L’incendie dans l’Aude, non maîtrisé à la tombée de la nuit, parcourt des centaines d’hectares

L’incendie déclenché dans l’Aude par un barbecue mal éteint transporté sur l’autoroute a consumé dimanche un total de près de 400 hectares et forcé l’évacuation d’une centaine de personnes, le feu n’étant pas encore maîtrisé à la tombée de la nuit.L’origine du sinistre provient “d’un barbecue, qui était transporté sur l’autoroute, derrière un véhicule, sur une remorque”, a indiqué depuis Beauvau le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau.Un suspect a été interpellé et placé en garde à vue pour “destruction involontaire par incendie de bois et forêt”, a indiqué à l’AFP le procureur de Narbonne, Eric Camous. Selon les premiers éléments de l’enquête, il s’agirait d’un commerçant qui, au retour d’un marché, ne s’est pas rendu compte que son brasero n’était pas éteint.Il reste à déterminer s’il s’agit d'”une erreur humaine” ou d'”un accident mécanique”, a poursuivi le procureur.- L’A61 coupée -La voracité des flammes et la rapidité avec laquelle elles se sont propagées dans le massif des Corbières ont conduit à l’évacuation d’une centaine de personnes, a précisé à l’AFP la directrice de cabinet du préfet de l’Aude, Amélie Trioux.Les personnes évacuées étaient dans le camping de Bizanet et l’abbaye de Fontfroide, a-t-elle ajouté, précisant qu’une cinquantaine de personnes se trouvaient alors au camping et 37 à l’abbaye.L’incendie le plus “préoccupant” a brûlé 180 ha à lui seul, dans le secteur de Bizanet, a détaillé Mme Trioux. Un énorme panache de fumée orange et noir se détachait dans l’après-midi sur le massif de Fontfroide, site Natura 2000 et zone sensible en raison de sa forêt couloir de migration majeur et de ses accès escarpés difficiles, a constaté l’AFP.Le feu a sauté l’autoroute A61 Toulouse-Narbonne, qui a dû être coupée dans les deux sens de circulation entre Narbonne et Lezignan-Corbières. Une distribution d’eau a été mise en place pour les automobilistes bloqués dans les bouchons par des températures caniculaires de l’épisode d’intense chaleur qui frappe la quasi-totalité du pays.La réouverture de cet axe n’était encore pas envisagée dans la soirée, selon Vinci Autoroute.- Feux “non fixés” -Huit aéronefs ont été mobilisés, ainsi que plus de 150 pompiers, a ajouté M. Retailleau, selon qui plusieurs renforts devraient faire passer le nombre de soldats du feu à environ 400.”Au moment où on se parle, les feux sont toujours non fixés”, a mis en garde le ministre.Si la tombée de la nuit a favorisé l’apaisement des bourrasques, elle a aussi interrompu les survols des aéronefs, a souligné Mme Trioux.Le risque d’incendie est très élevé dans l’Aude, en raison des températures caniculaires couplées à la sécheresse des broussailles qui ont poussé en surface à la faveur des pluies importantes au printemps.

