M23 advances deeper in east DRC as Congolese troops fleeFri, 21 Feb 2025 17:46:49 GMT

M23 fighters on Friday advanced further on several fronts in DR Congo’s volatile east as international pressure mounted on Rwanda to stop backing the armed group and halt the fighting.The M23 — which is supported by some 4,000 Rwandan soldiers according to UN experts — took control of the South Kivu provincial capital Bukavu on …

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Ligue des champions: le PSG se frotte à Liverpool, Lille à Dortmund en huitièmes

Avec Liverpool, le Paris SG a pêché le plus gros poisson vendredi lors du tirage au sort à Nyon des huitièmes de finale de la Ligue des champions, qui verront aussi Lille opposé à Dortmund et le Real Madrid de Mbappé à l’Atlético Madrid.Les deux clubs français n’auront pas la tâche facile. Le PSG le savait d’avance puisque sortant des barrages, il ne pouvait tomber que contre Liverpool ou le FC Barcelone, finalement placé contre le Benfica Lisbonne.Dans une forme étincelante depuis décembre, le PSG va subir le plus intense des tests contre l’équipe entraînée par Arne Slot, qui a fini en tête de la phase de ligue et occupe le trône de la Premier league. Il recevra les Reds au Parc des Princes le 5 mars à 21H00 avant d’aller à Anfield le 11 mars au même horaire.”Oui j’ai une préférence… je préfèrerais que ce soit le Barça ou Liverpool”, s’était amusé le coach parisien Luis Enrique après la démonstration contre Brest mercredi (7-0) en barrage retour. Une manière de botter en touche mais aussi de signifier que les deux possibilités étaient dangereuses.”Nous avons pris le chemin long et difficile mais ça nous a rendus meilleurs et préparés pour la suite de la compétition”, avait prévenu l’Espagnol, qui a longtemps eu peur d’une élimination dès le premier tour.Il évite de rejouer contre son ancienne équipe, le FC Barcelone, après le quart de finale très serré de la saison dernière (qualification de Paris).La dernière confrontation du PSG avec Liverpool remonte à l’automne 2018, avec une victoire de chaque côté en phase de groupes de la C1. Mais c’était une autre ère, celle de Neymar et Kylian Mbappé.- Derby madrilène – L’autre club français, Lille, a également tiré un adversaire difficile. Les Nordistes, héroïques lors de la phase de ligue où ils ont fini à la 7e place offrant une place directe en huitièmes, auraient pu affronter Bruges mais c’est Dortmund qui est sorti de la boule brandie par l’ancien Munichois Giovane Elber.Le Borussia, finaliste de la dernière édition de la prestigieuse compétition européenne, connaît néanmoins une saison compliquée avec une médiocre 11e place en Bundesliga, mais sa phase de ligue en C1 a été plus probante (10e avec 5 victoires et 3 défaites). Le 4 mars à 21H00, il faudra aux Lillois obtenir au Signal Iduna Park, face au “mur jaune” des ultras, un résultat qui ne compromette pas ses chances pour le retour six jours plus tard (18h45).Le PSG et Lille ne pourront pas se rencontrer en quarts de finale en cas de qualification, comme cela aurait pu être le cas, puisqu’ils ont été placés dans un tableau différent vendredi. Le club de la capitale, s’il passe le terrible obtacle liverpuldien, affronterait Bruges ou Aston Villa, un quart de finale abordable. Ce ne serait pas le cas pour Lille, qui jouerait contre Barcelone ou le Benfica Lisbonne.Le tirage au sort a ménagé d’autres belles affiches. Le Real Madrid, porté par un triplé de Kylian Mbappé au barrage retour contre Manchester City mercredi, retrouve son frère ennemi, l’Atlético Madrid, les 4 et 12 mars. Les deux équipes n’ont pu se départager récemment en Liga.Les huitièmes de finale offriront un autre choc national entre le Bayern Munich et le Bayer Leverkusen les 5 et 11 mars, sans favori clair puisque là aussi, les deux équipes ont fait match nul il y a peu en Bundesliga.Enfin Arsenal sera favori contre le PSV Eindhoven, de même que l’Inter Milan contre le Feyenoord Rotterdam. Les Nerazurri tenteront de faire mieux que leur rival de l’AC Milan, surpris par le club néerlandais lors des barrages.

