“Une petite appréhension”: l’IA s’invite timidement dans les cabinets d’architecture

Automatiser les appels d’offres, produire des plans grâce à son téléphone, générer des images réalistes… Des start-ups s’appuient sur l’IA pour développer de nouveaux outils à destination des architectes, mais pour l’instant ces innovations ne font pas l’unanimité et suscitent des inquiétudes.L’IA peut “faciliter vraiment la tâche” de l’architecte, veut croire Rachid Khayatey, architecte et directeur la société KLK qui a développé Make.Plan, une application qui permet de générer des plans de bâtiments existants à partir d’un smartphone. Cette société de la “proptech” –expression utilisée pour désigner les entreprises innovantes et technologiques dans le secteur de l’immobilier– est l’un des principaux partenaires du congrès Paris IA Immo Day qui s’ouvre mercredi en marge du salon Vivatech à Paris.  Pour quelques dizaines d’euros par mois, Make.Plan propose de délester les architectes en reconstituant à leur place les plans du bâtiment à rénover, une tâche “difficile”, “minutieuse” et “très chère” pour les professionnels, selon Rachid Khayatey. Une promesse alléchante sur le papier, et pourtant Clément Raimbault, architecte indépendant à Nancy, avoue avoir “une petite appréhension” à l’idée d’utiliser ce genre d’outil. “Je n’en ai pas encore vu suffisamment l’utilité pour que je l’intègre dans mon quotidien”, explique l’architecte de 34 ans.- “Pas fiable” -L’intelligence artificielle est “un vrai sujet de discussion et d’interrogation” pour la profession, résume Olivier Celnik, membre du Conseil national de l’Ordre des architectes (CNOA), qui estime que si certains architectes l’utilisent, “c’est loin d’être la majorité” pour l’instant.”C’est pas du tout fiable”, tranche de son côté Romain Conti, architecte à Nice, qui utilise l’IA “le moins possible”. “Dans ChatGPT, il y a plein de choses qui sortent et qui ne sont pas exactes (…). Donc, à partir de ce moment-là, il n’y a pas encore de confiance”.Pour pallier cette crainte de l’erreur, Colline Vacher, co-fondatrice de JOOC, une application qui aide les architectes à répondre aux appels d’offres avec l’IA, a veillé à ce que “l’utilisateur garde toujours la main” à chaque étape du processus. Et “quand il y a un doute, l’outil le dit dans sa réponse”, ajoute-t-elle.Selon cette fille d’architectes, l’objectif est, là encore, de faire gagner du temps: répondre à un appel d’offres est “extrêmement chronophage” pour une agence, alors qu'”il y a un taux de succès assez faible, en moyenne autour de 5%”, argumente-t-elle.JOOC peut être comparé à un “assistant”, poursuit Mme Vacher, qui ne “va pas remplacer l’architecte”, mais qui peut lui permettre de “consacrer le temps gagné sur des choses beaucoup plus stratégiques ou créatives”.- Profession règlementée -“On voit que sur des éléments périphériques comme la production d’images (…), des solutions automatisées existent et pourraient supplanter le rôle de l’architecte dans les cas où il n’est pas obligatoire”, admet de son côté Olivier Celnik. Le “space planning” –c’est-à-dire l’art d’aménager des espaces de travail comme les open spaces, la création d’une maquette numérique ou encore l’élaboration d’études de capacités pour déterminer la faisabilité d’un projet– pourraient faire partie des savoirs-faire de l’architecte amenés à disparaître avec l’IA dans les prochaines années.Le CNOA reste cependant positif car “architecte est une profession réglementée (…) donc il y a des éléments incontournables” qui ne pourront pas être délégués à l’IA. A commencer par la conception du projet donnant lieu à un permis de construire, le cœur du métier, qui doit obligatoirement être signé par un professionnel.”C’est la loi”, poursuit Olivier Celnik qui explique que les architectes qui contreviennent à cette règle s’exposent potentiellement à des poursuites judiciaires ou à un conseil de discipline devant l’Ordre. “Donc l’IA, oui, ça aide et ça améliore si on prend la peine de surveiller et qu’on connaît soi-même les règles”, par exemple les contraintes réglementaires en terme de sécurité incendie ou PMR, conclut-il. IA ou pas IA, le métier d’architecte n’est de toutes manières pas prêt d’être remplacé, selon Romain Conti. “Les gens pensent que notre métier, c’est de faire des dessins. Mais en fait ça représente 10% de notre travail, le reste c’est du chantier. (…) C’est avant tout du contact humain”.

