Surveillante poignardée: les politiques à la recherche de réponses efficaces sans faire croire à “une solution magique”

Au-delà de l’interdiction immédiate de la vente de couteaux aux mineurs, la classe politique tente d’esquisser les bonnes réponses à l’agression mortelle d’une surveillante par un collégien de 14 ans, le camp présidentiel et la gauche prévenant que la réponse est multiple, la droite insistant sur “la sanction”.À l’instar de la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, plusieurs responsables macronistes ont estimé qu’il fallait “agir tous azimuts”. “Il faut tout combiner (…) Les portiques ne sont pas une solution magique, le traitement psy n’est pas une solution magique, l’éducation des parents n’est pas une solution magique”, a-elle plaidé sur RTL.”Dans ce drame, il n’y a pas de bouc émissaire possible”, a renchéri la patronne des Écologistes Marine Tondelier sur franceinfo. “On ne peut pas dire c’est un migrant, c’est parce qu’il n’y a pas de forces de l’ordre car les gendarmes étaient là, c’est la justice laxiste puisque cet enfant n’avait jamais été connu… On est obligé de regarder la société en face”.Dans l’immédiat, le gouvernement va interdire la vente aux mineurs de “tout couteau qui peut constituer une arme”, une décision qui sera effective dans les 15 jours selon Matignon. Mais, “les couteaux, on y a accès dans sa cuisine”, a fait remarquer Mme Tondelier.François Bayrou veut aussi que le gouvernement travaille à “l’expérimentation” de portiques de détection d’armes, une piste qui laisse sceptique de nombreux responsables.Outre le danger créé par des attroupements à l’entrée des établissements, “on a des couteaux en céramique qui ne seront pas détectés”, a souligné la ministre de l’Éducation nationale Élisabeth Borne.Des contrôles aléatoires de sacs sont déjà en place depuis fin mars qui ont permis de saisir “près de 200 couteaux” et entraîné “567 conseils de discipline” selon Mme Borne mais “on ne peut pas organiser des fouilles tous les jours devant tous les établissements”, a-t-elle reconnu en plaidant “pour agir avec les collectivités” afin d’assurer la sécurité des écoles sans “en faire des bunkers”.- “le répressif ne suffit pas” -Surexposition aux écrans, banalisation de la violence… Emmanuel Macron s’est engagé à “interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans” en France si une telle mesure n’est pas appliquée à l’échelle de l’UE “d’ici quelques mois”. Des discussions sont en cours entre les 27 États membres sur la fixation d’un âge de majorité numérique, en-deçà duquel les enfants ne pourraient pas accéder aux réseaux sans consentement parental. Et, si l’ex-Premier ministre Gabriel Attal a fait plusieurs propositions sur la justice des mineurs, le patron des députés Renaissance a aussi reconnu que “le répressif ne suffit pas”. Il milite, comme la gauche, pour “faire de la santé mentale des enfants une priorité absolue”. Une position commune chez François Bayrou qui veut “qu’à la première alerte (…), il puisse y avoir examen, diagnostic et proposition de traitement”. Encore faudrait-il donner à l’éducation plus de moyens. “La médecine scolaire est en détresse, on le sait tous (…) mais il ne faut pas faire d’économies sur notre jeunesse”, a plaidé Mme Braun-Pivet.Le sujet des réseaux sociaux ne fait pas consensus à droite. “Tant qu’il n’y a aucun élément scientifique qui démontre cette nocivité (des réseaux sociaux), je suis contre l’interdiction”, a réagi le maire LR de Cannes David Lisnard sur Sud Radio.La droite se retrouve sur “la sanction” des mineurs et de leurs parents. “Dans les lycées, si vous arrivez avec une arme, vous devez avoir une amende pénale automatique” qui sera “prélevée sur les allocations familiales”, a plaidé la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse sur BFMTV/RMC.”Ce qu’il faut en France, c’est un choc d’autorité, c’est restaurer l’ordre, dans la rue et à l’école”, a renchéri Éric Ciotti, allié du RN, sur France 2, rappelant ses propositions sur “l’encadrement militaire pour les mineurs délinquants”.

