Google says to buy cybersecurity company Wiz for $32 bn

Google said Tuesday it will acquire cloud security platform Wiz for $32 billion, citing the need for greater cybersecurity capacity as artificial intelligence embeds itself in technology infrastructure.The all-cash deal brings Wiz into the Google Cloud operation, boosting the capacity of consumers to use “multiple clouds” and providing “an end-to-end security platform for customers, of all types and sizes, in the AI era,” the companies said in a joint statement.The deepening influence of AI makes “cybersecurity increasingly important in defending against emergent risks and protecting national security,” they added.The transaction, the largest ever sought by Google or parent Alphabet, will test US President Donald Trump’s openness to large takeovers after resistance to such deals by the administration of his predecessor Joe Biden.Alphabet had been close to a Wiz takeover last summer, but company leaders opted to stay independent at the time with an eye towards an initial public offering, CEO Assaf Rappaport said in a message to employees after the earlier deal fell apart.Started in 2020 by the Israeli-born Rappaport and a team who sold a previous venture to Microsoft, Wiz is based in New York, with offices in three other US cities and Tel Aviv.In a webcast after the deal was announced, Rappaport said the service “continuously scans an organization’s code and cloud environments, monitoring them in real time” to “prioritize the most critical risk based on real impact and blocks active threats.”After the deal closes, Wiz will operate as a Google company that still provides services to other tech giants including Amazon Web Services and Microsoft Azure, making it like the operation of Mandiant, another cybersecurity company Google acquired three years ago, said Thomas Kurian, CEO of Google Cloud.”With Wiz, we believe we will vastly improve how security is designed, operated and automated, providing an end-to-end security platform for customers to prevent, detect and respond to incidents across all major clouds,” Kurian said.Google’s cloud business has grown significantly over the last decade, garnering more than $43 billion in revenue in 2024, up nearly 31 percent from the prior year.Wedbush analyst Dan Ives said the Google-Wiz deal could be the first of many with the departure of Lina Khan, the Biden-era head of the Federal Trade Commission, who was considered hostile to tech industry consolidation.”While the merger & acquisition environment has been extremely quiet to start the year, we believe that this acquisition will open the door to a massive wave of M&A across the tech landscape,” Ives said in a note.The cybersecurity industry is especially well suited “as more cloud operators look to secure their cloud portfolios while more cyber names look to capitalize on their all-in-one platform approaches by scooping up undervalued companies and improving their offerings,” Ives said.Shares of Google parent Alphabet fell 3.8 percent in morning trading.

