Bourgogne: maigres recettes pour les enchères des vins des Hospices de Nuits

Freinée par un nombre de lots historiquement bas, la 64e vente des vins des Hospices de Nuits-Saint-Georges (Côte d’Or), petite sÅ“ur des prestigieuses enchères des Hospices de Beaune, a engrangé dimanche moins de 900.000 euros, une chute de 61% par rapport à l’an dernier.Le total des recettes (856.950 euros) se situe largement en retrait par rapport à 2024 (2,3 M EUR) et loin derrière le record de 2023 (3,6 M EUR), maigre récolte oblige.Organisée pour la première fois par iDealwine, leader mondial des enchères en ligne de vin, la vente ne présentait en effet que 36 pièces et demi (une pièce est un fût de 228 litres soit 288 bouteilles), contre 150 l’an dernier. Le nombre de lots représente “un record à la baisse”, a indiqué à l’AFP Jean-Marc Moron, régisseur des quelque 12 hectares de vignes que possèdent les Hospices. La récolte 2024, comme ailleurs en Bourgogne, a en effet été durement affectée par les aléas climatiques: “on a eu l’an dernier le double de pluie sur les vignes de Nuits”, a expliqué M. Moron. Les enchères des Hospices de Beaune (Côte d’Or), grande sÅ“ur des Hospices de Nuits, avaient elles aussi été marquées, en novembre dernier, par un sévère recul de ses recettes (14 millions d’euros contre 23,3 en 2023).Rareté oblige, le prix moyen de la pièce vendue aux enchères de Nuits a cependant bondi de plus de 40% par rapport à l’an dernier, à 22.422 euros, frôlant le record de 2022 (22.807 euros). Une nouvelle confirmation de l’engouement continue pour les bourgognes.”Nous sommes très heureux du résultat de la vente, nous espérions une petite augmentation sur les prix des pièces et nous avons eu une belle surprise avec des records” sur certains lots, a réagi Guillaume Koch, directeur des Hospices civils de Beaune, qui chapeautent également celles de Nuits.Poussée par les harangues des parrains de la vente, l’actrice Chantal Ladesou et le patineur artistique Philippe Candeloro, la vente de la “pièce de charité”, dont le fruit revient traditionnellement à une autre Å“uvre caritative que les Hospices, a été adjugée 50.900 euros. Le précédent plus-haut de l’an dernier avait atteint 68.630 euros. Cette pièce a été vendue au profit de l’association “Coucou nous voilou”, qui Å“uvre à améliorer le quotidien des enfants et adolescents hospitalisés. Un magnifique coffret de deux bouteilles de la maison Delaunay, des fabuleux millésimes 1955 et 1959, a également été adjugé (2.000 euros) au profit de cette association. C’était la première fois dans l’histoire des enchères que des bouteilles étaient vendues.Outre l’association caritative Coucou nous voilou, les recettes reviennent à l’hôpital et la maison de retraite gérés par les Hospices de Nuits qui, comme Beaune, sont un “hôpital vigneron”: les investissements de modernisation ne reçoivent aucune aide de l’État et sont financées grâce aux vignes apportées en dons au fil des siècles.