Est de la RDC: le M23 continue d’avancer, l’ONU se prononce sur une condamnation du Rwanda

Le M23 allié à des troupes rwandaises continue son avancée dans l’est de la RDC face à une armée congolaise en déroute, l’ONU se prononçant vendredi sur un texte condamnant pour la première fois directement le Rwanda pour son soutien au groupe armé.Le projet de résolution vu par l’AFP “condamne fermement l’offensive et l’avancée en cours du M23 au Nord-Kivu et au Sud-Kivu avec le soutien des forces de défense rwandaises”, dont 4.000 soldats appuient le M23, selon des experts de l’ONU.Après l’Allemagne la veille, l’Union européenne a convoqué vendredi l’ambassadeur du Rwanda auprès de l’organisation.”Le gouvernement du Rwanda doit immédiatement retirer toutes (ses troupes) du territoire de la RDC et cesser de soutenir le M23 ainsi que tout autre groupe armé”, a indiqué la diplomatie européenne, exhortant “toutes les parties aux conflit à cesser immédiatement les hostilités et à revenir au dialogue”.Après s’être s’emparé fin janvier de la grande ville de Goma, le M23, qui a repris les armes en 2021 dans l’est de la République démocratique du Congo – région en proie à des conflits depuis trois décennies – a pris dimanche Bukavu sans rencontrer de fortes résistances.Le groupe armé continue depuis sans entrave sa progression dans plusieurs directions.”Quasiment plus aucun militaire congolais ne combat” face au M23, note vendredi un observateur, “les seuls qui combattent encore sont les Wazalendo”, des miliciens locaux progouvernementaux.Des “affrontements quasi-quotidiens” ont opposé ces derniers jours M23 et Wazalendo à Masisi, localité à quelque 80 km au nord-ouest de Goma, indiquait Médecins sans frontières (MSF) jeudi.- Porte de sortie – Même scénario ailleurs depuis la chute de Bukavu: les forces armées congolaises (FARDC) et miliciens alliés refluent sans réellement résister, se livrant au passage à des exactions et pillages.Le conflit a poussé en deux semaines quelque 42.000 personnes, en majorité des femmes et des enfants, à trouver refuge au Burundi voisins, a indiqué vendredi le Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR), soulignant un afflux “inédit depuis 25 ans”.Environ 15.000 personnes ont en outre fui depuis janvier vers d’autres pays frontaliers, dont plus de 13.000 en Ouganda, selon l’agence onusienne.Le HCR s’attend à voir l’afflux vers le Burundi croître encore à mesure que le M23 se rapproche d’Uvira, ville à la pointe nord-ouest du lac Tanganyka et face à Bujumbura, capitale économique burundaise.Joints ces derniers jours par l’AFP, des habitants ont décrit un “chaos”.”Ca fait environ une semaine que je suis enfermée dans ma maison”, raconte l’un deux. “La circulation est toujours paralysée, c’est une confusion totale”.Il constate “depuis un certain temps (…) un repli des FARDC (…) sur Uvira”, dont le port est la principale sortie possible pour les militaires congolais en retraite.Mercredi, des centaines de militaires et leur famille ont traversé la ville à pied pour rejoindre le port, devant des magasins fermés tandis que des tirs attribués aux pillards résonnaient en ville, ont décrit à l’AFP des sources locales.Selon une source municipale un “calme précaire” régnait vendredi à Uvira, où le commandant militaire de la zone a pris des “mesures pour sécuriser la population et leurs biens” et des “éléments indisciplinés ont été arrêtés”. – Troupes ougandaisesA 250 km au nord de Goma, le M23 se trouvait vendredi à une quinzaine de km du centre de de Lubero, où tirs et pillages ont accompagné jeudi la fuite des soldats congolais, selon des habitants.Signe de la débâcle, le porte-parole des FARDC dans la région a exhorté jeudi sur les ondes locales les soldats fuyards à retourner “auprès de leurs autorités”.Les commerçants de Lubero-centre ont commencé à évacuer leurs marchandises dès mercredi et les écoles sont fermées, selon des habitants et des sources sécuritaires.Un calme relatif est revenu jeudi soir grâce au déploiement de troupes de l’Ouganda voisin (UPDF), officiellement dans le cadre d’une opération conjointe avec l’armée congolaise.”Pour l’instant, les UPDF assurent la sécurité. Ils patrouillent partout dans la commune, certains à pied (…) d’autres à bord de chars de combat”, relate un habitant de Lubero.Les analystes s’interrogent sur l’attitude de l’armée ougandaise en cas de rencontre avec les premières colonnes du M23. Kampala est accusée par les experts de l’ONU d’entretenir des relations avec le M23, tout en cherchant à protéger son influence dans cette zone proche de sa frontière.strs-clt-ayv/cld/cpy

