UNRWA warns Israel’s West Bank operation aligns with annexation ‘vision’

A major Israeli offensive which over several weeks has displaced tens of thousands of Palestinians and ravaged refugee camps increasingly appears to be aligned with the “vision of annexation” of the West Bank, a UN official told AFP.Israeli forces carry out regular raids targeting militants in the West Bank, occupied since 1967, but the ongoing operation since late January is already the longest in two decades, with dire effects on Palestinians.”There are growing concerns that the reality being created on the ground aligns with the vision of annexation of the West Bank,” said Roland Friedrich, director of West Bank affairs for UNRWA, the UN agency supporting Palestinian refugees.”It’s an unprecedented situation, both from a humanitarian and wider political perspective,” he said.”We talk about 40,000 people that have been forcibly displaced from their homes” in the northern West Bank, mainly from three refugee camps where the operation had begun, said Friedrich.”These camps are now largely empty,” their residents unable to return and struggling to find shelter elsewhere, he said.Inside the camps, the level of destruction to “electricity, sewage and water, but also private houses” was “very concerning”, Friedrich added.The Israeli operation, which the military says targets militants in the northern West Bank, was launched shortly after a truce took hold in the Israel-Hamas war in Gaza, a separate Palestinian territory.The operation initially focused on Jenin, Tulkarem and Nur Shams refugee camps, where UNRWA operates, but has since expanded to more areas of the West Bank’s north.- ‘Political operation’ -Israeli Defence Minister Israel Katz has said troops would remain for many months in the evacuated camps to “prevent the return of residents and the resurgence of terrorism”.And Finance Minister Bezalel Smotrich, a far-right politician who lives in one of dozens of Israeli settlements in the West Bank, has said that Israel would be “applying sovereignty” over parts of the territory in 2025.According to Friedrich, “the statements we are hearing indicate that this is a political operation. It is clearly being said that people will not be allowed to return.”Last year the International Court of Justice issued an advisory opinion saying that Israel’s prolonged presence in the West Bank was unlawful.Away from home, the displaced Palestinian residents also grapple with a worsening financial burden.”There is an increasing demand now, especially in Jenin, for public shelter, because people can’t pay these amounts for rent anymore,” said Friedrich.”Everyone wants to go back to the camps.”The UN official provided examples he said pointed to plans for long-term Israeli presence inside Palestinian cities, which should be under the control of the Palestinian Authority (PA).”In Tulkarem you have more and more reports about the army just walking around… asking shop owners to keep the shops open, going out and issuing traffic tickets to cars, so almost as if there is no Palestinian Authority,” said Friedrich.”It is very worrying, including for the future of the PA as such and the investments made by the international community into building Palestinian institutions.”The Ramallah-based PA was created in the 1990s as a temporary government that would pave the way to a future sovereign state.- ‘Radicalisation’ -UNRWA is the main humanitarian agency for Palestinians, but a recent law bars the agency from working with the Israeli authorities, hindering its badly needed operations.”It’s much more complicated for us now because we can’t speak directly to the military anymore,” said Friedrich.”But at the same time, we continue to do our work,” he said, assessing needs and coordinating “the actual emergency response on the ground”.Israeli lawmakers had passed the legislation against UNRWA’s work over accusations that it had provided cover for Hamas militants in the Gaza Strip — claims the UN and many donor governments dispute.The prolonged Israeli operation could have long-term consequences for residents, particularly children traumatised by the experience of displacement, Friedrich warned.”If people can’t go back to the camp and we can’t reopen the schools… clearly, that will lead to more radicalisation going forward.”He said the situation could compound a legitimacy crisis for the PA, often criticised by militant Palestinian factions for coordinating security matters with Israel.Displaced Palestinians “feel that they are kicked out of their homes and that nobody is supporting them”, said Friedrich.A “stronger international response” was needed, he added, “both to provide humanitarian aid on the ground, and secondly, to ensure that the situation in the West Bank doesn’t spin out of control”.

