Italie: l’Inter respire un peu, la Juventus sombre encore

L’Inter Milan a creusé un petit écart en tête du Championnat d’Italie en battant l’Atalanta (2-0) dimanche, tandis que la Juventus Turin, une semaine après sa déroute à domicile (4-0), a subi un nouveau camouflet (3-0).C’est peut-être le tournant d’une saison indécise comme rarement. En remportant le choc de la 29e journée, l’Inter a fait le break et a porté son avance sur Naples, tenu en échec à Venise (0-0), de un à trois points.A Bergame, les champions d’Italie en titre ont étouffé l’Atalanta. Ils ont bien failli ouvrir la marque dès la 7e minute sur une combinaison entre Marcus Thuram et Lautaro Martinez, mais la frappe de l’international français a été repoussée par la base du poteau gauche.Peut-être déconcentrée par la longue interruption pour permettre l’évacuation des tribunes d’un spectateur en proie à un malaise, l’Atalanta s’est faite surprendre sur un corner repris victorieusement par Carlos Augusto à la 54e minute.Sous l’impulsion de Thuram, très en jambes malgré une cheville douloureuse depuis plusieurs semaines, l’Inter n’a pas desserré son étreinte et a doublé la mise grâce à Martinez (88), peu après l’exclusion du défenseur de la “Dea”, Ederson.”On a fait preuve de caractére et d’autorité, je suis très fier de mon équipe “, a souligné Simone Inzaghi.L’Inter peut savourer: à neuf journées du terme de la saison, il a relégué son adversaire du jour, qu’il a battu pour la huitième fois de suite, à six points (3e) et son dauphin à trois longueurs.Car le Napoli est retombé sur le terrain du relégable Venise (19e) dans ses travers des dernières semaines en dominant sans concrétiser.- “Nous continuons tous ensemble” -S’il a pointé du doigt “un terrain très sec et très lent” et “le comportement de certains de (ses) joueurs en fin de match qui ont baissé les bras”, Conte, lui, n’abdique pas.”Chaque match de cette fin de saison est une finale”, a-t-il prévenu.Après son catastrophique mois de février (éliminations en Ligue des champions et en Coupe d’Italie), la Juve n’arrive pas à rebondir.Une semaine après avoir perdu son dernier espoir de remporter le titre en concédant face à l’Atalanta (4-0) sa plus lourde défaite à domicile depuis 1967, elle a été surclassée par la Fiorentina (3-0).Comme dans le même temps, Bologne a écrasé la Lazio 5 à 0, la Juve lui a cédé la quatrième place (53 pts), qualificative pour la prochaine Ligue des champions, et a rétrogradé à la 5e place (52 pts).Très critiqué par les tifosi et les observateurs, Thiago Motta n’a, dans l’immédiat, pas de soucis à se faire pour son avenir: “nous continuons tous ensemble et nous allons chercher à résoudre les problèmes tous ensemble”, a assuré son directeur sportif Cristiano Giuntoli.Pour conserver son poste, il devra décrocher le dernier billet pour la C1, que l’AS Rome peut aussi viser.Ce qui était impensable en novembre, lorsque la Roma était 15e après avoir limogé déjà deux entraîneurs, a été rendu possible par Claudio Ranieri, sorti de sa retraite à 73 ans.Trois jours après l’élimination en Ligue Europa par l’Athletic Bilbao, son équipe a enchaîné en championnat contre Cagliari (1-0) une sixième victoire de suite et un 13e match sans défaite consécutif. La Roma est désormais 7e avec 49 points.

