attaquer dans le deuxième ou à la fin du premier tour”, raconte la native de Pontarlier (Doubs). Finalement, elle avait déjà mis dans le rouge ses adversaires du jour dès le premier relais avec 32 secondes d’avance.   Alignée pour la troisième fois seulement avec ses coéquipières, Océane Michelon n’a eu besoin que d’une pioche sur son tir debout et a passé le relais à “JBB” dans un fauteuil.”C’est drôle, mais je n’ai douté à aucun moment, j’étais tellement concentrée sur ce que j’avais à faire que je ne réfléchissais à rien d’autre”, raconte Océane Michelon, qui décroche sa première victoire sur le circuit. Plus rapide que ses rivales sur la piste, Braisaz-Bouchet (trois pioches) a fait augmenter l’avance à une minute et vingt secondes pour Julia Simon, qui a terminé le travail.”J’adore quand il y a du suspense. Les émotions sont d’autant plus fortes. Je ne vais pas faire l’ingrate. Je suis très très heureuse”, assure Justine Braisaz-Bouchet, qui enchaîne une troisième médaille sur ces Mondiaux (or en sprint, bronze en poursuite et donc or en relais féminin). A 28 ans, Julia Simon décroche son 10e titre mondial (4 en solo, 6 en relais), devenant la troisième biathlète la plus titrée aux Mondiaux, derrière la Norvégienne Marte Olsbu Roeiseland (13) et l’Allemande Magdalena Neuner (12).- Des Norvégiens intouchables -Plus tard dans l’après-midi, les Bleus n’ont pas été dans le match pour la victoire.Cette deuxième place est une petite déception pour le relais masculin français, qui avait remporté les quatre courses de Coupe du monde disputées cet hiver.Le quatuor français était formé d’Emilien Claude, préféré à Emilien Jacquelin, décevant jusque là durant ces Mondiaux, de Fabien Claude, d’Éric Perrot et de Quentin Fillon Maillet.Les Français ont perdu le contact avec leurs rivaux norvégiens dès la deuxième portion de ce relais quand le vétéran Tarjei Boe, plus rapide sur les skis et plus efficace au tir, a distancé Fabien Claude.Dernier relayeur, Quentin Fillon Maillet n’a jamais inquiété Johannes Boe, qui décroche son 23e titre mondial. Le Norvégien a même pu faire un tour d’honneur sans forcer, serrant même la main de “QFM” qu’il a croisé dans la dernière boucle.Les mondiaux de biathlon s’achèveront dimanche avec les mass starts hommes et femmes, deux courses où les Français pourraient encore briller et tutoyer leur record de médailles.

