Une soixantaine de morts dans l’incendie d’une discothèque en Macédoine du Nord

Au moins 59 personnes sont mortes et plus de 150 ont été blessées dans l’incendie qui a ravagé une discothèque bondée de Macédoine du Nord dans la nuit de samedi à dimanche, et les premiers éléments d’enquête ouvrent la piste d’une possible corruption, l’établissement n’ayant pas de licence légale ni de dispositif de sécurité approprié, selon les autorités.Selon les premières indications, ce sont des engins pyrotechniques qui ont mis le feu au plafond inflammable de la discothèque “Pulse” à Kocani, à une centaine de kilomètres à l’est de Skopje, dans laquelle l’incendie s’est ensuite propagé très rapidement alors que 500 personnes s’y trouvaient.Les victimes sont essentiellement des jeunes venus assister au concert de DNK, un groupe de hip-hop très populaire dans le pays.”Au total, 59 personnes sont décédées. Parmi elles, 35 ont été identifiées (…) Environ 155 personnes ont été blessées”, dont 22 sont dans un état grave, selon le ministre de l’Intérieur, Pance Toskovski.Au moins trois morts et plus de 20 blessés sont des mineurs, a-t-il aussi précisé.Plusieurs dizaines de personnes grièvement blessées ont été transportées ou préparées pour le transport vers plusieurs pays voisins, notamment la Bulgarie, la Grèce, la Serbie, la Croatie et la Turquie, ont indiqué les autorités.Parmi eux 18 seront traitées à Thessalonique et Athènes, selon des sources au sein du gouvernement grec, et autant en Bulgarie, selon le gouvernement bulgare.L’un des chanteurs du groupe DNK, Andrej Gjorgjieski, est mort et un autre, Vladimir Blazev, a été blessé. Un guitariste, un batteur et un choriste ont aussi péri. – Polystyrène au plafond -“Au moment de l’événement, environ 500 personnes se trouvaient à l’intérieur, tandis que 250 billets avaient été vendus”, a précisé M. Toskovski plus tard dans la journée.”L’incendie s’est déclaré vers 02H30 (01H30 GMT). Les étincelles d’engins pyrotechniques qui se trouvaient sur scène ont enflammé le polystyrène du plafond. J’ai entendu une explosion et le toit s’est effondré”, a raconté aux médias locaux un jeune qui a assisté au concert.Une explication de l’origine de l’incendie confirmée par le ministre de l’Intérieur.”Très probablement les étincelles ont atteint le plafond constitué d’un matériau facilement inflammable, puis en un très court laps de temps, l’incendie s’est propagé dans toute la discothèque et une épaisse fumée s’est formée”, a dit M. Toskovski.”Nous nous sommes tous précipités pour sortir. Nous avons tous couru vers une porte qui servait à la fois d’entrée et de sortie”, a témoigné pour sa part une jeune fille.Les autorités ont ouvert une enquête pour possible “corruption” dans laquelle plus de vingt personnes sont soupçonnées, dont les deux principaux membres de DNK, le fils du propriétaire de la boîte de nuit, le directeur de la société qui la gérait, et des employés du ministère de l’Economie, a dit le ministre de l’Intérieur.Une quinzaine de personnes ont été interpellées, les autres suspects étant hospitalisés ou même morts, a précisé Pance Toskovski.”Cette société n’a pas de licence légale pour travailler. Cette licence, comme beaucoup d’autres choses en Macédoine par le passé, est liée à la corruption”, a-t-il affirmé, annonçant une vaste opération de contrôle à travers le pays.Plus tard dans la soirée le procureur général Ljucpo Kocevski a précisé que la liste des “omissions” en matière de sécurité de la discothèque Pulse était très longue, allant “du manque d’extincteurs suffisants”, à l’absence des deux sorties de secours nécessaires ou de détecteur de fumée.- Brûlures et intoxications -A Skopje, devant un hôpital, une jeune femme qui attendait un ami blessé a raconté que les secours étaient arrivés rapidement.”Ils ont essayé de réanimer les gens sur place. Les pompiers et les ambulances sont arrivés à temps, mais ce n’était pas suffisant”, a-t-elle dit.Les victimes dont les corps sont arrivés à l’hôpital de Kocani étaient âgées de 14 à 25 ans, a indiqué à un média local la directrice de l’hôpital, Kristina Serafimovska.Parmi les blessés, “70 patients sont arrivés, présentant des brûlures et des intoxications au monoxyde de carbone”, a-t-elle ajouté.”C’est un jour difficile et très triste pour la Macédoine”, a écrit sur Facebook le Premier ministre Hristijan Mickoski, “La perte de tant de jeunes vies est irréparable,” a-t-il ajouté.Le gouvernement a proclamé sept jours de deuil national et les drapeaux ont été mis en berne à travers le pays. Les condoléances se sont multipliées tout au long de la journée. Le pape François, hospitalisé, a adressé ses “profondes condoléances” par un message du Vatican.Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus a indiqué que l’OMS était “prête à soutenir les secours et les personnels de santé pour les soins d’urgence”.

