Ameublement: vers une liquidation judiciaire pour Casa France

L’enseigne de magasins d’ameublement Casa France, qui emploie près de 700 personnes en France, s’achemine vers une liquidation judiciaire, a-t-elle annoncé mercredi, car les offres de reprise examinés par le tribunal de commerce de Bobigny devraient être “irrecevables”.”Au regard des critères exigés par la loi, les offres pourraient être jugées irrecevables”, a indiqué Casa France, dont les administrateurs ont demandé la liquidation. Le tribunal rendra sa décision le 27 juin.”Cette mesure concerne l’ensemble des magasins”, au nombre de 143 dans l’Hexagone, et les “fonctions supports de l’enseigne en France”, a ajouté la société, qui explique sa situation par la faillite de la branche belge, chargée de la logistique du groupe.Casa France emploie 577 personnes en CDI et une centaine en CDD, a précisé l’entreprise.Elle avait annoncé fin mars qu’elle demandait son placement en redressement judiciaire et disait alors espérer retrouver “un ou plusieurs repreneurs” pour ses points de vente.Au total, “neuf offres de reprise”, qui, “au regard des critères exigés par la loi”, ne devraient pas aboutir, selon Casa France. La société estime que sa situation “résulte directement de la liquidation de Casa International en Belgique, qui assurait historiquement les fonctions centrales du groupe international, logistique et informatique notamment, indispensables au fonctionnement de l’activité en France”.La “défaillance” de cette filiale belge en octobre 2024, puis “sa liquidation en mars 2025, faute de repreneur, a entraîné l’arrêt brutal de l’organisation opérationnelle des filiales en Europe”, poursuit Casa France dans un communiqué.Un “choc exogène”, dont Casa France “n’est pas à l’origine et indépendant de sa gestion”, souligne-t-elle.- Crise de l’immobilier, commerce en ligne -S’y sont ajoutées “des difficultés structurelles déjà présentes sur un marché national fragilisé”, indique-t-elle encore, évoquant “la conjoncture défavorable du secteur immobilier” ces dernières années, dont sont dépendants les marchés de l’ameublement et de la décoration.Dans ses magasins, l’enseigne proposait des meubles et accessoires pour la maison et le jardin, ainsi que des articles de décoration.”Durant la période d’observation, Casa France a généré une trésorerie significative, passée de 3 à 15 millions” d’euros, des ressources qui “permettront de régler une partie significative du passif”, note la société.La chaîne Casa, créée en 1975 en Belgique, est présente dans huit pays européens, avec un réseau de 500 magasins. Le groupe Casa compte au total plus de 2.230 salariés.Comme beaucoup d’enseignes du secteur, l’entreprise a donc souffert d’un ralentissement des affaires lié à la crise de l’immobilier, mais aussi de la concurrence du géant suédois Ikea et du commerce en ligne. La filière meuble avait connu un rebond post-Covid, avant de se stabiliser puis de marquer le pas en 2024.En décembre 2023, le tribunal de commerce de Bobigny avait placé une autre entreprise du même secteur, Habitat (créée en 1964), en liquidation judiciaire en raison de ses graves difficultés financières. La marque a été relancée en juin 2024 par le site d’e-commerce vente-unique.com.L’enseigne Maisons du Monde connaît elle aussi un effritement de ses ventes depuis quelques années.Le groupe Casa avait déjà fermé ou vendu plus de 10% de ses magasins en Europe, dans le cadre d’un plan de relance mis en œuvre début 2024 et destiné à renouer avec la rentabilité en 2026.

