NBA: à Bercy, Wembanyama en roi du parquet

San Antonio contre Indiana, mais surtout Victor Wembanyama. Six mois après la finale malheureuse des JO contre Team USA, l’intérieur français des Spurs revient jeudi à Bercy en star absolue, assuré de capter tous les regards dans le match qui l’opposera aux Pacers.”On sait que nous sommes à Paris: Wemby, les Spurs, tout le monde va être de leur côté mais nous sommes prêts”, a déclaré mercredi avec le sourire l’intérieur des Pacers Pascal Siakam, bien conscient de la portée de l’événement.Au bord du parquet estampillé NBA, qui accueille jeudi la première des deux rencontres entre San Antonio et Indiana (20h00), la foule de médias venue assister à la séance d’entraînement était impressionnante. Elle était surtout une preuve de plus de l’enthousiasme suscité par la venue de la Ligue américaine en France pour la quatrième fois, et plus que tout celle de son prodige tricolore Wembanyama, appelé à marquer son sport de son empreinte.”Je sens bien sûr une énergie différente”, admet l’intéressé, alors que la ville de Paris vit également au rythme de la NBA depuis quelques jours.”J’attends de voir comment ce sera autour de la salle les jours de matches”, où de nombreux amateurs de basket, dont de nombreuses célébrités, viendront garnir la grande salle de spectacle du 12e arrondissement de la capitale.- Fashion week -Arrivé lundi à Paris, “Wemby” a déjà vécu un début de semaine à 100 à l’heure. Avec un premier entraînement à Nanterre, un retour dans sa ville de naissance du Chesnay mardi, ou encore sa présence au défilé Louis Vuitton à la Fashion Week dans la même journée.Attendu partout, suivi par les médias du monde entier, il le sera sans doute d’autant plus jeudi, dans son élément.Sa dernière venue à Bercy, pour les Jeux olympiques, avait donné lieu à une fin amère, marquée par une défaite (98-87) des Bleus face à une équipe américaine portée par un Stephen Curry démentiel.”Il reste encore quelques décorations (des JO) dans les couloirs, ça fait plaisir de revenir”, a lancé Wembanyama mercredi, toujours concentré quelques minutes après l’entraînement.Depuis les Jeux, “j’ai fait mes preuves dans un peu tous (les domaines), avait-il déjà expliqué quelques jours plutôt. Notamment dans la connaissance de moi-même, de mes coéquipiers. Ca se traduit dans plein de secteurs mais, déjà, statistiquement, il y a des progressions, et d’autres statistiques qui sont maintenues”.- All-Star Game -Après une première saison de rookie terminée meilleur contreur et avec 21,4 points de moyenne au coeur d’un collectif qui a fini en bas de classement (14e sur 15 à l’Ouest, 22 victoires pour 60 défaites), le N.1 de la draft 2023 a continué à grandir.Il tourne désormais à 24,4 points et 4 contres de moyenne par match -toujours le meilleur dans ce domaine- et les Spurs sont pour le moment 12e, avec 19 victoires. De plus, Wembanyama brigue une place pour le très prestigieux All Star Game, en février.”On sait que c’est un joueur vraiment difficile à couvrir, il sait tout faire, donc on ne pourra pas faire le boulot seul, on va essayer de faire ce que l’on peut”, poursuit Siakam, alors que les Pacers tenteront d’enchaîner après deux victoires de rang -San Antonio reste lui sur trois revers de suite.Et malgré “un contexte incroyable”, Victor Wembanyama estime que gagner ces deux rencontres en France “est important comme tous les matches”.Evoquant “sa reponsabilité” auprès de ses entraîneurs et coéquipiers, il assure être “concentré à fond sur tout ce qui est tactique”.Et le public français s’attend sans doute à le voir faire des étincelles.

