Levée de boucliers contre la suspension de MaPrimeRénov’
Professionnels et politiques sont vent debout contre la suspension des aides à la rénovation énergétique MaPrimeRénov’, dispositif que le gouvernement prévoit de changer pour mieux gérer l’augmentation des demandes et des tentatives de fraudes. La ministre chargée du Logement Valérie Létard a précisé jeudi sur France Inter une fermeture “d’ici le 1er juillet” du guichet de dépôt des dossiers de demande d’aide MaPrimeRénov’ pour les rénovations énergétiques globales et les travaux d’isolation et de remplacement de chaudière ponctuels. Le gouvernement avait confirmé la suspension du dispositif mercredi.Elle a aussi indiquer vouloir “changer les règles” du dispositif applicable à l’issue de la suspension et réfléchir à un moyen de “rythmer la consommation de l’enveloppe (budgétaire, NDLR) au fur et à mesure” de l’année. Mme Létard réunira la filière du secteur “d’ici dix jours”. Olivier Salleron, président de la Fédération française du bâtiment (FFB), juge la décision du gouvernement de fermer ce guichet “injustifiable, inqualifiable”, risquant de mettre “sur le carreau 100.000 salariés du secteur”.La FFB compte profiter de son congrès national le 13 juin pour “décider des mesures à prendre”, indique Olivier Salleron à l’AFP. “Ca va gronder”, ajoute-t-il, manifestation, blocage, montage de grues dans des “lieux stratégiques” étant envisagés. Même volonté de protester du côté du syndicat des artisans du bâtiment, la Capeb qui s’organise pour définir “un mouvement” afin de “réagir fortement et dire notre mécontentement”, selon son président Jean-Christophe Repon, interrogé par Franceinfo. La rénovation énergétique représente 30% de l’activité des adhérents de la FFB et 600.000 salariés, selon Olivier Salleron. “Avec en plus la crise grave et historique du logement neuf, trop c’est trop, on ne va pas se laisser crever sans rien dire”, gronde-t-il.Colère identique chez les fabricants de pompes à chaleur ou chauffe-eau dont certains “suspendent” déjà leurs décisions d’investissement dans des agrandissements d’usine, souligne Teoman Bakoglu, délégué-général adjoint de la FIEEC qui regroupe les industries électriques, électroniques et de communication. “S’il n’y a plus de carnet de commandes, les usines s’arrêtent” a-t-il dit à l’AFP.Dans un communiqué commun, 19 organisations professionnelles de la rénovation énergétique expriment leur “stupéfaction” et leurs “inquiétudes” quant aux “milliers d’entreprises d’installateurs, d’artisans du bâtiment, de distributeurs et d’emplois industriels qui sont directement fragilisés”.- “Fléau” de la fraude -La suspension estivale concerne uniquement les nouveaux dossiers. “Les dossiers non frauduleux déposés avant la fermeture seront instruits et payés dans les meilleurs délais, et une démarche d’accélération de l’instruction sera mise en place”, a précisé le ministère chargé du Logement.Des politiques de tous bords ont vivement critiqué cette décision, qualifiée d'”irresponsable” par Manuel Bompard, coordinateur national de La France insoumise et de “pas acceptable” par Antoine Armand, ancien ministre de l’Economie et député macroniste de Haute-Savoie. “Interrompre en cours d’année un programme aussi structurant, (…) c’est déloyal et, surtout, c’est prendre le risque de mettre en danger toute une filière”, a estimé Antoine Armand, tandis que Manuel Bompard a déploré “une longue série de reculs en matière écologique, de coupes dans le budget de l’économie”.Cette pause du dispositif est motivée par “un encombrement (de nouvelles demandes, NDLR) en ce moment et un excès des fraudes”, selon Eric Lombard, ministre de l’Economie qui évaluent à “16.000” le nombre de “dossiers suspicieux”, soit “12% du stock”. Les principales fraudes sont des usurpations d’identité pour demander des aides pour des travaux inexistants. Une inflation non justifiée des devis, par effet d’aubaine, est aussi dénoncée régulièrement par les acteurs du secteur.Pour Hugues Sartre, porte-parole d’un groupement d’une dizaine d’entreprises du secteur dénommé GERE, ce sont surtout les entreprises qui promettent aux particuliers “d’effacer le reste à charge” ou “une rénovation à 1 euro” qui “gonflent les devis pour capter plus de subventions”.”C’est dommage de se dire que pour évincer une minorité de margoulins, il faut stopper tout le mécanisme”, déplore, Louis-Clair François Poncet, fondateur du réseau de PME SATEP, spécialisé en décarbonation des bâtiments.En 2024, 44.172 dossiers frauduleux de demande d’aide MaPrimeRénov’ avaient été détectés par l’Agence nationale de l’habitat (Anah) avant leur mise en paiement, ce qui représentait 229 millions d’euros de fraudes évitées.nal-im-mpa-leo-jvi/mat/spi
