A Sofia, l’agonie de la montagne Vitosha, berceau du skieur Popov

Sur les murs d’un refuge de la montagne Vitosha surplombant Sofia, s’affichent les dossards d’Abi, surnom affectueux donné au meilleur skieur de Bulgarie, Albert Popov. C’est là qu’enfant, il a chaussé les spatules. Mais aujourd’hui, impossible de former de futures stars, déplore Ivaylo Rangelov, fondateur il y a 25 ans du club qui a vu naître Popov et d’autres champions de la glisse.Devenu l’un des défenseurs les plus virulents du massif, il montre avec colère poteaux rouillés et câbles métalliques en déliquescence, vestiges d’une infrastructure autrefois florissante.”Ici se trouvait le premier télésiège de Bulgarie”, raconte cet ex-commando des forces spéciales, âgé de 57 ans. “Mon père y a appris à skier, puis ce fut mon tour et après moi, trois générations d’enfants de Sofia, parmi lesquels Abi”.A la fin des années 1980, Sofia-Vitosha avait posé sa candidature à l’organisation des Jeux olympiques d’hiver de 1992, finalement attribués à la ville française d’Albertville. À l’époque, la montagne comptait plus d’une douzaine de télécabines et remontées mécaniques. Après la chute du communisme en 1989, ces infrastructures ont été progressivement privatisées et, au fil des ans, elles ont cessé de fonctionner les unes après les autres, alors que prospérait dans le même temps la populaire station de Bansko (sud-ouest).- Un seul télésiège -Située à faible altitude, la station est aussi touchée par la coûteuse fabrication de neige artificielle sur fond de réchauffement climatique.Désormais, dans le pays le plus pauvre de l’UE, les habitants de Sofia n’ont accès qu’à un seul télésiège divisé en deux sections, pour une seule piste. En ce jour de grand soleil, une centaine de petits s’initient au chasse-neige loin de l’air pollué de la capitale bulgare en contrebas.”Vitosha, c’est le terrain de sport des habitants de Sofia”, commente M. Rangelov. Mais “une fois que les enfants ont appris à tenir sur des skis et à faire leurs premiers virages, ils n’ont plus d’endroit pour progresser”, constate-t-il, amer.La silhouette de la montagne est omniprésente dans cette ville de 1,2 million d’habitants, d’où l’on aperçoit ses pentes boisées et son sommet, Cherni Vrah, à 2.290 mètres, le “Mont Noir” ainsi nommé en raison des tempêtes qui le balayent fréquemment. C’est aussi le plus ancien parc naturel des Balkans, avec ses 200 espèces d’oiseaux et ses cerfs, chevreuils, ours et loups peuplant les forêts.Albert Popov, entré à 27 ans dans l’histoire du ski bulgare en remportant le slalom de Madonna di Campiglio (Italie) début janvier, regrette lui aussi le déclin du domaine skiable.”Athlètes, enfants, passionnés, jeunes, vieux, nous méritons que cette précieuse montagne nous soit rendue dans toute sa splendeur”, disait-il en 2023 dans la presse bulgare. Il n’a pas donné suite à la demande d’interview de l’AFP, tout comme la compagnie gestionnaire.- Difficile “renaissance” -Si le refuge résiste, la plupart des chalets et autres logements ont été transformés en luxueuses résidences privées appartenant à des oligarques. Et depuis la fermeture en mai 2024 de la télécabine qui menait de Sofia au coeur de la zone skiable, l’accès n’est plus possible qu’en voiture et en bus – ou à pied pour les plus courageux (trois heures de marche).Faute de places de parking suffisantes, des dizaines de véhicules sont garés le long de la route et les autocars se bousculent.Parmi les passagers, un couple de retraités venus du sud de la France. Ils ont choisi de se rendre à Vitosha “pour partager les habitudes des Sofiotes”, expliquent les sexagénaires François et Isabelle Trebosc. “Vitosha est un peu ce que la mer est aux Marseillais”. Encore faut-il “rendre la montagne aux habitants”, promesse du maire Vassil Terziev, qui veut redémarrer les remontées mécaniques.  Après la victoire en début d’année d’Albert Popov, l’élu a confié sur Facebook son “angoisse” à l’idée des occasions perdues pour former de futurs champions à Vitosha.”La tâche est difficile”, a-t-il reconnu, appelant l’ensemble des acteurs à “se retrousser les manches pour permettre une renaissance”.