Wall Street glisse face aux multiples développements sur les droits de douane

La Bourse de New York s’est nettement repliée jeudi, plombée par la confirmation des droits de douane sur l’acier et l’aluminium, alors que les investisseurs ont accueilli avec scepticisme les reports de certaines surtaxes visant le Canada et le Mexique.Le Dow Jones a lâché 0,99%, l’indice Nasdaq a chuté de 2,61% et l’indice élargi S&P a perdu 1,78%.”L’humeur du marché a changé, après avoir été entièrement tournée pendant plus de deux ans vers la prise de risque”, juge auprès de l’AFP Steve Sosnick, d’Interactive Brokers.Selon l’analyste, la place américaine entre probablement “dans une période de transition”, face à “un environnement difficile, avec des inquiétudes sur la faiblesse économique” des Etats-Unis et des craintes au sujet de la guerre commerciale lancée par Donald Trump et ses conséquences.L’annonce par le président américain d’un report jusqu’au 2 avril des droits de douane de 25% infligés mardi sur les produits mexicains et canadiens respectant le cahier des charges de l’accord de libre-échange Canada-Etats-Unis-Mexique (ACEUM), n’a pas suffit à provoquer un rebond de Wall Street.Selon un responsable américain, plus de 50% des produits mexicains et 38% de produits canadiens sont entrés en 2024 aux Etats-Unis sous le régime de l’ACEUM.La première annonce de Donald Trump, à la mi-journée, ne concernait que le Mexique, ce qui a inquiété les investisseurs, estime Steve Sosnick. Lorsque le Canada a bénéficié des mêmes déclarations, “le mal était fait et le marché n’a pas pu se reprendre”, ajoute l’analyste.En fin de séance, la place américaine a aussi été heurtée par de nouvelles déclarations du locataire de la Maison Blanche, qui a notamment assuré que les droits de douane de 25% sur les importations d’acier et d’aluminium pour tous les partenaires commerciaux des Etats-Unis “seront effectifs la semaine prochaine”.Le locataire de la Maison Blanche a affirmé que ses récents reculs sur les droits de douane ne sont pas liés aux baisses observées ces derniers jours sur les indices boursiers américains.”Je ne regarde même pas les marchés”, a déclaré à la Maison Blanche le président américain. Le magnat des affaires new-yorkais a pourtant la réputation de suivre avec attention les mouvements de la Bourse pour évaluer les résultats de ses politiques.Dans ce contexte, sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans était stable par rapport à la veille, à 4,28%.Au tableau des valeurs, le concepteur de puces informatiques Marvell Technology a dévissé de 19,81% après avoir publié des résultats et prévisions globalement au niveau des attentes. “Mais +comme prévu+ n’est pas suffisant” pour les investisseurs qui sont “inquiets de la fragilité des valeurs associées à l’intelligence artificielle (IA)”, secteur qui a tiré Wall Street vers le haut ces dernières années, relève Steve Sosnick.Dans le sillage de Marvell, la plupart des valeurs du secteur des semi-conducteurs ont chuté: le géant Nvidia a lâché 5,74%, Broadcom a perdu 6,33% avant la publication de ses propres résultats et Micron a reculé de 5,37%.Les “Sept Magnifiques”, le surnom donné aux grands noms du secteur technologique, ont tous reculé, à l’image d’Alphabet (-0,45%), Amazon (-3,68%), Meta (-4,35%), Tesla (-5,61%) ou Apple (-0,17%).L’enseigne de lingerie Victoria’s Secret a été boudée (-8,24%), plombée par des prévisions pour le trimestre en cours inférieures à celles des analyste, évoquant des “incertitudes dans l’environnement macroéconomiques”.

Pégases 2025: “Prince of Persia”, le “rêve d’enfant” de Jordan Mechner devenu saga culte

