Wall Street finit en baisse sous le poids de prises de bénéfices

La Bourse de New York a terminé en baisse mercredi, lestée par des prises de bénéfices après la publication d’une inflation américaine sous contrôle et un accord commercial de principe entre les Etats-Unis et la Chine.Le Dow Jones a fini à l’équilibre (-0,00%), tandis que l’indice Nasdaq a reculé de 0,50% et l’indice élargi S&P 500 a perdu 0,27%.”Nous avons traversé une journée en montagnes russes aujourd’hui”, résume auprès de l’AFP Sam Stovall, de CFRA.”Le marché capitalise sur les nouvelles” de la journée, expliquent pour leur part les analystes de Briefing.com. Mercredi, en début de séance, “le marché a connu une belle progression grâce à des chiffres d’inflation moins élevés que prévu”, observe M. Stovall.Le mois dernier, les prix à la consommation ont progressé de 2,4% sur un an aux États-Unis, contre 2,3% en avril, selon l’indice CPI, soit une hausse conforme aux attentes. Toutefois, plusieurs données se sont présentées mieux qu’anticipé. D’un mois sur l’autre, l’indice CPI a ralenti à 0,1% en mai (contre 0,2% en avril), tiré vers le bas par le recul des prix de l’énergie. Hors prix volatils de l’énergie et de l’alimentation, cet indice évolue au même rythme (2,8% sur un an) depuis mars, alors que les analystes tablaient sur une légère accélération à 2,9% sur un an en mai.Sur le marché obligataire, vers 20Hl5 GMT,  le rendement des emprunts d’État américains à 10 ans se détendait nettement à 4,41%, contre 4,47% mardi en clôture.Les investisseurs ont également digéré les avancées sur le plan commercial entre la Chine et les Etats-Unis.Les deux puissances ont annoncé dans la nuit de mardi à mercredi s’être mis d’accord sur un “cadre général” pour lisser leurs différends commerciaux.Le président américain Donald Trump s’est félicité mercredi de ces négociations qui devraient, assure-t-il, permettre la fourniture de terres rares chinoises aux Etats-Unis, louant une relation “excellente” entre son pays et la Chine. Mais les acteurs des marchés attendent davantage d’informations sur cet accord de principe. Le mouvement baissier de la place américaine “est peut-être simplement dû au fait que le marché a progressé très vite en peu de temps et qu’il a besoin de digérer ses gains”, relève M. Stovall.Ailleurs, au tableau des valeurs, le géant américain de l’automobile General Motors a terminé dans le vert (+1,92% à 49,87 dollars) après avoir annoncé qu’il prévoyait d’investir “environ 4 milliards de dollars au cours des deux prochaines années” dans ses usines américaines afin d’augmenter la production de véhicules.Le spécialiste des véhicules électriques Tesla a gardé la tête hors de l’eau (+0,10% à 326,43 dollars) après que son patron Elon Musk a déclaré sur son réseau social X qu’il “regrettait” certaines de ses publications visant Donald Trump.”Le président a bien vu le communiqué qu’Elon a publié ce matin, et il en est reconnaissant”, a déclaré lors d’un point presse la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt.La semaine passée, l’action de Tesla avait dégringolé après une passe d’armes inattendue entre les deux milliardaires.Le géant américain du café Starbucks a été recherché (+4,33% à 95,39 dollars) après avoir annoncé qu’il allait mettre en place un assistant d’intelligence artificielle (IA) ayant pour but d’aider les baristas.L’enseigne de lingerie Victoria’s Secret a reculé (-5,41 à 21,00 dollars) après avoir publié des résultats trimestriels mitigés. L’entreprise à notamment revu a la baisse ses prévisions pour le trimestre en cours.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Les feux se rapprochent de Vancouver dans l’ouest du Canada

