Les Etats-Unis évitent la paralysie budgétaire après le recul de démocrates

Les Etats-Unis ont évité vendredi de justesse la paralysie de l’administration fédérale, grâce aux voix concédées à contrecoeur par quelques sénateurs démocrates à un texte budgétaire voulu par Donald Trump.Le budget provisoire, adopté quelques heures avant le délai limite de minuit, étend le financement de l’Etat fédéral jusqu’en septembre. Il comprend de nouvelles réductions des dépenses de l’Etat fédéral, déjà ébranlé par les nombreux limogeages de fonctionnaires entrepris par le milliardaire républicain et son allié Elon Musk.Malgré leur majorité de 53 sénateurs sur 100, les républicains avaient besoin de l’appui de huit membres de l’opposition pour obtenir la majorité nécessaire.Si les sénateurs démocrates étaient unanimes pour dénoncer le contenu de cette proposition, dix d’entre eux ont finalement cédé pour permettre le passage du texte, grâce au revirement de leur chef, Chuck Schumer.Le sénateur new-yorkais avait affirmé mercredi que son camp était uni contre le texte. Mais il a finalement annoncé le lendemain qu’il voterait, à titre personnel, pour permettre son adoption, en raison de son inquiétude face aux conséquences d’une telle paralysie.L’éviter représentait “le meilleur moyen de minimiser les dommages que l’administration Trump fera subir au peuple américain”, a-t-il déclaré vendredi dans un communiqué avant le vote.- “Tronçonneuse” -Car une paralysie des services fédéraux aurait signifié le chômage technique pour des centaines de milliers de fonctionnaires, un trafic aérien perturbé, ou encore des retards à prévoir dans le versement de certaines aides alimentaires. Une situation impopulaire aux Etats-Unis, que démocrates comme républicains — dans le meilleur des mondes — souhaitent éviter.”Aussi mauvais soit le texte de loi”, une paralysie des services fédéraux donnerait à Donald Trump et à Elon Musk “les clés de la ville, de l’Etat et du pays”, a ajouté Chuck Schumer, qui s’inquiète des prérogatives supplémentaires conférées à la Maison Blanche en situation de “shutdown”.Pour le sénateur démocrate Dick Durbin, “au moment où Donald Trump et Elon Musk y vont à la tronçonneuse dans les effectifs de l’Etat fédéral et gèlent de manière illégale les dépenses fédérales, la dernière chose dont nous avons besoin, c’est de plonger notre pays davantage dans le chaos et la tourmente”. Il a donc aussi décidé de permettre l’adoption du texte républicain.Mais à gauche, les appels à laisser cette paralysie survenir s’étaient multipliés ces derniers jours, dans le but de montrer une véritable opposition à Donald Trump et à son programme.- “Faux choix” -Le choix de Chuck Schumer a ainsi provoqué de vifs remous au sein de son parti, et une centaine de manifestants ont protesté vendredi matin devant son domicile new-yorkais, selon une journaliste de l’AFP.Nancy Pelosi, l’ex-présidente démocrate de la Chambre des représentants, a résumé vendredi le dilemme auquel son parti était confronté. L’élue californienne a dénoncé dans un communiqué “un faux choix” entre une paralysie de l’Etat ou un “chèque en blanc” à l’administration Trump, qui constitue “une attaque dévastatrice contre le bien-être des familles américaines”.Les démocrates craignent en effet qu’un financement temporaire, plutôt que pour l’année fiscale entière, ne dilue le pouvoir du Congrès dans l’élaboration du budget, car il donnerait plus de liberté à l’exécutif pour choisir quelles dépenses réellement effectuer.L’élue démocrate Rosa DeLauro a aussi qualifié le texte proposé par les républicains de “chèque en blanc à Elon Musk”, tandis que le sénateur Mark Warner, réputé pour ses positions modérées, avait annoncé qu’il voterait “non”, se disant contre cette “idée de donner les clés à Trump et Musk sans contrainte”.Donald Trump avait en revanche adressé ses félicitations à Chuck Schumer “pour avoir fait ce qu’il fallait, en prenant son courage à deux mains”.Jeudi, il avait rejeté la responsabilité d’un potentiel shutdown sur les démocrates, affirmant qu’en cas de paralysie, ce serait “de leur faute”.