Frappes meurtrières russes sur Kharkiv, l’Ukraine récupère les corps de 1.200 soldats

Des frappes russes ont tué trois personnes et fait plus de soixante blessés dans la nuit de mardi à mercredi à Kharkiv, deuxième ville d’Ukraine, alors que Moscou a intensifié ses attaques quotidiennes sur ce pays et que les négociations de paix sont dans l’impasse.L’Ukraine a par ailleurs annoncé mercredi avoir récupéré 1.212 corps de ses soldats tués sur le front, une des plus importantes opérations du genre depuis l’invasion lancée par Moscou il y a plus de trois ans. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé les Occidentaux à “ne pas avoir peur” d'”agir” après les nouvelles frappes. Cela doit, selon lui, forcer Moscou à “s’engager dans la véritable diplomatie” pour mettre fin à la guerre. “Cela dépend principalement des Etats-Unis”, a-t-il déclaré sur les réseaux sociaux. Le président américain Donald Trump a maintes fois exhorté Moscou et Kiev à négocier pour arrêter ce conflit, le pire en Europe depuis la Deuxième Guerre mondiale, mais s’est montré très réticent à imposer de nouvelles sanctions à la Russie, malgré des appels en ce sens de l’Ukraine et des Européens. La Russie a tiré un nombre record de drones et missiles sur les zones civiles en Ukraine ces dernières semaines, après avoir avancé des conditions radicales pour mettre fin aux combats, que Kiev a rejetées.Une nouvelle attaque russe contre Kharkiv a tué trois personnes et blessé une soixantaine d’autres, dont neuf enfants, selon les autorités régionales.”Dix-sept frappes de drones ont touché deux quartiers”, a précisé son maire Igor Terekhov.- “Jamais eu aussi peur” -Des journalistes de l’AFP sur place ont vu des immeubles endommagés et des voitures calcinées.”Je n’ai jamais eu aussi peur de ma vie”, a glissé à l’AFP une dame âgée au regard perdu, tandis qu’un homme maudissait les Russes en nettoyant des débris.Une autre habitant, Olena Khoroujeva, a dit s’être précipitée dans le couloir, loin des fenêtres, avec ses deux enfants lorsqu’elle a entendu les drones approcher en pleine nuit. “Le plus jeune était allongé sur le sol, les mains sur la tête. Je me suis allongée sur lui” pour le protéger, a raconté à l’AFP cette pharmacienne de 41 ans. “Nous les avons entendus approcher. Il y a eu un silence, puis nous avons été projetés contre le mur… Il y a eu d’autres explosions, puis nous avons entendu des gens crier +Au secours ! Au secours !+”, a continué Olena, dont un voisin a été tué. Située à une trentaine de kilomètres de la frontière russe, Kharkiv voit se multiplier les attaques nocturnes d’ampleur depuis une semaine, comme l’ensemble du pays.Elle avait connu dans la nuit de vendredi à samedi son “attaque la plus puissante depuis le début de la guerre” en 2022, avec une cinquantaine de frappes.La nuit précédente, Kiev, la capitale, avait essuyé l’une de ses pires attaques de drones et missiles, et une personne avait été tuée.- Impasse -L’Ukraine, en parallèle, multiplie les attaques de drones sur des sites militaires et stratégiques en Russie. Trente-deux drones ukrainiens ont été interceptés au-dessus de la Russie dans la nuit de mardi à mercredi, selon le ministère russe de la Défense.L’Ukraine est en revanche en difficulté sur le champ de bataille. L’armée russe, qui avait annoncé dimanche attaquer une nouvelle région ukrainienne, celle de Dnipropetrovsk, a dit mercredi y avoir envoyé davantage de troupes.Cette région centrale borde celle de Donetsk, épicentre des combats, mais les soldats russes n’y avaient encore jamais pénétré en plus de trois ans de guerre.Malgré les attaques, Kiev et Moscou ont tout de même procédé lundi et mardi à un échange d’ampleur de prisonniers de guerre, seul résultat concret des pourparlers directs à Istanbul début juin.Contrairement à l’habitude, aucun camp n’a communiqué le nombre de soldats rapatriés. La poursuite de l’échange est attendue ces prochains jours.Après avoir promis en vain de régler le conflit “en 24 heures” et renoué le contact avec son homologue russe Vladimir Poutine, Donald Trump s’est mis en retrait du conflit ces dernières semaines.Il a notamment comparé l’invasion russe de l’Ukraine à “des jeunes enfants qui se battent”.Les Européens ont de leur côté menacé la Russie de nouvelles “sanctions massives” si elle refuse un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours mais ils peinent à trouver une réponse sans le soutien de Washington.