Trump et Poutine ont entamé un appel potentiellement crucial pour l’Ukraine

Donald Trump veut convaincre mardi Vladimir Poutine d’accepter son projet de trêve en Ukraine et s’est déjà dit disposé à parler de “partage” de terres avec son homologue russe, une perspective extrêmement inquiétante pour Kiev.L’appel, attendu avec anxiété à Kiev et suivi avec une extrême attention par les capitales européennes, a débuté à 10h00 locale à Washington (14h00 GMT), selon un conseiller de la Maison Blanche.La conversation “se passe bien et est toujours en cours”, a indiqué Dan Scavino mardi sur X.Le président américain, qui a engagé depuis son retour à la Maison Blanche un spectaculaire rapprochement avec le maître du Kremlin, avait parlé dimanche de “partages” entre Moscou et Kiev, évoquant des “terres” et des sites de “production d’énergie”.Donald Trump semble donc prêt à discuter de l’octroi à la Russie de territoires ukrainiens occupés, pour convaincre un Vladimir Poutine jusqu’ici sceptique sur un cessez-le-feu et à plus long terme un accord de paix.- Réticences -Le média américain Semafor croit savoir que le président américain envisage en particulier de reconnaître comme russe la péninsule ukrainienne de Crimée, annexée de force en 2014 par la Russie.Le locataire de la Maison Blanche, qui se flatte d’avoir une relation privilégiée avec le président russe, a aussi évoqué à plusieurs reprises mais de manière assez peu claire la situation de soldats ukrainiens selon lui “encerclés” par des forces russes, en demandant à la Russie de les épargner.Le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga, a quant à lui martelé mardi que Moscou devait accepter une trêve “sans conditions”. A Kiev comme à Paris ou Berlin, on redoute que Donald Trump, qui aborde une négociation diplomatique comme un marchandage commercial, basé sur un rapport de forces individuel, n’accorde trop de largesses à son homologue russe, perçu comme une menace à l’échelle continentale.L’Ukraine a accepté, sous la pression de Washington, l’idée d’un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours.Vladimir Poutine, qui a l’avantage militaire sur le terrain, a pris soin de ne pas refuser cette idée mais a publiquement exprimé des réticences.”Il y a certaines ententes, bien sûr. Mais il y a aussi un grand nombre de questions liées à la poursuite de la normalisation de nos relations (avec Washington) et à la question ukrainienne, dont les deux présidents doivent discuter”, a résumé mardi Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin.Alors que Washington a laissé entendre que certaines sanctions visant Moscou pourraient être levées en cas d’accord sur l’Ukraine, Vladimir Poutine a estimé mardi que les Occidentaux continueront quoi qu’il arrive d’essayer d'”affaiblir” la Russie.- “Affaiblir” la Russie -Le président américain a repris sur plusieurs points la rhétorique et des contre-vérités du Kremlin, tout en vantant la possible coopération économique des Etats-Unis avec la Russie – jusqu’à évoquer l’octroi à des oligarques russes de permis de séjour d’un nouveau genre, réservés aux individus fortunés.Il a déjà accédé à des revendications russes, en jugeant impossible le maintien de l’intégrité territoriale de l’Ukraine et son adhésion à l’Otan.Donald Trump, qui s’est déjà entretenu une première fois, officiellement, avec Vladimir Poutine le 12 février, a aussi publiquement rabroué le chef de l’Etat ukrainien Volodymyr Zelensky à la Maison Banche.Il avait ensuite suspendu l’aide militaire et en renseignements à Kiev, ne les rétablissant que lorsque l’Ukraine avait entériné son projet de trêve.La Russie n’a pour sa part fait état d’aucune concession de fond, réclamant toujours cinq régions ukrainiennes dont la Crimée.Vladimir Poutine a aussi jugé qu’une cessation provisoire des combats dépendrait de la situation dans la région russe de Koursk, où les forces de Moscou ont repris depuis début mars la quasi-totalité des territoires occupés par les troupes de Kiev, qui perdent ainsi une monnaie d’échange dans les négociations.

