Frappes russes meurtrières sur Kharkiv, l’Ukraine récupère les corps de 1.200 soldats

Des frappes russes ont tué trois personnes et fait plus de soixante blessés dans la nuit de mardi à mercredi à Kharkiv, deuxième ville d’Ukraine, alors que Moscou a intensifié ses attaques quotidiennes sur ce pays et que les négociations de paix sont dans l’impasse.Parallèlement aux attaques, un nouvel échange de militaires grièvement blessés doit avoir lieu jeudi, a annoncé Moscou. Kiev a de son côté annoncé avoir récupéré 1.212 corps de ses soldats tués sur le front, une des plus importantes opérations du genre depuis l’invasion lancée par Moscou il y a plus de trois ans. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé les Occidentaux à “ne pas avoir peur” d'”agir” après les nouvelles frappes. Cela doit, selon lui, forcer Moscou à “s’engager dans la véritable diplomatie” pour mettre fin à la guerre. “Cela dépend principalement des Etats-Unis”, a-t-il déclaré sur les réseaux sociaux. Le président américain Donald Trump a maintes fois exhorté Moscou et Kiev à négocier pour arrêter ce conflit, le pire en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, mais s’est montré très réticent à imposer de nouvelles sanctions à l’encontre de la Russie, malgré des appels en ce sens de l’Ukraine et des Européens. La Russie a tiré un nombre record de drones et missiles sur les zones civiles en Ukraine ces dernières semaines, après avoir avancé des conditions maximalistes pour faire cesser les combats, que Kiev a rejetées.Une nouvelle attaque de drones russes contre Kharkiv a tué trois personnes et blessé une soixantaine d’autres, dont neuf enfants, selon les autorités.- “Jamais eu aussi peur” -Des journalistes de l’AFP sur place ont vu des immeubles endommagés et des voitures calcinées.”Je n’ai jamais eu aussi peur de ma vie”, a glissé à l’AFP une dame âgée au regard perdu, tandis qu’un homme maudissait les Russes en nettoyant des débris.Une autre habitante, Olena Khoroujeva, a dit s’être précipitée dans le couloir, loin des fenêtres, avec ses deux enfants lorsqu’elle a entendu les drones approcher en pleine nuit. “Le plus jeune était allongé sur le sol, les mains sur la tête. Je me suis allongée sur lui” pour le protéger, a raconté à l’AFP cette pharmacienne de 41 ans. “Il y a eu un silence, puis nous avons été projetés contre le mur… Il y a eu d’autres explosions, puis nous avons entendu des gens crier +Au secours ! Au secours !+”. Située à une trentaine de kilomètres de la frontière russe, Kharkiv voit se multiplier les attaques nocturnes d’ampleur depuis une semaine, comme l’ensemble du pays.La ville avait connu dans la nuit de vendredi à samedi son attaque la plus puissante depuis le début de la guerre en 2022, avec une cinquantaine de frappes.- Impasse -Kiev, en parallèle, multiplie les attaques de drones sur des sites militaires et stratégiques en Russie. Trente-deux drones ukrainiens ont été interceptés au-dessus de la Russie dans la nuit de mardi à mercredi, selon le ministère russe de la Défense.L’Ukraine reste en difficulté sur le front. L’armée russe, qui avait annoncé dimanche attaquer une nouvelle région ukrainienne, celle de Dnipropetrovsk, a dit mercredi y avoir envoyé davantage de troupes.Cette région centrale borde celle de Donetsk, épicentre des combats, mais les soldats russes n’y avaient encore jamais pénétré en plus de trois ans de guerre.Malgré les attaques, Kiev et Moscou ont tout de même procédé lundi et mardi à un échange d’ampleur de prisonniers de guerre, seul résultat concret des pourparlers directs à Istanbul début juin.Contrairement à l’habitude, aucun camp n’a communiqué le nombre de soldats rapatriés. Après avoir promis en vain de régler le conflit “en 24 heures” et renoué le contact avec son homologue russe Vladimir Poutine, Donald Trump s’est mis en retrait du conflit ces dernières semaines.Il a notamment comparé l’invasion russe de l’Ukraine à “des jeunes enfants qui se battent”.Les Européens ont, eux, menacé la Russie de nouvelles “sanctions massives” si elle refusait une trêve inconditionnelle de 30 jours, mais ils peinent à trouver une réponse sans le soutien de Washington.De son côté, Kiev poursuit ses efforts diplomatiques pour engranger des soutiens et accueille mercredi dans le port ukrainien d’Odessa, sur la mer Noire, plusieurs dirigeants d’Europe du Sud-Est.Le président serbe Aleksandar Vucic doit notamment participer à ce sommet, selon ses services. Il s’agirait de sa première visite en Ukraine depuis le début de l’invasion en 2022, alors que Belgrade a gardé de bonnes relations avec Moscou malgré le conflit.

