Trump’s Russia pivot keeps China guessing on Ukraine

US President Donald Trump’s abrupt pivot to Russia will remould Moscow’s ties with China but is unlikely to prise apart its flourishing partnership with Beijing, analysts say.Since taking office last month, the US president has sought to unravel three years of Western opposition to the invasion of Ukraine, sidelining Kyiv and European allies while pushing a deal to end the war on terms purportedly favourable to Moscow.These overtures will have repercussions for China too, which has drawn Russia deeper into its orbit as its northern neighbour has endured economic sanctions and diplomatic isolation from the West.Russian “dependence on China will automatically be mitigated” once it improves its international standing, said Yun Sun from the US-based Stimson Center, a non-partisan think tank.”Russia traditionally is known for diplomatic manoeuvre and strategic manipulation. It was deprived of that space and ability during the Ukraine war, but once Russia improves relations with the US, the space will open up,” she said.Beijing has presented itself as neutral in the Ukraine conflict, urging peace talks while refusing to condemn the invasion and boosting economic, military and political ties with Moscow. That stance was criticised by the previous US administration and Kyiv’s other allies, which urged Beijing to take a more active role and use its influence over Russia to end the war.  Trump’s taking the lead on talks with his counterpart Vladimir Putin has — at least for the moment — taken that focus off Beijing as a potential mediator.- ‘Reverse Nixon’? -Trump’s about-face has drawn comparisons with another historic act of high-wire diplomacy, with some foreign policy experts dubbing the move a “reverse Nixon” moment.In 1972, then-US president Richard Nixon paid a shock visit to China, paving the way towards full diplomatic recognition and gaining leverage over a wrongfooted Soviet Union.By that same logic, a shock rapprochement between Trump and Putin could achieve the opposite, bringing Russia in from the cold while undermining its bond with Beijing.But the apparent parallels are a “misreading of history”, said Elizabeth Wishnick from Columbia University’s Weatherhead East Asian Institute.In Nixon’s time, China was “weak, isolated” and fearful of war with the Soviet Union. These days it is a global power with a huge economy and military, and has strong ties with Moscow.Alexander Gabuev, director of the Berlin-based Carnegie Russia Eurasia Center, said Russia “will definitely portray to Trump that they want to have space and distance from China… and not to be China’s junior partner”.However, Moscow sees the Chinese leadership as a consistent “towering presence”, in contrast to Trump at the whim of the US election cycle, he told AFP. “Why would they rock the boat with China, given their increased dependency, overlapping economic structures, and strategic interests to dislodge the United States as a global hegemon?” he added.Sun, of the Stimson Center, agreed that the United States would be unable to “‘break’ the Russia-China relationship, which has endogenous logic and strength”.”But Washington is able to tamper with the quality and the level of cooperation within that relationship,” she said.- Post-war prospects -China, Russia and the United States are inextricably interconnected as “the three main forces of world security and multipolarisation”, Wang Yiwei from the Renmin University of China told AFP. Beijing and Moscow appeared to reinforce their ties this week as President Xi Jinping and Putin held a phone call that coincided with the third anniversary of the Ukraine conflict.Their conversation was followed by top Russian security official Sergei Shoigu landing in Beijing on Friday — his second to China in the past three months, according to Russian media.Meanwhile, the United States and Ukraine are edging closer to a minerals deal that Kyiv hopes will bring future security guarantees from Washington after the war’s conclusion.For China, “a scenario where Russia was able to keep its territorial gains at Ukraine’s expense and still be able to rejoin the international community would be optimal”, Wishnick said.Such an outcome would also “encourage Chinese leaders to pursue their own territorial annexations with potential impunity”, she added in apparent reference to Beijing’s claims to self-ruled Taiwan.Zhao Long, from Shanghai Institutes for International Studies, said China could play a practical role in ending the conflict, such as by pushing for dialogue among all stakeholders and even “providing a platform for… negotiations”.Beijing could also rally countries to explore peacekeeping operations in post-war Ukraine and explore opportunities to help rebuild the country’s destroyed infrastructure, “giving play to the comparative advantages of Chinese enterprises”, he said.

