Une vague de nouvelles protections attendues à Nice pour les océans

Le sommet mondial sur les océans s’ouvre lundi à Nice, en France, avec des appels à interdire le chalutage de fond et à renforcer la protection des aires marines protégées dans le monde.Décrite comme un sommet de “mobilisation”, la conférence va permettre d'”augmenter le niveau de protection des eaux mondiales”, a annoncé dimanche la ministre française de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher.Une vague de nouveaux engagements des États devrait déferler sur la Côte d’Azur où 63 chefs d’État et de gouvernement sont attendus, dont de nombreux dirigeants du Pacifique et d’Amérique latine.”On n’a jamais rassemblé dans l’histoire de l’humanité autant de monde pour les océans”, a souligné dimanche le président français Emmanuel Macron.Cette semaine, les îles Samoa ont ouvert la voie en créant neuf nouveaux parcs marins interdits à la pêche, couvrant 30% de leurs eaux nationales, sur 36.000 kilomètres carrés.Pays hôte, la France a annoncé dès samedi, par la voix d’Emmanuel Macron, une limitation du chalut de fond dans ses aires marines protégées (AMP) pour protéger les fonds marins, sans toutefois parvenir à convaincre les ONG, qui ont critiqué le “manque d’ambition” de ces annonces.Lundi, le gouvernement britannique doit également annoncer son intention d’interdire le chalutage dans 41 zones protégées, couvrant une superficie de 30.000 km2. La moitié des AMP anglaises sera ainsi interdite au chalutage si le processus arrive à son terme.Mis en lumière dans le film “Ocean” du Britannique David Attenborough, le chalutage de fond est critiqué pour son impact carbone et les dommages qu’il engendre sur les habitats marins sensibles (herbiers, coraux, etc.).D’autres pays devraient également profiter du sommet de Nice pour annoncer la création de nouvelles aires marines protégées dans leurs eaux nationales.La communauté internationale s’est fixé un objectif de 30% de protection en 2030 (objectif “30X30”). Seulement 8,36% des océans sont protégés à ce jour, et, au rythme actuel, cet objectif ne sera pas atteint avant 2107, selon .Les annonces attendues à Nice devraient permettre de dépasser 10% de protection au niveau mondial, selon le cabinet de Mme Pannier-Runacher.- “Transformer les paroles en actions”-“Un nombre historique de chefs d’État participent aux négociations sur les océans. Il faut que tous les pays agissent”, a enjoint dans un communiqué Enric Sala, directeur du projet Pristine Seas à la National Geographic, en appelant à “transformer les paroles en actions audacieuses et ambitieuses”.Autre sujet brûlant: la ratification du traité sur la haute mer doit donner lieu à un événement spécial lundi soir.De nouvelles ratifications pourraient être officialisées pour ce traité destiné à protéger les eaux internationales, aujourd’hui ratifié par 31 pays et l’Union européenne.La France, qui espérait franchir les 60 ratifications à Nice pour l’entrée en vigueur du traité, a dû revoir ses ambitions à la baisse.Dimanche, M. Macron a cependant promis une entrée en vigueur d’ici à la prochaine assemblée générale des Nations Unies, prévue en septembre.La première journée de la conférence sera également ponctuée d’annonces scientifiques, avec le lancement de l’Ipos, une plateforme conçue pour conseiller les États sur leurs engagements liés au développement durable de l’océan.La société Mercator, qui surveille l’état de l’océan depuis plus de 20 ans, doit, elle, être transformée en organisation internationale, à l’occasion de la signature d’un traité.”C’est un fait majeur. L’océan sera à la table des discussions” internationales, a salué son directeur général Pierre Bahurel, alors qu’il n’existe pas d’organisation internationale spécifiquement dédiée aux océans.Mercator œuvre notamment à concevoir un “jumeau numérique” de l’océan, qui pourrait aider en particulier pour la compréhension des cyclones.Enfin une coalition spatiale pour l’océan (Space4Ocean) devrait voir le jour afin de renforcer des efforts de préservation et de conservation des océans.