Levée de boucliers contre la suspension de MaPrimeRénov’
Professionnels et politiques sont vent debout contre la suspension des aides à la rénovation énergétique MaPrimeRénov’, dispositif que le gouvernement prévoit de changer pour mieux gérer l’augmentation des demandes et des tentatives de fraudes. La ministre chargée du Logement Valérie Létard a précisé jeudi sur France Inter une fermeture “d’ici le 1er juillet” du guichet de dépôt des dossiers de demande d’aide MaPrimeRénov’ pour les rénovations énergétiques globales et les travaux d’isolation et de remplacement de chaudière ponctuels. Le gouvernement avait confirmé la suspension du dispositif mercredi.Elle a aussi indiquer vouloir “changer les règles” du dispositif applicable à l’issue de la suspension et réfléchir à un moyen de “rythmer la consommation de l’enveloppe (budgétaire, NDLR) au fur et à mesure” de l’année. Mme Létard réunira la filière du secteur “d’ici dix jours”. Olivier Salleron, président de la Fédération française du bâtiment (FFB), juge la décision du gouvernement de fermer ce guichet “injustifiable, inqualifiable”, risquant de mettre “sur le carreau 100.000 salariés du secteur”.La FFB compte profiter de son congrès national le 13 juin pour “décider des mesures à prendre”, indique Olivier Salleron à l’AFP. “Ca va gronder”, ajoute-t-il, manifestation, blocage, montage de grues dans des “lieux stratégiques” étant envisagés. Même volonté de protester du côté du syndicat des artisans du bâtiment, la Capeb qui s’organise pour définir “un mouvement” afin de “réagir fortement et dire notre mécontentement”, selon son président Jean-Christophe Repon, interrogé par Franceinfo. La rénovation énergétique représente 30% de l’activité des adhérents de la FFB et 600.000 salariés, selon Olivier Salleron. “Avec en plus la crise grave et historique du logement neuf, trop c’est trop, on ne va pas se laisser crever sans rien dire”, gronde-t-il.Colère identique chez les fabricants de pompes à chaleur ou chauffe-eau dont certains “suspendent” déjà leurs décisions d’investissement dans des agrandissements d’usine, souligne Teoman Bakoglu, délégué-général adjoint de la FIEEC qui regroupe les industries électriques, électroniques et de communication. “S’il n’y a plus de carnet de commandes, les usines s’arrêtent” a-t-il dit à l’AFP.Dans un communiqué commun, 19 organisations professionnelles de la rénovation énergétique expriment leur “stupéfaction” et leurs “inquiétudes” quant aux “milliers d’entreprises d’installateurs, d’artisans du bâtiment, de distributeurs et d’emplois industriels qui sont directement fragilisés”.- “Fléau” de la fraude -La suspension estivale concerne uniquement les nouveaux dossiers. “Les dossiers non frauduleux déposés avant la fermeture seront instruits et payés dans les meilleurs délais, et une démarche d’accélération de l’instruction sera mise en place”, a précisé le ministère chargé du Logement.Des politiques de tous bords ont vivement critiqué cette décision, qualifiée d'”irresponsable” par Manuel Bompard, coordinateur national de La France insoumise et de “pas acceptable” par Antoine Armand, ancien ministre de l’Economie et député macroniste de Haute-Savoie. “Interrompre en cours d’année un programme aussi structurant, (…) c’est déloyal et, surtout, c’est prendre le risque de mettre en danger toute une filière”, a estimé Antoine Armand, tandis que Manuel Bompard a déploré “une longue série de reculs en matière écologique, de coupes dans le budget de l’économie”.Cette pause du dispositif est motivée par “un encombrement (de nouvelles demandes, NDLR) en ce moment et un excès des fraudes”, selon Eric Lombard, ministre de l’Economie qui évaluent à “16.000” le nombre de “dossiers suspicieux”, soit “12% du stock”. Les principales fraudes sont des usurpations d’identité pour demander des aides pour des travaux inexistants. Une inflation non justifiée des devis, par effet d’aubaine, est aussi dénoncée régulièrement par les acteurs du secteur.Pour Hugues Sartre, porte-parole d’un groupement d’une dizaine