L’influenceur masculiniste Andrew Tate est arrivé en Floride, après son départ de Roumanie

L’influenceur masculiniste britannico-américain Andrew Tate est arrivé jeudi en Floride avec son frère Tristan, après avoir pu quitter la Roumanie en dépit de poursuites pour traite d’êtres humains et viols dans ce pays, et d’une demande d’extradition du Royaume-Uni.”Nous vivons dans une société démocratique où l’on est innocent jusqu’à preuve du contraire, et je pense que mon frère et moi sommes largement incompris”, a déclaré Andrew Tate après son atterrissage à Fort Lauderdale, au nord de Miami.”Il y a beaucoup d’opinions sur nous, beaucoup de choses qui circulent à notre sujet sur internet”, a poursuivi l’ancien kickboxeur.Les autorités aéroportuaires de Bucarest avaient confirmé plus tôt à l’AFP le départ des deux frères, le parquet chargé de la lutte contre le crime organisé (DIICOT) précisant ensuite dans un communiqué que les “deux accusés” restaient sous contrôle judiciaire. Leur interdiction de quitter le territoire a été levée, a déclaré le parquet, même s’ils ont l’obligation de “comparaître à chaque convocation” en Roumanie.Selon l’équipe des frères Tate, plusieurs de leurs actifs saisis en Roumanie leur ont été restitués jeudi. Il s’agit de “tous les comptes bancaires précédemment gelés”, de “propriétés immobilières”, de voitures de luxe et de participation dans des sociétés. Les Etats-Unis avaient demandé à la Roumanie de lever les restrictions de voyage et de rendre leurs passeports à Andrew et Tristan, selon des informations de presse.Le ministre roumain des Affaires étrangères, Emil Hurezeanu, avait confirmé aux médias locaux une récente discussion avec l’envoyé de Donald Trump, Richard Grenell, pendant laquelle ce dernier avait évoqué son intérêt pour le sort des frères Tate.- “On va vérifier” -Le ministre de la Justice, Radu Marinescu, a toutefois assuré à l’AFP n’avoir eu connaissance “d’aucune intervention de Washington”. D’ailleurs dit-il, les frères Tate devront pointer le 24 mars prochain. “S’ils ne se présentent pas, ce sera une violation du contrôle judiciaire, ce qui peut entraîner sa révocation et leur réincarcération”. Aux côtés du Premier ministre britannique Keir Starmer à la Maison Blanche, Donald Trump a assuré jeudi ne pas connaître les tenants de leur venue aux Etats-Unis.”Je ne sais rien de cela. On va vérifier, on vous fera savoir”, a déclaré le président américain à un journaliste qui lui demandait si son administration avait fait pression sur la Roumanie pour les libérer.Le Premier ministre britannique Keir Starmer, en visite à Washington, a de son côté reprécisé qu”‘il s’agit d’un ressortissant anglais” et qu'”il est donc important que justice soit faite”.”Le trafic d’êtres humains est évidemment, à mon avis, un risque pour la sécurité. Nous reviendrons sur cette affaire”, a-t-il dit.C’est la première fois qu’Andrew Tate quitte le sol roumain depuis son arrestation en 2022. Quatre femmes ayant porté plainte contre lui au Royaume-Uni pour viols ont réagi à l’annonce de ce départ vers les Etats-Unis.Les deux frères font l’objet d’accusations de viols et d’agressions dans d’autres dossiers au Royaume-Uni, où ils ont par ailleurs été condamnés pour fraude fiscale.”Nous sommes abasourdies que les autorités roumaines” aient “cédé aux pressions de l’administration Trump”, ont écrit ces plaignantes dans un communiqué, déplorant “un risque majeur” que les poursuites pénales “soient abandonnées”.Leur avocat, Matthew Jury, a parlé d’une nouvelle “aussi dégoûtante que consternante” et a demandé à Keir Starmer de “profiter de l’occasion” de sa rencontre avec Donald Trump pour aborder le sujet.- Thèses masculinistes -Un tribunal roumain avait déjà accédé à la demande d’extradition des frères Tate formulée par le Royaume-Uni, mais seulement après la conclusion de la procédure judiciaire en Roumanie.Un porte-parole de Downing Street s’est refusé à commenter “une décision prise par la justice roumaine de manière indépendante, dans le respect d’une procédure régulière”.Un réseau roumain d’ONG défendant les femmes a demandé au parquet dans une lettre ouverte de “communiquer publiquement les raisons qui ont justifié l’annulation de l’interdiction faite aux frères Tate de quitter le territoire de la Roumanie”. Andrew Tate est suivi par plus de dix millions de personnes sur X, où il promeut des thèses masculinistes.Né aux Etats-Unis en 1986, cet ancien professionnel de kickboxing vivait depuis plusieurs années en Roumanie, dont il a pu dire par le passé qu’il y appréciait “le fait que la corruption soit accessible à tous”.Fan de Donald Trump, il s’est notamment fait connaître lors de l’émission britannique “Big Brother” en 2016.Son frère et lui échappent pour l’heure au procès dans un premier volet à Bucarest, à la suite d’irrégularités dans la procédure constatées par la justice. Celle-ci soupçonne les deux hommes d’avoir dupé plusieurs femmes à des fins d’exploitation sexuelle et Andrew Tate doit également répondre de faits présumés de viol.Les deux frères rejettent ces accusations.

