Trump expulse 200 membres présumés d’un gang vénézuélien grâce à une loi de temps de guerre

Le président américain Donald Trump a invoqué une loi de temps de guerre datant du XVIIIe siècle pour expulser plus de 200 membres présumés du gang vénézuélien Tren de Aragua vers le Salvador, dont l’incarcération dans une prison de haute sécurité a été annoncée dimanche par le président Nayib Bukele.Saisi par des défenseurs des droits humains contre cette loi de 1798, utilisée pour la dernière fois pendant la Seconde Guerre mondiale pour interner des Japonais, un juge fédéral américain avait ordonné samedi une suspension de 14 jours de toute expulsion. La Maison Blanche a assuré dimanche que les trois avions transportant les membres du gang, classé “organisation terroriste” par Washington, avaient déjà décollé quand la décision de justice a été rendue.”Le gouvernement n’a pas +refusé de respecter+ une décision de justice. Cette décision, qui n’a pas de fondement légal, a été rendue après que les terroristes étrangers du TdA (Tren de Aragua) ont été éloignés du territoire”, a réagi la présidence américaine dans un communiqué.”Oups… trop tard”, a posté dimanche sur X le président salvadorien, Nayib Bukele, en réponse à un article sur la décision de justice, avec un émoji qui pleure de rire.- “Guerre irrégulière” -Le dirigeant a annoncé l’arrivée dans son pays d’un “premier groupe de 238 membres de l’organisation criminelle vénézuélienne Tren de Aragua” et de leur transfert au Centre de détention pour terroristes (Cecot), prison de haute sécurité inaugurée fin janvier 2023 dans le cadre de sa “guerre” contre les groupes criminels.Selon un responsable de la Maison Blanche cité par le Washington Post, 137 des prisonniers expulsés l’ont été via la loi de 1798, sur un total de 261 personnes.Dans des vidéos et photos diffusées uniquement par le gouvernement salvadorien, des militaires à l’aéroport font descendre les prisonniers des avions et les font monter, enchaînés, dans des bus. Maintenus à genoux dans un hangar, on leur a ensuite rasé la tête.L’AFP n’a pas assisté au transfert et n’a pas eu de détails sur les circonstances dans lesquelles ces images ont été prises.”Merci au Salvador et en particulier au président Bukele pour votre compréhension de cette situation horrible”, a réagi Donald Trump sur son réseau Truth Social.Le président américain a signé l’arrêté d’expulsion vendredi, mais il n’a été rendu public que samedi. La loi invoquée, qui permet au président américain en temps de guerre d’arrêter ou expulser des citoyens d’une nation ennemie, n’avait été utilisée qu’à trois reprises: pendant la guerre anglo-américaine de 1812 pour expulser des ressortissants britanniques; la Première Guerre mondiale contre des ressortissants de pays ennemis et la Seconde Guerre mondiale pour interner plus de 100.000 citoyens japonais et Américains d’origine japonaise.- 23 membres du MS-13 -Dans son ordre d’expulsion, Donald Trump affirme que Tren de Aragua “menait une guerre irrégulière contre le territoire des Etats-Unis, à la fois directement et sous la direction, clandestine ou non, du régime de Maduro”.Cette décision rend tous les membres du gang “passibles d’une interpellation, détention et expulsion immédiates”. En réaction, Caracas a dénoncé une décision du gouvernement américain qui “criminalise de façon infâme et injuste la migration vénézuélienne”.L’organisation de défense des droits humains ACLU, ainsi que Democracy Forward, avaient demandé à un tribunal de district de Washington d’interdire les expulsions, en faisant valoir que la loi de 1798 n’était pas destinée à être utilisée en temps de paix.Pour Democracy Forward, samedi a été un “jour horrible dans l’histoire de la nation, lorsque le président a rendu public le fait qu’il cherchait à invoquer des pouvoirs extraordinaires en l’absence de guerre ou d’invasion”.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a précisé dimanche qu’en plus des prisonniers du Tren de Aragua, les Etats-Unis avaient renvoyé au Salvador 23 membres du gang salvadorien MS-13 pour qu’ils répondent à la justice. Tren de Aragua s’est formé en 2014 dans la prison vénézuélienne de Tocorón. Il est impliqué dans des meurtres, des enlèvements, des vols, du trafic de drogue, de la prostitution, des extorsions et la traite d’êtres humains. Ses activités se sont étendues à plusieurs pays du continent américain, dont les Etats-Unis. Trois pays d’Amérique centrale — le Guatemala, le Panama et le Costa Rica — ont accepté d’accueillir des migrants expulsés par Washington, mais le Salvador est le seul à accepter les détenus. 