La Corée du Sud cesse de diffuser de la propagande à la frontière avec le Nord

La Corée du Sud a annoncé mercredi avoir cessé de diffuser de la propagande contre son voisin du Nord dans les zones frontalières, après que son nouveau président s’était engagé à tenter de “rétablir la confiance” entre les deux pays ennemis.La décision vise “à tenir la promesse de restaurer la confiance dans les relations entre la Corée du Sud et la Corée du Nord et de rechercher la paix dans la péninsule coréenne,” a déclaré le ministère sud-coréen de la Défense dans un bref communiqué.”Les diffusions ont cessé mercredi après-midi” a déclaré un porte-parole du ministère à l’AFP.Les relations entre les deux Corées sont à leur point le plus bas depuis des années, en partie en raison de la ligne dure envers Pyongyang de l’ancien président sud-coréen Yoon Suk Yeol, destitué en avril pour sa tentative ratée d’imposer la loi martiale.Pendant sa campagne en 2022, M. Yoon avait traité le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un de “garçon grossier” et avait juré de “lui apprendre les bonnes manières”. Une fois au pouvoir, il avait menacé Pyongyang de frappes préventives et renforcé les liens militaires avec l’allié américain.La Corée du Nord a elle aussi considérablement durci sa position. Elle a officiellement renoncé à tout espoir de réunification, déclaré le Sud “Etat ennemi”, et dynamité les routes et voies ferrées transfrontalières remises en service des années plus tôt, quand les relations étaient meilleures.Les haut-parleurs ont été allumés dans la zone démilitarisée qui divise les deux Corées en juin de l’année dernière en réponse à un barrage de ballons remplis d’ordures que Pyongyang a fait voler vers le sud.

Transferts: Manchester City recrute le milieu néerlandais Reijnders

Manchester City a mis le grappin sur le milieu axial néerlandais Tijjani Reijnders, dont l’arrivée a été officialisée mercredi en provenance de l’AC Milan contre 55 millions d’euros, selon l’estimation des médias britanniques.Il s’est engagé pour cinq saisons en faveur de l’équipe dirigée par Pep Guardiola, avec laquelle il pourra prochainement disputer la Coupe du monde des clubs (14 juin-13 juillet) aux Etats-Unis, a précisé le club.Le joueur de 26 ans sort d’une saison très aboutie chez les Rossoneri, pour lesquels il a marqué 15 buts toutes compétitions confondues, le plus haut total pour un milieu central dans l’élite européenne.Il s’était notamment distingué en novembre au Santiago-Bernabéu contre le Real Madrid (3-1) en Ligue des champions. Sa régularité sur le terrain a tranché avec l’instabilité chronique de l’AC Milan, huitième de Serie A privé de compétition européenne l’an prochain.Capable d’évoluer dans un milieu à deux ou à trois, Reijnders est un joueur tourné vers l’attaque, doué pour déjouer le pressing adverse grâce à un jeu de passes rapides dans les petits espaces.”Tijjani apporte un supplément d’énergie, de calme et de créativité à notre milieu de terrain et, en travaillant avec Pep (Guardiola) et nos entraîneurs, il ne fera que monter en puissance”, a commenté le directeur du football, Hugo Viana.Il est la quatrième recrue estivale de Manchester City après le gardien Marcus Bettinelli, le défenseur Rayan Aït-Nouri et l’attaquant Rayan Cherki.