Working-class Abidjan razed in I. Coast clean-up crazeFri, 21 Feb 2025 17:28:47 GMT

Bertin Gnangon Aba was asleep when he heard the sound of bulldozers razing his house in northern Abidjan, by far Ivory Coast’s largest city.”They destroyed everything I had, even my identity card. They didn’t even give me the time to take anything. Everything has been destroyed,” Aba, who is in his 60s, told AFP. He …

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Bardella annule son discours à Washington après le “geste nazi” d’un ex-conseiller de Trump

Le président du Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, qui devait s’exprimer vendredi à Washington lors d’un rassemblement de conservateurs, a “pris la décision d’annuler (son) intervention” après “un geste faisant référence à l’idéologie nazie” commis jeudi par Steve Bannon.Cet ancien conseiller de Donald Trump a tendu ostensiblement le bras au terme d’un discours inaugural de la Conférence d’action politique conservatrice (CPAC), suivant son mouvement d’un hochement de tête approbateur.”A cette tribune, (jeudi), alors que je n’étais pas présent dans la salle, l’un des intervenants s’est permis, par provocation, un geste faisant référence à l’idéologie nazie. Par conséquent, j’ai pris la décision immédiate d’annuler mon intervention prévue cet après-midi lors de l’événement”, a indiqué Jordan Bardella dans un communiqué.Son entourage a ensuite précisé à l’AFP que l’eurodéputé visait bien Steve Bannon, qui fut l’invité d’un congrès du Front national – depuis devenu Rassemblement national – en 2018 à Lille.Ce dernier a estimé que Jordan Bardella était “un petit garçon, pas un homme”, dans une interview vidéo diffusée sur le site internet du Point après l’annonce de la décision du leader français. “S’il est si inquiet que ça et qu’il se fait pipi dessus comme un petit garçon, alors il est indigne et ne dirigera jamais la France”, a ajouté Steve Bannon, en estimant que “seuls les hommes ou les femmes à poigne peuvent diriger la France”.Steve Bannon a en outre contesté que son geste participe d’une allusion nazie, le comparant à “un salut de la main”. “Comme je le fais tout le temps”, a-t-il dit.L’ex-conseiller de Trump a affirmé qu’il avait fait un geste semblable lors du congrès du RN il y sept ans. Des journalistes de l’AFP présents à l’époque ont pourtant relevé une gestuelle peu comparable à celle d’aujourd’hui.La CPAC, à laquelle participe également l’eurodéputée française zemmouriste Sarah Knafo, a été ouverte jeudi par le vice-président américain JD Vance.Elon Musk – qui avait lui aussi été épinglé le mois dernier pour un geste ambigu, analogue à celui de Steve Bannon – y a déjà fait une apparition, lors de laquelle il a brandi une tronçonneuse offerte peu avant par le président argentin Javier Milei, à ses côtés sur scène.Outre Donald Trump samedi, plusieurs dirigeants de droite ou d’extrême droite du monde entier doivent prononcer un discours, dont le Premier ministre slovaque Robert Fico ou, en visio, la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni. 