Alerte pour l’eau potable: un “polluant éternel” détecté dans de nombreuses villes, selon une enquête

Nouvelle alerte dans les robinets: un polluant éternel très compliqué à retirer de l’eau, l’acide trifluoroacétique (TFA), a été retrouvé dans l’eau du robinet d’une large majorité des villes où il a été recherché, selon une enquête publiée jeudi.Retrouvé dans l’eau de 24 communes sur 30, il dépasse à lui seul, dans 20 communes, la norme référence en Europe de 100 nanogrammes/litre pour les vingt PFAS réglementés, qui doit entrer pleinement en vigueur en 2026, selon cette enquête réalisée par l’UFC-Que Choisir et l’ONG environnementale Générations Futures.Quasi indestructibles, ces “polluants éternels” regroupent plus de 4.700 molécules et s’accumulent avec le temps dans l’air, le sol, les rivières, jusque dans le corps humain. En cas d’exposition sur une longue période, ils peuvent avoir des effets sur la fertilité ou favoriser certains cancers, d’après de premières études.S’il n’est pas, comme le souligne l’enquête, “aussi dangereux que les PFOA ou PFOS”, interdits en Europe depuis plusieurs années, des zones d’ombre subsistent sur la toxicité du TFA et il est “quasi indestructible dans l’environnement”, souligne l’étude.Parmi les 30 communes dont l’eau a été analysée, Paris arrive au second rang en matière de concentration, avec 6.200 ng/l, derrière Moussac, dans le Gard (13.000 ng/l). La ville de Bruxerolles, dans la Vienne, complète ce podium, avec 2.600 ng/l.Moussac se situe près de Salindres, où une usine du groupe Solvay produisait du TFA jusqu’en septembre dernier, rappelle l’enquête. Le TFA est en France “très peu — pour ne pas dire jamais — recherché par les agences régionales de santé lors des contrôles des eaux potables”, déplore l’étude, qui souligne qu’il est souvent issu de la dégradation du flufénacet, herbicide évalué fin septembre par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa).Or celle-ci a conclu, selon Générations Futures, qu’il s’agit d’un perturbateur endocrinien. – Renforcer les normes -“Si une substance active [ici, le flufénacet] est un perturbateur endocrinien, alors ses métabolites [dont le TFA] doivent être considérés par défaut comme pertinents” et donc contrôlés, estime Pauline Cervan, toxicologue de Générations Futures, citée dans l’enquête.Problème, le TFA est “moins bien retenu” que d’autres PFAS par les techniques de décontamination de l’eau, aussi bien celles s’appuyant sur des charbons actifs, que celles à base de filtration membranaire, en vogue dans les usines d’eau potable les plus modernes, a déclaré à l’AFP Julie Mendret, chercheuse à l’université de Montpellier.La difficulté à retenir et donc à retirer ce produit chimique de l’eau s’explique par sa caractéristique de “PFAS à chaîne courte”, qui contient moins d’atomes de carbone et est de ce fait “très petit, très mobile”, explique cette spécialiste du traitement de l’eau.Outre le TFA, Générations Futures et l’UFC-Que Choisir ont analysé 33 PFAS: hors TFA, les concentrations en PFAS “restent conformes à la norme choisie par la France” (somme de 20 PFAS spécifiques limitée à 100 ng/l).Mais cette norme est “bien moins stricte que celles d’autres pays” comme les États-Unis ou le Danemark, relèvent les deux associations, qui estiment que la norme française “est bien trop peu protectrice” et ne repose “sur aucune donnée toxicologique solide”. Ces organisations réclament l’application du principe de précaution.