Une vague de nouvelles protections attendues à Nice pour les océans

Le sommet mondial sur les océans s’ouvre lundi à Nice, en France, avec des appels à interdire le chalutage de fond et à renforcer la protection des aires marines protégées dans le monde.Décrite comme un sommet de “mobilisation”, la conférence va permettre d'”augmenter le niveau de protection des eaux mondiales”, a annoncé dimanche la ministre française de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher.Une vague de nouveaux engagements des États devrait déferler sur la Côte d’Azur où 63 chefs d’État et de gouvernement sont attendus, dont de nombreux dirigeants du Pacifique et d’Amérique latine.”On n’a jamais rassemblé dans l’histoire de l’humanité autant de monde pour les océans”, a souligné dimanche le président français Emmanuel Macron.Cette semaine, les îles Samoa ont ouvert la voie en créant neuf nouveaux parcs marins interdits à la pêche, couvrant 30% de leurs eaux nationales, sur 36.000 kilomètres carrés.Pays hôte, la France a annoncé dès samedi, par la voix d’Emmanuel Macron, une limitation du chalut de fond dans ses aires marines protégées (AMP) pour protéger les fonds marins, sans toutefois parvenir à convaincre les ONG, qui ont critiqué le “manque d’ambition” de ces annonces.Lundi, le gouvernement britannique doit également annoncer son intention d’interdire le chalutage dans 41 zones protégées, couvrant une superficie de 30.000 km2. La moitié des AMP anglaises sera ainsi interdite au chalutage si le processus arrive à son terme.Mis en lumière dans le film “Ocean” du Britannique David Attenborough, le chalutage de fond est critiqué pour son impact carbone et les dommages qu’il engendre sur les habitats marins sensibles (herbiers, coraux, etc.).D’autres pays devraient également profiter du sommet de Nice pour annoncer la création de nouvelles aires marines protégées dans leurs eaux nationales.La communauté internationale s’est fixé un objectif de 30% de protection en 2030 (objectif “30X30”). Seulement 8,36% des océans sont protégés à ce jour, et, au rythme actuel, cet objectif ne sera pas atteint avant 2107, selon .Les annonces attendues à Nice devraient permettre de dépasser 10% de protection au niveau mondial, selon le cabinet de Mme Pannier-Runacher.- “Transformer les paroles en actions”-“Un nombre historique de chefs d’État participent aux négociations sur les océans. Il faut que tous les pays agissent”, a enjoint dans un communiqué Enric Sala, directeur du projet Pristine Seas à la National Geographic, en appelant à “transformer les paroles en actions audacieuses et ambitieuses”.Autre sujet brûlant: la ratification du traité sur la haute mer doit donner lieu à un événement spécial lundi soir.De nouvelles ratifications pourraient être officialisées pour ce traité destiné à protéger les eaux internationales, aujourd’hui ratifié par 31 pays et l’Union européenne.La France, qui espérait franchir les 60 ratifications à Nice pour l’entrée en vigueur du traité, a dû revoir ses ambitions à la baisse.Dimanche, M. Macron a cependant promis une entrée en vigueur d’ici à la prochaine assemblée générale des Nations Unies, prévue en septembre.La première journée de la conférence sera également ponctuée d’annonces scientifiques, avec le lancement de l’Ipos, une plateforme conçue pour conseiller les États sur leurs engagements liés au développement durable de l’océan.La société Mercator, qui surveille l’état de l’océan depuis plus de 20 ans, doit, elle, être transformée en organisation internationale, à l’occasion de la signature d’un traité.”C’est un fait majeur. L’océan sera à la table des discussions” internationales, a salué son directeur général Pierre Bahurel, alors qu’il n’existe pas d’organisation internationale spécifiquement dédiée aux océans.Mercator œuvre notamment à concevoir un “jumeau numérique” de l’océan, qui pourrait aider en particulier pour la compréhension des cyclones.Enfin une coalition spatiale pour l’océan (Space4Ocean) devrait voir le jour afin de renforcer des efforts de préservation et de conservation des océans.

