Ligue des champions: le PSG à Bilbao, avec vue sur la qualification et gestion de l’effectif

Proche de la qualification pour le prochain tour de la Ligue des champions, le PSG va tenter de consolider sa place dans le Top 8 mercredi sur la pelouse de l’Athletic Bilbao tout en veillant à la bonne gestion de ses joueurs, soit sur le retour soit touchés par des blessures ou des virus.Avec 12 points pris sur 15 possibles, les champions d’Europe en titre sont déjà quasiment assurés d’être barragistes et sont bien positionnés pour finir parmi les huit premiers, synonyme de qualification directe en huitièmes de finale. Pour Luis Enrique, l’objectif est donc de gérer au mieux ses joueurs, dans des états de forme disparates.Pour cette sixième journée européenne, la liste des éléments absents ou incertains est longue et le but de l’encadrement parisien est de ne prendre aucun risque avec un effectif soumis à des cadences infernales et qui a débuté la saison pratiquement sans aucune préparation digne de ce nom.Dans la liste des forfaits, on trouve logiquement Achraf Hakimi, blessé à une cheville depuis le 4 novembre. A l’indisponibilité du défenseur marocain est venue s’ajouter celle d’Ousmane Dembélé, “malade” et “au repos”, selon le PSG. De retour de blessure au mollet après avoir été aussi touché à la cuisse pendant sept semaines début septembre, le Ballon d’Or revient doucement et ne postulait pas forcément pour une place de titulaire mercredi à San Mamés, connu pour son ambiance redoutée.- Chevalier encore absent -Depuis son rétablissement, le champion du monde 2018 a effectué trois entrées en jeu (11 minutes contre les Spurs, 26 face à Monaco et Rennes) mais n’a pas joué à fond.  Il n’est pas à 100% et fait très attention à ses sensations, a confié à l’AFP une source proche du vestiaire parisien. Il faudra donc attendre encore pour voir le N.10 jouer un match plein.Touché à une cheville il y a dix jours et forfait samedi, le gardien Lucas Chevalier “poursuit ses soins” et sera absent face aux Basques. L’ancien portier lillois devrait être remplacé de nouveau par Matvey Safonov, qui a réussi le premier match de sa saison samedi.Quant à Lucas Hernandez, il est suspendu trois matches par l’UEFA à la suite de son exclusion contre Tottenham il y a deux semaines pour une faute grossière en fin de rencontre.- Prudence avec Doué -Illya Zabarnyi, “fiévreux” et absent samedi lors du succès (5-0) contre Rennes en Ligue 1, est bien présent à Bilbao. Reste à savoir si l’Ukrainien sera titulaire aux côtés du Russe Safonov, au risque que son absence ne vienne alimenter les spéculations dans le contexte de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.La prudence est de mise également pour Désiré Doué, qui a enchaîné deux blessures (mollet puis cuisse), comme Dembélé.Présent à l’entraînement collectif jeudi dernier sans gêne apparente, il était absent du groupe contre Rennes, mais il fait bien son retour pour le voyage en Espagne, et était présent mardi au début de l’entrainement ouvert aux médias.”C’est important pour nous de savoir gérer ses minutes. Je l’ai vu cette semaine, j’espère qu’il pourra jouer demain et on verra demain pour le temps de jeu exact”, a développé mardi l’entraineur.”Quand tu récupères des joueurs blessés, ils ont récupéré mais ils ne sont pas en forme à 100%. C’est une chose que je dois savoir mieux gérer”, s’était épanché le coach il y a quelques semaines.La question se pose aussi pour le latéral gauche Nuno Mendes, en raison d’une “blessure minime à la cuisse” depuis dix jours, et déjà blessé à un genou début novembre.S’il n’est pas apte à débuter, “on va faire comme d’habitude. A chaque fois qu’il y a un blessé, on cherche une solution. Beaucoup de joueurs peuvent jouer à gauche, Mayulu, Pacho, Zaïre-Emery. Avec la mentalité, tout le monde peut jouer latéral”, a assuré mardi le coach, qui doit gérer quotidiennement avec le staff médical les douleurs de ses joueurs, héritage d’un exercice 2024-2025 à rallonge.