Trump et Poutine ont entamé un appel potentiellement crucial pour l’Ukraine

Donald Trump veut convaincre mardi Vladimir Poutine d’accepter son projet de trêve en Ukraine et s’est déjà dit disposé à parler de “partage” de terres avec son homologue russe, une perspective extrêmement inquiétante pour Kiev.L’appel, attendu avec anxiété à Kiev et suivi avec une extrême attention par les capitales européennes, a débuté à 10h00 locale à Washington (14h00 GMT), selon un conseiller de la Maison Blanche.La conversation “se passe bien et est toujours en cours”, a indiqué Dan Scavino mardi sur X.Le président américain, qui a engagé depuis son retour à la Maison Blanche un spectaculaire rapprochement avec le maître du Kremlin, avait parlé dimanche de “partages” entre Moscou et Kiev, évoquant des “terres” et des sites de “production d’énergie”.Donald Trump semble donc prêt à discuter de l’octroi à la Russie de territoires ukrainiens occupés, pour convaincre un Vladimir Poutine jusqu’ici sceptique sur un cessez-le-feu et à plus long terme un accord de paix.- Réticences -Le média américain Semafor croit savoir que le président américain envisage en particulier de reconnaître comme russe la péninsule ukrainienne de Crimée, annexée de force en 2014 par la Russie.Le locataire de la Maison Blanche, qui se flatte d’avoir une relation privilégiée avec le président russe, a aussi évoqué à plusieurs reprises mais de manière assez peu claire la situation de soldats ukrainiens selon lui “encerclés” par des forces russes, en demandant à la Russie de les épargner.Le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga, a quant à lui martelé mardi que Moscou devait accepter une trêve “sans conditions”. A Kiev comme à Paris ou Berlin, on redoute que Donald Trump, qui aborde une négociation diplomatique comme un marchandage commercial, basé sur un rapport de forces individuel, n’accorde trop de largesses à son homologue russe, perçu comme une menace à l’échelle continentale.L’Ukraine a accepté, sous la pression de Washington, l’idée d’un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours.Vladimir Poutine, qui a l’avantage militaire sur le terrain, a pris soin de ne pas refuser cette idée mais a publiquement exprimé des réticences.”Il y a certaines ententes, bien sûr. Mais il y a aussi un grand nombre de questions liées à la poursuite de la normalisation de nos relations (avec Washington) et à la question ukrainienne, dont les deux présidents doivent discuter”, a résumé mardi Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin.Alors que Washington a laissé entendre que certaines sanctions visant Moscou pourraient être levées en cas d’accord sur l’Ukraine, Vladimir Poutine a estimé mardi que les Occidentaux continueront quoi qu’il arrive d’essayer d'”affaiblir” la Russie.- “Affaiblir” la Russie -Le président américain a repris sur plusieurs points la rhétorique et des contre-vérités du Kremlin, tout en vantant la possible coopération économique des Etats-Unis avec la Russie – jusqu’à évoquer l’octroi à des oligarques russes de permis de séjour d’un nouveau genre, réservés aux individus fortunés.Il a déjà accédé à des revendications russes, en jugeant impossible le maintien de l’intégrité territoriale de l’Ukraine et son adhésion à l’Otan.Donald Trump, qui s’est déjà entretenu une première fois, officiellement, avec Vladimir Poutine le 12 février, a aussi publiquement rabroué le chef de l’Etat ukrainien Volodymyr Zelensky à la Maison Banche.Il avait ensuite suspendu l’aide militaire et en renseignements à Kiev, ne les rétablissant que lorsque l’Ukraine avait entériné son projet de trêve.La Russie n’a pour sa part fait état d’aucune concession de fond, réclamant toujours cinq régions ukrainiennes dont la Crimée.Vladimir Poutine a aussi jugé qu’une cessation provisoire des combats dépendrait de la situation dans la région russe de Koursk, où les forces de Moscou ont repris depuis début mars la quasi-totalité des territoires occupés par les troupes de Kiev, qui perdent ainsi une monnaie d’échange dans les négociations.

