ECB’s Lagarde slams ‘coercive trade policies’ in Beijing visit

European Central Bank chief Christine Lagarde warned Wednesday that “coercive trade policies” risked harming supply chains and the global economy, and called for a de-escalation of a tariff standoff that has wiped billions off markets.Lagarde, one of the world’s most influential central bankers, is visiting Beijing this week for talks with local counterparts on the Chinese economy and expanding cooperation.Her visit came as high-level China-US talks in London ended with an agreement to lower tensions after US President Donald Trump launched his tariff blitz in April.In a speech at the People’s Bank of China — the country’s central bank — she urged all parties to find solutions “even in the face of geopolitical differences”.Lagarde urged countries to protect the “multilateral framework” of international trade, which she said “so greatly benefited our economies”.”Coercive trade policies are far more likely to provoke retaliation and lead to outcomes that are mutually damaging,” she added.”All countries should examine how their structural and fiscal policies can be adjusted to reduce their own role in fuelling trade tensions,” she said, calling for an end to “mutually damaging escalation of tensions”.She warned that protectionism risked “eroding the foundations of global prosperity”.Beijing and Brussels’ trade policies have been slammed by Trump, who last month threatened to escalate tariffs on the European Union if it did not negotiate a swift deal.China, meanwhile, has sought to improve shaky relations with the bloc as a counterpoint to Trump.China and the European Union will host a summit next month marking 50 years since they established diplomatic ties.The two sides will discuss setting minimum prices for Chinese electric vehicles in Europe and opening a “green channel” for rare earth exports to the 27-nation bloc, according to official statements.

Monsoon-loving Indian expats chase rain in UAE desert

After Muhammed Sajjad moved from India to the United Arab Emirates a decade ago, he missed his native Kerala’s monsoon season, so he embarked on an unlikely quest: finding rain in the desert.Using satellite imagery, weather data and other high-tech tools, the amateur meteorologist tracks potential rainfall spots across the desert country and, along with other Indians nostalgic for the monsoon season, chases the clouds in search of rain.”When I came to UAE in 2015, in August, it… was peak monsoon time” in Kerala, the 35-year-old estate agent told AFP, adding that he had struggled to adjust to the change of climate.”So I started to search about the rainy condition in UAE and I came to know that there is rain happening in UAE during peak summer,” he said, adding: “I started to explore the possibility to chase the rain, enjoy the rain.”Each week, he forecasts when and where rain might fall and posts a suggested rendezvous to the 130,000 followers of his “UAE Weatherman” page on Instagram.He regularly posts footage of his rain expeditions out into the desert, hoping to bring together “all rain lovers who miss rain”.Last weekend, he headed out into the desert from Sharjah at the head of a convoy of about 100 vehicles.But nothing is certain. The rain “may happen, it may not happen,” Sajjad said. But when it does, “it is an amazing moment”.- ‘Nostalgic’ -After driving in the desert for hours, the group arrived at the designated spot just as a downpour started.The rain lovers leapt out of their vehicles, their faces beaming as the rain droplets streamed down their cheeks in a rare reminder of home.”They feel nostalgic,” Sajjad said proudly.Most UAE residents are foreigners, among them some 3.5 million Indians who make up the Gulf country’s largest expatriate community.Despite the use of advanced cloud-seeding technology, the UAE has an average yearly rainfall of just 50 to 100 millilitres.Most of it falls during short but intense winter storms.”While long-term averages remain low, the frequency and intensity of extreme weather events has been increasing and is due to global warming,” said Diana Francis, a climate scientist who teaches at Khalifa University in Abu Dhabi.In the summer, the country often gets less than five millilitres of rain, she said, usually falling away from the coastal areas where most of the population lives.So rain-seekers must drive deep into the desert interior to have a chance of success.An Indian expatriate, who gave her name only as Anagha and was on her first expedition into the desert last weekend, said she was “excited to see the rain”.”All of my family and friends are enjoying good rain and good climate and we are living here in the hot sun,” she said.The UAE endured its hottest April on record this year.By contrast, April last year saw the UAE’s heaviest rains in 75 years, which saw 259.5 mm of rainfall in a single day. Four people died and the commercial hub of Dubai was paralysed for several days. Scientists of the World Weather Attribution network said the intense rains were “most likely” exacerbated by global warming.”We couldn’t enjoy it because it was flooded all over UAE,” Anagha said. “This time we are going to see… rain coming to us in the desert.”