Bateau pour Gaza: Rima Hassan et les autres militants français retenus en Israël vont être expulsés

Les quatre militants français pro-palestiniens encore retenus en Israël, dont l’eurodéputée  La France insoumise (LFI) Rima Hassan – qui a été brièvement placée à l’isolement selon une ONG – seront expulsés jeudi et vendredi, a annoncé la diplomatie française.”Merci à nos agents pour leur mobilisation admirable qui a permis cette issue rapide, en dépit du harcèlement et de la diffamation dont ils ont été l’objet”, a écrit sur X le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, alors que LFI accuse les autorités françaises “d’inaction insupportable” depuis l’arraisonnement “illégal” lundi par Israël d’un voilier vers Gaza avec 12 militants pro-palestiniens à bord.Le retour en France de Rima Hassan et d’un autre ressortissant français est prévu jeudi soir à Roissy-Charles-De-Gaulle, aéroport où arriveront vendredi soir deux autres militants qui naviguaient sur le bateau, a appris l’AFP de source aéroportuaire. Mais la nouvelle a été accueillie avec prudence et méfiance par le mouvement de gauche radicale La France insoumise, qui a fait de la défense de la cause palestinienne un de ses combats principaux et dénonce un “génocide” à Gaza. “Il se dit que Rima Hassan et ses coéquipiers prisonniers seraient expulsés demain. (…) Pour l’instant Rima Hassan est à l’isolement pour avoir écrit +Free Palestine+ sur le mur de sa cellule. On l’a croira libérée quand on la verra à Paris. D’ici-là on se mobilise et on méprise ses geôliers et leurs complices ici”, a écrit sur X le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon.Au total, 12 militants français, allemand, brésilien, turc, suédois, espagnol et néerlandais, dont la Suédoise Greta Thunberg, étaient partis d’Italie le 1er juin à bord d’un voilier pour “briser le blocus israélien” de Gaza, en proie à une situation humanitaire désastreuse après plus de 20 mois d’une guerre déclenchée par l’attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 sur Israël.La marine israélienne a arraisonné le bateau lundi matin à environ 185 kilomètres à l’ouest de la côte de Gaza.Greta Thunberg a déjà été expulsée vers la Suède.- Passage à l’isolement – Parallèlement, l’ONG israélienne de défense des droits humains Adalah a indiqué mercredi que deux des militants pro-palestiniens arrêtés sur le voilier, dont Rima Hassan, avaient été placés à l’isolement.Contacté par l’AFP, le ministère des Affaires étrangères israélien n’a pas commenté ces informations. Sur son compte X, l’équipe de l’eurodéputée franco-palestinienne a indiqué qu’elle avait été placée en cellule d’isolement “après avoir écrit +Free Palestine+ sur les murs de sa cellule”. “Elle a entamé une grève de la faim en protestation”, a indiqué la même source. L’ONG Adalah a par la suite précisé que Rima Hassan avait été sortie de son isolement. Les militants de “la Flottille pour la liberté”, qui voulait notamment apporter un peu d’aide humanitaire aux habitants de la bande de Gaza, “sont rentrés illégalement en Israël” et “leur statut est un statut d’immigré illégal”, avait affirmé mercredi matin l’ambassadeur israélien à Paris Joshua Zarka.”Le but est de les mettre dans un avion vers la France le plus rapidement possible”, a-t-il encore dit.Jean-Luc Mélenchon, candidat putatif à la prochaine élection présidentielle, a demandé sa convocation par le Quai d’Orsay.Il en a également appelé à Emmanuel Macron, demandant au président d’intervenir pour la libération de Rima Hassan.Parallèlement, les trois dirigeants insoumis Mathilde Panot (cheffe de file des députés LFI), Manuel Bompard (coordinateur du mouvement) et Manon Aubry (co-présidente du groupe The Left au Parlement européen) ont envoyé un courrier pour réclamer “de toute urgence une audience auprès du Président de la République”. Interpellé par Mme Panot à l’Assemblée nationale, le Premier ministre François Bayrou a de son côté dénoncé “une instrumentalisation” de la situation à Gaza par LFI.”Et je crois, pour vous dire le fond de ce que je pense, que ceux qui ont lancé l’assaut du 7 octobre voulaient obtenir la situation dans laquelle nous sommes aujourd’hui”, a-t-il insisté, en faisant référence au Hamas.Deux des six Français qui avaient été arrêtés lundi ont déjà été expulsés. L’un d’entre eux, le médecin Baptiste André, a dénoncé lors de son arrivée mardi soir à Paris des “actes de maltraitance” de la part des services de l’immigration israéliens, notamment de la “privation de sommeil.  burs-leo/jmt/vk