Une vague de nouvelles protections attendues à Nice pour les océans

Le sommet mondial sur les océans s’ouvre lundi à Nice, en France, avec des appels à interdire le chalutage de fond et à renforcer la protection des aires marines protégées dans le monde.Décrite comme un sommet de “mobilisation”, la conférence va permettre d'”augmenter le niveau de protection des eaux mondiales”, a annoncé dimanche la ministre française de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher.Une vague de nouveaux engagements des États devrait déferler sur la Côte d’Azur où 63 chefs d’État et de gouvernement sont attendus, dont de nombreux dirigeants du Pacifique et d’Amérique latine.”On n’a jamais rassemblé dans l’histoire de l’humanité autant de monde pour les océans”, a souligné dimanche le président français Emmanuel Macron.Cette semaine, les îles Samoa ont ouvert la voie en créant neuf nouveaux parcs marins interdits à la pêche, couvrant 30% de leurs eaux nationales, sur 36.000 kilomètres carrés.Pays hôte, la France a annoncé dès samedi, par la voix d’Emmanuel Macron, une limitation du chalut de fond dans ses aires marines protégées (AMP) pour protéger les fonds marins, sans toutefois parvenir à convaincre les ONG, qui ont critiqué le “manque d’ambition” de ces annonces.Lundi, le gouvernement britannique doit également annoncer son intention d’interdire le chalutage dans 41 zones protégées, couvrant une superficie de 30.000 km2. La moitié des AMP anglaises sera ainsi interdite au chalutage si le processus arrive à son terme.Mis en lumière dans le film “Ocean” du Britannique David Attenborough, le chalutage de fond est critiqué pour son impact carbone et les dommages qu’il engendre sur les habitats marins sensibles (herbiers, coraux, etc.).D’autres pays devraient également profiter du sommet de Nice pour annoncer la création de nouvelles aires marines protégées dans leurs eaux nationales.La communauté internationale s’est fixé un objectif de 30% de protection en 2030 (objectif “30X30”). Seulement 8,36% des océans sont protégés à ce jour, et, au rythme actuel, cet objectif ne sera pas atteint avant 2107, selon .Les annonces attendues à Nice devraient permettre de dépasser 10% de protection au niveau mondial, selon le cabinet de Mme Pannier-Runacher.- “Transformer les paroles en actions”-“Un nombre historique de chefs d’État participent aux négociations sur les océans. Il faut que tous les pays agissent”, a enjoint dans un communiqué Enric Sala, directeur du projet Pristine Seas à la National Geographic, en appelant à “transformer les paroles en actions audacieuses et ambitieuses”.Autre sujet brûlant: la ratification du traité sur la haute mer doit donner lieu à un événement spécial lundi soir.De nouvelles ratifications pourraient être officialisées pour ce traité destiné à protéger les eaux internationales, aujourd’hui ratifié par 31 pays et l’Union européenne.La France, qui espérait franchir les 60 ratifications à Nice pour l’entrée en vigueur du traité, a dû revoir ses ambitions à la baisse.Dimanche, M. Macron a cependant promis une entrée en vigueur d’ici à la prochaine assemblée générale des Nations Unies, prévue en septembre.La première journée de la conférence sera également ponctuée d’annonces scientifiques, avec le lancement de l’Ipos, une plateforme conçue pour conseiller les États sur leurs engagements liés au développement durable de l’océan.La société Mercator, qui surveille l’état de l’océan depuis plus de 20 ans, doit, elle, être transformée en organisation internationale, à l’occasion de la signature d’un traité.”C’est un fait majeur. L’océan sera à la table des discussions” internationales, a salué son directeur général Pierre Bahurel, alors qu’il n’existe pas d’organisation internationale spécifiquement dédiée aux océans.Mercator œuvre notamment à concevoir un “jumeau numérique” de l’océan, qui pourrait aider en particulier pour la compréhension des cyclones.Enfin une coalition spatiale pour l’océan (Space4Ocean) devrait voir le jour afin de renforcer des efforts de préservation et de conservation des océans.