Taïwan dit avoir détecté 59 avions chinois autour de l’île en 24 heures

Taïwan a dit mardi avoir détecté 59 avions militaires chinois en 24 heures autour de l’île, un record depuis octobre 2024, quelques jours après que le président Lai Ching-te a qualifié la Chine de “force étrangère hostile”.En plus des 59 avions, neufs navires et deux ballons ont également été détectés dans ce laps de temps, a indiqué le ministère de la Défense mardi. Ces incursions constituent un nombre record depuis les 153 avions repérés le 15 octobre 2024, quand la Chine avait lancé des exercices militaires de grande ampleur en réponse au discours du président taïwanais prononcé à l’occasion de la fête nationale quelques jours plus tôt.Parmi les avions détectés ces dernières 24 heures, 54 ont pris part à des patrouilles de “combat conjoint” de l’Armée chinoise lundi, a précisé le ministère dans des déclarations distinctes.Le ministère des Affaires étrangères chinois avait affirmé lundi à la presse que ces actions constituaient “une réponse résolue à la connivence et au soutien délibéré des forces extérieures à l’égard de l’indépendance de Taïwan et un avertissement sévère aux forces séparatistes indépendantistes de Taïwan”.La Chine a également réitéré ses critiques à l’égard de la décision américaine de supprimer en février du site web du département d’Etat la phrase selon laquelle Washington “ne soutient pas l’indépendance de Taïwan”. Les Etats-Unis ne reconnaissent pas Taïwan diplomatiquement mais restent son principal soutien en matière de sécurité.”Il s’agit d’un nouvel exemple flagrant de la politique délibérée des Etats-Unis qui consiste à utiliser Taïwan pour contenir la Chine et à tolérer et soutenir l’indépendance de Taïwan”, a estimé le ministère des Affaires Etrangères chinois.- “Force étrangère hostile” -Jeudi, le président taïwanais Lai Ching-te avait qualifié la Chine de “force étrangère hostile”, tout en proposant des mesures pour lutter contre l’infiltration croissante de celle-ci à Taïwan.Selon les chiffres officiels taïwanais, le nombre de personnes jugées pour espionnage a fortement augmenté, les militaires retraités et en service étant les cibles principales des approches de Pékin.Le bureau des Affaires continentales (MAC), ministère taïwanais chargé des politiques concernant la Chine, a affirmé mardi que “l’agressive expansion militaire de la Chine menace la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan et dans la région”.La Chine considère que Taïwan fait partie de son territoire et n’exclut pas d’employer un jour la force pour placer l’archipel sous son contrôle.Ces dernières années, Pékin a intensifié le déploiement d’avions de chasse et de navires de guerre autour de Taïwan afin d’appuyer sa revendication de souveraineté, que Taipei rejette.

Au moins 121 morts dans des frappes sur Gaza, le Hamas accuse Israël de “torpiller” la trêve

