Nintendo affirme avoir vendu 3,5 millions de consoles Switch 2 dans le monde en 4 jours

Le géant japonais du jeu vidéo Nintendo a affirmé mercredi avoir vendu 3,5 millions d’unités de sa nouvelle console hybride Switch 2 à travers le monde en l’espace de quatre jours, après un lancement en fanfare le 5 juin.”Il s’agit d’un record pour une console Nintendo sur les quatre premiers jours” de sa commercialisation, indique le groupe dans un communiqué. Malgré des prix beaucoup plus élevés, Nintendo prévoit d’écouler 15 millions de Switch 2 d’ici mars 2026, soit environ autant que la Switch durant sa première année de commercialisation.La Switch 2 avait fait l’objet d’une importante vague de précommandes, avec 2,2 millions de demandes sur la boutique en ligne Nintendo pour le seul Japon.L’engouement suscité avait conduit à l’annulation momentanée de certaines précommandes faute de stocks suffisants, notamment au Royaume-Uni.Comme la Switch originale, la nouvelle version est une console hybride – jouable aussi bien en déplacement que connectée à un téléviseur – mais disposant d’un écran plus grand, d’une mémoire huit fois supérieure, d’un micro intégré et de manettes amovibles.De nouvelles fonctionnalités permettent aux utilisateurs de discuter en ligne et de partager temporairement une partie avec des amis, atout jugé crucial pour séduire des consommateurs habitués à regarder des jeux en streaming.Les prix de vente jugés onéreux ont été très discutés: la Switch 2 est vendue 469,99 euros en Europe (449,99 dollars aux États-Unis), alors que sa devancière avait été lancée à 329,99 euros. Des titres Switch 2 comme “Donkey Kong Bonanza” et “Mario Kart World” seront également plus chers.”Dans la gamme proposée se trouve le coffret Mario Kart World pour Switch 2, comprenant une console Switch 2 en japonais (disponible au Japon uniquement) et une version numérique de Mario Kart World sortie le même jour. Il s’agit d’une offre à prix abordable”, s’est défendu Nintendo mercredi.Nintendo espère égaler le succès fulgurant de la Switch: sortie en mars 2017, elle a été écoulée depuis à plus de 152 millions d’exemplaires, ce qui en fait la troisième console la plus vendue de tous les temps derrière la PlayStation 2 de Sony et la Nintendo DS. Mais après huit ans, les ventes s’étaient essoufflées (elles ont plongé de 22% en 2024-2025), la lassitude s’installant dans l’attente de sa nouvelle version.L’enjeu est énorme pour Nintendo: bien qu’il se diversifie dans les parcs à thème et films à succès, environ 90% de ses revenus proviennent de l’activité liée à sa console vedette. 

Nintendo affirme avoir vendu 3,5 millions de consoles Switch 2 dans le monde en 4 jours

