Actions visant l’OFB: la ministre Pannier-Runacher appelle à “l’apaisement”

La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a appelé jeudi près de Rennes à “l’apaisement” au lendemain de dégradations et actions ayant visé des sièges de l’Office français de la biodiversité (OFB), cible de la colère de syndicats agricoles depuis plusieurs semaines.Mercredi, l’OFB a été une nouvelle fois ciblé, son siège départemental de l’Aude ayant été dégradé à Trèbes, près de Carcassonne, et son centre de formation dans le Loiret bloqué.”Ce sont des agents publics qui sont chargés notamment de missions de police, de l’environnement et de l’eau, qui appellent le même respect et qui ont la même dignité que les agents de police, les gendarmes, les agents de la répression des fraudes”, a déclaré Mme Pannier-Runacher lors d’un point presse en marge d’un déplacement sur la thématique de l’eau à Saint-Jacques-de-la-Lande (Ille-et-Vilaine). “Il est inacceptable que ces agents fassent l’objet de menaces, que ces agents fassent l’objet parfois de sabotages. Et je trouve qu’aujourd’hui, les responsables politiques doivent appeler à l’apaisement et à un vrai travail pour dissiper le malentendu qui existe et qui est entretenu par un certain nombre de positions syndicales, politiques, qui font de la petite politique sur un sujet majeur”, a ajouté la ministre. Les plus de 3.000 agents de l’OFB, dont 1.700 sur le terrain, sont chargés de faire respecter les règles en matière d’usage des pesticides, d’arrachage de haies ou de respect des arrêtés sécheresse, mais aussi de contrôler les chasseurs, de lutter contre le braconnage ou le trafic d’espèces protégées.Les relations se sont envenimées avec le monde agricole depuis la crise qui a secoué la profession l’an dernier, certains se plaignant de contrôles jugés intimidants.”Nous travaillons pour que les contrôles que peuvent faire les agents de l’Office français de la biodiversité soient compris. Ces contrôles ont un sens, la réglementation environnementale est complexe, elle peut parfois paraître incompréhensible. Elle peut conduire à des procédures pénales qui sont violentes pour ceux qui les vivent, qui peuvent ensuite déboucher sur des non-lieux (…)”.”Je préfère privilégier sur des infractions mineures la sanction administrative, c’est plus rapide, c’est plus clair. On évite cette dimension qui est extraordinairement intrusive d’une procédure pénale où on a l’impression d’être un grand délinquant. Lorsque vous garez mal votre voiture, vous avez une amende, lorsque vous faites mal une procédure environnementale, sans qu’il y ait un impact majeur sur l’environnement, vous avez une amende. Cela paraît raisonnable”, a dit Mme Pannier-Runacher.Les syndicats de l’OFB dénoncent pour leur part “des attaques répétées, orchestrées par une grande majorité de syndicats agricoles”, ayant “reçu une écoute gouvernementale plus que bienveillante”.