Bourgogne: maigres recettes pour les enchères des vins des Hospices de Nuits

Freinée par un nombre de lots historiquement bas, la 64e vente des vins des Hospices de Nuits-Saint-Georges (Côte d’Or), petite sÅ“ur des prestigieuses enchères des Hospices de Beaune, a engrangé dimanche moins de 900.000 euros, une chute de 61% par rapport à l’an dernier.Le total des recettes (856.950 euros) se situe largement en retrait par rapport à 2024 (2,3 M EUR) et loin derrière le record de 2023 (3,6 M EUR), maigre récolte oblige.Organisée pour la première fois par iDealwine, leader mondial des enchères en ligne de vin, la vente ne présentait en effet que 36 pièces et demi (une pièce est un fût de 228 litres soit 288 bouteilles), contre 150 l’an dernier. Le nombre de lots représente “un record à la baisse”, a indiqué à l’AFP Jean-Marc Moron, régisseur des quelque 12 hectares de vignes que possèdent les Hospices. La récolte 2024, comme ailleurs en Bourgogne, a en effet été durement affectée par les aléas climatiques: “on a eu l’an dernier le double de pluie sur les vignes de Nuits”, a expliqué M. Moron. Les enchères des Hospices de Beaune (Côte d’Or), grande sÅ“ur des Hospices de Nuits, avaient elles aussi été marquées, en novembre dernier, par un sévère recul de ses recettes (14 millions d’euros contre 23,3 en 2023).Rareté oblige, le prix moyen de la pièce vendue aux enchères de Nuits a cependant bondi de plus de 40% par rapport à l’an dernier, à 22.422 euros, frôlant le record de 2022 (22.807 euros). Une nouvelle confirmation de l’engouement continue pour les bourgognes.”Nous sommes très heureux du résultat de la vente, nous espérions une petite augmentation sur les prix des pièces et nous avons eu une belle surprise avec des records” sur certains lots, a réagi Guillaume Koch, directeur des Hospices civils de Beaune, qui chapeautent également celles de Nuits.Poussée par les harangues des parrains de la vente, l’actrice Chantal Ladesou et le patineur artistique Philippe Candeloro, la vente de la “pièce de charité”, dont le fruit revient traditionnellement à une autre Å“uvre caritative que les Hospices, a été adjugée 50.900 euros. Le précédent plus-haut de l’an dernier avait atteint 68.630 euros. Cette pièce a été vendue au profit de l’association “Coucou nous voilou”, qui Å“uvre à améliorer le quotidien des enfants et adolescents hospitalisés. Un magnifique coffret de deux bouteilles de la maison Delaunay, des fabuleux millésimes 1955 et 1959, a également été adjugé (2.000 euros) au profit de cette association. C’était la première fois dans l’histoire des enchères que des bouteilles étaient vendues.Outre l’association caritative Coucou nous voilou, les recettes reviennent à l’hôpital et la maison de retraite gérés par les Hospices de Nuits qui, comme Beaune, sont un “hôpital vigneron”: les investissements de modernisation ne reçoivent aucune aide de l’État et sont financées grâce aux vignes apportées en dons au fil des siècles.

Ligue 1: pas de vainqueur dans le match de la peur entre Le Havre et Saint-Etienne

D’abord plutôt animé, puis franchement crispant, le duel de mal classés entre le barragiste virtuel Le Havre et le relégable potentiel Saint-Etienne a accouché d’un nul (1-1) qui ne pénalise et n’arrange personne, dimanche, lors de la 25e journée de Ligue 1.Le Normands, 16es avec 21 points, gardent l’ascendant sur les Verts, 17es avec 20 unités.A tout prendre, les deux équipes peuvent se satisfaire d’avoir distancé un peu plus Montpellier, dernier avec 15 points et en avoir grappillé sur Angers (27 pts), Nantes (24 pts) et Reims (22 pts) qui les devancent mais qui ont tous été battus dimanche.Des deux équipes, c’est celle qui jouait à domicile qui a pourtant connu le démarrage le plus difficile.Saint-Etienne a rapidement pris les devants par Lucas Stassin, opportuniste, au terme d’une action qui a étalé l’apathie défensive des Ciel et Marine (1-0, 10e).Les visiteurs ont même cru doubler la mise quatre minutes plus tard par Irvin Cardona, mais l’attaquant a finalement été signalé hors-jeu par la VAR au plus grand soulagement du Stade Océane.Cette grosse alerte a tout de même eu le mérite de réveiller le club doyen et si Ahmed Hassan a touché le poteau sur corner juste après la demi-heure de jeu, le HAC a réussi à refaire son retard avant la pause pour s’épargner de trop cogiter.Sur un centre de Josué Casimir, Benjamin Bouchouari a contré le ballon de la main et Clément Turpin a désigné le point de penalty.Gautier Larsonneur a réussi à repousser le tir d’Abdoulaye Touré, mais le milieu de terrain a bien suivi et remis tout le monde à égalité (1-1, 45+1).La seconde période a beaucoup plus transpiré la peur des deux côtés même si Le Havre a été tout proche d’arracher la décision sur une frappe de Yanis Zouaoui à la dernière minute.Le Havre, après un déplacement à Lyon, aura deux matches capitaux contre Nantes et Montpellier, cette dernière équipe étant aussi le prochain adversaire des Foréziens dans ce qui promet d’être un mini-championnat aussi tendu qu’indécis sur la fin de saison.