Le géant japonais du jeu vidéo Nintendo a affirmé mercredi avoir vendu 3,5 millions d’unités de sa nouvelle console hybride Switch 2 à travers le monde en l’espace de quatre jours, après un lancement en fanfare le 5 juin.”Il s’agit d’un record pour une console Nintendo sur les quatre premiers jours” de sa commercialisation, indique le groupe dans un communiqué. Malgré des prix beaucoup plus élevés, Nintendo prévoit d’écouler 15 millions de Switch 2 d’ici mars 2026, soit environ autant que la Switch durant sa première année de commercialisation.La Switch 2 avait fait l’objet d’une importante vague de précommandes, avec 2,2 millions de demandes sur la boutique en ligne Nintendo pour le seul Japon.L’engouement suscité avait conduit à l’annulation momentanée de certaines précommandes faute de stocks suffisants, notamment au Royaume-Uni.Comme la Switch originale, la nouvelle version est une console hybride – jouable aussi bien en déplacement que connectée à un téléviseur – mais disposant d’un écran plus grand, d’une mémoire huit fois supérieure, d’un micro intégré et de manettes amovibles.De nouvelles fonctionnalités permettent aux utilisateurs de discuter en ligne et de partager temporairement une partie avec des amis, atout jugé crucial pour séduire des consommateurs habitués à regarder des jeux en streaming.Les prix de vente jugés onéreux ont été très discutés: la Switch 2 est vendue 469,99 euros en Europe (449,99 dollars aux États-Unis), alors que sa devancière avait été lancée à 329,99 euros. Des titres Switch 2 comme “Donkey Kong Bonanza” et “Mario Kart World” seront également plus chers.”Dans la gamme proposée se trouve le coffret Mario Kart World pour Switch 2, comprenant une console Switch 2 en japonais (disponible au Japon uniquement) et une version numérique de Mario Kart World sortie le même jour. Il s’agit d’une offre à prix abordable”, s’est défendu Nintendo mercredi.Nintendo espère égaler le succès fulgurant de la Switch: sortie en mars 2017, elle a été écoulée depuis à plus de 152 millions d’exemplaires, ce qui en fait la troisième console la plus vendue de tous les temps derrière la PlayStation 2 de Sony et la Nintendo DS. Mais après huit ans, les ventes s’étaient essoufflées (elles ont plongé de 22% en 2024-2025), la lassitude s’installant dans l’attente de sa nouvelle version.L’enjeu est énorme pour Nintendo: bien qu’il se diversifie dans les parcs à thème et films à succès, environ 90% de ses revenus proviennent de l’activité liée à sa console vedette. 

L’âge de la retraite revient doublement dans le débat

L’actualité voit double avec l’âge de la retraite cette semaine: c’est un des points urticants entre les partenaires sociaux du “conclave”, dans sa phase finale, et un volet clivant du futur rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR).Critiqué par les syndicats pour son mutisme au “conclave” jeudi dernier, le Medef a abattu une carte mardi soir: le principal représentant du patronat ne veut pas toucher à l’âge de départ à 64 ans.Cette annonce survient alors qu’il ne reste plus que trois journées de travail, ce mercredi, ce jeudi et le 17 juin, aux participants encore présents pour tenter de parvenir à un accord. Le but est d’arrondir les angles d’une réforme 2023 impopulaire – qui porte l’âge de départ de 62 à 64 ans – et de