En Ukraine, nouvelles évacuations d’enfants face à l’avancée russe dans le nord-est

Les autorités ukrainiennes ont ordonné jeudi l’évacuation d’enfants et de leurs familles dans plusieurs localités de la région de Kharkiv, dans le nord-est du pays, face au risque de frappes et à l’avancée continue des troupes russes.A Moscou, le Kremlin s’est lui dit prêt à un dialogue “dans le respect mutuel” avec le président américain Donald Trump, qui a menacé de nouvelles sanctions si la Russie ne conclut pas d’accord avec l’Ukraine pour mettre fin à la guerre lancée il y a bientôt trois ans.Depuis sa réélection, la Russie, l’Ukraine et leurs alliés attendent de voir quelle position adoptera l’imprévisible dirigeant américain, notamment sur l’aide militaire cruciale pour l’Ukraine, d’autant qu’il se vante d’avoir une bonne relation avec le président russe Vladimir Poutine.L’Ukraine craint d’être poussée à la table des négociations en position défavorable, car elle est à la peine sur le front, et d’être contrainte à céder ses territoires occupés par la Russie.Illustration de ces difficultés, le gouverneur de la région de Kharkiv, Oleg Synegoubov, a annoncé jeudi que “267 enfants et leurs familles doivent être évacués de 16 localités” proches de la ligne de front.Cette décision est dûe à “l’intensification des bombardements ennemis”, a-t-il ajouté.La zone concernée est proche de la ville de Koupiansk, occupée par les forces de Moscou dès les premiers jours de la guerre, puis reprise par l’armée ukrainienne à l’automne 2022. Les troupes russes, mieux armées et plus nombreuses que les soldats ukrainiens, en sont désormais tout près.Noeud ferroviaire important, cette cité est traversée par la rivière Oskil, qui est devenue plus au nord la ligne de front entre les troupes russes et ukrainiennes.Dans la région de Donetsk, les soldats russes sont aussi aux portes de Pokrovsk, ville importante pour la logistique de l’armée ukrainienne, et semblent en voie de s’emparer de la place forte de Tchassiv Iar.Ces villes, commme beaucoup d’autres, se sont vidées de leurs résidents à mesure que les combats s’en rapprochaient, transformant leurs rues en champs de ruines déserts.Dans cette partie du front, la poussée russe continue vers l’ouest, en direction de la région de Dnipropetrovsk. Le village de Soloné, à seulement huit kilomètres à vol d’oiseau de la frontière de cette région, est désormais sous contrôle russe, a indiqué jeudi le ministère de la Défense à Moscou.- “Maintenant” -Donald Trump, qui a vanté maintes fois sa capacité à mettre fin rapidement à l’invasion russe, a menacé mercredi la Russie de nouvelles sanctions si elle ne concluait pas “maintenant” un accord avec l’Ukraine.Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a dit jeudi ne voir “rien de particulièrement nouveau” dans les propos du milliardaire.Il a néanmoins assuré que Moscou restait prêt “à un dialogue sur un pied d’égalité et dans le respect mutuel”.”Lors de sa première présidence, il y avait eu un tel dialogue entre Poutine et lui”, a estimé le porte-parole russe, selon lequel le Kremlin attend toujours “des signaux” en ce sens de la Maison Blanche.Donald Trump comme Vladimir Poutine ont dit être prêts à se parler, sans jamais donner de date.La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a appelé pour sa part jeudi l’administration du nouveau président à “corriger” les erreurs de son prédécesseur Joe Biden en Ukraine.- Intentions floues -L’ex-général Keith Kellogg, nommé par Donald Trump émissaire chargé du dossier, a réclamé de Kiev plusieurs concessions.Le retour de M. Trump au pouvoir est perçu comme un tournant potentiel pour le conflit, même si ses intentions restent floues. Les États-Unis sont le premier soutien militaire de l’Ukraine. Donald Trump avait critiqué cette aide pendant sa campagne, mais depuis son investiture il n’a pas signifié clairement s’il entendait la maintenir ou y mettre fin.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dans une publication sur Telegram jeudi résumant une interview avec l’agence Bloomberg, a posé comme condition aux pourparlers l’obtention de réelles garanties de ses alliés.”La question est de savoir si l’Ukraine sera seule (…) ou si l’Ukraine sera avec ses alliés”, a-t-il dit.Volodymyr Zelensky a notamment évoqué plus tôt cette semaine la présence d’un contingent de troupes occidentales en cas de trêve.Des frappes russes, quasi-quotidiennes en Ukraine, ont par ailleurs fait au moins trois morts et une cinquantaine de blessés jeudi dans trois régions du pays, selon les autorités locales.