Les feux de forêts ne cessent de gagner en intensité au Canada et menacent des villes proches de Vancouver, dans l’Ouest, les autorités prévenant que la situation risque encore de se détériorer au cours de l’été.Le pays connaît une saison des feux de forêt précoce et extrême avec déjà plusieurs mégafeux actifs. Et ces derniers dévorent les terres à un rythme jamais vu, à l’exclusion de 2023, année hors du commun, puisque 3,5 millions d’hectares sont déjà partis en fumée, soit un peu plus que la superficie de la Belgique.”C’est assez effrayant”, lâche Max Whittenburg, qui habite la commune de Squamish, située à 65 kilomètres au nord de Vancouver, une agglomération de plus de trois millions d’habitants. “Je suis sous le choc que ce soit si proche.”La forêt qui entoure la commune est enveloppée d’une épaisse fumée, a constaté un journaliste de l’AFP. Dans la soirée de mardi, plusieurs personnes étaient sorties pour observer l’avancée du feu, dont les flammes sont visibles depuis les rues.Sur les toits des maisons, certains ont installé des systèmes d’arrosage qui permettent de mouiller les murs.Ce feu hors de contrôle a rapidement grossi dans les dernières heures et atteint actuellement 20 hectares, ce qui menace le district de Squamish et ses 25.000 habitants. Les autorités de la région ont déclaré l’état d’urgence et prévenu une partie des habitants d’être prêts à évacuer “à court terme”.”Je n’ai jamais rien vu de tel, c’est inquiétant”, lance Luke Procter. Le jeune homme de 19 ans a déjà fait son sac et a aidé son père “à attacher la remorque à la jeep, au cas où nous devrions partir”.Pour Marc-André Parisien, chercheur au Service canadien des forêts, cette situation est “inquiétante”. “On a de plus en plus de feux dans ces zones qui ne brûlaient pas traditionnellement”, explique-t-il à l’AFP.- Risque accru -Quelque 225 feux sont actuellement actifs dans le centre et l’ouest du pays, et plus de 30.000 personnes ont déjà dû être évacuées.Et les incendies de forêt risquent de s’aggraver au cours des trois prochains mois, ont prévenu les autorités, en raison de la sécheresse et des températures supérieures à la normale.”Les superficies brûlées à la fin du mois de mai sont environ trois fois supérieures à la moyenne sur dix ans pour cette période de l’année”, a observé Bill Merryfield, chercheur pour le ministère de l’Environnement.Une intensité qui rappelle l’été 2023, qui fut apocalyptique avec près de 18 millions d’hectares brûlés, selon les chiffres actualisés du Centre interservices des feux de forêts du Canada (Ciffc).Le Canada, qui se réchauffe deux fois plus rapidement que le reste de la planète, est confronté à de plus en plus d’événements météorologiques violents.Liée au changement climatique d’origine humaine, la hausse des températures entraîne moins de neige, des hivers plus courts et plus doux, et des conditions estivales plus précoces qui favorisent les incendies, selon les experts.En Saskatchewan (centre), confrontée à son pire début de saison des feux depuis des années et qui a déclaré l’Etat d’urgence fin mai, les deux dernières semaines ont été “très dures”, a souligné mercredi Scott Moe, le Premier ministre de la province.Mais bien que la province “lutte toujours contre les incendies dans le nord”, près de “la moitié des personnes évacuées” se préparent à rentrer dans leurs communautés, a-t-il ajouté.Selon les données des autorités, la plupart des incendies sont déclenchés par les activités humaines, le plus souvent de façon accidentelle dans un environnement très sec. 

Euro-2025: la France débute par un nul heureux face au Portugal

L’équipe de France de Gérald Baticle a débuté son Euro-2025 Espoirs en Slovaquie par un match nul heureux (0-0) face au Portugal mercredi à Trencin, et conserve toutes ses chances de qualification pour les quarts de finale.Privé de nombreux cadres retenus par leurs clubs ou blessés pour la compétition disputée hors des dates FIFA, le sélectionneur français a dû rebâtir son groupe expressément et s’attendait à souffrir pour l’entrée en lice de ses joueurs face au Portugal, autre favori du groupe C.En manque de repères communs, les Bleuets ont effectivement souffert en première période durant laquelle les Portugais ont largement dominé les débats comme en témoignent les trois énormes occasions qu’ils se sont créées en deux séquences distinctes au quart d’heure de jeu. A la 14e minute, Geovany Quenda, l’ailier du Sporting Portugal, en partance pour Chelsea, a adressé une magnifique passe pour son capitaine Paulo Bernardo qui a buté sur son homologue français Chrislain Matsima. Le ballon est revenu dans les pieds de Roger Fernandes, mais la frappe de l’attaquant de Braga a été stoppée miraculeusement sur sa ligne par Castello Lukeba. Première sommation. Une minute plus tard, Tiago Tomas a profité d’une défense trop laxiste de Matsima pour prendre le dessus sur le capitaine français mais sa frappe a cette fois été repoussée par Guillaume Restes, le portier de Toulouse. Deuxième sommation. -collectif portugais, individualités françaises-Face au collectif portugais et ses ailiers de feu, la France s’en est remis à ses individualités, la puissance du Lensois Andy Diouf, l’activité de Wilson Odobert et la conduite de balle de Mathis Abline, l’attaquant nantais convoité en cette période de transferts.Contre le court du jeu, sur l’une des rares offensives françaises, Abline s’est infiltré dans la défense portugaise, avant d’être fauché par Rafael Rodrigues. Manfredas Lukjancukas, l’arbitre lituanien de la rencontre, a sifflé un pénalty avant de le transformer en coup franc après arbitrage vidéo, la faute ayant été commise hors de la surface. Le coup franc (30e) n’a rien donné si ce n’est un contre annihilé du Portugal. Le match, plutôt rythmé, a néanmoins perdu en intensité lors de la seconde période où la partie s’est équilibrée, les Portugais se montrant un peu moins tranchants offensivement. Les deux équipes ne se sont plus procuré d’occasion franche si ce n’est une frappe de Mathys Tel (75e) juste avant qu’il ne sorte du terrain, remplacé par Loum Tchaouna, ou un mouvement de Johann Lepenant (90e+1), tous deux captés par Samuel Soares, le gardien portugais. L’obstacle portugais passé sans prendre de but, Gérald Baticle s’offre un peu de temps pour travailler. Un peu: La France disputera dès samedi à Zilina, la Géorgie, première du groupe après sa victoire 2-1 face à la Pologne que les Bleuets affronteront mardi.