Saga créée il y a plus de 35 ans, “Prince of Persia” a vu l’opus “The Lost Crown” remporter jeudi le titre de jeu de l’année lors de la cérémonie des Pégases français, une belle couronne pour ce rêve débuté dans les années 80 par son créateur américain Jordan Mechner.”J’avais deux rêves d’enfant: faire des jeux vidéo et des films. Grâce à +Prince of Persia+, j’ai pu réaliser les deux”, confiait Jordan Mechner, 60 ans, à l’AFP en janvier 2024, juste avant la sortie de “Prince of Persia: The Lost Crown”.Avec cet opus, l’éditeur français Ubisoft faisait revivre son célèbre personnage, après treize ans d’attente pour les fans de cette série d’action/aventure inspirée des “Mille et Une Nuits”, dont le dernier épisode remontait à 2010 et dont les différents volets ont dépassé les 20 millions d’exemplaires écoulés dans le monde.”Prince of Persia: The Lost Crown” a connu un joli succès critique et s’est écoulé à plus de 1,4 million d’exemplaires.Depuis ses débuts à la fin des années 1980 dans un “home studio” californien jusqu’à cet opus concocté dans les studios d’Ubisoft à Montpellier (sud de la France), tout a changé pour Jordan Mechner… ou presque.”C’était l’une des premières +motion captures+ (technique de capture de mouvements pour les rendre plus réalistes à l’écran, NDLR) utilisées pour un jeu vidéo”, se remémore le créateur américain qui vit en France – à Montpellier justement – depuis 2015.A l’aide d’une caméra VHS, il filme son petit frère “pour faire tous les mouvements” dont le héros a besoin dans le jeu, puis les intègre image par image sur l’écran de l’ordinateur grâce à la technique de la rotoscopie, empruntée aux dessins animées du début du XXe siècle.A cette entreprise familiale, dont le développement dure quatre ans, se joint aussi son père, pianiste amateur, compositeur de la musique du jeu. “C’était vraiment un travail artisanal”, sourit Jordan Mechner.A sa sortie en 1989, le jeu marque l’industrie et impressionne les joueurs par la qualité de son animation et la fluidité de ses personnages, à une époque où les moyens techniques étaient limités. Et consacre son créateur, qui s’était fait remarquer en 1984 avec “Karateka”, son premier titre réalisé de A à Z lorsqu’il était étudiant.Autodidacte, il a appris les rudiments de la programmation dans les magazines et sur son ordinateur Apple II, reçu durant son adolescence.- “Princess of Persia” -“Prince of Persia” devient une saga culte qui va connaître plusieurs suites, traverser les générations et s’adapter aux diverses évolutions technologiques, passant notamment de la 2D à la 3D, avant d’être acquis par Ubisoft aux début des années 2000 puis d’être adapté au cinéma en 2010.Plus de 35 ans après ses premiers pas, Jordan Mechner avoue n’avoir “jamais imaginé” que cet univers “perdurerait aussi longtemps”.Créateur “indépendant”, il se consacre désormais à son travail de dessinateur et scénariste de bande dessinée. A l’image de “Replay: Mémoires d’une famille” (éditions Delcourt), récit paru en 2023 où il retrace les parcours de son père et de son grand-père, réfugiés juifs autrichiens aux Etats-Unis ayant fui le régime nazi avant la Seconde Guerre mondiale.On y apprend notamment que son grand-oncle Joji a pu s’installer en France peu après l’annexion de l’Autriche… grâce à deux aquarelles d’Adolf Hitler acquises quelques années plus tôt, retrouvées en rangeant sa cave. “Après sa retraite, mon grand-père a passé trois ans à écrire une grande mémoire familiale. Il fallait qu’un jour je transmette ces histoires incroyables avec lesquelles j’ai grandi”, souligne Jordan Mechner.L’auteur y mêle sa propre vie, comme l’annonce à ses deux enfants de son expatriation professionnelle en France pour un énième projet autour de “Prince of Persia”.Ce qui donne un échange savoureux avec son fils: “Tu devrais faire autre chose que tout le temps créer des +Prince of Persia+”. Relance de sa fille: “Ou au moins faire un +Princess of Persia+”.En attendant la princesse, Ubisoft planche sur un remake de “Prince of Persia: les Sables du Temps”, l’un des plus gros succès de la saga sorti en 2003.

Les Européens décident de booster leur défense, Washington et Kiev reprennent langue