viser l’équilibre financier du régime des retraites à l’horizon 2030, alors qu’un déficit de 6,6 milliards d’euros s’annonce si aucune contre-mesure n’est prise.Ce conclave, qui a commencé le 27 février et devait à l’origine s’achever le 28 mai, a déjà connu son lot de portes qui claquent, avec les départs précoces de FO et la CGT, côté syndicats, et de l’U2P, côté patronat, pour les artisans.Il ne reste plus que cinq participants, Medef et CPME (petites et moyennes entreprises) pour le patronat, CFDT, CFTC et CFE-CGC côté salariés. – “Injustices” -Mais derrière sa position inflexible sur l’âge de départ, le Medef a relancé le jeu en se disant prêt à avancer “sur l’usure professionnelle” et à “faire en sorte que la maternité n’impacte pas le déroulement de carrières des femmes”.”La question de la maternité et de la pénibilité, c’est la première fois que le Medef en parle. S’il a pu avancer sur (ces sujets), on va pouvoir aussi parler de la question de l’âge”, a commenté Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, sur franceinfo TV.La CFDT veut “un bougé sur l’âge”, avec une “position de départ à 62 ans”, mais ce syndicat se sait “particulièrement attendu, depuis 20 ans”, sur “la pénibilité”, a martelé sa responsable.La proposition du Medef d’évoluer sur pénibilité et maternité, mais pas les 64 ans, “est light”, a jugé auprès de l’AFP Cyril Chabanier, numéro un de la CFTC, qui dit attendre la suite au “conclave”.François Hommeril, à la tête de la CFE-CGC, balance entre deux sentiments. “Est-ce qu’on ne laisserait pas de côté le sujet des 64 ans, pour essayer de réparer les injustices que cette réforme a créé ?”, s’interroge-t-il ainsi d’abord auprès de l’AFP. En ajoutant qu’il “ne valide pas” et ne validera “jamais les 64 ans”.La question de l’âge était déjà revenue dans le débat public par un biais surprise. Vendredi dernier, au lendemain d’une séance du “conclave”, plusieurs médias, dont l’AFP, ont eu connaissance d’une version de travail du rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR). – “66,5 ans en 2070” -Contrairement aux usages, ce texte, élaboré sous la houlette de Gilbert Cette, économiste et soutien d’Emmanuel Macron lors de la présidentielle 2017, ne se contente pas de lister les leviers possibles. Le pré-rapport flèche ainsi une option: repousser l’âge du départ à 64,3 ans en 2030, 65,9 ans en 2045 et 66,5 ans en 2070.Cette piste est la seule “expansive”, augmentant la production de richesse du pays, selon ce document, contrairement aux autres voies – accroître les cotisations salariales ou patronales ou peser sur le niveau des retraites – jugées “récessives”, freinant la production de richesses.Les syndicats sont logiquement vent debout. Cette projection en 2070, “c’est une peau de banane lancée aux discussions” du “conclave”, juge Marylise Léon, évoquant une “sortie prématurée d’un rapport” qui n’est pas définitif.La CGT entend “modifier” cette “synthèse pas acceptable”, a également insisté sur franceinfo TV la semaine dernière Sophie Binet, sa secrétaire générale. Ce texte sera soumis jeudi aux 41 membres du COR: des partenaires sociaux, parlementaires, associations familiales et de retraités, administrations et “personnalités qualifiées” (statisticiens, économistes, etc). Le COR parviendra-t-il à une rédaction consensuelle ?