Climate change heightens risk of Indian farmer suicides

On a small farm in India’s Maharashtra state, Mirabai Khindkar said the only thing her land grew was debt, after crops failed in drought and her husband killed himself.Farmer suicides have a long history in India, where many are one crop failure away from disaster, but extreme weather caused by climate change is adding fresh pressure.Dwindling yields due to water shortages, floods, rising temperatures and erratic rainfall, coupled with crippling debt, have taken a heavy toll on a sector that employs 45 percent of India’s 1.4 billion people.Mirabhai’s husband Amol was left with debts to loan sharks worth hundreds of times their farm’s annual income, after the three-acre (one-hectare) soybean, millet and cotton plot withered in scorching heat.He swallowed poison last year.”When he was in the hospital, I prayed to all the gods to save him,” said 30-year-old Mirabai, her voice breaking.Amol died a week later, leaving behind Mirabai and three children. Her last conversation with him was about debt.Their personal tragedy is replicated daily across Marathwada, a region in Maharashtra of 18 million, once known for fertile farmland.Last year, extreme weather events across India affected 3.2 million hectares (7.9 million acres) of cropland — an area bigger than Belgium — according to the New Delhi-based Centre for Science and Environment research group.Over 60 percent of that was in Maharashtra. “Summers are extreme, and even if we do what is necessary, the yield is not enough,” said Amol’s brother and fellow farmer Balaji Khindkar.”There is not enough water to irrigate the fields. It doesn’t rain properly.”- ‘Increase the risks’ -Between 2022 and 2024, 3,090 farmers took their own lives in Marathwada, an average of nearly three a day, according to India’s Minister of Agriculture Shivraj Singh Chouhan.Government statistics do not specify what drove the farmers to kill themselves, but analysts point to several likely factors.”Farmer suicides in India are a consequence of the crisis of incomes, investment and productivity that you have in agriculture,” said R. Ramakumar, professor of development studies at the Tata Institute of Social Sciences.Farming across many Indian smallholdings is done largely as it has been for centuries, and is highly dependent on the right weather at the correct time.”What climate change and its vulnerabilities and variabilities have done is to increase the risks in farming,” Ramakumar said.This “is leading to crop failures, uncertainties… which is further weakening the economics of cultivation for small and marginal farmers.”The government could support farmers with better insurance schemes to cope with extreme weather events, as well as investments in agricultural research, Ramakumar said.”Agriculture should not be a gamble with the monsoon.”- ‘Make ends meet’ -Faced with uncertain weather, farmers often look to stem falling yields by investing in fertilisers or irrigation systems.But banks can be reluctant to offer credit to such uncertain borrowers.Some turn to loan sharks offering quick cash at exorbitant interest rates, and risking catastrophe if crops fail.”It is difficult to make ends meet with just farming,” Mirabai said, standing outside her home, a tin-roofed hut with patch-cloth walls.Her husband’s loans soared to over $8,000, a huge sum in India, where the average monthly income of a farming household is around $120.Mirabai works on other farms as a labourer but could not pay back the debt.”The loan instalments piled up,” she said, adding that she wants her children to find jobs outside of farming when they grow up.”Nothing comes out of the farm.”The agricultural industry has been in a persistent crisis for decades.And while Maharashtra has some of the highest suicide rates, the problem is nationwide.Thirty people in the farming sector killed themselves every day in 2022, according to national crime records bureau statistics.At another farm in Marathwada, 32-year-old farmer Shaikh Imran took over the running of the family smallholding last year after his brother took his own life.He is already more than $1,100 in debt after borrowing to plant soybean.The crop failed.Meanwhile, the pop of explosives echoes around as farmers blast wells, hoping to hit water.”There’s no water to drink,” said family matriarch Khatijabi. “Where shall we get water to irrigate the farm?”

