Yémen: les Houthis font état de nouvelles frappes américaines

Les Houthis du Yémen ont revendiqué mardi leur troisième attaque en 48 heures contre des navires de guerre américains, malgré les frappes américaines contre les rebelles soutenus par l’Iran, qui ont déclenché d’importantes manifestations organisées par ces derniers.Les rebelles ont par ailleurs condamné les frappes israéliennes intenses dans la nuit de lundi à mardi dans la bande de Gaza, qui ont au fait au moins 330 morts selon le ministère de la Santé du territoire palestinien dirigé par le Hamas, et ont promis d’intensifier leurs propres opérations pour soutenir leur allié, le Hamas.Une frappe a ciblé la région de Bajel dans le gouvernorat de Hodeida et d’autres ont visé une aciérie dans la région d’al-Salif, dans le même gouvernorat, ont indiqué l’agence de presse des Houthis, Saba, et la chaîne Al-Massira TV. Elles ont également rapporté tôt mardi des raids américains supplémentaires dans deux secteurs de la capitale, Sanaa, et précisé que l’aciérie avait subi “des dommages importants” après avoir été ciblée à 12 reprises. Après le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, les rebelles ont mené plusieurs attaques de missiles contre Israël et des navires accusés de liens avec Israël, en affirmant agir ainsi en solidarité avec les Palestiniens.  Les attaques ont cessé avec l’entrée en vigueur le 19 janvier d’une trêve à Gaza. Mais les rebelles ont annoncé le 11 mars leur intention de les reprendre contre les navires liés à Israël au large du Yémen, après le blocage par Israël de l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza. Le président américain, Donald Trump, a annoncé samedi des frappes contre les bastions des rebelles au Yémen, en promettant d’utiliser “une force létale écrasante” pour faire cesser les attaques dans cette zone maritime essentielle pour le commerce mondial. Les frappes de samedi, qui ont visé la capitale Sanaa et d’autres régions du pays, ont fait 53 morts et 98 blessés, d’après les Houthis. Elles ont coûté la vie à plusieurs chefs du mouvement, selon Washington.  – Manifestations massives -Des dizaines de milliers de Yéménites avaient manifesté lundi dans les principales villes aux mains des Houthis, pour dénoncer ces frappes.  M. Trump a déclaré lundi que l’Iran serait désormais “tenu pour responsable” de toute attaque des Houthis.Le responsable des opérations au Pentagone, Alexus Grynkewich, a confirmé lundi que les frappes se poursuivraient “jusqu’à ce que les objectifs du président soient atteints”. Téhéran a répliqué en dénonçant dans une lettre au Conseil de sécurité de l’ONU les déclarations “belliqueuses” de M. Trump et en prévenant que toute agression aurait de “graves conséquences” dont Washington devrait assumer “l’entière responsabilité”.- “Causes complexes” -En riposte aux frappes américaines, les Houthis avaient déclaré dimanche avoir visé le porte-avions américain USS Harry Truman dans le nord de la mer Rouge et avoir tiré 18 missiles et un drone.Lundi matin, ils avaient revendiqué une seconde attaque contre ce porte-avion, “avec de nombreux missiles balistiques et de croisière ainsi qu’avec des drones”. Et mardi, les Houthis ont revendiqué une troisième attaque conduite en l’espace de 48 heures.Les Etats-Unis n’ont pas confirmé ces attaques.Face à l’escalade, l’ONU a demandé aux Etats-Unis et aux Houthis “l’arrêt de toute activité militaire”.La Chine a appelé à la désescalade, affirmant que “la situation en mer Rouge et la question yéménite ont des causes complexes et doivent être résolues de manière appropriée par le dialogue”.Les attaques houthies ont perturbé le trafic en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, poussant les Etats-Unis à mettre en place une coalition navale multinationale et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l’aide du Royaume-Uni.Pays pauvre de la péninsule arabique, le Yémen est en proie depuis 2014 à une guerre civile opposant les Houthis au gouvernement soutenu par l’Arabie saoudite. La guerre a fait des centaines de milliers de morts et plongé ce pays de 38 millions d’habitants dans l’une des pires crises humanitaires, selon l’ONU. 

