Eurostar prévoit de relier Londres à Francfort et Genève au début des années 2030

La compagnie ferroviaire Eurostar a annoncé mardi son intention d’ouvrir de nouvelles destinations “au début des années 2030″ avec deux liaisons Londres-Genève et Londres-Francfort, plus une autre entre Amsterdam et Genève, grâce à l’arrivée de nouveaux trains et face à la menace de concurrents.Eurostar a prévu d’acquérir jusqu’à 50 nouveaux trains aptes à rouler dans le tunnel sous la Manche d’ici 2030, et s’est fixé comme objectif de transporter 30 millions de passagers par an d’ici la fin de la décennie.”La demande pour le voyage en train en Europe est forte, les clients souhaitent aller plus loin que jamais en train”, a souligné la directrice générale d’Eurostar, Gwendoline Cazenave.C’est la première fois que la compagnie proposera des liaisons directes entre la Grande-Bretagne et la Suisse et l’Allemagne.L’annonce de nouvelles liaisons entre Londres et le continent est assez rare, en raison de la nécessité d’ouvrir une frontière britannique dans les gares concernées, avec recrutement de policiers britanniques pour effectuer les contrôles.La dernière en date remonte à 2020, avec l’inauguration du trajet Londres-Amsterdam. Fin 2023, Eurotunnel avait fait savoir que les études de marché et les études pour l’aménagement des gares étaient terminées à Francfort et Cologne, invitant les opérateurs à se lancer avec de nouvelles destinations. L’opérateur du tunnel sous la Manche voyait un potentiel de deux millions de voyageurs par an entre Londres et l’Allemagne.Pour Genève, le potentiel est d’un million de voyageurs par an, toujours selon Eurotunnel. Grâce aux nouveaux trains, Eurostar souhaite aussi augmenter la fréquence des voyages entre Londres et Paris, pour attirer deux millions de passagers annuels supplémentaires sur cette liaison. Actuellement, la compagnie dispose de 51 trains, dont 25 sont utilisés pour les liaisons transmanches.Le Londres-Amsterdam va également être renforcé avec cinq allers-retours par jour d’ici décembre prochain contre trois actuellement.Eurostar a effectué ces annonces en parallèle de résultats financiers pour l’année 2024 marqués par un chiffre d’affaires à 2 milliards d’euros, en hausse de 2% sur un an.Environ 19,5 millions de passagers sont montés dans un train Eurostar l’année dernière, soit une hausse de 5% par rapport à 2023. La compagnie est spécialisée dans les liaisons internationales entre la France, la Grande-Bretagne et le Benelux. Elle est détenue majoritairement par SNCF Voyageurs.D’autres compagnies ambitionnent de se lancer dans le tunnel sous la Manche pour concurrencer Eurostar, comme Trenitalia et Virgin d’ici 2029.

Macron à VivaTech mercredi pour vanter “la souveraineté numérique européenne”

Emmanuel Macron se rendra mercredi à VivaTech, plus grand événement européen de la “tech”, pour vanter “la souveraineté technologique européenne” face aux Etats-Unis et à la Chine, et maintenir “la dynamique autour de l’intelligence artificielle”, a indiqué mardi l’Elysée.Le président français déambulera l’après-midi dans les allées de cet événement, où sont attendus de mercredi à samedi près de 165.000 visiteurs, 14.000 start-up et plus de 3.000 investisseurs venus du monde entier.Il rejoindra sur scène la tête d’affiche du salon, Jensen Huang, fondateur du leader américain des puces électroniques pour l’intelligence artificielle (IA) Nvidia, et Arthur Mensch, patron de la pépite française Mistral AI, qui devraient faire des annonces de partenariat, notamment dans le domaine du cloud (informatique à distance). Dans un contexte géopolitique extrêmement tendu depuis le retour de Donald Trump au pouvoir, il s’agit pour l’exécutif français de “bâtir une capacité de puissance de calcul installée en Europe avec des solutions européennes”. Le partenariat Mistral-Nvidia est ainsi “emblématique de ce que nous voulons porter: une +tech+ européenne qui est chez nous, qui est opérée chez nous avec nos talents, et qui vend à l’international ses services”, a ajouté l’Elysée.Nvidia est de très loin le plus gros producteur de puces dites GPU (Graphics Processing Unit), considérées comme indispensables au développement de l’IA générative.M. Macron rencontrera aussi des entreprises de la French Tech comme XXII, éditeur français de logiciels de vidéosurveillance algorithmique, ou encore Aqualone, start-up de Nouvelle-Calédonie qui développe des solutions d’irrigation autonomes et économes en eau. Parmi les autres têtes d’affiche de cette 9e édition de VivaTech figurent la Française Fidji Simo, nouvelle numéro 2 d’OpenAI, l’entreprise américaine à l’origine de ChatGPT, qui s’exprimera sur le futur de l’intelligence artificielle, et Joe Tsai (Alibaba), qui viendra parler des dernières innovations en termes d’IA du géant chinois du e-commerce.