Bateau pour Gaza: Rima Hassan et les autres militants français retenus en Israël vont être expulsés

Les quatre militants français pro-palestiniens encore retenus en Israël, dont l’eurodéputée  La France insoumise (LFI) Rima Hassan – qui a été brièvement placée à l’isolement selon une ONG – seront expulsés jeudi et vendredi, a annoncé la diplomatie française.”Merci à nos agents pour leur mobilisation admirable qui a permis cette issue rapide, en dépit du harcèlement et de la diffamation dont ils ont été l’objet”, a écrit sur X le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, alors que LFI accuse les autorités françaises “d’inaction insupportable” depuis l’arraisonnement “illégal” lundi par Israël d’un voilier vers Gaza avec 12 militants pro-palestiniens à bord.Le retour en France de Rima Hassan et d’un autre ressortissant français est prévu jeudi soir à Roissy-Charles-De-Gaulle, aéroport où arriveront vendredi soir deux autres militants qui naviguaient sur le bateau, a appris l’AFP de source aéroportuaire. Mais la nouvelle a été accueillie avec prudence et méfiance par le mouvement de gauche radicale La France insoumise, qui a fait de la défense de la cause palestinienne un de ses combats principaux et dénonce un “génocide” à Gaza. “Il se dit que Rima Hassan et ses coéquipiers prisonniers seraient expulsés demain. (…) Pour l’instant Rima Hassan est à l’isolement pour avoir écrit +Free Palestine+ sur le mur de sa cellule. On l’a croira libérée quand on la verra à Paris. D’ici-là on se mobilise et on méprise ses geôliers et leurs complices ici”, a écrit sur X le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon.Au total, 12 militants français, allemand, brésilien, turc, suédois, espagnol et néerlandais, dont la Suédoise Greta Thunberg, étaient partis d’Italie le 1er juin à bord d’un voilier pour “briser le blocus israélien” de Gaza, en proie à une situation humanitaire désastreuse après plus de 20 mois d’une guerre déclenchée par l’attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 sur Israël.La marine israélienne a arraisonné le bateau lundi matin à environ 185 kilomètres à l’ouest de la côte de Gaza.Greta Thunberg a déjà été expulsée vers la Suède.- Passage à l’isolement – Parallèlement, l’ONG israélienne de défense des droits humains Adalah a indiqué mercredi que deux des militants pro-palestiniens arrêtés sur le voilier, dont Rima Hassan, avaient été placés à l’isolement.Contacté par l’AFP, le ministère des Affaires étrangères israélien n’a pas commenté ces informations. Sur son compte X, l’équipe de l’eurodéputée franco-palestinienne a indiqué qu’elle avait été placée en cellule d’isolement “après avoir écrit +Free Palestine+ sur les murs de sa cellule”. “Elle a entamé une grève de la faim en protestation”, a indiqué la même source. L’ONG Adalah a par la suite précisé que Rima Hassan avait été sortie de son isolement. Les militants de “la Flottille pour la liberté”, qui voulait notamment apporter un peu d’aide humanitaire aux habitants de la bande de Gaza, “sont rentrés illégalement en Israël” et “leur statut est un statut d’immigré illégal”, avait affirmé mercredi matin l’ambassadeur israélien à Paris Joshua Zarka.”Le but est de les mettre dans un avion vers la France le plus rapidement possible”, a-t-il encore dit.Jean-Luc Mélenchon, candidat putatif à la prochaine élection présidentielle, a demandé sa convocation par le Quai d’Orsay.Il en a également appelé à Emmanuel Macron, demandant au président d’intervenir pour la libération de Rima Hassan.Parallèlement, les trois dirigeants insoumis Mathilde Panot (cheffe de file des députés LFI), Manuel Bompard (coordinateur du mouvement) et Manon Aubry (co-présidente du groupe The Left au Parlement européen) ont envoyé un courrier pour réclamer “de toute urgence une audience auprès du Président de la République”. Interpellé par Mme Panot à l’Assemblée nationale, le Premier ministre François Bayrou a de son côté dénoncé “une instrumentalisation” de la situation à Gaza par LFI.”Et je crois, pour vous dire le fond de ce que je pense, que ceux qui ont lancé l’assaut du 7 octobre voulaient obtenir la situation dans laquelle nous sommes aujourd’hui”, a-t-il insisté, en faisant référence au Hamas.Deux des six Français qui avaient été arrêtés lundi ont déjà été expulsés. L’un d’entre eux, le médecin Baptiste André, a dénoncé lors de son arrivée mardi soir à Paris des “actes de maltraitance” de la part des services de l’immigration israéliens, notamment de la “privation de sommeil.  burs-leo/jmt/vk