Yémen: les Houthis font état de nouvelles frappes américaines

Les Houthis du Yémen ont revendiqué mardi leur troisième attaque en 48 heures contre des navires de guerre américains, malgré les frappes américaines contre les rebelles soutenus par l’Iran, qui ont déclenché d’importantes manifestations organisées par ces derniers.Les rebelles ont par ailleurs condamné les frappes israéliennes intenses dans la nuit de lundi à mardi dans la bande de Gaza, qui ont au fait au moins 330 morts selon le ministère de la Santé du territoire palestinien dirigé par le Hamas, et ont promis d’intensifier leurs propres opérations pour soutenir leur allié, le Hamas.Une frappe a ciblé la région de Bajel dans le gouvernorat de Hodeida et d’autres ont visé une aciérie dans la région d’al-Salif, dans le même gouvernorat, ont indiqué l’agence de presse des Houthis, Saba, et la chaîne Al-Massira TV. Elles ont également rapporté tôt mardi des raids américains supplémentaires dans deux secteurs de la capitale, Sanaa, et précisé que l’aciérie avait subi “des dommages importants” après avoir été ciblée à 12 reprises. Après le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, les rebelles ont mené plusieurs attaques de missiles contre Israël et des navires accusés de liens avec Israël, en affirmant agir ainsi en solidarité avec les Palestiniens.  Les attaques ont cessé avec l’entrée en vigueur le 19 janvier d’une trêve à Gaza. Mais les rebelles ont annoncé le 11 mars leur intention de les reprendre contre les navires liés à Israël au large du Yémen, après le blocage par Israël de l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza. Le président américain, Donald Trump, a annoncé samedi des frappes contre les bastions des rebelles au Yémen, en promettant d’utiliser “une force létale écrasante” pour faire cesser les attaques dans cette zone maritime essentielle pour le commerce mondial. Les frappes de samedi, qui ont visé la capitale Sanaa et d’autres régions du pays, ont fait 53 morts et 98 blessés, d’après les Houthis. Elles ont coûté la vie à plusieurs chefs du mouvement, selon Washington.  – Manifestations massives -Des dizaines de milliers de Yéménites avaient manifesté lundi dans les principales villes aux mains des Houthis, pour dénoncer ces frappes.  M. Trump a déclaré lundi que l’Iran serait désormais “tenu pour responsable” de toute attaque des Houthis.Le responsable des opérations au Pentagone, Alexus Grynkewich, a confirmé lundi que les frappes se poursuivraient “jusqu’à ce que les objectifs du président soient atteints”. Téhéran a répliqué en dénonçant dans une lettre au Conseil de sécurité de l’ONU les déclarations “belliqueuses” de M. Trump et en prévenant que toute agression aurait de “graves conséquences” dont Washington devrait assumer “l’entière responsabilité”.- “Causes complexes” -En riposte aux frappes américaines, les Houthis avaient déclaré dimanche avoir visé le porte-avions américain USS Harry Truman dans le nord de la mer Rouge et avoir tiré 18 missiles et un drone.Lundi matin, ils avaient revendiqué une seconde attaque contre ce porte-avion, “avec de nombreux missiles balistiques et de croisière ainsi qu’avec des drones”. Et mardi, les Houthis ont revendiqué une troisième attaque conduite en l’espace de 48 heures.Les Etats-Unis n’ont pas confirmé ces attaques.Face à l’escalade, l’ONU a demandé aux Etats-Unis et aux Houthis “l’arrêt de toute activité militaire”.La Chine a appelé à la désescalade, affirmant que “la situation en mer Rouge et la question yéménite ont des causes complexes et doivent être résolues de manière appropriée par le dialogue”.Les attaques houthies ont perturbé le trafic en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, poussant les Etats-Unis à mettre en place une coalition navale multinationale et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l’aide du Royaume-Uni.Pays pauvre de la péninsule arabique, le Yémen est en proie depuis 2014 à une guerre civile opposant les Houthis au gouvernement soutenu par l’Arabie saoudite. La guerre a fait des centaines de milliers de morts et plongé ce pays de 38 millions d’habitants dans l’une des pires crises humanitaires, selon l’ONU. 