Trump expulse 200 membres présumés d’un gang vénézuélien grâce à une loi de temps de guerre

Le président américain Donald Trump a invoqué une loi de temps de guerre datant du XVIIIe siècle pour expulser plus de 200 membres présumés du gang vénézuélien Tren de Aragua vers le Salvador, dont l’incarcération dans une prison de haute sécurité a été annoncée dimanche par le président Nayib Bukele.Saisi par des défenseurs des droits humains contre cette loi de 1798, utilisée pour la dernière fois pendant la Seconde Guerre mondiale pour interner des Japonais, un juge fédéral américain avait ordonné samedi une suspension de 14 jours de toute expulsion. La Maison Blanche a assuré dimanche que les trois avions transportant les membres du gang, classé “organisation terroriste” par Washington, avaient déjà décollé quand la décision de justice a été rendue.”Le gouvernement n’a pas +refusé de respecter+ une décision de justice. Cette décision, qui n’a pas de fondement légal, a été rendue après que les terroristes étrangers du TdA (Tren de Aragua) ont été éloignés du territoire”, a réagi la présidence américaine dans un communiqué.”Oups… trop tard”, a posté dimanche sur X le président salvadorien, Nayib Bukele, en réponse à un article sur la décision de justice, avec un émoji qui pleure de rire.- “Guerre irrégulière” -Le dirigeant a annoncé l’arrivée dans son pays d’un “premier groupe de 238 membres de l’organisation criminelle vénézuélienne Tren de Aragua” et de leur transfert au Centre de détention pour terroristes (Cecot), prison de haute sécurité inaugurée fin janvier 2023 dans le cadre de sa “guerre” contre les groupes criminels.Selon un responsable de la Maison Blanche cité par le Washington Post, 137 des prisonniers expulsés l’ont été via la loi de 1798, sur un total de 261 personnes.Dans des vidéos et photos diffusées uniquement par le gouvernement salvadorien, des militaires à l’aéroport font descendre les prisonniers des avions et les font monter, enchaînés, dans des bus. Maintenus à genoux dans un hangar, on leur a ensuite rasé la tête.L’AFP n’a pas assisté au transfert et n’a pas eu de détails sur les circonstances dans lesquelles ces images ont été prises.”Merci au Salvador et en particulier au président Bukele pour votre compréhension de cette situation horrible”, a réagi Donald Trump sur son réseau Truth Social.Le président américain a signé l’arrêté d’expulsion vendredi, mais il n’a été rendu public que samedi. La loi invoquée, qui permet au président américain en temps de guerre d’arrêter ou expulser des citoyens d’une nation ennemie, n’avait été utilisée qu’à trois reprises: pendant la guerre anglo-américaine de 1812 pour expulser des ressortissants britanniques; la Première Guerre mondiale contre des ressortissants de pays ennemis et la Seconde Guerre mondiale pour interner plus de 100.000 citoyens japonais et Américains d’origine japonaise.- 23 membres du MS-13 -Dans son ordre d’expulsion, Donald Trump affirme que Tren de Aragua “menait une guerre irrégulière contre le territoire des Etats-Unis, à la fois directement et sous la direction, clandestine ou non, du régime de Maduro”.Cette décision rend tous les membres du gang “passibles d’une interpellation, détention et expulsion immédiates”. En réaction, Caracas a dénoncé une décision du gouvernement américain qui “criminalise de façon infâme et injuste la migration vénézuélienne”.L’organisation de défense des droits humains ACLU, ainsi que Democracy Forward, avaient demandé à un tribunal de district de Washington d’interdire les expulsions, en faisant valoir que la loi de 1798 n’était pas destinée à être utilisée en temps de paix.Pour Democracy Forward, samedi a été un “jour horrible dans l’histoire de la nation, lorsque le président a rendu public le fait qu’il cherchait à invoquer des pouvoirs extraordinaires en l’absence de guerre ou d’invasion”.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a précisé dimanche qu’en plus des prisonniers du Tren de Aragua, les Etats-Unis avaient renvoyé au Salvador 23 membres du gang salvadorien MS-13 pour qu’ils répondent à la justice. Tren de Aragua s’est formé en 2014 dans la prison vénézuélienne de Tocorón. Il est impliqué dans des meurtres, des enlèvements, des vols, du trafic de drogue, de la prostitution, des extorsions et la traite d’êtres humains. Ses activités se sont étendues à plusieurs pays du continent américain, dont les Etats-Unis. Trois pays d’Amérique centrale — le Guatemala, le Panama et le Costa Rica — ont accepté d’accueillir des migrants expulsés par Washington, mais le Salvador est le seul à accepter les détenus. 