Frappes meurtrières russes sur Kharkiv, l’Ukraine récupère les corps de 1.200 soldats

Des frappes russes ont tué trois personnes et fait plus de soixante blessés dans la nuit de mardi à mercredi à Kharkiv, deuxième ville d’Ukraine, alors que Moscou a intensifié ses attaques quotidiennes sur ce pays et que les négociations de paix sont dans l’impasse.L’Ukraine a par ailleurs annoncé mercredi avoir récupéré 1.212 corps de ses soldats tués sur le front, une des plus importantes opérations du genre depuis l’invasion lancée par Moscou il y a plus de trois ans. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé les Occidentaux à “ne pas avoir peur” d'”agir” après les nouvelles frappes. Cela doit, selon lui, forcer Moscou à “s’engager dans la véritable diplomatie” pour mettre fin à la guerre. “Cela dépend principalement des Etats-Unis”, a-t-il déclaré sur les réseaux sociaux. Le président américain Donald Trump a maintes fois exhorté Moscou et Kiev à négocier pour arrêter ce conflit, le pire en Europe depuis la Deuxième Guerre mondiale, mais s’est montré très réticent à imposer de nouvelles sanctions à la Russie, malgré des appels en ce sens de l’Ukraine et des Européens. La Russie a tiré un nombre record de drones et missiles sur les zones civiles en Ukraine ces dernières semaines, après avoir avancé des conditions radicales pour mettre fin aux combats, que Kiev a rejetées.Une nouvelle attaque russe contre Kharkiv a tué trois personnes et blessé une soixantaine d’autres, dont neuf enfants, selon les autorités régionales.”Dix-sept frappes de drones ont touché deux quartiers”, a précisé son maire Igor Terekhov.- “Jamais eu aussi peur” -Des journalistes de l’AFP sur place ont vu des immeubles endommagés et des voitures calcinées.”Je n’ai jamais eu aussi peur de ma vie”, a glissé à l’AFP une dame âgée au regard perdu, tandis qu’un homme maudissait les Russes en nettoyant des débris.Une autre habitant, Olena Khoroujeva, a dit s’être précipitée dans le couloir, loin des fenêtres, avec ses deux enfants lorsqu’elle a entendu les drones approcher en pleine nuit. “Le plus jeune était allongé sur le sol, les mains sur la tête. Je me suis allongée sur lui” pour le protéger, a raconté à l’AFP cette pharmacienne de 41 ans. “Nous les avons entendus approcher. Il y a eu un silence, puis nous avons été projetés contre le mur… Il y a eu d’autres explosions, puis nous avons entendu des gens crier +Au secours ! Au secours !+”, a continué Olena, dont un voisin a été tué. Située à une trentaine de kilomètres de la frontière russe, Kharkiv voit se multiplier les attaques nocturnes d’ampleur depuis une semaine, comme l’ensemble du pays.Elle avait connu dans la nuit de vendredi à samedi son “attaque la plus puissante depuis le début de la guerre” en 2022, avec une cinquantaine de frappes.La nuit précédente, Kiev, la capitale, avait essuyé l’une de ses pires attaques de drones et missiles, et une personne avait été tuée.- Impasse -L’Ukraine, en parallèle, multiplie les attaques de drones sur des sites militaires et stratégiques en Russie. Trente-deux drones ukrainiens ont été interceptés au-dessus de la Russie dans la nuit de mardi à mercredi, selon le ministère russe de la Défense.L’Ukraine est en revanche en difficulté sur le champ de bataille. L’armée russe, qui avait annoncé dimanche attaquer une nouvelle région ukrainienne, celle de Dnipropetrovsk, a dit mercredi y avoir envoyé davantage de troupes.Cette région centrale borde celle de Donetsk, épicentre des combats, mais les soldats russes n’y avaient encore jamais pénétré en plus de trois ans de guerre.Malgré les attaques, Kiev et Moscou ont tout de même procédé lundi et mardi à un échange d’ampleur de prisonniers de guerre, seul résultat concret des pourparlers directs à Istanbul début juin.Contrairement à l’habitude, aucun camp n’a communiqué le nombre de soldats rapatriés. La poursuite de l’échange est attendue ces prochains jours.Après avoir promis en vain de régler le conflit “en 24 heures” et renoué le contact avec son homologue russe Vladimir Poutine, Donald Trump s’est mis en retrait du conflit ces dernières semaines.Il a notamment comparé l’invasion russe de l’Ukraine à “des jeunes enfants qui se battent”.Les Européens ont de leur côté menacé la Russie de nouvelles “sanctions massives” si elle refuse un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours mais ils peinent à trouver une réponse sans le soutien de Washington.