Frappes russes meurtrières sur Kharkiv, l’Ukraine récupère les corps de 1.200 soldats

Des frappes russes ont tué trois personnes et fait plus de soixante blessés dans la nuit de mardi à mercredi à Kharkiv, deuxième ville d’Ukraine, alors que Moscou a intensifié ses attaques quotidiennes sur ce pays et que les négociations de paix sont dans l’impasse.Parallèlement aux attaques, un nouvel échange de militaires grièvement blessés doit avoir lieu jeudi, a annoncé Moscou. Kiev a de son côté annoncé avoir récupéré 1.212 corps de ses soldats tués sur le front, une des plus importantes opérations du genre depuis l’invasion lancée par Moscou il y a plus de trois ans. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé les Occidentaux à “ne pas avoir peur” d'”agir” après les nouvelles frappes. Cela doit, selon lui, forcer Moscou à “s’engager dans la véritable diplomatie” pour mettre fin à la guerre. “Cela dépend principalement des Etats-Unis”, a-t-il déclaré sur les réseaux sociaux. Le président américain Donald Trump a maintes fois exhorté Moscou et Kiev à négocier pour arrêter ce conflit, le pire en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, mais s’est montré très réticent à imposer de nouvelles sanctions à l’encontre de la Russie, malgré des appels en ce sens de l’Ukraine et des Européens. La Russie a tiré un nombre record de drones et missiles sur les zones civiles en Ukraine ces dernières semaines, après avoir avancé des conditions maximalistes pour faire cesser les combats, que Kiev a rejetées.Une nouvelle attaque de drones russes contre Kharkiv a tué trois personnes et blessé une soixantaine d’autres, dont neuf enfants, selon les autorités.- “Jamais eu aussi peur” -Des journalistes de l’AFP sur place ont vu des immeubles endommagés et des voitures calcinées.”Je n’ai jamais eu aussi peur de ma vie”, a glissé à l’AFP une dame âgée au regard perdu, tandis qu’un homme maudissait les Russes en nettoyant des débris.Une autre habitante, Olena Khoroujeva, a dit s’être précipitée dans le couloir, loin des fenêtres, avec ses deux enfants lorsqu’elle a entendu les drones approcher en pleine nuit. “Le plus jeune était allongé sur le sol, les mains sur la tête. Je me suis allongée sur lui” pour le protéger, a raconté à l’AFP cette pharmacienne de 41 ans. “Il y a eu un silence, puis nous avons été projetés contre le mur… Il y a eu d’autres explosions, puis nous avons entendu des gens crier +Au secours ! Au secours !+”. Située à une trentaine de kilomètres de la frontière russe, Kharkiv voit se multiplier les attaques nocturnes d’ampleur depuis une semaine, comme l’ensemble du pays.La ville avait connu dans la nuit de vendredi à samedi son attaque la plus puissante depuis le début de la guerre en 2022, avec une cinquantaine de frappes.- Impasse -Kiev, en parallèle, multiplie les attaques de drones sur des sites militaires et stratégiques en Russie. Trente-deux drones ukrainiens ont été interceptés au-dessus de la Russie dans la nuit de mardi à mercredi, selon le ministère russe de la Défense.L’Ukraine reste en difficulté sur le front. L’armée russe, qui avait annoncé dimanche attaquer une nouvelle région ukrainienne, celle de Dnipropetrovsk, a dit mercredi y avoir envoyé davantage de troupes.Cette région centrale borde celle de Donetsk, épicentre des combats, mais les soldats russes n’y avaient encore jamais pénétré en plus de trois ans de guerre.Malgré les attaques, Kiev et Moscou ont tout de même procédé lundi et mardi à un échange d’ampleur de prisonniers de guerre, seul résultat concret des pourparlers directs à Istanbul début juin.Contrairement à l’habitude, aucun camp n’a communiqué le nombre de soldats rapatriés. Après avoir promis en vain de régler le conflit “en 24 heures” et renoué le contact avec son homologue russe Vladimir Poutine, Donald Trump s’est mis en retrait du conflit ces dernières semaines.Il a notamment comparé l’invasion russe de l’Ukraine à “des jeunes enfants qui se battent”.Les Européens ont, eux, menacé la Russie de nouvelles “sanctions massives” si elle refusait une trêve inconditionnelle de 30 jours, mais ils peinent à trouver une réponse sans le soutien de Washington.De son côté, Kiev poursuit ses efforts diplomatiques pour engranger des soutiens et accueille mercredi dans le port ukrainien d’Odessa, sur la mer Noire, plusieurs dirigeants d’Europe du Sud-Est.Le président serbe Aleksandar Vucic doit notamment participer à ce sommet, selon ses services. Il s’agirait de sa première visite en Ukraine depuis le début de l’invasion en 2022, alors que Belgrade a gardé de bonnes relations avec Moscou malgré le conflit.