Ligue des champions: le destin de Xabi Alonso suspendu à l’état de Mbappé face à Manchester City

Humiliés (2-0) dimanche par le Celta Vigo, le Real Madrid et surtout son entraîneur Xabi Alonso s’avancent la peur au ventre pour un choc de la “dernière chance” face à Manchester City, sans savoir s’ils pourront compter sur la magie de Kylian Mbappé, incertain.Avec un quadruplé face à l’Olympiakos (4-3), puis un doublé à Bilbao (3-0), Mbappé pensait avoir éloigné l’orage qui guettait dans le ciel de Madrid.Mais ce dernier a fini par s’abattre quand même, dimanche soir, sur la pelouse d’un Santiago Bernabéu circonspect devant la performance indigne de ses joueurs, qui ont terminé la rencontre face à Vigo à neuf, sous la bronca du public.Dès le coup de sifflet final, la presse espagnole a déclaré l’état d’urgence, assurant que le crédit de l’entraîneur Xabi Alonso, lâché par ses joueurs, était épuisé, et que l’ex-milieu de terrain et stratège du Real, de Liverpool et du Bayern jouerait bien sa survie face à City.Lundi, les différentes informations circulant dans la capitale ont infirmé les déclarations apaisantes du technicien basque: non, il ne jouera pas seulement pour “trois points”, mais bien pour éviter de prendre la porte, et voir son projet se terminer prématurément.”Ce Real est chaotique. Il est en crise. Et mercredi, Guardiola arrive. Accrochez-vous, ça va secouer”, a ironisé le quotidien Marca, assurant que les dirigeants madrilènes, qui se sont réunis en urgence lundi matin, considéraient bien ce match comme celui de la “dernière chance” pour Xabi Alonso.- “Groupe plat” -Cette mission déjà périlleuse contre le Manchester City du technicien catalan Pep Guardiola se compliquerait encore davantage sans Kylian Mbappé, absent de l’entraînement mardi en raison d’une douleur à la jambe gauche, selon la presse espagnole, et incertain pour la rencontre.Déjà auteur d’un triplé face aux Mancuniens la saison dernière lors de sa première grande soirée européenne sous le maillot blanc (3-1), l’attaquant français semble en effet le seul capable de sauver la tête de son entraîneur, piégé dans une équation impossible à résoudre, comme son prédécesseur Carlo Ancelotti.”On a l’impression que l’équipe est un groupe plat, rassemblé autour de Mbappé, dont les buts ne font que masquer la crise. S’il prend un jour de congé, il n’y a pas d’alternative”, a résumé le journal AS.Le capitaine des Bleus a en effet inscrit 25 des 44 buts du géant madrilène, soit six de plus que le reste de l’effectif en cumulé.Et l’armada de stars assemblée par Florentino Pérez est tout simplement incapable de gagner lorsque Mbappé ne marque pas, notamment en raison de l’inefficacité chronique de Vinicius Junior et de Rodrygo. Les deux Brésiliens n’ont plus trouvé le chemin des filets depuis respectivement 11 et 33 rencontres de suite.Avec une défense décimée par les blessures (Carvajal, Militao, Huijsen, Alexander-Arnold, Alaba, Mendy), elle aura également du mal à résister aux Citizens et leur machine à scorer Erling Haaland, tout aussi inarrêtable que Mbappé avec 20 réalisations en 20 rencontres, mais bien mieux entouré, avec Phil Foden, Rayan Cherki ou Jérémy Doku.Celui qui remportera ce duel entre les deux buteurs les plus prolifiques de leur génération, s’il a lieu, prendra à coup sûr un avantage psychologique, à six mois de leur affrontement programmé en sélection à la Coupe du monde 2026, aux Etats-Unis. Il pourrait décider -aussi, et surtout- du futur de la Maison Blanche, à la merci d’un ultime uppercut pour jeter la serviette sur le ring, et précipiter la chute de celui qui voulait la rénover.