Hong Kong property tycoon Lee Shau-kee dies aged 97

Hong Kong’s second-richest man Lee Shau-kee has died aged 97, the property tycoon’s firm Henderson Land Development announced Monday. Lee died peacefully on Monday evening in the company of his family, Henderson said in a press release.Known as “Uncle Four” as he had three elder siblings, Lee was one of the most influential players in Hong Kong’s post-war real estate boom and was also a shrewd stock market investor.He was listed as the second wealthiest man in Hong Kong with a net worth of $29.2 billion, according to a Forbes list published in February.Like other Hong Kong tycoons, Lee retired late in life, only stepping down as chairman of Henderson in May 2019.His sons Peter and Martin Lee took over as joint chairmen and managing directors.Born in China’s Guangdong province, Lee helped out in his family’s gold and silver business as a child before moving to Hong Kong in 1948.In 1969, he co-founded Sun Hung Kai, which became one of the top property developers in the then British colony.Lee established his own real estate firm Henderson in 1976, and his business interests grew to encompass hotels, public utilities, and the operator of Star Ferry — one of Hong Kong’s most recognisable icons.The Henderson, a skyscraper designed by Zaha Hadid Architects located in Hong Kong’s finance district, opened last year.Hong Kong leader John Lee on Monday lauded the tycoon as an “outstanding business leader and entrepreneur who had made significant contributions to Hong Kong’s economic development, as well as the city’s prosperity and stability”.Details of his funeral will be announced later, according to the company.