Trump and Putin begin crucial call on Ukraine ceasefire

US President Donald Trump and Russian counterpart Vladimir Putin began a critical phone call on Tuesday, with the White House saying the talks on securing a ceasefire in Moscow’s invasion were “going well.”Trump has already made clear that he is ready to discuss what parts of occupied Ukraine that Russia will be allowed to keep, saying at the weekend Moscow and Washington are talking about “dividing up certain assets.” The call comes amid concerns in Kyiv and European capitals that the 78-year-old Republican will cede too much ground to Putin, a leader for whom he has repeatedly expressed admiration in the past.”President Trump is currently in the Oval Office speaking with President Vladimir Putin of Russia since 10:00am (1400 GMT)” deputy chief of staff Dan Scavino said on X almost an hour later.”The call is going well, and still in progress.”A ceasefire is still far from guaranteed. Kyiv has agreed to halt fighting for 30 days and enter talks with Russia more than three years into Moscow’s invasion, but Putin has set a string of conditions.Trump said on his Truth Social network late Monday that “many elements of a final agreement have been agreed to, but much remains” to be settled.The talks were “getting down to a very critical stage,” Trump added.- Putin speech -Putin gave a hardline anti-Western speech Tuesday before the call, saying the West would still try to undermine Russia even if it lifted sanctions imposed over its invasion of Ukraine.He mocked the G7 to wild applause from the audience, saying it was too small to “see on a map.”Kyiv said it expected Moscow to “unconditionally” accept to the ceasefire.”It is time for Russia to show whether it really wants peace,” Ukraine’s Foreign Minister Andriy Sybiga said.Ukrainian President Volodymyr Zelensky has warned Putin does not want peace and is trying to achieve a better position militarily ahead of any halt in fighting.  Russia has attacked Ukraine with near daily barrages of drones and missiles for more than three years, occupying swathes of southern and eastern Ukraine and pressing a grinding advance in recent months.Putin has said that a ceasefire only benefits Kyiv and not the Russian army, that he said was “advancing”. Moscow has also made clear that it would not accept NATO troops deployed as peacekeeping forces in Ukraine and has said it was against the US arming Ukraine — demands that he could put forward to Trump.The push towards a ceasefire began in February when Trump announced last month that he had spoken to Putin — a surprise call that broke Western efforts to isolate the Russian leader while his invasion continues.As Trump upended years of US policy he then had a televised shouting match with Zelensky in the Oval Office on February 28, which led to the United States temporarily suspending its billions of dollars in military aid to Kyiv.- ‘End NOW’ -On Sunday Trump said he would discuss issues of “land” and “power plants” with Putin — a likely reference to the Moscow-occupied Zaporizhzhia nuclear plant, Europe’s largest that fell to Russia in the first days of its invasion.  Zelensky said over the weekend that any discussions over territory should take place at the negotiating table only after a ceasefire.Trump is intent on delivering on an election pledge to end fighting in Ukraine, blaming his predecessor Joe Biden’s policy on Russia for fueling the war.”It must end NOW,” he said on Truth Social.As Washington and Moscow prepared for the talks, authorities in Russia’s Kursk region were evacuating several hundred civilians from areas retaken from Ukraine last summer.The Kremlin has hailed Moscow’s quick offensive there last week as a major success, with Putin calling for Ukrainian soldiers to surrender or be killed.Russian pensioner Olga Shkuratova’s husband was killed last week during fighting as Russia ousted Ukrainian troops from her village of Goncharovka. “A shell hit. Everything was blown apart in a second. No house, no garage, no barn,” the 62-year-old told AFP as she was taken to safety by volunteers. burs-dk/sms

UN chief condemns ‘intolerable’ suffering in Gaza

UN chief Antonio Guterres on Tuesday said Gazans were being subjected to an “intolerable level of suffering” following the most intense Israeli airstrikes in Gaza since a fragile ceasefire took effect.The strikes, by far the deadliest since the truce came into force on January 19, killed more than 400 people, according to the health ministry in Hamas-run Gaza.”Unfortunately, we are witnessing a situation in which we have an intolerable level of suffering for the Palestinian people, with the air raids that killed hundreds of people,” Guterres told reporters at the UN in Geneva.”We have humanitarian aid still blocked.”Guterres said it was the role of the United Nations to have the international community pressing for three “essential” points to be followed by Israel and Palestinian militant group Hamas.”First, for the ceasefire to be fully respected. Second, for humanitarian aid to have access to Gaza in an unimpeded way. And third, for the unconditional release of hostages,” said Guterres.”And we will not give up on these objectives.”Israel said it had “no alternative” other than to resume military operations in order to bring home hostages.- ‘Hell on Earth’ -Philippe Lazzarini, head of the UN agency for Palestinian refugees, said resuming the war would fuel “hell on Earth”.”Awful scenes of civilians killed, among them children, following waves of heavy bombardment from Israeli forces overnight,” the UNRWA chief said on X.”Fuelling ‘hell on Earth’ by resuming the war will only bring more despair and suffering. A return to the ceasefire is a must.”UN rights chief Volker Turk said he was horrified by the strikes.”This will add tragedy onto tragedy,” he said in a statement.”This nightmare must end immediately,” Turk said, adding that “the last 18 months of violence have made abundantly clear that there is no military path out of this crisis”. “The only way forward is a political settlement, in line with international law. Israel’s resort to yet more military force will only heap further misery upon a Palestinian population already suffering catastrophic conditions,” he said.”The hostages must be released immediately and unconditionally. All those arbitrarily detained must be released immediately and unconditionally. The war must end permanently,” Turk said.”We urge all parties with influence to do all in their power to achieve peace and avoid further suffering of civilians.”The initial phase of the ceasefire largely halted more than 15 months of fighting in Gaza triggered by Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel.That first phase ended in early March, and the two sides have been unable to agree on the next steps.