Retailleau salue le “combat” du collectif identitaire Némésis, indignation de députés LFI

Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a récemment salué le “combat” dont il s’est dit “très proche” de la présidente du collectif identitaire Némésis, provoquant jeudi l’indignation de députés de La France insoumise. Mardi, lors d’une conférence sur la sécurité intérieure, Bruno Retailleau a voulu “féliciter” Alice Cordier, présidente et fondatrice du collectif Némésis présente dans la salle, qui lui avait demandé la dissolution de La Jeune Garde antifasciste, un mouvement d’extrême gauche.”Bravo pour votre combat. Vous savez que j’en suis très proche”, a déclaré le ministre, des propos que l’intéressée a qualifié d'”immense fierté” sur X, et qui ont été critiqués par plusieurs députés insoumis.”Alors Bruno Retailleau assume ouvertement être d’extrême-droite (si ce n’était déjà pas assez clair) et il faut le combattre comme tel”, a posté sur X Raphaël Arnault, député LFI du Vaucluse.”Voilà comment Retailleau, ministre de l’intérieur, s’adresse à un collectif d’extrême droite violent et raciste”, a écrit sur le même réseau l’insoumise Clémence Guetté, vice-présidente de l’Assemblée nationale.”Vraiment, comment ne pas censurer ce gouvernement ?”, a interpellé la députée LFI de Paris Sarah Legrain.Bruno Retailleau “répondait à une question sur la lutte contre l’ultra gauche et sur l’explosion de l’antisémitisme. Voilà ce qu’il a dit partager”, a rétorqué son entourage, interrogé par l’AFP. “Après des années d’humiliations, de comptes bancaires qui sautent, de réseaux sociaux censurés, de violences par des militants d’extrême gauche, d’articles à charge… Après tout ça j’ai été félicitée par notre ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau”, a publié sur X Alice Cordier, à la tête de ce collectif fondé en 2019 et qui se présente comme féministe.Début janvier, la municipalité de Besançon a annoncé avoir déposé plainte à l’encontre du collectif Némésis pour avoir perturbé une cérémonie des vÅ“ux de la maire écologiste Anne Vignot.Selon la municipalité, deux militantes sont allées sur la scène et ont déployé une banderole proclamant “Violeurs étrangers bienvenus”.Elles ont ensuite distribué des tracts avec une image d’Anne Vignot, son nom, et le texte “Soutien aux violeurs étrangers” avant de scander “Vignot complice” puis de poster la vidéo de leur action sur leurs réseaux sociaux.En avril dernier, deux militantes du même collectif avaient brandi pendant le carnaval de la ville des pancartes sur lesquelles on pouvait lire “Violeurs étrangers dehors” et “Libérez-nous de l’immigration”. La maire avait déjà porté plainte et une enquête avait été ouverte pour “provocation à la haine ou à la violence à l’égard d’un groupe de personnes en raison de leur origine ou d’une prétendue race”.