Déterminés à réagir face au désengagement américain, les dirigeants européens ont affiché jeudi leur volonté de renforcer les capacités de défense du continent, au moment où Washington annonçait une nouvelle réunion avec Kiev en Arabie saoudite.Réunis en sommet exceptionnel à Bruxelles, les 27 ont donné leur feu vert au plan de la Commission européenne, baptisé “Réarmer l’Europe”, qui vise à mobiliser quelque 800 milliards d’euros, soulignant “la nécessité d’accroître substantiellement les dépenses en matière de défense”.Appelant la Commission à transcrire rapidement ces idées en propositions concrètes, ils se sont engagés à examiner en priorité la proposition de mettre à disposition quelque 150 milliards d’euros sous forme de prêts.Parmi les autres pistes, la possibilité pour les Etats membres d’accroître sensiblement leurs dépenses militaires sans que cela soit pris en compte dans le calcul de leur déficit public, en principe limité à 3% de leur produit intérieur brut (PIB).Lors d’une allocution télévisée à la tonalité sombre mercredi, le président français Emmanuel Macron avait posé le débat en ces termes: “Je veux croire que les Etats-Unis resteront à nos côtés. Mais il nous faut être prêts si tel n’était pas le cas”.- “Pas seuls” -“Nous sommes très reconnaissants de ne pas être seuls. Et ce ne sont pas seulement des mots. Nous le ressentons”, avait lancé le président ukrainien à son arrivée à Bruxelles.Dans un contraste saisissant avec l’image d’un Donald Trump menaçant dans le Bureau ovale, il était entouré du président du Conseil européen Antonio Costa et de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen qui ont insisté sur leur détermination à soutenir Kiev.L’Europe et l’Ukraine sont à un “moment décisif”, a martelé cette dernière, promettant de donner aux Ukrainiens “les moyens de se protéger et d’Å“uvrer en faveur d’une paix juste et durable”. En écho, le chancelier allemand Olaf Scholz a refusé toute paix qui serait “imposée”.Sans surprise, le Premier ministre hongrois nationaliste Viktor Orban, ardent soutien de Donald Trump, n’a pas donné son aval aux conclusions écrites sur l’Ukraine, qui ont dont été validées par 26 Etats membres, et non 27. Ce texte souligne notamment qu'”il ne peut y avoir de négociations sur l’Ukraine sans l’Ukraine”.- “Un pas positif” pour Washington -Dans un contexte géopolitique totalement chamboulé, les initiatives se multiplient.L’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a annoncé qu’il rencontrerait une délégation ukrainienne la semaine prochaine, à Ryad ou à Jeddah, pour définir “un cadre pour un accord de paix et un cessez-le-feu initial”. La rencontre est prévue mardi, a précisé un responsable ukrainien à l’AFP.Près d’une semaine après la très vive altercation entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, les deux parties manifestent leur volonté de reprendre le dialogue. Selon M. Witkoff, le locataire de la Maison Blanche a estimé que la lettre rédigée par le chef de l’Etat ukrainien comportait “des excuses” et était “un premier pas très positif”.Quelques heures plus tôt, le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte s’est dit jeudi “prudemment optimiste” sur la tournure que prenait la séquence mouvementée entre l’Ukraine et les Etats-Unis, avant de recevoir chez lui à Bruxelles le président ukrainien.Londres a de son côté annoncé discuter avec une vingtaine de pays “intéressés” à contribuer à un maintien de la paix dans le cadre d’un éventuel accord avec la Russie. Paris réunira mardi des chefs d’état-major des armées des nations européennes prêtes à garantir un futur arrêt des combats sur le sol ukrainien.Au sein de l’UE, nombre de lignes bougent aussi. Effectuant un virage longtemps inimaginable, l’Allemagne envisage désormais des investissements massifs pour renforcer son armée. Jusqu’ici apôtre d’une stricte orthodoxie budgétaire, elle vient même – à la stupéfaction de nombreux diplomates – de plaider pour une réforme du “corset budgétaire” de l’UE. Pour Emmanuel Macron, la Russie a “déjà fait du conflit ukrainien un conflit mondial”, et, dans ce contexte, “rester spectateur serait une folie”.Sa proposition d’ouvrir un débat sur la protection de l’Europe par l’arsenal nucléaire français fait d’ailleurs son chemin. C’est “très prometteur”, a réagi le chef du gouvernement polonais Donald Tusk.

Les Européens décident de booster leur défense, Washington et Kiev reprennent langue

Déterminés à réagir face au désengagement américain, les dirigeants européens ont affiché jeudi leur volonté de renforcer les capacités de défense du continent, au moment où Washington annonçait une nouvelle réunion avec Kiev en Arabie saoudite.Réunis en sommet exceptionnel à Bruxelles, les 27 ont donné leur feu vert au plan de la Commission européenne, baptisé “Réarmer l’Europe”, qui vise à mobiliser quelque 800 milliards d’euros, soulignant “la nécessité d’accroître substantiellement les dépenses en matière de défense”.Appelant la Commission à transcrire rapidement ces idées en propositions concrètes, ils se sont engagés à examiner en priorité la proposition de mettre à disposition quelque 150 milliards d’euros sous forme de prêts.Parmi les autres pistes, la possibilité pour les Etats membres d’accroître sensiblement leurs dépenses militaires sans que cela soit pris en compte dans le calcul de leur déficit public, en principe limité à 3% de leur produit intérieur brut (PIB).Lors d’une allocution télévisée à la tonalité sombre mercredi, le président français Emmanuel Macron avait posé le débat en ces termes: “Je veux croire que les Etats-Unis resteront à nos côtés. Mais il nous faut être prêts si tel n’était pas le cas”.- “Pas seuls” -“Nous sommes très reconnaissants de ne pas être seuls. Et ce ne sont pas seulement des mots. Nous le ressentons”, avait lancé le président ukrainien à son arrivée à Bruxelles.Dans un contraste saisissant avec l’image d’un Donald Trump menaçant dans le Bureau ovale, il était entouré du président du Conseil européen Antonio Costa et de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen qui ont insisté sur leur détermination à soutenir Kiev.L’Europe et l’Ukraine sont à un “moment décisif”, a martelé cette dernière, promettant de donner aux Ukrainiens “les moyens de se protéger et d’Å“uvrer en faveur d’une paix juste et durable”. En écho, le chancelier allemand Olaf Scholz a refusé toute paix qui serait “imposée”.Sans surprise, le Premier ministre hongrois nationaliste Viktor Orban, ardent soutien de Donald Trump, n’a pas donné son aval aux conclusions écrites sur l’Ukraine, qui ont dont été validées par 26 Etats membres, et non 27. Ce texte souligne notamment qu'”il ne peut y avoir de négociations sur l’Ukraine sans l’Ukraine”.- “Un pas positif” pour Washington -Dans un contexte géopolitique totalement chamboulé, les initiatives se multiplient.L’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a annoncé qu’il rencontrerait une délégation ukrainienne la semaine prochaine, à Ryad ou à Jeddah, pour définir “un cadre pour un accord de paix et un cessez-le-feu initial”. La rencontre est prévue mardi, a précisé un responsable ukrainien à l’AFP.Près d’une semaine après la très vive altercation entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, les deux parties manifestent leur volonté de reprendre le dialogue. Selon M. Witkoff, le locataire de la Maison Blanche a estimé que la lettre rédigée par le chef de l’Etat ukrainien comportait “des excuses” et était “un premier pas très positif”.Quelques heures plus tôt, le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte s’est dit jeudi “prudemment optimiste” sur la tournure que prenait la séquence mouvementée entre l’Ukraine et les Etats-Unis, avant de recevoir chez lui à Bruxelles le président ukrainien.Londres a de son côté annoncé discuter avec une vingtaine de pays “intéressés” à contribuer à un maintien de la paix dans le cadre d’un éventuel accord avec la Russie. Paris réunira mardi des chefs d’état-major des armées des nations européennes prêtes à garantir un futur arrêt des combats sur le sol ukrainien.Au sein de l’UE, nombre de lignes bougent aussi. Effectuant un virage longtemps inimaginable, l’Allemagne envisage désormais des investissements massifs pour renforcer son armée. Jusqu’ici apôtre d’une stricte orthodoxie budgétaire, elle vient même – à la stupéfaction de nombreux diplomates – de plaider pour une réforme du “corset budgétaire” de l’UE. Pour Emmanuel Macron, la Russie a “déjà fait du conflit ukrainien un conflit mondial”, et, dans ce contexte, “rester spectateur serait une folie”.Sa proposition d’ouvrir un débat sur la protection de l’Europe par l’arsenal nucléaire français fait d’ailleurs son chemin. C’est “très prometteur”, a réagi le chef du gouvernement polonais Donald Tusk.