Timeline: Kenya’s year of post-protest abductions, arrestsMon, 09 Jun 2025 05:28:35 GMT

Kenya is marking a year since massive protests broke out over tax rises and corruption in mid-June 2024.  The protests peaked on June 25 when thousands stormed parliament where lawmakers were debating the budget. President William Ruto, having initially called the demonstrators “criminals”, backtracked and cancelled the finance bill on June 26.The protests continued into July …

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Israel diverts Gaza-bound aid boat carrying Greta Thunberg

Israel intercepted a Gaza-bound aid boat on Monday morning, preventing the activists onboard, including Swedish campaigner Greta Thunberg, from reaching the blockaded Palestinian territory.The Madleen departed from Italy on June 1 aiming to bring awareness to food shortages in Gaza, which the United Nations has called the “hungriest place on Earth”. After 21 months of war, the UN has warned the territory’s entire population is at risk of famine.AFP lost contact with the Madleen early Monday morning. At around 3:02 am CET (0102 GMT), Israeli forces “forcibly intercepted” the vessel in international waters as it was approaching Gaza, the Freedom Flotilla Coalition said in a statement. “If you see this video we have been intercepted and kidnapped in international waters,” Thunberg said in a pre-recorded video shared by the coalition.The Palestinian group Hamas condemned the diversion, saying in a statement the boat was being taken to the Israeli port of Ashdod.The Israeli government had vowed to prevent the “unauthorised” ship from breaching the naval blockade of Gaza, urging it to turn back.On Sunday, Defence Minister Israel Katz said the blockade, in place since years before the Israel-Hamas war, was needed to prevent Palestinian militants from importing weapons.After diverting the boat, Israel’s foreign ministry posted a picture of the activists all in orange life jackets being offered water and sandwiches.”All the passengers of the ‘selfie yacht’ are safe and unharmed,” the ministry wrote on social media, adding that it expected the activists to return to their home countries.”The tiny amount of aid that was on the yacht and not consumed by the ‘celebrities’ will be transferred to Gaza through real humanitarian channels,” it added.Israel is facing mounting international pressure to allow more aid into Gaza to alleviate widespread shortages of food and basic supplies.It recently allowed humanitarian deliveries to resume after barring them for more than two months and began working with the newly formed, US-backed Gaza Humanitarian Foundation (GHF).But humanitarian agencies have criticised the GHF and the United Nations refuses to work with it, citing concerns over its practices and neutrality.Dozens of people have been killed near GHF distribution points since late May, according to Gaza’s civil defence agency.It said Israeli attacks killed at least 10 people on Sunday, including five civilians hit by gunfire near an aid distribution centre.- ‘Risked their lives’ for food -Civil defence spokesman Mahmud Bassal and witnesses said the civilians had been heading to a site west of Rafah, in southern Gaza, run by the US-backed Gaza Humanitarian Foundation.Witness Abdallah Nour al-Din told AFP that “people started gathering in the Al-Alam area of Rafah” in the early morning.”After about an hour and a half, hundreds moved toward the site and the army opened fire,” he said.The Israeli military said it fired on people who “continued advancing in a way that endangered the soldiers” despite warnings.The GHF said in a statement there had been no incidents “at any of our three sites” on Sunday.Outside Nasser Hospital, where the emergency workers brought the casualties, AFPTV footage showed mourners crying over blood-stained body bags.”I can’t see you like this,” said Lin al-Daghma by her father’s body.She spoke of the struggle to access food aid after the two-months Israeli blockade, despite the recent easing.At a charity kitchen in Gaza City, displaced Palestinian Umm Ghassan told AFP she had been unable to collect aid from a GHF site “because there were so many people, and there was a lot of shooting. I was afraid to go in, but there were people who risked their lives for their children and families”.- Sinwar -Also on Sunday, the Israeli military said it had located and identified the body of Mohammed Sinwar, presumed Hamas leader in Gaza, in an “underground tunnel route beneath the European Hospital in Khan Yunis”, in southern Gaza.The military, which until Sunday had not confirmed his death, said Israeli forces killed Sinwar on May 13.Sinwar was the younger brother of slain Hamas leader Yahya Sinwar, accused by Israel of masterminding the 2023 attack that triggered the war.The Hamas attack resulted in the deaths of 1,218 people on the Israeli side, mostly civilians, according to an AFP tally of official figures.The health ministry in Hamas-run Gaza says at least 54,880 people, the majority civilians, have been killed in the territory since the start of the war. The UN considers these figures reliable.After the deaths of several Hamas leaders, Mohammed Sinwar was thought to be at the heart of decisions on indirect negotiations with Israel.The military said that alongside Sinwar’s body, forces had found “additional intelligence” at the Khan Yunis site “underneath the hospital, right under the emergency room”.Experts said he likely took over as the head of Hamas’s armed wing, the Ezzedine al-Qassam Brigades, after its leader Mohammed Deif was killed by Israel.The Palestinian group has remained tight-lipped over the names of its top ranks.