Royaume-Uni: des familles “brisées” au procès des meurtres de trois fillettes

Des proches des victimes étaient en larmes jeudi au tribunal de Liverpool où la procureure a livré le terrible récit de l’attaque au couteau menée par Axel Rudakabana, qui a coûté la vie à trois fillettes en juillet en Angleterre.Le jeune homme de 18 ans, qui doit être fixé sur sa peine jeudi, a été sorti une seconde fois du box des accusés dès la reprise de l’audience à 14H00 GMT.”Je me sens très mal, je dois voir un médecin”, a-t-il hurlé comme à l’ouverture des débats dans la matinée, disant ne pas avoir mangé depuis 10 jours.L’audience s’est poursuivie en son absence, et révélé les détails glaçants des meurtres des Bebe King, 6 ans, Elsie Dot Stancombe, 7 ans, et Alice da Silva, 9 ans, le 29 juillet 2024. Elles ont été pourchassées et poignardées lors d’un cours de danse inspiré de la star Taylor Swift à Southport, une attaque qui a horrifié le Royaume-Uni et déclenché de violentes émeutes anti-immigration.”La petite fille de nos rêves nous a été arrachée d’une façon si horrible et injuste que cela a nous complètement brisés”, ont raconté Alexandra et Sergio Aguiar, les parents d’Alice, dans une déclaration lue au tribunal.Axel Rudakubana, 17 ans lors des faits, a plaidé coupable lundi. Il devrait être condamné à une lourde peine de prison, mais pas à la perpétuité incompressible en raison de son âge.Selon plusieurs médias, il a dû être conduit à l’hôpital pour recevoir des soins en début de matinée.Cette attaque, qui a blessé huit autres enfants et deux adultes, était “préméditée et planifiée”, ciblant “principalement des fillettes avec l’intention de les tuer”, a affirmé la procureure Deanna Heer.- Enfants pourchassés -Elle a décrit des victimes attaquées dans le dos et poignardées à de multiples reprises, dans un déchaînement de violence.En garde à vue, il a déclaré qu’il était “très heureux” que ces enfants soient mortes, a-t-elle ajouté.En pleurs et choquées par l’agitation d’Axel Rudakabana, certaines des familles ont quitté la salle lorsque la description des blessures a commencé.Celles infligées à deux des fillettes décédées étaient “particulièrement atroces”, reflétant le “sadisme” de l’assaillant. Le corps de Bebe King, 6 ans, portait plus de 120 traces de couteau.Des vidéos de caméras de surveillance ont montré les enfants fuyant le chaos de la salle de danse en hurlant, ou une fillette, pleurant silencieusement, secourue dans les toilettes par un policier.Les aveux d’Axel Rudakubana, qui n’a donné aucune explication à ses actes, ont coupé court au procès, initialement prévu pour durer quatre semaines.”Il n’y a rien qui l’associe à une idéologie politique ou religieuse (…) Son seul objectif était de tuer”, a déclaré Deanna Heer, en référence à l’absence de qualification “terroriste” pour ces meurtres.Les policiers ont trouvé chez lui une machette, des flèches, un manuel d’Al-Quaida dans lequel il a appris à fabriquer un poison, la ricine, et de nombreuses images de torture, décapitation ou viol.- Fascination morbide -Il était “fasciné par la violence extrême”, et possédait entre autres des documents sur le génocide rwandais, dans lequel des membres de sa famille ont été tués.”Aucun d’entre nous ne sera jamais en mesure de répondre à cette terrible question: (…) Pourquoi a-t-il fait ça? Pourquoi n’a-t-il pas été empêché?”, s’est interrogé Andrew Brown, fondateur du groupe d’habitants Stand up for Southport, auprès de l’AFP.Axel Rudakubana est né en 2006 au Pays de Galles, dans une famille chrétienne originaire du Rwanda. La presse a fait le portrait d’un garçon violent, vivant reclus et quasi déscolarisé à 13 ans.De nombreuses opportunités ont été manquées pour le stopper: il avait été signalé trois fois à un programme de prévention de l’extrémisme, pour s’être notamment renseigné sur les tueries dans les écoles américaines en cours d’informatique.Diagnostiqué autiste, il avait été exclu de son collège après y avoir amené un couteau, mais y était retourné pour agresser ses anciens camarades, qu’il accusait de harcèlement raciste, avec une crosse de hockey.Cette attaque a déclenché une vague d’émeutes anti-immigration et islamophobes dans des dizaines de villes d’Angleterre et d’Irlande du Nord, après la diffusion en ligne de rumeurs par des comptes d’extrême droite sur l’identité du suspect.