Markets track Wall St gains as tech inspires Hong Kong

Asian and European equity markets rallied on Tuesday following another positive day on Wall Street stoked by US data that eased recession fears, while Chinese tech firms helped propel another surge in Hong Kong.Traders have kicked off the week on a positive note after Beijing at the weekend unveiled a range of measures aimed at reigniting activity in China’s army of consumers.That was followed Monday by figures showing US retail sales grew less than expected last month but a separate reading — used to calculate economic growth — topped forecasts, tempering possible concerns about a possible downturn. However, while there have been no new announcements in recent days, investors continue to fret over the impact of Donald Trump’s trade war on global growth.Hong Kong, which has piled on more than a fifth since the turn of the year, rose 2.5 percent to lead the gains Tuesday thanks to further buying of Chinese tech firms including Alibaba, Tencent and JD.com.Electric vehicle maker BYD was also a big winner, adding more than four percent — having jumped more than six percent to a record at one point — after unveiling battery technology it says can charge in five minutes.Shanghai also rose, along with Tokyo, Sydney, Seoul, Singapore, Taipei, Mumbai and Bangkok.However, trading in Jakarta was halted as the market tanked more than seven percent — its biggest intraday drop since 2011 — on worries about the Indonesian economy and weakening consumer spending heading into the Eid holiday period. It later resumed and pared its losses to four percent.The bourse has plunged more than 10 percent so far this year as the economy struggles, and eyes are now on the country’s central bank ahead of a policy decision due on Wednesday.London, Paris and Frankfurt rose at the open.The rally came after a second successive day of gains on Wall Street, which has been hammered this month by a sell-off sparked by Trump’s tariffs campaign that many fear could ramp up US inflation and hammer the economy.But SPI Asset Management’s Stephen Innes warned investors that investors weer not out of the woods yet.”Don’t get too comfortable — nervous eyes remain locked on Washington’s tariff tumult,” he wrote in a commentary.”The storm is far from over, and with the next escalation looming, the market is still walking a fine line between optimism and another sharp reality check.”Uncertainty about the impact of the tariffs and renewed concerns about the Middle East after Israel struck targets in Gaza helped safe-haven gold hit a fresh record just short of $3,020.This week is due to see policy decisions by the Federal Reserve, Bank of Japan and Bank of England, with all three forecast to stand pat on interest rates.The US central bank’s announcement will also come with updates to its outlook for the economy and interest rates this year, in light of Trump’s trade measures as well as plans to slash taxes, immigration and federal jobs.”We do not expect major changes in forward guidance on policy rates in the updated (policy board) statement,” said Ryan Wang, US economist for HSBC.”The statement could repeat that risks to (its) employment and inflation goals ‘are roughly in balance’ and that the ‘economic outlook is uncertain’.”However, he did say that while he saw no major changes to the bank’s median economic outlook, “the changes that we do expect are in a pessimistic direction”.- Key figures around 0815 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 1.2 percent at 37,845.42 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 2.5 percent at 24,740.57 (close)Shanghai – Composite: UP 0.1 percent at 3,429.76 (close)London – FTSE 100: UP 0.4 percent at 8,711.68 Euro/dollar: UP at $1.0929 from $1.0925 on MondayPound/dollar: DOWN at $1.2987 from $1.2990Dollar/yen: UP at 149.85 yen from 149.12 yenEuro/pound: UP at 84.16 pence from 84.07 penceWest Texas Intermediate: UP 0.8 percent at $68.12 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.8 percent at $71.62 per barrelNew York – Dow: UP 0.9 percent at 41,841.63 (close)

Moscou et Pékin ont recours à un “arsenal numérique massif” pour manipuler les démocraties, selon l’UE

La Chine et la Russie ont recours à un “arsenal numérique massif” pour s’ingérer et manipuler les démocraties occidentales, a averti mardi l’Union européenne.”La manipulation et l’interférence des informations constituent une menace majeure pour la sécurité de l’UE”, a déclaré la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas, dans un rapport.”Nous ne devons pas sous-estimer le pouvoir que tout cela a sur nous, ni les intentions de leurs auteurs”, a-t-elle ajouté.Dans son dernier rapport annuel sur le sujet, l’UE indique que l’année dernière, elle a identifié des attaques de désinformation contre plus de quatre-vingts pays et plus de deux cents organisations. La guerre en Ukraine reste une cible majeure pour la Russie, mais des événements tels que les Jeux olympiques de Paris, les élections en Moldavie et les manifestations d’agriculteurs en Allemagne étaient également dans le collimateur. “L’objectif est de déstabiliser nos sociétés, de nuire à nos démocraties, de creuser des fossés entre nous et nos partenaires et de saper la position de l’UE dans le monde”, a affirmé M. Kallas. Le rapport indique que l’UE est devenue plus capable de mettre en évidence les campagnes menées par Moscou et Pékin pour façonner l’opinion publique européenne. Il assure par exemple que la Russie utilise un réseau complexe “d’acteurs étatiques et non étatiques”, allant des influenceurs des médias sociaux aux médias d’État et aux porte-paroles officiels, pour créer et amplifier ses messages. La Chine, quant à elle, semble intensifier l’utilisation de “sociétés de relations publiques privées et d’influenceurs pour créer, amplifier et blanchir des contenus alignés sur les intérêts politiques de la Chine dans le monde entier”. Le rapport ne va pas jusqu’à accuser la Russie et la Chine de s’entendre activement pour diffuser de la désinformation.Toutefois, il souligne qu’au cours du mois qui a marqué les 1.000 jours de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, “un alignement significatif des récits sino-russes est apparu, avec des messages hostiles accusant l’OTAN d’être responsable de l’escalade du conflit”. L’UE s’inquiète aussi de plus en plus de l’ingérence de la Russie dans le cadre de ce qu’elle considère comme une campagne hybride plus large menée par Moscou, comprenant des actes de sabotage visant à affaiblir l’Occident. 