Trump says China to face added 10% tariff starting in March

US President Donald Trump said Thursday he would impose an additional 10 percent tariff on Chinese imports while moving ahead with levies on Canada and Mexico next week, citing “unacceptable” drug smuggling.Markets opening in Asia on Friday tracked losses across the world from the previous day, as the Republican’s latest comments fanned fears of a global trade war. Trump had announced — then halted — sweeping 25 percent levies on Canadian and Mexican imports this month over illegal immigration and deadly fentanyl, with Canadian energy to face a lower rate. But the month-long pause ends Tuesday.Following reporters’ questions on whether he planned to proceed on the tariffs next week, Trump wrote on social media Thursday that until the problem of fentanyl stops “or is seriously limited,” the proposed levies will happen as scheduled.”China will likewise be charged an additional 10 percent Tariff on that date,” he added, referring to March 4.Earlier this month, Trump imposed a sweeping 10 percent tariff hike on imports from China, prompting Beijing to retaliate.A US official confirmed to AFP that the new 10 percent levy adds to the existing one over fentanyl, saying that there has been “insufficient progress” on the drug front.The official added that Washington had to act against all three countries in order to tackle the fentanyl issue.On Thursday, Chinese Commerce Minister Wang Wentao expressed concerns over Washington’s earlier 10 percent tariff.”China firmly opposes this and has taken corresponding countermeasures,” Wang said in a letter to newly confirmed US Trade Representative (USTR) Jamieson Greer.China’s leadership will convene next week to hammer out plans to shield its economy from Trump’s threats.Mexican President Claudia Sheinbaum on Thursday said she hoped to speak with Trump to avoid being hit by his threatened tariffs.A high-level Mexican delegation is in Washington in search of an agreement.And Canadian Prime Minister Justin Trudeau said officials are working around the clock to avert US levies but would have an “immediate” response if measures were imposed next week.Trudeau has repeatedly stressed that less than one percent of the fentanyl and undocumented migrants that enter the United States come through the Canadian border.Trump’s threats have sent shivers through major exporter countries. Asian markets were all well in the red early Friday, with Tokyo briefly shedding three percent.- Reciprocal tariffs -Besides levies over fentanyl, Trump added on Truth Social that an April 2 date for so-called reciprocal tariffs “will remain in full force and effect.”These will be tailored to each US trading partner, with details to come after government agencies complete studies that Trump has called for on trade issues.In his letter to Greer, Wang noted that Trump has called for many trade investigations “aimed at China” and urged both sides to resolve their differences via dialogue.Beijing has pushed back against US fentanyl concerns, saying Washington has to solve the issue itself rather than taking aim at other countries with levies.Rather than the drugs being supplied directly to the United States, a Congressional Research Service report noted last year that US-bound fentanyl appears to be made in Mexico using chemical precursors from China.While some precursors face international controls, others may be made and exported legally from countries like China.In early February, China’s foreign ministry warned that fresh tariffs could hurt counternarcotics cooperation.