d’entreprises du secteur dénommé GERE, ce sont surtout les entreprises qui promettent aux particuliers “d’effacer le reste à charge” ou “une rénovation à 1 euro” qui “gonflent les devis pour capter plus de subventions”.”C’est dommage de se dire que pour évincer une minorité de margoulins, il faut stopper tout le mécanisme”, déplore, Louis-Clair François Poncet, fondateur du réseau de PME SATEP, spécialisé en décarbonation des bâtiments.En 2024, 44.172 dossiers frauduleux de demande d’aide MaPrimeRénov’ avaient été détectés par l’Agence nationale de l’habitat (Anah) avant leur mise en paiement, ce qui représentait 229 millions d’euros de fraudes évitées.nal-im-mpa-leo-jvi/mat/spi
Trump ferme les Etats-Unis aux ressortissants de 12 pays
Les Etats-Unis interdiront à partir de lundi l’entrée aux ressortissants de 12 pays afin de “protéger” leur territoire, et imposeront des restrictions à sept autres Etats, a annoncé Donald Trump, rappelant le “Muslim ban” de son premier mandat.La décision vise l’Afghanistan, la Birmanie, le Tchad, le Congo-Brazzaville, la Guinée Equatoriale, l’Erythrée, Haïti, l’Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen, selon la Maison Blanche.Le président américain a comparé cette décision annoncée mercredi aux “restrictions efficaces” qu’il avait imposées aux ressortissants de sept pays majoritairement musulmans, qualifiées par ses détracteurs de “Muslim ban” au début de son précédent mandat, en 2017.Quatre pays figurent d’ailleurs sur les deux listes : l’Iran, la Libye, le Soudan et le Yémen.Les ressortissants de sept autres pays sont frappés par des restrictions dans la délivrance de visas : le Burundi, Cuba, le Laos, la Sierra Leone, le Togo, le Turkménistan et le Venezuela.”En tant que président, je dois agir pour protéger la sécurité nationale et l’intérêt national des Etats-Unis et de leur population”, a dit Donald Trump dans le texte de la décision, qui affirme vouloir ainsi “protéger les Etats-Unis face aux terroristes étrangers”.L’exécutif américain, qui mène une politique anti-immigration très restrictive, motive l’inscription des pays concernés sur cette liste par l’absence d’administrations efficaces pour assurer un contrôle des voyageurs et la tendance des ressortissants de certains à rester aux Etats-Unis après l’expiration de leurs visas.- “Discriminatoire et raciste” -Donald Trump cite notamment l’attentat commis le 1er juin dans le Colorado (ouest) par un Egyptien dont le visa avait expiré pour illustrer “les dangers extrêmes que représente l’entrée de ressortissants étrangers qui n’ont pas été correctement contrôlés”, dans une vidéo sur X. L’attentat visant les participants à une marche hebdomadaire en soutien aux otages israéliens à Gaza a fait 12 blessés.”Nous ne permettrons pas que ce qui est arrivé en Europe se produise en Amérique”, a-t-il ajouté en référence aux attentats, parfois jihadistes, perpétrés par des ressortissants étrangers.Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Volker Türk, a exprimé ses “inquiétudes au regard du droit international” en raison de la “portée très large et générale” de cette interdiction.Amnesty International a dénoncé un décret “discriminatoire, raciste et absolument cruel”.L’Union africaine (UA) s’est dite “préoccupée par l’impact négatif potentiel de telles mesures”, y compris sur “les relations diplomatiques” avec les pays concernés.L’un d’entre eux, le Tchad a annoncé “suspendre l’octroi des visas aux citoyens des États-Unis d’Amérique” à titre de mesure de rétorsion. “Le Tchad n’a ni des avions à offrir, ni des milliards de dollars à donner mais le Tchad a sa dignité et sa fierté”, a assuré le président Mahamat Idriss Déby Itno sur Facebook.- “Pas de vie” -Au Yémen, ni le gouvernement soutenu par l’Arabie saoudite et ses alliés, ni les rebelles Houthis n’ont réagi dans l’immédiat, mais des habitants ont exprimé leur désarroi.”Mon père et deux de mes frères sont en Amérique”, a expliqué à l’AFP à Sanaa Assil Farès, 29 ans, qui a entrepris les démarches pour les rejoindre. “La décision de Trump bloque tout et je suis maintenant coincé au Yémen, sans travail ni sans rien, mais si Dieu le veut, Trump reviendra sur sa décision”.La situation était similaire en Somalie, où des habitants de la capitale, Mogadiscio, ont dit craindre l’expulsion de leurs compatriotes des Etats-Unis.”Cette démarche est une humiliation