Macron à VivaTech mercredi pour vanter “la souveraineté numérique européenne”

Emmanuel Macron se rendra mercredi à VivaTech, plus grand événement européen de la “tech”, pour vanter “la souveraineté technologique européenne” face aux Etats-Unis et à la Chine, et maintenir “la dynamique autour de l’intelligence artificielle”, a indiqué mardi l’Elysée.Le président français déambulera l’après-midi dans les allées de cet événement, où sont attendus de mercredi à samedi près de 165.000 visiteurs, 14.000 start-up et plus de 3.000 investisseurs venus du monde entier.Il rejoindra sur scène la tête d’affiche du salon, Jensen Huang, fondateur du leader américain des puces électroniques pour l’intelligence artificielle (IA) Nvidia, et Arthur Mensch, patron de la pépite française Mistral AI, qui devraient faire des annonces de partenariat, notamment dans le domaine du cloud (informatique à distance). Dans un contexte géopolitique extrêmement tendu depuis le retour de Donald Trump au pouvoir, il s’agit pour l’exécutif français de “bâtir une capacité de puissance de calcul installée en Europe avec des solutions européennes”. Le partenariat Mistral-Nvidia est ainsi “emblématique de ce que nous voulons porter: une +tech+ européenne qui est chez nous, qui est opérée chez nous avec nos talents, et qui vend à l’international ses services”, a ajouté l’Elysée.Nvidia est de très loin le plus gros producteur de puces dites GPU (Graphics Processing Unit), considérées comme indispensables au développement de l’IA générative.M. Macron rencontrera aussi des entreprises de la French Tech comme XXII, éditeur français de logiciels de vidéosurveillance algorithmique, ou encore Aqualone, start-up de Nouvelle-Calédonie qui développe des solutions d’irrigation autonomes et économes en eau. Parmi les autres têtes d’affiche de cette 9e édition de VivaTech figurent la Française Fidji Simo, nouvelle numéro 2 d’OpenAI, l’entreprise américaine à l’origine de ChatGPT, qui s’exprimera sur le futur de l’intelligence artificielle, et Joe Tsai (Alibaba), qui viendra parler des dernières innovations en termes d’IA du géant chinois du e-commerce.

Bateau pour Gaza: deux Français ont accepté leur expulsion d’Israël, quatre ont refusé

Deux militants français arrêtés par les autorités israéliennes à bord d’un bateau qui tentait d’arriver à Gaza ont accepté leur expulsion d’Israël et quatre autres, dont l’eurodéputée de la gauche radicale Rima Hassan, ont refusé, a indiqué mardi le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot.”A ce jour, deux d’entre eux ont accepté de signer les papiers les expulsant du territoire israélien et leur permettant de rentrer dans notre pays. Quatre l’ont refusé”, a déclaré à la presse M. Barrot, précisant que Mme Hassan faisait partie de ceux ayant décliné.Selon la diplomatie israélienne, ces derniers seront “traduits devant une autorité judiciaire pour autoriser leur expulsion”, selon un post sur X.Les deux ressortissants ayant signé un document autorisant leur expulsion sont un journaliste pour la chaîne qatarie Al Jazeera, Omar Faiad, et un médecin, Baptiste André, a précisé une source diplomatique française.M. Barrot, qui s’exprimait depuis Nice en marge de la conférence de l’ONU sur les océans, a également dénoncé “les manœuvres de désinformation” d'”un certain nombre de responsables politiques”, alors que la gauche radicale en France s’est emparée de l’affaire, dénonçant des “arrestations illégales”.Jean-Luc Mélenchon, leader du mouvement LFI (la France insoumise, dont fait partie Rima Hassan) a notamment fustigé la “nullité des services français” en affirmant que les familles des ressortissants retenus en Israël n’avaient eu “aucune nouvelle” dans les premières heures suivant l’interpellation.”Les agents de notre ambassade sur place (…) exercent leur mission avec beaucoup de professionnalisme, de dévouement et de courage dans des conditions extrêmement difficiles”, a souligné M. Barrot.Outre les deux militants français ayant accepté de signer les papiers permettant leur expulsion, la militante suédoise Greta Thunberg a quitté Israël mardi à bord d’un avion pour la Suède via la France.Au total, 12 militants français, allemand, brésilien, turc, suédois, espagnol et néerlandais, étaient partis d’Italie le 1er juin à bord d’un voilier pour “briser le blocus israélien” de Gaza, en proie à une situation humanitaire désastreuse après plus de 20 mois d’une guerre déclenchée par l’attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 sur Israël.La marine israélienne a arraisonné le bateau lundi matin à environ 185 kilomètres à l’ouest de la côte de Gaza. Il a été affrété par la Coalition de la flottille pour la liberté, un mouvement international non violent de soutien aux Palestiniens lancé en 2010, combinant aide humanitaire et protestation politique contre le blocus du territoire palestinien.