Rabada’s early double strike rocks Australia in WTC finalWed, 11 Jun 2025 10:29:56 GMT

South Africa fast bowler Kagiso Rabada took two wickets in an over to reduce reigning champions Australia to 16-2 in a dramatic start to the World Test Championship final at Lord’s on Wednesday.Rabada, 30, who has more than 300 Test wickets, is playing his first Test after serving a one-month ban for cocaine use earlier …

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Grogne des taxis: le gouvernement va étudier leurs propositions

Faire des économies sans mécontenter les taxis: le gouvernement a proposé mercredi d’étudier, avec les représentants de la profession, de nouveaux calculs pour les conditions de rémunération du transport des patients.A l’issue d’une réunion avec les organisations de taxis, mobilisés depuis plusieurs semaines, le ministre de la Santé Yannick Neuder a assuré qu’il fallait “continuer à travailler ensemble pour trouver des solutions qui soient d’intérêt national”.Il a renvoyé à une nouvelle réunion dans 15 jours. D’ici-là, l’Assurance maladie (CNAM) devra évaluer les propositions faites par les taxis.  “Le ministre a compris que le système proposé par les services de la CNAM n’était absolument pas viable pour les entreprises de taxi”, a souligné à l’issue de la réunion Rachid Boudjema, président de l’Union nationale des taxis.Il s’agit notamment de prendre en compte la “marche lente” en cas de bouchons, et le retour au compteur (et non au forfait) pour la plupart des trajets. “La grande avancée, c’est que ces propositions vont être chiffrées et voir si elles rentrent dans les objectifs budgétaires”, a indiqué Bilal Bouammar, de la Fédération des taxis indépendants, à l’issue de la réunion. “On est plus dans une négociation que dans l’imposition de mesure comme ça s’est fait pendant un an et demi (avec la CNAM)”.”On travaille beaucoup mieux quand les ministres sont présents que quand nous sommes sans eux en réunion de travail (avec la CNAM)”, a souligné Emmanuelle Cordier, présidente de la Fédération nationale du taxi (FNDT), qui demandait depuis des semaines un dialogue direct avec les ministres.Les taxis sont toutefois prêts à se remobiliser en cas de nouvelle déception, car ils sont “pris à la gorge “, a souligné M. Boudjema auprès l’AFP.- Economies -Après une pause d’une semaine et demie, les taxis ont remis la pression mercredi matin en manifestant devant le ministère de l’Economie. Dans un concert de pétards, plusieurs centaines de taxis de toute la France bloquaient une avenue devant Bercy, dans le sud-est de Paris.Plusieurs centaines de taxis ont également ralenti la circulation sur les autoroutes A10 et A13 autour de la capitale, selon la police.Les taxis sont remontés contre la nouvelle convention de l’Assurance maladie régissant le transport des malades en taxi, censée entrer en vigueur le 1er octobre.Le nouveau système doit reposer sur une prise en charge de 13 euros par la Sécurité sociale, puis un tarif kilométrique. Mais les taxis craignent, par exemple, que les temps d’attente lorsque le patient est en consultation à l’hôpital ne soient plus rémunérés.Le chiffre d’affaires de certains artisans-taxis repose parfois aux deux tiers sur le transport des patients vers les hôpitaux ou à leurs rendez-vous médicaux, notamment dans les zones rurales ou les petites villes.L’Assurance maladie souhaite économiser de l’argent en développant des plateformes centralisant les demandes, pour rationaliser les allées et venues des taxis, permettre le transport partagé et éviter retours à vide ou longues périodes d’attente des véhicules.Entre 2019 et 2024, les dépenses de transport sanitaire ont explosé pour atteindre 6,74 milliards d’euros annuels, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés, soit une augmentation de 45%.”On se reverra dans 15 jours dans cette configuration-là avec des scénarios, d’autres hypothèses tarifaires”, a indiqué le ministre de la Santé. Le Premier ministre François Bayrou avait assuré fin mai que la réforme s’appliquerait bien début octobre et générerait même “davantage d’économies que prévu” grâce à la concertation.- Blocage -Pendant la deuxième quinzaine de mai, la profession avait déjà bloqué gares et aéroports et occupé certains axes, dans plusieurs villes de France, et notamment sur le boulevard Raspail à Paris, à deux pas du quartier des ministères. Hormis leurs griefs contre la convention avec l’Assurance maladie, les taxis s’en sont aussi pris aux chauffeurs VTC, accusés de concurrence déloyale et de pratiquer la maraude – le fait de circuler à vide à la recherche de clients -, ce qui leur est interdit. Le gouvernement a affirmé qu’il allait accentuer les contrôles pour s’attaquer aux fraudeurs. Une célérité qui a mis en colère les chauffeurs VTC, reçus à leur tour le 3 juin au ministère des Transports. Ils ont eux aussi appelé à une semaine de mobilisation à partir de mardi.