La canicule s’intensifie dans le sud de l’Europe

Pics à 44 degrés, “refuges climatiques” installés dans les villes: de Rome à Lisbonne, et dans tout le sud de l’Europe, la canicule a encore gagné un cran dimanche, sans perspective de répit immédiat.A Madrid, où le mercure a frôlé les 40°C, “cette chaleur n’est pas normale à cette époque de l’année”, se désolait Diego Radamés, un photographe de 32 ans. Samedi déjà, l’Espagne avait enregistré un record, restant à confirmer, depuis le début des relevés, avec 46°C à Granado, en Andalousie (sud-ouest). Le précédent sommet était de 45,2°C à Séville en juin 1965. Record dans l’eau aussi: la Méditerranée dépasse les 26°C dans les Baléares, un seuil “typique de la mi-août”, selon l’agence nationale de météorologie Aemet.En Italie, 21 villes étaient en alerte maximale dimanche pour chaleur extrême, notamment Milan, Naples, Venise, Florence et Rome, où des ambulances stationnent près des sites touristiques. Visite annulée du Colisée, donc, pour la touriste britannique Anna Becker et sa mère…Les services d’urgence des hôpitaux italiens ont fait état d’une hausse de 10% des cas de coups de chaleur, selon Mario Guarino, vice-président de la Société italienne de médecine d’urgence, “principalement dans les villes qui, non seulement enregistrent des températures très élevées, mais aussi un taux d’humidité plus important”. Principales victimes: “les personnes âgées, les patients atteints de cancer ou les sans-abri souffrant de déshydratation, de coups de chaleur, de fatigue,” a-t-il déclaré à l’AFP.A Venise, les visites guidées sont gratuites pour les plus de 75 ans dans les musées climatisés et les bâtiments publics et à Rome la gratuité des piscines a été mise en place pour les plus de 70 ans.En Italie encore, des “refuges climatiques” ont été installés à Bologne et des déshumidificateurs distribués aux nécessiteux à Ancône. “Les vagues de chaleur dans la région méditerranéenne sont devenues plus fréquentes et plus intenses ces dernières années, avec des pics atteignant 37 degrés ou même plus dans les villes, où l’effet d’îlot de chaleur urbain augmente encore les températures,” relève Emanuel Piervitali, chercheur à l’Institut italien pour la protection et la recherche environnementales (ISPRA).Selon les scientifiques, les canicules à répétition sont un marqueur sans équivoque du réchauffement de la planète et ces vagues de chaleur sont appelées à encore se multiplier, s’allonger et s’intensifier.Selon le Giec, le groupe d’experts mandaté par l’ONU sur le climat, il est “quasi certain” que la fréquence et l’intensité des chaleurs extrêmes et la durée des canicules ont augmenté depuis 1950 et vont continuer à augmenter avec le réchauffement.- Pic “autour de mardi ou mercredi” en France -Au Portugal, plusieurs zones de la moitié sud du pays, y compris la capitale Lisbonne, sont en alerte rouge jusqu’à lundi soir. Le risque d’incendie est également maximal, comme en Sicile où les pompiers en ont combattu 15 samedi.Dans les rues de Lisbonne, où les 41°C pourraient être atteints dimanche, habitants et touristes tentent de se protéger comme ils peuvent. “Nous conseillons aux gens de rester au frais, mais malgré cela nous avons déjà des cas de coups de chaleur et de brûlures”, explique à l’AFP-TV la pharmacienne Sofia Monnteiro. “C’est difficile à supporter. On s’arrête régulièrement, on boit, c’est l’occasion de boire un verre”, raconte aussi Cedric Gérard, un touriste français, biologiste-pharmacien.La France n’est pas épargnée. Sur les 95 départements que compte le pays (hors-Outre mer), 84 ont été placés en vigilance orange pour lundi, contre 73 dimanche. Ce chiffre de 84, “c’est du jamais vu”, a souligné auprès de l’AFP la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher.Dans le sud méditerranéen, des pointes à 40°C ont été relevées, et même un peu plus, avec 40,9° en Ardèche.Dans l’Aude (sud), un feu de forêt déclenché par un barbecue mal éteint a dévoré près de 400 hectares, provoquant la coupure d’une autoroute et l’évacuation préventive d’un camping et de la célèbre abbaye de Fontfroide. Il n’était pas encore maîtrisé à la tombée de la nuit.Dans les écoles, “la règle, c’est de faire preuve de souplesse”, a lancé la ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne à l’issue d’une réunion de crise interministérielle, précisant que 200 écoles, sur 45.000 au total, seraient totalement ou partiellement fermées de lundi à mercredi. Les entreprises ont également été appelées à “protéger” leurs salariés et à adapter leurs horaires.Lundi, Météo-France a déjà prévenu que les températures seront encore en hausse, excepté sur le pourtour méditerranéen. Le pic, avec des maximales de 39°C à 40°C “assez fréquentes”, serait atteint “autour de mardi ou mercredi selon les régions”.Une plage de Bretagne est interdite en raison du dépassement de seuil du gaz toxique dû aux algues vertes échouées en putréfaction. Quant à la bio-diversité, “avec cette chaleur étouffante, la température peut dépasser 40 degrés dans certains nids. Nous recueillons des oiseaux en difficulté partout. Nos sept centres de soin sont saturés”, s’alarme auprès de l’AFP Allain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO).