Ukraine: deux morts et 60 blessés dans de nouvelles frappes russes sur Kharkiv

Des frappes russes ont tué deux personnes et fait au moins 60 blessés dans la nuit de mardi à mercredi à Kharkiv, la deuxième plus grande ville d’Ukraine, au lendemain de frappes similaires qui ont fait trois morts à Kiev et Odessa.La Russie et l’Ukraine ont procédé mardi à la deuxième phase d’un échange d’ampleur de prisonniers de guerre, seule avancée concrète de récents pourparlers de paix à Istanbul.Mais ceux-ci sont dans l’impasse et les attaques nocturnes visant la population civile ukrainienne se poursuivent à un rythme soutenu.Celle visant Kharkiv dans la nuit de mardi à mercredi a tué une femme de 65 ans et un homme de 47 ans et fait au moins 60 blessés, dont neuf enfants, a indiqué la police régionale.”Dix-sept frappes de drones ont eu lieu dans deux districts” de cette ville à majorité russophone, a précisé son maire Igor Terekhov.Deux personnes ont par ailleurs été blessées dans la nuit dans la region de Zaporijjia et une à Kherson, et des bâtiment ont été frappés dans la région d’Odessa, selon les autorités locales.A Kharkiv, les frappes ont eu lieu “vers 00H30” (21H30 GMT mardi) et ont touché notamment des immeubles d’habitation, a précisé le bureau du procureur local, soulignant que l’arme utilisée avait été des Geran-2, la version russe du drone iranien Shahed.Située à moins de 50 km de la frontière russe, Kharkiv voit se multiplier les attaques nocturnes d’ampleur depuis une semaine, comme l’ensemble du pays.Elle avait connu dans la nuit de vendredi à samedi son “attaque la plus puissante depuis le début de la guerre” en février, avec une cinquantaine d’explosions. Deux personnes avaient alors été tuées et 17 blessées.- “Action concrète” -A l’échelle nationale, la Russie a lancé sur l’Ukraine 315 drones explosifs dans la nuit de lundi à mardi, faisant trois morts et 13 blessés.L’Ukraine en parallèle multiplie également les attaques de drones sur la Russie, mais dit viser essentiellement des équipements stratégiques.Mardi, une personne a toutefois été tuée et quatre autres blessées dans une attaque de drone ayant détruit une supérette dans la région russe de Belgorod, selon le gouverneur Viatcheslav Gladkov.Trente-deux drones ukrainiens ont été interceptés au-dessus de la Russie dans la nuit de mardi à mercredi, selon le ministère russe de la Défense.Dans ce contexte, les deux pays ont tout de même procédé mardi à la deuxième phase d’un échange d’ampleur de prisonniers de guerre décidé lors de pourparlers direct à Istanbul début juin.Les deux capitales n’ont pas précisé à ce stade le nombre de soldats impliqués dans cet échange, dont la première phase avait eu lieu lundi.Après les frappes de la nuit de lundi à mardi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a jugé “vital” que la réponse “ne soit pas le silence du monde, mais une action concrète”.Il a appelé à “une action de l’Amérique, qui a le pouvoir de contraindre la Russie à la paix” et à “une action de l’Europe, qui n’a pas d’autre choix que d’être forte”.Après avoir promis en vain de régler le conflit en quelques heures et renoué à cette fin le contact avec son homologue russe Vladimir Poutine, le président américain Donald Trump s’est mis en retrait du conflit ces dernières semaines.Il a notamment comparé l’invasion russe de l’Ukraine à “des jeunes enfants qui se battent”, sous-entendant qu’il pourrait laisser la guerre se poursuivre.Les Européens de leur côté, après avoir menacé la Russie de nouvelles “sanctions massives” si comme cela a été le cas Moscou refusait un cessez-le-feu, peinent à trouver une réponse sans le soutien de Washington.Moscou a rejeté la trêve “inconditionnelle” voulue par Kiev et les Européens, tandis que l’Ukraine a qualifié d'”ultimatums” les demandes russes.