Bateau pour Gaza: Rima Hassan et les autres militants français retenus en Israël vont être expulsés

Les quatre militants français pro-palestiniens encore retenus en Israël, dont l’eurodéputée  La France insoumise (LFI) Rima Hassan – qui a été brièvement placée à l’isolement selon une ONG – seront expulsés jeudi et vendredi, a annoncé la diplomatie française.”Merci à nos agents pour leur mobilisation admirable qui a permis cette issue rapide, en dépit du harcèlement et de la diffamation dont ils ont été l’objet”, a écrit sur X le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, alors que LFI accuse les autorités françaises “d’inaction insupportable” depuis l’arraisonnement “illégal” lundi par Israël d’un voilier vers Gaza avec 12 militants pro-palestiniens à bord.Le retour en France de Rima Hassan et d’un autre ressortissant français est prévu jeudi soir à Roissy-Charles-De-Gaulle, aéroport où arriveront vendredi soir deux autres militants qui naviguaient sur le bateau, a appris l’AFP de source aéroportuaire. Mais la nouvelle a été accueillie avec prudence et méfiance par le mouvement de gauche radicale La France insoumise, qui a fait de la défense de la cause palestinienne un de ses combats principaux et dénonce un “génocide” à Gaza. “Il se dit que Rima Hassan et ses coéquipiers prisonniers seraient expulsés demain. (…) Pour l’instant Rima Hassan est à l’isolement pour avoir écrit +Free Palestine+ sur le mur de sa cellule. On l’a croira libérée quand on la verra à Paris. D’ici-là on se mobilise et on méprise ses geôliers et leurs complices ici”, a écrit sur X le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon.Au total, 12 militants français, allemand, brésilien, turc, suédois, espagnol et néerlandais, dont la Suédoise Greta Thunberg, étaient partis d’Italie le 1er juin à bord d’un voilier pour “briser le blocus israélien” de Gaza, en proie à une situation humanitaire désastreuse après plus de 20 mois d’une guerre déclenchée par l’attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 sur Israël.La marine israélienne a arraisonné le bateau lundi matin à environ 185 kilomètres à l’ouest de la côte de Gaza.Greta Thunberg a déjà été expulsée vers la Suède.- Passage à l’isolement – Parallèlement, l’ONG israélienne de défense des droits humains Adalah a indiqué mercredi que deux des militants pro-palestiniens arrêtés sur le voilier, dont Rima Hassan, avaient été placés à l’isolement.Contacté par l’AFP, le ministère des Affaires étrangères israélien n’a pas commenté ces informations. Sur son compte X, l’équipe de l’eurodéputée franco-palestinienne a indiqué qu’elle avait été placée en cellule d’isolement “après avoir écrit +Free Palestine+ sur les murs de sa cellule”. “Elle a entamé une grève de la faim en protestation”, a indiqué la même source. L’ONG Adalah a par la suite précisé que Rima Hassan avait été sortie de son isolement. Les militants de “la Flottille pour la liberté”, qui voulait notamment apporter un peu d’aide humanitaire aux habitants de la bande de Gaza, “sont rentrés illégalement en Israël” et “leur statut est un statut d’immigré illégal”, avait affirmé mercredi matin l’ambassadeur israélien à Paris Joshua Zarka.”Le but est de les mettre dans un avion vers la France le plus rapidement possible”, a-t-il encore dit.Jean-Luc Mélenchon, candidat putatif à la prochaine élection présidentielle, a demandé sa convocation par le Quai d’Orsay.Il en a également appelé à Emmanuel Macron, demandant au président d’intervenir pour la libération de Rima Hassan.Parallèlement, les trois dirigeants insoumis Mathilde Panot (cheffe de file des députés LFI), Manuel Bompard (coordinateur du mouvement) et Manon Aubry (co-présidente du groupe The Left au Parlement européen) ont envoyé un courrier pour réclamer “de toute urgence une audience auprès du Président de la République”. Interpellé par Mme Panot à l’Assemblée nationale, le Premier ministre François Bayrou a de son côté dénoncé “une instrumentalisation” de la situation à Gaza par LFI.”Et je crois, pour vous dire le fond de ce que je pense, que ceux qui ont lancé l’assaut du 7 octobre voulaient obtenir la situation dans laquelle nous sommes aujourd’hui”, a-t-il insisté, en faisant référence au Hamas.Deux des six Français qui avaient été arrêtés lundi ont déjà été expulsés. L’un d’entre eux, le médecin Baptiste André, a dénoncé lors de son arrivée mardi soir à Paris des “actes de maltraitance” de la part des services de l’immigration israéliens, notamment de la “privation de sommeil.  burs-leo/jmt/vk