La canicule s’intensifie dans le sud de l’Europe

Pics à 44 degrés, “refuges climatiques” installés dans les villes: de Rome à Lisbonne, et dans tout le sud de l’Europe, la canicule a encore gagné un cran dimanche, sans perspective de répit immédiat.A Madrid, où le mercure a frôlé les 40°C, “cette chaleur n’est pas normale à cette époque de l’année”, se désolait Diego Radamés, un photographe de 32 ans. Samedi déjà, l’Espagne avait enregistré un record, restant à confirmer, depuis le début des relevés, avec 46°C à Granado, en Andalousie (sud-ouest). Le précédent sommet était de 45,2°C à Séville en juin 1965. Record dans l’eau aussi: la Méditerranée dépasse les 26°C dans les Baléares, un seuil “typique de la mi-août”, selon l’agence nationale de météorologie Aemet.En Italie, 21 villes étaient en alerte maximale dimanche pour chaleur extrême, notamment Milan, Naples, Venise, Florence et Rome, où des ambulances stationnent près des sites touristiques. Visite annulée du Colisée, donc, pour la touriste britannique Anna Becker et sa mère…Les services d’urgence des hôpitaux italiens ont fait état d’une hausse de 10% des cas de coups de chaleur, selon Mario Guarino, vice-président de la Société italienne de médecine d’urgence, “principalement dans les villes qui, non seulement enregistrent des températures très élevées, mais aussi un taux d’humidité plus important”. Principales victimes: “les personnes âgées, les patients atteints de cancer ou les sans-abri souffrant de déshydratation, de coups de chaleur, de fatigue,” a-t-il déclaré à l’AFP.A Venise, les visites guidées sont gratuites pour les plus de 75 ans dans les musées climatisés et les bâtiments publics et à Rome la gratuité des piscines a été mise en place pour les plus de 70 ans.En Italie encore, des “refuges climatiques” ont été installés à Bologne et des déshumidificateurs distribués aux nécessiteux à Ancône. “Les vagues de chaleur dans la région méditerranéenne sont devenues plus fréquentes et plus intenses ces dernières années, avec des pics atteignant 37 degrés ou même plus dans les villes, où l’effet d’îlot de chaleur urbain augmente encore les températures,” relève Emanuel Piervitali, chercheur à l’Institut italien pour la protection et la recherche environnementales (ISPRA).Selon les scientifiques, les canicules à répétition sont un marqueur sans équivoque du réchauffement de la planète et ces vagues de chaleur sont appelées à encore se multiplier, s’allonger et s’intensifier.Selon le Giec, le groupe d’experts mandaté par l’ONU sur le climat, il est “quasi certain” que la fréquence et l’intensité des chaleurs extrêmes et la durée des canicules ont augmenté depuis 1950 et vont continuer à augmenter avec le réchauffement.- Pic “autour de mardi ou mercredi” en France -Au Portugal, plusieurs zones de la moitié sud du pays, y compris la capitale Lisbonne, sont en alerte rouge jusqu’à lundi soir. Le risque d’incendie est également maximal, comme en Sicile où les pompiers en ont combattu 15 samedi.Dans les rues de Lisbonne, où les 41°C pourraient être atteints dimanche, habitants et touristes tentent de se protéger comme ils peuvent. “Nous conseillons aux gens de rester au frais, mais malgré cela nous avons déjà des cas de coups de chaleur et de brûlures”, explique à l’AFP-TV la pharmacienne Sofia Monnteiro. “C’est difficile à supporter. On s’arrête régulièrement, on boit, c’est l’occasion de boire un verre”, raconte aussi Cedric Gérard, un touriste français, biologiste-pharmacien.La France n’est pas épargnée. Sur les 95 départements que compte le pays (hors-Outre mer), 84 ont été placés en vigilance orange pour lundi, contre 73 dimanche. Ce chiffre de 84, “c’est du jamais vu”, a souligné auprès de l’AFP la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher.Dans le sud méditerranéen, des pointes à 40°C ont été relevées, et même un peu plus, avec 40,9° en Ardèche.Dans l’Aude (sud), un feu de forêt déclenché par un barbecue mal éteint a dévoré près de 400 hectares, provoquant la coupure d’une autoroute et l’évacuation préventive d’un camping et de la célèbre abbaye de Fontfroide. Il n’était pas encore maîtrisé à la tombée de la nuit.Dans les écoles, “la règle, c’est de faire preuve de souplesse”, a lancé la ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne à l’issue d’une réunion de crise interministérielle, précisant que 200 écoles, sur 45.000 au total, seraient totalement ou partiellement fermées de lundi à mercredi. Les entreprises ont également été appelées à “protéger” leurs salariés et à adapter leurs horaires.Lundi, Météo-France a déjà prévenu que les températures seront encore en hausse, excepté sur le pourtour méditerranéen. Le pic, avec des maximales de 39°C à 40°C “assez fréquentes”, serait atteint “autour de mardi ou mercredi selon les régions”.Une plage de Bretagne est interdite en raison du dépassement de seuil du gaz toxique dû aux algues vertes échouées en putréfaction. Quant à la bio-diversité, “avec cette chaleur étouffante, la température peut dépasser 40 degrés dans certains nids. Nous recueillons des oiseaux en difficulté partout. Nos sept centres de soin sont saturés”, s’alarme auprès de l’AFP Allain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO).

La France assommée par une canicule “inédite”, 84 départements en vigilance orange lundi