Ligue des champions: au PSG, le réveil simultané de “Kvara” et Barcola

Attendu depuis plusieurs mois, le regain de forme des deux ailiers Bradley Barcola et Khvicha Kvaratskhelia a été concomitant, une bonne nouvelle pour le PSG qui faisait face à une méforme de sa ligne d’attaque.Le dernier souvenir d’un très bon match de “Kvara” avec le PSG remontait au 17 septembre, face à l’Atalanta Bergame (4-0) au Parc des Princes, où il avait fait taire les doutes sur son état de forme.Après avoir peu joué les premiers matches de la saison à cause de la fatigue de l’exercice précédent, le Géorgien avait retrouvé ses jambes de la saison dernière. Mais cette éclaircie avait été de courte durée car l’ancien Napolitain a ensuite enchainé de nombreux matches sans faire la différence (hormis quelques fois en Ligue des champions)… jusqu’à samedi soir contre Rennes (5-0). Auteur d’un doublé dont un but dont il est le spécialiste (accélérer à gauche, rentrer sur son pied droit, dribbler et frapper), il a de nouveau montré qu’il n’était pas avare de courses et de replis défensifs, tout en retrouvant son efficacité. “il faut l’accepter, et je suis très content de ses performances parce que c’est un joueur de haut niveau, de grande qualité, avec beaucoup d’ambition. Je suis très content de son niveau depuis son arrivée la saison dernière. Tous les joueurs ont des hauts et des bas…”, expliquait la veille Luis Enrique, répondant à une question sur la différence de statistiques (buts, passes décisives, courses) entre les matches européens et en Ligue 1 de “Kvara”.- Barcola, pas de but en C1 -Reconnaissant être plus à l’aise dans le couloir gauche, l’attaquant a assuré fin novembre se sentir “très bien actuellement”. “Je pense qu’il y a beaucoup d’aspects où je peux progresser. Je travaille sur ces choses. Je pourrais marquer beaucoup plus, faire davantage de passes. Chaque jour j’essaye d’être la meilleure version de moi-même”, avait-il confié. Il a fallu attendre le 6 décembre pour le constater, et reste à savoir désormais s’il peut maintenir ce niveau plus d’un match.La question est similaire au sujet de Bradley Barcola, qui a aussi montré de bons signes de regain de forme samedi soir. Très en jambes dès le début du match même s’il était aligné à droite, l’international français a retrouvé sa percussion et ses facilités à éliminer ses adversaires. Toujours maladroit dans le dernier geste après ses longues chevauchées, il a été tout de même à l’origine de deux buts, en se battant sur les ballons. L’ancien Lyonnais semble désormais débarrassé de sa fatigue musculaire à une cuisse qui l’a empêchée de jouer à fond pendant plusieurs semaines, comme l’a confié à l’AFP son entourage il y a quelques semaines.Encore moins décisif en Ligue des champions qu’en championnat, Barcola est donc attendu à Bilbao pour confirmer son regain de forme dans un match européen. Dans cette compétition, son dernier but en Ligue des champions remonte à février dernier, alors qu’il a déjà marqué cinq fois en Ligue 1, notamment lors de son bon début de saison. Attendus depuis de longues semaines, les deux attaquants ont choisi le même match pour retrouver leurs qualités. Les deux ailiers ont l’occasion de marquer les esprits, profitant du forfait d’Ousmane Dembélé, “malade” et du retour progressif de Désiré Doué. Sachant que le PSG attend que sa ligne offensive retrouve l’efficacité de la saison dernière.