EU vows 2.5 bn euros to help Syrians after Assad ouster

The EU led the way on pledging aid for Syria on Monday at a donor drive in Brussels — but the call for funding to help the war-torn country after Bashar al-Assad’s ouster risked falling short of last year as US support dries up.Western and regional powers are desperate to steer Syria onto the road to stability after 14 years of civil war that have sent millions of refugees over its borders.For the first time, the Syrian authorities were represented at the annual conference in Brussels — with interim foreign minister Assaad al-Shibani attending.But an outbreak of deadly violence this month — the worst since Assad was toppled in December — has rocked confidence in the new Islamist-led authorities.European Commission head Ursula von der Leyen said Brussels was stepping up its commitment for this year and next to almost 2.5 billion euros ($2.7 billion) to help those in Syria and neighbouring countries.”Syrians need greater support, whether they are still abroad, or they decide to go home,” she told the Brussels conference.The vow from Brussels came on top of significant contributions from individual countries, including some $330 million from Germany and $210 million from Britain.Last year’s donor drive raised 7.5 billion euros in grants and loans to help the people of Syria. The overall total for this year will be announced later Monday.  Efforts to top that level this time around look set to be hit by US President Donald Trump’s axing of Washington’s foreign aid budget.Up until now, the United States has been the single biggest individual donor to fund humanitarian efforts in Syria, according to the United Nations.Syria’s new rulers — headed by former Islamist rebel commander Ahmed al-Sharaa — have been clamouring for assistance to help the country’s recovery.- Syria urges sanction relief -The EU has eased sanctions on key sectors of the economy, but along with other powers it insists the authorities must make good on promises for an inclusive transition.”We do appreciate the major measures taken by the European Union, such as the lifting or suspending of the sanctions,” Shibani said. “However, these measures did not live up so far to our expectations. We want further measures in order to help us secure our recovery.”There have been positive moves from Damascus, including Sharaa signing a constitutional declaration laying out a five-year transitional period, and rights for women and freedom of expression.But hopes were shaken by the violence on Syria’s Mediterranean coast, which a war monitor said saw security forces kill nearly 1,500 civilians, most of them members of the Alawite minority to which the Assad family belongs.Shibani insisted that the new authorities would bring to justice “anyone who perpetrated any crime, whose hands are stained with blood”.”We believe in the true sense of citizenship, the citizenship of every single citizen of Syria, regardless of their ethnicity or religion,” he said. The EU has held its annual donor drive for Syria for the past eight years but it mainly focused on supporting refugees in neighbouring countries and avoided any contacts with the Assad regime.Syria’s needs are massive as swathes of the country lie in ruins and the economy has been ravaged by years of international isolation after Assad’s 2011 crackdown on opposition sparked the civil war.The country still faces a dire humanitarian situation, with an estimated 16.7 million people in need of assistance.”It would be a mistake to disinvest from Syria now,” said Mirjana Spoljaric, president of the International Committee of the Red Cross.”Humanitarian aid remains a lifeline that millions of Syrians depend on. Severing it now would only deepen their suffering and prolong the country’s recovery,” she said.The United Nations says that, at current growth rates, Syria would need more than 50 years to get back to its economic level before the outbreak of the war. 

Autopen – a regular tool, but a Trump attack line

The legal basis for his argument appears uncertain, but Donald Trump has sought to drum up outrage over his predecessor Joe Biden’s supposed use of autopen to sign presidential pardons and other documents.Trump’s attack on auto-signatures ignores that they have been used by previous presidents — and that there is no evidence Biden even used the technology for signing pardons, which gave immunity to a string of Trump political opponents.However, the narrative taps into Trump’s longtime theory that a senile Biden was not in charge as president, while a mysterious “deep state” pulled the strings.The eye-catching autopen issue also serves to soak up attention as Trump is accused of a brazen push to expand his own powers.The Justice Department is clear that autopens can be used to sign laws.In 2005, it said the president does not need to sign a bill by hand and can instead direct “a subordinate to affix the president’s signature to such a bill, for example by autopen.”Such rulings do little to curb Trump, or Project 2025 — the right-wing think-tank group that has pushed the autopen as an attack line.Trump said on social media on Monday that Biden’s pardons are void because Biden “did not sign them but, more importantly, he did not know anything about them!”That followed up on last week when Trump said Biden “was grossly incompetent. All you have to do is look — he signs by autopen.”These are major documents you’re signing. You’re proud to sign them. You have your signature on something — in 300 years, they say ‘Oh, look.'”The autopen process reproduces signatures and is common across US government and business for routine letters, photographs and promotional material.Autopen signatures have been used for presidential pardons in the past, and a hand-written autograph is not needed legally, experts say.In 2011, the New York Times reported that Barack Obama had become the first president to sign a bill by autopen while in Europe. Paper versions are still sometimes flown to the president for signing.In his last days in office, Biden, now 82, issued a series of notable pardons for people targeted by Trump — including Biden’s own son, lawmakers who probed Trump, a military general who had criticized Trump and the country’s top Covid expert.”I am not afraid of Trump’s latest midnight rant that has no basis in reality,” Bennie Thompson, one lawmaker pardoned by Biden, said in a statement to Axios news.