Ukraine : discussions Trump-Poutine prévues dans les prochains jours

Donald Trump et Vladimir Poutine doivent s’entretenir dans les prochains jours, a annoncé dimanche l’envoyé spécial américain Steve Witkoff, dont le pays fait pression sur la Russie pour qu’elle accepte un cessez-le-feu avec l’Ukraine.”Beaucoup de choses doivent encore être discutées mais je pense que les deux présidents vont avoir une discussion vraiment bonne et positive cette semaine”, a déclaré sur CNN M. Witkoff, selon lequel Moscou, Kiev et Washington “veulent que tout cela se termine”.Le Kremlin avait affirmé vendredi que M. Poutine avait remis à l’émissaire américain un message à M. Trump au sujet de sa proposition de trêve de 30 jours, d’ores et déjà entérinée par l’Ukraine.- Nouvelles “étapes” -Samedi, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avaient quant à eux évoqué au téléphone les “prochaines étapes” du processus diplomatique visant à mettre fin à la guerre russo-ukrainienne. Les deux hommes ont “discuté des prochaines étapes du suivi des récentes réunions en Arabie saoudite et sont convenus de continuer à travailler au rétablissement de la communication entre les Etats-Unis et la Russie”, a dit le département d’Etat, sans autres précisions.Le ministère russe des Affaires étrangères a de son côté noté que MM. Lavrov et Rubio avaient abordé “les aspects concrets” du suivi des pourparlers de Jeddah et qu’ils étaient “convenus de rester en contact”, sans mentionner le projet de cessez-le-feu. Vladimir Poutine a au contraire posé des conditions maximalistes comme la cession par l’Ukraine de cinq régions annexées par Moscou, l’abandon des ambitions de ce pays de rejoindre l’Otan et le démantèlement du pouvoir ukrainien en place.- Faire pression sur Moscou -Samedi, pendant un sommet virtuel organisé par Londres, une trentaine de dirigeants d’Etats ou d’organisations soutenant l’Ukraine ont dans ce contexte décidé d’exercer une “pression collective” sur la Russie, qu’ils soupçonnent de vouloir poursuivre la guerre, pour la pousser à donner son aval à une suspension des hostilités.”La balle est dans le camp de la Russie” qui “devra tôt ou tard (…) s’engager dans des discussions sérieuses”, a lancé le Premier ministre britannique Keir Starmer, selon lequel M. Poutine “est celui qui essaie de retarder” les choses.”Le +Oui, mais+ de la Russie ne suffit pas”, a-t-il estimé, agitant la menace d'”accroître la pression économique” si elle n’obtempérait pas.Le Kremlin “ne répond pas à la proposition des Etats-Unis et de l’Ukraine” en faveur d’une trêve d’un mois, a pour sa part déploré le président français Emmanuel Macron, qui a accusé Vladimir Poutine d’au contraire “intensifier les combats”.Depuis deux semaines, Keir Starmer et Emmanuel Macron cherchent à constituer une “coalition de pays volontaires” qui dépêcheraient des contingents sur le sol ukrainien en cas d’arrêt des combats, afin de dissuader la Russie d’ultérieurement repasser à l’attaque. Un déploiement dont Moscou ne veut pas entendre parler.Revenant sur cette épineuse question, M. Macron considère que “si l’Ukraine demande à des forces alliées d’être sur son territoire, ce n’est pas à la Russie d’accepter ou pas”.Le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui a toujours défendu l’intégrité territoriale de l’Ukraine, a quant à lui assuré dimanche Donald Trump de son “soutien” aux efforts américains “directs et déterminants” destinés à mettre fin à cette guerre.- Nouveau chef d’état-major -Pour le chef de l’Etat ukrainien Volodymyr Zelensky, qui vient de désigner une équipe de négociateurs en vue de possibles pourparlers de paix, la Russie cherche surtout pour le moment à avoir une “position plus solide” sur le champ de bataille.”Poutine ment aussi sur le fait qu’un cessez-le-feu est supposément trop compliqué. En réalité, tout peut être contrôlé et nous en avons discuté avec les Américains”, a-t-il encore dit.Au plan militaire, à un moment où l’armée ukrainienne est en difficulté sur le front, son actuel chef d’état-major, Anatoly Barguylevytch, a été limogé et son poste a été attribué au général Andriï Gnatov, selon un décret de M. Zelensky rendu public dimanche.La situation est particulièrement délicate pour les soldats ukrainiens dans la région russe de Koursk qu’ils occupent partiellement depuis août et où les unités russes progressent actuellement rapidement. Ce week-end, l’état-major des forces ukrainiennes a diffusé des cartes montrant que la ville de Soudja, leur principale prise dans ce secteur frontalier, n’était plus entre leurs mains.