Wall Street recherche un catalyseur positif avant la décision de la Fed

La Bourse de New York évolue en nette baisse mardi, lestée par les incertitudes économiques et politiques aux Etats-Unis, au premier jour de la réunion de la banque centrale américaine (Fed), qui devrait aboutir à un statu quo sur les taux.Vers 14H20 GMT, le Dow Jones reculait de 0,46%, l’indice Nasdaq de 1,76% et l’indice élargi S&P 500 de 1,02%.Après un rebond technique “d’une grande ampleur” vendredi et lundi, la place américaine cherche désormais “un nouveau catalyseur positif pour aller de l’avant”, souligne auprès de l’AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management.Les investisseurs ont accueilli avant l’ouverture plusieurs indicateurs ressortis supérieurs aux attentes, dont les mises en chantier de logements, qui ont grimpé en février à 1,501 million en rythme annuel contre 1,366 million en janvier et les demandes de permis de construire, qui sont en baisse par rapport au mois dernier.La production industrielle a quant à elle progressé davantage qu’attendu par les analystes en février aux Etats-Unis, portée par un surcroît important d’activité dans le secteur automobile, selon l’enquête mensuelle de la Réserve fédérale (Fed) publiée mardi.Mais sur le marché, “les acheteurs semblent dans l’ensemble un peu hésitants”, a relevé dans une note Patrick O’Hare, de Briefing.com, citant entre autres “l’incertitude entourant l’appel Trump-Poutine et certains doutes compréhensibles sur la durabilité de l’effort récent”.Donald Trump veut convaincre mardi Vladimir Poutine d’accepter son projet de trêve en Ukraine, à l’occasion d’un entretien téléphonique prévu dans l’après-midi, une idée sur laquelle Moscou a exprimé bien des réserves, tout en se gardant à ce stade de la rejeter.Ce qu’attendent en priorité les acteurs du marché, c’est plus de clarté sur les droits de douane réciproques qui doivent entrer en vigueur aux Etats-Unis le 2 avril, selon Art Hogan.Ils ne seront pas appliqués aux Etats qui abandonneraient les taxes qu’ils appliquent aux produits américains et qui abaissent leurs barrières non tarifaires, a assuré mardi le ministre de l’Economie Scott Bessent.Par ailleurs, les responsables de la Réserve fédérale américaine (Fed) ont entamé mardi matin leur deuxième réunion de politique monétaire sous la présidence de Donald Trump.Les observateurs prévoient, quasi unanimement, que les discussions, qui se tiennent jusqu’à mercredi, débouchent sur un maintien des taux d’intérêt à leur niveau actuel, dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50%.En conséquence, le résultat de la réunion de la Fed pourrait être tout “sauf un grand moteur de marché”, estime Art Hogan.Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans était pratiquement stable à 4,30%, contre 4,31% la veille en clôture.Au tableau des valeurs, Alphabet, la maison-mère de Google, lâchait 3,75% après l’annonce par l’entreprise d’un “accord définitif” pour le rachat de la start-up américaine Wiz, spécialisée dans la cybersécurité, pour 32 milliards de dollars.C’est de très loin la plus importante acquisition jamais réalisée par Google et sa maison mère Alphabet, qui se renforcent dans la sécurité informatique, considérée comme un marché de croissance.L’action du pionnier des véhicules électriques Tesla chutait de 5,67% après que son rival, le chinois BYD, a dévoilé la veille sa “Super e-Platform” capable de recharger une voiture électrique en très peu de temps. Selon l’entreprise, cela permettrait aux véhicules de récupérer jusqu’à 470 kilomètres d’autonomie après avoir été branchées pendant seulement cinq minutes.Le géant chinois des moteurs de recherche Baidu prenait lui 1,08% après la sortie de deux nouveaux modèles d’intelligence artificielle (IA) accessibles gratuitement.La compagnie aérienne à bas prix Frontier reculait de 4,31% après avoir annoncé que les passagers de ses vols jusque mi-août auront désormais droit à un bagage en cabine gratuit, les clients volant à partir de fin mai verront aussi leur première valise en soute concernée par cette gratuité. Il s’agit d’une annonce en réaction à la fin de la politique de bagages en soute sans supplément de sa concurrente Southwest Airlines.