India’s Rohit says ‘not retiring’ from ODIs

India skipper Rohit Sharma on Sunday said he is “not retiring” from one-day international cricket after leading his team to a record third Champions Trophy title in Dubai.India beat New Zealand by four wickets in the final of the 50-over tournament after Rohit handed the team a quick start with his 76 as they chased down their target of 252 with six balls to spare.Indian stalwarts Rohit, 37, and Virat Kohli, 36, had a lean run of form in India’s 3-1 Test defeat in Australia earlier this year and the pair came into the tournament with speculation swirling over their ODI retirements.”I want to clarify that I am not going anywhere, I am not retiring from this format,” Rohit told reporters at the end of a long post-match press conference at the Dubai International Stadium.He said a lot of rumours have been doing the rounds around his retirement, but he will stay on.Rohit has led India to their second successive ICC title after the team lifted the T20 World Cup in Barbados last year.Rohit, Kohli and Ravindra Jadeja all retired from the shorter format after the triumph.India, under Rohit, ended runners-up in the 2023 ODI World Cup after they lost the final to Australia in Ahmedabad.His 83-ball knock laced with seven fours and three sixes was Rohit’s first half-century in this tournament where India, who played all their matches in Dubai, were unbeaten in the five games they played.

Israël va cesser de fournir de l’électricité à Gaza, avant de nouvelles négociations sur la trêve