L’âge de la retraite revient doublement dans le débat

L’âge de la retraite, fixé à 64 ans par la réforme Borne de 2023, continue de constituer un point de blocage majeur dans les discussions des partenaires sociaux sur les retraites, les syndicats estimant n’avoir toujours pas obtenu le “bougé” qu’ils réclament.Pour l’instant “aucune porte n’a été ouverte” par la partie patronale, a regretté Yvan Ricordeau, le négociateur de la CFDT, à l’issue d’une nouvelle réunion mercredi du conclave sur les retraites.Mardi, le Medef a officialisé son refus de tout retour en arrière sur l’âge légal de 64 ans, en proposant deux mesures visant à atténuer les effets de la réforme Borne : il propose de rendre plus favorable le calcul de la pension des femmes ayant eu des enfants, et un départ avancé d’un an pour certaines personnes en invalidité.Mais pour les syndicats, le compte n’y est pas encore, loin de là. Mardi prochain, jour de fin prévue des travaux, “ça va être très compliqué d’avoir 5 signatures”, a confirmé Pascale Coton, la négociatrice de la CFTC.”S’il n’y pas de bougé” du patronat sur l’âge, ainsi que sur le financement du système, et la prise en compte de la pénibilité, “ça va être compliqué” de parvenir à un accord mardi, a averti de son côté Yvan Ricordeau.La CFDT veut notamment obtenir que la pénibilité puisse être prise en compte pour obtenir un départ anticipé en retraite, une demande que pour l’instant le patronat se refuse à accepter.Sur le financement du régime des retraites, les syndicats reprochent au Medef de n’avoir fait aucune proposition pour que les entreprises contribuent au financement du retour à l’équilibre du système en 2030, objectif imposé par le Premier ministre François Bayrou.La marche est haute, puisque pour l’instant, un déficit de 6,5 milliards est prévu.Des propositions demandant des efforts aux retraités existent dans le “document martyr” qui recense les propositions faites pour parvenir à un accord, et qui a été rédigé par l’animateur des discussions, Jean-Jacques Marette.Le document mentionne par exemple des scénarios aboutissant à une augmentation de la CSG pour les retraités, ou bien à une sous-indexation des retraites par rapport à l’inflation.Mais s’il n’y a pas “d’effort partagé”, c’est à dire si les entreprises ne participent pas financièrement au retour à l’équilibre, “je n’ai pas de mandat pour signer”, a averti Pascale Coton.- “66,5 ans en 2070” -La question de l’âge était déjà revenue dans le débat public par un biais surprise. Le 6 juin, au lendemain d’une séance du conclave, plusieurs médias, dont l’AFP, ont eu connaissance d’une version de travail du rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR). Contrairement aux usages, ce texte, élaboré sous la houlette de Gilbert Cette, économiste et soutien d’Emmanuel Macron lors de la présidentielle 2017, ne se contente pas de lister les leviers possibles. Le pré-rapport flèche ainsi une option: repousser l’âge du départ à 64,3 ans en 2030, 65,9 ans en 2045 et 66,5 ans en 2070.Cette piste est la seule “expansive”, augmentant la production de richesse du pays, selon ce document, contrairement aux autres voies – accroître les cotisations salariales ou patronales ou peser sur le niveau des retraites – jugées “récessives”, freinant la production de richesses.Les syndicats sont logiquement vent debout. Cette projection en 2070, “c’est une peau de banane lancée aux discussions” du conclave, juge Marylise Léon, évoquant une “sortie prématurée d’un rapport” qui n’est pas définitif.La CGT entend “modifier” cette “synthèse pas acceptable”, a également insisté sur franceinfo TV la semaine dernière Sophie Binet, sa secrétaire générale. Ce texte sera soumis jeudi aux 41 membres du COR: des partenaires sociaux, parlementaires, associations familiales et de retraités, administrations et “personnalités qualifiées” (statisticiens, économistes, etc.). Le COR parviendra-t-il à une rédaction consensuelle ?