Ukraine: Pretoria veut un processus incluant “toutes les parties” et invite Zelensky

L’Afrique du Sud, premier hôte africain d’un sommet du G20, a plaidé vendredi pour un processus de résolution du conflit ukrainien impliquant “toutes les parties”, quelques jours après des discussions américano-russes sans l’Ukraine, et invité Volodymyr Zelensky pour une prochaine visite d’Etat. La guerre en Ukraine et les dangers d’un équilibre mondial bouleversé ont dominé la réunion des chefs de la diplomatie du G20 à Johannesburg, en l’absence remarquée de l’Américain Marco Rubio.Cette réunion sur deux jours a permis d’évoquer “les divisions géopolitiques croissantes qui contribuent à créer un climat de méfiance, menaçant d’anéantir les progrès accomplis” sur de nombreux fronts, a résumé le ministre sud-africain des Affaires étrangères, Ronald Lamola en clôture.”L’Afrique du Sud reste déterminée à soutenir le processus de dialogue entre la Russie et l’Ukraine”, a ainsi assuré M. Ramaphosa, à la proximité jusqu’ici revendiquée avec Moscou, alors que Russes et Américains ont commencé à discuter mardi à Ryad d’un règlement du conflit en Ukraine, sans convier cette dernière.”Je me réjouis de l’accueillir bientôt en Afrique du Sud pour une visite d’État”, a ajouté M. Ramaphosa à propos de M. Zelensky, sans préciser de date.Cette réunion des ministres des Affaires étrangères, prélude au sommet du G20 prévu en novembre à Johannesburg, intervient dans une période de fortes tensions avec les Etats-Unis, qui ont décidé de ne pas y participer.Washington et Pretoria affichent de nombreuses divergences sur des dossiers tels que l’Ukraine, la guerre à Gaza ou la récente loi sud-africaine sur l’expropriation de terres, dénoncée par Donald Trump qui a en représailles coupé toute aide financière à l’Afrique du Sud.Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a justifié son absence du G20 en accusant le gouvernement hôte d’avoir un programme “anti-américain” et de vouloir “utiliser” le sommet pour le promouvoir, notamment en matière de “diversité” et de “changement climatique”.”Cela envoie le signal d’un intérêt moindre pour les affaires du monde”, a observé le ministre norvégien des Affaire étrangères Espen Barth Eide, invité à la rencontre.”La perte d’influence qui va suivre se fera sentir longtemps”, a-t-il encore estimé.- “Espace laissé par les USA” -“La nature a horreur du vide et le monde n’est pas figé”, analyse un diplomate européen sous couvert d’anonymat. “La Chine voit l’espace laissé par les Etats-Unis et, dans la continuité de son discours à Munich, a prôné le multilatéralisme.”Le diplomate en chef chinois Wang Yi a assuré la volonté de Pékin de “continuer à jouer un rôle constructif dans le règlement politique de la crise” en Ukraine dans son discours la veille, à l’abri des caméras.Tandis que le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot a averti vendredi qu'”une capitulation de l’Ukraine consacrerait la loi du plus fort, la force brutale contre la règle du droit et la justice”.L’échange entre Volodymyr Zelensky et Cyril Ramaphosa semble dater de jeudi. Quand le président ukrainien l’avait “remercié” sur les réseaux sociaux pour son soutien “à la souveraineté et à l’intégralité territoriale de l’Ukraine”. “Il est important que nos pays partagent la même position: rien à propos de l’Ukraine sans l’Ukraine”, avait-il ajouté.Le président sud-africain a annoncé jeudi avoir tenu des discussions bilatérales notamment avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.En octobre, Cyril Ramaphosa avait qualifié la Russie d'”allié cher” et d'”ami précieux”.Pressé de questions jeudi par des médias russes, il s’est contenté d’affirmer que l’Afrique du Sud avait “des relations avec beaucoup de pays dans le monde”, citant la Russie mais aussi la Grande-Bretagne ou la France. Ronald Lamola, comme les autres ministres des Affaires étrangères, a enchaîné les réunions sur deux jours, notamment avec ses homologues russe, chinois, allemand et français. Il a notamment reçu une invitation pour une visite à Paris au printemps.Interrogé sur les liens entre Pretoria et l’Europe, qui ont chacun fait l’objet de salves de critiques américaines depuis l’investiture de Donald Trump il y a un mois, son porte-parole Chrispin Phiri a simplement répondu: “On partage des valeurs communes et, quand elles sont attaquées, on les défend ensemble.”