Des frappes israéliennes sans précédent depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu le 19 janvier ont fait au moins 121 morts à Gaza, a annoncé mardi la Défense civile du territoire palestinien, le Hamas accusant Israël de “torpiller” la trêve.”En accord avec l’échelon politique, les Forces de défense israélienne et l’Agence de sécurité intérieure sont en train de mener des frappes étendues sur des objectifs terroristes appartenant à l’organisation terroriste Hamas dans la bande de Gaza”, ont annoncé tôt mardi l’armée israélienne et l’Agence de la sécurité intérieure dans un communiqué commun sur Telegram.Ces frappes, décidées par le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense Israël Katz font “suite au refus répété du Hamas de libérer nos otages ainsi qu’à son rejet de toutes les propositions qu’il a reçues de l’envoyé présidentiel américain Steve Witkoff et des médiateurs”, indique un communiqué du gouvernement israélien.”Israël agira dorénavant contre le Hamas avec une force militaire accrue”, ajoute la même source. Le mouvement islamiste, au pouvoir à Gaza depuis 2007, a accusé Israël d’avoir décidé de “torpiller” la trêve.La présidence des Etats-Unis a déclaré avoir été consultée par Israël en amont des frappes.Ces frappes ont fait “plus de 121 morts, pour la plupart des enfants, des femmes et des personnes âgées”, a déclaré à l’AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile de Gaza, une organisation de premiers secours dépendant du Hamas.Quatre-vingt-deux morts sont recensés à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, les autres décès se répartissant essentiellement entre Nousseirat (centre), Gaza-ville et le nord du territoire, a ajouté M. Bassal.- “Aussi longtemps que nécessaire” -Sur des images diffusées par l’AFP, on peut voir plusieurs personnes blessées être transportées dans la précipitation sur des brancards à l’hôpital Nasser de Khan Younès.Selon un responsable israélien qui s’est exprimé sous le couvert de l’anonymat, ces frappes visent la hiérarchie civile et militaire du Hamas, et l’offensive durera “aussi longtemps que nécessaire”.Ces frappes “préventives” ont visé “des commandants militaires de grade intermédiaire, des membres de la direction du Hamas ainsi que des infrastructures terroristes” du mouvement, a détaillé ce responsable, qui a évoqué “des dizaines de frappes”.Celles-ci sont menées en vue d’empêcher le Hamas de “reconstituer des forces et de se réarmer”, a-t-il ajouté. L’offensive se poursuivra “aussi longtemps que nécessaire” et s’étendra au-delà du seul recours à des frappes aériennes, a souligné cette source.La défense passive a par ailleurs annoncé qu’il n’y aurait pas d’école mardi en Israël dans les zones limitrophes de la bande de Gaza.Benjamin “Netanyahu et son gouvernement extrémiste ont décidé de torpiller l’accord de cessez-le-feu, exposant les prisonniers à Gaza à un sort incertain”, a jugé le Hamas dans un communiqué faisant référence aux otages.L’organisation a appellé le Conseil de sécurité de l’ONU à se réunir en urgence et à adopter une résolution pour contraindre Israël à “cesser l’agression” et retirer ses troupes de toute la bande de Gaza.Dimanche, Israël avait annoncé l’envoi de négociateurs en Egypte pour discuter avec les médiateurs égyptiens de la question des otages.La veille, M. Netanyahu avait “donné instruction” à ses négociateurs “de se préparer à la poursuite des discussions” en vue de la deuxième phase de la trêve, selon son bureau, afin d’obtenir “la libération immédiate de onze otages vivants et de la moitié des otages morts”.- Point mort -Arraché par les pays médiateurs (Qatar, Egypte, Etats-Unis), l’accord de trêve est entré en vigueur le 19 janvier, après quinze mois de guerre déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas palestinien contre Israël le 7 octobre 2023.Durant la première phase de l’accord de trêve, qui a expiré le 1er mars, le Hamas a rendu 33 otages, incluant huit morts, et Israël a libéré environ 1.800 détenus palestiniens. Mais les négociations sont depuis restées au point mort.Le Hamas a réclamé de passer aux négociations sur la deuxième phase de l’accord, qui prévoit un cessez-le-feu permanent, le retrait israélien de Gaza, la réouverture des points de passage pour l’aide et la libération des derniers otages.Israël, pour sa part, souhaite une extension de la première phase jusqu’à la mi-avril et réclame, pour passer à la deuxième, la “démilitarisation totale” du territoire et le départ du Hamas.L’attaque du 7-Octobre, conduite dans le sud d’Israël, a entraîné du côté israélien la mort de 1.218 personnes, la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité.Sur les 251 personnes enlevées au total lors de l’attaque, il reste 58 otages retenus à Gaza, dont 34 ont été déclarés morts par l’armée israélienne.En riposte, Israël a juré d’anéantir le Hamas et lancé une offensive destructrice à Gaza qui avait fait au moins 48.572 morts, majoritairement des civils, avant ces nouvelles frappes, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU, et provoqué un désastre humanitaire.