Mexico’s flag becomes lightning rod in Los Angeles protests

The Mexican flag has become a flashpoint during protests in Los Angeles this week, waved by demonstrators proud of their heritage but cast by US President Donald Trump’s administration as heralding a “foreign invasion.”For five days now protesters have held small and largely peaceful rallies against immigration raids in the sprawling city, as the rest of Los Angeles carried on largely as normal with red carpet premieres, awards shows, traffic and tourists.But there have been some eyecatching — albeit isolated and sporadic — incidents of violence that produced dramatic images of protesters flying Mexican flags during clashes with law enforcement under smoke-filled skies. It is those images that Trump and officials in his administration have seized on to help justify his extraordinary step of deploying thousands of US troops to the California city over the strident objection of local officials. “The only flag that will wave triumphant over the streets of Los Angeles is the American flag — so help me God,” the president told cheering soldiers Tuesday at Fort Bragg army base in North Carolina.Republicans lined up behind Trump to frame the protests as an invasion, with the Mexican flag as its symbol and the demonstrators as insurrectionists.”Look at all the foreign flags. Los Angeles is occupied territory,” top White House migration advisor Stephen Miller posted on X over footage of the demonstrations. It is not illegal to fly foreign flags in the United States under the US Constitution’s First Amendment, which guarantees freedom of speech.But the Mexican flag has at times been a lightning rod in Los Angeles, the unofficial capital of the Mexican diaspora in the United States. In 1994 the green, white and red banner was also waved by protesters as a sign of solidarity against legislation seeking to bar undocumented migrants from services including education and health care.Then as now, it was seen by some as a symbol of anti-American defiance, becoming so polarizing that it helped to get the legislation passed, argues Mike Madrid, a Republican strategist who studies Latino voting trends.”So it is a little bit odd to see the same strategy being used when it misfired so badly last time,” Madrid, who authored the recent book “The Latino Century”, told AFP. – ‘Great irony’ -Protesters who spoke to US media this week, including those who said they were American citizens, said they were waving the flag to show pride in their heritage and solidarity with those facing deportation. Diana Mena, a 28-year-old US citizen with Mexican parents, said she had family in the US military”As much as I understand that we had a privilege to come here, I feel like it’s very important to know where we came from,” she told AFP on Tuesday.”I benefit from being in a place that has been able to provide me an opportunity to be able to advance, but that doesn’t mean I’ll ever forget my roots and my culture.”The strategist Madrid, who himself is of Mexican heritage, argues the ability for people to be proud of both cultures presents a paradox for Trump, after the Latino community’s rightward shift helped propel him to victory in 2024.That shift comes as more Latinos are born in the country rather than arriving as immigrants, transforming them into working-class voters rather than an ethnic minority, he said. “The idea that we will respond… to an ethnic appeal over an economic or pocketbook appeal, is very very misguided, it’s really a relic of the 1990s,” he told AFP.Many Latinos support Trump’s crackdown on undocumented immigrants and illegal migration to the United States.But the Latino vote is never cohesive “unless the community perceives itself to be under attack… It’s very clear who the president is attacking here,” Madrid said.”The great irony is they’re all moving towards him… That speaks to the dysfunction of the shrinking white Republican non-college-educated voter. Nativism animates the Republican Party’s base.”A police officer at the US Capitol in Washington told CBS News it made no sense for Republicans to be outraged over Mexican flags at the LA protests.He invoked the image of Trump supporters who stormed the Capitol on January 6, 2021 carrying the banner of the rebel Southern states who fought the United States during the Civil War from 1861 to 1865.”They don’t remember the Confederate flags on January 6?” 