Ligue 1: le PSG dompte un OM remuant pour clore trois mois de rêve

Sans être impérial, le Paris SG a dominé un Marseille concerné (3-1) et creusé un écart de 19 points en tête de la Ligue 1, dimanche pour la 26e journée, et va pouvoir partir sereinement en trêve après trois mois de succès.Avec cette nouvelle victoire, Paris pourrait, avec plusieurs circonstances favorables, soulever le trophée de Ligue 1 dès la prochaine journée à Saint-Etienne le 29 mars. Quant à l’OM, il peut remercier Nice d’avoir encore manqué l’occasion de lui chiper la 2e place.Le Parc des Princes accueillait ses héros d’Anfield, qualifiés pour les quarts de finale de Ligue des champions. Mais l’attention était surtout centrée sur l’attitude des supporters parisiens, soupçonnés de préparer un accueil salé à l’ancien “titi” Adrien Rabiot.Le tifo contenait sa part de violence avec des croisés parisiens enfonçant leur lance dans un flanc marseillais. Des chants insultants ont ensuite résonné par intermittence, avec intervention du speaker à la clé.Mais les débats ont surtout été footballistiques. Les Marseillais avaient décidé de ne pas livrer la même insipide copie qu’à l’automne au Vélodrome, lorsqu’ils avaient sombré 3-0.Ils ont agressé leurs adversaires d’emblée, obtenant plusieurs coups francs dangereux. Avant de remettre une grosse pression à la demie-heure avec beaucoup de corners obtenus – et l’on sait Paris fragile dans cet exercice. Sur une frappe de Valentin Rongier repoussée par Gianluigi Donnarumma, Bilal Nadir a été proche de reprendre à bout portant.Et Marseille a été récompensé sur une erreur de relance de Nuno Mendes, dont a profité Amine Gouiri pour se défaire de Donnarumma (peu en vue en dehors de sa surface en Manuel Neuer de fortune) et réduire le score (2-1, 51e).- Insultes pour Rabiot -Car les hôtes de la soirée ont été globalement plus efficaces et avaient déjà eu le temps de prendre leurs distances. La recrue de l’hiver Khvicha Kvaratskhelia, désormais bien installée dans le costume de titulaire, a dévié de la tête un long ballon pour Fabian Ruiz, qui a lancé Ousmane Dembélé.L’attaquant, seul face à Rulli, a commencé par rater sa conduite de balle avant de contourner le gardien et frapper en lucarne pour son 21e but en championnat (17e). C’est le nouveau Dembélé: même quand il rate, il a le pragmatisme de s’adapter pour marquer.Cela ne l’a pas empêché de croquer ensuite un beau centre en retrait de Désiré Doué ou encore de trouver le poteau.Le PSG a pourtant réussi à doubler la mise juste avant la mi-temps. Achraf Hakimi a réalisé une magnifique passe en profondeur vers Ruiz qui s’est offert une deuxième passe décisive pour Nuno Mendes (42e).Sans doute pressé de partir en trêve internationale après trois mois forts en émotions, au gré d’un calendrier chargé, le PSG n’a pas dégagé une impression de supériorité incontestable, vendangeant plusieurs situations.Les activités de Gouiri ou de l’entrant Mason Greenwood ont aussi un temps maintenu le suspense, comme Rulli qui a bien lu la tête vicieuse d’Achraf Hakimi (72e).Mais l’arrière-garde phocéenne a fini par craquer sur un centre tendu du Marocain, dévié dans son propre but par le malheureux Pol Lirola, qui venait de remplacer Luiz Felipe (76e).Les ultras parisiens étaient ensuite définitivement libérés pour… insulter Rabiot et ses proches.