Ukraine: deux morts et 60 blessés dans de nouvelles frappes russes sur Kharkiv

Des frappes russes ont tué deux personnes et fait au moins 60 blessés dans la nuit de mardi à mercredi à Kharkiv, la deuxième plus grande ville d’Ukraine, au lendemain de frappes similaires qui ont fait trois morts à Kiev et Odessa.La Russie et l’Ukraine ont procédé mardi à la deuxième phase d’un échange d’ampleur de prisonniers de guerre, seule avancée concrète de récents pourparlers de paix à Istanbul.Mais ceux-ci sont dans l’impasse et les attaques nocturnes visant la population civile ukrainienne se poursuivent à un rythme soutenu.Celle visant Kharkiv dans la nuit de mardi à mercredi a tué une femme de 65 ans et un homme de 47 ans et fait au moins 60 blessés, dont neuf enfants, a indiqué la police régionale.”Dix-sept frappes de drones ont eu lieu dans deux districts” de cette ville à majorité russophone, a précisé son maire Igor Terekhov.Deux personnes ont par ailleurs été blessées dans la nuit dans la region de Zaporijjia et une à Kherson, et des bâtiment ont été frappés dans la région d’Odessa, selon les autorités locales.A Kharkiv, les frappes ont eu lieu “vers 00H30” (21H30 GMT mardi) et ont touché notamment des immeubles d’habitation, a précisé le bureau du procureur local, soulignant que l’arme utilisée avait été des Geran-2, la version russe du drone iranien Shahed.Située à moins de 50 km de la frontière russe, Kharkiv voit se multiplier les attaques nocturnes d’ampleur depuis une semaine, comme l’ensemble du pays.Elle avait connu dans la nuit de vendredi à samedi son “attaque la plus puissante depuis le début de la guerre” en février, avec une cinquantaine d’explosions. Deux personnes avaient alors été tuées et 17 blessées.- “Action concrète” -A l’échelle nationale, la Russie a lancé sur l’Ukraine 315 drones explosifs dans la nuit de lundi à mardi, faisant trois morts et 13 blessés.L’Ukraine en parallèle multiplie également les attaques de drones sur la Russie, mais dit viser essentiellement des équipements stratégiques.Mardi, une personne a toutefois été tuée et quatre autres blessées dans une attaque de drone ayant détruit une supérette dans la région russe de Belgorod, selon le gouverneur Viatcheslav Gladkov.Trente-deux drones ukrainiens ont été interceptés au-dessus de la Russie dans la nuit de mardi à mercredi, selon le ministère russe de la Défense.Dans ce contexte, les deux pays ont tout de même procédé mardi à la deuxième phase d’un échange d’ampleur de prisonniers de guerre décidé lors de pourparlers direct à Istanbul début juin.Les deux capitales n’ont pas précisé à ce stade le nombre de soldats impliqués dans cet échange, dont la première phase avait eu lieu lundi.Après les frappes de la nuit de lundi à mardi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a jugé “vital” que la réponse “ne soit pas le silence du monde, mais une action concrète”.Il a appelé à “une action de l’Amérique, qui a le pouvoir de contraindre la Russie à la paix” et à “une action de l’Europe, qui n’a pas d’autre choix que d’être forte”.Après avoir promis en vain de régler le conflit en quelques heures et renoué à cette fin le contact avec son homologue russe Vladimir Poutine, le président américain Donald Trump s’est mis en retrait du conflit ces dernières semaines.Il a notamment comparé l’invasion russe de l’Ukraine à “des jeunes enfants qui se battent”, sous-entendant qu’il pourrait laisser la guerre se poursuivre.Les Européens de leur côté, après avoir menacé la Russie de nouvelles “sanctions massives” si comme cela a été le cas Moscou refusait un cessez-le-feu, peinent à trouver une réponse sans le soutien de Washington.Moscou a rejeté la trêve “inconditionnelle” voulue par Kiev et les Européens, tandis que l’Ukraine a qualifié d'”ultimatums” les demandes russes.

South Africa aim to banish choker tag in WTC final against AustraliaWed, 11 Jun 2025 03:57:30 GMT

South Africa will aim to banish their reputation as international cricket’s serial chokers when they face holders Australia in the World Test Championship final at Lord’s this week.Despite being able to call on some of the sport’s most formidable players, South Africa have won just one major tournament over the last 27 years.They lifted the …

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Trump orders names restored to military bases honoring Confederates