VivaTech: Nvidia en tête d’affiche et Macron en défense de la “souveraineté technologique”

Le salon VivaTech s’est ouvert mercredi à Paris en présence de la ministre française chargée du Numérique, avant d’accueillir plusieurs stars de la tech ainsi qu’Emmanuel Macron, dans un contexte de tensions commerciales entre Europe et Etats-Unis.Alors que le développement de l’intelligence artificielle (IA) est dans tous les esprits, “cette technologie n’a jamais été aussi politique qu’aujourd’hui”, a déclaré la ministre Clara Chappaz, qui s’exprimait depuis la scène principale du salon de la porte de Versailles. “La France est une puissance en matière d’innovation et nous allons tout faire, nous avons tout fait et nous allons continuer à tout faire pour en faire le meilleur endroit au monde pour lancer des entreprises, développer des entreprises et construire la technologie dont nous avons besoin”, a-t-elle martelé. Le plus grand évènement européen consacré à la Tech, qui s’achèvera samedi, accueille dans la matinée une conférence du géant américain des semi-conducteurs Nvidia, avec une prise de parole très attendue de son patron Jensen Huang. Habitué du salon, Emmanuel Macron sera présent pendant cette journée inaugurale, a indiqué l’Elysée. Le président déambulera dans les allées et s’entretiendra avec plusieurs start-up européennes, avant d’échanger avec Jensen Huang et le patron de l’entreprise française Mistral AI, Arthur Mensch, sur la scène principale à 17h30. Avec 14.000 start-up et plus de 3.000 investisseurs venus du monde entier, les organisateurs attendent une affluence d’au moins 165.000 visiteurs pour cette neuvième édition. – “Ambitions” -Le ton de cette première journée sera donc donné en fin de matinée par Jensen Huang: le dirigeant de Nvidia, reconnaissable à son éternel blouson de cuir, est attendu pour une conférence inaugurale de plus d’une heure. Pour le patron de VivaTech, “c’est une fierté” d’accueillir le géant des GPU, des microprocesseurs surpuissants considérés comme indispensables au développement de l’IA générative.”Ca prouve bien que le marché européen en général, et le marché français en particulier, est intéressant et, aujourd’hui, ils ont des ambitions pour ce marché”, souligne le directeur général de l’événement, François Bitouzet, auprès de l’AFP.”Il va sûrement y avoir des annonces à destination de l’Europe”, complète Cédric Foray, responsable technologie, médias et télécoms pour l’Europe au sein du cabinet EY.L’activité de Nvidia se trouve au cœur de tensions géopolitiques entre les Etats-Unis et la Chine. Peu avant la prise de fonctions de Donald Trump, son prédécesseur Joe Biden avait annoncé de nouvelles mesures de restrictions sur l’exportation de puces vers la Chine. Annulées par la nouvelle administration, elles ont néanmoins impacté les ventes de la firme américaine, privée de débouchés.- Souveraineté technologique -Tandis que le nouveau président américain souffle le chaud et le froid sur l’économie mondiale au rythme de ses mesures sur les droits de douane, le secteur européen de la tech est secoué par des interrogations sur la souveraineté technologique. “La France et l’Europe doivent (…) aujourd’hui investir, innover. C’est très important, on doit regagner en compétitivité”, a martelé Véronique Torner, présidente du syndicat professionnel des entreprises du numérique Numeum, sur Radio Classique mercredi matin.La question de la dépendance aux outils numériques américains est renforcée par un écart massif de financements entre le Vieux Continent et les États-Unis, qui se maintient depuis les mesures protectionnistes de Donald Trump. “Le sujet de la souveraineté, qui n’était pas aussi important dans les discussions il y a encore un an ou deux ans, est devenu une priorité absolument stratégique”, pointe François Bitouzet. Un mois après le sommet Choose France, destiné à attirer les investissements étrangers dans l’Hexagone, et quatre mois après le sommet sur l’IA qui a réuni plusieurs chefs d’États et de gouvernements à Paris, Emmanuel Macron sera à VivaTech pour vanter “la souveraineté technologique européenne” face aux Etats-Unis et à la Chine, a précisé la présidence française.La journée de mercredi se conclura par un dîner à l’Elysée en présence de plusieurs personnalités dont la liste n’a pas été détaillée. Le Premier ministre François Bayrou fera lui une visite au salon jeudi après-midi.Plus de la moitié des start-up présentes à VivaTech sont françaises, ont fait savoir les organisateurs. 