L’extrême droite allemande progresse “le vent dans le dos” vers les législatives

“Les portes s’ouvrent” pour l’AfD, exultent les militants de ce parti d’extrême droite soutenu par Elon Musk, galvanisé par la nouvelle présidence de Trump et les succès des nationalistes en Europe, à un mois d’élections cruciales en Allemagne.Mardi soir, au lendemain de l’investiture du président américain, l’enthousiasme était palpable lors d’un meeting de quartier à Berlin.Donald Trump “nous a soufflé un peu de vent dans le dos, et maintenant, c’est à notre tour d’intensifier nos efforts”, lance Daniel Krüger, responsable local de l’Alternative pour l’Allemagne, de la porte où il accueille les participants.La centaine de sympathisants présents applaudissent les moments forts, rediffusés sur grand écran, du récent congrès de l’AfD en vue des législatives du 23 février.”L’ambiance en ce moment est vraiment très bonne”, résume Kristin Brinker, la cheffe de l’AfD à Berlin.La capitale allemande penche pourtant historiquement à gauche. Mais l’AfD, entrée au parlement local en 2016 grâce aux quartiers plus défavorisés de l’ex-Berlin-est, rencontre un succès croissant dans les quartiers de l’ouest, souligne-t-elle.Et “les portes s’ouvrent” pour le parti, notamment “dans les milieux économiques”, affirme-t-elle.- “Normalité” -Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche a été une vitrine pour l’AfD, représentée lundi à l’investiture par son co-président Tino Chrupalla.L’autre dirigeante, Alice Weidel, s’est félicitée des premiers décrets du milliardaire républicain en ligne selon elle avec le programme du parti, affirmant que “tout cela serait également possible en Allemagne” avec l’AfD au pouvoir.Avant cela, le milliardaire Elon Musk lui a offert une publicité planétaire en affirmant sur X que seule l’AfD pouvait “sauver l’Allemagne”.Oubliées les piques assassines de l’AfD, ces dernières années, contre l’installation d’une immense usine Tesla de Musk dans la banlieue de Berlin.Pour Kristin Brinker, le fait que “l’homme le plus riche du monde et des proches de Trump disent +tout va bien, vous pouvez travailler avec eux+” apporte au parti “un peu plus de normalité”.Dans les sondages, l’AfD se maintient autour de 20% des intentions de vote, ce qui le place en deuxième position derrière le bloc conservateur CDU/CSU.Un tel score, le 23 février, serait le meilleur de l’histoire de la formation eurosceptique, anti-immigration et islamophobe fondée en 2013, et entrée au Bundestag en 2017.Une coalition gouvernementale incluant l’AfD reste cependant exclue, les autres partis refusant de s’allier avec lui au nom du “cordon sanitaire”.Mais l’époque où l’Allemagne était “immunisée des populismes” est “en train de s’achever”, estime le politologue Michael Bröning.La formation “tire une immense énergie” de “l’élan des nationalismes politiques qui va de Washington à Vienne”, souligne le directeur de la Fondation Friedrich-Ebert, associée au parti social-démocrate.Alice Weidel cite en exemple l’Autriche voisine, où le parti de la Liberté (FPÖ) négocie la formation d’un gouvernement avec les conservateurs, après être arrivé en tête aux élections.- Radicalisation -La candidate, qui dit vouloir “fermer complètement les frontières”, assume le terme de “remigration”, concept d’expulsion massive de personnes étrangères ou d’origine étrangère.La feuille de route du parti prévoit aussi une sortie de l’UE et de l’euro, la “démolition” des éoliennes et la reprise des achats de gaz russe.Alors que d’autres partis d’extrême droite européens, en Italie, aux Pays-Bas ou en France, ont embrassé le “pragmatisme politique” en s’approchant du pouvoir, l’AfD se retranche dans un “espace idéologique sauvage”, estime Michael Bröning.Le chef du parti en Thuringe, Björn Höcke, a été régulièrement accusé de révisionnisme historique sur le IIIe Reich et a été condamné pour l’emploi d’un slogan nazi.Ce qui n’a pas empêché l’AfD d’arriver en tête en septembre à l’élection régionale, une première pour l’extrême droite dans l’Allemagne d’après-guerre.Les manifestations géantes de l’hiver dernier, qui avaient mobilisé des centaines de milliers de personnes dans toute l’Allemagne contre le programme radical du parti, n’ont pas empêché sa progression dans les élections locales.Un grand rassemblement contre l’extrême droite est prévu samedi à Berlin, à l’appel de plusieurs organisations.Mais “dans la rue, de plus en plus de gens disent des choses très positives à notre sujet, et de tous milieux”, assure Kristin Brinker.

UK foreign minister in Egypt to push for activist’s releaseThu, 23 Jan 2025 11:27:23 GMT

UK Foreign Secretary David Lammy visits Cairo on Thursday to press local officials to release a jailed British-Egyptian pro-democracy campaigner.Alaa Abdel Fattah was arrested by Egyptian authorities in September 2019 and handed a five-year sentence for “spreading false news” in a Facebook post on torture in Egypt’s prisons.His British-born mother, 68-year-old Laila Soueif, has spent …

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Stocks mainly rise after Wall Street’s AI-fuelled rally