Au moins 121 morts dans des frappes sur Gaza, le Hamas accuse Israël de “torpiller” la trêve

Des frappes israéliennes sans précédent depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu le 19 janvier ont fait au moins 121 morts à Gaza, a annoncé mardi la Défense civile du territoire palestinien, le Hamas accusant Israël de “torpiller” la trêve.”En accord avec l’échelon politique, les Forces de défense israélienne et l’Agence de sécurité intérieure sont en train de mener des frappes étendues sur des objectifs terroristes appartenant à l’organisation terroriste Hamas dans la bande de Gaza”, ont annoncé tôt mardi l’armée israélienne et l’Agence de la sécurité intérieure dans un communiqué commun sur Telegram.Ces frappes, décidées par le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense Israël Katz font “suite au refus répété du Hamas de libérer nos otages ainsi qu’à son rejet de toutes les propositions qu’il a reçues de l’envoyé présidentiel américain Steve Witkoff et des médiateurs”, indique un communiqué du gouvernement israélien.”Israël agira dorénavant contre le Hamas avec une force militaire accrue”, ajoute la même source. Le mouvement islamiste, au pouvoir à Gaza depuis 2007, a accusé Israël d’avoir décidé de “torpiller” la trêve.La présidence des Etats-Unis a déclaré avoir été consultée par Israël en amont des frappes.Ces frappes ont fait “plus de 121 morts, pour la plupart des enfants, des femmes et des personnes âgées”, a déclaré à l’AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile de Gaza, une organisation de premiers secours dépendant du Hamas.Quatre-vingt-deux morts sont recensés à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, les autres décès se répartissant essentiellement entre Nousseirat (centre), Gaza-ville et le nord du territoire, a ajouté M. Bassal.- “Aussi longtemps que nécessaire” -Sur des images diffusées par l’AFP, on peut voir plusieurs personnes blessées être transportées dans la précipitation sur des brancards à l’hôpital Nasser de Khan Younès.Selon un responsable israélien qui s’est exprimé sous le couvert de l’anonymat, ces frappes visent la hiérarchie civile et militaire du Hamas, et l’offensive durera “aussi longtemps que nécessaire”.Ces frappes “préventives” ont visé “des commandants militaires de grade intermédiaire, des membres de la direction du Hamas ainsi que des infrastructures terroristes” du mouvement, a détaillé ce responsable, qui a évoqué “des dizaines de frappes”.Celles-ci sont menées en vue d’empêcher le Hamas de “reconstituer des forces et de se réarmer”, a-t-il ajouté. L’offensive se poursuivra “aussi longtemps que nécessaire” et s’étendra au-delà du seul recours à des frappes aériennes, a souligné cette source.La défense passive a par ailleurs annoncé qu’il n’y aurait pas d’école mardi en Israël dans les zones limitrophes de la bande de Gaza.Benjamin “Netanyahu et son gouvernement extrémiste ont décidé de torpiller l’accord de cessez-le-feu, exposant les prisonniers à Gaza à un sort incertain”, a jugé le Hamas dans un communiqué faisant référence aux otages.L’organisation a appellé le Conseil de sécurité de l’ONU à se réunir en urgence et à adopter une résolution pour contraindre Israël à “cesser l’agression” et retirer ses troupes de toute la bande de Gaza.Dimanche, Israël avait annoncé l’envoi de négociateurs en Egypte pour discuter avec les médiateurs égyptiens de la question des otages.La veille, M. Netanyahu avait “donné instruction” à ses négociateurs “de se préparer à la poursuite des discussions” en vue de la deuxième phase de la trêve, selon son bureau, afin d’obtenir “la libération immédiate de onze otages vivants et de la moitié des otages morts”.- Point mort -Arraché par les pays médiateurs (Qatar, Egypte, Etats-Unis), l’accord de trêve est entré en vigueur le 19 janvier, après quinze mois de guerre déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas palestinien contre Israël le 7 octobre 2023.Durant la première phase de l’accord de trêve, qui a expiré le 1er mars, le Hamas a rendu 33 otages, incluant huit morts, et Israël a libéré environ 1.800 détenus palestiniens. Mais les négociations sont depuis restées au point mort.Le Hamas a réclamé de passer aux négociations sur la deuxième phase de l’accord, qui prévoit un cessez-le-feu permanent, le retrait israélien de Gaza, la réouverture des points de passage pour l’aide et la libération des derniers otages.Israël, pour sa part, souhaite une extension de la première phase jusqu’à la mi-avril et réclame, pour passer à la deuxième, la “démilitarisation totale” du territoire et le départ du Hamas.L’attaque du 7-Octobre, conduite dans le sud d’Israël, a entraîné du côté israélien la mort de 1.218 personnes, la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité.Sur les 251 personnes enlevées au total lors de l’attaque, il reste 58 otages retenus à Gaza, dont 34 ont été déclarés morts par l’armée israélienne.En riposte, Israël a juré d’anéantir le Hamas et lancé une offensive destructrice à Gaza qui avait fait au moins 48.572 morts, majoritairement des civils, avant ces nouvelles frappes, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU, et provoqué un désastre humanitaire.