Les Etats-Unis évitent la paralysie budgétaire après le recul de démocrates

Les Etats-Unis ont évité vendredi de justesse la paralysie de l’administration fédérale, grâce aux voix concédées à contrecoeur par quelques sénateurs démocrates à un texte budgétaire voulu par Donald Trump.Le budget provisoire, adopté quelques heures avant le délai limite de minuit, étend le financement de l’Etat fédéral jusqu’en septembre. Il comprend de nouvelles réductions des dépenses de l’Etat fédéral, déjà ébranlé par les nombreux limogeages de fonctionnaires entrepris par le milliardaire républicain et son allié Elon Musk.Malgré leur majorité de 53 sénateurs sur 100, les républicains avaient besoin de l’appui de huit membres de l’opposition pour obtenir la majorité nécessaire.Si les sénateurs démocrates étaient unanimes pour dénoncer le contenu de cette proposition, dix d’entre eux ont finalement cédé pour permettre le passage du texte, grâce au revirement de leur chef, Chuck Schumer.Le sénateur new-yorkais avait affirmé mercredi que son camp était uni contre le texte. Mais il a finalement annoncé le lendemain qu’il voterait, à titre personnel, pour permettre son adoption, en raison de son inquiétude face aux conséquences d’une telle paralysie.L’éviter représentait “le meilleur moyen de minimiser les dommages que l’administration Trump fera subir au peuple américain”, a-t-il déclaré vendredi dans un communiqué avant le vote.- “Tronçonneuse” -Car une paralysie des services fédéraux aurait signifié le chômage technique pour des centaines de milliers de fonctionnaires, un trafic aérien perturbé, ou encore des retards à prévoir dans le versement de certaines aides alimentaires. Une situation impopulaire aux Etats-Unis, que démocrates comme républicains — dans le meilleur des mondes — souhaitent éviter.”Aussi mauvais soit le texte de loi”, une paralysie des services fédéraux donnerait à Donald Trump et à Elon Musk “les clés de la ville, de l’Etat et du pays”, a ajouté Chuck Schumer, qui s’inquiète des prérogatives supplémentaires conférées à la Maison Blanche en situation de “shutdown”.Pour le sénateur démocrate Dick Durbin, “au moment où Donald Trump et Elon Musk y vont à la tronçonneuse dans les effectifs de l’Etat fédéral et gèlent de manière illégale les dépenses fédérales, la dernière chose dont nous avons besoin, c’est de plonger notre pays davantage dans le chaos et la tourmente”. Il a donc aussi décidé de permettre l’adoption du texte républicain.Mais à gauche, les appels à laisser cette paralysie survenir s’étaient multipliés ces derniers jours, dans le but de montrer une véritable opposition à Donald Trump et à son programme.- “Faux choix” -Le choix de Chuck Schumer a ainsi provoqué de vifs remous au sein de son parti, et une centaine de manifestants ont protesté vendredi matin devant son domicile new-yorkais, selon une journaliste de l’AFP.Nancy Pelosi, l’ex-présidente démocrate de la Chambre des représentants, a résumé vendredi le dilemme auquel son parti était confronté. L’élue californienne a dénoncé dans un communiqué “un faux choix” entre une paralysie de l’Etat ou un “chèque en blanc” à l’administration Trump, qui constitue “une attaque dévastatrice contre le bien-être des familles américaines”.Les démocrates craignent en effet qu’un financement temporaire, plutôt que pour l’année fiscale entière, ne dilue le pouvoir du Congrès dans l’élaboration du budget, car il donnerait plus de liberté à l’exécutif pour choisir quelles dépenses réellement effectuer.L’élue démocrate Rosa DeLauro a aussi qualifié le texte proposé par les républicains de “chèque en blanc à Elon Musk”, tandis que le sénateur Mark Warner, réputé pour ses positions modérées, avait annoncé qu’il voterait “non”, se disant contre cette “idée de donner les clés à Trump et Musk sans contrainte”.Donald Trump avait en revanche adressé ses félicitations à Chuck Schumer “pour avoir fait ce qu’il fallait, en prenant son courage à deux mains”.Jeudi, il avait rejeté la responsabilité d’un potentiel shutdown sur les démocrates, affirmant qu’en cas de paralysie, ce serait “de leur faute”.