Grogne des taxis: le gouvernement va étudier leurs propositions

Faire des économies sans mécontenter les taxis: le gouvernement a proposé mercredi d’étudier, avec les représentants de la profession, de nouveaux calculs pour les conditions de rémunération du transport des patients.A l’issue d’une réunion avec les organisations de taxis, mobilisés depuis plusieurs semaines, le ministre de la Santé Yannick Neuder a assuré qu’il fallait “continuer à travailler ensemble pour trouver des solutions qui soient d’intérêt national”.Il a renvoyé à une nouvelle réunion dans 15 jours. D’ici-là, l’Assurance maladie (CNAM) devra évaluer les propositions faites par les taxis.  “Le ministre a compris que le système proposé par les services de la CNAM n’était absolument pas viable pour les entreprises de taxi”, a souligné à l’issue de la réunion Rachid Boudjema, président de l’Union nationale des taxis.Il s’agit notamment de prendre en compte la “marche lente” en cas de bouchons, et le retour au compteur (et non au forfait) pour la plupart des trajets. “La grande avancée, c’est que ces propositions vont être chiffrées et voir si elles rentrent dans les objectifs budgétaires”, a indiqué Bilal Bouammar, de la Fédération des taxis indépendants, à l’issue de la réunion. “On est plus dans une négociation que dans l’imposition de mesure comme ça s’est fait pendant un an et demi (avec la CNAM)”.”On travaille beaucoup mieux quand les ministres sont présents que quand nous sommes sans eux en réunion de travail (avec la CNAM)”, a souligné Emmanuelle Cordier, présidente de la Fédération nationale du taxi (FNDT), qui demandait depuis des semaines un dialogue direct avec les ministres.Les taxis sont toutefois prêts à se remobiliser en cas de nouvelle déception, car ils sont “pris à la gorge “, a souligné M. Boudjema auprès l’AFP.- Economies -Après une pause d’une semaine et demie, les taxis ont remis la pression mercredi matin en manifestant devant le ministère de l’Economie. Dans un concert de pétards, plusieurs centaines de taxis de toute la France bloquaient une avenue devant Bercy, dans le sud-est de Paris.Plusieurs centaines de taxis ont également ralenti la circulation sur les autoroutes A10 et A13 autour de la capitale, selon la police.Les taxis sont remontés contre la nouvelle convention de l’Assurance maladie régissant le transport des malades en taxi, censée entrer en vigueur le 1er octobre.Le nouveau système doit reposer sur une prise en charge de 13 euros par la Sécurité sociale, puis un tarif kilométrique. Mais les taxis craignent, par exemple, que les temps d’attente lorsque le patient est en consultation à l’hôpital ne soient plus rémunérés.Le chiffre d’affaires de certains artisans-taxis repose parfois aux deux tiers sur le transport des patients vers les hôpitaux ou à leurs rendez-vous médicaux, notamment dans les zones rurales ou les petites villes.L’Assurance maladie souhaite économiser de l’argent en développant des plateformes centralisant les demandes, pour rationaliser les allées et venues des taxis, permettre le transport