Royaume-Uni: des familles “brisées” au procès des meurtres de trois fillettes

Des proches des victimes étaient en larmes jeudi au tribunal de Liverpool où la procureure a livré le terrible récit de l’attaque au couteau menée par Axel Rudakabana, qui a coûté la vie à trois fillettes en juillet en Angleterre.Le jeune homme de 18 ans, qui doit être fixé sur sa peine jeudi, a été sorti une seconde fois du box des accusés dès la reprise de l’audience à 14H00 GMT.”Je me sens très mal, je dois voir un médecin”, a-t-il hurlé comme à l’ouverture des débats dans la matinée, disant ne pas avoir mangé depuis 10 jours.L’audience s’est poursuivie en son absence, et révélé les détails glaçants des meurtres des Bebe King, 6 ans, Elsie Dot Stancombe, 7 ans, et Alice da Silva, 9 ans, le 29 juillet 2024. Elles ont été pourchassées et poignardées lors d’un cours de danse inspiré de la star Taylor Swift à Southport, une attaque qui a horrifié le Royaume-Uni et déclenché de violentes émeutes anti-immigration.”La petite fille de nos rêves nous a été arrachée d’une façon si horrible et injuste que cela a nous complètement brisés”, ont raconté Alexandra et Sergio Aguiar, les parents d’Alice, dans une déclaration lue au tribunal.Axel Rudakubana, 17 ans lors des faits, a plaidé coupable lundi. Il devrait être condamné à une lourde peine de prison, mais pas à la perpétuité incompressible en raison de son âge.Selon plusieurs médias, il a dû être conduit à l’hôpital pour recevoir des soins en début de matinée.Cette attaque, qui a blessé huit autres enfants et deux adultes, était “préméditée et planifiée”, ciblant “principalement des fillettes avec l’intention de les tuer”, a affirmé la procureure Deanna Heer.- Enfants pourchassés -Elle a décrit des victimes attaquées dans le dos et poignardées à de multiples reprises, dans un déchaînement de violence.En garde à vue, il a déclaré qu’il était “très heureux” que ces enfants soient mortes, a-t-elle ajouté.En pleurs et choquées par l’agitation d’Axel Rudakabana, certaines des familles ont quitté la salle lorsque la description des blessures a commencé.Celles infligées à deux des fillettes décédées étaient “particulièrement atroces”, reflétant le “sadisme” de l’assaillant. Le corps de Bebe King, 6 ans, portait plus de 120 traces de couteau.Des vidéos de caméras de surveillance ont montré les enfants fuyant le chaos de la salle de danse en hurlant, ou une fillette, pleurant silencieusement, secourue dans les toilettes par un policier.Les aveux d’Axel Rudakubana, qui n’a donné aucune explication à ses actes, ont coupé court au procès, initialement prévu pour durer quatre semaines.”Il n’y a rien qui l’associe à une idéologie politique ou religieuse (…) Son seul objectif était de tuer”, a déclaré Deanna Heer, en référence à l’absence de qualification “terroriste” pour ces meurtres.Les policiers ont trouvé chez lui une machette, des flèches, un manuel d’Al-Quaida dans lequel il a appris à fabriquer un poison, la ricine, et de nombreuses images de torture, décapitation ou viol.- Fascination morbide -Il était “fasciné par la violence extrême”, et possédait entre autres des documents sur le génocide rwandais, dans lequel des membres de sa famille ont été tués.”Aucun d’entre nous ne sera jamais en mesure de répondre à cette terrible question: (…) Pourquoi a-t-il fait ça? Pourquoi n’a-t-il pas été empêché?”, s’est interrogé Andrew Brown, fondateur du groupe d’habitants Stand up for Southport, auprès de l’AFP.Axel Rudakubana est né en 2006 au Pays de Galles, dans une famille chrétienne originaire du Rwanda. La presse a fait le portrait d’un garçon violent, vivant reclus et quasi déscolarisé à 13 ans.De nombreuses opportunités ont été manquées pour le stopper: il avait été signalé trois fois à un programme de prévention de l’extrémisme, pour s’être notamment renseigné sur les tueries dans les écoles américaines en cours d’informatique.Diagnostiqué autiste, il avait été exclu de son collège après y avoir amené un couteau, mais y était retourné pour agresser ses anciens camarades, qu’il accusait de harcèlement raciste, avec une crosse de hockey.Cette attaque a déclenché une vague d’émeutes anti-immigration et islamophobes dans des dizaines de villes d’Angleterre et d’Irlande du Nord, après la diffusion en ligne de rumeurs par des comptes d’extrême droite sur l’identité du suspect.