Les prisons de Vendin-le-Vieil et Condé-sur-Sarthe choisies pour accueillir les 200 narcotrafiquants les plus dangereux

Les 200 narcotrafiquants les plus dangereux seront emprisonnés dans la prison de haute sécurité de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), à partir du 31 juillet, suivie mi-octobre de celle de Condé-sur-Sarthe (Orne), a annoncé jeudi Gérald Darmanin.”Nous aurons deux établissements de haute sécurité cette année”, “ça fait 200 narcotrafiquants qui, d’ici le 15 octobre, seront totalement à l’isolement du reste de la société”, a déclaré sur France 2 le garde des Sceaux.Ces deux prisons, toutes les deux récentes, sont déjà les deux établissements les plus sécurisés de France.Mais le ministre a souligné qu’il fallait “rendre tout à fait hermétiques les deux établissements, renforcer les moyens, y mettre un certain nombre de personnels supplémentaires”. “A partir du mois d’avril, pour la prison du Pas-de-Calais, on sortira les détenus qui ne sont pas concernés”, a-t-il encore indiqué. “On fera pendant deux mois des formations pour les agents, une sécurité totale et les travaux. Et à partir du mois de mai-juin, les nouveaux détenus rentreront”.Sont déjà détenus à Vendin-le-Vieil Salah Abdeslam, le seul membre encore en vie des commandos jihadistes des attentats du 13 novembre 2015 à Paris, et le braqueur multirécidiviste Rédoine Faïd, surnommé le “roi de la belle”, tous les deux placés à l’isolement. “On va laisser sur place les personnes les plus dangereuses”, a dit M. Darmanin.- “Plus jamais une affaire Amra” -“C’est une révolution pour les prisons françaises, pour l’administration française, on n’a jamais fait ça”, s’est-il félicité, assurant qu’il ne fallait “plus jamais une affaire Amra”.Le narcotrafiquant Mohamed Amra, qui était l’homme le plus recherché de France et a été arrêté en Roumanie, a été incarcéré dans le centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe après sa remise à la France.Son cas, après son évasion sanglante qui a coûté la vie à deux agents pénitentiaires en mai 2024, a plusieurs fois été invoqué par M. Darmanin pour justifier la création de nouvelles prisons destinées aux trafiquants de stupéfiants, dont le régime carcéral d’isolement est inspiré de la lutte anti-mafia en Italie.Ce “régime de détention très strict” a fait l’objet d’un amendement à la proposition de loi sur la lutte contre le narcotrafic, qui a été adopté mercredi par la commission des lois de l’Assemblée nationale.Ce régime comprend des mesures telles que des fouilles intégrales après tout contact avec l’extérieur, des parloirs équipés d’hygiaphone ou encore un accès limité au téléphone.Ces dispositions ont été dénoncées, notamment par l’Observatoire international des prisons qui les juge “attentatoires aux droits fondamentaux”.Face aux critiques, M. Darmanin a saisi le Conseil d’Etat, qui doit se réunir la semaine prochaine.Dans ces prisons, seront affectées des personnes qui sont soit en détention provisoire, soit condamnées, a encore expliqué le ministre.”Ce sont les services de police et de justice qui vont me désigner les personnes les plus dangereuses”, a indiqué M. Darmanin. “Je prendrai un arrêté pour chacune des personnes et ces personnes seront mises dans cette prison”. En principe, pour une durée de quatre ans, renouvelable.Parmi les critères permettant de déterminer le degré de dangerosité des détenus, figurent la “capacité à corrompre”, la “capacité à menacer”, la “capacité à tenir une communication avec l’extérieur”, “toucher de l’argent de l’étranger”, “menacer des magistrats, des policiers, des journalistes, des avocats”. Pour protéger les surveillants pénitentiaires travaillant dans ces prisons, M. Darmanin a annoncé qu’il acceptait de “les anonymiser”, dans les procès-verbaux.Par ailleurs, seront affectés “deux ou trois gardiens pour un détenu afin qu’il y ait un contrôle qui s’applique et qu’on ne puisse pas menacer ou corrompre les gardiens”.”Deux établissements en 2025 au lieu d’un confirment qu’un changement s’opère dans la prise en charge de la population pénale”, a commenté auprès de l’AFP le syndicat pénitentiaire Ufap-Unsa, appelant à créer “des établissements spécialisés  et adaptés pour tous les profils: criminalité organisée, terroristes, détenus violents et cas psy”.