President Donald Trump said Tuesday he has ordered the restoration of the names of several US military bases that honored officers who fought for the Confederacy in the American Civil War.While the redesignations will return the facilities to their original names, they come with a twist, as the bases will ostensibly honor other military personnel who have the same names, and not those who fought to maintain slavery in the South.The Republican president made the announcement in a speech at the country’s largest military base, which he had renamed to Fort Bragg in February after predecessor Joe Biden changed it to Fort Liberty in 2023.”We are also going to be restoring the names to Fort Pickett, Fort Hood, Fort Gordon, Fort Rucker, Fort Polk, Fort A.P. Hill and Fort Robert E. Lee,” Trump told soldiers.”We won a lot of battles out of those forts. It’s no time to change.”The move reverses a renaming process begun in the wake of the death of George Floyd, whose murder by police in 2020 focused a spotlight on systemic racism.A naming commission ultimately recommended hundreds of locations be redesignated, among them nine US Army bases named after Confederate officers who had fought for the South in defense of slavery during the country’s 1861-1865 Civil War.The Pentagon said Tuesday that the new base names, while consistent with the last names of the Confederate officers, actually honor different military veterans.For example, while the original Fort Bragg honors Confederate general Braxton Bragg, the new name commemorates Roland L. Bragg, a little-known World War II hero, officials said.Fort Robert E Lee in Virginia, which was redesignated Fort Gregg-Adams in honor of two African-American servicemembers, was changed back to Fort Lee. But the new name honors Medal of Honor recipient Private Fitz Lee who fought in the Spanish-American War, said the Pentagon, and not the Robert E Lee who was overall commander of the Confederate army.

Corée du Sud: deux autres membres de BTS terminent leur service militaire, le groupe quasi réuni

Au tour de Jimin et Jungkook: deux autres membres du groupe phénomène de K-pop BTS ont achevé mercredi leur service militaire obligatoire en Corée du Sud, rapprochant le boys band d’une réunion extrêmement attendue.Le septuor, dont le chanteur SUGA sera le dernier libéré le 21 juin, est devenu la première formation sud-coréenne à dominer les classements musicaux américains et britanniques, engrangeant des milliards de dollars en se constituant une communauté mondiale de fans, appelée “ARMY”.Mais en Corée du Sud, tous les hommes valides de moins de 30 ans sont appelés au moins 18 mois sous les drapeaux en raison des tensions avec le Nord, une obligation qui a forcé le boys band à marquer une pause en 2022.Plus d’un millier de fans se sont rassemblés mercredi près de la base militaire d’où sont sortis Jimin et Jungkook, dans le comté de Yeoncheon (nord), pour une conférence de presse.”Merci beaucoup de nous avoir attendus pendant tout ce temps”, a déclaré Jungkook, dont la voix a parfois été recouverte par les cris d’allégresse d’inconditionnels.”Nous ferons en sorte de bien nous préparer et de vous montrer une version encore meilleure de nous-mêmes”, a-t-il poursuivi.De son côté, Jimin a confié que l’armée n’était pas “un milieu facile”. “Pourtant, j’emporte avec moi de nombreux souvenirs marquants, et je m’y accrocherai longtemps”.”Si vous croisez un soldat, même un petit mot de gentillesse signifierait beaucoup pour lui”, a-t-il soufflé.Dans le comté de Yeoncheon, les rues étaient décorées de lampions et banderoles clamant notamment “Jimin ! Maintenant que tu es libéré, que dirais-tu d’une tournée mondiale ?”.Avec la libération des deux superstars de K-pop, six membres de BTS, qui a fait ses débuts le 13 juin 2013, ont désormais terminé leur service militaire.- “Compté les jours” -Des fans originaires des quatre coins du monde s’étaient réunis dès 03H00 sur les lieux de la conférence de presse dans l’espoir de les apercevoir.”Je pense que je vais pleurer”, anticipait Anaisa Silva, 30 ans, réceptionniste dans un hôtel au Portugal. “Je suis une ARMY depuis neuf ans et c’est la première fois que je les vois”, avait-elle souligné.Rosie Tanquilut, elle, avait fait le déplacement depuis les Philippines. “Nous n’avons pas pu dormir!”, assurait cette admiratrice de 64 ans. “Nous avons compté les jours depuis qu’ils sont entrés dans l’armée”.”Je suis vraiment reconnaissant envers tous ceux qui nous ont attendus là-bas. J’espère vraiment que nous pourrons bientôt être fin prêts pour rendre la pareille comme il faut”, a dit Jungkook plus tard, lors d’un direct avec Jimin sur la plateforme Weverse.Les deux artistes ont expliqué être troublés de se retrouver devant une caméra après leur longue absence. “Je n’arrive pas à regarder la caméra”, a déclaré Jungkook. “Je veux vraiment enlever cette tenue”, a ri Jimin, en uniforme militaire au motif camouflage.Tous les membres de BTS ont renouvelé leurs contrats avec leur agence, HYBE, en 2023.Les analystes prédisent que le groupe reprendra le chemin des studios et de la scène une fois que tous ses membres auront été libérés de leur service militaire.Le retour de BTS est une “excellente nouvelle” pour l’industrie de la K-pop, estime Yoo Sung-man, analyste chez Leading Investment and Securities. A son apogée, le groupe représentait 0,2% du PIB de la Corée du Sud.Leur agence HYBE reste toutefois très discrète sur la reprise des activités du boys band. Elle a souligné en mars que les membres de BTS allaient avoir “besoin de temps pour réfléchir et se préparer”.La libération de Jimin et Jungkook intervient deux jours avant le 12e anniversaire des débuts du boys band vendredi. Le bureau de HYBE à Séoul a été recouvert du slogan “WE ARE BACK” (“NOUS SOMMES DE RETOUR”, ndlr) pour marquer l’évènement.Des milliers de fans sont attendus à cette “BTS FESTA”.