partagé et éviter retours à vide ou longues périodes d’attente des véhicules.Entre 2019 et 2024, les dépenses de transport sanitaire ont explosé pour atteindre 6,74 milliards d’euros annuels, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés, soit une augmentation de 45%.”On se reverra dans 15 jours dans cette configuration-là avec des scénarios, d’autres hypothèses tarifaires”, a indiqué le ministre de la Santé. Le Premier ministre François Bayrou avait assuré fin mai que la réforme s’appliquerait bien début octobre et générerait même “davantage d’économies que prévu” grâce à la concertation.- Blocage -Pendant la deuxième quinzaine de mai, la profession avait déjà bloqué gares et aéroports et occupé certains axes, dans plusieurs villes de France, et notamment sur le boulevard Raspail à Paris, à deux pas du quartier des ministères. Hormis leurs griefs contre la convention avec l’Assurance maladie, les taxis s’en sont aussi pris aux chauffeurs VTC, accusés de concurrence déloyale et de pratiquer la maraude – le fait de circuler à vide à la recherche de clients -, ce qui leur est interdit. Le gouvernement a affirmé qu’il allait accentuer les contrôles pour s’attaquer aux fraudeurs. Une célérité qui a mis en colère les chauffeurs VTC, reçus à leur tour le 3 juin au ministère des Transports. Ils ont eux aussi appelé à une semaine de mobilisation à partir de mardi.

Sri Lanka raises electricity price in line with IMF bailout

Cash-strapped Sri Lanka on Wednesday announced a 15 percent increase in the electricity price to shore up revenues for the state-run utility, in line with conditions imposed by an IMF bailout.The Public Utilities Commission said it allowed the Ceylon Electricity Board (CEB) to charge the higher rates from Thursday, six months after a controversial reduction that pushed the utility into the red.The government had forced a 20 percent price cut on the CEB in January, despite fears that it would cause the government-owned company to lose money and undermine the national budget.Ensuring cost-recovery and doing away with subsidies is in line with the conditions set by the International Monetary Fund, which granted a four-year, $2.9 billion loan to help salvage Sri Lanka’s economy.The country had declared bankruptcy after defaulting on its $46 billion foreign debt in April 2022, having run out of foreign exchange to finance even the most essential imports, such as food, fuel and medicines.Months of protests over shortages led to the toppling of then-president Gotabaya Rajapaksa in July 2022.His successor, Ranil Wickremesinghe, secured the IMF bailout and proceeded to cut subsidies and raise taxes.Wickremesinghe lost the September election, but his successor, Anura Kumara Dissanayake, is pushing ahead with the IMF-backed reforms.Inflation, which peaked at nearly 70 percent in September 2022, has dropped sharply, and the country has been experiencing deflation since September.The IMF says Sri Lanka is slowly emerging from its worst meltdown and that the economy has turned around, although risks remain.