US stocks rally fades after China trade framework, oil prices jump

Wall Street stocks mostly fell Wednesday despite positive movement in the US-China trade conflict, while oil prices rallied on growing tensions between Washington and Tehran.Following two days of talks in London, top US and Chinese negotiators announced a “framework” agreement late Tuesday that included Chinese concessions on rare earth materials along with Washington allowing Chinese students to study at US universities.But stocks fell in what Briefing.com called a “sell the news” response to the announcement, which it also dismissed as short of “groundbreaking.””The two sides agreed to implement what was already agreed upon during a mid-May meeting in Switzerland,” Briefing.com said.Treasury Secretary Scott Bessent warned a broader deal with China would take a “longer process,” saying it was possible to rebalance economic ties with Beijing only if Beijing proved a “reliable partner in trade negotiations.”And for partners “negotiating in good faith,” Bessent told a congressional committee, there could be an extended pause before higher threatened tariff rates take effect in July.The broad-based S&P 500, which rose the last three days, finished down 0.3 percent at 6,022.24.Elsewhere, London edged higher, supported by the government laying out its spending plans. But Paris and Frankfurt couldn’t hold on to early gains and closed modestly lower.Asian stock markets also won a lift on the China-US progress, with Hong Kong among the best performers. “Constructive talks between the US and China have put markets on a firmer footing, as investors hope that the worst of the tariff turbulence may have passed,” said Richard Hunter, head of markets at Interactive Investor. Meanwhile, data showed little impact of Trump’s tariffs on US consumer prices in May. Some analysts said it was still too early to discern a hit to prices from tariffs.Between April and May, the consumer price index (CPI) rose 0.1 percent. Analysts had expected it to continue at the 0.2 rate it rose in April.Following the release of the data, Trump issued a fresh call for the Fed to lower interest rates.Investors have worried that a tariff-driven surge in inflation could hinder the Federal Reserve from lowering interest rates to counter the slowdown in growth.In other markets, oil prices shot up more than four percent as Iran threatened to target US military bases in the region if conflict breaks out.Amid escalating tensions, a US official said staff levels at the embassy in Iraq were being reduced over security concerns, while the UK Maritime Trade Operations, run by the British navy, advised ships to transit the Gulf with caution.- Key figures at around 2030 GMT -New York – Dow: FLAT at 42,865.77 (close)New York – S&P 500: DOWN 0.3 percent at 6,022.24 (close)New York – Nasdaq Composite: DOWN 0.5 percent at 19,615.88 (close)London – FTSE 100: UP 0.1 percent at 8,864.35 (close)Paris – CAC 40: DOWN 0.4 percent at 7,775.90 (close)Frankfurt – DAX: DOWN 0.2 percent at 23,948.90 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 0.6 percent at 38,421.19 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.8 percent at 24,366.94 (close)Shanghai – Composite: UP 0.5 percent at 3,402.32 (close)Euro/dollar: UP at $1.1489 from $1.1425 on TuesdayPound/dollar: UP at $1.3545 from $1.3500Dollar/yen: DOWN at 144.62 yen from 144.87 yenEuro/pound: UP at 84.79 pence from 84.62 penceBrent North Sea Crude: UP 4.3 percent at $69.77 per barrelWest Texas Intermediate: UP 4.9 percent at $68.15 per barrelburs-jmb/des