Ligue 1: le PSG dompte un OM remuant pour clore trois mois de rêve

Sans être impérial, le Paris SG a dominé un Marseille concerné (3-1) et creusé un écart de 19 points en tête de la Ligue 1, dimanche pour la 26e journée, et va pouvoir partir sereinement en trêve après trois mois de succès.Avec cette nouvelle victoire, Paris pourrait, avec plusieurs circonstances favorables, soulever le trophée de Ligue 1 dès la prochaine journée à Saint-Etienne le 29 mars. Quant à l’OM, il peut remercier Nice d’avoir encore manqué l’occasion de lui chiper la 2e place.Le Parc des Princes accueillait ses héros d’Anfield, qualifiés pour les quarts de finale de Ligue des champions. Mais l’attention était surtout centrée sur l’attitude des supporters parisiens, soupçonnés de préparer un accueil salé à l’ancien “titi” Adrien Rabiot.Le tifo contenait sa part de violence avec des croisés parisiens enfonçant leur lance dans un flanc marseillais. Des chants insultants ont ensuite résonné par intermittence, avec intervention du speaker à la clé.Mais les débats ont surtout été footballistiques. Les Marseillais avaient décidé de ne pas livrer la même insipide copie qu’à l’automne au Vélodrome, lorsqu’ils avaient sombré 3-0.Ils ont agressé leurs adversaires d’emblée, obtenant plusieurs coups francs dangereux. Avant de remettre une grosse pression à la demie-heure avec beaucoup de corners obtenus – et l’on sait Paris fragile dans cet exercice. Sur une frappe de Valentin Rongier repoussée par Gianluigi Donnarumma, Bilal Nadir a été proche de reprendre à bout portant.Et Marseille a été récompensé sur une erreur de relance de Nuno Mendes, dont a profité Amine Gouiri pour se défaire de Donnarumma (peu en vue en dehors de sa surface en Manuel Neuer de fortune) et réduire le score (2-1, 51e).- Insultes pour Rabiot -Car les hôtes de la soirée ont été globalement plus efficaces et avaient déjà eu le temps de prendre leurs distances. La recrue de l’hiver Khvicha Kvaratskhelia, désormais bien installée dans le costume de titulaire, a dévié de la tête un long ballon pour Fabian Ruiz, qui a lancé Ousmane Dembélé.L’attaquant, seul face à Rulli, a commencé par rater sa conduite de balle avant de contourner le gardien et frapper en lucarne pour son 21e but en championnat (17e). C’est le nouveau Dembélé: même quand il rate, il a le pragmatisme de s’adapter pour marquer.Cela ne l’a pas empêché de croquer ensuite un beau centre en retrait de Désiré Doué ou encore de trouver le poteau.Le PSG a pourtant réussi à doubler la mise juste avant la mi-temps. Achraf Hakimi a réalisé une magnifique passe en profondeur vers Ruiz qui s’est offert une deuxième passe décisive pour Nuno Mendes (42e).Sans doute pressé de partir en trêve internationale après trois mois forts en émotions, au gré d’un calendrier chargé, le PSG n’a pas dégagé une impression de supériorité incontestable, vendangeant plusieurs situations.Les activités de Gouiri ou de l’entrant Mason Greenwood ont aussi un temps maintenu le suspense, comme Rulli qui a bien lu la tête vicieuse d’Achraf Hakimi (72e).Mais l’arrière-garde phocéenne a fini par craquer sur un centre tendu du Marocain, dévié dans son propre but par le malheureux Pol Lirola, qui venait de remplacer Luiz Felipe (76e).Les ultras parisiens étaient ensuite définitivement libérés pour… insulter Rabiot et ses proches.