Chief US diplomat vows ‘unwavering support’ for Israel

The United States’ new top diplomat Marco Rubio reaffirmed the country’s “unwavering support” for Israel, days into a fragile ceasefire in the Gaza Strip and a large-scale raid in the occupied West Bank.As Israel pursued its deadly operation in Jenin, Rubio assured Prime Minister Benjamin Netanyahu of Washington’s continued backing.Rubio spoke to Netanyahu from Washington on Wednesday night to “underscore that maintaining the United States’ steadfast support for Israel is a top priority for President Trump,” State Department spokeswoman Tammy Bruce said.He also “congratulated the Prime Minister on Israel’s successes against Hamas and Hezbollah and pledged to work tirelessly to help free all remaining hostages held in Gaza,” she said. Israel and Hamas began implementing a ceasefire in their 15-month war on Sunday that includes an exchange of hostages and prisoners. Former US president Joe Biden had pushed for months for a deal along the same outlines. Trump sent an envoy to help push through an agreement before he took office, although the Republican has since said he is not confident the deal will hold.In one of his first acts in office, Trump ended sanctions on extremist Israeli settlers in the West Bank imposed by Biden over their attacks on Palestinians.During his first term in the White House, Trump put forward a peace plan he and his proponents called “the deal of the century”, which would have included major Israeli annexations in the West Bank. – ‘Iron Wall’ -As Rubio and Netanyahu spoke, Israel’s West Bank operation, dubbed “Iron Wall”, was pressing on. The Israeli military said that it has “neutralised over 10 terrorists”, while the Palestinian Ministry of Health said the operation has killed 10 people, and wounded 35 others.”The situation is very difficult,” Jenin governor Kamal Abu al-Rub told AFP. “The occupation army has bulldozed all the roads leading to Jenin camp and to the Jenin government hospital… There is shooting and explosions,” he added, referring to the Israeli military.Israeli forces have detained around 20 people from villages around Jenin since the operation began on Tuesday, he said.An AFP correspondent reported hearing gunfire and explosions from the northern city’s refugee camp, a hotbed of militancy where Israeli forces have carried out repeated raids.Qatari news channel Al Jazeera reported that its journalist Mohammed Al-Atrash had been arrested at his home by Palestinian forces “to prevent him from covering the Israeli operation” in Jenin.The raid in Jenin aims to counter “hundreds of terrorist attacks, both in Judea and Samaria (the occupied West Bank) and the rest of Israel,” military spokesman Nadav Shoshani said at a press briefing.He said that since the start of the Gaza war, Israel had seen “over 2,000 terror attack attempts” from the West Bank, adding that the army had “eliminated around 800 terrorists”.The Palestinian Authority’s foreign ministry accused Israel of “collective punishment” and said the raid was part of an Israeli plan aimed at “gradually annexing the occupied West Bank”. United Nations Secretary-General Antonio Guterres called for “maximum restraint” from Israeli security forces and expressed deep concern.Violence has surged throughout the occupied West Bank since the Gaza war erupted on October 7, 2023, after Hamas’s unprecedented attack on southern Israel.According to the Palestinian health ministry, Israeli troops or settlers have killed at least 848 Palestinians in the West Bank since the war began.During the same period, at least 29 Israelis, including soldiers, have been killed in Palestinian attacks or Israeli military operations in the territory, according to Israeli official figures.- Iran -Prime Minister Netanyahu said the raid aimed to “eradicate terrorism” in Jenin. He linked the operation to a broader strategy of countering Iran “wherever it sends its arms — in Gaza, Lebanon, Syria, Yemen” and the West Bank.The Israeli government has accused Iran, which supports armed groups across the Middle East, including Hamas in Gaza, of attempting to funnel weapons and funds to militants in the West Bank.During a separate call on Wednesday Secretary of State Rubio spoke about Iran with Saudi Arabia’s de facto ruler Crown Prince Mohammed bin Salman.In addition to Syria, Lebanon, Gaza, the pair discussed “the threats posed by Iran and its proxies”, according to a statement.Biden’s administration had pushed for a deal in which Saudi Arabia would recognise Israel in exchange for a defence pact with the United States and help on a civilian nuclear programme.That deal was put on ice after Hamas attacked Israel, triggering war in the Gaza Strip.