VivaTech: Nvidia en tête d’affiche et Macron en défense de la “souveraineté technologique”

Le salon VivaTech s’est ouvert mercredi à Paris en présence de la ministre française chargée du Numérique, avant d’accueillir plusieurs stars de la tech ainsi qu’Emmanuel Macron, dans un contexte de tensions commerciales entre Europe et Etats-Unis.Alors que le développement de l’intelligence artificielle (IA) est dans tous les esprits, “cette technologie n’a jamais été aussi politique qu’aujourd’hui”, a déclaré la ministre Clara Chappaz, qui s’exprimait depuis la scène principale du salon de la porte de Versailles. “La France est une puissance en matière d’innovation et nous allons tout faire, nous avons tout fait et nous allons continuer à tout faire pour en faire le meilleur endroit au monde pour lancer des entreprises, développer des entreprises et construire la technologie dont nous avons besoin”, a-t-elle martelé. Le plus grand évènement européen consacré à la Tech, qui s’achèvera samedi, accueille dans la matinée une conférence du géant américain des semi-conducteurs Nvidia, avec une prise de parole très attendue de son patron Jensen Huang. Habitué du salon, Emmanuel Macron sera présent pendant cette journée inaugurale, a indiqué l’Elysée. Le président déambulera dans les allées et s’entretiendra avec plusieurs start-up européennes, avant d’échanger avec Jensen Huang et le patron de l’entreprise française Mistral AI, Arthur Mensch, sur la scène principale à 17h30. Avec 14.000 start-up et plus de 3.000 investisseurs venus du monde entier, les organisateurs attendent une affluence d’au moins 165.000 visiteurs pour cette neuvième édition. – “Ambitions” -Le ton de cette première journée sera donc donné en fin de matinée par Jensen Huang: le dirigeant de Nvidia, reconnaissable à son éternel blouson de cuir, est attendu pour une conférence inaugurale de plus d’une heure. Pour le patron de VivaTech, “c’est une fierté” d’accueillir le géant des GPU, des microprocesseurs surpuissants considérés comme indispensables au développement de l’IA générative.”Ca prouve bien que le marché européen en général, et le marché français en particulier, est intéressant et, aujourd’hui, ils ont des ambitions pour ce marché”, souligne le directeur général de l’événement, François Bitouzet, auprès de l’AFP.”Il va sûrement y avoir des annonces à destination de l’Europe”, complète Cédric Foray, responsable technologie, médias et télécoms pour l’Europe au sein du cabinet EY.L’activité de Nvidia se trouve au cœur de tensions géopolitiques entre les Etats-Unis et la Chine. Peu avant la prise de fonctions de Donald Trump, son prédécesseur Joe Biden avait annoncé de nouvelles mesures de restrictions sur l’exportation de puces vers la Chine. Annulées par la nouvelle administration, elles ont néanmoins impacté les ventes de la firme américaine, privée de débouchés.- Souveraineté technologique -Tandis que le nouveau président américain souffle le chaud et le froid sur l’économie mondiale au rythme de ses mesures sur les droits de douane, le secteur européen de la tech est secoué par des interrogations sur la souveraineté technologique. “La France et l’Europe doivent (…) aujourd’hui investir, innover. C’est très important, on doit regagner en compétitivité”, a martelé Véronique Torner, présidente du syndicat professionnel des entreprises du numérique Numeum, sur Radio Classique mercredi matin.La question de la dépendance aux outils numériques américains est renforcée par un écart massif de financements entre le Vieux Continent et les États-Unis, qui se maintient depuis les mesures protectionnistes de Donald Trump. “Le sujet de la souveraineté, qui n’était pas aussi important dans les discussions il y a encore un an ou deux ans, est devenu une priorité absolument stratégique”, pointe François Bitouzet. Un mois après le sommet Choose France, destiné à attirer les investissements étrangers dans l’Hexagone, et quatre mois après le sommet sur l’IA qui a réuni plusieurs chefs d’États et de gouvernements à Paris, Emmanuel Macron sera à VivaTech pour vanter “la souveraineté technologique européenne” face aux Etats-Unis et à la Chine, a précisé la présidence française.La journée de mercredi se conclura par un dîner à l’Elysée en présence de plusieurs personnalités dont la liste n’a pas été détaillée. Le Premier ministre François Bayrou fera lui une visite au salon jeudi après-midi.Plus de la moitié des start-up présentes à VivaTech sont françaises, ont fait savoir les organisateurs. 