Syrian Jews hope for revival of ancient heritage

Syria’s tiny Jewish community and Syrian Jews abroad are trying to build bridges after Bashar al-Assad’s ouster in the hope of reviving their ancient heritage before the community dies out. This week, a small number of Jews living in Damascus, along with others from abroad, held a group prayer for the first time in more than three decades, in the Faranj synagogue in Damascus’s Old City.”There were nine of us Jews (in Syria). Two died recently,” community leader Bakhour Chamntoub told AFP in his home in the Old City’s Jewish quarter.”I’m the youngest. The rest are elderly people who stay in their homes,” the tailor in his sixties added in a thick Damascus accent.After Islamist-led rebels finally toppled Assad in December last year after nearly 14 years of conflict, the country’s dwindling community has recently welcomed back several Syrian Jews who had emigrated.Syria’s millennia-old Jewish community was permitted to practise their faith under Assad’s father, Hafez, and had friendly relations with their fellow countrymen.But the strongman restricted their movement and prevented them from travelling abroad until 1992. After that, their numbers plummeted from around 5,000 to just a handful of individuals, headed by Chamntoub, who oversees their affairs.AFP correspondents met with Chamntoub, known to neighbours and friends as “Eid”, after he returned from burying an elderly Jewish woman.”Now there are seven of us,” he said, adding that a Palestinian neighbour had looked after the woman during her final days.- ‘Tree uprooted’ -The 1967 Arab-Israeli war cast a heavy cloud over the Jewish communities in several Arab countries. Syria lost most of the strategic Golan Heights to Israel, which later annexed them in a move never recognised by the international community as a whole.Chamntoub said the community did not experience any “harassment” under Bashar al-Assad’s rule.He said an official from the new Islamist-led administration had visited him and assured him the community and its properties would not be harmed.Chamntoub expressed hope of expanding ties between the remaining Jews in Syria and the thousands living abroad to revive their shared heritage and restore places of worship and other properties.On his Facebook page, he publishes news about the community — usually death notices — as well as images of the Jewish quarter and synagogues in Damascus.He says nostalgic Syrian Jews abroad often make comments, recalling the district and its surroundings. At the Faranj synagogue, Syrian-American Rabbi Yusuf Hamra, 77, led what he said was the first group prayer in decades.”I was the last rabbi to leave Syria,” he said, adding that he had lived in the United States for more than 30 years.”We love this country,” said Hamra, who arrived days earlier on his first visit since emigrating.”The day I left Syria with my family, I felt I was a tree that had been uprooted,” he said.- ‘Family ties’ abroad -His son Henry, travelling with him, said he was happy to be in the synagogue.”This synagogue was the home for all Jews — it was the first stop for Jews abroad when they would visit Syria,” the 47-year-old said.When war erupted in Syria in 2011 with Assad’s brutal suppression of anti-government protests, synagogues shuttered and the number of Jews visiting plummeted.In the now devastated Damascus suburb of Jobar, a historic synagogue that once drew pilgrims from around the world was ransacked and looted, with a Torah scroll believed to be one of the world’s oldest among the items stolen.Chamntoub said his joy at publicly worshipping in the Faranj synagogue again was “indescribable”.He expressed hope that “Jews will return to their neighbourhood and their people” in Syria, saying: “I need Jews with me in the neighbourhood.”Hamra said that like many emigrants, he was hesitant about returning permanently.”My freedom is one thing, my family ties are another,” he said, noting that many in the 100,000-strong diaspora were long established in the West and reluctant to give up their lives and lifestyles there.Chamntoub said many Jews had told him they regretted leaving Syria but that he doesn’t expect “a full return”. “Maybe they will come for trips or to do business” but not to stay, he said.He expressed hope of establishing a museum in Syria to commemorate its Jewish community.”If they don’t return or get married and have children here, we will end soon,” he said.