contre nous, en tant que Somaliens”, a réagi Ahmed Osoble Mohamud.Le Venezuela a de son côté averti ses ressortissants que voyager aux Etats-Unis représentait désormais un “grand risque”.Jamal Abdi, président du National Iranian American Council, a estimé que “le retour de l’interdiction ne va pas renforcer la sécurité de l’Amérique mais va faire souffrir de nombreux Américains, dont ceux de la communauté américano-iranienne”.La Birmanie n’a pas encore réagi, mais à Rangoun une étudiante de 24 ans, qui venait d’obtenir une approbation de son visa pour un cursus au Bard College de New York, a décrit une “situation terrible pour beaucoup de jeunes Birmans”.”Nous n’avons pas de vie ici, et les gens veulent s’échapper vers un pays où on peut respirer, où on peut faire des études”, a-t-elle dit.Des exceptions sont néanmoins prévues pour les détenteurs de certains visas et pour des personnes dont le voyage aux Etats-Unis “sert l’intérêt national”.Les footballeurs participant à la Coupe du monde de 2026, qui se déroulera aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada, ainsi que les athlètes des Jeux olympiques de Los Angeles (2028) ne seront pas concernés par les restrictions.burs-sst/vla
Trump ferme les Etats-Unis aux ressortissants de 12 pays
Les Etats-Unis interdiront à partir de lundi l’entrée aux ressortissants de 12 pays afin de “protéger” leur territoire, et imposeront des restrictions à sept autres Etats, a annoncé Donald Trump, rappelant le “Muslim ban” de son premier mandat.La décision vise l’Afghanistan, la Birmanie, le Tchad, le Congo-Brazzaville, la Guinée Equatoriale, l’Erythrée, Haïti, l’Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen, selon la Maison Blanche.Le président américain a comparé cette décision annoncée mercredi aux “restrictions efficaces” qu’il avait imposées aux ressortissants de sept pays majoritairement musulmans, qualifiées par ses détracteurs de “Muslim ban” au début de son précédent mandat, en 2017.Quatre pays figurent d’ailleurs sur les deux listes : l’Iran, la Libye, le Soudan et le Yémen.Les ressortissants de sept autres pays sont frappés par des restrictions dans la délivrance de visas : le Burundi, Cuba, le Laos, la Sierra Leone, le Togo, le Turkménistan et le Venezuela.”En tant que président, je dois agir pour protéger la sécurité nationale et l’intérêt national des Etats-Unis et de leur population”, a dit Donald Trump dans le texte de la décision, qui affirme vouloir ainsi “protéger les Etats-Unis face aux terroristes étrangers”.L’exécutif américain, qui mène une politique anti-immigration très restrictive, motive l’inscription des pays concernés sur cette liste par l’absence d’administrations efficaces pour assurer un contrôle des voyageurs et la tendance des ressortissants de certains à rester aux Etats-Unis après l’expiration de leurs visas.- “Discriminatoire et raciste” -Donald Trump cite notamment l’attentat commis le 1er juin dans le Colorado (ouest) par un Egyptien dont le visa avait expiré pour illustrer “les dangers extrêmes que représente l’entrée de ressortissants étrangers qui n’ont pas été correctement contrôlés”, dans une vidéo sur X. L’attentat visant les participants à une marche hebdomadaire en soutien aux otages israéliens à Gaza a fait 12 blessés.”Nous ne permettrons pas que ce qui est arrivé en Europe se produise en Amérique”, a-t-il ajouté en référence aux attentats, parfois jihadistes, perpétrés par des ressortissants étrangers.Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Volker Türk, a exprimé ses “inquiétudes au regard du droit international” en raison de la “portée très large et générale” de cette interdiction.Amnesty International a dénoncé un décret “discriminatoire, raciste et absolument cruel”.L’Union africaine (UA) s’est dite “préoccupée par l’impact négatif potentiel de telles mesures”, y compris sur “les relations diplomatiques” avec les pays concernés.L’un d’entre eux, le Tchad a annoncé “suspendre l’octroi des visas aux citoyens des États-Unis d’Amérique” à titre de mesure de rétorsion. “Le Tchad n’a ni des avions à offrir, ni des milliards de dollars à donner mais le Tchad a sa dignité et sa fierté”, a assuré le président Mahamat Idriss Déby Itno sur Facebook.