Les prisons de Vendin-le-Vieil et Condé-sur-Sarthe choisies pour accueillir les 200 narcotrafiquants les plus dangereux

Les 200 narcotrafiquants les plus dangereux seront emprisonnés dans la prison de haute sécurité de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), à partir du 31 juillet, suivie mi-octobre de celle de Condé-sur-Sarthe (Orne), a annoncé jeudi Gérald Darmanin.”Nous aurons deux établissements de haute sécurité cette année”, “ça fait 200 narcotrafiquants qui, d’ici le 15 octobre, seront totalement à l’isolement du reste de la société”, a déclaré sur France 2 le garde des Sceaux.Ces deux prisons, toutes les deux récentes, sont déjà les deux établissements les plus sécurisés de France.Mais le ministre a souligné qu’il fallait “rendre tout à fait hermétiques les deux établissements, renforcer les moyens, y mettre un certain nombre de personnels supplémentaires”. “A partir du mois d’avril, pour la prison du Pas-de-Calais, on sortira les détenus qui ne sont pas concernés”, a-t-il encore indiqué. “On fera pendant deux mois des formations pour les agents, une sécurité totale et les travaux. Et à partir du mois de mai-juin, les nouveaux détenus rentreront”.Sont déjà détenus à Vendin-le-Vieil Salah Abdeslam, le seul membre encore en vie des commandos jihadistes des attentats du 13 novembre 2015 à Paris, et le braqueur multirécidiviste Rédoine Faïd, surnommé le “roi de la belle”, tous les deux placés à l’isolement. “On va laisser sur place les personnes les plus dangereuses”, a dit M. Darmanin.- “Plus jamais une affaire Amra” -“C’est une révolution pour les prisons françaises, pour l’administration française, on n’a jamais fait ça”, s’est-il félicité, assurant qu’il ne fallait “plus jamais une affaire Amra”.Le narcotrafiquant Mohamed Amra, qui était l’homme le plus recherché de France et a été arrêté en Roumanie, a été incarcéré dans le centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe après sa remise à la France.Son cas, après son évasion sanglante qui a coûté la vie à deux agents pénitentiaires en mai 2024, a plusieurs fois été invoqué par M. Darmanin pour justifier la création de nouvelles prisons destinées aux trafiquants de stupéfiants, dont le régime carcéral d’isolement est inspiré de la lutte anti-mafia en Italie.Ce “régime de détention très strict” a fait l’objet d’un amendement à la proposition de loi sur la lutte contre le narcotrafic, qui a été adopté mercredi par la commission des lois de l’Assemblée nationale.Ce régime comprend des mesures telles que des fouilles intégrales après tout contact avec l’extérieur, des parloirs équipés d’hygiaphone ou encore un accès limité au téléphone.Ces dispositions ont été dénoncées, notamment par l’Observatoire international des prisons qui les juge “attentatoires aux droits fondamentaux”.Face aux critiques, M. Darmanin a saisi le Conseil d’Etat, qui doit se réunir la semaine prochaine.Dans ces prisons, seront affectées des personnes qui sont soit en détention provisoire, soit condamnées, a encore expliqué le ministre.”Ce sont les services de police et de justice qui vont me désigner les personnes les plus dangereuses”, a indiqué M. Darmanin. “Je prendrai un arrêté pour chacune des personnes et ces personnes seront mises dans cette prison”. En principe, pour une durée de quatre ans, renouvelable.Parmi les critères permettant de déterminer le degré de dangerosité des détenus, figurent la “capacité à corrompre”, la “capacité à menacer”, la “capacité à tenir une communication avec l’extérieur”, “toucher de l’argent de l’étranger”, “menacer des magistrats, des policiers, des journalistes, des avocats”. Pour protéger les surveillants pénitentiaires travaillant dans ces prisons, M. Darmanin a annoncé qu’il acceptait de “les anonymiser”, dans les procès-verbaux.Par ailleurs, seront affectés “deux ou trois gardiens pour un détenu afin qu’il y ait un contrôle qui s’applique et qu’on ne puisse pas menacer ou corrompre les gardiens”.”Deux établissements en 2025 au lieu d’un confirment qu’un changement s’opère dans la prise en charge de la population pénale”, a commenté auprès de l’AFP le syndicat pénitentiaire Ufap-Unsa, appelant à créer “des établissements spécialisés  et adaptés pour tous les profils: criminalité organisée, terroristes, détenus violents et cas psy”.