L’épisode de canicule d’une “ampleur inédite” va encore gagner en intensité et s’étendre la semaine prochaine en France, où 84 départements ont été placés en vigilance orange à partir de lundi, plongeant au moins jusqu’à mercredi le pays dans une chaleur étouffante.”La France connait une période inédite de canicule” à la durée “assez longue”, a estimé le ministre de l’Interieur Bruno Retailleau à l’issue d’une réunion interministérielle de crise convoquée à Beauvau.Dimanche, la température est montée à 40,9 °C à Grospierres en Ardèche, 40,1 °C à Vinsobres dans la Drôme ou encore 39,9 °C à Cadenet dans le Vaucluse, a indiqué Météo France. A 16H00, la barre des 30°C avait été dépassée à Nice, à Rennes ou encore à Dijon. Cet “épisode caniculaire intense”, qui a débuté vendredi, s’étendra lundi à presque tout l’Hexagone: “les températures maximales seront stationnaires sur le pourtour méditerranéen, comprises entre 37 et 40°C. Sur le reste du pays, elles seront souvent comprises entre 34 et 38°C, très ponctuellement 39/40°C”, a ajouté Météo France.84 départements seront en vigilance orange, contre 73 dimanche, avant le “paroxysme” de l’épisode attendu pour mardi et mercredi, “avec des minimales très élevées, comprises entre 20 et 24°C et des maximales atteignant 36 à 40°C avec quelques pointes à 41°C”.”Quatre-vingt quatre départements en vigilance orange canicule”, “c’est du jamais vu”, a insisté la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, précisant que le précédent record datait de 2019.”Nous sommes prêts à l’affronter”, a-t-elle ajouté, estimant que cela pourrait “devenir le quotidien des Français” dans les prochaines années.- Feux dans l’Aude -Cette 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, la 33e du XXIe siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules, qui frappe la France depuis le 19 juin, a aussi fait augmenter le risque d’incendie dans plusieurs massifs.Dans l’Aude, où la température a parfois dépassé 40°C, d’importants feux de forêt se sont déclenchés dimanche dans le massif des Corbières en raison d’un barbecue mal éteint et n’étaient pas fixés, a précisé M. Retailleau. Un camping et une abbaye ont été évacués par précaution.Dans les écoles, “la règle, c’est de faire preuve de souplesse”, a lancé la ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne.La ville de Tours, comme d’autres communes en France, a tranché et annoncé fermer toutes ses écoles lundi et mardi après-midi pour “protéger les enfants et les personnels”.”200 écoles publiques feront l’objet d’une fermeture partielle ou totale lundi, mardi ou mercredi sur 45.000 écoles”, a précisé Mme Borne. “Nous allons nous assurer qu’il y a un bien un accueil pour les familles qui en ont besoin”.Les entreprises ont également été appelées à “protéger les salariés” et à adapter leurs horaires par la ministre du Travail Catherine Vautrin.Concernant la sécheresse, 25 départements sont ce dimanche en vigilance et 10 au niveau de crise, entraînant des restrictions importantes des usages.- Pollution de l’air -Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, au Portugal, où Lisbonne et plusieurs régions sont en alerte rouge et en Espagne, il a fait jusqu’à 46°C samedi à El Granado et des pics de 43 degrés dans le sud du pays ont été atteins.En Italie, où le mercure a parfois dépassé 40°C, les pouvoirs publics cherchent à s’adapter: les visites guidées étaient gratuites pour les plus de 75 ans dans les musées climatisés et les bâtiments publics de Venise. A Rome, la gratuité des piscines a été mise en place pour les plus de 70 ans.La cause de ce nouveau pic est un dôme de chaleur, un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui vient bloquer l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations, tout en le réchauffant progressivement.Les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse ont été placés pour la journée de lundi en alerte de niveau 1 en raison d’un épisode de pollution de l’air à l’ozone a annoncé la préfecture, tandis qu’Airparif prévoit également un risque de dépassement en Ile-de-France.burs-tmn/jp

La France assommée par une canicule “inédite”, 84 départements en vigilance orange lundi