Ukraine : discussions Trump-Poutine prévues dans les prochains jours

Donald Trump et Vladimir Poutine doivent s’entretenir dans les prochains jours, a annoncé dimanche l’envoyé spécial américain Steve Witkoff, dont le pays fait pression sur la Russie pour qu’elle accepte un cessez-le-feu avec l’Ukraine.”Beaucoup de choses doivent encore être discutées mais je pense que les deux présidents vont avoir une discussion vraiment bonne et positive cette semaine”, a déclaré sur CNN M. Witkoff, selon lequel Moscou, Kiev et Washington “veulent que tout cela se termine”.Le Kremlin avait affirmé vendredi que M. Poutine avait remis à l’émissaire américain un message à M. Trump au sujet de sa proposition de trêve de 30 jours, d’ores et déjà entérinée par l’Ukraine.- Nouvelles “étapes” -Samedi, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avaient quant à eux évoqué au téléphone les “prochaines étapes” du processus diplomatique visant à mettre fin à la guerre russo-ukrainienne. Les deux hommes ont “discuté des prochaines étapes du suivi des récentes réunions en Arabie saoudite et sont convenus de continuer à travailler au rétablissement de la communication entre les Etats-Unis et la Russie”, a dit le département d’Etat, sans autres précisions.Le ministère russe des Affaires étrangères a de son côté noté que MM. Lavrov et Rubio avaient abordé “les aspects concrets” du suivi des pourparlers de Jeddah et qu’ils étaient “convenus de rester en contact”, sans mentionner le projet de cessez-le-feu. Vladimir Poutine a au contraire posé des conditions maximalistes comme la cession par l’Ukraine de cinq régions annexées par Moscou, l’abandon des ambitions de ce pays de rejoindre l’Otan et le démantèlement du pouvoir ukrainien en place.- Faire pression sur Moscou -Samedi, pendant un sommet virtuel organisé par Londres, une trentaine de dirigeants d’Etats ou d’organisations soutenant l’Ukraine ont dans ce contexte décidé d’exercer une “pression collective” sur la Russie, qu’ils soupçonnent de vouloir poursuivre la guerre, pour la pousser à donner son aval à une suspension des hostilités.”La balle est dans le camp de la Russie” qui “devra tôt ou tard (…) s’engager dans des discussions sérieuses”, a lancé le Premier ministre britannique Keir Starmer, selon lequel M. Poutine “est celui qui essaie de retarder” les choses.”Le +Oui, mais+ de la Russie ne suffit pas”, a-t-il estimé, agitant la menace d'”accroître la pression économique” si elle n’obtempérait pas.Le Kremlin “ne répond pas à la proposition des Etats-Unis et de l’Ukraine” en faveur d’une trêve d’un mois, a pour sa part déploré le président français Emmanuel Macron, qui a accusé Vladimir Poutine d’au contraire “intensifier les combats”.Depuis deux semaines, Keir Starmer et Emmanuel Macron cherchent à constituer une “coalition de pays volontaires” qui dépêcheraient des contingents sur le sol ukrainien en cas d’arrêt des combats, afin de dissuader la Russie d’ultérieurement repasser à l’attaque. Un déploiement dont Moscou ne veut pas entendre parler.Revenant sur cette épineuse question, M. Macron considère que “si l’Ukraine demande à des forces alliées d’être sur son territoire, ce n’est pas à la Russie d’accepter ou pas”.Le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui a toujours défendu l’intégrité territoriale de l’Ukraine, a quant à lui assuré dimanche Donald Trump de son “soutien” aux efforts américains “directs et déterminants” destinés à mettre fin à cette guerre.- Nouveau chef d’état-major -Pour le chef de l’Etat ukrainien Volodymyr Zelensky, qui vient de désigner une équipe de négociateurs en vue de possibles pourparlers de paix, la Russie cherche surtout pour le moment à avoir une “position plus solide” sur le champ de bataille.”Poutine ment aussi sur le fait qu’un cessez-le-feu est supposément trop compliqué. En réalité, tout peut être contrôlé et nous en avons discuté avec les Américains”, a-t-il encore dit.Au plan militaire, à un moment où l’armée ukrainienne est en difficulté sur le front, son actuel chef d’état-major, Anatoly Barguylevytch, a été limogé et son poste a été attribué au général Andriï Gnatov, selon un décret de M. Zelensky rendu public dimanche.La situation est particulièrement délicate pour les soldats ukrainiens dans la région russe de Koursk qu’ils occupent partiellement depuis août et où les unités russes progressent actuellement rapidement. Ce week-end, l’état-major des forces ukrainiennes a diffusé des cartes montrant que la ville de Soudja, leur principale prise dans ce secteur frontalier, n’était plus entre leurs mains.