- “Pas de vie” -Au Yémen, ni le gouvernement soutenu par l’Arabie saoudite et ses alliés, ni les rebelles Houthis n’ont réagi dans l’immédiat, mais des habitants ont exprimé leur désarroi.”Mon père et deux de mes frères sont en Amérique”, a expliqué à l’AFP à Sanaa Assil Farès, 29 ans, qui a entrepris les démarches pour les rejoindre. “La décision de Trump bloque tout et je suis maintenant coincé au Yémen, sans travail ni sans rien, mais si Dieu le veut, Trump reviendra sur sa décision”.La situation était similaire en Somalie, où des habitants de la capitale, Mogadiscio, ont dit craindre l’expulsion de leurs compatriotes des Etats-Unis.”Cette démarche est une humiliation contre nous, en tant que Somaliens”, a réagi Ahmed Osoble Mohamud.Le Venezuela a de son côté averti ses ressortissants que voyager aux Etats-Unis représentait désormais un “grand risque”.Jamal Abdi, président du National Iranian American Council, a estimé que “le retour de l’interdiction ne va pas renforcer la sécurité de l’Amérique mais va faire souffrir de nombreux Américains, dont ceux de la communauté américano-iranienne”.La Birmanie n’a pas encore réagi, mais à Rangoun une étudiante de 24 ans, qui venait d’obtenir une approbation de son visa pour un cursus au Bard College de New York, a décrit une “situation terrible pour beaucoup de jeunes Birmans”.”Nous n’avons pas de vie ici, et les gens veulent s’échapper vers un pays où on peut respirer, où on peut faire des études”, a-t-elle dit.Des exceptions sont néanmoins prévues pour les détenteurs de certains visas et pour des personnes dont le voyage aux Etats-Unis “sert l’intérêt national”.Les footballeurs participant à la Coupe du monde de 2026, qui se déroulera aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada, ainsi que les athlètes des Jeux olympiques de Los Angeles (2028) ne seront pas concernés par les restrictions.burs-sst/vla
Trump, Xi hold long-awaited phone call on trade war
US President Donald Trump and Chinese leader Xi Jinping spoke Thursday, with both sides agreeing to talks to prevent an all-out trade war over tariffs and global rare earth supplies.Trump said the call reached a “very positive conclusion” and that they agreed to meet in person — but Beijing issued a more muted readout saying that Xi spoke of a need to “correct the course” of ties.The call — the first to be publicly announced since Trump returned to power in January — comes after Beijing and Washington accused each other of jeopardizing a trade war truce agreed last month in Geneva.Trump said a high-level US trade team including his treasury secretary, commerce secretary and US trade representative would meet Chinese officials soon.”The call lasted approximately one and a half hours, and resulted in a very positive conclusion for both Countries,” Trump said on Truth Social.”President Xi graciously invited the First Lady and me to visit China, and I reciprocated. As Presidents of two Great Nations, this is something that we both look forward to doing,” he added.Trump said they would announce the time and place later.But the leaders did not discuss Russia’s invasion of Ukraine, Trump said, despite long-standing US hopes that Beijing could exert influence over Moscow to end the war.”The conversation was focused almost entirely on TRADE,” said Trump, adding that they hoped to have resolved issues over crucial rare earth minerals used in tech products.Relations between superpower rivals Beijing and Washington have been fraught since April, when Trump introduced sweeping worldwide tariffs that targeted China most heavily.At one point the United States hit China with additional levies of 145 percent on its goods as both sides engaged in tit-for-tat escalation. China’s countermeasures on US goods reached 125 percent.Trump had described Xi as recently as Wednesday as “extremely hard to make a deal with.” Chinese state media said Trump had requested the call. There was no immediate confirmation from the White House.