Hong Kong’s bamboo scaffolds on their way out

The sight of Hong Kong’s high-rises encased in bamboo scaffolding may soon become a rarity after officials announced plans to replace the ancient technique with metal.Hong Kong is one of the world’s last remaining cities to use bamboo frames for modern construction and building repair, a practice which dates back centuries in China and other parts of Asia.Scaffolders in the city have long favoured lightweight bamboo as it is readily available from southern China and can be cheaply transported, set up and dismantled in tight spaces.But the Development Bureau announced plans Monday to “drive a wider adoption of metal scaffolds in public building works progressively” to improve safety.Bamboo scaffolds have “intrinsic weaknesses such as variation in mechanical properties, deterioration over time and high combustibility, etc, giving rise to safety concerns”, the bureau’s Terence Lam said in a memo.Industrial accidents involving bamboo scaffolds have killed 23 people since 2018, according to official figures.Comparable data for metal scaffolds was not immediately available.Metal scaffolds have become standard in mainland China and other advanced economies, and will be used for at least half of Hong Kong’s new government construction contracts, the memo said.The Association for the Rights of Industrial Accident Victims welcomed the move on Tuesday, adding that private projects should follow the government’s lead.There had been frequent incidents associated with workers falling from a height, and with the bamboo lattices collapsing, coming loose or catching on fire, the group said.”Even though metal scaffolds are double or triple the cost of bamboo… in the long run, improving safety brings much greater returns,” the association said.Industry representatives estimated in January that nearly 80 percent of Hong Kong’s scaffolds were made of bamboo.