Iran-backed Yemen rebels say attacked US carrier after air strikes

Iran-backed Huthi rebels in Yemen said Sunday they had attacked a US aircraft carrier group in the Red Sea and would target American commercial vessels, a day after US airstrikes the White House said killed senior rebel leaders.The Huthi health ministry said women and children were among those killed in the US strike on Saturday.”In response to this aggression, the armed forces conducted a military operation targeting the US aircraft carrier USS Harry Truman and its accompanying warships”, the group said in a statement.The Huthis said they had launched 18 missiles and a drone at the American ships.There was no immediate comment from the United States about the claim.Saturday’s American attacks on the rebel-held capital Sanaa as well as Saada, Al-Bayda and Radaa killed 53 people and wounded 98, Huthi health ministry spokesperson Anis al-Asbahi said Sunday, updating an earlier toll.”Final toll from the massacres perpetrated by the American enemy on March 15: 53 martyrs, including five children and two women, as well as 98 wounded, including nine children and nine women,” Asbahi posted on X.US officials on Sunday vowed further strikes until the Huthis stop attacking Red Sea shipping.The United Nations urged both sides to cease “all military activity”.Before their claimed attack on the carrier, the rebels had carried out no attacks in the Red Sea and Gulf of Aden since January 19, when a ceasefire began in the Gaza Strip.On Tuesday, however, the Huthis said they would resume attacks on Israeli shipping over Israel’s halting of humanitarian aid to Gaza.In a televised address late Sunday, rebel leader Abdulmalik al-Huthi added US cargo ships to its targets “as long as it continues its aggression”. He called for a million Yemenis to march on Monday in defiance.”If the American aggression against our country continues, we will move to additional escalatory options,” he said.- ‘Overwhelming force’ -US National Security Advisor Michael Waltz told ABC News that Saturday’s strikes “targeted multiple Huthi leaders and took them out”.He told Fox News: “We just hit them with overwhelming force and put Iran on notice that enough is enough.”Pentagon chief Pete Hegseth vowed an “unrelenting” missile campaign until the Huthi attacks stop.”I want to be very clear, this campaign is about freedom of navigation and restoring deterrence,” Hegseth said in a televised Fox Business interview.”The minute the Huthis say, ‘We’ll stop shooting at your ships, we’ll stop shooting at your drones,’ this campaign will end. But until then, it will be unrelenting.”CENTCOM, the US Central Command, said it had carried out a “large scale operation” against the Huthis.Witnesses in Yemen, a country that has endured years of war, said Sunday they were taken aback by the attack’s intensity.Footage on Huthi media showed children, including a dazed girl with blackened legs wrapped in bandages, and a woman being treated in hospital.One father of two, who gave his name as Ahmed, told AFP: “I’ve been living in Sanaa for 10 years, hearing shelling throughout the war. By God, I’ve never experienced anything like this before,” he said.Trump, posting on social media, vowed to “use overwhelming lethal force” to end the Huthi attacks, which the rebels say are in solidarity with Palestinians during the Gaza war.”To all Houthi terrorists, YOUR TIME IS UP, AND YOUR ATTACKS MUST STOP, STARTING TODAY. IF THEY DON’T, HELL WILL RAIN DOWN UPON YOU LIKE NOTHING YOU HAVE EVER SEEN BEFORE!” he said.”To Iran: Support for the Houthi terrorists must end IMMEDIATELY!” Trump added.The Huthis, who had long complained of marginalisation, seized Sanaa in September 2014, forcing the government to flee south and leaving the rebels controlling large parts of Yemen.A Saudi-led coalition in March 2015 began a military campaign against the Huthis that the Yemen Data Project, an independent tracker, said involved more than 25,000 air raids.Iran’s Foreign Minister Abbas Araghchi condemned the deaths in Saturday’s US strikes and said Washington had “no authority” to dictate Tehran’s foreign policy.- ‘Fully prepared’ -The Huthis’ political bureau said its “forces are fully prepared to confront escalation with escalation”.They have launched scores of drone and missile attacks on ships in the two key waterways, and have previously targeted US warships.The Yemen Conflict Observatory database set up by ACLED, a non-profit monitor, shows 136 Huthi attacks against warships, commercial vessels, Israeli and other targets since October 19, 2023.The vital trade route normally carries about 12 percent of world shipping traffic, but the Huthi attacks forced many companies into costly detours around southern Africa.The Palestinian group Hamas, which has praised Huthi support, branded the US strikes “a stark violation of international law and an assault on the country’s sovereignty and stability”.The head of Iran’s Revolutionary Guards, Hossein Salami, said: “Iran will not wage war, but if anyone threatens, it will give appropriate, decisive and conclusive responses.”The United States had already launched several rounds of strikes on Huthi targets.Israel has also struck Yemen, most recently in December, after Huthi missile fire towards Israeli territory.Fighting in Yemen’s own war has largely been on hold since a 2022 ceasefire, but the promised peace process has stalled in the face of the Huthi attacks on shipping.The war killed hundreds of thousands either directly or indirectly through causes such as disease, plunging Yemen into one of the world’s worst humanitarian crises.burs-jj/gv