Global stock markets mostly rose Thursday following a tech-fuelled rally on Wall Street spurred by US president Donald Trump’s massive AI-investment announcement.Investors have largely welcomed the first few days of Trump 2.0 as he held off immediately returning to the hardball trade policies of his first term.However, warnings that China, the European Union, Canada and Mexico could be hit by tariffs as soon as February 1 have given cause for concern.”Investors are still weighing Trump’s tariff talk, though history suggests his bark often echoes louder than his bite,” said Matt Britzman, senior equity analyst at Hargreaves Lansdown.In Europe, London retreated from its record highs but Frankfurt pushed on with its winning streak and Paris also rose. Tech titans including Nvidia, Microsoft and ARM helped lead a surge in New York on Wednesday, after Trump announced a new $500 billion venture to build infrastructure for artificial intelligence in the United States.Tokyo-listed SoftBank, named in the venture, extended the rally Thursday, piling on more than five percent and boosting Tokyo’s gains.Elsewhere, Chinese authorities unveiled measures to bolster the country’s stock markets, including allowing pension funds to invest in listed companies and pushing firms to increase share purchases.The measures provided some support with Shanghai’s stock market advancing, but Hong Kong gave up early gains to end lower.”Recent history would suggest Beijing will need to take more radical action if Chinese shares are to enjoy a sustained recovery,” said AJ Bell investment director Russ Mould.Seoul shed more than one percent after South Korea’s central bank revealed weak economic growth data for the fourth quarter as the country was hit by the fallout from impeached President Yoon Suk Yeol’s brief declaration of martial law.The yen edged up against the dollar ahead of the Bank of Japan’s policy decision Friday, when many investors expect it to raise interest rates for the third time since March.”Economic data continues to support the BoJ’s case for a rate hike,” said Gregor Hirt at Allianz Global Investors, pointing to upward momentum in core consumer prices.- Key figures around 1100 GMT -London – FTSE 100: DOWN 0.1 percent at 8,539.00Paris – CAC 40: UP 0.3 percent at 7,861.18Frankfurt – DAX: UP 0.3 percent at 21,317.70Tokyo – Nikkei 225: UP 0.8 percent at 39,958.87 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.4 percent at 19,700.56 (close)Shanghai – Composite: UP 0.5 percent at 3,230.16 (close)New York – Dow: UP 0.3 percent at 44,156.73 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.0413 from $1.0425 on WednesdayPound/dollar: UP at $1.2320 from $1.2313Dollar/yen: DOWN at 156.40 yen from 156.45 yenEuro/pound: UP at 84.51 pence from 84.48 penceWest Texas Intermediate: UP 0.1 percent at $75.51 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.1 percent at $79.08 per barrel

Des centaines de Palestiniens quittent Jénine au 3e jour d’une opération israélienne