Astronauts finally to return after unexpected 9-month ISS stay

After more than nine months aboard the International Space Station, a pair of astronauts are finally set to depart for Earth early Tuesday, ending a prolonged mission that has captivated global attention.Butch Wilmore and Suni Williams flew to the orbital lab in June last year, on what was supposed to be a days-long roundtrip to test out Boeing’s Starliner on its first crewed flight.But the spaceship developed propulsion problems and was deemed unfit to fly them back, instead returning empty without more major problems.Ex-Navy pilots Wilmore and Williams, 62 and 59 respectively, were instead reassigned to the NASA-SpaceX Crew-9 mission, which saw a Dragon spacecraft fly to the ISS last September with a team of two, rather than the usual four, to make room for the “stranded” pair.Then, early Sunday, a relief team called Crew-10 docked with the station, their arrival met with broad smiles and hugs as they floated through the hatch.Crew-10’s arrival clears the way for Wilmore and Williams to depart, along with American Nick Hague and Russian cosmonaut Aleksandr Gorbunov.After big hugs with the crew remaining on the ISS, the quartet entered the capsule and closed its hatch at 11:05 pm (0305 GMT Tuesday).Following a series of final checks, the craft is scheduled to undock at 1:05 am (0505 GMT).If all goes smoothly, the Dragon craft will deploy its parachutes off the coast of Florida for an ocean splashdown, where a recovery vessel will retrieve the crew.- ‘Unbelievable resilience’ -Wilmore and Williams’ stay surpasses the standard six-month ISS rotation but ranks only sixth among US records for single-mission duration.Frank Rubio holds the top spot at 371 days in 2023, while the world record remains with Russian cosmonaut Valeri Polyakov, who spent 437 consecutive days aboard the Mir station.That makes it “par for the course” in terms of health risks, according to Rihana Bokhari of the Center for Space Medicine at Baylor College.Challenges such as muscle and bone loss, fluid shifts, and readjusting to gravity are well understood and well managed.”Folks like Suni Williams are actually known for their interest in exercise, and so I believe she exercises beyond what is even her normal prescription,” Bokhari told AFP.Still, the unexpected nature of their extended stay — away from their families and initially without enough packed supplies — has drawn public interest and sympathy.”If you found out you went to work today and were going to be stuck in your office for the next nine months, you might have a panic attack,” Joseph Keebler, a psychologist at Embry-Riddle Aeronautical University, told AFP.”These individuals have shown unbelievable resilience.”- Trump weighs in -Their unexpected stint also became a political lightning rod, with President Donald Trump and his close advisor, Elon Musk — who leads SpaceX — repeatedly suggesting former president Joe Biden abandoned the astronauts and refused an earlier rescue plan.”They shamefully forgot about the Astronauts, because they considered it to be a very embarrassing event for them,” Trump posted on Truth Social on Monday.Such accusations have prompted an outcry in the space community, especially as Musk offered no specifics and NASA’s plan for the astronauts’ return has remained unchanged since their Crew-9 reassignment.Trump has also drawn attention for his bizarre remarks, referring to Williams, a decorated former naval captain, as “the woman with the wild hair” and speculating about the personal dynamic between the two.”They’ve been left up there — I hope they like each other, maybe they love each other, I don’t know,” he said during a recent White House press conference.