Fire-hit Hollywood awaits Oscar nominees, with ‘Emilia Perez’ in front

This year’s Oscar nominations will be unveiled Thursday in an announcement delayed by the devastating Los Angeles wildfires, with transgender cartel musical “Emilia Perez” expected to lead a highly competitive field.Voting deadlines had to be extended this month, as the US entertainment capital and home city of the Academy Awards was devastated by multiple blazes that have killed more than two dozen people and forced tens of thousands to flee.Nominees will be unveiled virtually, and in subdued circumstances, as a town that typically fixates on the Oscars race has more pressing matters to handle.Even so, the glitzy Oscars ceremony itself is still set for March 2, and the stars and studios who have spent months and millions of dollars campaigning will learn if they have made the coveted final shortlists.”Emilia Perez,” French director Jacques Audiard’s Mexico-set musical, in which a narco boss transitions to life as a woman and turns her back on crime, seems certain to pick up best picture and multiple song, score and sound nods.”It’s going to rack up a big number,” Pete Hammond, awards columnist for movie trade outlet Deadline, told AFP.Nominations for its star Karla Sofia Gascon — who would become the first openly trans acting nominee — and Zoe Saldana appear set too.Their more famous co-star, Selena Gomez, has been criticized for her Spanish-language dialogue and could miss out.Even so, the Netflix film could become the most nominated non-English-language movie ever — a record held by “Crouching Tiger, Hidden Dragon” and “Roma,” each with 10.”It’s so strong in all of the categories that it could get nominated in,” said Hammond.Competition atop the nomination list will likely come from Vatican thriller “Conclave,” epic immigrant saga “The Brutalist” and show-stopping musical adaptation “Wicked.”Sci-fi sequel “Dune: Part Two,” indie darling “Anora” and Bob Dylan biopic “A Complete Unknown” are also expected to do well.- ‘Political statement’ -Academy Award nominations are fiercely contested by Hollywood’s biggest stars, and this year’s race for best actress appears especially intense.A-listers like Angelina Jolie and Nicole Kidman went all-out with their performances in “Maria” and “Babygirl,” respectively, but many pundits believe they will miss out.Comeback queen Demi Moore charmed the industry with her Golden Globes acceptance speech for body horror-satire “The Substance,” and seems a lock for a nomination along with Gascon and “Anora” star Mikey Madison.”It’s those other two slots that could go any which way,” said Hammond, pointing to Brazil’s Fernanda Torres (“I’m Still Here”) and Britain’s Marianne Jean-Baptiste (“Hard Truths”) as popular alternates.”Wicked” star Cynthia Erivo is also in the mix.For best actor, Adrien Brody (“The Brutalist”) is a firm favorite, along with Timothee Chalamet (“A Complete Unknown”) and Ralph Fiennes (“Conclave”).This year could finally bring first Oscar nods for rom-com veteran Hugh Grant, who is radically different in horror “Heretic,” and former 007 Daniel Craig, for literary adaptation “Queer.”Or the Academy could ruffle a few feathers in the new White House by selecting Sebastian Stan for his unsettling transformation into a young Donald Trump in “The Apprentice.”The movie drew threats of lawsuits from Trump’s attorneys, particularly for a scene in which the new US president is shown raping his wife.”It could be a political statement” to nominate Stan, said Hammond.- ‘Lost homes’ -The Los Angeles wildfires have cast a somber shadow on this year’s Oscars, and the chaos and displacement they caused could also directly impact Academy voting patterns, Hammond said.”We know so many members that have lost homes (in Los Angeles)… some will just not have voted” at all, said Hammond.He predicted the upheaval at home could increase the influence of the Academy’s many overseas voters, who often opt for more artsy fare from outside of the US-centric Hollywood orbit.”They’re the furthest away from it, and it will be business as usual for that group,” he said.”Though I don’t particularly think ‘Emilia Perez’ needs any help,” Hammond added.The nominations announcement will begin Thursday at 5:30 am (1330 GMT) in Los Angeles.