Talks to resume in Cairo on next phase of Israel-Hamas ceasefire

Talks resume in Cairo Friday on a second phase of an Israel-Hamas ceasefire that mediators hope will bring a lasting end to the Gaza conflict, a day after Israel’s military acknowledged its “complete failure” to prevent the 2023 Hamas attack that sparked the war.Mediator Egypt said Thursday that Israeli, Qatari and US delegations were already in Cairo for “intensive” talks on the next stage of the ceasefire, after a first phase only reached following months of gruelling negotiations.”The relevant parties have begun intensive talks to discuss the next phases of the truce agreement, amid ongoing efforts to ensure the implementation of the previously agreed understandings,” said Egypt’s State Information Service.The ceasefire, whose first phase is set to expire on Saturday, has largely halted the fighting that began when Hamas militants broke through Gaza’s security barrier on October 7, 2023, in an attack that resulted in the deaths of 1,218 people in Israel, mostly civilians, according to an AFP tally of official figures.Israel’s retaliation has killed more than 48,000 people in Gaza, according to the health ministry in the Hamas-run territory, figures the UN has deemed reliable.Prime Minister Benjamin Netanyahu sent negotiators to Cairo on Thursday, after Hamas handed over the remains of four hostages in exchange for hundreds of Palestinian prisoners under the truce.- ‘Too many civilians died’ -An internal Israeli army probe into the October 7 attack, released on Thursday, acknowledged the military’s “complete failure” to prevent it, according to a military official who briefed reporters about the report’s contents on condition of anonymity.”Too many civilians died that day asking themselves in their hearts or out loud, where was the IDF?” the official said, referring to the military.A senior military official said at the same briefing that the military acknowledges it was “overconfident” and had misconceptions about Hamas’s military capabilities before the attack.Following the scathing probe’s release, Israel’s military chief General Herzi Halevi said: “The responsibility is mine.”Halevi had already resigned last month citing the October 7 “failure”.During their attack, militants seized dozens of hostages, whose return was a key objective of the war.Netanyahu vowed to destroy Hamas and to bring home all the hostages, but has faced criticism and protests at home over his handling of the war and the hostage crisis.- ‘Murdered’ -A hostage-prisoner swap early Thursday was the final one under the initial stage of the truce that took effect on January 19.Over the past several weeks, Hamas freed in stages 25 living Israeli and dual-national hostages and returned the bodies of eight others. It also released five Thai hostages outside the deal’s terms.Israel, in return, was expected to free around 1,900 Palestinian prisoners. Israel’s Prison Service said that “643 terrorists were transferred from several prisons across the country” and released on Thursday under the terms of the truce after Hamas returned the bodies of four hostages.Hours after the handover on Thursday, an Israeli campaign group confirmed “with profound sorrow” the identities of the four bodies.Ohad Yahalomi, Tsachi Idan, Itzik Elgarat and Shlomo Mansour “have been laid to eternal rest in Israel”, said the Hostages and Missing Families Forum.Israel Berman, a businessman and former member of the Nahal Oz kibbutz community where Idan was abducted, said that “until the very last moment, we were hoping that Tsachi would return to us alive”. – ‘We were in hell’ -Among those freed in exchange was the longest-serving Palestinian prisoner in an Israeli jail, Nael Barghouti, who spent more than four decades behind bars. He was first arrested in 1978 and sentenced to life imprisonment for the murder of an Israeli officer and attacks on Israeli sites.”We were in hell and we came out of hell. Today is my real day of birth,” said one prisoner, Yahya Shraideh.AFP images showed some freed prisoners awaiting treatment or being assessed at the European Hospital in Khan Yunis, southern Gaza, after their release.Several freed Palestinian prisoners were hospitalised following earlier swaps, and the emaciated state of some released Israeli hostages sparked outrage in Israel and beyond.After the swap, Hamas called on Israel to return to delayed talks on the truce’s next phase.”We have cut off the path before the enemy’s false justifications, and it has no choice but to start negotiations for the second phase,” Hamas said.