Trump veut “libérer” Los Angeles, placée sous couvre-feu partiel pour la nuit

Donald Trump a promis mardi de “libérer” Los Angeles d’une invasion selon lui d'”ennemis étrangers”, alors que la maire a décrété le couvre-feu dans le centre-ville au cinquième jour d’affrontements entre forces de l’ordre et manifestants opposés aux expulsions musclées de sans-papiers.”J’ai déclaré une urgence locale et instauré un couvre-feu dans le centre-ville de Los Angeles pour mettre fin aux actes de vandalisme et de pillage”, a déclaré à la presse la maire démocrate de la ville, Karen Bass, précisant qu’il sera en vigueur de 20H00 locales à 06H00 du matin.”La nuit dernière, 23 commerces ont été pillés, et je pense que si vous traversez le centre-ville de Los Angeles, les graffitis sont omniprésents et ont causé des dommages importants aux commerces et à un certain nombre de propriétés”, a-t-elle ajouté.Depuis vendredi, la deuxième plus grande ville américaine, à forte population d’origine hispanique, est le théâtre de heurts entre protestataires dénonçant des raids de la police fédérale de l’immigration (ICE) contre les sans-papiers et des forces de l’ordre en tenue anti-émeutes. Ces affrontements sont néanmoins restés sporadiques et localisés.Les rues sont restées relativement calmes mardi dans le centre-ville, y compris dans le quartier de Little Tokyo, après un face-à-face nocturne entre des manifestants tirant des feux d’artifice vers des policiers et ces derniers ripostant avec du gaz lacrymogène.Cependant, des agents de la police de Los Angeles (LAPD) sont intervenus pour procéder à des arrestations parmi quelques centaines de manifestants devant un tribunal.Un peu plus loin, une centaine de personnes se sont brièvement rendues sur une autoroute, interrompant la circulation.- “Anarchie” -Alors que le président républicain, qui fait planer la menace de recourir à l’état d’urgence, a ordonné le déploiement de milliers de militaires supplémentaires, le gouverneur démocrate de Californie Gavin Newsom tente lui de l’en empêcher, par voie judiciaire.Des centaines de Marines sont attendus en renfort dans la mégapole californienne.”Cette anarchie ne se poursuivra pas. Nous ne permettrons pas que des agents fédéraux soient attaqués et ne laisserons pas une ville américaine être envahie et conquise par des ennemis étrangers”, a lancé Donald Trump lors d’un discours sur une base militaire.Il a menacé de recourir à l’Insurrection Act, régime d’état d’urgence qui confère au président le pouvoir d’utiliser les forces armées dans des missions de maintien de l’ordre sur le territoire américain.Quelque 700 Marines, un corps d’élite normalement utilisé comme force de projection extérieure, doivent rejoindre 4.000 militaires réservistes de la Garde nationale déjà mobilisés par Donald Trump, auquel il est reproché d’avoir pris des mesures disproportionnées.”Ils sont censés nous protéger mais, à la place, ils sont envoyés pour nous attaquer”, a déploré Kelly Diemer, une manifestante de 47 ans. Les Etats-Unis “ne sont plus une démocratie”.Jusqu’à quand ce déploiement de militaires – dont le coût est estimé à 134 millions de dollars par le Pentagone – durera-t-il ? “Jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de danger”, a répondu Donald Trump.Les protestations ont gagné d’autres métropoles américaines, avec parfois des accrochages.Mardi en début de soirée, quelques milliers de personnes ont ainsi marché dans le sud de Manhattan pour protester contre la politique migratoire de Donald Trump.”Je suis ici pour défendre ceux qui ne peuvent pas faire entendre leur voix”, a expliqué à l’AFP une jeune femme née aux Etats-Unis d’une mère mexicaine sans statut officiel. “Franchement, ce pays ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui sans les immigrés”, a-t-elle ajouté en requérant l’anonymat.- Goudron et plumes -Entretemps, la polémique enfle sur la démonstration de force de l’administration Trump.”Déployer dans la rue des combattants entraînés pour la guerre est sans précédent et menace le fondement même de notre démocratie”, a dénoncé Gavin Newsom, considéré comme un candidat potentiel à la Maison Blanche pour 2028. “Donald Trump se comporte comme un tyran, pas comme un président.”La garde rapprochée du président a elle surenchéri dans la défiance envers les autorités californiennes.Gavin Newsom “mérite le goudron et les plumes”, a affirmé le patron républicain de la Chambre des représentants Mike Johnson.Interrogé sur la réaction de l’administration Trump face à ces manifestations et celles du 6 janvier 2021, lorsqu’une foule de partisans de Trump avait envahi le Capitole, il a répondu qu’il y avait “une nette différence”.