Des centaines de Palestiniens ont quitté jeudi le camp de Jénine en Cisjordanie occupée, a indiqué un responsable au troisième jour d’une opération d’envergure de l’armée israélienne contre des groupes armés qui a fait au moins 12 morts.Bulldozers, aviation et véhicules militaires blindés sont utilisés par les soldats dans cette opération baptisée “Mur de Fer”, lancée deux jours après le début d’une trêve dans la bande de Gaza entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas.L’opération vise à “éradiquer le terrorisme à Jénine”, a déclaré le Premier ministre Benjamin Netanyahu, à propos de la ville et du camp de réfugiés de Jénine situés dans le nord de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 1967 par Israël.”Des centaines de résidents du camp ont commencé à partir après que l’armée israélienne, via des haut-parleurs fixés sur des drones et des véhicules militaires, leur a ordonné de l’évacuer”, a déclaré le gouverneur de Jénine Kamal Abou al-Roub.Salim Al-Saadi, membre du comité de gestion du camp, qui vit à proximité immédiate du camp, a confirmé cet ordre. “Ils ont demandé aux résidents du camp de partir avant 17H00 locales (15H00 GMT) et il y a des dizaines de personnes qui ont commencé à partir.”Mais l’armée israélienne, interrogée par l’AFP, a démenti un tel ordre. “Nous ne sommes pas informés d’ordre d’évacuation pour les résidents de Jénine pour l’instant.”Dès mercredi, les Palestiniens avaient commencé à fuir à pied la région de Jénine, selon des images de l’AFP. Un groupe d’hommes, de femmes et d’enfants ont été vus marcher sur une route boueuse, certains portant des sacs, alors que le bruit des drones au-dessus d’eux était clairement audible.- “Raser les routes” -Jeudi, l’armée israélienne a affirmé avoir abattu avant l’aube en périphérie de Jénine deux combattants du Jihad islamique accusés d’avoir tué trois Israéliens dans une attaque en janvier.Ils étaient barricadés dans une maison du village de Burqin, et “après un échange de tirs, ils ont été éliminés”, a-t-elle déclaré.Un dernier bilan du ministère de la Santé de l’Autorité palestinienne mardi soir a fait état de dix morts dans l’opération à Jénine, régulièrement la cible d’opérations israéliennes contre les groupes armés dont le Hamas et le Jihad islamique.L’armée israélienne a indiqué mercredi avoir “frappé plus de dix terroristes”, en parlant de “frappes aériennes sur des infrastructures terroristes” et du “démantèlement de nombreux explosifs installés sur les routes”. Le même jour, le gouverneur de Jénine a annoncé de nombreuses arrestations, et dit que “l’armée d’occupation a rasé au bulldozer toutes les routes menant au camp”. L’armée dit avoir recours à ces engins pour se prémunir de dispositifs explosifs.- “Soutien inébranlable” -La Cisjordanie est séparée de la bande de Gaza, territoire palestinien occupé par Israël de 1967 à 2005, par le territoire israélien.La nouvelle opération à Jénine est intervenue au lendemain de l’investiture du président américain Donald Trump, dont le chef de la diplomatie Marco Rubio a promis mercredi un “soutien inébranlable” à Israël lors d’un appel téléphonique avec M. Netanyahu.M. Rubio a également “félicité le Premier ministre pour les succès remportés par Israël contre le Hamas et le Hezbollah (libanais) et s’est engagé à travailler sans relâche pour aider à libérer tous les otages encore détenus à Gaza”.Après 15 mois de guerre déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, la première phase d’un accord de cessez-le feu est entrée en vigueur le 19 janvier à Gaza.Trois otages israéliennes parmi les dizaines d’otages retenus encore à Gaza après leur enlèvement durant cette attaque, ont été libérés en échange de 90 prisonniers palestiniens après la trêve. Un prochain échange est prévu samedi.Dans l’une de ses premières décisions, le président Trump a mis fin aux sanctions imposées par son prédécesseur Joe Biden à des colons israéliens extrémistes de Cisjordanie en raison de leurs attaques contre les Palestiniens.En 2020, lors de son premier mandat, M. Trump avait proposé un “deal du siècle” pour le conflit israélo-palestinien qui prévoyait l’annexion par Israël de pans de la Cisjordanie, mais n’avait jamais abouti.La France et l’ONU ont appelé Israël à la retenue en Cisjordanie.Les violences en Cisjordanie ont explosé en Cisjordanie durant la guerre à Gaza. Depuis octobre 2023, au moins 850 Palestiniens y ont été tués par l’armée israélienne ou par des colons, selon le ministère palestinien de la Santé.Dans le même temps, au moins 29 Israéliens, dont des soldats, y ont péri dans des attaques palestiniennes ou dans des opérations militaires selon Israël.

Des centaines de Palestiniens quittent Jénine au 3e jour d’une opération israélienne