La Réunion en alerte violette, le plus haut niveau, à l’approche du cyclone Garance

Les habitants de La Réunion sont confinés avant l’arrivée imminente du cyclone Garance qui doit balayer vendredi matin l’île de l’océan Indien, placée en alerte violette, le plus haut niveau, les autorités redoutant des rafales dépassant 200 km/h.En début de matinée, heure locale, le préfet de La Réunion Patrice Latron a annoncé, lors d’un point presse, l’entrée en vigueur sur l’île de l’alerte violette cyclonique à partir de 09H00 (06H00 à Paris).Le préfet a décrété le passage au violet en raison des rafales de vent “qui pourraient dépasser les 200 km/h”, a précisé au cours de cette conférence de presse la directrice interrégionale de Météo-France, Céline Jauffret.Dernier niveau du dispositif d’alerte cyclonique, l’alerte violette implique le confinement strict de toute la population, y compris des forces de l’ordre et des services de secours mobilisés.”On s’attend à un impact direct du mur de l’oeil et de l’oeil dans la matinée”, a précisé Céline Jauffret.Dans son dernier bulletin publié à 07H00, Météo-France souligne que Garance “se maintient au stade de cyclone tropical intense malgré une tendance à l’affaiblissement qui commence à s’opérer”. Toutefois, l’institut précise que le cyclone continue de “se rapprocher directement de la Réunion” et “présente toujours une menace cyclonique très importante pour l’île”.A 07H00 locales, Garance se trouvait à 90 km au nord des terres réunionnaises, selon Météo-France. Les autorités ont exhorté les habitants à ne pas sortir et à suivre les consignes de sécurité.”J’appelle nos compatriotes réunionnais à la plus grande vigilance et au respect des consignes de sécurité. L’Etat est à vos côtés et nos forces mobilisées. Solidarité de la Nation”, a déclaré sur X jeudi soir le président Emmanuel Macron.Toutes les communes de l’île ont ouvert au public leurs centres d’hébergement d’urgence. Plus de 500 personnes habitant des logements précaires ou n’ayant pas de domicile y sont actuellement hérbergées, a détaillé le préfet.- L’île sous cloche -Selon EDF, 4.000 foyers ne sont plus alimentés en électricité. Vendredi matin, le préfet a indiqué que “8,4% des abonnés n'(avaient) plus d’accès à internet et au téléphone”.Avant l’arrivée du cyclone, les derniers préparatifs ont rythmé la journée jeudi à Saint-Denis. “Je me suis dit que j’avais le temps de faire mes courses, mauvaise pioche”, soupirait Franck Vitry, patientant dans la longue file d’un supermarché du Port (ouest). “Ça m’a pris 30 secondes pour prendre mon pack d’eau, et là, ça fait 10 minutes que j’attends en caisse!”Certains anticipaient aussi les longues heures d’attente à domicile. “J’ai pris des rouleaux de pâte feuilletée, des Å“ufs et du sucre pour faire de la pâtisserie avec mes enfants pendant l’alerte rouge”, confie Maryvonne Laurent, 36 ans, en faisant ses courses avec ses deux fils.L’aéroport international de La Réunion a suspendu tous ses vols jeudi matin à 10H30. Sur l’île Maurice voisine, distante de 200 km, l’aéroport  avait lui cessé toute activité dès mercredi.Dans les terres, l’inquiétude grandit parmi les agriculteurs. A Etang-Salé-Les-Hauts (sud), Jean-Christophe Hoareau, producteur de légumes, retirait jeudi la mort dans l’âme les bâches de ses serres. Il sait que ses cultures ne résisteront pas au cyclone.”Le sentiment d’être impuissant, de ne pas savoir si ça va résister… A chaque fois, on perd nos cultures parce qu’on ne prend pas le risque et on sauve notre structure”, confie-t-il à l’AFP.Si Garance s’avérait aussi puissant que redouté, La Réunion pourrait revivre un épisode comparable à celui de janvier 2024. A l’époque, l’île avait été placée en alerte violette lors du passage du cyclone intense Belal, qui avait fait quatre morts.