Les prisons de Vendin-le-Vieil et Condé-sur-Sarthe choisies pour accueillir les 200 narcotrafiquants les plus dangereux

Les 200 narcotrafiquants les plus dangereux seront emprisonnés dans la prison de haute sécurité de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), à partir du 31 juillet, suivie mi-octobre de celle de Condé-sur-Sarthe (Orne), a annoncé jeudi Gérald Darmanin.”Nous aurons deux établissements de haute sécurité cette année”, “ça fait 200 narcotrafiquants qui, d’ici le 15 octobre, seront totalement à l’isolement du reste de la société”, a déclaré sur France 2 le garde des Sceaux.Ces deux prisons, toutes les deux récentes, sont déjà les deux établissements les plus sécurisés de France.Mais le ministre a souligné qu’il fallait “rendre tout à fait hermétiques les deux établissements, renforcer les moyens, y mettre un certain nombre de personnels supplémentaires”. “A partir du mois d’avril, pour la prison du Pas-de-Calais, on sortira les détenus qui ne sont pas concernés”, a-t-il encore indiqué. “On fera pendant deux mois des formations pour les agents, une sécurité totale et les travaux. Et à partir du mois de mai-juin, les nouveaux détenus rentreront”.Sont déjà détenus à Vendin-le-Vieil Salah Abdeslam, le seul membre encore en vie des commandos jihadistes des attentats du 13 novembre 2015 à Paris, et le braqueur multirécidiviste Rédoine Faïd, surnommé le “roi de la belle”, tous les deux placés à l’isolement. “On va laisser sur place les personnes les plus dangereuses”, a dit M. Darmanin.- “Plus jamais une affaire Amra” -“C’est une révolution pour les prisons françaises, pour l’administration française, on n’a jamais fait ça”, s’est-il félicité, assurant qu’il ne fallait “plus jamais une affaire Amra”.Le narcotrafiquant Mohamed Amra, qui était l’homme le plus recherché de France et a été arrêté en Roumanie, a été incarcéré dans le centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe après sa remise à la France.Son cas, après son évasion sanglante qui a coûté la vie à deux agents pénitentiaires en mai 2024, a plusieurs fois été invoqué par M. Darmanin pour justifier la création de nouvelles prisons destinées aux trafiquants de stupéfiants, dont le régime carcéral d’isolement est inspiré de la lutte anti-mafia en Italie.Ce “régime de détention très strict” a fait l’objet d’un amendement à la proposition de loi sur la lutte contre le narcotrafic, qui a été adopté mercredi par la commission des lois de l’Assemblée nationale.Ce régime comprend des mesures telles que des fouilles intégrales après tout contact avec l’extérieur, des parloirs équipés d’hygiaphone ou encore un accès limité au téléphone.Ces dispositions ont été dénoncées, notamment par l’Observatoire international des prisons qui les juge “attentatoires aux droits fondamentaux”.Face aux critiques, M. Darmanin a saisi le Conseil d’Etat, qui doit se réunir la semaine prochaine.Dans ces prisons, seront affectées des personnes qui sont soit en détention provisoire, soit condamnées, a encore expliqué le ministre.”Ce sont les services de police et de justice qui vont me désigner les personnes les plus dangereuses”, a indiqué M. Darmanin. “Je prendrai un arrêté pour chacune des personnes et ces personnes seront mises dans cette prison”. En principe, pour une durée de quatre ans, renouvelable.Parmi les critères permettant de déterminer le degré de dangerosité des détenus, figurent la “capacité à corrompre”, la “capacité à menacer”, la “capacité à tenir une communication avec l’extérieur”, “toucher de l’argent de l’étranger”, “menacer des magistrats, des policiers, des journalistes, des avocats”. Pour protéger les surveillants pénitentiaires travaillant dans ces prisons, M. Darmanin a annoncé qu’il acceptait de “les anonymiser”, dans les procès-verbaux.Par ailleurs, seront affectés “deux ou trois gardiens pour un détenu afin qu’il y ait un contrôle qui s’applique et qu’on ne puisse pas menacer ou corrompre les gardiens”.”Deux établissements en 2025 au lieu d’un confirment qu’un changement s’opère dans la prise en charge de la population pénale”, a commenté auprès de l’AFP le syndicat pénitentiaire Ufap-Unsa, appelant à créer “des établissements spécialisés  et adaptés pour tous les profils: criminalité organisée, terroristes, détenus violents et cas psy”.