Deuil national en Autriche après une tuerie sans précédent dans un lycée

L’Autriche observe mercredi un deuil national et une minute de silence au lendemain de la mort de dix personnes dans un lycée de Graz, tuées par balles par un ancien élève qui s’est ensuite suicidé, un drame sans précédent dans le pays.Le chancelier Christian Stocker, arrivé sur place mardi, a déploré “une tragédie nationale”. “C’est un jour sombre”, a-t-il dit devant la presse en annonçant un deuil national de trois jours. Une minute de silence doit être observée dans tout le pays mercredi à 10H00 (08H00 GMT).Parmi les dix personnes tuées figure un élève français de 17 ans, a indiqué son père à l’AFP. Les autorités ont par ailleurs fait état de 11 blessés.L’auteur présumé a agi seul et s’est donné la mort dans les toilettes après son crime, selon la police, qui s’est refusée à toute spéculation sur le déroulé des événements.Dans la soirée, la police a indiqué à la télévision ORF avoir retrouvé une lettre d’adieu adressée à ses parents lors d’une perquisition à son domicile, mais ajouté qu’elle n’offrait aucun indice sur son mobile.Le jeune homme, un Autrichien de 21 ans originaire de la région, a utilisé pour commettre l’attaque un fusil et une arme de poing qu’il détenait légalement. Il avait été scolarisé dans cet établissement secondaire accueillant environ 400 jeunes de 14 à 18 ans, mais n’avait pas terminé son cursus. Les lieux ont été rapidement sécurisés et évacués après les premiers appels signalant des cris et des coups de feu vers 10H00 (08H00 GMT). Une cellule de crise a pris les élèves en charge.- “Du jamais-vu” -Interrogée par l’AFP, une riveraine américaine, mère de deux enfants scolarisés à proximité, s’est dite “choquée”. “Dans mon pays d’origine, on sait que cela arrive plus souvent, mais que cela se produise ici, c’est du jamais-vu”.”Graz est une ville sûre”, selon Roman Klug, un artiste de 55 ans, qui “habite à deux pas”. Et l’école “est connue pour son ouverture et sa diversité”, a-t-il rappelé.Devant l’établissement niché dans un cadre verdoyant ont été déposés quelques bouquets de roses et des bougies, des magasins préférant baisser le rideau par sécurité.Giorgia Meloni en Italie, Viktor Orban en Hongrie, Volodymyr Zelensky en Ukraine… face à l’épreuve, de nombreux dirigeants européens ont fait part de leur émotion.”Les nouvelles de Graz me touchent au cœur”, a souligné sur X la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Le président français Emmanuel Macron a lui aussi fait part de sa “vive émotion” et adressé “aux proches des victimes” comme “au peuple autrichien” toute “la solidarité de la France”.”Nos pensées vont à nos amis et voisins autrichiens et nous partageons leur deuil”, a commenté pour sa part le chancelier allemand Friedrich Merz après cette “horrible” attaque.- Précédents en Europe -Loin des drames de ce genre qui frappent régulièrement d’autres pays occidentaux, l’Autriche, pays de 9,2 millions d’habitants, n’a pas l’habitude de ce type de criminalité. Elle figure parmi les dix Etats les plus sûrs du monde, d’après l’Indice mondial pour la paix (Global Peace Index).Mais ces dernières années, l’Europe a été secouée par plusieurs attaques en milieu scolaire et universitaire ne relevant pas d’actes de terrorisme.En février, un tireur avait tué dix personnes dans un centre de formation pour adultes d’Örebro, dans le centre de la Suède, avant de se suicider.En France, une assistante d’éducation a été mortellement poignardée mardi par un collégien devant son établissement, suscitant une vive émotion.La Slovaquie et la Croatie ont été endeuillées récemment par des attaques au couteau. La République tchèque a été touchée fin 2023, quand un étudiant a tué 14 personnes.En mars de la même année, neuf élèves ainsi que le gardien d’une école du centre de Belgrade en Serbie avaient été tués par balles par un élève de 13 ans.”La Serbie ressent votre douleur, parce que nous avons aussi vécu des tragédies dont le souvenir est encore frais et dont les cicatrices sont profondément imprimées dans le cœur de chacun d’entre nous”, a réagi son président Aleksandar Vucic.