Les juifs de Syrie souhaitent raviver leur héritage

Après avoir vu leur nombre chuter de plusieurs milliers à seulement sept personnes, des membres de la communauté juive de Syrie tentent de renouer les liens pour raviver leur héritage religieux millénaire.Pour la première fois en plus de trente ans, des juifs résidant à Damas, rejoints par d’autres venus des Etats-Unis, ont récemment tenu une prière collective à la synagogue Faranj de la capitale.”Nous étions neuf juifs, deux d’entre nous sont récemment décédés”, raconte à l’AFP Bakhour Chamntoub, président de la communauté juive de Syrie, dans sa maison à l’architecture damascène traditionnelle. “Je suis le plus jeune. Les autres sont âgés et restent chez eux”, ajoute ce sexagénaire, tailleur de profession.Après la chute de Bachar al-Assad en décembre dernier, plusieurs juifs syriens installés à l’étranger sont revenus. L’AFP a rencontré Bakhour Chamntoub juste après l’enterrement d’une femme juive décédée à plus de 90 ans. “Après le décès de Mme Firdaous, que Dieu ait son âme, nous ne sommes plus que sept”, dit-il avec émotion, soulignant qu’une voisine palestinienne avait pris soin d’elle dans ses derniers jours.En Syrie, des institutions funéraires musulmanes assurent le lavage rituel des morts juifs avant leur enterrement. Le conflit israélo-arabe a considérablement touché les communautés juives de plusieurs pays arabes, dont la Syrie, où elles ont été fréquemment persécutées, notamment après la guerre de 1967.Les juifs de Syrie, présents depuis des siècles avant Jésus-Christ, ont pu pratiquer librement leur religion sous les Assad. Toutefois, sous Hafez al-Assad, leurs déplacements étaient restreints et les voyages à l’étranger interdits jusqu’en 1992. Depuis, leur nombre est passé d’environ 5.000 à seulement sept personnes vivant actuellement à Damas.Avec la chute de Bachar al-Assad, un responsable des nouvelles autorités a assuré à Bakhour Chamntoub que la communauté juive et ses biens ne seraient pas inquiétés, raconte-t-il. – “Arbre déraciné” -Il espère établir un pont entre les derniers juifs de Syrie et ceux de la diaspora pour préserver l’héritage juif syrien et restaurer les synagogues et propriétés dispersées dans le pays.Sur sa page Facebook, il partage des images du quartier juif et des synagogues de Damas, ainsi que des nouvelles de la communauté, souvent réduites aux décès. Ses publications suscitent de nombreux commentaires de juifs syriens expatriés, nostalgiques de leur ancien quartier.Devant la synagogue Faranj, l’un des plus de vingt lieux de culte juifs en Syrie, le rabbin syro-américain Youssef Hamra, 77 ans, souligne que la prière tenue récemment était la première depuis des décennies. “Je suis le dernier rabbin à être parti de Syrie, j’ai vécu 34 ans en Amérique. Nous aimons ce pays, nous y avons grandi”, confie-t-il. “Quand j’ai quitté la Syrie avec ma famille, j’ai eu l’impression d’être un arbre déraciné de sa terre”, dit-il avec émotion.Henri, 47 ans, exprime sa joie: “c’est ma première visite depuis 1992. Cette synagogue était le foyer de tous les juifs. C’était leur premier arrêt lorsqu’ils revenaient en Syrie.”Avec le début de la guerre civile en 2011, les visites des juifs syriens se sont raréfiées et toutes les synagogues ont fermé. La synagogue du prophète Elie, située dans le quartier de Jobar à Damas, a été pillée et détruite, alors qu’elle attirait autrefois des pèlerins juifs du monde entier. Parmi les objets volés figure un rouleau de la Torah, considéré comme l’un des plus anciens du monde.Bakhour Chamntoub dit avoir ressenti une “joie indescriptible” en priant en groupe. “J’ai besoin d’autres juifs dans le quartier”, confie-t-il, espérant voir un jour ses coreligionnaires revenir. Mais Youssef Hamra reste sceptique: “ma liberté est une chose, mes attaches familiales en sont une autre.”Sa famille est installée à l’étranger, comme la majorité des juifs syriens, dont il estime aujourd’hui le nombre, avec leurs descendants, à environ 100.000. “Les opportunités dans les pays occidentaux font que beaucoup de juifs ne reviendront pas” s’installer, dit-il.Son espoir: créer un musée pour commémorer la présence juive en Syrie. “Si personne ne revient, ne se marie et n’a d’enfants ici, nous disparaîtrons bientôt”, conclut-il.