L’épisode de canicule d’une “ampleur inédite” va encore gagner en intensité et s’étendre la semaine prochaine en France, où 84 départements ont été placés en vigilance orange à partir de lundi, plongeant au moins jusqu’à mercredi le pays dans une chaleur étouffante.”La France connait une période inédite de canicule” à la durée “assez longue”, a estimé le ministre de l’Interieur Bruno Retailleau à l’issue d’une réunion interministérielle de crise convoquée à Beauvau.Dimanche, la température est montée à 40,9 °C à Grospierres en Ardèche, 40,1 °C à Vinsobres dans la Drôme ou encore 39,9 °C à Cadenet dans le Vaucluse, a indiqué Météo France. A 16H00, la barre des 30°C avait été dépassée à Nice, à Rennes ou encore à Dijon. Cet “épisode caniculaire intense”, qui a débuté vendredi, s’étendra lundi à presque tout l’Hexagone: “les températures maximales seront stationnaires sur le pourtour méditerranéen, comprises entre 37 et 40°C. Sur le reste du pays, elles seront souvent comprises entre 34 et 38°C, très ponctuellement 39/40°C”, a ajouté Météo France.84 départements seront en vigilance orange, contre 73 dimanche, avant le “paroxysme” de l’épisode attendu pour mardi et mercredi, “avec des minimales très élevées, comprises entre 20 et 24°C et des maximales atteignant 36 à 40°C avec quelques pointes à 41°C”.”Quatre-vingt quatre départements en vigilance orange canicule”, “c’est du jamais vu”, a insisté la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, précisant que le précédent record datait de 2019.”Nous sommes prêts à l’affronter”, a-t-elle ajouté, estimant que cela pourrait “devenir le quotidien des Français” dans les prochaines années.- Feux dans l’Aude -Cette 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, la 33e du XXIe siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules, qui frappe la France depuis le 19 juin, a aussi fait augmenter le risque d’incendie dans plusieurs massifs.Dans l’Aude, où la température a parfois dépassé 40°C, d’importants feux de forêt se sont déclenchés dimanche dans le massif des Corbières en raison d’un barbecue mal éteint et n’étaient pas fixés, a précisé M. Retailleau. Un camping et une abbaye ont été évacués par précaution.Dans les écoles, “la règle, c’est de faire preuve de souplesse”, a lancé la ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne.La ville de Tours, comme d’autres communes en France, a tranché et annoncé fermer toutes ses écoles lundi et mardi après-midi pour “protéger les enfants et les personnels”.”200 écoles publiques feront l’objet d’une fermeture partielle ou totale lundi, mardi ou mercredi sur 45.000 écoles”, a précisé Mme Borne. “Nous allons nous assurer qu’il y a un bien un accueil pour les familles qui en ont besoin”.Les entreprises ont également été appelées à “protéger les salariés” et à adapter leurs horaires par la ministre du Travail Catherine Vautrin.Concernant la sécheresse, 25 départements sont ce dimanche en vigilance et 10 au niveau de crise, entraînant des restrictions importantes des usages.- Pollution de l’air -Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, au Portugal, où Lisbonne et plusieurs régions sont en alerte rouge et en Espagne, il a fait jusqu’à 46°C samedi à El Granado et des pics de 43 degrés dans le sud du pays ont été atteins.En Italie, où le mercure a parfois dépassé 40°C, les pouvoirs publics cherchent à s’adapter: les visites guidées étaient gratuites pour les plus de 75 ans dans les musées climatisés et les bâtiments publics de Venise. A Rome, la gratuité des piscines a été mise en place pour les plus de 70 ans.La cause de ce nouveau pic est un dôme de chaleur, un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui vient bloquer l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations, tout en le réchauffant progressivement.Les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse ont été placés pour la journée de lundi en alerte de niveau 1 en raison d’un épisode de pollution de l’air à l’ozone a annoncé la préfecture, tandis qu’Airparif prévoit également un risque de dépassement en Ile-de-France.burs-tmn/jp

La France assommée par une canicule “inédite”, 84 départements en vigilance orange lundi

L’épisode de canicule d’une “ampleur inédite” va encore gagner en intensité et s’étendre la semaine prochaine en France, où 84 départements ont été placés en vigilance orange à partir de lundi, plongeant au moins jusqu’à mercredi le pays dans une chaleur étouffante.”La France connait une période inédite de canicule” à la durée “assez longue”, a estimé le ministre de l’Interieur Bruno Retailleau à l’issue d’une réunion interministérielle de crise convoquée à Beauvau.Dimanche, la température est montée à 40,9 °C à Grospierres en Ardèche, 40,1 °C à Vinsobres dans la Drôme ou encore 39,9 °C à Cadenet dans le Vaucluse, a indiqué Météo France. A 16H00, la barre des 30°C avait été dépassée à Nice, à Rennes ou encore à Dijon. Cet “épisode caniculaire intense”, qui a débuté vendredi, s’étendra lundi à presque tout l’Hexagone: “les températures maximales seront stationnaires sur le pourtour méditerranéen, comprises entre 37 et 40°C. Sur le reste du pays, elles seront souvent comprises entre 34 et 38°C, très ponctuellement 39/40°C”, a ajouté Météo France.84 départements seront en vigilance orange, contre 73 dimanche, avant le “paroxysme” de l’épisode attendu pour mardi et mercredi, “avec des minimales très élevées, comprises entre 20 et 24°C et des maximales atteignant 36 à 40°C avec quelques pointes à 41°C”.”Quatre-vingt quatre départements en vigilance orange canicule”, “c’est du jamais vu”, a insisté la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, précisant que le précédent record datait de 2019.”Nous sommes prêts à l’affronter”, a-t-elle ajouté, estimant que cela pourrait “devenir le quotidien des Français” dans les prochaines années.- Feux dans l’Aude -Cette 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, la 33e du XXIe siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules, qui frappe la France depuis le 19 juin, a aussi fait augmenter le risque d’incendie dans plusieurs massifs.Dans l’Aude, où la température a parfois dépassé 40°C, d’importants feux de forêt se sont déclenchés dimanche dans le massif des Corbières en raison d’un barbecue mal éteint et n’étaient pas fixés, a précisé M. Retailleau. Un camping et une abbaye ont été évacués par précaution.Dans les écoles, “la règle, c’est de faire preuve de souplesse”, a lancé la ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne.La ville de Tours, comme d’autres communes en France, a tranché et annoncé fermer toutes ses écoles lundi et mardi après-midi pour “protéger les enfants et les personnels”.”200 écoles publiques feront l’objet d’une fermeture partielle ou totale lundi, mardi ou mercredi sur 45.000 écoles”, a précisé Mme Borne. “Nous allons nous assurer qu’il y a un bien un accueil pour les familles qui en ont besoin”.Les entreprises ont également été appelées à “protéger les salariés” et à adapter leurs horaires par la ministre du Travail Catherine Vautrin.Concernant la sécheresse, 25 départements sont ce dimanche en vigilance et 10 au niveau de crise, entraînant des restrictions importantes des usages.- Pollution de l’air -Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, au Portugal, où Lisbonne et plusieurs régions sont en alerte rouge et en Espagne, il a fait jusqu’à 46°C samedi à El Granado et des pics de 43 degrés dans le sud du pays ont été atteins.En Italie, où le mercure a parfois dépassé 40°C, les pouvoirs publics cherchent à s’adapter: les visites guidées étaient gratuites pour les plus de 75 ans dans les musées climatisés et les bâtiments publics de Venise. A Rome, la gratuité des piscines a été mise en place pour les plus de 70 ans.La cause de ce nouveau pic est un dôme de chaleur, un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui vient bloquer l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations, tout en le réchauffant progressivement.Les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse ont été placés pour la journée de lundi en alerte de niveau 1 en raison d’un épisode de pollution de l’air à l’ozone a annoncé la préfecture, tandis qu’Airparif prévoit également un risque de dépassement en Ile-de-France.burs-tmn/jp