Budget: Londres place la défense et la santé au coeur de ses priorités

Des milliards d’argent public injectés dans la santé et dans la défense mais des coupes dans les Affaires étrangères et les transports: le gouvernement britannique a présenté mercredi ses choix budgétaires pour les années à venir.La priorité est “d’investir dans la sécurité du Royaume-Uni, dans la santé et dans la croissance de l’économie”, a martelé la ministre des Finances Rachel Reeves, dans un discours en milieu de journée devant les députés britanniques.Grâce à des hausses d’impôts qui s’appliquent déjà depuis avril, les budgets courants du gouvernement augmenteront de 2,3% par an d’ici la fin de la décennie, a indiqué Mme Reeves.Mais tous les ministères ne sont pas logés à la même enseigne: après un passage en revue détaillé des dépenses et des recettes, amorcé dès le retour au pouvoir des travaillistes en juillet dernier, la priorité est clairement donnée à la défense et la santé.Londres prévoit de porter son budget militaire à 2,6% du produit intérieur brut (PIB) d’ici 2027 (une augmentation qui inclut les agences de renseignement), et jusqu’à 3% à horizon 2034, au détriment de l’aide au développement.Le service public de santé (NHS), sous-financé et extrêmement coûteux, se voit quant à lui promettre une rallonge record de 29 milliards de livres (34 milliards d’euros) d’ici 2028-29, soit une hausse de 3% par an.- Demandeurs d’asile -Sans s’appesantir dans son discours sur les ministères les moins bien lotis, Mme Reeves a tout de même annoncé un milliard de livres d’économies sur le budget alloué aux demandeurs d’asile, notamment pour mettre un terme à “l’utilisation coûteuse des hôtels pour (les) loger”.Selon un document publié sur le site du gouvernement après son discours, les Affaires étrangères (-7% d’ici 2029) et les transports (-5%) sont les plus touchés par les coupes.Ces économies sont d’autant plus sévères que la Chancelière de l’Echiquier (titre officiel de Mme Reeves) a déjà tranché dans les dépenses à hauteur de plusieurs milliards de livres en mars, rognant dans les aides aux personnes handicapées et les coûts de fonctionnement de l’administration centrale.”Moins d’un an s’est écoulé depuis l’arrivée au pouvoir du gouvernement, et ses priorités ont évolué, les événements mondiaux semblant avoir pris le pas sur la politique intérieure”, décrypte Susannah Streeter, analyste chez Hargreaves Lansdown.La ministre est en revanche revenue cette semaine sur la suppression d’une aide au chauffage pour les retraités, décision impopulaire jusque dans son propre camp travailliste.Des largesses critiquées par Mel Stride, responsable de l’opposition conservatrice pour les Finances, convaincue que Mme Reeves “sait qu’elle devra revenir à l’automne”, dans le prochain budget, “avec de nouvelles hausses d’impôts”.Si la Chancelière vise l’équilibre des recettes et des dépenses de fonctionnement, elle s’est donné davantage de marges sur l’investissement, s’autorisant à emprunter plus dans ce but en changeant les règles budgétaires.Conséquence: une manne de 113 milliards de livres (134 milliards d’euros) supplémentaires sur cinq ans s’ajoute aux près de 120 milliards annuels d’investissements déjà prévus.- Des milliards investis -“Les investissements publics devraient être à des niveaux historiquement élevés dans les années à venir”, selon le très respecté Institut des études budgétaires (IFS).Les priorités ont déjà été divulguées ces derniers jours : 86 milliards de livres d’ici 2030 dans les sciences, les technologies ou la défense, 39 milliards de livres pour des “logements abordables” ou 30 milliards de livres pour le nucléaire.Le gouvernement du Premier ministre Keir Starmer, dont la popularité est en berne, espère que cela l’aidera à relancer une activité économique atone, pénalisée aussi par la guerre commerciale des Etats-Unis.”Cette approche centrée sur la croissance est encourageante” mais ne sera peut-être pas suffisante, suggère Lindsay James, analyste chez Quilter, rappelant les difficultés “à réaliser des projets d’infrastructure à grande échelle”.