Jacques Audiard “extraordinairement heureux” après son record de nominations aux Oscars

“Je suis extraordinairement heureux”, a déclaré le réalisateur français Jacques Audiard à l’AFP après avoir fait voler jeudi en éclats le record de nominations pour un film non-anglophone aux Oscars, “Emilia Perez”.Son film a récolté jeudi 13 nominations aux Oscars, devenant ainsi le film non-anglophone le plus nommé de tous les temps.Cette odyssée musicale sur la transition de genre d’un narcotrafiquant mexicain devance ainsi “Tigres et Dragons” (2000) et “Roma” (2018), qui détenaient précédemment ce record avec 10 nominations.”Je suis tout à fait heureux, d’autant que je souhaitais que les comédiennes soient nommées”, a déclaré par téléphone le cinéaste de 65 ans, quelques minutes avant d’embarquer pour un vol en direction de Montevideo, où il poursuit une tournée promotionnelle.L’actrice Karla Sofia Gascon, révélation du film, est nommée pour la statuette de la meilleure actrice, Zoe Saldana pour le meilleur second rôle féminin.”J’ai connu les Oscars il y a longtemps, au moment de +Un Prophète+”, nommé il y a 15 ans à l’Oscar du meilleur film étranger, a-t-il rappelé. “Mais c’était pas la même pression”, a-t-il ajouté. Là, avec la double nomination comme meilleur réalisateur et comme meilleur film, “c’est une campagne très solide qu’il faut mener”.Dans la catégorie des nominations pour le titre de meilleur réalisateur, Audiard côtoie une compatriote, Coralie Fargeat (“The Substance”). “Il y a un phénomène assez curieux de films français comme le mien et celui de Coralie qui se retrouvent dans la compétition”, a-t-il noté.”C’est un cinéma métissé, je me demande si ce n’est pas une tendance, ce désir de faire des films avec des éléments linguistiques différents, des acteurs et des objets particuliers”, a-t-il souligné.Il a également balayé la polémique en cours au Mexique, où certains ont dénoncé, avant même la sortie du film en salles, l’image qu’il donnerait du pays et du problème du trafic de drogue.”Il y a ceux qui ont vu le film, et ceux qui n’ont pas vu le film”, a-t-il déclaré. “Mes intentions me semblent vertueuses, mais je remarque un problème là-bas”.”Le trafic de drogue, on peut aussi ne pas en parler ! Mais ça me tenait à cÅ“ur, je l’ai peut-être fait maladroitement”, a-t-il ajouté.

Wall Street ouvre mitigée, en manque de catalyseurs

La Bourse de New York a ouvert sans direction claire jeudi, plombée par le recul des valeurs technologiques et par des prises de bénéfices, les investisseurs adoptant aussi une posture attentiste avant la prise de parole de Donald Trump au Forum économique mondial de Davos.Vers 15H15 GMT, le Dow Jones grappillait 0,25%, l’indice Nasdaq lâchait 0,39% et l’indice élargi S&P 500 était proche de l’équilibre (-0,05%).L’ouverture mitigée de la place américaine est principalement dû “au manque de nouvelles et à des prises de bénéfices” après le mouvement haussier de la veille, a commenté auprès de l’AFP Christopher Low, de FHN Financial.Mercredi, le S&P 500 a atteint un nouveau record en séance, à 6.100,81 points.  Les investisseurs vont suivre jeudi avec attention la prise de parole de Donald Trump au Forum économique mondial de Davos (Suisse), à 16H00 GMT, guettant de nouvelles déclarations sur la future politique commerciale des Etats-Unis.