Les Etats-Unis évitent la paralysie budgétaire après le recul de démocrates

Les Etats-Unis ont évité vendredi de justesse la paralysie de l’administration fédérale, grâce aux voix concédées à contrecoeur par quelques sénateurs démocrates à un texte budgétaire voulu par Donald Trump.Le budget provisoire, adopté quelques heures avant le délai limite de minuit, étend le financement de l’Etat fédéral jusqu’en septembre. Il comprend de nouvelles réductions des dépenses de l’Etat fédéral, déjà ébranlé par les nombreux limogeages de fonctionnaires entrepris par le milliardaire républicain et son allié Elon Musk.Malgré leur majorité de 53 sénateurs sur 100, les républicains avaient besoin de l’appui de huit membres de l’opposition pour obtenir la majorité nécessaire.Si les sénateurs démocrates étaient unanimes pour dénoncer le contenu de cette proposition, dix d’entre eux ont finalement cédé pour permettre le passage du texte, grâce au revirement de leur chef, Chuck Schumer.Le sénateur new-yorkais avait affirmé mercredi que son camp était uni contre le texte. Mais il a finalement annoncé le lendemain qu’il voterait, à titre personnel, pour permettre son adoption, en raison de son inquiétude face aux conséquences d’une telle paralysie.L’éviter représentait “le meilleur moyen de minimiser les dommages que l’administration Trump fera subir au peuple américain”, a-t-il déclaré vendredi dans un communiqué avant le vote.- “Tronçonneuse” -Car une paralysie des services fédéraux aurait signifié le chômage technique pour des centaines de milliers de fonctionnaires, un trafic aérien perturbé, ou encore des retards à prévoir dans le versement de certaines aides alimentaires. Une situation impopulaire aux Etats-Unis, que démocrates comme républicains — dans le meilleur des mondes — souhaitent éviter.”Aussi mauvais soit le texte de loi”, une paralysie des services fédéraux donnerait à Donald Trump et à Elon Musk “les clés de la ville, de l’Etat et du pays”, a ajouté Chuck Schumer, qui s’inquiète des prérogatives supplémentaires conférées à la Maison Blanche en situation de “shutdown”.Pour le sénateur démocrate Dick Durbin, “au moment où Donald Trump et Elon Musk y vont à la tronçonneuse dans les effectifs de l’Etat fédéral et gèlent de manière illégale les dépenses fédérales, la dernière chose dont nous avons besoin, c’est de plonger notre pays davantage dans le chaos et la tourmente”. Il a donc aussi décidé de permettre l’adoption du texte républicain.Mais à gauche, les appels à laisser cette paralysie survenir s’étaient multipliés ces derniers jours, dans le but de montrer une véritable opposition à Donald Trump et à son programme.- “Faux choix” -Le choix de Chuck Schumer a ainsi provoqué de vifs remous au sein de son parti, et une centaine de manifestants ont protesté vendredi matin devant son domicile new-yorkais, selon une journaliste de l’AFP.Nancy Pelosi, l’ex-présidente démocrate de la Chambre des représentants, a résumé vendredi le dilemme auquel son parti était confronté. L’élue californienne a dénoncé dans un communiqué “un faux choix” entre une paralysie de l’Etat ou un “chèque en blanc” à l’administration Trump, qui constitue “une attaque dévastatrice contre le bien-être des familles américaines”.Les démocrates craignent en effet qu’un financement temporaire, plutôt que pour l’année fiscale entière, ne dilue le pouvoir du Congrès dans l’élaboration du budget, car il donnerait plus de liberté à l’exécutif pour choisir quelles dépenses réellement effectuer.L’élue démocrate Rosa DeLauro a aussi qualifié le texte proposé par les républicains de “chèque en blanc à Elon Musk”, tandis que le sénateur Mark Warner, réputé pour ses positions modérées, avait annoncé qu’il voterait “non”, se disant contre cette “idée de donner les clés à Trump et Musk sans contrainte”.Donald Trump avait en revanche adressé ses félicitations à Chuck Schumer “pour avoir fait ce qu’il fallait, en prenant son courage à deux mains”.Jeudi, il avait rejeté la responsabilité d’un potentiel shutdown sur les démocrates, affirmant qu’en cas de paralysie, ce serait “de leur faute”.