La Réunion en alerte violette, le plus haut niveau, à l’approche du cyclone Garance

Les habitants de La Réunion sont confinés avant l’arrivée imminente du cyclone Garance qui doit balayer vendredi matin l’île de l’océan Indien, placée en alerte violette, le plus haut niveau, les autorités redoutant des rafales dépassant 200 km/h.En début de matinée, heure locale, le préfet de La Réunion Patrice Latron a annoncé, lors d’un point presse, l’entrée en vigueur sur l’île de l’alerte violette cyclonique à partir de 09H00 (06H00 à Paris).Le préfet a décrété le passage au violet en raison des rafales de vent “qui pourraient dépasser les 200 km/h”, a précisé au cours de cette conférence de presse la directrice interrégionale de Météo-France, Céline Jauffret.Dernier niveau du dispositif d’alerte cyclonique, l’alerte violette implique le confinement strict de toute la population, y compris des forces de l’ordre et des services de secours mobilisés.”On s’attend à un impact direct du mur de l’oeil et de l’oeil dans la matinée”, a précisé Céline Jauffret.Dans son dernier bulletin publié à 07H00, Météo-France souligne que Garance “se maintient au stade de cyclone tropical intense malgré une tendance à l’affaiblissement qui commence à s’opérer”. Toutefois, l’institut précise que le cyclone continue de “se rapprocher directement de la Réunion” et “présente toujours une menace cyclonique très importante pour l’île”.A 07H00 locales, Garance se trouvait à 90 km au nord des terres réunionnaises, selon Météo-France. Les autorités ont exhorté les habitants à ne pas sortir et à suivre les consignes de sécurité.”J’appelle nos compatriotes réunionnais à la plus grande vigilance et au respect des consignes de sécurité. L’Etat est à vos côtés et nos forces mobilisées. Solidarité de la Nation”, a déclaré sur X jeudi soir le président Emmanuel Macron.Toutes les communes de l’île ont ouvert au public leurs centres d’hébergement d’urgence. Plus de 500 personnes habitant des logements précaires ou n’ayant pas de domicile y sont actuellement hérbergées, a détaillé le préfet.- L’île sous cloche -Selon EDF, 4.000 foyers ne sont plus alimentés en électricité. Vendredi matin, le préfet a indiqué que “8,4% des abonnés n'(avaient) plus d’accès à internet et au téléphone”.Avant l’arrivée du cyclone, les derniers préparatifs ont rythmé la journée jeudi à Saint-Denis. “Je me suis dit que j’avais le temps de faire mes courses, mauvaise pioche”, soupirait Franck Vitry, patientant dans la longue file d’un supermarché du Port (ouest). “Ça m’a pris 30 secondes pour prendre mon pack d’eau, et là, ça fait 10 minutes que j’attends en caisse!”Certains anticipaient aussi les longues heures d’attente à domicile. “J’ai pris des rouleaux de pâte feuilletée, des Å“ufs et du sucre pour faire de la pâtisserie avec mes enfants pendant l’alerte rouge”, confie Maryvonne Laurent, 36 ans, en faisant ses courses avec ses deux fils.L’aéroport international de La Réunion a suspendu tous ses vols jeudi matin à 10H30. Sur l’île Maurice voisine, distante de 200 km, l’aéroport  avait lui cessé toute activité dès mercredi.Dans les terres, l’inquiétude grandit parmi les agriculteurs. A Etang-Salé-Les-Hauts (sud), Jean-Christophe Hoareau, producteur de légumes, retirait jeudi la mort dans l’âme les bâches de ses serres. Il sait que ses cultures ne résisteront pas au cyclone.”Le sentiment d’être impuissant, de ne pas savoir si ça va résister… A chaque fois, on perd nos cultures parce qu’on ne prend pas le risque et on sauve notre structure”, confie-t-il à l’AFP.Si Garance s’avérait aussi puissant que redouté, La Réunion pourrait revivre un épisode comparable à celui de janvier 2024. A l’époque, l’île avait été placée en alerte violette lors du passage du cyclone intense Belal, qui avait fait quatre morts.