Budget: Londres place la défense et la santé au coeur de ses priorités

Des milliards d’argent public injectés dans la santé et dans la défense mais des coupes dans les Affaires étrangères et les transports: le gouvernement britannique a présenté mercredi ses choix budgétaires pour les années à venir.La priorité est “d’investir dans la sécurité du Royaume-Uni, dans la santé et dans la croissance de l’économie”, a martelé la ministre des Finances Rachel Reeves, dans un discours en milieu de journée devant les députés britanniques.Grâce à des hausses d’impôts qui s’appliquent déjà depuis avril, les budgets courants du gouvernement augmenteront de 2,3% par an d’ici la fin de la décennie, a indiqué Mme Reeves.Mais tous les ministères ne sont pas logés à la même enseigne: après un passage en revue détaillé des dépenses et des recettes, amorcé dès le retour au pouvoir des travaillistes en juillet dernier, la priorité est clairement donnée à la défense et la santé.Londres prévoit de porter son budget militaire à 2,6% du produit intérieur brut (PIB) d’ici 2027 (une augmentation qui inclut les agences de renseignement), et jusqu’à 3% à horizon 2034, au détriment de l’aide au développement.Le service public de santé (NHS), sous-financé et extrêmement coûteux, se voit quant à lui promettre une rallonge record de 29 milliards de livres (34 milliards d’euros) d’ici 2028-29, soit une hausse de 3% par an.- Demandeurs d’asile -Sans s’appesantir dans son discours sur les ministères les moins bien lotis, Mme Reeves a tout de même annoncé un milliard de livres d’économies sur le budget alloué aux demandeurs d’asile, notamment pour mettre un terme à “l’utilisation coûteuse des hôtels pour (les) loger”.Selon un document publié sur le site du gouvernement après son discours, les Affaires étrangères (-7% d’ici 2029) et les transports (-5%) sont les plus touchés par les coupes.Ces économies sont d’autant plus sévères que la Chancelière de l’Echiquier (titre officiel de Mme Reeves) a déjà tranché dans les dépenses à hauteur de plusieurs milliards de livres en mars, rognant dans les aides aux personnes handicapées et les coûts de fonctionnement de l’administration centrale.”Moins d’un an s’est écoulé depuis l’arrivée au pouvoir du gouvernement, et ses priorités ont évolué, les événements mondiaux semblant avoir pris le pas sur la politique intérieure”, décrypte Susannah Streeter, analyste chez Hargreaves Lansdown.La ministre est en revanche revenue cette semaine sur la suppression d’une aide au chauffage pour les retraités, décision impopulaire jusque dans son propre camp travailliste.Des largesses critiquées par Mel Stride, responsable de l’opposition conservatrice pour les Finances, convaincue que Mme Reeves “sait qu’elle devra revenir à l’automne”, dans le prochain budget, “avec de nouvelles hausses d’impôts”.Si la Chancelière vise l’équilibre des recettes et des dépenses de fonctionnement, elle s’est donné davantage de marges sur l’investissement, s’autorisant à emprunter plus dans ce but en changeant les règles budgétaires.Conséquence: une manne de 113 milliards de livres (134 milliards d’euros) supplémentaires sur cinq ans s’ajoute aux près de 120 milliards annuels d’investissements déjà prévus.- Des milliards investis -“Les investissements publics devraient être à des niveaux historiquement élevés dans les années à venir”, selon le très respecté Institut des études budgétaires (IFS).Les priorités ont déjà été divulguées ces derniers jours : 86 milliards de livres d’ici 2030 dans les sciences, les technologies ou la défense, 39 milliards de livres pour des “logements abordables” ou 30 milliards de livres pour le nucléaire.Le gouvernement du Premier ministre Keir Starmer, dont la popularité est en berne, espère que cela l’aidera à relancer une activité économique atone, pénalisée aussi par la guerre commerciale des Etats-Unis.”Cette approche centrée sur la croissance est encourageante” mais ne sera peut-être pas suffisante, suggère Lindsay James, analyste chez Quilter, rappelant les difficultés “à réaliser des projets d’infrastructure à grande échelle”.