- ‘Correcting the course’ -In its more restrained readout, Beijing said that relations needed more work.”Correcting the course of the big ship of Sino-US relations requires us to steer well and set the direction, especially to eliminate all kinds of interference and even destruction, which is particularly important,” Xi told Trump, according to state news agency Xinhua. The agency reported that the pair discussed the self-ruled democratic island of Taiwan, which China claims as part of its territory and has threatened to seize by force. Xi warned his US counterpart that Washington should handle the issue “with caution” to avoid Taiwanese separatists “dragging China and the United States into the danger of conflict,” Xinhua said. But Xi also extended Trump a welcome to return to China, according to the agency, following an earlier trip during his first term in 2017.Until Thursday, the two leaders had not had any confirmed contact since the Republican returned to power in January, despite frequent claims by the US president that such a call was imminent. Beijing and Washington agreed in Geneva last month to slash their staggeringly high tariffs for 90 days, but the two sides have since traded blame for derailing the deal.Trump argued last week that China had “totally violated” the terms, without providing further details.China’s commerce ministry hit back by saying the Trump administration had introduced “discriminatory restrictive measures,” including revoking some Chinese student visas in the United States.Trump has separately ramped up tensions with other trade partners, including the European Union, by vowing to double global tariffs on steel and aluminum to 50 percent from Wednesday.
Lawyers for Sean Combs aim to discredit witness alleging balcony dangle
Sean “Diddy” Combs’s legal team sought to cast doubt Thursday on a witness who claimed the hip-hop mogul dangled her off a balcony before throwing her onto furniture.Bryana Bongolan testified in the music icon’s ongoing federal criminal trial in New York that she was staying over with her friend Casandra “Cassie” Ventura — Combs’s ex and a key trial witness — when the alleged assault happened.Bongolan, a designer, said Combs repeatedly shouted with expletives that “you know what you did” — and she said she repeatedly told him she did not.Defense attorney Nicole Westmoreland probed inconsistencies between civil lawsuits, pre-trial interviews with the government and Bongolan’s testimony this week — a common tactic defense teams deploy when trying to portray witnesses as unreliable.Westmoreland even suggested Combs could have been on tour on the East Coast when Bongolan had said the balcony incident took place.”You came in here and you lied to the ladies and gentleman of the jury, isn’t that true?” Westmoreland asked.”I can”t agree with you,” Bongolan retorted.The prosecution asked Bongolan if she had an exact memory of when the event took place, to which she replied that she did not.But she said that “I have no doubt” when asked if she was certain Combs had dangled her off a balcony.Bongolan told prosecutors she did not go to the police out of fear: “I was just scared of Puff,” she told the court, using another nickname for Combs.The defense team for the musician, who faces racketeering and sex trafficking charges, has sought to cast Bongolan as a drug abuser.- ‘Seek justice’ -Bongolan is among dozens of people who have filed civil suits against Combs in recent years, legal action she told jurors Wednesday she took “because I wanted to seek justice for what happened to me on the balcony.”Bongolan, who remains friends with Ventura, said the incident left her with post-traumatic stress, including recurring nightmares and paranoia. “Sometimes I scream in my sleep,” she told jurors, testifying under an immunity order that protects her from prosecution for anything she discloses in her testimony.Ventura alleged that she suffered harrowing abuse under Combs, her former on-and-off partner of more than a decade, opening the floodgates against the one-time music powerhouse when she first filed suit against him in November 2023.That suit was settled out of court in less than 24 hours.Combs, 55, faces upwards of life in prison if convicted of crimes of sex trafficking and racketeering.On Tuesday, a hotel security guard said he received $100,000 in a brown paper bag from Combs in exchange for now-infamous surveillance footage that showed the artist-entrepreneur violently kicking and dragging Ventura in a hotel.The prosecution is next expected to call Jane, a woman who will speak under a pseudonym in relation to one of the sex trafficking charges against Combs.Combs, 55, faces upwards of life in prison if convicted of crimes of sex trafficking and racketeering. Prosecutors say he ran a criminal enterprise of high-ranking employees and bodyguards who enforced his power with illicit acts including kidnapping, bribery and arson.