Iran-backed Yemen rebels say attacked US carrier after air strikes

Iran-backed Huthi rebels in Yemen said Sunday they had attacked a US aircraft carrier group in the Red Sea and would target American commercial vessels, a day after US airstrikes the White House said killed senior rebel leaders.The Huthi health ministry said women and children were among those killed in the US strike on Saturday.”In response to this aggression, the armed forces conducted a military operation targeting the US aircraft carrier USS Harry Truman and its accompanying warships”, the group said in a statement.The Huthis said they had launched 18 missiles and a drone at the American ships.There was no immediate comment from the United States about the claim.Saturday’s American attacks on the rebel-held capital Sanaa as well as Saada, Al-Bayda and Radaa killed 53 people and wounded 98, Huthi health ministry spokesperson Anis al-Asbahi said Sunday, updating an earlier toll.”Final toll from the massacres perpetrated by the American enemy on March 15: 53 martyrs, including five children and two women, as well as 98 wounded, including nine children and nine women,” Asbahi posted on X.US officials on Sunday vowed further strikes until the Huthis stop attacking Red Sea shipping.The United Nations urged both sides to cease “all military activity”.Before their claimed attack on the carrier, the rebels had carried out no attacks in the Red Sea and Gulf of Aden since January 19, when a ceasefire began in the Gaza Strip.On Tuesday, however, the Huthis said they would resume attacks on Israeli shipping over Israel’s halting of humanitarian aid to Gaza.In a televised address late Sunday, rebel leader Abdulmalik al-Huthi added US cargo ships to its targets “as long as it continues its aggression”. He called for a million Yemenis to march on Monday in defiance.”If the American aggression against our country continues, we will move to additional escalatory options,” he said.- ‘Overwhelming force’ -US National Security Advisor Michael Waltz told ABC News that Saturday’s strikes “targeted multiple Huthi leaders and took them out”.He told Fox News: “We just hit them with overwhelming force and put Iran on notice that enough is enough.”Pentagon chief Pete Hegseth vowed an “unrelenting” missile campaign until the Huthi attacks stop.”I want to be very clear, this campaign is about freedom of navigation and restoring deterrence,” Hegseth said in a televised Fox Business interview.”The minute the Huthis say, ‘We’ll stop shooting at your ships, we’ll stop shooting at your drones,’ this campaign will end. But until then, it will be unrelenting.”CENTCOM, the US Central Command, said it had carried out a “large scale operation” against the Huthis.Witnesses in Yemen, a country that has endured years of war, said Sunday they were taken aback by the attack’s intensity.Footage on Huthi media showed children, including a dazed girl with blackened legs wrapped in bandages, and a woman being treated in hospital.One father of two, who gave his name as Ahmed, told AFP: “I’ve been living in Sanaa for 10 years, hearing shelling throughout the war. By God, I’ve never experienced anything like this before,” he said.Trump, posting on social media, vowed to “use overwhelming lethal force” to end the Huthi attacks, which the rebels say are in solidarity with Palestinians during the Gaza war.”To all Houthi terrorists, YOUR TIME IS UP, AND YOUR ATTACKS MUST STOP, STARTING TODAY. IF THEY DON’T, HELL WILL RAIN DOWN UPON YOU LIKE NOTHING YOU HAVE EVER SEEN BEFORE!” he said.”To Iran: Support for the Houthi terrorists must end IMMEDIATELY!” Trump added.The Huthis, who had long complained of marginalisation, seized Sanaa in September 2014, forcing the government to flee south and leaving the rebels controlling large parts of Yemen.A Saudi-led coalition in March 2015 began a military campaign against the Huthis that the Yemen Data Project, an independent tracker, said involved more than 25,000 air raids.Iran’s Foreign Minister Abbas Araghchi condemned the deaths in Saturday’s US strikes and said Washington had “no authority” to dictate Tehran’s foreign policy.- ‘Fully prepared’ -The Huthis’ political bureau said its “forces are fully prepared to confront escalation with escalation”.They have launched scores of drone and missile attacks on ships in the two key waterways, and have previously targeted US warships.The Yemen Conflict Observatory database set up by ACLED, a non-profit monitor, shows 136 Huthi attacks against warships, commercial vessels, Israeli and other targets since October 19, 2023.The vital trade route normally carries about 12 percent of world shipping traffic, but the Huthi attacks forced many companies into costly detours around southern Africa.The Palestinian group Hamas, which has praised Huthi support, branded the US strikes “a stark violation of international law and an assault on the country’s sovereignty and stability”.The head of Iran’s Revolutionary Guards, Hossein Salami, said: “Iran will not wage war, but if anyone threatens, it will give appropriate, decisive and conclusive responses.”The United States had already launched several rounds of strikes on Huthi targets.Israel has also struck Yemen, most recently in December, after Huthi missile fire towards Israeli territory.Fighting in Yemen’s own war has largely been on hold since a 2022 ceasefire, but the promised peace process has stalled in the face of the Huthi attacks on shipping.The war killed hundreds of thousands either directly or indirectly through causes such as disease, plunging Yemen into one of the world’s worst humanitarian crises.burs-jj/gv

Les Houthis revendiquent une attaque contre un porte-avions américain en mer Rouge