Donald Trump entre virtuellement en scène à Davos

Après trois jours à ne parler que de lui, ou presque, les élites réunies à Davos vont enfin pouvoir interroger directement Donald Trump jeudi.”Trump est un provocateur. Il adore être un provocateur, et beaucoup de gens à Davos s’ennuient dans leur vie. Il n’est pas ennuyeux. Donc vous savez, c’est plutôt excitant”, a dit à l’AFP Graham Allison, professeur à l’Université américaine Harvard et habitué de la réunion du Forum économique mondial en Suisse.Des tables rondes officielles aux soirées, en passant par les minibus faisant la navette avec les villages voisins, le 47e président des Etats-Unis fraîchement investi s’invite en effet depuis lundi dans beaucoup de conversations.Il fera finalement une intervention en visioconférence à 17H00 (16H00 GMT).La séquence est prévue pour durer 45 minutes, et inclut une session de questions-réponses avec de grands patrons dont la liste était toujours en cours de finalisation mercredi soir.Trump, lui-même un homme d’affaires ayant fait fortune dans l’immobilier, dirige l’Amérique comme si c’était une entreprise et veut “le meilleur avantage pour les Etats-Unis, quelle que soit la façon dont il peut y arriver”, explique à l’AFP Julie Teigland, partenaire du cabinet EY.”Il sait qu’il a besoin de partenaires commerciaux pour faire cela. Donc je m’attends à ce qu’il fasse passer des messages allant dans ce sens là.”- Milei à Davos -Menaces de surtaxes douanières contre le Mexique, le Canada, l’Union européenne ou la Chine, retrait de l’Organisation mondiale de la Santé ou de l’accord de Paris sur le climat, volonté affichée de “reprendre” le canal de Panama… Donald Trump a donné un avant-goût de ses intentions depuis son investiture lundi, qui coïncidait avec l’ouverture de la réunion annuelle dans la station huppée des Alpes suisses.Et les réactions n’ont pas tardé parmi les hauts responsables politiques présents en nombre à Davos cette semaine.”Le protectionnisme ne mène nulle part, et il n’y a pas de vainqueur dans les guerres commerciales”, a asséné le vice-Premier ministre chinois Ding Xuexiang, tandis que le président du Panama José Raul Mulino a rappelé que le canal n’avait pas été “un cadeau” des Etats-Unis.Le président ultralibéral argentin Javier Milei a pour sa part salué “l’âge d’or” que promet Trump pour les Etats-Unis, “une lumière pour le monde entier”, lors d’un événement organisé par Bloomberg en marge de la réunion du Forum économique mondial à Davos.Cet allié autoproclamé du président américain doit lui aussi faire un discours à Davos, mais en chair et en os, quelques heures avant lui jeudi.

Donald Trump entre virtuellement en scène à Davos

Après trois jours à ne parler que de lui, ou presque, les élites réunies à Davos vont enfin pouvoir interroger directement Donald Trump jeudi.”Trump est un provocateur. Il adore être un provocateur, et beaucoup de gens à Davos s’ennuient dans leur vie. Il n’est pas ennuyeux. Donc vous savez, c’est plutôt excitant”, a dit à l’AFP Graham Allison, professeur à l’Université américaine Harvard et habitué de la réunion du Forum économique mondial en Suisse.Des tables rondes officielles aux soirées, en passant par les minibus faisant la navette avec les villages voisins, le 47e président des Etats-Unis fraîchement investi s’invite en effet depuis lundi dans beaucoup de conversations.Il fera finalement une intervention en visioconférence à 17H00 (16H00 GMT).La séquence est prévue pour durer 45 minutes, et inclut une session de questions-réponses avec de grands patrons dont la liste était toujours en cours de finalisation mercredi soir.Trump, lui-même un homme d’affaires ayant fait fortune dans l’immobilier, dirige l’Amérique comme si c’était une entreprise et veut “le meilleur avantage pour les Etats-Unis, quelle que soit la façon dont il peut y arriver”, explique à l’AFP Julie Teigland, partenaire du cabinet EY.”Il sait qu’il a besoin de partenaires commerciaux pour faire cela. Donc je m’attends à ce qu’il fasse passer des messages allant dans ce sens là.”- Milei à Davos -Menaces de surtaxes douanières contre le Mexique, le Canada, l’Union européenne ou la Chine, retrait de l’Organisation mondiale de la Santé ou de l’accord de Paris sur le climat, volonté affichée de “reprendre” le canal de Panama… Donald Trump a donné un avant-goût de ses intentions depuis son investiture lundi, qui coïncidait avec l’ouverture de la réunion annuelle dans la station huppée des Alpes suisses.Et les réactions n’ont pas tardé parmi les hauts responsables politiques présents en nombre à Davos cette semaine.”Le protectionnisme ne mène nulle part, et il n’y a pas de vainqueur dans les guerres commerciales”, a asséné le vice-Premier ministre chinois Ding Xuexiang, tandis que le président du Panama José Raul Mulino a rappelé que le canal n’avait pas été “un cadeau” des Etats-Unis.Le président ultralibéral argentin Javier Milei a pour sa part salué “l’âge d’or” que promet Trump pour les Etats-Unis, “une lumière pour le monde entier”, lors d’un événement organisé par Bloomberg en marge de la réunion du Forum économique mondial à Davos.Cet allié autoproclamé du président américain doit lui aussi faire un discours à Davos, mais en chair et en os, quelques heures avant lui jeudi.