Brésil: menacé de prison, Bolsonaro combatif devant ses partisans

L’ex-président d’extrême droite Jair Bolsonaro, s’est dit prêt à “changer le destin du Brésil”, haranguant quelques milliers de manifestants venus le soutenir dimanche à Sao Paulo alors qu’il est menacé de prison pour tentative présumée de coup d’Etat.”Ceux qui m’accusent peuvent avoir beaucoup d’atouts dans leur jeu, mais moi, j’ai trois choses qu’ils n’ont pas de mon côté: Dieu, la liberté et le soutien d’une bonne partie de la population brésilienne”, a-t-il scandé face à ses sympathisants vêtus de jaune et de vert sur l’emblématique avenue Paulista.Plusieurs manifestations ont été organisées depuis le début des déboires judiciaires de Jair Bolsonaro, et l’affluence s’est effritée au cours de ces derniers mois.Selon les calculs de chercheurs de l’Université de Sao Paulo environ 12.400 personnes ont participé dimanche au cortège sur l’avenue Paulista, contre 45.000 en avril et 185.000 en février. Inéligible jusqu’en 2030 pour ses attaques sans preuves sur les urnes électroniques utilisées au Brésil, l’ancien président (2019-2022) a évoqué les élections générales de l’an prochain, mettant notamment l’accent sur les législatives. “Donnez-moi 50% des députés et des sénateurs, et je change le destin du Brésil”, a-t-il déclaré, vêtu d’une veste de survêtement bleue sur un polo jaune pâle.Mais cette fois, M. Bolsonaro, 70 ans, ne s’est pas présenté explicitement comme le candidat du camp conservateur à la présidentielle de 2026, contrairement à d’autres occasions, quand il se disait convaincu qu’il parviendrait à faire annuler son inéligibilité.”Je ne suis pas obsédé par le pouvoir, je suis amoureux de ma patrie (…) Je n’ai pas besoin d’être le président (de la République). Si je reste président d’honneur de mon parti, nous pourrons faire ce que vous souhaitez”, a-t-il affirmé.- “Occuper le terrain” -Lors de la manifestation de dimanche, Jair Bolsonaro a reçu le soutien appuyé d’un de ses plus puissants alliés, le gouverneur de Sao Paulo Tarcisio de Freitas, qui l’a qualifié de “plus grand leader de l’histoire” du pays.”Il va encore faire la différence et contribuer beaucoup au Brésil”, a déclaré cet ancien ministre, pressenti comme un présidentiable en puissance en l’absence de M. Bolsonaro.A gauche, le président Luiz Inacio Lula da Silva, dont la popularité est en berne, n’a toujours pas annoncé s’il briguerait ou non un nouveau mandat.”Le principal message de ces manifestations, c’est qu’il faut occuper le terrain. Aujourd’hui, on ne parle pas de candidature”, a pour sa part affirmé à l’AFP Carlos Bolsonaro, l’un des fils de l’ex-président, conseiller municipal de Sao Paulo.Même son de cloche pour Valdemar Costa Neto, président du Parti Libéral (PL), la formation politique de l’ancien président.”Bolsonaro doit être présent lors de ce type de manifestation pour montrer au pouvoir judiciaire que le peuple est avec lui. Tant qu’il est président d’honneur du PL, nous faisons tout ce qu’il veut, car les voix lui appartiennent”, a affirmé ce dirigeant à l’AFP. Face aux manifestants, Jair Bolsonaro a à nouveau nié catégoriquement toutes les accusations qui pèsent contre lui, comme il l’avait fait le 10 juin lors de son face-à-face très attendu avec le juge Alexandre de Moraes, puissant magistrat honni de son camp.Il est accusé d’être le “leader d’une organisation criminelle” ayant conspiré pour son maintien au pouvoir après l’élection présidentielle d’octobre 2022, remportée par Lula.M. Bolsonaro encourt jusqu’à 40 ans de prison, mais se dit victime d’une “persécution politique” visant à l’empêcher de se présenter à la présidentielle l’an prochain.”Ils ont fait la même chose avec moi qu’avec Marine Le Pen”, a déclaré l’ex-président dimanche à l’AFP, en référence à la dirigeante française d’extrême droite déclarée inéligible fin mars pour détournement de fonds.- “Psychopathe” -“Il y a une justice pour la gauche et un état d’exception pour la droite. Les juges de la Cour suprême n’ont même pas été élus et ils sont en train de prendre le pouvoir au Brésil”, dit à l’AFP un manifestant qui se fait appeler “Julinho Coeur de lion”.Chauve comme le juge Moraes, ce sexagénaire porte une toge noire de magistrat, avec une simple couche en guise de bermuda et de longues chaussettes blanches.”Alexandre de Moraes est un psychopathe, il a déchiré la Constitution”, insiste-t-il. Mais Jair Bolsonaro ne fait pas l’unanimité dans la plus grande mégalopole d’Amérique latine.”Cette manif, c’est n’importe quoi. Ce type (Bolsonaro) devrait aller en prison. Je ne sais pas comment des gens peuvent encore venir ici pour le défendre”, commente Dionisio Teixeira, vendeur de disques vinyles sur l’avenue Paulista, habituellement transformée le dimanche en grande voie piétonne où les habitants de Sao Paulo viennent se promener.