Israel team discusses hostages at truce talks dogged by divisions

Israel said its negotiating team was discussing the hostage issue with Egyptian mediators Sunday, as deep divisions persist between Israel and Hamas over the terms of a fragile Gaza ceasefire.Prime Minister Benjamin Netanyahu, meanwhile, sought to dismiss the head of internal security agency Shin Bet, amid a public spat over proposed reforms to the agency following Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel.Mediated by Qatar, Egypt, and the United States, the initial phase of the ceasefire took effect on January 19, largely halting more than 15 months of fighting in Gaza triggered by the Hamas attack.That phase ended in early March, and though both sides have since refrained from all-out war, they have been unable to agree on the next stage of the ceasefire in the Palestinian territory.Netanyahu’s office said in a statement an Israeli negotiating team was “currently meeting in Egypt with senior Egyptian officials to discuss the issue of hostages”.Late on Saturday, Netanyahu had told Israeli negotiators to continue the indirect talks on the ceasefire.He directed them to base the negotiations on what his office said was a proposal by US Middle East envoy Steve Witkoff that calls for the “immediate release of 11 living hostages and half of the deceased hostages”.However, Witkoff told CNN on Sunday he had offered a “bridge proposal” that would see five living hostages, including Israeli-American Edan Alexander, released in return for freeing a “substantial amount of Palestinian prisoners” from Israel jails.”I thought the proposal was compelling,” Witkoff said.Hamas said Friday it was ready to free Alexander and the remains of four others, who an official of the movement described as Israeli-Americans.Witkoff said Hamas had provided “an unacceptable response” to the proposal and “the opportunity is closing fast”.A Hamas official, however, said its delegation “held fruitful discussions with our Egyptian brothers, focusing on ways to advance the implementation of the ceasefire agreement in light of Hamas’s acceptance of the updated American proposal”.- Deadlock -During the truce’s first phase, Hamas released 33 hostages, including eight deceased, and Israel freed around 1,800 Palestinian detainees.Since then, Hamas has consistently demanded negotiations for the second phase.Former US president Joe Biden had outlined a second phase involving the release of remaining living hostages, the withdrawal of all Israeli forces left in Gaza and establishment of a lasting ceasefire. Israel, however, wants to extend the first phase until mid-April, insisting that any transition to the second phase must include “the total demilitarisation” of Gaza and the removal of Hamas, which has controlled the territory since 2007.The talks are now at an impasse, with both sides sticking to their positions and accusing each other of obstructing progress.Israel has cut aid and electricity to the territory during the talks deadlock.”It’s so hard for me to think about what they’re (hostages) going through right now because I know that feeling,” freed Israeli captive Omer Shem Tov said in a newly released video.”It’s a terrible feeling and it has to stop as soon as possible.”Gaza resident Mohammad Hallas, 41, said Hamas had no choice but to agree to release the hostages.”The fastest way for Hamas to reach a solution is to free the prisoners,” Hallas told AFP.”The situation in Gaza is catastrophic and worsens every day. Everything is in Israel’s hands, and Hamas only has the prisoners as a bargaining chip.”The October 7 attack resulted in 1,218 deaths on the Israeli side, mostly civilians, while Israel’s retaliatory response in Gaza has killed at least 48,572 people, also mostly civilians, according to data from both sides.- Air strikes -In a related development, Netanyahu said he wanted to dismiss Shin Bet chief Ronen Bar, accused of failing to prevent the Hamas attack.”I have had a persistent lack of confidence in the head of the Shin Bet, a distrust that has only grown over time,” Netanyahu said in a statement.He said Bar’s dismissal “is necessary to restore the organisation, achieve all our war objectives, and prevent the next disaster.”Bar said his dismissal was “not related” to the Hamas attack, and in a statement said: “The prime minister’s expectation of a personal loyalty that contradicts the public interest is an entirely improper expectation.”Despite the fragile truce still holding, near-daily Israeli air strikes on Gaza continue.On Sunday, an Israeli air strike targeted a “terrorist who was operating near IDF troops and attempting to plant explosive devices” in central Gaza, the military said.It came a day after strikes in north Gaza’s Beit Lahia killed nine people, including four Palestinian journalists, the territory’s civil defence agency said of the deadliest attack on a single site since January 19.Hamas condemned the attack as “a horrible massacre” and “a blatant violation of the ceasefire”.Israel’s military said it hit “a terrorist cell”.