La Réunion en alerte violette, le plus haut niveau, à l’approche du cyclone Garance

Les habitants de La Réunion sont confinés avant l’arrivée imminente du cyclone Garance qui doit balayer vendredi matin l’île de l’océan Indien, placée en alerte violette, le plus haut niveau, les autorités redoutant des rafales dépassant 200 km/h.En début de matinée, heure locale, le préfet de La Réunion Patrice Latron a annoncé, lors d’un point presse, l’entrée en vigueur sur l’île de l’alerte violette cyclonique à partir de 09H00 (06H00 à Paris).Le préfet a décrété le passage au violet en raison des rafales de vent “qui pourraient dépasser les 200 km/h”, a précisé au cours de cette conférence de presse la directrice interrégionale de Météo-France, Céline Jauffret.Dernier niveau du dispositif d’alerte cyclonique, l’alerte violette implique le confinement strict de toute la population, y compris des forces de l’ordre et des services de secours mobilisés.”On s’attend à un impact direct du mur de l’oeil et de l’oeil dans la matinée”, a précisé Céline Jauffret.Dans son dernier bulletin publié à 07H00, Météo-France souligne que Garance “se maintient au stade de cyclone tropical intense malgré une tendance à l’affaiblissement qui commence à s’opérer”. Toutefois, l’institut précise que le cyclone continue de “se rapprocher directement de la Réunion” et “présente toujours une menace cyclonique très importante pour l’île”.A 07H00 locales, Garance se trouvait à 90 km au nord des terres réunionnaises, selon Météo-France. Les autorités ont exhorté les habitants à ne pas sortir et à suivre les consignes de sécurité.”J’appelle nos compatriotes réunionnais à la plus grande vigilance et au respect des consignes de sécurité. L’Etat est à vos côtés et nos forces mobilisées. Solidarité de la Nation”, a déclaré sur X jeudi soir le président Emmanuel Macron.Toutes les communes de l’île ont ouvert au public leurs centres d’hébergement d’urgence. Plus de 500 personnes habitant des logements précaires ou n’ayant pas de domicile y sont actuellement hérbergées, a détaillé le préfet.- L’île sous cloche -Selon EDF, 4.000 foyers ne sont plus alimentés en électricité. Vendredi matin, le préfet a indiqué que “8,4% des abonnés n'(avaient) plus d’accès à internet et au téléphone”.Avant l’arrivée du cyclone, les derniers préparatifs ont rythmé la journée jeudi à Saint-Denis. “Je me suis dit que j’avais le temps de faire mes courses, mauvaise pioche”, soupirait Franck Vitry, patientant dans la longue file d’un supermarché du Port (ouest). “Ça m’a pris 30 secondes pour prendre mon pack d’eau, et là, ça fait 10 minutes que j’attends en caisse!”Certains anticipaient aussi les longues heures d’attente à domicile. “J’ai pris des rouleaux de pâte feuilletée, des Å“ufs et du sucre pour faire de la pâtisserie avec mes enfants pendant l’alerte rouge”, confie Maryvonne Laurent, 36 ans, en faisant ses courses avec ses deux fils.L’aéroport international de La Réunion a suspendu tous ses vols jeudi matin à 10H30. Sur l’île Maurice voisine, distante de 200 km, l’aéroport  avait lui cessé toute activité dès mercredi.Dans les terres, l’inquiétude grandit parmi les agriculteurs. A Etang-Salé-Les-Hauts (sud), Jean-Christophe Hoareau, producteur de légumes, retirait jeudi la mort dans l’âme les bâches de ses serres. Il sait que ses cultures ne résisteront pas au cyclone.”Le sentiment d’être impuissant, de ne pas savoir si ça va résister… A chaque fois, on perd nos cultures parce qu’on ne prend pas le risque et on sauve notre structure”, confie-t-il à l’AFP.Si Garance s’avérait aussi puissant que redouté, La Réunion pourrait revivre un épisode comparable à celui de janvier 2024. A l’époque, l’île avait été placée en alerte violette lors du passage du cyclone intense Belal, qui avait fait quatre morts.