Les rebelles houthis du Yémen, soutenus par l’Iran, ont revendiqué dimanche une attaque contre un porte-avions américain en mer Rouge et affirmé qu’ils frapperaient des cargos américains, en riposte aux frappes menées par les Etats-Unis qui ont tué, selon Washington, plusieurs de leurs chefs.Le chef des Houthis, Abdel Malek al-Houthi, a appelé les Yéménites à se rassembler lundi “par millions” pour protester contre ces frappes qui ont visé samedi notamment Sanaa, la capitale du Yémen, et fait 53 morts, dont cinq enfants, et 98 blessés, selon les rebelles.Dans un discours à la télévision, il a annoncé que les Houthis viseraient des navires de marchandise américains en mer Rouge tant que les Etats-Unis “poursuivraient leur agression”. Face à cette escalade, l’ONU a demandé aux Etats-Unis et aux rebelles “l’arrêt de toute activité militaire”.Les frappes américaines, qui ont visé des bastions rebelles au Yémen après des menaces contre le commerce maritime et contre Israël, ont tué “plusieurs dirigeants houthis clés”, a affirmé dimanche le conseiller américain à la sécurité nationale, Mike Waltz. Il a averti l’Iran que “trop c’est trop”.En riposte, “les forces armées ont mené une opération militaire (…) visant le porte-avions américain USS Harry Truman et les navires de guerre qui l’accompagnent dans le nord de la mer Rouge”, ont déclaré dimanche les Houthis, affirmant avoir tiré 18 missiles et un drone.Les Etats-Unis n’ont pas confirmé cette attaque.Le président américain Donald Trump avait promis samedi “l’enfer” aux “terroristes houthis” et sommé l’Iran de cesser de soutenir ces rebelles, qui ont multiplié les attaques contre le commerce maritime au large du Yémen depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza.L’Iran a condamné des frappes “barbares” et rejeté les menaces de M. Trump.Les Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen, dont Sanaa, avaient averti samedi que leurs forces étaient “prêtes à répondre à l’escalade par l’escalade”.Les Houthis font partie avec notamment le mouvement islamiste palestinien Hamas et le Hezbollah au Liban de ce que l’Iran appelle l'”axe de la résistance” face à Israël.Ces deux mouvements ont condamné les raids américains, qui selon le ministère de la Santé des Houthis ont touché Sanaa, le gouvernorat de Saada, dans le nord du Yémen, et la ville de Radaa, dans le centre.Des images diffusées par les médias houthis montrent des enfants et une femme parmi des blessés soignés aux urgences d’un hôpital.- “Absolument terrifiants” -“Je n’ai jamais eu autant peur depuis le début de la guerre” au Yémen, a confié un habitant de Sanaa, Malik, père de trois enfants, évoquant des bombardements “absolument terrifiants”.”Mes enfants hurlaient et pleuraient dans mes bras. C’est la première fois que je prononce la Chahada”, la prière récitée avant la mort, a assuré cet homme de 43 ans.Les Etats-Unis ont mené “une action militaire décisive et puissante” contre les Houthis, a déclaré Donald Trump en annonçant ces premières frappes américaines au Yémen depuis son retour à la Maison Blanche.”Nous utiliserons une force létale écrasante jusqu’à ce que nous ayons atteint notre objectif”, a-t-il prévenu. Le Commandement central américain, qui a publié des vidéos d’avions de combat décollant et d’une bombe détruisant un complexe, a fait état de “frappes de précision” lancées pour “défendre les intérêts américains, dissuader les ennemis et rétablir la liberté de navigation”.Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre 2023, les Houthis ont mené plusieurs attaques de missiles contre Israël et des navires accusés de liens avec ce pays, affirmant agir “en solidarité avec les Palestiniens”.Les attaques ont cessé après l’entrée en vigueur d’une trêve le 19 janvier. Mais après le refus d’Israël de permettre l’entrée de l’aide humanitaire dans le territoire palestinien, les rebelles ont annoncé le 11 mars leur intention de les reprendre. – Entretien Rubio-Lavrov -Lors d’une conversation téléphonique avec son homologue russe Sergueï Lavrov, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a affirmé dimanche que “la poursuite des attaques houthies contre les navires militaires et commerciaux américains en mer Rouge ne sera pas tolérée”.M. Lavrov, dont le pays est proche de l’Iran, a répondu que toutes les parties devraient s’abstenir de recourir à la force au Yémen.Ces attaques ont perturbé le trafic en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, une zone maritime essentielle pour le commerce mondial, poussant les Etats-Unis à mettre en place une coalition navale multinationale et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l’aide du Royaume-Uni.Selon le Pentagone, les Houthis ont “attaqué des navires de guerre américains 174 fois et des navires commerciaux 145 fois depuis 2023”.Pays pauvre de la péninsule arabique, le Yémen est en proie depuis 2014 à une guerre civile opposant les Houthis au gouvernement soutenu par l’Arabie saoudite. La guerre a fait des centaines de milliers de morts et plongé ce pays de 38 millions d’habitants dans l’une des pires crises humanitaires, selon l’ONU.Â