Israël a annoncé dimanche qu’il allait cesser de fournir de l’électricité à Gaza, avant de nouvelles négociations indirectes sur les modalités de la poursuite de la trêve avec le Hamas. “Je viens de signer l’ordre d’arrêter immédiatement de fournir l’électricité à la bande de Gaza”, a déclaré le ministère de l’Energie, Eli Cohen, une semaine après la suspension de l’aide humanitaire dans le territoire palestinien assiégé pour faire pression sur le Hamas.”Nous allons utiliser tous les outils à notre disposition pour ramener tous les otages et assurer que le Hamas ne soit plus à Gaza le jour d’après” la guerre, a-t-il ajouté, alors qu’Israël et le mouvement islamiste palestinien s’accusent mutuellement de violer l’accord de trêve entré en vigueur le 19 janvier.L’unique ligne électrique entre Israël et Gaza alimente la principale usine de dessalement d’eau du territoire, qui dessert plus de 600.000 personnes. Les Gazaouis dépendent principalement de panneaux solaires et de générateurs à essence pour s’approvisionner en électricité.De nouvelles négociations indirectes sur les modalités de la poursuite du cessez-le-feu doivent débuter au Qatar. Après plusieurs réunions au Caire avec le chef des services du renseignement égyptien Hassan Rashad, une délégation du Hamas menée par Mohammed Darwish s’est rendue dimanche à Doha, a dit à l’AFP un responsable du mouvement palestinien.Israël a également annoncé l’envoi lundi d’une délégation à Doha, à “l’invitation des médiateurs soutenus par les Etats-Unis”, afin de “faire avancer les négociations”. Selon des médias locaux, le cabinet de sécurité doit établir dimanche le cadre du mandat de cette délégation.Pendant ce temps, l’armée israélienne a mené dimanche une frappe aérienne contre des combattants palestiniens qui “tentaient de cacher un engin explosif” dans le nord de Gaza, selon elle, et un nombre indéterminé de “terroristes” ont été tués.Arraché par les médiateurs – Etats-Unis, Qatar, Egypte – après des mois de négociations, l’accord de trêve est entré en vigueur le 19 janvier après 15 mois d’une guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par une attaque d’une violence sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023.Dimanche, l’envoyé spécial américain pour les otages retenus à Gaza a évoqué un accord sur leur libération “dans les semaines à venir” et a qualifié de “très utiles” ses récentes discussions directes sans précédent avec le Hamas.”Je pense que quelque chose pourrait se concrétiser dans les semaines à venir (…) Un accord sur la libération de tous les otages, pas seulement des Américains”, a déclaré Adam Boehler dans une interview diffusée sur CNN.Durant la première phase de l’accord qui s’est achevée le 1er mars, le Hamas a rendu 33 otages israéliens, dont huit morts, enlevés lors de l’attaque du 7-Octobre, et Israël a libéré environ 1.800 détenus palestiniens.Les désaccords entre les protagonistes portent sur le lancement des négociations sur la deuxième phase qui prévoit selon le Hamas un cessez-le-feu permanent, le retrait complet israélien de Gaza et la libération des otages encore retenus, une soixantaine dont plus de la moitié seraient morts selon l’armée israélienne.Au Caire, les négociateurs du Hamas ont souligné “la nécessité de respecter tous les termes de l’accord, d’entamer directement les négociations pour la deuxième phase”, selon le mouvement palestinien.- Réunion du cabinet de sécurité -“Nous exhortons les médiateurs en Egypte et au Qatar, ainsi que l’administration américaine à veiller à ce que l’occupant respecte l’accord, autorise l’entrée de l’aide humanitaire et procède à la deuxième phase”, a déclaré à l’AFP le porte-parole du Hamas, Hazem Qassem.Israël souhaite une extension de la première phase du cessez-le-feu jusqu’à la mi-avril. Il réclame la “démilitarisation totale” du territoire, le départ du Hamas de Gaza et le retour des derniers otages avant la deuxième phase.Le Hamas, qui insiste pour rester à Gaza où il a pris le pouvoir en 2007, réclame des négociations immédiates pour appliquer la deuxième phase.Face à la position du Hamas, l’armée israélienne, qui contrôle les points de passage avec Gaza, a bloqué l’entrée de l’aide humanitaire vitale pour les quelque 2,4 millions d’habitants assiégés par Israël depuis 17 mois.Un porte-parole du ministère de la Santé à Gaza, Khalil Al-Dakran, a déploré “une pénurie grave de médicaments, de respirateurs artificiels, de générateurs et d’oxygène”.- “Identifier les pays” d’accueil -Début février, le président Donald Trump a lancé l’idée d’une prise de contrôle de Gaza par les Etats-Unis pour la reconstruire et en faire la “Riviera du Moyen-Orient”. Pour cela, ses habitants seraient déplacés vers l’Egypte et la Jordanie, deux pays voisins qui ont rejeté cette option.Le projet “prend forme, il y a des actions en cours, en coordination avec l’administration” américaine, a affirmé dimanche le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, figure de l’extrême droite, précisant notamment qu’il fallait “identifier les pays” d’accueil.En riposte à l’attaque du 7-Octobre, Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une offensive tous azimuts à Gaza qui a fait au moins 48.458 morts, majoritairement des civils, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU. Elle a aussi provoqué un désastre humanitaire dans le territoire palestinien. L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.218 personnes, la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité après leur enlèvement ce jour-là.Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 58 sont encore retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne.

Israël va cesser de fournir de l’électricité à Gaza, avant de nouvelles négociations sur la trêve