Larmes de joie en Israël après la libération de nouveaux otages à Gaza

La famille et les amis de l’otage israélien Omer Shem Tov applaudissent, fondent en larmes et font sauter un bouchon de vin mousseux à Tel-Aviv en le regardant marcher après sa libération samedi par le Hamas dans la bande de Gaza.”Après 505 jours (de captivité), je l’ai vu pour la première fois, et grâce à Dieu, je l’ai vu sur ses deux jambes, souriant, c’est Omer! C’est mon Omer, notre Omer!”, s’exclame Sara Ashkenazi, la grand-mère de l’otage libéré, dans un appartement de Tel-Aviv où famille et proches se sont réunis pour regarder la libération en direct à la télévision. Son petit-fils fait partie des six otages israéliens libérés dans le cadre d’un septième échange avec des prisonniers palestiniens depuis l’entrée en vigueur, le 19 janvier, de la trêve dans la bande de Gaza, après plus de quinze mois de guerre.Des images publiées par l’armée montrent M. Shem Tov ravi en retrouvant ses parents dans un centre d’accueil après son retour sur le sol israélien. Il avait été enlevé lors de l’attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché le guerre.”Vous n’imaginez pas à quel point j’ai rêvé de vous”, leur a-t-il dit. “Nous aussi”, ont répondu ses parents. “Tu es (toute ma) vie”, lui a dit sa mère, Shelly Shem Tov.Un peu plus tôt, des hommes cagoulés et armés du mouvement islamiste palestinien avaient fait défiler Omer Shem Tov et deux autres otages israéliens, Eliya Cohen et Omer Wenkert, sur une scène à Nousseirat, ville du centre de la bande de Gaza.- “Mon héros” -Dans le centre d’Israël, à Gadera, des dizaines d’amis de M. Wenkert ont attendu sa libération avec impatience, avant de fêter l’événement en applaudissant et en dansant à l’extérieur avec un drapeau israélien.”J’ai vu l’expression de son visage, il est calme, il sait qu’il va rentrer chez lui. Il sait que ses amis et sa famille l’attendent”, a déclaré l’un d’eux, Rory Grosz: “C’est un véritable héros. C’est mon héros”.Les premiers otages libérés samedi, lors d’une mise en scène soigneusement orchestrée, sont Tal Shoham, enlevé le 7 octobre 2023, et Avera Mengistu, qui a passé plus de dix ans en captivité à Gaza. Les deux sont apparus pâles et hébétés lorsqu’ils ont été amenés sur une scène pluvieuse à Rafah, ville du sud de la bande de Gaza.”Nous nous sentons sur un nuage, submergés de bonheur. C’est un jour de fête”, a lancé Gili Eliasm, l’un de ses proches à Ashkelon (sud).- “Pluie de larmes et d’espoir” -“Nous sommes heureux pour toute la communauté, pour tout le peuple d’Israël. C’est la fin (de l’épreuve) pour nous, mais avec beaucoup de questions qui reviennent: qu’aurions-nous pu faire de plus?” a-t-il dit.La libération des deux hommes à Rafah a été diffusée par des chaînes de télévision israéliennes reprenant la retransmission en directe de la chaîne qatarie Al Jazeera, pourtant interdite en Israël.Sur d’autres images publiées par le bureau du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, on voit M. Mengistu serrer dans ses bras les membres de sa famille à son arrivée à un premier point d’accueil en Israël.Lorsqu’un peu plus tard Omer Shem Tov, Eliya Cohen et Omer Wenkert, tous trois enlevés sur les lieux du festival de musique Nova apparaissent sur les écrans géants de la “place des Otages” à Tel-Aviv alors que le Hamas s’apprête à les libérer, l’émotion est à son comble sur ce lieu emblématique de la mobilisation pour la libération des captifs à Gaza. La foule brandit des drapeaux et des images des otages, en applaudissant et en pleurant. Une pancarte porte l’inscription “pluie de larmes et d’espoir”.La famille de M. Cohen a déclaré dans un communiqué qu’elle était “submergée par l’émotion et la gratitude pour le retour d’Eliya à la maison après le supplice de 505 longs jours de captivité”.A l’issue de ces libérations, 62 otages enlevés le 7-Octobre sont toujours retenus à Gaza, dont 35 sont morts, selon l’armée israélienne.