La France échappe à une dégradation de sa note par Fitch

L’agence de notation Fitch a maintenu vendredi soir la note souveraine “AA-” de la France, qu’elle avait assortie en octobre d’une “perspective négative”, le gouvernement se disant aussitôt “déterminé” à poursuivre le redressement des finances publiques.La perspective négative attribuée le 11 octobre était une menace d’abaissement de la note qui ne s’est pas concrétisée cette fois.Fitch observe que, malgré son “dérapage budgétaire” de 2024 – le déficit public est passé de 4,4% du PIB en 2023 à 6% du PIB – la France conserve une économie “vaste et diversifiée”, avec des “institutions fortes et efficaces”.L’agence de notation relève toutefois que le déficit public reste à un niveau élevé et que sa réduction reste difficile en raison de l’incertitude politique et de l’absence de majorité du gouvernement Bayrou à l’Assemblée nationale.Le ministère de l’Économie français a immédiatement “pris note” de la décision de Fitch “de confirmer la notation française à AA−, témoignant de la très haute qualité de la signature française, et de maintenir sa perspective négative”.- “Bonne qualité” -“Le gouvernement, écrit Bercy dans un communiqué, est déterminé à poursuivre la mise en Å“uvre de sa trajectoire de consolidation des finances publiques initiée par la loi de finances 2025 et à l’inscrire dans la durée. La résorption de nos déficits est une priorité”.La note AA- désigne une dette de “bonne qualité”. Un abaissement aurait fait tomber la France en A, “moyenne supérieure”, avec le risque de taux d’intérêt sur les marchés plus élevés et d’une charge annuelle de la dette qui finisse par devenir le premier budget de la nation, devant l’Éducation.Les trois grandes agences, S&P, Fitch et Moody’s, classent désormais la France de la même façon, Moody’s conservant toutefois une perspective stable.Fitch prévoit un déficit public à 5,5% du PIB cette année et non 5,4% comme espéré par le gouvernement, et la croissance à 0,6% (0,9% pour le gouvernement).”Cette baisse s’explique principalement par les risques de montée du protectionnisme international et de ralentissement de la croissance en Allemagne, premier partenaire commercial de la France”, explique-t-elle.Le président américain Donald Trump ne cesse en effet d’agiter des menaces de hausse des tarifs douaniers américains depuis son retour à la Maison Blanche en janvier- Défense et aéronautique -Jeudi, il s’est dit prêt à porter à 200% les droits sur les alcools européens si Bruxelles n’abandonnait pas l’idée de taxer à 50% le bourbon. Une nouvelle qui serait “particulièrement inquiétante” pour la France, selon Sylvain Bersinger, chef économiste d’Asterès, car elle est un grand producteur d’alcool.Fitch considère néanmoins que l’impact de ces points négatifs “est quelque peu atténué par l’augmentation des dépenses de défense européennes, qui bénéficiera au secteur français de la défense et de l’aéronautique”. L’UE va en effet augmenter massivement sa capacité de dissuasion face à la Russie, les visées de la politique étrangère américaine étant devenues plus incertaines depuis janvier.Fitch remarque aussi que l’incertitude politique en France “a diminué après l’approbation du budget 2025”. “Mais la confiance des entreprises et des ménages reste faible”, observe-t-elle.La menace d’une future dégradation est toujours là. Fitch émaille sa note d’observations selon lesquelles la situation financière française est pire que celle de ses pairs classés “AA”.”L’incapacité à mettre en Å“uvre un plan crédible de consolidation budgétaire à moyen terme, par exemple en raison d’une opposition politique ou de pressions sociales, qui conduirait à une stabilisation de la dette à moyen terme”, au lieu d’une baisse, serait un facteur de dégradation, prévient-elle.La dette représentait 113,7% du PIB à la fin du troisième trimestre. Fitch l’anticipe au-dessus de 120% du PIB fin 2028.