Face à Trump, le nouveau Premier ministre canadien veut renforcer les liens avec l’Europe

Le nouveau Premier ministre canadien Mark Carney a appelé lundi à Paris à renforcer les liens avec ses “alliés fiables” en Europe et réaffirmé avec Emmanuel Macron son soutien à l’Ukraine, à l’heure où le Canada est sous pression des Etats-Unis et des menaces d’annexion de Donald Trump.”Il est plus important que jamais pour le Canada de renforcer ses liens avec nos alliés fiables comme la France”, a-t-il lancé au côté du président français, à l’occasion de son premier déplacement à l’étranger depuis sa prise de fonction vendredi. Mark Carney se rendra dans la foulée à Londres. Les Premiers ministres canadiens réservent traditionnellement leur première visite à l’étranger au voisin américain, mais le pays de 41 millions d’habitants traverse une crise sans précédent dans son histoire depuis que Donald Trump a lancé une guerre commerciale à son encontre et ne cesse de dire qu’il souhaite en faire le “51e Etat américain”. “Nous devons renforcer la collaboration” entre la France et le Canada “pour assurer notre sécurité, celle de nos alliés et celle du monde entier”, a martelé Mark Carney. “Nous devons renforcer nos liens diplomatiques pour faire face, ensemble, à ce monde de plus en plus instable et dangereux” et créer aussi de nouvelles “opportunités pour nos entrepreneurs”.Un commerce international “équitable” est “à coup sûr plus efficace que les tarifs (droits de douane) qui créent de l’inflation et abîment les chaînes de production et l’intégration de nos économies”, a renchéri Emmanuel Macron.- “Bon camarade” -Les deux dirigeants ont insisté sur leur volonté commune de continuer à soutenir l’Ukraine et la sécurité en Europe à l’heure où les Etats-Unis menacent de s’en désengager et entendent négocier la paix directement avec la Russie de Vladimir Poutine, qui a attaqué son voisin en février 2022.”Nous sommes tous les deux pour la souveraineté et la sécurité, comme le démontre notre soutien sans faille à l’Ukraine”, a pointé Mark Carney.”Le Canada répondra toujours présent pour assurer la sécurité de l’Europe”, a-t-il ajouté tout en soulignant une “détermination” commune à “maintenir les relations les plus positives possibles avec les Etats-Unis”.la France et le Canada veulent une “paix solide et durable, assortie des garanties robustes qui prémuniront l’Ukraine contre toute nouvelle agression russe et permettront d’assurer la sécurité de l’Europe toute entière”, a martelé le président français à la veille d’un nouvel entretien téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine.Le Premier ministre canadien est “un homme qui aime son pays” et qui “pense qu’on peut servir les intérêts de son pays en étant un bon camarade sur la scène internationale”, a encore souligné Emmanuel Macron dans une pique à peine voilée au président américain.- “Jamais”-Mark Carney, qui était devenu en 2013 le premier non-Britannique à diriger la Banque d’Angleterre, s’entretiendra ensuite à Londres avec son homologue Keir Starmer, très engagé, tout comme Emmanuel Macron, dans le soutien à Kiev.Il évoquera avec le Premier ministre britannique “le renforcement de la sécurité transatlantique, la croissance du secteur de l’intelligence artificielle (IA) et les solides relations commerciales” bilatérales, selon ses services.Le Royaume-Uni est le troisième partenaire commercial du Canada pour les biens et les services, avec des échanges évalués à 61 milliards de dollars canadiens (40 milliards d’euros).Une audience avec le roi Charles III, qui est aussi le souverain du Canada, doit également avoir lieu.Mark Carney, 60 ans, novice en politique, a déclaré lors de son premier discours officiel que “la diversification de nos relations commerciales” serait une priorité, tout en assurant que le Canada ne ferait “jamais partie des Etats-Unis”.Les droits de douanes imposés par l’administration Trump ont provoqué un électrochoc dans le pays car 75% des exportations du Canada partent vers les Etats-Unis et une guerre tarifaire avec son puissant voisin du sud pourrait causer d’importants dégâts à l’économie canadienne.Sur le chemin du retour, Mark Cerney s’arrêtera mardi à Iqaluit, dans le Nunavut, un territoire canadien proche du Groenland, “pour réaffirmer la souveraineté et la sécurité du Canada dans l’Arctique”, alors que Donald Trump a maintes fois fait part de son souhait d’annexer le Groenland.