VivaTech: Nvidia en tête d’affiche et Macron en défense de la “souveraineté technologique”

Le salon VivaTech s’est ouvert mercredi à Paris en présence de la ministre française chargée du Numérique, avant d’accueillir plusieurs stars de la tech ainsi qu’Emmanuel Macron, dans un contexte de tensions commerciales entre Europe et Etats-Unis.Alors que le développement de l’intelligence artificielle (IA) est dans tous les esprits, “cette technologie n’a jamais été aussi politique qu’aujourd’hui”, a déclaré la ministre Clara Chappaz, qui s’exprimait depuis la scène principale du salon de la porte de Versailles. “La France est une puissance en matière d’innovation et nous allons tout faire, nous avons tout fait et nous allons continuer à tout faire pour en faire le meilleur endroit au monde pour lancer des entreprises, développer des entreprises et construire la technologie dont nous avons besoin”, a-t-elle martelé. Le plus grand évènement européen consacré à la Tech, qui s’achèvera samedi, accueille dans la matinée une conférence du géant américain des semi-conducteurs Nvidia, avec une prise de parole très attendue de son patron Jensen Huang. Habitué du salon, Emmanuel Macron sera présent pendant cette journée inaugurale, a indiqué l’Elysée. Le président déambulera dans les allées et s’entretiendra avec plusieurs start-up européennes, avant d’échanger avec Jensen Huang et le patron de l’entreprise française Mistral AI, Arthur Mensch, sur la scène principale à 17h30. Avec 14.000 start-up et plus de 3.000 investisseurs venus du monde entier, les organisateurs attendent une affluence d’au moins 165.000 visiteurs pour cette neuvième édition. – “Ambitions” -Le ton de cette première journée sera donc donné en fin de matinée par Jensen Huang: le dirigeant de Nvidia, reconnaissable à son éternel blouson de cuir, est attendu pour une conférence inaugurale de plus d’une heure. Pour le patron de VivaTech, “c’est une fierté” d’accueillir le géant des GPU, des microprocesseurs surpuissants considérés comme indispensables au développement de l’IA générative.”Ca prouve bien que le marché européen en général, et le marché français en particulier, est intéressant et, aujourd’hui, ils ont des ambitions pour ce marché”, souligne le directeur général de l’événement, François Bitouzet, auprès de l’AFP.”Il va sûrement y avoir des annonces à destination de l’Europe”, complète Cédric Foray, responsable technologie, médias et télécoms pour l’Europe au sein du cabinet EY.L’activité de Nvidia se trouve au cœur de tensions géopolitiques entre les Etats-Unis et la Chine. Peu avant la prise de fonctions de Donald Trump, son prédécesseur Joe Biden avait annoncé de nouvelles mesures de restrictions sur l’exportation de puces vers la Chine. Annulées par la nouvelle administration, elles ont néanmoins impacté les ventes de la firme américaine, privée de débouchés.- Souveraineté technologique -Tandis que le nouveau président américain souffle le chaud et le froid sur l’économie mondiale au rythme de ses mesures sur les droits de douane, le secteur européen de la tech est secoué par des interrogations sur la souveraineté technologique. “La France et l’Europe doivent (…) aujourd’hui investir, innover. C’est très important, on doit regagner en compétitivité”, a martelé Véronique Torner, présidente du syndicat professionnel des entreprises du numérique Numeum, sur Radio Classique mercredi matin.La question de la dépendance aux outils numériques américains est renforcée par un écart massif de financements entre le Vieux Continent et les États-Unis, qui se maintient depuis les mesures protectionnistes de Donald Trump. “Le sujet de la souveraineté, qui n’était pas aussi important dans les discussions il y a encore un an ou deux ans, est devenu une priorité absolument stratégique”, pointe François Bitouzet. Un mois après le sommet Choose France, destiné à attirer les investissements étrangers dans l’Hexagone, et quatre mois après le sommet sur l’IA qui a réuni plusieurs chefs d’États et de gouvernements à Paris, Emmanuel Macron sera à VivaTech pour vanter “la souveraineté technologique européenne” face aux Etats-Unis et à la Chine, a précisé la présidence française.La journée de mercredi se conclura par un dîner à l’Elysée en présence de plusieurs personnalités dont la liste n’a pas été détaillée. Le Premier ministre François Bayrou fera lui une visite au salon jeudi après-midi.Plus de la moitié des start-up présentes à VivaTech sont françaises, ont fait savoir les organisateurs. 