La France échappe à une dégradation de sa note par Fitch

L’agence de notation Fitch a maintenu vendredi soir la note souveraine “AA-” de la France, qu’elle avait assortie en octobre d’une “perspective négative”, le gouvernement se disant aussitôt “déterminé” à poursuivre le redressement des finances publiques.La perspective négative attribuée le 11 octobre était une menace d’abaissement de la note qui ne s’est pas concrétisée cette fois.Fitch observe que, malgré son “dérapage budgétaire” de 2024 – le déficit public est passé de 4,4% du PIB en 2023 à 6% du PIB – la France conserve une économie “vaste et diversifiée”, avec des “institutions fortes et efficaces”.L’agence de notation relève toutefois que le déficit public reste à un niveau élevé et que sa réduction reste difficile en raison de l’incertitude politique et de l’absence de majorité du gouvernement Bayrou à l’Assemblée nationale.Le ministère de l’Économie français a immédiatement “pris note” de la décision de Fitch “de confirmer la notation française à AA−, témoignant de la très haute qualité de la signature française, et de maintenir sa perspective négative”.- “Bonne qualité” -“Le gouvernement, écrit Bercy dans un communiqué, est déterminé à poursuivre la mise en Å“uvre de sa trajectoire de consolidation des finances publiques initiée par la loi de finances 2025 et à l’inscrire dans la durée. La résorption de nos déficits est une priorité”.La note AA- désigne une dette de “bonne qualité”. Un abaissement aurait fait tomber la France en A, “moyenne supérieure”, avec le risque de taux d’intérêt sur les marchés plus élevés et d’une charge annuelle de la dette qui finisse par devenir le premier budget de la nation, devant l’Éducation.Les trois grandes agences, S&P, Fitch et Moody’s, classent désormais la France de la même façon, Moody’s conservant toutefois une perspective stable.Fitch prévoit un déficit public à 5,5% du PIB cette année et non 5,4% comme espéré par le gouvernement, et la croissance à 0,6% (0,9% pour le gouvernement).”Cette baisse s’explique principalement par les risques de montée du protectionnisme international et de ralentissement de la croissance en Allemagne, premier partenaire commercial de la France”, explique-t-elle.Le président américain Donald Trump ne cesse en effet d’agiter des menaces de hausse des tarifs douaniers américains depuis son retour à la Maison Blanche en janvier- Défense et aéronautique -Jeudi, il s’est dit prêt à porter à 200% les droits sur les alcools européens si Bruxelles n’abandonnait pas l’idée de taxer à 50% le bourbon. Une nouvelle qui serait “particulièrement inquiétante” pour la France, selon Sylvain Bersinger, chef économiste d’Asterès, car elle est un grand producteur d’alcool.Fitch considère néanmoins que l’impact de ces points négatifs “est quelque peu atténué par l’augmentation des dépenses de défense européennes, qui bénéficiera au secteur français de la défense et de l’aéronautique”. L’UE va en effet augmenter massivement sa capacité de dissuasion face à la Russie, les visées de la politique étrangère américaine étant devenues plus incertaines depuis janvier.Fitch remarque aussi que l’incertitude politique en France “a diminué après l’approbation du budget 2025”. “Mais la confiance des entreprises et des ménages reste faible”, observe-t-elle.La menace d’une future dégradation est toujours là. Fitch émaille sa note d’observations selon lesquelles la situation financière française est pire que celle de ses pairs classés “AA”.”L’incapacité à mettre en Å“uvre un plan crédible de consolidation budgétaire à moyen terme, par exemple en raison d’une opposition politique ou de pressions sociales, qui conduirait à une stabilisation de la dette à moyen terme”, au lieu d’une baisse, serait un facteur de dégradation, prévient-elle.La dette représentait 113,7% du PIB à la fin du troisième trimestre. Fitch l’anticipe au-dessus de 120% du PIB fin 2028.