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Après trois jours à ne parler que de lui, ou presque, les élites réunies à Davos vont enfin pouvoir interroger directement Donald Trump jeudi.”Trump est un provocateur. Il adore être un provocateur, et beaucoup de gens à Davos s’ennuient dans leur vie. Il n’est pas ennuyeux. Donc vous savez, c’est plutôt excitant”, a dit à l’AFP Graham Allison, professeur à l’Université américaine Harvard et habitué de la réunion du Forum économique mondial en Suisse.Des tables rondes officielles aux soirées, en passant par les minibus faisant la navette avec les villages voisins, le 47e président des Etats-Unis fraîchement investi s’invite en effet depuis lundi dans beaucoup de conversations.Il fera finalement une intervention en visioconférence à 17H00 (16H00 GMT).La séquence est prévue pour durer 45 minutes, et inclut une session de questions-réponses avec de grands patrons dont la liste était toujours en cours de finalisation mercredi soir.Trump, lui-même un homme d’affaires ayant fait fortune dans l’immobilier, dirige l’Amérique comme si c’était une entreprise et veut “le meilleur avantage pour les Etats-Unis, quelle que soit la façon dont il peut y arriver”, explique à l’AFP Julie Teigland, partenaire du cabinet EY.”Il sait qu’il a besoin de partenaires commerciaux pour faire cela. Donc je m’attends à ce qu’il fasse passer des messages allant dans ce sens là.”- Milei à Davos -Menaces de surtaxes douanières contre le Mexique, le Canada, l’Union européenne ou la Chine, retrait de l’Organisation mondiale de la Santé ou de l’accord de Paris sur le climat, volonté affichée de “reprendre” le canal de Panama… Donald Trump a donné un avant-goût de ses intentions depuis son investiture lundi, qui coïncidait avec l’ouverture de la réunion annuelle dans la station huppée des Alpes suisses.Et les réactions n’ont pas tardé parmi les hauts responsables politiques présents en nombre à Davos cette semaine.”Le protectionnisme ne mène nulle part, et il n’y a pas de vainqueur dans les guerres commerciales”, a asséné le vice-Premier ministre chinois Ding Xuexiang, tandis que le président du Panama José Raul Mulino a rappelé que le canal n’avait pas été “un cadeau” des Etats-Unis.Le président ultralibéral argentin Javier Milei a pour sa part salué “l’âge d’or” que promet Trump pour les Etats-Unis, “une lumière pour le monde entier”, lors d’un événement organisé par Bloomberg en marge de la réunion du Forum économique mondial à Davos.Cet allié autoproclamé du président américain doit lui aussi faire un discours à Davos, mais en chair et en os, quelques heures avant lui jeudi.