Gaza: la Défense civile annonce 31 personnes tuées par des tirs israéliens en allant chercher de l’aide

La Défense civile de Gaza a affirmé que les forces israéliennes avaient ouvert le feu sur des personnes allant chercher de l’aide humanitaire mercredi, faisant 31 morts et environ 200 blessés dans le territoire palestinien ravagé par plus de vingt mois de guerre.Contactée par l’AFP, l’armée israélienne n’a pas répondu dans l’immédiat.”Nous avons transporté au moins 31 martyrs et environ 200 blessés à la suite de tirs de chars et de drones israéliens sur des milliers de citoyens (…) qui allaient chercher de la nourriture au centre d’aide américain”, près du carrefour des Martyrs appelé Netzarim par les Israéliens, a déclaré à l’AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.Des milliers de Palestiniens avaient commencé à se rassembler dans la nuit dans l’espoir d’atteindre ce centre de distribution de nourriture de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), dans le centre du territoire palestinien, a ajouté le porte-parole de cette organisation de secours.”Des chars israéliens ont tiré à plusieurs reprises, puis vers 05H30 (02H30 GMT), ils ont intensifié leurs tirs et en même temps il y avait des tirs nourris de drones visant les civils”, a affirmé le porte-parole de la Défense civile.Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile.Le directeur de l’hôpital Al-Chifa de la ville de Gaza (nord), Mohammad Abou Salima, a déclaré à l’AFP qu’il avait reçu les corps de 24 personnes tuées alors qu’elles attendaient d’entrer dans le centre d’aide et qu’il soignait 96 blessés.- Préoccupations -Dans le centre de la bande de Gaza, l’hôpital Al-Awda, situé dans le camp de Nousseirat, a indiqué dans un communiqué avoir reçu sept corps et qu’il soignait 112 personnes blessées elles aussi en essayant d’obtenir des colis alimentaires.Une série d’événements meurtriers se sont produits depuis l’ouverture le 27 mai à Gaza de centres d’aide gérés par la GHF, une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. L’ONU refuse de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.L’armée israélienne a intensifié à la mi-mai son offensive dans la bande de Gaza, dans le but affiché de libérer les derniers otages, prendre le contrôle de l’ensemble du petit territoire coincé entre Israël, l’Egypte et la Méditerranée, et anéantir le Hamas qui y a pris le pouvoir en 2007.Israël fait face à une pression internationale pour mettre fin à la guerre à Gaza où la situation humanitaire est désastreuse et sa population menacée de famine du fait des restrictions imposées par Israël sur l’aide, selon l’ONU.La guerre a été déclenchée par l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, qui a entraîné la mort de 1.219 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles. Sur les 251 personnes alors enlevées, 54 restent retenues à Gaza, dont au moins 32 sont mortes, selon les autorités israéliennes.Plus de 55.104 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans l’offensive israélienne de représailles à Gaza, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Gaza: la Défense civile annonce 31 personnes tuées par des tirs israéliens en allant chercher de l’aide