La France échappe à une dégradation de sa note par Fitch

L’agence de notation Fitch a maintenu vendredi soir la note souveraine “AA-” de la France, qu’elle avait assortie en octobre d’une “perspective négative”, le gouvernement se disant aussitôt “déterminé” à poursuivre le redressement des finances publiques.La perspective négative attribuée le 11 octobre était une menace d’abaissement de la note qui ne s’est pas concrétisée cette fois.Fitch observe que, malgré son “dérapage budgétaire” de 2024 – le déficit public est passé de 4,4% du PIB en 2023 à 6% du PIB – la France conserve une économie “vaste et diversifiée”, avec des “institutions fortes et efficaces”.L’agence de notation relève toutefois que le déficit public reste à un niveau élevé et que sa réduction reste difficile en raison de l’incertitude politique et de l’absence de majorité du gouvernement Bayrou à l’Assemblée nationale.Le ministère de l’Économie français a immédiatement “pris note” de la décision de Fitch “de confirmer la notation française à AA−, témoignant de la très haute qualité de la signature française, et de maintenir sa perspective négative”.- “Bonne qualité” -“Le gouvernement, écrit Bercy dans un communiqué, est déterminé à poursuivre la mise en Å“uvre de sa trajectoire de consolidation des finances publiques initiée par la loi de finances 2025 et à l’inscrire dans la durée. La résorption de nos déficits est une priorité”.La note AA- désigne une dette de “bonne qualité”. Un abaissement aurait fait tomber la France en A, “moyenne supérieure”, avec le risque de taux d’intérêt sur les marchés plus élevés et d’une charge annuelle de la dette qui finisse par devenir le premier budget de la nation, devant l’Éducation.Les trois grandes agences, S&P, Fitch et Moody’s, classent désormais la France de la même façon, Moody’s conservant toutefois une perspective stable.Fitch prévoit un déficit public à 5,5% du PIB cette année et non 5,4% comme espéré par le gouvernement, et la croissance à 0,6% (0,9% pour le gouvernement).”Cette baisse s’explique principalement par les risques de montée du protectionnisme international et de ralentissement de la croissance en Allemagne, premier partenaire commercial de la France”, explique-t-elle.Le président américain Donald Trump ne cesse en effet d’agiter des menaces de hausse des tarifs douaniers américains depuis son retour à la Maison Blanche en janvier- Défense et aéronautique -Jeudi, il s’est dit prêt à porter à 200% les droits sur les alcools européens si Bruxelles n’abandonnait pas l’idée de taxer à 50% le bourbon. Une nouvelle qui serait “particulièrement inquiétante” pour la France, selon Sylvain Bersinger, chef économiste d’Asterès, car elle est un grand producteur d’alcool.Fitch considère néanmoins que l’impact de ces points négatifs “est quelque peu atténué par l’augmentation des dépenses de défense européennes, qui bénéficiera au secteur français de la défense et de l’aéronautique”. L’UE va en effet augmenter massivement sa capacité de dissuasion face à la Russie, les visées de la politique étrangère américaine étant devenues plus incertaines depuis janvier.Fitch remarque aussi que l’incertitude politique en France “a diminué après l’approbation du budget 2025”. “Mais la confiance des entreprises et des ménages reste faible”, observe-t-elle.La menace d’une future dégradation est toujours là. Fitch émaille sa note d’observations selon lesquelles la situation financière française est pire que celle de ses pairs classés “AA”.”L’incapacité à mettre en Å“uvre un plan crédible de consolidation budgétaire à moyen terme, par exemple en raison d’une opposition politique ou de pressions sociales, qui conduirait à une stabilisation de la dette à moyen terme”, au lieu d’une baisse, serait un facteur de dégradation, prévient-elle.La dette représentait 113,7% du PIB à la fin du troisième trimestre. Fitch l’anticipe au-dessus de 120% du PIB fin 2028.