Toxic Thailand rivers pinned on Myanmar mines

A sprawling new mine is gouged into the lush rolling hills of northeast Myanmar, where civil war has weakened the government’s already feeble writ, and pollution levels are rising downstream in Thailand.The complex is one of around a dozen extraction operations that have sprung up in Shan state since around 2022, in territory controlled by the United Wa State Army (UWSA), one of conflict-wracked Myanmar’s largest and best-equipped ethnic armed groups.A few kilometres away across the border, locals and officials in Thailand believe toxic waste is washing downstream from the mines into the Kok River, which flows through the kingdom’s far north on its way to join the mighty Mekong.Thai authorities say they have detected abnormally high arsenic levels in their waterways, which could pose a risk to aquatic life and the people further up the food chain.The price fisherman Sawat Kaewdam gets for his catch has fallen by almost half, he says, because locals fear contamination.”They say, ‘There’s arsenic. I don’t want to eat that fish’,” he told AFP.Tests in Chiang Mai and Chiang Rai by a government pollution agency found levels of the toxic element as high as 49 microgrammes per litre (mcg/l) of river water — nearly five times international drinking water standards.Experts say that while the effects on human health would not be visible immediately, the fish-heavy local diet risks a cumulative impact over several years.”We already know where the contamination is coming from,” says fisherman Sawat.”They should go fix it at the source.”- Fivefold rise -Pianporn Deetes, campaign director of the International Rivers NGO, blames the arsenic levels on Shan state’s unlicensed mines, which operate outside any regulation or control by the central government.It was Thailand’s “largest-ever case of transboundary pollution”, she added. The mines are believed to be run by Chinese companies with close links to the UWSA, whose members themselves have longstanding ties to China, speak Mandarin and use China’s yuan currency.It is unclear whether the mines are digging for gold, rare earths or a variety of minerals, and it is also difficult to gauge the size of an industry operating in a secretive grey zone.But videos on Chinese social media suggest much of what is produced in Myanmar ends up being sold to Chinese buyers.In a report Tuesday citing Chinese customs data, think tank ISP-Myanmar said the country was the source of around two-thirds of China’s rare earth imports by value.The Asian giant had imported five times as much rare earths from Myanmar in the four years since the 2021 military coup than in the equivalent preceding period, it added. Many modern mines use a system of tailing ponds to reuse leftover waste and water and stop it being released into rivers, said Tanapon Phenrat of Naresuan University’s civil engineering department.But “in Myanmar, they reportedly discharge it directly into natural waterways”, he added, increasing the risk of contamination spreading into the food chain.”What we need is for mines to treat their waste properly and stop discharging toxic substances into shared waterways.”AFP was unable to reach UWSA officials for comment.- ‘Legal and orderly’ -From its Myanmar headwaters, the 285-kilometre (177-mile) Kok River is a vital resource for thousands of people as it wends through Chiang Rai province on its way to feed the Mekong.In Chiang Rai City, a tranquil place popular with tourists, environmentalists dressed as wart-afflicted fish dance in protest.The Thai government has proposed building a dam to prevent contaminated water from entering the country, but campaigners say physical barriers alone cannot stop pollution.Bangkok acknowledges that Myanmar’s junta may be unable to stop Chinese companies operating mines in militia-controlled areas.And Chonthicha Jangrew of Thailand’s parliamentary foreign affairs committee met senior Beijing officials last month, urging them to supervise Chinese mining firms “in order to stop the impact on people downstream”, she said.The Chinese embassy in Bangkok posted on Facebook Sunday that it had instructed Chinese companies “to comply with the laws of the host country and to conduct their business in a legal and orderly fashion at all times”.The Myanmar junta did not respond to questions from AFP.”The water isn’t beyond saving yet,” said Tanapon of Naresuan University. “But this is a clear signal,” he added. “We need to act now.”