Moscou et Pékin ont recours à un “arsenal numérique massif” pour manipuler les démocraties, selon l’UE

La Chine et la Russie ont recours à un “arsenal numérique massif” pour s’ingérer et manipuler les démocraties occidentales, a averti mardi l’Union européenne.”La manipulation et l’interférence des informations constituent une menace majeure pour la sécurité de l’UE”, a déclaré la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas, dans un rapport.”Nous ne devons pas sous-estimer le pouvoir que tout cela a sur nous, ni les intentions de leurs auteurs”, a-t-elle ajouté.Dans son dernier rapport annuel sur le sujet, l’UE indique que l’année dernière, elle a identifié des attaques de désinformation contre plus de quatre-vingts pays et plus de deux cents organisations. La guerre en Ukraine reste une cible majeure pour la Russie, mais des événements tels que les Jeux olympiques de Paris, les élections en Moldavie et les manifestations d’agriculteurs en Allemagne étaient également dans le collimateur. “L’objectif est de déstabiliser nos sociétés, de nuire à nos démocraties, de creuser des fossés entre nous et nos partenaires et de saper la position de l’UE dans le monde”, a affirmé M. Kallas. Le rapport indique que l’UE est devenue plus capable de mettre en évidence les campagnes menées par Moscou et Pékin pour façonner l’opinion publique européenne. Il assure par exemple que la Russie utilise un réseau complexe “d’acteurs étatiques et non étatiques”, allant des influenceurs des médias sociaux aux médias d’État et aux porte-paroles officiels, pour créer et amplifier ses messages. La Chine, quant à elle, semble intensifier l’utilisation de “sociétés de relations publiques privées et d’influenceurs pour créer, amplifier et blanchir des contenus alignés sur les intérêts politiques de la Chine dans le monde entier”. Le rapport ne va pas jusqu’à accuser la Russie et la Chine de s’entendre activement pour diffuser de la désinformation.Toutefois, il souligne qu’au cours du mois qui a marqué les 1.000 jours de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, “un alignement significatif des récits sino-russes est apparu, avec des messages hostiles accusant l’OTAN d’être responsable de l’escalade du conflit”. L’UE s’inquiète aussi de plus en plus de l’ingérence de la Russie dans le cadre de ce qu’elle considère comme une campagne hybride plus large menée par Moscou, comprenant des actes de sabotage visant à affaiblir l’Occident. 

Cantines scolaires: une proposition de loi va être déposée pour interdire couverts et assiettes en plastique