Fayard recrute Sonia Mabrouk comme directrice de collection

Les Éditions Fayard ont annoncé mercredi l’arrivée de la journaliste Sonia Mabrouk comme directrice d’une collection “d’essais percutants qui nourriront les débats de notre temps”.Cette collection a été baptisée “Pensée libre”. Les premiers titres sont attendus à l’automne, a indiqué Fayard, sans divulguer de nom d’auteur.Âgée de 47 ans, Sonia Mabrouk est l’une des figures des antennes de CNews et Europe 1, deux médias qui sont – comme Fayard – dans le giron du milliardaire ultraconservateur Vincent Bolloré.Elle est aussi autrice et avait publié chez Fayard en septembre un roman, “Et si demain tout s’inversait”, fiction qui imagine “l’heure des décroisades”, à savoir l’inverse des croisades, où l’on partait d’Occident pour défendre la religion chrétienne en Orient.Elle imaginait le départ depuis les côtes françaises de la Méditerranée de “dizaines de milliers de réfugiés” fuyant une Europe minée par la violence, le brouillage des identités et les dérives de la permissivité morale.La nouvelle collection “offrira un espace d’expression à des personnalités qui osent interroger, provoquer et éclairer les enjeux politiques, sociaux et culturels contemporains”, a expliqué l’éditeur.”Nous perpétuons l’histoire de Fayard: donner la parole à celles et ceux qui prennent le risque d’une pensée forte, assumée, exigeante. Je suis très heureuse de confier cette mission à Sonia Mabrouk, dont l’indépendance, la rigueur et la hauteur de vue font une directrice de collection remarquable”, a affirmé la PDG de Fayard Lise Boëll, citée dans un communiqué.Celle-ci a pris, en juin 2024, la tête de cette maison d’édition parmi les plus anciennes encore en activité en France, fondée en 1857. Elle y a attiré des auteurs comme le président du Rassemblement national Jordan Bardella, l’ancien eurodéputé souverainiste Philippe de Villiers, le député Éric Ciotti ou l’essayiste d’extrême droite Alain de Benoist.