Ukraine orders children to evacuate from northeastern towns

Ukraine on Thursday announced evacuations of children from several towns in the northeastern Kharkiv region threatened by Russian forces, as Moscow said it saw nothing new in US President Donald Trump’s call for it to end its invasion. The evacuation announcement came as the Kremlin said that while it was ready for “mutually respectful dialogue” with Trump, his declarations on the conflict marked no break with the previous US administration.Trump on Wednesday threatened fresh sanctions on Moscow if Russia did not strike a deal to end the military campaign against Ukraine, which he called “ridiculous”. But on the ground in northeastern Ukraine, Kharkiv region governor Oleg Synegubov said “267 children and their families are to be evacuated from 16 settlements to safe places”.Synegubov said the towns and villages affected are near Kupiansk, a town which Russia has tried to capture for months where fighting is raging around its outskirts.Outnumbered Ukrainian forces are struggling to hold back a better resourced Russian army across a long front line. “The decision was made due to the intensified hostile shelling. We urge families with minors to save their lives and leave the dangerous areas,” Synegubov said on social media. He earlier said a 54-year-old woman was killed in a Russian attack on a village near Kupiansk.Kyiv also said that Russian air attacks had killed at least three others and wounded dozens in other frontline towns. – ‘Waiting for signals’ -Expectations are high that Russian President Vladimir Putin and Trump will soon hold a phone call to discuss the conflict, after the Republican pledged on the campaign trail to bring a swift end to the fighting.Kremlin spokesman Dmitry Peskov said Russia was “ready for equal, mutually respectful dialogue”.”We are waiting for signals, which we have not yet received,” he added.Russia also said it considered the policies of Joe Biden’s administration “criminal”, calling on Trump to “correct” them. Trump has not said publicly how he sees the contours of a potential peace deal between Kyiv and Moscow.Putin has outlined maximalist demands that include the Ukrainian withdrawal from parts of its own territory still under Kyiv’s control.Ukrainian President Volodymyr Zelensky has meanwhile ruled out territorial concessions, though he has said he would consider trying to secure the return of land captured by Russia through “diplomatic” means.Kyiv is also demanding security guarantees from NATO and the United States along with the deployment of Western, including American, peacekeeping troops.- Sanctions threat -In a post on Truth Social, Trump on Wednesday told Putin to make a deal “now” and threatened “high levels of Taxes, Tariffs, and Sanctions” on Moscow.Trump said he was “not looking to hurt Russia” and had “always had a very good relationship with President Putin,” a leader for whom he has expressed admiration in the past.”All of that being said, I’m going to do Russia, whose Economy is failing, and President Putin, a very big FAVOR. Settle now, and STOP this ridiculous War! IT’S ONLY GOING TO GET WORSE,” he said.Asked about the comments on Thursday, Peskov said the Kremlin did not see anything “particularly new” in Trump’s threat of sanctions.He said it was clear from Trump’s first presidency that the Republican “liked” sanctions, adding that Moscow was “closely following” all of his statements.The Kremlin has repeatedly dismissed the barrage of Western sanctions that it has been hit with since ordering troops into Ukraine in February 2022.The Russian economy has largely defied Western hopes the restrictions would push it into economic collapse.Peskov on Thursday conceded that Russia faced economic “problems” — like “almost all countries” — but said Russia had the resources to meet “all military requirements”.Russia’s troops have been advancing on the battlefield in recent months, while both Moscow and Kyiv have increased their aerial attacks deep behind the front lines.Moscow’s army on Thursday claimed to have captured another small settlement in the eastern Donetsk region, which Russia declared to have annexed in 2022.

Livraisons de repas: deux ex-dirigeants de Frichti seront jugés à Paris pour travail dissimulé et emploi illégal d’étrangers