Une proposition de loi va être déposée pour interdire couverts et assiettes en plastique réutilisables dans les cantines scolaires, à la suite d’une “confusion” introduite par un décret d’application, a annoncé mardi la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, sur RMC.Promulguée en 2018, la loi Egalim avait fixé au 1er janvier 2025 l’interdiction “de contenants alimentaires de cuisson, de réchauffe ou de service en matière plastique” dans les cantines scolaires et universitaires, ainsi que dans les établissements d’accueil des enfants de moins de 6 ans. L’interdiction avait été étendue par la loi antigaspillage pour une économie circulaire (Agec) aux services de pédiatrie, d’obstétrique et de maternité, également à partir de janvier 2025.Mais “le décret de mise en oeuvre de la loi est allé plus loin que la loi, il a englobé dans l’interdiction la vaisselle et les couverts. Et en fait, un décret ne peut aller plus loin que la loi, c’est une fragilité juridique et c’est du pain bénit pour le lobby du plastique qui attaque systématiquement nos textes”, a détaillé la ministre.”Nous avons essayé de corriger cela pour ne pas fragiliser le texte et bien interdire tout ce qu’on veut interdire: la loi dit +contenants de réchauffe et de service+”, a-t-elle poursuivi. Un projet de décret avait ainsi été préparé par son ministère, qui prévoyait de remplacer les mots “le service ou la consommation des plats, y compris la vaisselle et les couverts” par simplement “le service”.”La loi a donné une interdiction qui n’allait pas jusqu’au bout et qui était ambiguë. Le décret a tout interdit, mais le décret ne peut pas être plus ambitieux que la loi. On va interdire tout, mais pour interdire tout, il faut une loi et ça ne peut pas être un décret qui le décide dans son coin”, a annoncé Agnès Pannier-Runacher.”Dans ce moment de confusion”, elle a annoncé que les députées Ensemble pour la République Véronique Riotton et Graziella Melchior “se proposent de déposer une proposition de loi qui va corriger et permettre d’interdire les couverts, les assiettes, tout ce qui est en plastique dans les cantines de nos enfants”.Cette proposition de loi arrivera “le plus vite possible, et pendant ce temps-là je n’ai plus besoin de modifier le décret, on va adapter la loi au décret”, a précisé Mme Pannier-Runacher.

Cantines scolaires: une proposition de loi va être déposée pour interdire couverts et assiettes en plastique

Une proposition de loi va être déposée pour interdire couverts et assiettes en plastique réutilisables dans les cantines scolaires, à la suite d’une “confusion” introduite par un décret d’application, a annoncé mardi la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, sur RMC.Promulguée en 2018, la loi Egalim avait fixé au 1er janvier 2025 l’interdiction “de contenants alimentaires de cuisson, de réchauffe ou de service en matière plastique” dans les cantines scolaires et universitaires, ainsi que dans les établissements d’accueil des enfants de moins de 6 ans. L’interdiction avait été étendue par la loi antigaspillage pour une économie circulaire (Agec) aux services de pédiatrie, d’obstétrique et de maternité, également à partir de janvier 2025.Mais “le décret de mise en oeuvre de la loi est allé plus loin que la loi, il a englobé dans l’interdiction la vaisselle et les couverts. Et en fait, un décret ne peut aller plus loin que la loi, c’est une fragilité juridique et c’est du pain bénit pour le lobby du plastique qui attaque systématiquement nos textes”, a détaillé la ministre.”Nous avons essayé de corriger cela pour ne pas fragiliser le texte et bien interdire tout ce qu’on veut interdire: la loi dit +contenants de réchauffe et de service+”, a-t-elle poursuivi. Un projet de décret avait ainsi été préparé par son ministère, qui prévoyait de remplacer les mots “le service ou la consommation des plats, y compris la vaisselle et les couverts” par simplement “le service”.”La loi a donné une interdiction qui n’allait pas jusqu’au bout et qui était ambiguë. Le décret a tout interdit, mais le décret ne peut pas être plus ambitieux que la loi. On va interdire tout, mais pour interdire tout, il faut une loi et ça ne peut pas être un décret qui le décide dans son coin”, a annoncé Agnès Pannier-Runacher.”Dans ce moment de confusion”, elle a annoncé que les députées Ensemble pour la République Véronique Riotton et Graziella Melchior “se proposent de déposer une proposition de loi qui va corriger et permettre d’interdire les couverts, les assiettes, tout ce qui est en plastique dans les cantines de nos enfants”.Cette proposition de loi arrivera “le plus vite possible, et pendant ce temps-là je n’ai plus besoin de modifier le décret, on va adapter la loi au décret”, a précisé Mme Pannier-Runacher.

Cantines scolaires: une proposition de loi va être déposée pour interdire couverts et assiettes en plastique