US inflation edges up but Trump tariff hit limited for now

US consumer inflation ticked up in May, in line with analyst expectations, government data showed Wednesday as President Donald Trump’s sweeping tariffs began to ripple through the world’s biggest economy.The consumer price index (CPI) came in at 2.4 percent from a year ago, after a 2.3 percent reading in April, the Labor Department said, with headline figures cooled by energy prices.All eyes were on the data after Trump imposed a blanket 10 percent levy on imports from almost all trading partners in early April.He also unveiled higher rates on dozens of economies including India and the European Union, although these have been suspended until early July.Trump engaged in a tit-for-tat tariff escalation with China as well, with both sides temporarily lowering eye-wateringly-high levies on each other’s products in May.Despite the wide-ranging duties, analysts said it will take months to gauge the impact of Trump’s tariffs on consumer inflation.This is partly because businesses rushed to stockpile goods before the new tariffs kicked in — and they are now still working their way through existing inventory.”As that inventory level gets worked down, we’ll see a larger and larger pass-through of the tariffs,” Nationwide chief economist Kathy Bostjancic told AFP.In a post on Truth Social after Wednesday’s data, Trump insisted that the Federal Reserve should cut interest rates, arguing that the country “would pay much less interest on debt coming due.”This, however, overlooked that lower interest rates usually increase consumer demand and stoke inflation.Between April and May, CPI was up 0.1 percent, cooling from a 0.2 percent increase from March to April.While housing prices climbed alongside food costs, energy prices edged down over the month, the report added.The energy index fell 1.0 percent in May from a month ago, as the gasoline index declined over the month.Excluding the volatile food and energy components, so-called core CPI was up 2.8 percent from a year ago, the Labor Department said.- ‘Early signs’ -“Many Americans are enjoying cheaper gas prices this summer,” said Navy Federal Credit Union chief economist Heather Long.”But there are early signs of what is coming for Main Street: grocery store prices and appliance costs rose in May,” she added in a note.Samuel Tombs, chief US economist at Pantheon Macroeconomics, estimates that retailers usually take at least three months to pass on cost increases to customers.He expects price increases for “core goods” to gain momentum in June and peak in July, while remaining elevated for the rest of the year — assuming current tariff policies remain in place.Bostjancic said she did not expect the latest inflation report to significantly impact the US central bank’s interest rate decision next week.”The guidance remains that there’s such a great degree of uncertainty of how the increased tariffs will affect prices and ultimately the economy,” she said.”They need to wait and see, to see how this plays out over the coming months. And we should learn a lot more from the data through the summer and early fall,” she added.The Federal Reserve has begun cutting interest rates after the Covid-19 pandemic as officials monitor progress in lowering inflation to their long-term two-percent goal sustainably.But Fed policymakers have been cautious in recent months as they monitor how the Trump administration’s policies affect the economy.

Kenya president says death in police custody ‘unacceptable’Wed, 11 Jun 2025 14:31:26 GMT

Kenyan President William Ruto on Wednesday condemned the death of a man in police custody that has sparked widespread anger as the country prepares to mark a year since massive protests calling for change.Albert Ojwang, 31, was arrested in western Kenya over posts on social media accusing police deputy inspector-general Eliud Kipkoech Lagat of corruption. He …

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Gaza-bound activist convoy reaches Libyan capital