Ligue 1: rattrapé par l’enjeu, Nice concède le nul contre Auxerre

Après avoir raté l’opportunité de revenir à hauteur de Marseille dimanche dernier en perdant dimanche à domicile contre Lyon (0-2), Nice s’est encore sabordé vendredi en encaissant un but dans les arrêts de jeu contre Auxerre (1-1).Alors que Marseille jouera dimanche soir à Paris un classique à gros enjeu, Nice n’a pris qu’un point sur six possibles lors de sa séquence de deux rencontres consécutives à domicile. Autant Dante et ses partenaires avaient été dominés par Lyon, autant ils peuvent s’en vouloir d’avoir concédé le nul contre Auxerre.Ils avaient le match en main. Et de façon incompréhensible, après avoir raté de nombreuses balles de 2-0, ils ont été rattrapés par la pression. Melvin Bard a logiquement été exclu. Nice a reculé très bas. Et logiquement, après de nombreuses attaques méthodiques, Florian Ayé, entré à la 62e, servi magistralement en profondeur a égalisé en force pour les Bourguignons (1-1, 90e+4). Avant de se déplacer à Monaco dans un derby qui s’annonce bouillant après la trêve internationale, Nice ne compte que 47 points. Et les Monégasques, 44 points, jouent à Angers ce samedi.Comme très souvent cette saison, c’est Evann Guissand qui avait pourtant libéré les siens, disciplinés mais empruntés. Auteur de son onzième but de la saison en Ligue 1, l’international ivoirien démontre qu’il est devenu l’homme fort de Nice. Mais cela n’a pas suffi.-Bard et Boudaoui trop maladroits-Car Auxerre qui a battu deux fois Marseille (3-1 et 3-0) cette saison, fait match nul contre Paris (0-0), et battu Nice à l’aller (2-1), a encore pris un point contre une équipe du podium.Jubal et ses coéquipiers ont globalement été dominés à l’Allianz Riviera. Mais ils n’ont jamais rien lâché, surtout en fin de rencontre, quand Nice a commencé à déjouer.Ce sont aussi eux qui se sont créés la première occasion cadrée par Hamed Traoré (25e). Après la pause, ce dernier a récidivé, d’abord sur une frappe enroulée de peu au-dessus (50e) puis sur un dernier tir que Marcin Bulka a stoppé (60e). L’Auxerrois est ensuite sorti touché à l’épaule droite.Nice, pour sa part, a eu les pires difficultés à se mettre en position de frappe en première mi-temps. D’ailleurs, les hommes de Franck Haise, en tribune pour la troisième et dernière fois en raison d’une suspension reçue à la suite de l’élimination à Saint-Brieuc en Coupe de France, ont marqué sur leur première frappe cadrée. Tom Louchet, titulaire à la place de Jonathan Clauss suspendu, a frappé le corner concédé par Osho, venu contrer avec autorité la tentative de Gaëtan Laborde (36e). Au premier poteau, Laborde, encore lui, a dévié pour Guessand, plus puissant que Ki-Jana Hoever.Sa tête cadrée, déviée par Kevin Danois, a trompé Donovan Léon, pris à contre-pied (1-0, 38e). Ce but a soulagé une équipe azuréenne sans génie.En revanche, les Aiglons étaient organisés: vigilants derrière, très travailleurs devant. Après la pause, ils ont plusieurs fois eu la possibilité de se mettre à l’abri. Mais ni Boudaoui (ciseau au-dessus 54e, gros raté 66e), ni Bard (au-dessus, 56e, et à côté 57e) n’ont été efficaces. C’est alors qu’ils ont commencé à jouer avec la peur. Et Auxerre en a logiquement profité.Â