Royaume-Uni: coupes attendues dans les aides sociales, fronde chez les travaillistes

Desservi par une croissance molle et soucieux d’assainir les finances publiques, le gouvernement britannique de centre gauche doit présenter mardi une réforme des aides sociales qui affecterait notamment les personnes handicapées ou malades, suscitant une fronde dans le camp travailliste.La ministre du Travail Liz Kendall a été désignée pour informer mardi de ces coupes drastiques, jugées indispensables sur fond de stagnation depuis des mois de l’économie britannique, ce qui restreint la marge budgétaire du gouvernement.Or l’exécutif a promis de rééquilibrer les comptes sans nouvelles hausses d’impôts, après la très impopulaire augmentation des cotisations sociales annoncée en octobre.Et le retour aux affaires de Donald Trump complique encore la situation, entre ses droits de douane qui ébranlent l’économie et sa politique diplomatique illisible poussant les Occidentaux, Royaume-Uni compris, à accroître leur dépenses militaires.”Le monde a changé”, a résumé la semaine dernière la ministre des Finances Rachel Reeves, qui doit faire le 26 mars un discours très attendu sur les finances publiques.Parmi les mesures attendues pour mardi, la plus contestée consisterait à durcir les critères d’éligibilité à une aide destinée aux personnes handicapées ou malades, la Personal Independence Payment (PIP), dont bénéficient 3,6 millions de personnes.- “Anxiété et dépression” -L’idée fait bondir les députés travaillistes les plus à gauche, dans la majorité des cas de manière anonyme, un élu parlant par exemple dans le quotidien The Guardian d'”horreur absolue”.Le gouvernement défend sa réforme par la nécessité de redessiner un système de protection sociale qui “coûte trop cher” et enferme dans les allocations chômage des personnes qui pourraient travailler, selon Rachel Reeves.Le Royaume-Uni a dépensé 296,3 milliards de livres en aides sociales en 2023/24, soit 11% de son PIB, d’après les calculs de l’Office for Budget Responsibility, qui contrôle les dépenses du pays.Selon un porte-parole du Premier ministre Keir Starmer, le nombre des bénéficiaires du PIP ne cesse d’augmenter et finira par être insoutenable. Il souligne que, depuis le Covid, beaucoup d’entre eux déclarent désormais “l’anxiété et la dépression comme principale affection”.”Nous devons nous assurer que le PIP va aux bonnes personnes”, a-t-il ajouté — des propos qui renvoient à ceux du ministre de la Santé Wes Streeting, selon lequel les médecins “surdiagnostiquent” les troubles mentaux.”Mon gouvernement essaie de faire deux choses très incompatibles: réparer notre système de protection sociale défaillant et faire des économies. Ce n’est pas possible”, explique à l’AFP Clive Lewis, le député de Norwich, aux positions progressistes.”Et c’est doublement impossible si nous voulons adhérer aux valeurs travaillistes pour lesquelles les gens ont élu ce gouvernement”, ajoute-t-il.- “Conséquences tragiques” -Interrogée par l’AFP, la députée d’York, Rachael Maskell, met en garde contre les “conséquences tragiques” de telles coupes dans les aides sociales, qui placeraient les personnes handicapées “dans une situation de pauvreté encore plus grande”.”Nous savons qu’il y aura toujours des personnes qui ne peuvent pas travailler en raison de la nature de leur handicap et de leur état de santé et ces personnes seront protégées”, a déclaré lundi la ministre Liz Kendall.Les Britanniques restent plutôt divisés sur la question, selon un sondage YouGov lundi : 53% considèrent que les critères pour recevoir des prestations ne sont pas assez stricts. Mais 45% pensent que les personnes handicapées perçoivent trop peu.En amont du plan présenté mardi, le gouvernement de Keir Starmer a multiplié ces derniers jours les annonces politiquement moins coûteuses, destinées à relancer l’économie du Royaume-Uni, notamment des plans pour réduire la bureaucratie et supprimer des établissements publics et des régulateurs jugés inutiles.