Bateau pour Gaza: deux Français ont accepté leur expulsion d’Israël, quatre ont refusé

Deux militants français arrêtés par les autorités israéliennes à bord d’un bateau qui tentait d’arriver à Gaza ont accepté leur expulsion d’Israël et quatre autres, dont l’eurodéputée de la gauche radicale Rima Hassan, ont refusé, a indiqué mardi le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot.”A ce jour, deux d’entre eux ont accepté de signer les papiers les expulsant du territoire israélien et leur permettant de rentrer dans notre pays. Quatre l’ont refusé”, a déclaré à la presse M. Barrot, précisant que Mme Hassan faisait partie de ceux ayant décliné.Selon la diplomatie israélienne, ces derniers seront “traduits devant une autorité judiciaire pour autoriser leur expulsion”, selon un post sur X.Les deux ressortissants ayant signé un document autorisant leur expulsion sont un journaliste pour la chaîne qatarie Al Jazeera, Omar Faiad, et un médecin, Baptiste André, a précisé une source diplomatique française.M. Barrot, qui s’exprimait depuis Nice en marge de la conférence de l’ONU sur les océans, a également dénoncé “les manœuvres de désinformation” d'”un certain nombre de responsables politiques”, alors que la gauche radicale en France s’est emparée de l’affaire, dénonçant des “arrestations illégales”.Jean-Luc Mélenchon, leader du mouvement LFI (la France insoumise, dont fait partie Rima Hassan) a notamment fustigé la “nullité des services français” en affirmant que les familles des ressortissants retenus en Israël n’avaient eu “aucune nouvelle” dans les premières heures suivant l’interpellation.”Les agents de notre ambassade sur place (…) exercent leur mission avec beaucoup de professionnalisme, de dévouement et de courage dans des conditions extrêmement difficiles”, a souligné M. Barrot.Outre les deux militants français ayant accepté de signer les papiers permettant leur expulsion, la militante suédoise Greta Thunberg a quitté Israël mardi à bord d’un avion pour la Suède via la France.Au total, 12 militants français, allemand, brésilien, turc, suédois, espagnol et néerlandais, étaient partis d’Italie le 1er juin à bord d’un voilier pour “briser le blocus israélien” de Gaza, en proie à une situation humanitaire désastreuse après plus de 20 mois d’une guerre déclenchée par l’attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 sur Israël.La marine israélienne a arraisonné le bateau lundi matin à environ 185 kilomètres à l’ouest de la côte de Gaza. Il a été affrété par la Coalition de la flottille pour la liberté, un mouvement international non violent de soutien aux Palestiniens lancé en 2010, combinant aide humanitaire et protestation politique contre le blocus du territoire palestinien.

Bateau pour Gaza: deux Français ont accepté leur expulsion d’Israël, quatre ont refusé

Deux militants français arrêtés par les autorités israéliennes à bord d’un bateau qui tentait d’arriver à Gaza ont accepté leur expulsion d’Israël et quatre autres, dont l’eurodéputée de la gauche radicale Rima Hassan, ont refusé, a indiqué mardi le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot.”A ce jour, deux d’entre eux ont accepté de signer les papiers les expulsant du territoire israélien et leur permettant de rentrer dans notre pays. Quatre l’ont refusé”, a déclaré à la presse M. Barrot, précisant que Mme Hassan faisait partie de ceux ayant décliné.Selon la diplomatie israélienne, ces derniers seront “traduits devant une autorité judiciaire pour autoriser leur expulsion”, selon un post sur X.Les deux ressortissants ayant signé un document autorisant leur expulsion sont un journaliste pour la chaîne qatarie Al Jazeera, Omar Faiad, et un médecin, Baptiste André, a précisé une source diplomatique française.M. Barrot, qui s’exprimait depuis Nice en marge de la conférence de l’ONU sur les océans, a également dénoncé “les manœuvres de désinformation” d'”un certain nombre de responsables politiques”, alors que la gauche radicale en France s’est emparée de l’affaire, dénonçant des “arrestations illégales”.Jean-Luc Mélenchon, leader du mouvement LFI (la France insoumise, dont fait partie Rima Hassan) a notamment fustigé la “nullité des services français” en affirmant que les familles des ressortissants retenus en Israël n’avaient eu “aucune nouvelle” dans les premières heures suivant l’interpellation.”Les agents de notre ambassade sur place (…) exercent leur mission avec beaucoup de professionnalisme, de dévouement et de courage dans des conditions extrêmement difficiles”, a souligné M. Barrot.Outre les deux militants français ayant accepté de signer les papiers permettant leur expulsion, la militante suédoise Greta Thunberg a quitté Israël mardi à bord d’un avion pour la Suède via la France.Au total, 12 militants français, allemand, brésilien, turc, suédois, espagnol et néerlandais, étaient partis d’Italie le 1er juin à bord d’un voilier pour “briser le blocus israélien” de Gaza, en proie à une situation humanitaire désastreuse après plus de 20 mois d’une guerre déclenchée par l’attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 sur Israël.La marine israélienne a arraisonné le bateau lundi matin à environ 185 kilomètres à l’ouest de la côte de Gaza. Il a été affrété par la Coalition de la flottille pour la liberté, un mouvement international non violent de soutien aux Palestiniens lancé en 2010, combinant aide humanitaire et protestation politique contre le blocus du territoire palestinien.