Hundreds of pro-Palestinian activists in a Gaza-bound convoy reached the Libyan capital of Tripoli on Wednesday as they drive eastward in a bid to break Israel’s blockade of the Palestinian territory.The Soumoud convoy — meaning steadfastness in Arabic — set off from Tunis in buses and cars on Monday, hoping to pass through divided Libya and Egypt, which organisers say has yet to provide passage permits, to reach Gaza.It was launched the day Israel intercepted an aid ship also attempting to breach its blockade on Gaza, which was carrying 12 people, including campaigner Greta Thunberg and European parliament member Franco-Palestinian Rima Hassan.The land convoy was welcomed by hundreds in Tripoli and escorted through the capital by police patrols.Libya’s Tripoli-based Prime Minister Abdulhamid Dbeibah hailed the convoy as a “fraternal humanitarian initiative” that Libyans “embraced in warmth and solidarity”.”This is another example of Libya’s commitment and generosity in support of the people of Gaza under siege and attack,” the premier said in a statement.After 20 months of war, Israel is facing mounting international pressure to allow more aid into Gaza to alleviate widespread shortages of food and basic supplies.The United Nations has said the Palestinian territory was “the hungriest place on Earth”.”This visit brings us joy,” said 45-year-old architect Alaa Abdel Razzaq among the crowd in downtown Tripoli welcoming the convoy.Souhour al-Qatif said the gathering in the capital showed that “the tears of the Libyan people are united with the convoy”. “It’s a great feeling,” she added. “I feel like I’m not in Libya, but in Gaza, united with my Palestinian brothers.”Organisers have said a dozen buses and around 100 other vehicles were part of the convoy, adding that they expected the number of participants to grow along the way.Algerian, Mauritanian, Moroccan and Libyan activists were also among the Soumoud group, which is now set to cross eastern Libya, a region controlled by a different administration than Tripoli.This has cast doubt on whether the activists would reach the border crossing with Egypt, which has yet to grant clearance for the activists to cross.Convoy spokesman Ghassen Henchiri told Tunisian media on Wednesday discussions were ongoing with Egyptian authorities regarding a permit to cross, “but as of now, we haven’t received an official response.”

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Au Groenland, la glace a fondu 17 fois plus vite que la moyenne en mai, selon le réseau WWA

La glace a fondu 17 fois plus vite que la moyenne entre le 15 et le 21 mai au Groenland, résultat d’une vague de chaleur record qui a aussi touché l’Islande, a alerté mercredi le réseau scientifique World Weather Attribution (WWA).Les données de 2025 ont été comparées à la moyenne de fonte sur la période allant de 1980 et 2010, a-t-il précisé.”La contribution de la fonte de l’inlandsis du Groenland à l’élévation du niveau de la mer est plus importante qu’elle ne l’aurait été sans cette vague de chaleur”, a souligné lors d’une présentation à la presse l’une des autrices du rapport, Friederike Otto, maîtresse de conférence en sciences du climat à l’Imperial College à Londres.En Islande, la température a dépassé les 26°C le 15 mai, du jamais-vu pour cette période de l’année dans l’île aux confins de l’Arctique. “Les températures observées en Islande en mai battent tous les records, dépassant de plus de 13°C la moyenne des températures maximales journalières de mai pour la période 1991-2020″, a relevé le WWA dans un communiqué. En mai, 94% des stations ont enregistré de nouveaux records de température, selon l’institut météorologique local.Ces dernières années, des vagues de chaleur plus importantes ont traversé les deux territoires mais elles étaient intervenues plus tard dans l’année, vers la fin du mois de juillet et le début du mois d’août 2008, ainsi qu’en août 2004.”Sans changement climatique, (la vague de chaleur de mai) aurait été impossible”, a dit Mme Otto.Dans l’est du Groenland, la journée la plus chaude a affiché une température plus élevée d’environ 3,9°C par rapport au climat préindustriel, a souligné le WWA.”Une vague de chaleur autour de 20°C ne semble pas être un événement extrême pour la plupart des gens à travers le monde, mais c’est un problème vraiment important pour cette région (…) et cela affecte massivement le monde entier”, a insisté la chercheuse.L’Arctique se réchauffe quatre fois plus vite que le reste du monde, d’après la revue scientifique “Nature”. – Infrastructures endommagées -Au niveau mondial, par rapport à une référence préindustrielle, si l’augmentation de la température “atteint 2,6 C, ce qui est prévu d’ici 2100 à moins que les pays ne s’éloignent rapidement du pétrole, du gaz et du charbon, des vagues de chaleur similaires devraient encore gagner 2°C d’intensité” sur le Groenland et l’Islande, a prévenu le WWA.Pour les communautés autochtones du Groenland, la hausse des températures et la fonte des glaces impliquent un changement des conditions de chasse traditionnelles.Elles ont aussi des répercussions sur les infrastructures.”Au Groenland et en Islande, les infrastructures sont conçues pour résister au froid, ce qui signifie qu’en période de chaleur, la fonte des glaces peut provoquer des inondations et endommager les routes et les infrastructures”, a souligné le réseau.Au Groenland, la chaleur couplée à des précipitations importantes peut affecter la nature environnante. En 2022, elle avait ainsi entraîné le dégel du permafrost (pergélisol) qui avait laissé échapper du fer et d’autres métaux dans de nombreux lacs arctiques, a-t-il indiqué.Les préoccupations ne se limitent pas à l’environnement mais touchent aussi la santé et l’hygiène, les foyers ruraux groenlandais ne disposant souvent pas de système de canalisation.