Avowed misogynist Andrew Tate in US despite rape charges in Romania

Andrew Tate, a right-wing influencer charged with rape and human trafficking in Romania, arrived in the United States on Thursday — the first time he has been out of the eastern European country since his 2022 arrest.Romanian prosecutors allege that self-declared misogynist Tate, 38, his brother Tristan, 36, and two women set up a criminal organization in Romania and Britain in early 2021 and sexually exploited several victims.The brothers traveled to Florida together on a private jet, their lawyer Ioan Gilga told CNN — but received a frosty reception just before landing as state authorities said they were not welcome. The Tates have not stated publicly the purpose of this trip. “We live in a democratic society where it’s innocent until proven guilty, and I think my brother and I are largely misunderstood,” said Andrew Tate after arriving in Fort Lauderdale. “There’s a lot of opinions about us, a lot of things that go around about us on the internet. We’ve yet to be convicted of any crime in our lives ever.”The government in Bucharest said the Tates, who have British and US nationality and have been under judicial supervision in Romania, need to return to court on March 24 and a no-show could lead to “preventive arrest.”Four British women, who have accused Tate of rape and coercive control in a separate case, voiced concern last week that the US government might push Romania to ease the Tates’ travel restrictions and let them escape.Romanian Foreign Minister Emil Hurezeanu has said Richard Grenell, special envoy for President Donald Trump, raised the case at the Munich Security Conference earlier in February.But Trump denied all knowledge of any advocacy for the Tates from his administration — or help in bringing them to Florida.”I know nothing about that. I don’t know — you’re saying he’s on a plane right now? Yeah, I just know nothing about it. We’ll check it out. We’ll let you know,” he told reporters when asked about the visit.Justice Minister Radu Marinescu told AFP on Thursday he was “not aware of any pressure from anyone” and had “not received any kind of request from the US authorities.”A spokesperson for British Prime Minister Keir Starmer — who was visiting Trump in Washington — declined to comment on the situation or whether the UK wanted to see Tate extradited to Britain.”There’s an English element here so obviously it’s important justice is done and human trafficking is obviously to my mind a security risk,” said Starmer, in a brief response to a journalist’s question at the White House.A Romanian court has already granted a British request to extradite the Tates, but only after legal proceedings in Romania have concluded.- Not welcome -In a joint statement on Thursday, the four British women said they “feel retraumatized by the news that the Romanian authorities have given in to pressure from the Trump administration to allow Andrew Tate to travel.” The women are bringing a civil case in the UK against Tate, accusing him of rape and coercive control between 2013 and 2016.Matthew Jury, their lawyer, said Starmer should raise the issue “on behalf of the many British women who Tate is alleged to have raped and sexually assaulted who may now be denied justice.”On Thursday, a Romanian court granted the Tate brothers’ appeal to lift the seizure of their assets — properties, vehicles, bank accounts and company shares, their PR team said.Andrew Tate moved to Romania years ago after first starting a webcam business in the UK.He leapt to fame in 2016 when he appeared on the UK’s “Big Brother” reality television show, but was removed after a video emerged showing him attacking a woman.He then turned to social media platforms to promote his often misogynistic and divisive views on how to be successful.Banned from Instagram and TikTok for his views, Tate is followed by more than 10 million people on X, where his posts are often homophobic and racist.Last year, the Tates were sentenced in a tax fraud case in Britain.Florida Governor Ron DeSantis said before the brothers landed that the state was not involved in organizing their trip, did not welcome them and had been exploring legal options to prevent the visit.”Florida is not a place where you’re welcome with that type of conduct,” he told a news conference.