VivaTech: Nvidia en tête d’affiche et Macron en défense de la “souveraineté technologique”

Le salon VivaTech s’est ouvert mercredi à Paris en présence de la ministre française chargée du Numérique, avant d’accueillir plusieurs stars de la tech ainsi qu’Emmanuel Macron, dans un contexte de tensions commerciales entre Europe et Etats-Unis.Alors que le développement de l’intelligence artificielle (IA) est dans tous les esprits, “cette technologie n’a jamais été aussi politique qu’aujourd’hui”, a déclaré la ministre Clara Chappaz, qui s’exprimait depuis la scène principale du salon de la porte de Versailles. “La France est une puissance en matière d’innovation et nous allons tout faire, nous avons tout fait et nous allons continuer à tout faire pour en faire le meilleur endroit au monde pour lancer des entreprises, développer des entreprises et construire la technologie dont nous avons besoin”, a-t-elle martelé. Le plus grand évènement européen consacré à la Tech, qui s’achèvera samedi, accueille dans la matinée une conférence du géant américain des semi-conducteurs Nvidia, avec une prise de parole très attendue de son patron Jensen Huang. Habitué du salon, Emmanuel Macron sera présent pendant cette journée inaugurale, a indiqué l’Elysée. Le président déambulera dans les allées et s’entretiendra avec plusieurs start-up européennes, avant d’échanger avec Jensen Huang et le patron de l’entreprise française Mistral AI, Arthur Mensch, sur la scène principale à 17h30. Avec 14.000 start-up et plus de 3.000 investisseurs venus du monde entier, les organisateurs attendent une affluence d’au moins 165.000 visiteurs pour cette neuvième édition. – “Ambitions” -Le ton de cette première journée sera donc donné en fin de matinée par Jensen Huang: le dirigeant de Nvidia, reconnaissable à son éternel blouson de cuir, est attendu pour une conférence inaugurale de plus d’une heure. Pour le patron de VivaTech, “c’est une fierté” d’accueillir le géant des GPU, des microprocesseurs surpuissants considérés comme indispensables au développement de l’IA générative.”Ca prouve bien que le marché européen en général, et le marché français en particulier, est intéressant et, aujourd’hui, ils ont des ambitions pour ce marché”, souligne le directeur général de l’événement, François Bitouzet, auprès de l’AFP.”Il va sûrement y avoir des annonces à destination de l’Europe”, complète Cédric Foray, responsable technologie, médias et télécoms pour l’Europe au sein du cabinet EY.L’activité de Nvidia se trouve au cœur de tensions géopolitiques entre les Etats-Unis et la Chine. Peu avant la prise de fonctions de Donald Trump, son prédécesseur Joe Biden avait annoncé de nouvelles mesures de restrictions sur l’exportation de puces vers la Chine. Annulées par la nouvelle administration, elles ont néanmoins impacté les ventes de la firme américaine, privée de débouchés.- Souveraineté technologique -Tandis que le nouveau président américain souffle le chaud et le froid sur l’économie mondiale au rythme de ses mesures sur les droits de douane, le secteur européen de la tech est secoué par des interrogations sur la souveraineté technologique. “La France et l’Europe doivent (…) aujourd’hui investir, innover. C’est très important, on doit regagner en compétitivité”, a martelé Véronique Torner, présidente du syndicat professionnel des entreprises du numérique Numeum, sur Radio Classique mercredi matin.La question de la dépendance aux outils numériques américains est renforcée par un écart massif de financements entre le Vieux Continent et les États-Unis, qui se maintient depuis les mesures protectionnistes de Donald Trump. “Le sujet de la souveraineté, qui n’était pas aussi important dans les discussions il y a encore un an ou deux ans, est devenu une priorité absolument stratégique”, pointe François Bitouzet. Un mois après le sommet Choose France, destiné à attirer les investissements étrangers dans l’Hexagone, et quatre mois après le sommet sur l’IA qui a réuni plusieurs chefs d’États et de gouvernements à Paris, Emmanuel Macron sera à VivaTech pour vanter “la souveraineté technologique européenne” face aux Etats-Unis et à la Chine, a précisé la présidence française.La journée de mercredi se conclura par un dîner à l’Elysée en présence de plusieurs personnalités dont la liste n’a pas été détaillée. Le Premier ministre François Bayrou fera lui une visite au salon jeudi après-midi.Plus de la moitié des start-up présentes à VivaTech sont françaises, ont fait savoir les organisateurs. 