Deuil national en Autriche après une tuerie sans précédent dans un lycée

L’Autriche observe mercredi un deuil national et une minute de silence au lendemain de la mort de dix personnes dans un lycée de Graz, tuées par balles par un ancien élève qui s’est ensuite suicidé, un drame sans précédent dans le pays.Le chancelier Christian Stocker, arrivé sur place mardi, a déploré “une tragédie nationale”. “C’est un jour sombre”, a-t-il dit devant la presse en annonçant un deuil national de trois jours. Une minute de silence doit être observée dans tout le pays mercredi à 10H00 (08H00 GMT).Parmi les dix personnes tuées figure un élève français de 17 ans, a indiqué son père à l’AFP. Les autorités ont par ailleurs fait état de 11 blessés.L’auteur présumé a agi seul et s’est donné la mort dans les toilettes après son crime, selon la police, qui s’est refusée à toute spéculation sur le déroulé des événements.Dans la soirée, la police a indiqué à la télévision ORF avoir retrouvé une lettre d’adieu adressée à ses parents lors d’une perquisition à son domicile, mais ajouté qu’elle n’offrait aucun indice sur son mobile.Le jeune homme, un Autrichien de 21 ans originaire de la région, a utilisé pour commettre l’attaque un fusil et une arme de poing qu’il détenait légalement. Il avait été scolarisé dans cet établissement secondaire accueillant environ 400 jeunes de 14 à 18 ans, mais n’avait pas terminé son cursus. Les lieux ont été rapidement sécurisés et évacués après les premiers appels signalant des cris et des coups de feu vers 10H00 (08H00 GMT). Une cellule de crise a pris les élèves en charge.- “Du jamais-vu” -Interrogée par l’AFP, une riveraine américaine, mère de deux enfants scolarisés à proximité, s’est dite “choquée”. “Dans mon pays d’origine, on sait que cela arrive plus souvent, mais que cela se produise ici, c’est du jamais-vu”.”Graz est une ville sûre”, selon Roman Klug, un artiste de 55 ans, qui “habite à deux pas”. Et l’école “est connue pour son ouverture et sa diversité”, a-t-il rappelé.Devant l’établissement niché dans un cadre verdoyant ont été déposés quelques bouquets de roses et des bougies, des magasins préférant baisser le rideau par sécurité.Giorgia Meloni en Italie, Viktor Orban en Hongrie, Volodymyr Zelensky en Ukraine… face à l’épreuve, de nombreux dirigeants européens ont fait part de leur émotion.”Les nouvelles de Graz me touchent au cœur”, a souligné sur X la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Le président français Emmanuel Macron a lui aussi fait part de sa “vive émotion” et adressé “aux proches des victimes” comme “au peuple autrichien” toute “la solidarité de la France”.”Nos pensées vont à nos amis et voisins autrichiens et nous partageons leur deuil”, a commenté pour sa part le chancelier allemand Friedrich Merz après cette “horrible” attaque.- Précédents en Europe -Loin des drames de ce genre qui frappent régulièrement d’autres pays occidentaux, l’Autriche, pays de 9,2 millions d’habitants, n’a pas l’habitude de ce type de criminalité. Elle figure parmi les dix Etats les plus sûrs du monde, d’après l’Indice mondial pour la paix (Global Peace Index).Mais ces dernières années, l’Europe a été secouée par plusieurs attaques en milieu scolaire et universitaire ne relevant pas d’actes de terrorisme.En février, un tireur avait tué dix personnes dans un centre de formation pour adultes d’Örebro, dans le centre de la Suède, avant de se suicider.En France, une assistante d’éducation a été mortellement poignardée mardi par un collégien devant son établissement, suscitant une vive émotion.La Slovaquie et la Croatie ont été endeuillées récemment par des attaques au couteau. La République tchèque a été touchée fin 2023, quand un étudiant a tué 14 personnes.En mars de la même année, neuf élèves ainsi que le gardien d’une école du centre de Belgrade en Serbie avaient été tués par balles par un élève de 13 ans.”La Serbie ressent votre douleur, parce que nous avons aussi vécu des tragédies dont le souvenir est encore frais et dont les cicatrices sont profondément imprimées dans le cœur de chacun d’entre nous”, a réagi son président Aleksandar Vucic.