Trump car tariff pivot and Detroit’s ‘Big Three’

After an outcry from Detroit, President Donald Trump has granted one-month tariff exemptions on most auto imports from Canada and Mexico, underscoring the continued clout of US carmakers.The “Big Three” automakers — Ford, General Motors and Chrysler-owner Stellantis — operate their businesses on an integrated basis throughout North America, leaving them badly exposed to the proposed tariffs.Trump, who won hotly-contested Michigan during the 2024 presidential campaign, halted the auto tariffs on Wednesday, just a day after they took effect. The announcement represents relief “but not a cure” since the same tariffs could kick in next month, said Bank of America.- Diminished ‘Big 3’ still a force -While much diminished from their heyday, General Motors, Ford and Stellantis remain giant players in the United States in terms of jobs and economic impact.Automakers in the United States employ 436,000 workers, with the Big Three accounting for about 55 percent of that number.The trio also accounts for half of the US assembly plants and nearly half of the 10 million vehicles assembled annually in the United States, according to a report by the American Automotive Policy Council (AAPC).By comparison, foreign automakers like Honda, BMW and Nissan each account for five percent or less of total US auto jobs, while electric vehicle maker Tesla — led by close Trump ally Elon Musk — accounts for 14 percent, according to the AAPC.- Integrated throughout North America -The Big Three also produce cars in overseas factories, but most of their imports come from Mexico and Canada under the terms of a free trade pact inked during Trump’s first term, the United States-Mexico-Canada Agreement (USMCA).Popular vehicles imported from Mexico in 2024 included the Chevrolet Silverado and the Ford Maverick, while the Chrysler Pacifica and the Lincoln Nautilus were imported from Canada, according to figures from GlobalData.Foreign automakers like Toyota and Honda also make use of the USMCA to produce cars in Canada and Mexico sold in the United States, and in organizing sophisticated supply chains in which parts and technology move seamlessly throughout the region.The auto supply industry employs 932,000 people across the 50 US states, according to MEMA, the Vehicle Suppliers Association. The US auto supply industry procures about 27 percent of its manufacturing sourcing from Mexico and 10 percent from Canada, according to MEMA.- Other car tariffs coming -The auto industry’s regional integration has made it among the sectors most exposed to Trump’s hefty 25 percent tariffs on Mexico and Canada.Ford CEO Jim Farley warned in February that enactment of the tariffs “would blow a hole in the US industry that we have never seen.”While greeting Trump’s tariff reprieve for USMCA-covered auto imports, automakers recognized the pause is only for one month.The Trump administration has depicted the tariffs as a tool to encourage more manufacturing capacity in the United States, but such decisions are not taken overnight.”The reality is that a month is nowhere near enough time for automakers to relocate factories or reconfigure supply chains,” said Jessica Caldwell, head of insights at Edmunds.”In the short term, manufacturers may need to ramp up production and stockpile inventory as a hedge against potential tariffs —- an expensive and risky move that could lead to bloated inventories if the tariffs don’t take effect.”Trump has broadly discussed a desire for 25 percent tariffs on imported cars but has offered few details.If the administration maintains protection for USMCA imports, automakers from Germany, Japan and South Korea that import to the United States would seem to be the most exposed to such a policy.About 50 percent of the cars sold in the United States are manufactured within the country. Among imports, about half come from Mexico and Canada, with Japan, South Korea and Germany, also major suppliers.