Après Deliveroo et Take Eat Easy, un nouvel acteur de la livraison rapide au tribunal: la société Frichti, en liquidation judiciaire, et ses deux anciens dirigeants seront jugés en novembre à Paris pour travail dissimulé et emploi illégal d’étrangers, au préjudice de très nombreux ex-livreurs.Selon des sources proches du dossier jeudi à l’AFP, Julia Bijaoui, 36 ans, et Quentin Vacher, 38 ans, respectivement ex-présidente et ex-directeur général de Frichti, qu’ils ont revendu en mars 2022, ont été formellement cités à comparaître le 15 janvier pour une audience correctionnelle prévue du 13 au 21 novembre.”Nos clients contestent toute infraction et sont dans l’incompréhension”, d’autant qu'”aucun texte, ni aucune décision de justice n’interdisait le recours à des travailleurs indépendants”, ont assuré jeudi à l’AFP leurs avocats, Mes Mathias Chichportich et Jérémy Gutkès.D’après leurs conseils, “ils sont déterminés à faire valoir leur bonne foi et leur innocence”.D’après la source proche du dossier, il est reproché aux deux prévenus d’avoir “recouru” entre 2015 et mi-2021 “à des sociétés sous-traitantes ou à des travailleurs sous statut d’indépendants”, au moins une cinquantaine, “placés dans un lien de subornation juridique”.Les deux ex-dirigeants seront aussi jugés pour emploi illégal d’étrangers s’agissant d’au moins une trentaine de livreurs, en large part sénégalais ou ivoiriens.Selon des éléments de l’enquête auxquels l’AFP a eu accès, confiée par le parquet de Paris à la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) et à l’Inspection du travail, les investigations ont montré que “le livreur ne choisissait pas ses clients, le tarif de facturation lui était imposé et il ne pouvait pas organiser son parcours comme il le souhaitait”.L’enquête a aussi mis au jour un possible “système de sanction” pour les livreurs jugés non-fiables.Lors d’une audition en mai 2022, Julia Bijaoui avait assuré n’avoir “jamais eu l’intention d’enfreindre la loi”, affirmant n’avoir “pas conscience” au début de l’aventure Frichti “de ces éléments”.”Frichti n’est pas une plateforme de livraison” ou une “application de mise en relation” mais “une société dans laquelle des centaines de salariés ont développé des recettes, ont cuisiné et préparé des commandes”, ont argué Mes Chichportich et Gutkès.”La livraison ne représentait que 5% du chiffre d’affaires de l’entreprise”, ont-ils ajouté.- Livreurs “sans-papiers” -En 2022, l’Urssaf avait évalué dans un rapport son préjudice à près de 3 millions d’euros de charges et cotisations sociales éludées pour les années 2019 et 2020. “Les faits reprochés sont parmi les pires dans ce type de dossiers”, a asséné de son côté Me Kevin Mention, avocat des livreurs interrogé par l’AFP, qui rappelle la centaine de procédures engagées aux prud’hommes.”La grande majorité de ces coursiers étaient des sans-papiers, qui ont pour la plupart été remerciés lorsque ça a commencé à fuiter dans les médias”, a-t-il dénoncé, assurant que les faits se sont perpétués après 2021, fin de la période visée par l’enquête.Jérôme Pimot, du collectif des livreurs autonomes des plateformes (Clap), espère que cette audience fasse office de “gros signal à toutes les plateformes qui emploient des sans-papiers sur le compte de l’auto-entrepreneuriat, afin qu’elles puissent les régulariser, et non les licencier.”Après une arrivée en fanfare sur fond de confinements liés à la pandémie de Covid-19, les acteurs du “quick commerce” s’étaient entredéchirés dans une bataille concurrentielle féroce.En mars 2023, une réglementation très contraignante a porté un coup d’arrêt aux acteurs survivants du secteur. Suite à cette décision, Frichti, revendue en mars 2022 par le duo Bijaoui-Vacher à l’Allemand Gorillas, avait été placée en redressement judiciaire.Le groupe La Belle Vie a repris l’activité de Frichti en septembre 2023, mais en créant une nouvelle entité, ce qui leur a permis de ne pas hériter du lourd passif de la société historique, en liquidation judiciaire.Très contesté, le statut d’indépendant des coursiers est en outre remis en cause dans de nombreux pays par la justice.Un accord politique a été trouvé en mars par les pays de l’UE, sans la France et l’Allemagne, pour renforcer les droits des travailleurs des plateformes numériques.

Livraisons de repas: deux ex-dirigeants de Frichti seront jugés à Paris pour travail dissimulé et emploi illégal d’étrangers