Hopes rise as US and China hold second day of trade talks

The United States and China began a second day of trade talks on Tuesday, seeking to shore up a shaky tariff truce in a bitter row deepened by export curbs.The gathering of key officials from the world’s two biggest economies began Monday in London, after an earlier round of talks in Geneva last month.Stock markets wavered as investors hoped the talks will bring some much-needed calm on trading floors and ease tensions between the economic superpowers.A US Treasury spokesman told AFP on Tuesday the “talks resumed earlier this” morning.One of US President Donald Trump’s top advisers said he expected “a big, strong handshake” at the end of the talks in the historic Lancaster House, operated by the UK foreign ministry.Trump told reporters at the White House on Monday: “We are doing well with China. China’s not easy.”I’m only getting good reports.”The agenda is expected to be dominated by exports of rare earth minerals used in a wide range of things including smartphones, electric vehicle batteries and green technology.”In Geneva, we had agreed to lower tariffs on them, and they had agreed to release the magnets and rare earths that we need throughout the economy,” Trump’s top economic adviser, Kevin Hassett, told CNBC on Monday.But even though Beijing was releasing some supplies, “it was going a lot slower than some companies believed was optimal”, he added.Still, he said he expected “a big, strong handshake” at the end of the talks.”Our expectation is that after the handshake, any export controls from the US will be eased, and the rare earths will be released in volume,” Hassett added.He also said the Trump administration might be willing to ease some recent curbs on tech exports.- Concessions? -Tensions between Washington and Beijing have heightened since Trump took office in January, with both countries engaging in a tariffs war hiking duties on each other’s exports to three figures — an effective trade embargo.The Geneva pact to cool tensions temporarily brought new US tariffs on Chinese goods down from 145 percent to 30 percent, and Chinese countermeasures from 125 percent to 10 percent.But Trump recently said China had “totally violated” the deal.”Investors are willing to grab on to any positive trade headline right now, as this is keeping hopes of a rally alive,” said Kathleen Brooks, research director at trading group XTB.Ipek Ozkardeskaya, senior analyst at the Swissquote Bank, said that although there had been “no breakthrough” it seemed “the first day of the second round of negotiations reportedly went relatively well”.”Rumours are circulating that the US may be willing to make concessions on tech exports in exchange for China easing restrictions on rare earth metal exports,” she said.Rare earth shipments from China to the US have slowed since the tariff war was triggered by Trump’s so-called “Liberation Day” announcements, according to Brooks.The US leader slapped sweeping levies of 10 percent on friend and foe alike, and threatened steeper rates on dozens of economies.The tariffs have already had a sharp effect, with official figures from Beijing showing Chinese exports to the United States in May plunged by 12.7 percent.China is also in talks with other trading partners — including Japan and South Korea — to try to build a united front to counter Trump’s tariffs.Chinese leader Xi Jinping on Tuesday urged South Korea’s new President Lee Jae-myung to work with Beijing to uphold free trade to ensure “the stability and smooth functioning of global and regional industrial and supply chains.””A healthy, stable, and continuously deepening China–South Korea relationship aligns with the trend of the times,” Xi said in a phone call, according to the Xinhua news agency.Chinese Vice Premier He Lifeng is heading the team in London, which included Commerce Minister Wang Wentao and China International Trade Representative Li Chenggang.US Treasury Secretary Scott Bessent, Commerce Secretary Howard Lutnick and Trade Representative Jamieson Greer are leading the US delegation.