Sri Lanka raises electricity price in line with IMF bailout

Cash-strapped Sri Lanka on Wednesday announced a 15 percent increase in the electricity price to shore up revenues for the state-run utility, in line with conditions imposed by an IMF bailout.The Public Utilities Commission said it allowed the Ceylon Electricity Board (CEB) to charge the higher rates from Thursday, six months after a controversial reduction that pushed the utility into the red.The government had forced a 20 percent price cut on the CEB in January, despite fears that it would cause the government-owned company to lose money and undermine the national budget.Ensuring cost-recovery and doing away with subsidies is in line with the conditions set by the International Monetary Fund, which granted a four-year, $2.9 billion loan to help salvage Sri Lanka’s economy.The country had declared bankruptcy after defaulting on its $46 billion foreign debt in April 2022, having run out of foreign exchange to finance even the most essential imports, such as food, fuel and medicines.Months of protests over shortages led to the toppling of then-president Gotabaya Rajapaksa in July 2022.His successor, Ranil Wickremesinghe, secured the IMF bailout and proceeded to cut subsidies and raise taxes.Wickremesinghe lost the September election, but his successor, Anura Kumara Dissanayake, is pushing ahead with the IMF-backed reforms.Inflation, which peaked at nearly 70 percent in September 2022, has dropped sharply, and the country has been experiencing deflation since September.The IMF says Sri Lanka is slowly emerging from its worst meltdown and that the economy has turned around, although risks remain.

TF1 prévoit de proposer à terme des contenus payants à l’unité sur sa plateforme

Le groupe TF1 a signé un nouvel accord de financement avec la filière de la production audiovisuelle, qui prévoit que les utilisateurs de sa plateforme de streaming TF1+ puissent à terme acheter des contenus à l’unité, a-t-il annoncé mercredi.”Grâce à l’intégration de ces droits, les utilisateurs pourront bénéficier de nouvelles fonctionnalités permettant un accès à la carte à une diversité d’œuvres et de contenus de haute qualité, disponibles en contrepartie d’un micropaiement”, c’est-à-dire le paiement d’une petite somme, a indiqué TF1 dans un communiqué.L’accord ouvre cette possibilité mais le dispositif n’est pas encore disponible sur TF1+. Lancée début 2024 et priorité stratégique du groupe, la plateforme est gratuite et propose une offre payante sans publicité, TF1+ Premium (5,99 euros par mois).L’achat à la carte “nous permettra d’avoir une offre payante plus large et plus en phase avec ce que recherchent les Français qui consultent TF1+”, a déclaré le PDG du groupe, Rodolphe Belmer, au journal Les Echos.Selon lui, cet accord est un “nouveau pas significatif” en raison du développement de cette “offre inédite par le micropaiement”.Selon les termes de l’accord, cela pourra concerner les “œuvres financées par le groupe TF1 de manière substantielle”.L’accord a été signé avec six syndicats de la production audiovisuelle (AnimFrance, SATEV, SPECT, SPI, USPA, SEDPA) et deux sociétés d’auteurs (SACD et Scam). Il se substitue à un précédent signé en décembre 2022.Plus largement que la seule question de l’achat de contenus à la carte, cet accord “pérennise jusqu’à fin 2028 les engagements pris par le groupe TF1” en termes d’investissement dans les fictions, les documentaires ou les dessins animés, a précisé ce dernier.L’accord offre à TF1 “un accès à l’ensemble des droits” pour la télé classique et le streaming “sur une durée de 48 mois, pour l’ensemble des œuvres indépendantes qu’il finance à un niveau substantiel”.Parmi les points de l’accord, “le Groupe TF1 amplifie son engagement en faveur de la création d’œuvres patrimoniales à hauteur de 12,57% de son chiffre d’affaires (contre 12,50% précédemment)”.