Italie: retour au sommet amer pour Naples, nouvelle déroute pour la Juventus

Naples n’a ramené qu’un point de Venise (0-0) dimanche et a laissé passer l’occasion de repasser, provisoirement, seul en tête du Championnat d’Italie, tandis que la Juventus, une semaine après sa déroute à domicile (4-0), a de nouveau sombré, face à la Fiorentina 3 à 0.Avant le choc de la 29e journée entre l’Atalanta et l’Inter ce dimanche soir (20h45), Naples (2e, 61 pts) est revenu à la hauteur de l’Inter qui conserve la première place grâce à sa meilleure différence de buts.Mais si l’Atalanta (3e, 58 pts) s’impose, les trois équipes de tête seront ex aequo, du jamais vu à ce stade de la saison dans l’histoire de la Serie A.Le Napoli est retombé dans ses travers de 2025, dont il espérait être sorti le week-end dernier en signant sa première victoire depuis fin janvier.A Venise, l’équipe d’Antonio Conte s’est créé les occasions les plus nettes, notamment à la 45e minute par Romelu Lukaku, dont la frappe a été stoppée par Ionut Radu sur sa ligne.Ce nul face à une équipe relégable (19e) a un goût de défaite pour le Napoli qui n’arrive plus à gagner: sur les sept dernières journées, il n’a marqué que huit points avec cinq nuls, une défaite et une seule victoire.S’il a pointé du doigt “un terrain très sec et très lent” et “le comportement de certains de (ses) joueurs en fin de match qui ont baissé les bras”, Conte, lui, n’abdique pas.”Chaque match de cette fin de saison est une finale, mais on reste concentré sur nous, pas sur ce que font l’Inter et l’Atalanta”, a-t-il assuré.- Sixième victoire de suite pour la Roma -Rien ne va plus pour la Juve. Une semaine après avoir perdu son dernier espoir de remporter le titre en concédant face à l’Atalanta sa plus lourde défaite à domicile depuis 1967, elle a été surclassée par la Fiorentina.La “Viola” menait déjà 2 à 0 après 18 minutes de jeu face à une équipe amorphe, sans envie. Comme Bologne a écrasé la Lazio 5 à 0 plus tôt, la Juve lui a cédé sa quatrième place (53 pts), qualificative pour la prochaine Ligue des champions, et se retrouve 5e (52 pts).Ce dernier billet pour la C1, qui peut encore sauver la saison de la Juve et le poste du très critiqué Thiago Motta, l’AS Rome peut aussi le revendiquer.Ce qui était impensable en novembre, lorsque la Roma était 15e après avoir limogé déjà deux entraîneurs, a été rendu possible par Claudio Ranieri, sorti de sa retraite à 73 ans.Trois jours après l’élimination en Ligue Europa par l’Athletic Bilbao, son équipe a enchaîné contre Cagliari (1-0) une sixième victoire de suite, un 13e match sans défaite. La Roma est désormais 7e avec 49 points.