En première classe, le même avion mais pas le même voyage

Parcours en aéroport enchanté, menus de chefs étoilés et en vol, le luxe des mètres carrés: ce n’est pas le même voyage pour les passagers de première classe, segment confidentiel mais stratégique où des compagnies aériennes jouent leur prestige.  Dans ces espaces exclusifs à l’avant des appareils, territoires de stars de cinéma, de footballeurs vedettes et autres voyageurs sans problèmes de fin de mois, les transporteurs du Golfe ont mis la barre très haut.Emirates, qui exploite la plus importante flotte d’Airbus A380, se distingue en équipant ses appareils de suites privées fermées, d’un bar réservé aux voyageurs de “first”… et de salles de bain permettant de prendre une douche en vol. Etihad n’est pas en reste et propose un mini-appartement de près de 12 m2, à des années-lumière de l’espace compté des sièges de classe économique. Baptisé “The Residence”, il promet “une chambre privée avec salle de douche attenante et salle de séjour séparée”.Autant de produits phares dont la réputation est dopée par des vidéos d’influenceurs voyageurs, totalisant des dizaines de millions de vues.Face à de telles stars des réseaux sociaux et des journalistes, Air France a présenté mardi à Paris sa nouvelle cabine “La Première”, dont la génération actuelle date de 2014.Destinées à être installées à bord de long-courriers Boeing 777, ces “suites” bénéficieront de cinq hublots, d’un fauteuil et d’une méridienne se transformant en lit. Elles représentent le “couronnement d’une stratégie” de la compagnie française, a affirmé le directeur général du groupe Air France-KLM, Benjamin Smith.Air France, qui investit déjà un milliard d’euros par an pour renouveler sa flotte, va aussi consacrer un milliard d’euros sur cinq ans à sa montée en gamme, selon lui.Toutes les compagnies aériennes ne proposent pas de telles classes luxueuses, et certaines y ont renoncé pour se concentrer sur les places “business”. Celles qui les ont conservées privilégient les lignes où elles peuvent capter une clientèle prête à absorber des tarifs de billets à cinq chiffres en euros ou dollars: Paris-New-York, Londres-Miami, Sydney-Dubaï… Dans un avion avec plusieurs centaines de passagers, “on va parler de quatre sièges, éventuellement huit”, explique à l’AFP Paul Chiambaretto, professeur de stratégie et marketing à la Montpellier Business School.- “Ruissellement” -En outre, “d’un point de vue financier, ce ne sont pas les classes de voyages sur lesquelles les compagnies aériennes gagnent beaucoup d’argent”, souligne-t-il, les sièges “affaires” ou “premium” se révélant bien plus rentables que les “premières” qui occupent autant d’espace que six ou neuf voyageurs en classe éco.Les coûts liés à un passager de “first” grimpent vite, le billet incluant souvent au sol une voiture avec chauffeur vers l’aéroport, des salons voire un terminal exclusifs, sans files d’attente, équipés d’espaces de bien-être proposés par de grandes marques de cosmétiques.A bord, le service doit répondre aux attentes élevées des clients de palaces, tandis que les repas à la carte sont préparés par des chefs cuisiniers de réputation mondiale et arrosés de champagnes millésimés et autres vins rares. La connectivité et les écrans géants haute définition restent un “must”, comme la décoration raffinée, des prestations supérieures à celles de certains jets privés, en outre plus chers et à l’autonomie limitée.Pourquoi les compagnies persistent-elles à participer à une “surenchère et une course perpétuelle à celui qui va avoir la première classe la plus luxueuse”, s’interroge M. Chiambaretto ? Pour lui, “elles le font afin de montrer ce qu’elles sont capables de faire”, notamment aux passagers “business” plus nombreux et fidèles, qui peuvent se dire que si les compagnies “font cela en première classe, c’est qu’elles doivent faire quelque chose d’aussi exceptionnel en classe affaires”.”S’il n’y a pas de bonne première, il n’y a pas de bonne classe business”, abonde Eric Briones, expert en marketing du luxe. Pour une compagnie aérienne classique, hors “low-cost”, “la rentabilité dépend presque uniquement de la capacité à avoir une première d’exception”, un exemple réussi de “ruissellement”, assure-t-il à l’AFP.Mais “La Première est rentable” pour Air France, promet Fabien Pelous, son directeur de l’expérience client, en soulignant que cette classe “produit un effet de halo sur l’ensemble des produits et des services” de la compagnie. 