L’âge de la retraite revient doublement dans le débat

L’âge de la retraite, fixé à 64 ans par la réforme Borne de 2023, continue de constituer un point de blocage majeur dans les discussions des partenaires sociaux sur les retraites, les syndicats estimant n’avoir toujours pas obtenu le “bougé” qu’ils réclament.Pour l’instant “aucune porte n’a été ouverte” par la partie patronale, a regretté Yvan Ricordeau, le négociateur de la CFDT, à l’issue d’une nouvelle réunion mercredi du conclave sur les retraites.Mardi, le Medef a officialisé son refus de tout retour en arrière sur l’âge légal de 64 ans, en proposant deux mesures visant à atténuer les effets de la réforme Borne : il propose de rendre plus favorable le calcul de la pension des femmes ayant eu des enfants, et un départ avancé d’un an pour certaines personnes en invalidité.Mais pour les syndicats, le compte n’y est pas encore, loin de là. Mardi prochain, jour de fin prévue des travaux, “ça va être très compliqué d’avoir 5 signatures”, a confirmé Pascale Coton, la négociatrice de la CFTC.”S’il n’y pas de bougé” du patronat sur l’âge, ainsi que sur le financement du système, et la prise en compte de la pénibilité, “ça va être compliqué” de parvenir à un accord mardi, a averti de son côté Yvan Ricordeau.La CFDT veut notamment obtenir que la pénibilité puisse être prise en compte pour obtenir un départ anticipé en retraite, une demande que pour l’instant le patronat se refuse à accepter.Sur le financement du régime des retraites, les syndicats reprochent au Medef de n’avoir fait aucune proposition pour que les entreprises contribuent au financement du retour à l’équilibre du système en 2030, objectif imposé par le Premier ministre François Bayrou.La marche est haute, puisque pour l’instant, un déficit de 6,5 milliards est prévu.Des propositions demandant des efforts aux retraités existent dans le “document martyr” qui recense les propositions faites pour parvenir à un accord, et qui a été rédigé par l’animateur des discussions, Jean-Jacques Marette.Le document mentionne par exemple des scénarios aboutissant à une augmentation de la CSG pour les retraités, ou bien à une sous-indexation des retraites par rapport à l’inflation.Mais s’il n’y a pas “d’effort partagé”, c’est à dire si les entreprises ne participent pas financièrement au retour à l’équilibre, “je n’ai pas de mandat pour signer”, a averti Pascale Coton.- “66,5 ans en 2070” -La question de l’âge était déjà revenue dans le débat public par un biais surprise. Le 6 juin, au lendemain d’une séance du conclave, plusieurs médias, dont l’AFP, ont eu connaissance d’une version de travail du rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR). Contrairement aux usages, ce texte, élaboré sous la houlette de Gilbert Cette, économiste et soutien d’Emmanuel Macron lors de la présidentielle 2017, ne se contente pas de lister les leviers possibles. Le pré-rapport flèche ainsi une option: repousser l’âge du départ à 64,3 ans en 2030, 65,9 ans en 2045 et 66,5 ans en 2070.Cette piste est la seule “expansive”, augmentant la production de richesse du pays, selon ce document, contrairement aux autres voies – accroître les cotisations salariales ou patronales ou peser sur le niveau des retraites – jugées “récessives”, freinant la production de richesses.Les syndicats sont logiquement vent debout. Cette projection en 2070, “c’est une peau de banane lancée aux discussions” du conclave, juge Marylise Léon, évoquant une “sortie prématurée d’un rapport” qui n’est pas définitif.La CGT entend “modifier” cette “synthèse pas acceptable”, a également insisté sur franceinfo TV la semaine dernière Sophie Binet, sa secrétaire générale. Ce texte sera soumis jeudi aux 41 membres du COR: des partenaires sociaux, parlementaires, associations familiales et de retraités, administrations et “personnalités qualifiées” (statisticiens, économistes, etc.). Le COR parviendra-t-il à une rédaction consensuelle ?

Trump won’t allow ‘mob rule in America,’ White House says

The White House said Wednesday President Donald Trump would not allow “mob rule” after protests against his immigration policies spread across the United States despite a military-backed crackdown in Los Angeles.Press Secretary Karoline Leavitt also attacked the Democratic governor of California and mayor of Los Angeles, claiming they had “fanned the flames” of the clashes.”President Trump will never allow mob rule to prevail in America,” Leavitt told a briefing at the White House, backed by television screens showing images of burning vehicles and masked rioters.”The most basic duty of government is to preserve law and order, and this administration embraces that sacred responsibility.”Leavitt’s comments echoed Trump’s in a speech at the Fort Bragg military base on Tuesday, in which he vowed to “liberate” Los Angeles and branded the protesters “animals.”Trump is in conflict with California authorities who have accused the Republican president of being “dictatorial” and seeking political gain by sending in thousands of troops to break up the protests, which have largely been peaceful.Pockets of violence — including the burning of self-driving taxis and hurling of stones at police — have triggered a massive response from authorities, who have used tear gas and other less-lethal weapons.”Governor Gavin Newsom and Mayor Karen Bass shamefully failed to meet their sworn obligations to their citizens,” Leavitt responded, accusing Newsom of having “fanned the flames and demonized our brave ICE officers.”The protests erupted last week after Immigration and Customs Enforcement (ICE) officers carried out a series of raids in Los Angeles to back up Trump’s hardline immigration policies.Trump has also called the protesters “paid insurrectionists” — alleging that some of them had professional anti-riot equipment — but the White House did not say who it believed was paying them.”It’s a good question the president is raising, and one we are looking into, about who is funding these insurrectionists,” Leavitt said when asked by AFP about the president’s comments.