Face à Trump, le nouveau Premier ministre canadien veut renforcer les liens avec l’Europe

Le nouveau Premier ministre canadien Mark Carney a appelé lundi à Paris à renforcer les liens avec ses “alliés fiables” en Europe et réaffirmé avec Emmanuel Macron son soutien à l’Ukraine, à l’heure où le Canada est sous pression des Etats-Unis et des menaces d’annexion de Donald Trump.”Il est plus important que jamais pour le Canada de renforcer ses liens avec nos alliés fiables comme la France”, a-t-il lancé au côté du président français, à l’occasion de son premier déplacement à l’étranger depuis sa prise de fonction vendredi. Mark Carney se rendra dans la foulée à Londres. Les Premiers ministres canadiens réservent traditionnellement leur première visite à l’étranger au voisin américain, mais le pays de 41 millions d’habitants traverse une crise sans précédent dans son histoire depuis que Donald Trump a lancé une guerre commerciale à son encontre et ne cesse de dire qu’il souhaite en faire le “51e Etat américain”. “Nous devons renforcer la collaboration” entre la France et le Canada “pour assurer notre sécurité, celle de nos alliés et celle du monde entier”, a martelé Mark Carney. “Nous devons renforcer nos liens diplomatiques pour faire face, ensemble, à ce monde de plus en plus instable et dangereux” et créer aussi de nouvelles “opportunités pour nos entrepreneurs”.Un commerce international “équitable” est “à coup sûr plus efficace que les tarifs (droits de douane) qui créent de l’inflation et abîment les chaînes de production et l’intégration de nos économies”, a renchéri Emmanuel Macron.- “Bon camarade” -Les deux dirigeants ont insisté sur leur volonté commune de continuer à soutenir l’Ukraine et la sécurité en Europe à l’heure où les Etats-Unis menacent de s’en désengager et entendent négocier la paix directement avec la Russie de Vladimir Poutine, qui a attaqué son voisin en février 2022.”Nous sommes tous les deux pour la souveraineté et la sécurité, comme le démontre notre soutien sans faille à l’Ukraine”, a pointé Mark Carney.”Le Canada répondra toujours présent pour assurer la sécurité de l’Europe”, a-t-il ajouté tout en soulignant une “détermination” commune à “maintenir les relations les plus positives possibles avec les Etats-Unis”.la France et le Canada veulent une “paix solide et durable, assortie des garanties robustes qui prémuniront l’Ukraine contre toute nouvelle agression russe et permettront d’assurer la sécurité de l’Europe toute entière”, a martelé le président français à la veille d’un nouvel entretien téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine.Le Premier ministre canadien est “un homme qui aime son pays” et qui “pense qu’on peut servir les intérêts de son pays en étant un bon camarade sur la scène internationale”, a encore souligné Emmanuel Macron dans une pique à peine voilée au président américain.- “Jamais”-Mark Carney, qui était devenu en 2013 le premier non-Britannique à diriger la Banque d’Angleterre, s’entretiendra ensuite à Londres avec son homologue Keir Starmer, très engagé, tout comme Emmanuel Macron, dans le soutien à Kiev.Il évoquera avec le Premier ministre britannique “le renforcement de la sécurité transatlantique, la croissance du secteur de l’intelligence artificielle (IA) et les solides relations commerciales” bilatérales, selon ses services.Le Royaume-Uni est le troisième partenaire commercial du Canada pour les biens et les services, avec des échanges évalués à 61 milliards de dollars canadiens (40 milliards d’euros).Une audience avec le roi Charles III, qui est aussi le souverain du Canada, doit également avoir lieu.Mark Carney, 60 ans, novice en politique, a déclaré lors de son premier discours officiel que “la diversification de nos relations commerciales” serait une priorité, tout en assurant que le Canada ne ferait “jamais partie des Etats-Unis”.Les droits de douanes imposés par l’administration Trump ont provoqué un électrochoc dans le pays car 75% des exportations du Canada partent vers les Etats-Unis et une guerre tarifaire avec son puissant voisin du sud pourrait causer d’importants dégâts à l’économie canadienne.Sur le chemin du retour, Mark Cerney s’arrêtera mardi à Iqaluit, dans le Nunavut, un territoire canadien proche du Groenland, “pour réaffirmer la souveraineté et la sécurité du Canada dans l’Arctique”, alors que Donald Trump a maintes fois fait part de son souhait d’annexer le Groenland.