Equities rally after China-US framework on trade

Stocks rose Wednesday as investors welcomed a China-US agreement to lower trade tensions that stoked hopes the economic superpowers will eventually reach a broader tariff deal.After two days of high-profile, closely watched talks in London, the two sides said they had set up a framework to move towards a pact, following negotiations in Geneva last month that saw them slash tit-for-tat levies.The news provided some much-needed relief to markets after US President Donald Trump accused Beijing of violating that deal. The latest round of talks followed a phone call between Trump and his Chinese counterpart Xi Jinping on Thursday.As well as tariffs, a key issue in the discussions was China’s export of earth minerals and magnets used in a range of things including smartphones and electric vehicle batteries, while Beijing was keen to see an easing of restrictions on its access to tech goods.US Commerce Secretary Howard Lutnick said he was upbeat that concerns over rare earths “will be resolved” eventually, as the agreement is implemented.Xi and Trump must approve the framework first.”We’re moving as quickly as we can,” US Trade Representative Jamieson Greer told reporters. “We would very much like to find an agreement that makes sense for both countries,” he added.”We feel positive about engaging with the Chinese.”Speaking separately to reporters, China International Trade Representative Li Chenggang expressed hope that progress made in London would help to boost trust on both sides.The deal, which was reached late Tuesday, boosted Asian markets with Hong Kong among the best performers, while Shanghai, Tokyo, Sydney, Seoul, Mumbai, Bangkok, Wellington, Taipei and Manila were also up.London, Paris and Frankfurt enjoyed healthy gains in the morning.However, analysts said investors would be keen to get a closer look at the details of the agreement.”The US-China trade circus wrapped with what can only be described as a diplomatic tautology,” said Stephen Innes at SPI Asset Management.He called it “a late-night announcement that both sides have ‘agreed in principle on a framework to implement the Geneva consensus’ — a consensus that was… already agreed upon weeks ago”.And he warned that markets could run out of steam if nothing concrete came through.”If the next headline doesn’t come with something tangible, such as cargo ships loaded with rare earths or an actual rollback of tariffs, expect risk assets to start demanding more photo opportunities,” he wrote.”Until then, this rally relies on faith.”And Saxo chief investment strategist Charu Chanana said before the deal was announced that while there was some hope for the talks “the era of easy wins — tariff pauses and minor concessions — is over”.”What’s left are deeper, more entrenched challenges: tech restrictions, rare earth supply chains, student visas, and national security-linked concerns. These are strategic disputes, unlikely to be resolved in a few rounds of meetings.”Still, she did say that “trade uncertainty has clearly faded since the peak chaos of early April”, when Trump unleashed a tariff blitz that hammered worldwide stock and bond markets.Tuesday’s news also overshadowed the World Bank’s slashing of its 2025 forecast for global economic growth to 2.3 percent, from the 2.7 percent predicted in January, citing trade tensions and policy uncertainty.It also said the US economy would expand 1.4 percent this year, half of its 2024 growth.- Key figures at around 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 0.6 percent at 38,421.19 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.8 percent at 24,366.94 (close)Shanghai – Composite: UP 0.5 percent at 3,402.32 (close)London – FTSE 100: UP 0.2 percent at 8,868.90 Euro/dollar: DOWN at $1.1423 from $1.1426 on TuesdayPound/dollar: DOWN at $1.3486 from $1.3501Dollar/yen: UP at 145.12 yen from 144.88 yenEuro/pound: UP 84.70 pence from 84.61 penceWest Texas Intermediate: UP 0.2 percent at $65.12 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.1 percent at $66.94 per barrelNew York – Dow: UP 0.3 percent at 42,866.87 (close)