Au Groenland, la glace a fondu 17 fois plus vite que la moyenne en mai, selon le réseau WWA

La glace a fondu 17 fois plus vite que la moyenne entre le 15 et le 21 mai au Groenland, résultat d’une vague de chaleur record qui a aussi touché l’Islande, a alerté mercredi le réseau scientifique World Weather Attribution (WWA).Les données de 2025 ont été comparées à la moyenne de fonte sur la période allant de 1980 et 2010, a-t-il précisé.”La contribution de la fonte de l’inlandsis du Groenland à l’élévation du niveau de la mer est plus importante qu’elle ne l’aurait été sans cette vague de chaleur”, a souligné lors d’une présentation à la presse l’une des autrices du rapport, Friederike Otto, maîtresse de conférence en sciences du climat à l’Imperial College à Londres.En Islande, la température a dépassé les 26°C le 15 mai, du jamais-vu pour cette période de l’année dans l’île aux confins de l’Arctique. “Les températures observées en Islande en mai battent tous les records, dépassant de plus de 13°C la moyenne des températures maximales journalières de mai pour la période 1991-2020″, a relevé le WWA dans un communiqué. En mai, 94% des stations ont enregistré de nouveaux records de température, selon l’institut météorologique local.Ces dernières années, des vagues de chaleur plus importantes ont traversé les deux territoires mais elles étaient intervenues plus tard dans l’année, vers la fin du mois de juillet et le début du mois d’août 2008, ainsi qu’en août 2004.”Sans changement climatique, (la vague de chaleur de mai) aurait été impossible”, a dit Mme Otto.Dans l’est du Groenland, la journée la plus chaude a affiché une température plus élevée d’environ 3,9°C par rapport au climat préindustriel, a souligné le WWA.”Une vague de chaleur autour de 20°C ne semble pas être un événement extrême pour la plupart des gens à travers le monde, mais c’est un problème vraiment important pour cette région (…) et cela affecte massivement le monde entier”, a insisté la chercheuse.L’Arctique se réchauffe quatre fois plus vite que le reste du monde, d’après la revue scientifique “Nature”. – Infrastructures endommagées -Au niveau mondial, par rapport à une référence préindustrielle, si l’augmentation de la température “atteint 2,6 C, ce qui est prévu d’ici 2100 à moins que les pays ne s’éloignent rapidement du pétrole, du gaz et du charbon, des vagues de chaleur similaires devraient encore gagner 2°C d’intensité” sur le Groenland et l’Islande, a prévenu le WWA.Pour les communautés autochtones du Groenland, la hausse des températures et la fonte des glaces impliquent un changement des conditions de chasse traditionnelles.Elles ont aussi des répercussions sur les infrastructures.”Au Groenland et en Islande, les infrastructures sont conçues pour résister au froid, ce qui signifie qu’en période de chaleur, la fonte des glaces peut provoquer des inondations et endommager les routes et les infrastructures”, a souligné le réseau.Au Groenland, la chaleur couplée à des précipitations importantes peut affecter la nature environnante. En 2022, elle avait ainsi entraîné le dégel du permafrost (pergélisol) qui avait laissé échapper du fer et d’autres métaux dans de nombreux lacs arctiques, a-t-il indiqué.Les préoccupations ne se limitent pas à l’environnement mais touchent aussi la santé et l’hygiène, les foyers ruraux groenlandais ne disposant souvent pas de système de canalisation.