Oil-rich UAE turns to AI to grease economy

Deep in the Abu Dhabi desert, a vast AI campus a quarter the size of Paris is starting to emerge, the oil-rich UAE’s boldest bet yet on technology it hopes will help transform its economy.Towering cranes clank as long, low buildings take shape below, the eventual home of data centres powered by five gigawatts of electricity — the biggest such facility outside the United States.The campus will provide storage and computing capacity over a 3,200-kilometre (1990-mile) radius covering up to four billion people, said Johan Nilerud, chief strategy officer of Khazna Data Centers, a subsidiary of Emirati AI giant G42, which is spearheading the project.Since the 1960s, oil has fuelled the United Arab Emirates’ rise from a desert outpost of nomadic tribes to a Middle East economic and diplomatic powerhouse. Now, the UAE is hoping that AI can help fill the gap when oil demand inevitably wanes.”The UAE is punching above its weight because it’s a very small country that really wants to be at the forefront,” said Nilerud.”The idea is obviously to bring in international partners… to be this AI-native nation,” he added.Phase one of the AI campus — the G42-built, one-gigawatt Stargate UAE cluster — will be operated by OpenAI and is backed by other US tech giants such as Oracle, Cisco and Nvidia.And last month, Microsoft announced more than $15.2 billion in investments in the UAE by 2029, after injecting $1.5 billion last year into G42.- Core subject -The UAE has been betting heavily on AI since 2017, when it named the world’s first AI minister and became the second country after Canada to unveil a national AI strategy. A year later, G42 was founded with backing from Abu Dhabi-based sovereign wealth fund Mubadala. Chaired by the UAE president’s brother, Sheikh Tahnoon bin Zayed Al Nahyan, it offers a range of AI products and employs more than 23,000 people.The UAE said it has pumped more than $147 billion into AI since 2024, including up to 50 billion euros ($58 billion) in a one-gigawatt AI data centre in France.”AI, like oil, is a transversal sector, which can potentially have a leverage effect and an impact on different activities,” said professor Jean-Francois Gagne of the University of Montreal.In 2019, Abu Dhabi opened Mohamed bin Zayed University of Artificial Intelligence (MBZUAI), the world’s first AI-dedicated university. Last August, AI became a core subject in the country’s public schools from kindergarten up.MBZUAI and Abu Dhabi’s Technology Innovation Institute (TII) have since launched generative AI models including Falcon, which compared favourably with industry leaders and now has an Arabic version.Keen to cut reliance on imported hardware and expertise, the UAE has made large investments in research, development and homegrown programmes.TII opened a research lab with Nvidia to “push the boundaries” of generative AI models and develop robotics systems, said CEO Najwa Aaraj.”Sovereignty and self-sustainability and domestic customisation of technology to local needs are all very, very important,” Eric Xing, president of MBZUAI, told AFP.”And also difficult to achieve if you solely rely on importing and external… technical transfer.”- Chips ahoy -In the race for AI market share, the UAE is in the chasing pack behind the US and China, the clear leaders. But the small, desert country has its advantages, chiefly money and energy.With oil, gas and year-round sun for solar power, it can quickly build electricity stations to feed data centres — a major obstacle elsewhere. Deep pockets and unquestioned royal rule give it the freedom to plough billions into AI development and infrastructure.And as the region’s business hub, with a population that is nearly 90 percent expatriate, the UAE has the edge on neighbour and AI rival Saudi Arabia in attracting talent.All the while, the UAE has engaged in a balancing act between the US and China as it seeks imports vital for AI, including the specialist chips that make data centres work.Last month, intense lobbying bore fruit when the US approved the export of advanced Nvidia chips to both the UAE and Saudi Arabia.”They (UAE) clearly don’t want to be dependent on China, but that doesn’t mean they want to depend on the US either,” said Gagne.But despite its progress and years of heavy investment, success in this complex, ever-changing sector is far from guaranteed.”Right now, we don’t know what the right strategy is, or who the good players are,” Gagne said.”Everyone is betting on different players, but some will lose and some will win.” 

Macron de retour sur le thème de la désinformation, après la polémique sur la labellisation

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