Nigerian Dambe boxing goes global — amulets and charms includedSun, 29 Jun 2025 20:33:36 GMT

The first strikes in Dambe are thrown before the boxers even leave their house.Fighters don charms and amulets, dye their fist or even score their arm with a razor, inserting traditional medicine before it scars over — all guaranteed to protect them in the ring or deliver a knock-out punch.Combined with prayers from “mallams”, or …

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Netanyahu évoque des “opportunités” pour la libération des otages à Gaza

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a évoqué dimanche des “opportunités” pour la libération des otages à Gaza, où les secouristes locaux ont fait état de 34 morts dans des frappes ou des tirs de l’armée israélienne.”De nombreuses opportunités se sont ouvertes” après la “victoire” contre l’Iran et “avant tout, pour libérer les otages” retenus dans le territoire palestinien, a dit M. Netanyahu dans une vidéo diffusée par son bureau. Durant la guerre contre l’Iran (13 juin-24 juin), Israël n’a pas cessé son offensive dans la bande de Gaza contre le mouvement islamiste palestinien Hamas malgré les appels à un cessez-le-feu.Le président américain Donald Trump a affirmé vendredi qu’une trêve pourrait intervenir dès “la semaine prochaine”. “Trouvez un accord à Gaza. Ramenez les otages!!!”, a-t-il écrit dimanche sur sa plateforme Truth Social.Le chef des services de renseignement turcs, Ibrahim Kalin, a rencontré dimanche des dirigeants du Hamas pour évoquer notamment les efforts pour parvenir à un cessez-le-feu, selon l’agence de presse turque Anadolu.”Les familles des otages sont heureuses de voir qu’après 20 mois, le Premier ministre fait enfin du retour des otages (en Israël) sa grande priorité”, a déclaré le Forum des familles d’otages, principale organisation rassemblant des proches des captifs à Gaza.- 34 morts à Gaza -La guerre à Gaza a été déclenchée par une attaque sans précédent contre Israël menée le 7 octobre 2023 par le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007.L’attaque a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne. En riposte, Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une offensive dévastatrice à Gaza qui a fait 56.500 morts, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU. La guerre a aussi provoqué une catastrophe humanitaire dans le territoire assiégé.Dimanche, la Défense civile de Gaza, a fait état de 34 Palestiniens tués, dont plusieurs enfants, et de dizaines de blessés dans les frappes israéliennes.”Ils nous ont bombardés alors que nous dormions. Nous n’avons rien fait de mal. Mes deux enfants sont morts et les autres sont aux soins intensifs”, raconte éplorée Iman Abou Marouf, après une frappe qui a touché des tentes de déplacés à al-Mawassi (sud).Des images de l’AFP à l’hôpital Nasser de Khan Younès montrent des dépouilles enveloppées de linceuls en plastique et alignées à même le sol. Une mère caresse le visage de son enfant mort. A l’extérieur de l’établissement, des Palestiniens récitent la prière des morts.”Plusieurs corps sont arrivés carbonisés et des blessés souffrent de graves brûlures”, a indiqué une source médicale après que des témoins ont rapporté qu’un incendie s’était déclaré dans plusieurs tentes.Un raid aérien sur la maison d’une famille de Jabalia (nord) a fait 11 morts, a indiqué  Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile.Compte tenu des restrictions imposées par Israël aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations de la Défense civile.- Pénuries de nourriture -Dans le sud de Gaza, au moins quatre Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens alors qu’ils se dirigeaient vers un centre de distribution de nourriture, a ajouté M. Bassal.Israël a partiellement assoupli fin mai un blocus total imposé à Gaza début mars, qui a entraîné de très graves pénuries de nourriture, de médicaments et d’autres biens de première nécessité.Un mécanisme de distribution d’aide piloté par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par Israël et les Etats-Unis, a été mis en place, mais ses opérations donnent lieu à des scènes chaotiques et parfois meurtrières. Selon le ministère de la Santé du Hamas, 583 Palestiniens ont été tués près des centres de distribution d’aide humanitaire, depuis le début des opérations de la GHF fin mai.Interrogée par l’AFP sur les faits rapportés par la Défense civile gazaouie, l’armée israélienne a dit ne pas être en mesure de les commenter, rappelant qu’elle mène des opérations contre le Hamas.Elle a annoncé dimanche la mort au combat d’un de ses soldats dans le nord de Gaza.