Après Deliveroo et Take Eat Easy, un nouvel acteur de la livraison rapide au tribunal: la société Frichti, en liquidation judiciaire, et ses deux anciens dirigeants seront jugés en novembre à Paris pour travail dissimulé et emploi illégal d’étrangers, au préjudice de très nombreux ex-livreurs.Selon des sources proches du dossier jeudi à l’AFP, Julia Bijaoui, 36 ans, et Quentin Vacher, 38 ans, respectivement ex-présidente et ex-directeur général de Frichti, qu’ils ont revendu en mars 2022, ont été formellement cités à comparaître le 15 janvier pour une audience correctionnelle prévue du 13 au 21 novembre.”Nos clients contestent toute infraction et sont dans l’incompréhension”, d’autant qu'”aucun texte, ni aucune décision de justice n’interdisait le recours à des travailleurs indépendants”, ont assuré jeudi à l’AFP leurs avocats, Mes Mathias Chichportich et Jérémy Gutkès.D’après leurs conseils, “ils sont déterminés à faire valoir leur bonne foi et leur innocence”.D’après la source proche du dossier, il est reproché aux deux prévenus d’avoir “recouru” entre 2015 et mi-2021 “à des sociétés sous-traitantes ou à des travailleurs sous statut d’indépendants”, au moins une cinquantaine, “placés dans un lien de subornation juridique”.Les deux ex-dirigeants seront aussi jugés pour emploi illégal d’étrangers s’agissant d’au moins une trentaine de livreurs, en large part sénégalais ou ivoiriens.Selon des éléments de l’enquête auxquels l’AFP a eu accès, confiée par le parquet de Paris à la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) et à l’Inspection du travail, les investigations ont montré que “le livreur ne choisissait pas ses clients, le tarif de facturation lui était imposé et il ne pouvait pas organiser son parcours comme il le souhaitait”.L’enquête a aussi mis au jour un possible “système de sanction” pour les livreurs jugés non-fiables.Lors d’une audition en mai 2022, Julia Bijaoui avait assuré n’avoir “jamais eu l’intention d’enfreindre la loi”, affirmant n’avoir “pas conscience” au début de l’aventure Frichti “de ces éléments”.”Frichti n’est pas une plateforme de livraison” ou une “application de mise en relation” mais “une société dans laquelle des centaines de salariés ont développé des recettes, ont cuisiné et préparé des commandes”, ont argué Mes Chichportich et Gutkès.”La livraison ne représentait que 5% du chiffre d’affaires de l’entreprise”, ont-ils ajouté.- Livreurs “sans-papiers” -En 2022, l’Urssaf avait évalué dans un rapport son préjudice à près de 3 millions d’euros de charges et cotisations sociales éludées pour les années 2019 et 2020. “Les faits reprochés sont parmi les pires dans ce type de dossiers”, a asséné de son côté Me Kevin Mention, avocat des livreurs interrogé par l’AFP, qui rappelle la centaine de procédures engagées aux prud’hommes.”La grande majorité de ces coursiers étaient des sans-papiers, qui ont pour la plupart été remerciés lorsque ça a commencé à fuiter dans les médias”, a-t-il dénoncé, assurant que les faits se sont perpétués après 2021, fin de la période visée par l’enquête.Jérôme Pimot, du collectif des livreurs autonomes des plateformes (Clap), espère que cette audience fasse office de “gros signal à toutes les plateformes qui emploient des sans-papiers sur le compte de l’auto-entrepreneuriat, afin qu’elles puissent les régulariser, et non les licencier.”Après une arrivée en fanfare sur fond de confinements liés à la pandémie de Covid-19, les acteurs du “quick commerce” s’étaient entredéchirés dans une bataille concurrentielle féroce.En mars 2023, une réglementation très contraignante a porté un coup d’arrêt aux acteurs survivants du secteur. Suite à cette décision, Frichti, revendue en mars 2022 par le duo Bijaoui-Vacher à l’Allemand Gorillas, avait été placée en redressement judiciaire.Le groupe La Belle Vie a repris l’activité de Frichti en septembre 2023, mais en créant une nouvelle entité, ce qui leur a permis de ne pas hériter du lourd passif de la société historique, en liquidation judiciaire.Très contesté, le statut d’indépendant des coursiers est en outre remis en cause dans de nombreux pays par la justice.Un accord politique a été trouvé en mars par les pays de l’UE, sans la France et l’Allemagne, pour renforcer les droits des travailleurs des plateformes numériques.

Iran Nobel winner addresses French parliament while on prison leave

Iranian Nobel Peace Prize winner Narges Mohammadi on Thursday called for an “end” to the Islamic republic and urged human rights to be a precondition of any negotiation with Tehran as she addressed French lawmakers, in a rare encounter with an Iran-based activist.Mohammadi, 52, had been in prison for over three years but was released in December for a limited period on medical leave. Her legal team have warned she could be re-arrested and sent back to jail at any time.She won the 2023 Nobel Peace Prize in recognition of her two-decade fight for human rights in the Islamic republic and strongly backed the 2022-2023 protests sparked by the custody death of the Iranian Kurdish woman Mahsa Amini.”Any negotiations with the Islamic republic that do not take into account the fundamental rights of the Iranian people will only strengthen religious tyranny,” she told the women’s right committees of the French upper house Senate and lower house National Assembly in a joint session, via video link from Tehran.”I believe in the need to end the Islamic Republic,” she added.Mohammadi appeared healthy and as usual in her public appearances defiantly not wearing the headscarf that is obligatory for all women under the Islamic republic’s dress code.She was flanked by pictures of Amini and her two Paris-based twin children, who picked up the Nobel prize in Oslo on her behalf but whom she has not seen for the last decade.Asked about the risks of her participating in this video conference, Mohammadi replied that it was “no difference being on one side or the other of the prison wall”. Her release in December from Evin prison marked the first time Mohammadi, who has spent much of the past decade behind bars, has been free since she was arrested in November 2021.