China exports slow as trade war takes toll

Chinese exports grew slower than expected in May, according to official data Monday, as shipments to the United States tumbled amid global trade turmoil triggered by Donald Trump’s tariff blitz.The figures also showed imports suffered a forecast-beating drop, with weak domestic consumption in the world’s number two economy highlighted by data earlier in the day revealing another month of falling prices.The 4.8 percent year-on-year drop in overseas shipments last month was an improvement on April but  bigger than the 6.0 percent forecast in a survey of economists by Bloomberg.The reading included a 12.7 percent plunge in exports to the United States compared with April, when Trump unveiled his eye-watering tariffs on China. Imports from the US tanked 17.9 percent after Beijing imposed tit-for-tat measures. Exports tumbled by a third year-on-year in May.In contrast, the data showed shipments to Vietnam increased from the previous month. Those to other Southeast Asian countries including Malaysia, Thailand, Singapore and Indonesia all declined slightly after soaring in April, the figures indicated.”The trade war between China and the US led to sharply lower exports to the US, but the damage was offset by stronger exports to other countries,” Zhiwei Zhang, resident and Chief Economist at Pinpoint Asset Management, said in a note.”The trade outlook remains highly uncertain at this stage,” he added, pointing to the impact of “frontloading”, when overseas buyers increase shipments ahead of potentially higher tariffs.Monday’s readings added to concerns about the Chinese economy, with a report from the National Bureau of Statistics (NBS) showing the consumer price index — a key measure of inflation — dropped 0.1 percent year on year in May.The reading, which was slightly better than expected but marks the fourth straight month of falling prices, comes as Beijing struggles to boost the sluggish domestic consumption seen since the end of the pandemic.Leaders’ failure to kickstart demand threatens their official growth targets and complicates their ability to shield its economy from Trump’s tariff blitz.While deflation suggests the cost of goods is falling, it poses a threat to the broader economy as consumers tend to postpone purchases under such conditions, hoping for further reductions.A lack of demand can then force companies to cut production, freeze hiring or lay off workers, while potentially also having to discount existing stocks — dampening profitability even as costs remain the same.Deepening a slump that has now lasted more than two years, factory gate prices also dropped in May, the NBS said Monday.The producer price index decline of 3.3 percent — accelerating from a 2.7 percent drop in April — was faster than the 3.2 percent estimated in the Bloomberg survey.Representatives from China and the United States are expected to meet on Monday in London for another round of high-stakes trade talks markets hope will ease tensions between the economic superpowers.A key issue in the negotiations will be Beijing’s shipments of rare earths, crucial to a range of goods including electric vehicle batteries and which have been a bone of contention between the two for some time.Figures Monday showed Chinese exports of 17 minerals rose last month to 5,865 from 4,785 tons in April.The London talks will be the second set of formal negotiations between the two since Trump launched his global trade blitz on April 2.They were announced after a phone call last week between Trump and Chinese President Xi Jinping, which the US president described as “very good”.The first round, held in mid-May in Geneva, saw the two pause sky-high tariffs but fail to reach a sweeping trade deal.