Netanyahu eyes hostage breakthrough as Gaza families mourn victims

Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu said his country’s recent war with Iran had created “opportunities” for freeing hostages held by Hamas militants in Gaza, where witnesses and rescuers reported more than 30 people killed Sunday.His comments lifted hope for a new ceasefire in the devastating conflict in the Palestinian territory, after US President Donald Trump said he hoped a truce could be sealed within days.Israel is bombarding Gaza in a bid to destroy the militant group Hamas after its deadly attack on Israel in October 2023.Netanyahu said that after his country’s recent “victory” over Iran in their 12-day war, “many opportunities have opened up… first of all, to rescue the hostages.””Of course, we will also have to solve the Gaza issue, to defeat Hamas, but I estimate that we will achieve both goals,” he said.Following the war between Israel and Iran that ended with a ceasefire on June 24, domestic and diplomatic pressure has risen on Netanyahu to also secure a halt to the fighting in Gaza.Posting on his Truth Social platform on Sunday, Trump weighed in, writing: “MAKE THE DEAL IN GAZA. GET THE HOSTAGES BACK!!!”The US president had said on Friday that he was hoping for a new ceasefire there “within the next week”.- Gaza strikes -Devastating bombardments continued in Gaza on Sunday, witnesses and rescuers said.Civil defence spokesman Mahmud Bassal told AFP that the day’s toll had risen to 34 people killed in various locations around the Gaza Strip, including at least four children.The Israeli military told AFP it was not able to comment on the reported strikes but said it was fighting “to dismantle Hamas military capabilities”.Bassal said two children were killed in an air strike on their home in Gaza City’s Zeitun district in the early morning.A family member, Abdel Rahman Azzam, 45, told AFP he was at home when he “heard a huge explosion at my relative’s house”.”I rushed out in panic and saw the house destroyed and on fire,” he added.”We evacuated more than 20 injured people, including two martyrs — two children from the family. The screams of children and women were non-stop,” Azzam said.”They bombed the house with a missile without any prior warning. This is a horrific crime. We sleep without knowing if we will wake up.”Restrictions on media in Gaza and difficulties in accessing many areas mean AFP is unable to independently verify the full tolls and details provided by rescuers.Elsewhere, Bassal said a drone strike on a tent camp housing displaced people near the southern city of Khan Yunis killed five people, including two children.An AFP journalist filmed people carrying victims from that strike into the Nasser Hospital in Khan Yunis and families mourning over five bodies.”We were sleeping and I woke up as if I was electrocuted and my children started screaming,” said one of the bereaved relatives at the hospital, Iman Abu Marouf, 35.She said two of her children, aged 10 and 13, were killed in the strike.- Israeli soldier killed -The Israeli military said in a statement on Sunday that a 20-year-old soldier was killed “during combat in the northern Gaza Strip”.The military had issued an evacuation order earlier in the day for parts of Gaza City and nearby areas in the territory’s north.The military “will operate with intense force in these areas, and these military operations will intensify and expand… to destroy the capabilities of the terrorist organisations”, military spokesman Avichay Adraee said in a statement on X.He told residents to “evacuate immediately” to the Al-Mawasi area on the southern coast.An AFP journalist filmed residents transporting their belongings on carts as they fled from the eastern Al-Tuffah and Al-Daraj districts of Gaza City after the order.AFP video footage filmed from southern Israel showed large plumes of smoke rising from northern Gaza.Criticism has grown over mounting civilian deaths at US- and Israeli-backed food distribution centres in the territory.Bassal said four people were killed by Israeli gunfire near an aid distribution centre in Rafah, southern Gaza, on Sunday.Israel launched its campaign in Gaza in response to Hamas’s October 7, 2023 attack, which resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on Israeli official figures.Israel’s retaliatory campaign has killed at least 56,500 people in Gaza, also mostly civilians, according to the Hamas-run territory’s health ministry. The United Nations considers these figures to be reliable.