La Défense civile de Gaza a affirmé que les forces israéliennes avaient ouvert le feu sur des personnes allant chercher de l’aide humanitaire mercredi, faisant 31 morts et environ 200 blessés dans le territoire palestinien ravagé par plus de vingt mois de guerre.Contactée par l’AFP, l’armée israélienne n’a pas répondu dans l’immédiat.”Nous avons transporté au moins 31 martyrs et environ 200 blessés à la suite de tirs de chars et de drones israéliens sur des milliers de citoyens (…) qui allaient chercher de la nourriture au centre d’aide américain”, près du carrefour des Martyrs appelé Netzarim par les Israéliens, a déclaré à l’AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.Des milliers de Palestiniens avaient commencé à se rassembler dans la nuit dans l’espoir d’atteindre ce centre de distribution de nourriture de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), dans le centre du territoire palestinien, a ajouté le porte-parole de cette organisation de secours.”Des chars israéliens ont tiré à plusieurs reprises, puis vers 05H30 (02H30 GMT), ils ont intensifié leurs tirs et en même temps il y avait des tirs nourris de drones visant les civils”, a affirmé le porte-parole de la Défense civile.Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile.Le directeur de l’hôpital Al-Chifa de la ville de Gaza (nord), Mohammad Abou Salima, a déclaré à l’AFP qu’il avait reçu les corps de 24 personnes tuées alors qu’elles attendaient d’entrer dans le centre d’aide et qu’il soignait 96 blessés.- Préoccupations -Dans le centre de la bande de Gaza, l’hôpital Al-Awda, situé dans le camp de Nousseirat, a indiqué dans un communiqué avoir reçu sept corps et qu’il soignait 112 personnes blessées elles aussi en essayant d’obtenir des colis alimentaires.Une série d’événements meurtriers se sont produits depuis l’ouverture le 27 mai à Gaza de centres d’aide gérés par la GHF, une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. L’ONU refuse de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.L’armée israélienne a intensifié à la mi-mai son offensive dans la bande de Gaza, dans le but affiché de libérer les derniers otages, prendre le contrôle de l’ensemble du petit territoire coincé entre Israël, l’Egypte et la Méditerranée, et anéantir le Hamas qui y a pris le pouvoir en 2007.Israël fait face à une pression internationale pour mettre fin à la guerre à Gaza où la situation humanitaire est désastreuse et sa population menacée de famine du fait des restrictions imposées par Israël sur l’aide, selon l’ONU.La guerre a été déclenchée par l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, qui a entraîné la mort de 1.219 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles. Sur les 251 personnes alors enlevées, 54 restent retenues à Gaza, dont au moins 32 sont mortes, selon les autorités israéliennes.Plus de 55.104 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans l’offensive israélienne de représailles à Gaza, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

L’épave la plus profonde dans les eaux françaises découverte au large de Ramatuelle

L’épave la plus profonde dans les eaux françaises a été repérée en mars, avec un navire marchand du XVIe siècle découvert au large de Ramatuelle (Var), 2.567 m sous la surface de la Méditerranée, ont annoncé mercredi la préfecture maritime de Méditerranée et le ministère de la Culture.Il s’agit de l’épave “la plus profonde jamais découverte dans les eaux territoriales françaises”, a indiqué à Nice Arnaud Schaumasse, directeur du Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (Drassm), au cours d’une présentation à la presse à bord du navire de cet organisme, l’Alfred-Merlin.L’épave la plus profonde découverte jusque là était celle du sous-marin La Minerve, au large de Toulon, à 2.300 m de profondeur.La découverte, totalement fortuite, a été faite le 4 mars à l’occasion de la plongée d’un drone sous-marin dans le cadre de la “stratégie de reconquête des fonds marins” lancée en 2019 par le gouvernement, a indiqué Thierry de la Burgade, adjoint au préfet maritime de la Méditerranée.”Le sonar a détecté quelque chose d’assez important, alors nous y sommes retournés avec la caméra de cet engin autonome, puis de nouveau avec un robot sous-marin, pour obtenir des images d’une très grande qualité”, a-t-il raconté.Selon les premières hypothèses du Drassm, laboratoire appartenant au ministère de la Culture, l’épave est celle d’un navire marchand du XVIe siècle parti d’un port de l’Italie du Nord pour une destination inconnue, d’une dimension de 30 mètres sur 7, et chargé d’au moins deux cargaisons, de la céramique et du fer transporté sous la forme de barres.Les images montrent notamment “200 magnifiques pichets globulaires à bec pincé, marqué du monogramme IHS du Christ ou avec des motifs végétaux ou géométriques qui évoquent à ce stade une provenance de la région de Ligurie”, a indiqué Marine Sadania, archéologue responsable du Drassm en Provence-Alpes-Côte-d’Azur.Baptisée Camarat 4, cette épave comporte aussi une ancre, six canons en fer, une centaine d’assiettes jaunes empilées ou encore deux chaudrons couchés.Elle repose sur du sable dans un décor lunaire mais malheureusement pollué par des macro-déchets contemporains, canettes de soda ou pots de yaourt.En dépit de cette pollution, “ce site, grâce à sa profondeur qui a empêché toute récupération ou pillage, est resté intact, comme si le temps s’était arrêté, ce qui est exceptionnel et présente un très fort potentiel archéologique”, a souligné Marine Sadania.En lien avec la Marine nationale, le Drassm prévoit dans les deux ans à venir de poursuivre l’expertise de cette épave avec la réalisation d’un “jumeau numérique” en 3D et envisage d’effectuer des prélèvements pour une étude plus approfondie avant une restitution de ces fouilles au public.