Etats-Unis et Chine à Londres pour prolonger la trêve dans leur conflit douanier

Après Genève il y a un mois, Américains et Chinois entament une nouvelle série de discussions lundi à Londres, avec pour objectif de prolonger la trêve dans leur guerre commerciale, alors que les tensions entre les deux premières puissances économiques persistent.Côté américain, le président Donald Trump a annoncé vendredi que la délégation serait composée du secrétaire au Trésor, Scott Bessent, celui au Commerce, Howard Lutnick, et du représentant de la Maison Blanche pour le Commerce (USTR), Jamieson Greer.Le ministère chinois des Affaires étrangères a pour sa part précisé samedi que le vice-Premier ministre chinois, He Lifeng, mènera la délégation, comme lors des négociations en Suisse.”Cette réunion devrait bien se passer”, a assuré sur son réseau social Truth le président américain.”Nous souhaitons que la Chine et les Etats-Unis poursuivent sur la lancée de l’accord signé à Genève”, a insisté dimanche la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, sur FoxNews.Le gouvernement britannique a précisé de son côté ne pas être impliqué dans les négociations mais “nous défendons le libre-échange et avons exprimé clairement l’idée qu’une guerre commerciale n’est bonne pour personne, nous soutenons donc ces discussions”, a déclaré à l’AFP un porte-parole.- “Redresser la trajectoire” -Une rencontre qui intervient après un premier échange téléphonique, jeudi, entre les présidents américain et chinois, conversation qualifiée de “très positive” par Donald Trump alors que Xi Jinping a demandé à son homologue américain de “redresser la trajectoire du grand navire des relations sino-américaines”, selon la presse chinoise.Mais également après un brusque accès de tension dans la semaine, alors que M. Trump a accusé Pékin de ne pas respecter les termes de l’accord de désescalade signé à Genève.”Nous souhaitons que la Chine applique sa part de l’accord. Et c’est sur quoi notre équipe compte discuter demain”, à Londres, a souligné Mme Leavitt.En Suisse, Washington avait accepté, après deux jours de négociations, de ramener les droits de douane sur les produits chinois de 145% à 30%, en échange d’un mouvement similaire par Pékin, de 125% à 10% sur les produits américains, pour une durée de 90 jours.Les deux capitales étaient en effet entrées dans une surenchère de droits de douane au lendemain de l’annonce par le président Trump, début avril, de ses droits de douane dits “réciproques”, imposant au moins 10% sur l’ensemble des produits entrants aux Etats-Unis, quelle que soit la provenance.Les produits chinois ont été initialement frappés de 34% de surtaxe, qui venaient s’ajouter aux 20% imposés dans le cadre de la lutte contre le trafic de fentanyl, un puissant opioïde cause d’une crise sanitaire majeure aux Etats-Unis, et aux droits de douane préexistants à la réélection de Donald Trump.- “Canal vert” -Pékin avait répliqué par des droits de douane équivalents, entraînant une surenchère avec Washington, pour atteindre respectivement 125% et 145% sur les produits de chaque pays, fort ralentissement des échanges commerciaux entre les deux géants à la clé.Les exportations chinoises vers les Etats-Unis ont ainsi baissé de 12,7% en mai par rapport à avril, selon des statistiques officielles publiées lundi, à 28,8 milliards de dollars contre 33 milliards.Tout en travaillant à la normalisation de ses relations avec Washington, le gouvernement chinois s’est lancé dans une série de discussions avec ses autres partenaires commerciaux pour constituer un front commun face aux Etats-Unis, commençant par les autres pays asiatiques, Japon et Corée du Sud en tête.Jeudi, il s’est tourné vers le Canada, avec lequel la Chine souhaite “régulariser” ses relations, après un appel entre son Premier ministre Le Qiang et son homologue canadien Mark Carney, alors que les liens bilatéraux sont tendus depuis de nombreuses années.Pékin a également proposé à l’Union européenne (UE) un “canal vert” afin de faciliter les exportations de terres rares vers le bloc, en permettant “d’accélérer le traitement” des demandes considérées comme “conformes”.Un geste consécutif à des échanges entre son ministre du Commerce, Wang Wentao et le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, et alors que se profile en juillet un sommet entre l’UE et la Chine. Celui-ci pourrait, là aussi, mener à un rééquilibrage des échanges entre le bloc européen et Pékin.