‘Anti-American’? US questions UN agencies, international aid groups

Washington has questioned UN agencies, nonprofits and charities that received US funds on whether they have “communist” links or support “gender ideology”, and other topics targeted by US President Donald Trump, a dozen groups told AFP.A list of 36 questions was sent to small and large organisations alike as part of Washington’s ongoing review of its vast foreign aid spending.”I don’t think we have ever received anything like this,” said a staff member at a large humanitarian organisation, speaking on condition of anonymity.While the questionnaire, obtained by AFP, included typical donor queries about things like “cost-effectiveness” strategies, others seemed crafted to determine if grantees conform with the politics of President Donald Trump’s administration.One question asked if organisations had “received ANY funding from (China), Russia, Cuba or Iran”, and for confirmation that there are no “DEI elements of the project”, referring to diversity, equity and inclusion, Trump’s bogeyman.They were also asked to confirm that “this is not a climate or ‘environmental justice’ project”, and that it takes “appropriate measures to protect women and to defend against gender ideology”.And organisations were asked if they worked “with entities associated with communist, socialist, or totalitarian parties, or any party that espouses anti-American beliefs”.- ‘Authoritarian’ -“Authoritarian or anti-American regimes… ironically is a pretty accurate description of the Trump Administration,” Phil Lynch, head of the International Service for Human Rights (ISHR), told AFP.He said his organisation had “declined to respond” to the questionnaire, adding: “Our grants from the US government have been terminated.” ISHR was among a long line of organisations, ranging from NGOs to UN agencies, the Red Cross and other large international humanitarian actors, that told AFP they had received the questionnaire.Many voiced shock at the tone of the queries, sent out following Trump’s decision immediately upon his return to power in January to freeze virtually all US foreign aid pending the review.The sudden about-face by the country that traditionally has given most has sent the entire humanitarian community into a tailspin.”It is fair to send out a questionnaire to people you give money to,… but (this questionnaire) doesn’t seem to be adapted to the humanitarian sector,” said a high-level official within a large international aid organisation, speaking on condition of anonymity.”What we find very problematic is that there are a lot of questions around certain political objectives.”Lucica Ditiu, head of STOP TB which also received the questionnaire, stressed that donor country had the prerogative to “look at the way their funding is being used”.She said her organisation, which has traditionally received around half of its funding from the United States, had responded, confirming among other things that no US funds would go to “work related to DEI”.She meanwhile voiced hope that funds from other donors would allow such work to continue.- ‘Unclear’ -Other organisations said they had debated whether or not to respond, as they felt drawn between the threat of losing vital funding and fear they could be construed as sacrificing their principles.”Whatever the financial implications, ISHR will not resile from its principled commitment to human rights and the rule of law, as well as to values such as diversity, equality and justice,” Lynch said.A large international aid organisation said it had opted to respond but not without reservations.”If we are seen as a tool for American foreign policy, it will further jeopardise our work,” the high-level official there said.”It can create security risks for our staff, it can create a lack of acceptance in communities… (The) potential negative repercussions are quite far-reaching.”UN spokesman Stephane Dujarric told reporters that “a number of UN entities have received questionnaires from the US government”, and would “respond in accordance with their respective rules”.A spokesperson with UNAIDS, which has counted on the US for half of its budget, confirmed it had received “several different questionnaires from the United States since the new administration arrived”.”We answer each time.”The deadlines for responding appear to differ.One large aid organisation said its deadline fell on the same day as US Secretary of State Marco Rubio announced the completion of the US review.”If the review is already done, it is unclear to us how they will actually use this information,” an aid agency official said.The staff member at another large aid organisation agreed.”Unclear is the keyword of 2025.”