Zelensky ‘not ready’ to sign minerals deal with US: source

Ukrainian President Volodymyr Zelensky is “not ready” to sign a minerals deal with the United States, a source told AFP on Saturday, raising doubts about the proposed agreement as a rift between the two countries deepened.Since taking office last month, President Donald Trump has upended US foreign policy, making diplomatic overtures towards the Kremlin while demanding Ukraine give up its rare minerals to compensate for the wartime aid it received under Joe Biden.Trump’s national security adviser predicted Friday that Zelensky would sign a minerals deal soon, but its contours have not been made public and Zelensky has pushed back at any arrangement that would mean “selling” his country.”In the form in which the draft is now, the president is not ready to accept, we are still trying to make changes and add constructiveness,” a Ukrainian source close to the matter told AFP.Kyiv wants any agreement signed with the US to include security guarantees.The negotiations between the two countries come amid a deepening war of words between Trump and Zelensky that has raised alarm in Kyiv and Europe.On Wednesday, Trump branded his Ukrainian counterpart a “dictator” and called for him to “move fast” to end the war, a day after Russian and US officials held talks in Saudi Arabia without Kyiv.On Friday, the US proposed a United Nations resolution on the Ukraine conflict that omitted any mention of Kyiv’s territory occupied by Russia, diplomatic sources told AFP.- ‘What kind of partnership is this?’ -Trump has asked for “$500 billion worth” of rare earth minerals to make up for aid given to Kyiv — a price tag that Ukraine has balked at and that does not correspond with published US aid figures.”There are no American obligations in the agreement regarding guarantees or investments, everything about them is very vague, and they want to extract $500 billion from us,” the Ukrainian source told AFP of the proposed deal.”What kind of partnership is this? … And why do we have to give $500 billion, there is no answer,” the source said, adding that Ukraine had proposed amendments to the draft.The United States has provided Ukraine with more than $60 billion in military aid since Russia’s invasion, according to official figures — the largest such contribution among Kyiv’s allies but substantially lower than Trump’s $500 billion figure.The Kiel Institute, a German economic research body, said that from 2022 until the end of 2024, the United States gave 114.2 billion euros ($119.8 billion) in financial, humanitarian and military aid in total.- UK support ‘ironclad’ -A senior Ukrainian official told AFP Friday that despite the tensions, talks on a possible agreement were “ongoing”, with Trump envoy Keith Kellogg praising Zelensky as “courageous” after visiting Kyiv earlier this week.Ukraine still faces daily Russian bombardment and is slowly ceding ground to Moscow on the frontline.Moscow’s defence ministry earlier on Saturday claimed the capture of Novolyubivka in the eastern Lugansk region, which is now largely under Russian control.On Monday, Ukraine will mark the third anniversary of Russia’s invasion.UK Prime Minister Keir Starmer and European Commission president Ursula von der Leyen discussed “the need to secure a just and enduring peace in Ukraine” on a call Saturday, a Downing Street spokesperson said.In a separate call on Saturday with Zelensky, Starmer reiterated “UK’s ironclad support for Ukraine”, according to Downing Street.

Le narcotrafiquant Mohamed Amra, en fuite depuis son évasion en mai, arrêté en Roumanie

Le narcotrafiquant Mohamed Amra, en fuite depuis son évasion sanglante il y a plus de neuf mois, a été arrêté en Roumanie, a annoncé samedi sur X le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau.”Au terme d’une traque de plusieurs mois, Amra a été arrêté, enfin !”, s’est réjoui sur X le Premier ministre François Bayrou, tandis que le président Emmanuel Macron a salué “un formidable succès”. Le 14 mai 2024, deux agents pénitentiaires avaient été tués et trois autres blessés lors de l’attaque ultraviolente de leur fourgon au péage d’Incarville (Eure) pour libérer Amra.Ce narcotrafiquant de 30 ans est soupçonné d’avoir commandité des meurtres alors qu’il était en détention.Au moment de son évasion, Mohamed Amra avait été extrait de sa cellule pour être amené chez un juge d’instruction pour y être interrogé.Cette attaque commando à la voiture-bélier et aux fusils d’assaut a aussi jeté une lumière crue sur le degré de violence atteint par une nouvelle génération de trafiquants de drogue.La scène avait de plus été filmée par une caméra de surveillance du péage d’Incarville: on y voit plusieurs hommes, cagoulés et vêtus de noir, tirer sans sommation apparente sur les surveillants de prison, pour libérer Mohamed Amra qui, à la tête d’un réseau, est soupçonné d’avoir commandité des meurtres en lien avec des trafics de stupéfiants.Le fugitif et ses complices étaient recherchés en France par plus de trois cents enquêteurs. La traque s’était aussi organisée au-delà des frontières hexagonales, avec une “notice rouge” émise par Interpol à la demande des autorités françaises pour localiser le détenu évadé.