Des centaines de Palestiniens ont quitté jeudi le camp de Jénine en Cisjordanie occupée, a indiqué un responsable au troisième jour d’une opération d’envergure de l’armée israélienne contre des groupes armés qui a fait au moins 12 morts.Bulldozers, aviation et véhicules militaires blindés sont utilisés par les soldats dans cette opération baptisée “Mur de Fer”, lancée deux jours après le début d’une trêve dans la bande de Gaza entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas.L’opération vise à “éradiquer le terrorisme à Jénine”, a déclaré le Premier ministre Benjamin Netanyahu, à propos de la ville et du camp de réfugiés de Jénine situés dans le nord de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 1967 par Israël.”Des centaines de résidents du camp ont commencé à partir après que l’armée israélienne, via des haut-parleurs fixés sur des drones et des véhicules militaires, leur a ordonné de l’évacuer”, a déclaré le gouverneur de Jénine Kamal Abou al-Roub.Salim Al-Saadi, membre du comité de gestion du camp, qui vit à proximité immédiate du camp, a confirmé cet ordre. “Ils ont demandé aux résidents du camp de partir avant 17H00 locales (15H00 GMT) et il y a des dizaines de personnes qui ont commencé à partir.”Mais l’armée israélienne, interrogée par l’AFP, a démenti un tel ordre. “Nous ne sommes pas informés d’ordre d’évacuation pour les résidents de Jénine pour l’instant.”Dès mercredi, les Palestiniens avaient commencé à fuir à pied la région de Jénine, selon des images de l’AFP. Un groupe d’hommes, de femmes et d’enfants ont été vus marcher sur une route boueuse, certains portant des sacs, alors que le bruit des drones au-dessus d’eux était clairement audible.- “Raser les routes” -Jeudi, l’armée israélienne a affirmé avoir abattu avant l’aube en périphérie de Jénine deux combattants du Jihad islamique accusés d’avoir tué trois Israéliens dans une attaque en janvier.Ils étaient barricadés dans une maison du village de Burqin, et “après un échange de tirs, ils ont été éliminés”, a-t-elle déclaré.Un dernier bilan du ministère de la Santé de l’Autorité palestinienne mardi soir a fait état de dix morts dans l’opération à Jénine, régulièrement la cible d’opérations israéliennes contre les groupes armés dont le Hamas et le Jihad islamique.L’armée israélienne a indiqué mercredi avoir “frappé plus de dix terroristes”, en parlant de “frappes aériennes sur des infrastructures terroristes” et du “démantèlement de nombreux explosifs installés sur les routes”. Le même jour, le gouverneur de Jénine a annoncé de nombreuses arrestations, et dit que “l’armée d’occupation a rasé au bulldozer toutes les routes menant au camp”. L’armée dit avoir recours à ces engins pour se prémunir de dispositifs explosifs.- “Soutien inébranlable” -La Cisjordanie est séparée de la bande de Gaza, territoire palestinien occupé par Israël de 1967 à 2005, par le territoire israélien.La nouvelle opération à Jénine est intervenue au lendemain de l’investiture du président américain Donald Trump, dont le chef de la diplomatie Marco Rubio a promis mercredi un “soutien inébranlable” à Israël lors d’un appel téléphonique avec M. Netanyahu.M. Rubio a également “félicité le Premier ministre pour les succès remportés par Israël contre le Hamas et le Hezbollah (libanais) et s’est engagé à travailler sans relâche pour aider à libérer tous les otages encore détenus à Gaza”.Après 15 mois de guerre déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, la première phase d’un accord de cessez-le feu est entrée en vigueur le 19 janvier à Gaza.Trois otages israéliennes parmi les dizaines d’otages retenus encore à Gaza après leur enlèvement durant cette attaque, ont été libérés en échange de 90 prisonniers palestiniens après la trêve. Un prochain échange est prévu samedi.Dans l’une de ses premières décisions, le président Trump a mis fin aux sanctions imposées par son prédécesseur Joe Biden à des colons israéliens extrémistes de Cisjordanie en raison de leurs attaques contre les Palestiniens.En 2020, lors de son premier mandat, M. Trump avait proposé un “deal du siècle” pour le conflit israélo-palestinien qui prévoyait l’annexion par Israël de pans de la Cisjordanie, mais n’avait jamais abouti.La France et l’ONU ont appelé Israël à la retenue en Cisjordanie.Les violences en Cisjordanie ont explosé en Cisjordanie durant la guerre à Gaza. Depuis octobre 2023, au moins 850 Palestiniens y ont été tués par l’armée israélienne ou par des colons, selon le ministère palestinien de la Santé.Dans le même temps, au moins 29 Israéliens, dont des soldats, y ont péri dans des attaques palestiniennes ou dans des opérations militaires selon Israël.

First Turkish Airlines plane lands in Syria in more than a decade

The first Turkish Airlines flight in 13 years landed in the Syrian capital Damascus on Thursday, an AFP correspondent reported.The plane arrived from Istanbul carrying aid and 345 passengers, including Turkish Airlines CEO Bilal Eksi and Turkish officials, the correspondent said.”The first Turkish Airlines passenger plane landed at Damascus International Airport after a hiatus of some 13 years, with Syrian passengers on board,” Syria’s official news agency SANA reported.Eksi told reporters that Turkish Airlines would operate three flights to Syria a week.”I hope that the flights we have restarted will contribute to the relations between our countries,” he said.Turkey, which has links to the Islamist-led coalition that overthrew longtime president Bashar al-Assad last month, had announced on January 15 that it would resume commercial flights to Damascus.Qatar Airways was the first international carrier to announce it would resume Damascus services, which began on January 7.A Syrian Airlines flight to Sharjah in the United Arab Emirates the same day was the first international commercial flight from the airport since Assad’s overthrow on December 8.Aid planes and foreign diplomatic delegations had already been landing in Syria, and domestic flights had also resumed. A flight from Damascus to second city Aleppo on December 18 was the first.