Avant le congrès, Marine Tondelier sous le feu des critiques

Un ancien dirigeant qui dénonce la bassesse de la direction, des courants internes qui contestent les nouveaux statuts: les nuages s’amoncellent au-dessus de la patronne des Écologistes Marine Tondelier avant le futur congrès prévu en avril.”Elle va être élue très tranquillement, c’est bien normal”, jurait la semaine dernière un proche de la secrétaire nationale, qui postule pour un deuxième mandat. Pourtant, en moins d’une semaine, les conflits ont ressurgi au sein du parti, longtemps connu pour ses querelles intestines, mais qui semblait apaisé depuis l’arrivée à sa tête en 2022 de l’élue à la célèbre veste verte. Celle qui a rendu plus visible le parti et joué le rôle de trait d’union dans la création du Nouveau Front populaire avec les autres formations de gauche, a été attaquée vendredi par l’ancien patron d’Europe Écologie-les Verts (ancien nom des Ecologistes) Julien Bayou.Innocenté la veille par la justice après des accusations de harcèlement moral et d’abus de faiblesse de la part de son ex-compagne, également militante du parti, il a déploré lors d’une conférence de presse “la frilosité, la médiocrité, la lâcheté et la bassesse” de la direction.Il lui reproche d’avoir lancé deux enquêtes internes contre lui, dont la dernière comprenait un appel à témoignages adressé à 12.000 personnes, et de n’avoir jamais reconnu son innocence, alors que les investigations n’ont pas permis d’établir sa culpabilité. “Je ne reconnais plus ce parti”, a déclaré l’ex-député, qui a quitté le mouvement.”Le parti a fait ce qu’il pouvait faire. Est-ce qu’à l’avenir on pourra mieux faire, sans doute”, reconnait un proche de l’exécutif du parti.   Des militants réclament désormais à la direction de reconnaitre l’innocence de Julien Bayou et de lui présenter des excuses.Un caillou de plus dans la chaussure de la secrétaire nationale, qui fait face depuis quelques jours à la fronde de ses concurrents internes pour le congrès.Marine Tondelier a déjà le soutien de 1.200 personnalités, dont les ex-candidats écologistes à la présidentielle Yannick Jadot, Eva Joly et Noël Mamère, et de nombreux maires de villes écologistes.- “Profonde trahison” -Mais plusieurs opposants à Marine Tondelier, et notamment les trois candidats qui briguent la tête du parti, l’ex-eurodéputée Karima Delli, l’élue bordelaise proche de Sandrine Rousseau, Harmonie Lecerf, et le maire-adjoint à Paris Florentin Letissier ont envoyé des courriers pour déplorer “le manque d’équité et de pluralisme” dans les modalités de participation au congrès.Ils dénoncent notamment la récente modification de règles électorales qui les empêchent selon eux de recueillir le nombre de signatures nécessaires pour déposer une contribution ou pour être candidat aux différents postes du bureau exécutif. Les nouvelles modalités “semblent avoir été taillées sur mesure pour consolider l’emprise” du courant de Marine Tondelier, écrit ainsi Karima Delli, qui menace de prendre “les dispositions légales nécessaires pour contester la légitimité” du processus.”Les conditions de tenue du congrès constituent une profonde trahison de l’ADN de notre parti par la direction en place”, écrit aussi Florentin Letissier.”La réforme des statuts, votée très majoritairement (74%), visait à rompre avec la balkanisation artificielle de notre parti”, défend à l’AFP l’eurodéputé David Cormand, proche de Marine Tondelier, qui souligne que la difficulté de certains à obtenir un nombre de parrainages suffisants est “symptomatique de leur division”.  Pour une députée écologiste, le règlement du congrès “presque kafkaïen” vise à “éviter de parler politique. Ca va être juste un concours de signatures”. Elle dénonce le positionnement de Marine Tondelier: “On ne peut pas faire une liste indépendante aux européennes, et être ensuite l’héroïne de l’union de la gauche et des écologistes; pousser Yannick Jadot aux municipales à Paris, qui ne veut pas de LFI, et pousser un candidat LFI à Montpellier contre le maire PS sortant”, détaille-t-elle. Dans son propre courant, Marine Tondelier fait aussi l’objet de critiques de la part du maire de Grenoble Eric Piolle, dont elle dirigeait pourtant la campagne lorsqu’ils était candidat à la primaire de 2020.Ce dernier, candidat au poste de porte-parole du parti, dit avoir été “banni” des listes de militants du courant de Marine Tondelier, pour l’empêcher d’obtenir le nombre de signatures nécessaires. Il déplore “cette façon d’éjecter ceux qui porteraient des nuances sur la stratégie”.