Royaume-Uni: coupes attendues dans les aides sociales, fronde chez les travaillistes

Desservi par une croissance molle et soucieux d’assainir les finances publiques, le gouvernement britannique de centre gauche doit présenter mardi une réforme des aides sociales qui affecterait notamment les personnes handicapées ou malades, suscitant une fronde dans le camp travailliste.La ministre du Travail Liz Kendall a été désignée pour informer mardi de ces coupes drastiques, jugées indispensables sur fond de stagnation depuis des mois de l’économie britannique, ce qui restreint la marge budgétaire du gouvernement.Or l’exécutif a promis de rééquilibrer les comptes sans nouvelles hausses d’impôts, après la très impopulaire augmentation des cotisations sociales annoncée en octobre.Et le retour aux affaires de Donald Trump complique encore la situation, entre ses droits de douane qui ébranlent l’économie et sa politique diplomatique illisible poussant les Occidentaux, Royaume-Uni compris, à accroître leur dépenses militaires.”Le monde a changé”, a résumé la semaine dernière la ministre des Finances Rachel Reeves, qui doit faire le 26 mars un discours très attendu sur les finances publiques.Parmi les mesures attendues pour mardi, la plus contestée consisterait à durcir les critères d’éligibilité à une aide destinée aux personnes handicapées ou malades, la Personal Independence Payment (PIP), dont bénéficient 3,6 millions de personnes.- “Anxiété et dépression” -L’idée fait bondir les députés travaillistes les plus à gauche, dans la majorité des cas de manière anonyme, un élu parlant par exemple dans le quotidien The Guardian d'”horreur absolue”.Le gouvernement défend sa réforme par la nécessité de redessiner un système de protection sociale qui “coûte trop cher” et enferme dans les allocations chômage des personnes qui pourraient travailler, selon Rachel Reeves.Le Royaume-Uni a dépensé 296,3 milliards de livres en aides sociales en 2023/24, soit 11% de son PIB, d’après les calculs de l’Office for Budget Responsibility, qui contrôle les dépenses du pays.Selon un porte-parole du Premier ministre Keir Starmer, le nombre des bénéficiaires du PIP ne cesse d’augmenter et finira par être insoutenable. Il souligne que, depuis le Covid, beaucoup d’entre eux déclarent désormais “l’anxiété et la dépression comme principale affection”.”Nous devons nous assurer que le PIP va aux bonnes personnes”, a-t-il ajouté — des propos qui renvoient à ceux du ministre de la Santé Wes Streeting, selon lequel les médecins “surdiagnostiquent” les troubles mentaux.”Mon gouvernement essaie de faire deux choses très incompatibles: réparer notre système de protection sociale défaillant et faire des économies. Ce n’est pas possible”, explique à l’AFP Clive Lewis, le député de Norwich, aux positions progressistes.”Et c’est doublement impossible si nous voulons adhérer aux valeurs travaillistes pour lesquelles les gens ont élu ce gouvernement”, ajoute-t-il.- “Conséquences tragiques” -Interrogée par l’AFP, la députée d’York, Rachael Maskell, met en garde contre les “conséquences tragiques” de telles coupes dans les aides sociales, qui placeraient les personnes handicapées “dans une situation de pauvreté encore plus grande”.”Nous savons qu’il y aura toujours des personnes qui ne peuvent pas travailler en raison de la nature de leur handicap et de leur état de santé et ces personnes seront protégées”, a déclaré lundi la ministre Liz Kendall.Les Britanniques restent plutôt divisés sur la question, selon un sondage YouGov lundi : 53% considèrent que les critères pour recevoir des prestations ne sont pas assez stricts. Mais 45% pensent que les personnes handicapées perçoivent trop peu.En amont du plan présenté mardi, le gouvernement de Keir Starmer a multiplié ces derniers jours les annonces politiquement moins coûteuses, destinées à relancer l’économie du Royaume-Uni, notamment des plans pour réduire la bureaucratie et supprimer des établissements publics et des régulateurs jugés inutiles.