Une proposition de loi va être déposée pour interdire couverts et assiettes en plastique réutilisables dans les cantines scolaires, à la suite d’une “confusion” introduite par un décret d’application, a annoncé mardi la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, sur RMC.Promulguée en 2018, la loi Egalim avait fixé au 1er janvier 2025 l’interdiction “de contenants alimentaires de cuisson, de réchauffe ou de service en matière plastique” dans les cantines scolaires et universitaires, ainsi que dans les établissements d’accueil des enfants de moins de 6 ans. L’interdiction avait été étendue par la loi antigaspillage pour une économie circulaire (Agec) aux services de pédiatrie, d’obstétrique et de maternité, également à partir de janvier 2025.Mais “le décret de mise en oeuvre de la loi est allé plus loin que la loi, il a englobé dans l’interdiction la vaisselle et les couverts. Et en fait, un décret ne peut aller plus loin que la loi, c’est une fragilité juridique et c’est du pain bénit pour le lobby du plastique qui attaque systématiquement nos textes”, a détaillé la ministre.”Nous avons essayé de corriger cela pour ne pas fragiliser le texte et bien interdire tout ce qu’on veut interdire: la loi dit +contenants de réchauffe et de service+”, a-t-elle poursuivi. Un projet de décret avait ainsi été préparé par son ministère, qui prévoyait de remplacer les mots “le service ou la consommation des plats, y compris la vaisselle et les couverts” par simplement “le service”.”La loi a donné une interdiction qui n’allait pas jusqu’au bout et qui était ambiguë. Le décret a tout interdit, mais le décret ne peut pas être plus ambitieux que la loi. On va interdire tout, mais pour interdire tout, il faut une loi et ça ne peut pas être un décret qui le décide dans son coin”, a annoncé Agnès Pannier-Runacher.”Dans ce moment de confusion”, elle a annoncé que les députées Ensemble pour la République Véronique Riotton et Graziella Melchior “se proposent de déposer une proposition de loi qui va corriger et permettre d’interdire les couverts, les assiettes, tout ce qui est en plastique dans les cantines de nos enfants”.Cette proposition de loi arrivera “le plus vite possible, et pendant ce temps-là je n’ai plus besoin de modifier le décret, on va adapter la loi au décret”, a précisé Mme Pannier-Runacher.

Hong Kong leader says concerns over Panama ports deal warrant ‘attention’

Hong Kong leader John Lee on Tuesday said criticism of city conglomerate CK Hutchison’s sale of its Panama Canal ports deserved “serious attention”, after Beijing authorities repeatedly slammed the deal.The business empire of Hong Kong’s richest man, Li Ka-shing, sold most of its port operations — including those in the canal — to a US-led consortium this month following pressure from US President Donald Trump.But Beijing has upped pressure on the firm since, with two Chinese government offices managing Hong Kong affairs republishing newspaper articles last week blasting the transaction and questioning whether CK Hutchison sided with the United States over China.”There have been extensive discussions in society about the issue and this reflects society’s concern over the matter,” Lee, the chief executive of the largely autonomous Chinese city, told reporters.”These concerns deserve serious attention.”Bloomberg News reported on Tuesday, citing unnamed sources, that senior Chinese leaders have ordered several government agencies — including the State Administration for Market Regulation — to scrutinise the deal.This examination by Beijing does not necessarily result in follow-up action, the sources told Bloomberg, asking not to be identified to discuss private deliberations.Asked to confirm that report, Beijing directed AFP to the “relevant authorities”.But spokeswoman Mao Ning said that “China has always firmly opposed the use of economic coercion, bullying and infringement to undermine the legitimate rights and interest of other countries”.Shares of CK Hutchison in Hong Kong fell nearly four percent on Tuesday morning.For months, Trump has complained that China controls shipping in the Panama Canal, which was built by the United States more than a century ago to link the Pacific and Atlantic oceans.The US president repeatedly threatened to “take back” the canal, which was handed over to Panama in 1999.- ‘Bullying tactics’ -Before the sale, CK Hutchison’s subsidiary in Panama had managed two of the five ports at the canal — one on Cristobal, on the Atlantic side and the other on Balboa, the Pacific side — via a government concession since 1997.CK Hutchison, one of Hong Kong’s largest conglomerates, said the deal was unrelated to recent political news.Lee on Tuesday urged foreign governments to “provide a fair and just environment” for Hong Kong enterprises, without calling out the United States by name.”We oppose the abusive use of coercion, of bullying tactics in international economic and trade relations,” he said.Lee said any transaction must comply with legal and regulatory requirements, adding that Hong Kong would “handle it in accordance with the law and regulations”.The Hong Kong and Macao Work Office — an office in Beijing overseeing Hong Kong affairs — republished a newspaper article last Thursday asking CK Hutchison “which side it stands on”.Two days later, it ran another piece critical of the deal, which was later republished by the Liaison Office, the top Beijing authority based in Hong Kong.AFP has contacted the conglomerate for comment.Outspoken Hong Kong ex-leader CY Leung added to the chorus of criticism, saying “some Hong Kong businesspeople mistakenly believe that ‘businesspeople have no homeland'”.”American businesspeople can and will do only things aligned with US interests… the same applies to China,” Leung wrote on Facebook on Monday.