Israel deports Greta Thunberg after intercepting Gaza-bound aid boat

Campaigner Greta Thunberg arrived home in Sweden late Tuesday, after Israel detained herand other activists aboard a Gaza-bound aid boat and deported some.Of the 12 activists on board the Madleen, which was carrying food and supplies for Gaza, four including Thunberg agreed to be deported immediately, while all of them have been banned from Israel for 100 years, the rights group that legally represents some of them said in a statement.The remaining eight were taken into custody after they refused to leave Israel voluntarily, and brought before a detention review tribunal on Tuesday, rights group Adalah said.”The state asked the tribunal to keep the activists in custody until their deportation,” Adalah said, adding that under Israeli law, individuals under deportation orders can be held for 72 hours before forcible removal.Israeli forces intercepted the boat, operated by the Freedom Flotilla Coalition, in international waters on Monday and towed it to the port of Ashdod.They then transferred them to Ben Gurion airport near Tel Aviv, the foreign ministry said, from where Thunberg flew first to France then Sweden.Thunberg, 22, accused Israel of “kidnapping us in international waters and taking us against our will to Israel”.”This is yet another intentional violation of rights that is added to the list of countless other violations that Israel is committing,” she said at Charles de Gaulle airport in Paris.Asked on arrival in Stockholm if she was scared when Israeli security forces boarded the sailboat, Thunberg replied: “What I’m afraid of is that people are silent during an ongoing genocide”.Four French activists who were also aboard the Madleen were set to face an Israeli judge, French Foreign Minister Jean-Noel Barrot said.He had earlier posted on X that five would face court action and only one would depart voluntarily.Barrot told reporters that French diplomats had met with the six French nationals in Israel, and that French-Palestinian European MP Rima Hassan was among those who refused to leave voluntarily.The activists, from France, Germany, Brazil, Turkey, Sweden, Spain and the Netherlands, aimed to deliver humanitarian aid and break the Israeli blockade on the Palestinian territory.In what organisers called a “symbolic act”, hundreds of participants in a land convoy crossed the border into Libya from Tunisia with the aim of reaching Gaza, whose entire population the UN has warned is at risk of famine.- Dire humanitarian conditions -Israel’s interception of the Madleen, about 185 kilometres (115 miles) west of Gaza, was condemned by Turkey as a “heinous attack”, while Iran denounced it as “a form of piracy” in international waters.In May, another Freedom Flotilla ship, the Conscience, was damaged in international waters off Malta as it headed to Gaza, with the activists blaming an Israeli drone attack.A 2010 Israeli commando raid on the Turkish ship Mavi Marmara, which was part of a similar attempt to breach the naval blockade of Gaza, left 10 civilians dead.On Sunday, Defence Minister Israel Katz said the blockade, in place since well before the Israel-Hamas war, was needed to prevent Palestinian militants from importing weapons.Israel is facing mounting pressure to allow more aid into Gaza to alleviate widespread shortages of food and basic supplies.Israel recently allowed some deliveries to resume after barring them for more than two months and began working with the newly formed, US-backed Gaza Humanitarian Foundation.But humanitarian agencies have criticised the GHF and the United Nations refuses to work with it, citing concerns over its practices and neutrality.Dozens of people have been killed near GHF distribution points since late May, according to Gaza’s civil defence agency.The UN’s Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA), said on Tuesday that in Gaza’s north, “Israeli military operations have intensified in recent days, with mass casualties reported”.An independent United Nations commission said on Tuesday that Israeli attacks on schools, religious and cultural sites in Gaza amount to war crimes and the crime against humanity of seeking to exterminate Palestinians.”In killing civilians sheltering in schools and religious sites, Israeli security forces committed the crime against humanity of extermination,” the UN Independent International Commission of Inquiry on the Occupied Palestinian Territory said in a report.AFP has contacted Israeli authorities for comment on the report but has yet to receive a response.The Israeli military said it intercepted a projectile on Tuesday that had entered Israeli airspace from Gaza.It later called for residents to evacuate several neighbourhoods in the north of the Palestinian territory.The October 7, 2023 Hamas attack that triggered the war resulted in the deaths of 1,219 people on the Israeli side, mostly civilians, according to an AFP tally of official figures.The health ministry in Hamas-run Gaza says at least 54,981 people, the majority civilians, have been killed in the territory since the start of the war. The UN considers these figures reliable.Out of 251 taken hostage during the Hamas attack, 54 are still held in Gaza including 32 the Israeli military says are dead.