Royaume-Uni: coupes attendues dans les aides sociales, fronde chez les travaillistes

Desservi par une croissance molle et soucieux d’assainir les finances publiques, le gouvernement britannique de centre gauche doit présenter mardi une réforme des aides sociales qui affecterait notamment les personnes handicapées ou malades, suscitant une fronde dans le camp travailliste.La ministre du Travail Liz Kendall a été désignée pour informer mardi de ces coupes drastiques, jugées indispensables sur fond de stagnation depuis des mois de l’économie britannique, ce qui restreint la marge budgétaire du gouvernement.Or l’exécutif a promis de rééquilibrer les comptes sans nouvelles hausses d’impôts, après la très impopulaire augmentation des cotisations sociales annoncée en octobre.Et le retour aux affaires de Donald Trump complique encore la situation, entre ses droits de douane qui ébranlent l’économie et sa politique diplomatique illisible poussant les Occidentaux, Royaume-Uni compris, à accroître leur dépenses militaires.”Le monde a changé”, a résumé la semaine dernière la ministre des Finances Rachel Reeves, qui doit faire le 26 mars un discours très attendu sur les finances publiques.Parmi les mesures attendues pour mardi, la plus contestée consisterait à durcir les critères d’éligibilité à une aide destinée aux personnes handicapées ou malades, la Personal Independence Payment (PIP), dont bénéficient 3,6 millions de personnes.- “Anxiété et dépression” -L’idée fait bondir les députés travaillistes les plus à gauche, dans la majorité des cas de manière anonyme, un élu parlant par exemple dans le quotidien The Guardian d'”horreur absolue”.Le gouvernement défend sa réforme par la nécessité de redessiner un système de protection sociale qui “coûte trop cher” et enferme dans les allocations chômage des personnes qui pourraient travailler, selon Rachel Reeves.Le Royaume-Uni a dépensé 296,3 milliards de livres en aides sociales en 2023/24, soit 11% de son PIB, d’après les calculs de l’Office for Budget Responsibility, qui contrôle les dépenses du pays.Selon un porte-parole du Premier ministre Keir Starmer, le nombre des bénéficiaires du PIP ne cesse d’augmenter et finira par être insoutenable. Il souligne que, depuis le Covid, beaucoup d’entre eux déclarent désormais “l’anxiété et la dépression comme principale affection”.”Nous devons nous assurer que le PIP va aux bonnes personnes”, a-t-il ajouté — des propos qui renvoient à ceux du ministre de la Santé Wes Streeting, selon lequel les médecins “surdiagnostiquent” les troubles mentaux.”Mon gouvernement essaie de faire deux choses très incompatibles: réparer notre système de protection sociale défaillant et faire des économies. Ce n’est pas possible”, explique à l’AFP Clive Lewis, le député de Norwich, aux positions progressistes.”Et c’est doublement impossible si nous voulons adhérer aux valeurs travaillistes pour lesquelles les gens ont élu ce gouvernement”, ajoute-t-il.- “Conséquences tragiques” -Interrogée par l’AFP, la députée d’York, Rachael Maskell, met en garde contre les “conséquences tragiques” de telles coupes dans les aides sociales, qui placeraient les personnes handicapées “dans une situation de pauvreté encore plus grande”.”Nous savons qu’il y aura toujours des personnes qui ne peuvent pas travailler en raison de la nature de leur handicap et de leur état de santé et ces personnes seront protégées”, a déclaré lundi la ministre Liz Kendall.Les Britanniques restent plutôt divisés sur la question, selon un sondage YouGov lundi : 53% considèrent que les critères pour recevoir des prestations ne sont pas assez stricts. Mais 45% pensent que les personnes handicapées perçoivent trop peu.En amont du plan présenté mardi, le gouvernement de Keir Starmer a multiplié ces derniers jours les annonces politiquement moins coûteuses, destinées à relancer l’économie du Royaume-Uni, notamment des plans pour réduire la bureaucratie et supprimer des établissements publics et des régulateurs jugés inutiles.