Royaume-Uni: les travaillistes coupent 5 milliards dans les aides au handicap

Desservi par une croissance molle, le gouvernement britannique de centre gauche a annoncé mardi des coupes de 5 milliards de livres par an dans les aides aux personnes handicapées ou malades, contestées par les associations et certains députés travaillistes.”Le système de sécurité sociale dont nous avons hérité des Conservateurs échoue à aider les personnes qu’il est censé soutenir”, a estimé la ministre du Travail Liz Kendall, envoyée au front pour détailler ces économies drastiques devant les députés.La mesure la plus contestée vise à durcir l’éligibilité à une aide pour personnes handicapées ou touchées par une maladie de longue durée, le Personal Independence Payment (PIP).Quelque 3,6 millions de personnes, parmi lesquelles certaines travaillent, bénéficient de cette aide sans conditions de ressources, destinée à couvrir les coûts liés à leur maladie –dont 38% en raison de troubles psychiatriques.Le gouvernement entend aussi réformer une aide pour ceux à qui a été reconnue “une capacité limitée à travailler”, versée via l’Universal Credit, l’allocation de soutien aux personnes à faibles revenus ou sans emploi.L’ensemble des mesures annoncées mardi “devraient permettre d’économiser plus de 5 milliards de livres” par an d’ici 2029/30, soit près de 6 milliards d’euros, a estimé Mme Kendall.Le pays a dépensé 296,3 milliards de livres (352 milliards d’euros) en aides sociales en 2023/24, soit 11% de son PIB, d’après les calculs de l’Office for Budget Responsibility.- “Une menace pour ma vie” -L’exécutif estime que le système de protection sociale “coûte trop cher” et enferme dans les allocations des personnes, notamment les jeunes, qui pourraient travailler, selon la ministre des Finances Rachel Reeves.Un porte-parole du Premier ministre Keir Starmer a expliqué lundi que le nombre de bénéficiaires du PIP finira par être insoutenable, regrettant que, depuis le Covid, beaucoup d’entre eux déclarent “l’anxiété et la dépression comme principale affection”.Ces propos renvoient à ceux dimanche du ministre de la Santé Wes Streeting, selon lequel les médecins “surdiagnostiquent” les troubles mentaux.Confronté à une économie stagnante, le gouvernement s’efforce de faire des économies pour tenir sa promesse de rééquilibrer les comptes sans nouvelles hausses d’impôts –après une très impopulaire augmentation des cotisations patronales.Les droits de douane de Donald Trump et l’augmentation annoncée des dépenses militaires britanniques compliquent encore sa position. “Le monde a changé”, a résumé la semaine dernière Rachel Reeves, attendue le 26 mars pour un très important discours sur les finances publiques.Le plan gouvernemental a sans surprise provoqué l’ire des associations. L’exécutif “devra gérer les conséquences” de ces coupes “dans d’autres parties du système, avec une pression accrue sur un NHS (le système de santé) déjà saturé”, a souligné James Taylor, de Scope, une organisation de soutien aux handicapés.”Sans le PIP, je serais obligé de travailler à plein temps. Chaque fois que j’ai travaillé à temps plein au cours des 18 dernières années, j’ai fini à l’hôpital, gravement malade”, a raconté à l’AFP Alicia Cartwright, 40 ans, qui souffre d’un trouble bipolaire. “C’est une menace pour ma vie.”- “Très en colère” -Les fuites du plan gouvernemental dans la presse avaient fait bondir les députés travaillistes les plus à gauche, qui ont tenté en coulisse de modérer les ardeurs gouvernementales.”Mes électeurs, mes amis, ma famille sont très en colère et ne pensent pas que ce soit le genre d’action qu’un gouvernement travailliste doit prendre”, a réagi mardi le député Clive Lewis.”Il existe des moyens alternatifs et plus compatissants pour équilibrer les comptes, plutôt que sur le dos des personnes malades et handicapées”, a abondé l’élue du Labour Debbie Abrahams.Outre les coupes, Liz Kendall a aussi proposé la mise en place d’un “droit à essayer”, permettant aux allocataires de tenter de retourner sur le marché du travail sans perdre leurs aides. Ainsi qu’un investissement supplémentaire d’un milliard de livres pour les accompagner.