Israël a annoncé dimanche qu’il allait cesser de fournir de l’électricité à Gaza, avant de nouvelles négociations indirectes sur les modalités de la poursuite de la trêve avec le Hamas. “Je viens de signer l’ordre d’arrêter immédiatement de fournir l’électricité à la bande de Gaza”, a déclaré le ministère de l’Energie, Eli Cohen, une semaine après la suspension de l’aide humanitaire dans le territoire palestinien assiégé pour faire pression sur le Hamas.”Nous allons utiliser tous les outils à notre disposition pour ramener tous les otages et assurer que le Hamas ne soit plus à Gaza le jour d’après” la guerre, a-t-il ajouté, alors qu’Israël et le mouvement islamiste palestinien s’accusent mutuellement de violer l’accord de trêve entré en vigueur le 19 janvier.L’unique ligne électrique entre Israël et Gaza alimente la principale usine de dessalement d’eau du territoire, qui dessert plus de 600.000 personnes. Les Gazaouis dépendent principalement de panneaux solaires et de générateurs à essence pour s’approvisionner en électricité.De nouvelles négociations indirectes sur les modalités de la poursuite du cessez-le-feu doivent débuter au Qatar. Après plusieurs réunions au Caire avec le chef des services du renseignement égyptien Hassan Rashad, une délégation du Hamas menée par Mohammed Darwish s’est rendue dimanche à Doha, a dit à l’AFP un responsable du mouvement palestinien.Israël a également annoncé l’envoi lundi d’une délégation à Doha, à “l’invitation des médiateurs soutenus par les Etats-Unis”, afin de “faire avancer les négociations”. Selon des médias locaux, le cabinet de sécurité doit établir dimanche le cadre du mandat de cette délégation.Pendant ce temps, l’armée israélienne a mené dimanche une frappe aérienne contre des combattants palestiniens qui “tentaient de cacher un engin explosif” dans le nord de Gaza, selon elle, et un nombre indéterminé de “terroristes” ont été tués.Arraché par les médiateurs – Etats-Unis, Qatar, Egypte – après des mois de négociations, l’accord de trêve est entré en vigueur le 19 janvier après 15 mois d’une guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par une attaque d’une violence sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023.Dimanche, l’envoyé spécial américain pour les otages retenus à Gaza a évoqué un accord sur leur libération “dans les semaines à venir” et a qualifié de “très utiles” ses récentes discussions directes sans précédent avec le Hamas.”Je pense que quelque chose pourrait se concrétiser dans les semaines à venir (…) Un accord sur la libération de tous les otages, pas seulement des Américains”, a déclaré Adam Boehler dans une interview diffusée sur CNN.Durant la première phase de l’accord qui s’est achevée le 1er mars, le Hamas a rendu 33 otages israéliens, dont huit morts, enlevés lors de l’attaque du 7-Octobre, et Israël a libéré environ 1.800 détenus palestiniens.Les désaccords entre les protagonistes portent sur le lancement des négociations sur la deuxième phase qui prévoit selon le Hamas un cessez-le-feu permanent, le retrait complet israélien de Gaza et la libération des otages encore retenus, une soixantaine dont plus de la moitié seraient morts selon l’armée israélienne.Au Caire, les négociateurs du Hamas ont souligné “la nécessité de respecter tous les termes de l’accord, d’entamer directement les négociations pour la deuxième phase”, selon le mouvement palestinien.- Réunion du cabinet de sécurité -“Nous exhortons les médiateurs en Egypte et au Qatar, ainsi que l’administration américaine à veiller à ce que l’occupant respecte l’accord, autorise l’entrée de l’aide humanitaire et procède à la deuxième phase”, a déclaré à l’AFP le porte-parole du Hamas, Hazem Qassem.Israël souhaite une extension de la première phase du cessez-le-feu jusqu’à la mi-avril. Il réclame la “démilitarisation totale” du territoire, le départ du Hamas de Gaza et le retour des derniers otages avant la deuxième phase.Le Hamas, qui insiste pour rester à Gaza où il a pris le pouvoir en 2007, réclame des négociations immédiates pour appliquer la deuxième phase.Face à la position du Hamas, l’armée israélienne, qui contrôle les points de passage avec Gaza, a bloqué l’entrée de l’aide humanitaire vitale pour les quelque 2,4 millions d’habitants assiégés par Israël depuis 17 mois.Un porte-parole du ministère de la Santé à Gaza, Khalil Al-Dakran, a déploré “une pénurie grave de médicaments, de respirateurs artificiels, de générateurs et d’oxygène”.- “Identifier les pays” d’accueil -Début février, le président Donald Trump a lancé l’idée d’une prise de contrôle de Gaza par les Etats-Unis pour la reconstruire et en faire la “Riviera du Moyen-Orient”. Pour cela, ses habitants seraient déplacés vers l’Egypte et la Jordanie, deux pays voisins qui ont rejeté cette option.Le projet “prend forme, il y a des actions en cours, en coordination avec l’administration” américaine, a affirmé dimanche le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, figure de l’extrême droite, précisant notamment qu’il fallait “identifier les pays” d’accueil.En riposte à l’attaque du 7-Octobre, Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une offensive tous azimuts à Gaza qui a fait au moins 48.458 morts, majoritairement des civils, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU. Elle a aussi provoqué un désastre humanitaire dans le territoire palestinien. L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.218 personnes, la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité après leur enlèvement ce jour-là.Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 58 sont encore retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne.