Municipales à Paris: David Belliard en tête du 1er tour de la primaire écologiste

David Belliard, adjoint aux transports à la mairie de Paris, est arrivé dimanche largement en tête du premier tour de la primaire des Ecologistes pour les municipales de 2026, et affrontera au second tour Anne-Claire Boux, également adjointe à l’Hôtel de ville.L’ex-chef de file EELV aux municipales de 2020 a recueilli 48% des voix des militants, devant Anne-Claire Boux qui en a obtenu 27%, a annoncé le secrétaire départemental des Ecologistes, Antoine Allibert, devant les militants réunis au siège du parti à Paris en présence des quatre candidats en lice.Les deux autres candidates, Fatoumata Koné (15%), cheffe du groupe écologiste au Conseil de Paris, et Aminata Niakaté (10%), ne se sont pas qualifiées pour le second tour, qui aura lieu dimanche prochain.Le sénateur Yannick Jadot s’était finalement retiré de la course, après avoir échoué à convaincre ses camarades de jeter l’éponge pour être investi sans compétition. La démarche de l’ex-candidat à la présidentielle, qui misait sur sa notoriété face à des candidats méconnus, était soutenue par la patronne des Ecologistes Marine Tondelier, qui ne s’est pas prononcée en faveur d’un candidat en particulier.Le premier tour de la primaire a été marqué par une participation “élevée”, à 61% des quelque 1.500 adhérents de la capitale pouvant voter, s’est félicité Antoine Allibert.David Belliard, 46 ans, adjoint à la maire socialiste Anne Hidalgo en charge des transports et de la transformation de l’espace public, a salué un débat “apaisé” entre les prétendants.”Nous montrons que nous savons faire vivre notre démocratie interne, nous donnons le meilleur visage des Ecologistes et c’est le meilleur visage que nous pouvons donner aux Parisiens si nous voulons gouverner Paris”, a-t-il lancé devant les militants.En 2020, lors d’une campagne tendue en interne, David Belliard avait été élu tête de liste dès le premier tour après désistement du tandem formé par Julien Bayou et Antoinette Guhl.Il met en avant ses cinq années d’exercice du pouvoir au sein de la majorité municipale, dont les transformations écologiques comme les rues aux écoles ou la baisse de la vitesse à 50 km/h sur le périphérique ont été “portées par les écologistes”.”Je me prépare à être la première femme écologiste maire de Paris”, a dit à l’AFP Anne-Claire Boux, adjointe à l’Hôtel de ville en charge de la santé.Cette ingénieure et militante climat de 37 ans avait obtenu le meilleur score aux municipales de 2020 à Paris, où elle avait mené la liste écologiste dans le 18e arrondissement. Elle compte sur un collectif de 200 militants pour être élue au second tour.Les deux candidats, que peu de choses opposent sur le fond, s’inscrivent dans une stratégie d’union des forces de gauche dès le 1er tour, y compris avec LFI, ce que leurs alliés socialistes ont écarté.Les socialistes, dont la primaire est prévue le 30 juin, sont engagés dans un duel fratricide entre le sénateur Rémi Féraud, désigné par Anne Hidalgo pour reprendre le flambeau, et le député Emmanuel Grégoire, son ancien premier adjoint qu’elle honnit désormais, au point d’annoncer cette semaine qu’elle ne le soutiendrait pas s’il était désigné candidat par les militants.Une troisième candidate, Marion Waller, 32 ans, ex-conseillère d’Anne Hidalgo, s’est mise dimanche sur les rangs face aux deux parlementaires.

US vows ‘unrelenting’ campaign to halt Huthi ship attacks

US officials on Sunday vowed further strikes in Yemen until the Huthi rebels decide to end their attacks on Red Sea shipping, while also threatening action against the group’s backer Iran.In a wave of strikes on Saturday, the first against the rebel group since US President Donald Trump returned to office in January, several Huthi leaders were killed, the White House said.The airstrikes “actually targeted multiple Huthi leaders and took them out,” National Security Advisor Michael Waltz told ABC News.He added that the United States “will hold not only the Huthis accountable, but we’re going to hold Iran, their backers, accountable as well.””And if that means their targeting ships that they have put in to help, their Iranian trainers… other things that they have put in to help the Huthis attack the global economy, those targets will be on the table too.”In a separate appearance on “Fox News Sunday,” he said the strikes “put Iran on notice that enough is enough.”The US strikes killed at least 31 people and wounded 101, the Yemeni rebel group’s health ministry said Sunday.The Tehran-backed group, who have controlled much of Yemen for more than a decade, staunchly oppose Israel and the United States and say the shipping attacks are in protest of Israel’s war in Gaza.The Huthis have launched scores of drone and missile attacks on ships in the Red Sea and Gulf of Aden since the outbreak of the war, which was spurred by the October 7, 2023 Hamas attack on Israel.US warships have been attacked 174 times and commercial vessels 145 times since 2023, according to the Pentagon, putting a major strain on a sea route that normally carries about 12 percent of world shipping traffic.Trump, in a lengthy Truth Social post Saturday announcing the latest attacks, warned Huthi leaders that “YOUR ATTACKS MUST STOP, STARTING TODAY. IF THEY DON’T, HELL WILL RAIN DOWN UPON YOU LIKE NOTHING YOU HAVE EVER SEEN BEFORE!”Pentagon chief Pete Hegseth echoed that message Sunday, vowing an “unrelenting” missile campaign until the Huthi attacks stop.”I want to be very clear, this campaign is about freedom of navigation and restoring deterrence,” Hegseth said on the Fox Business Network’s “Sunday Morning Futures” program.”The minute the Huthis say, ‘We’ll stop shooting at your ships, we’ll stop shooting at your drones,’ this campaign will end. But until then, it will be unrelenting.”Yemen has seen over a decade of civil war, with the Huthis controlling the capital Sanaa since 2014.Hegseth, in blunt terms, said the United States was not seeking to get involved in a long Middle East war.”We don’t care what happens in the Yemeni civil war,” he said.”This is about stopping the shooting at assets in that critical waterway, to reopen freedom of navigation, which is a core national interest of the United States.”Trump last month sent a letter to Iran’s supreme leader Ayatollah Ali Khamenei proposing nuclear talks and saying that in the absence of a deal the matter could be handled “militarily.”Tehran chafed at that suggestion, saying it would not negotiate while being “threatened.”Waltz, in his ABC interview, said flatly: “Iran cannot have a nuclear weapon. All options are on the table to ensure it does not have one.”He added: “They can either hand it over and give it up in a way that is verifiable, or they can face a whole series of other consequences, but either way, we cannot have a world with the ayatollahs with their finger on the nuclear button.”

Première photo du pape hospitalisé, qui se dit “affaibli” face à une “épreuve”

Le Vatican a publié dimanche une photo du pape pour la première fois depuis son hospitalisation il y a plus d’un mois pour une double pneumonie, et François a adressé un message de remerciements aux fidèles dans lequel il se dit “affaibli” face à une “épreuve”.La photo prise de trois quarts dos montre le souverain pontife de 88 ans dans un fauteuil roulant, vêtu d’une chasuble blanche et d’une étole pourpre, le regard orienté vers le bas face à un autel surmonté d’un crucifix au mur. L’expression de son visage n’est donc pas visible.”Ce matin, le pape François a célébré la sainte messe dans la chapelle de l’appartement situé au 10è étage de la polyclinique Gemelli” à Rome, indique la légende de la photo, rédigée par le bureau de presse du Vatican.Auparavant le Vatican avait publié un message dominical de l’Angélus dans lequel le pape François se disait “affaibli”.”Je suis confronté à une épreuve et je me joins à tant de frères et sÅ“urs qui sont malades, fragiles, en ce moment, comme moi”, a écrit François dans ce message.”Nos corps sont affaiblis, mais même ainsi, rien ne peut nous empêcher d’aimer, de prier, de nous donner, d’être les uns pour les autres, dans la foi, des signes lumineux d’espérance”, a-t-il ajouté.Le souverain pontife séjourne à l’hôpital Gemelli de Rome depuis le 14 février en raison d’une bronchite aggravée en pneumonie affectant les deux poumons.Pour le cinquième dimanche consécutif, le pape n’a pas été en mesure de présider la traditionnelle prière de l’Angelus devant les fidèles rassemblés sur la Place Saint-Pierre.Il n’a pas non plus fait d’apparition à la fenêtre de sa suite papale, au dixième étage de l’hôpital Gemelli, devant lequel affluent de nombreux fidèles, à l’instar dimanche de danseurs de tango.Sous un ciel gris, une douzaine de couples ont dansé devant les caméras. “Je veux que le pape sente notre énergie, notre amour pour le tango et pour un pape d’Argentine”, a expliqué à l’AFP Daiana Guspero, 38 ans, de Buenos Aires comme François.Dimanche des dizaines d’enfants, dont un groupe de scouts catholiques, se sont massés également au pied de la statue du pape Jean Paul II érigée à l’entrée de l’hôpital, en agitant des ballons jaunes et blancs aux couleurs du drapeau du Vatican et en tentant en vain d’apercevoir Jorge Bergoglio.Des enfants ont aussi fait le voyage depuis une ville pauvre des environs de Naples pour déposer une lettre au pape, a raconté l’organisateur du voyage, Andrea Lacomini.”Il adore les enfants, il est le pape des enfants, donc nous l’attendons et nous sommes certains qu’il ira mieux”, a-t-il confié à l’AFP.- “Merci chers enfants”-Si François n’a pas salué dimanche les enfants depuis sa fenêtre d’hôpital, il leur a adressé un message affectueux.”Je sais que beaucoup d’enfants prient pour moi, certains d’entre eux sont venus aujourd’hui au Gemelli en signe de proximité”, a-t-il écrit. “Merci, chers enfants ! Le pape vous aime et attend toujours de vous rencontrer”.Le chef de l’Eglise catholique a en outre appelé dimanche les fidèles à “prier pour la paix, en particulier dans les pays blessés par la guerre : en Ukraine martyrisée, en Palestine, en Israël, au Liban, en Birmanie, au Soudan, en République démocratique du Congo”.Plus tard, François a aussi adressé dans un télégramme ses “profondes condoléances” pour les victimes et ses pensées aux survivants d’un incendie meurtrier dans une discothèque de Macédoine du Nord, pays dans lequel il s’est rendu.- Amélioration progressive – Dans son message dominical, le pape argentin a rendu aussi une nouvelle fois hommage au personnel soignant des hôpitaux. “Que d’attentions aimantes illuminent les chambres, les couloirs, les cliniques, les lieux où l’on rend les services les plus humbles!”, a-t-il relevé.”Je vous remercie tous pour vos prières et je remercie ceux qui m’assistent avec tant de dévouement”, a-t-il ajouté.Le pape doit rester hospitalisé malgré une amélioration progressive de son état de santé, selon le dernier bulletin médical officiel diffusé samedi.”Les conditions cliniques du Saint-Père sont restées stables, ce qui confirme les progrès observés au cours de la semaine”, peut-on lire dans le bref communiqué. Toutefois, souligne-t-on de même source, le pape “a encore besoin de soins médicaux hospitaliers, de kinésithérapie motrice et respiratoire”.François, qui s’était vu retirer le lobe supérieur du poumon droit à 21 ans, souffre de fragilités respiratoires et a connu ces dernières années de nombreux problèmes de santé.Sa longue convalescence intervient à l’approche des célébrations de Pâques, moment liturgique le plus important de la tradition chrétienne.

Première photo du pape hospitalisé, qui se dit “affaibli” face à une “épreuve”

Le Vatican a publié dimanche une photo du pape pour la première fois depuis son hospitalisation il y a plus d’un mois pour une double pneumonie, et François a adressé un message de remerciements aux fidèles dans lequel il se dit “affaibli” face à une “épreuve”.La photo prise de trois quarts dos montre le souverain pontife de 88 ans dans un fauteuil roulant, vêtu d’une chasuble blanche et d’une étole pourpre, le regard orienté vers le bas face à un autel surmonté d’un crucifix au mur. L’expression de son visage n’est donc pas visible.”Ce matin, le pape François a célébré la sainte messe dans la chapelle de l’appartement situé au 10è étage de la polyclinique Gemelli” à Rome, indique la légende de la photo, rédigée par le bureau de presse du Vatican.Auparavant le Vatican avait publié un message dominical de l’Angélus dans lequel le pape François se disait “affaibli”.”Je suis confronté à une épreuve et je me joins à tant de frères et sÅ“urs qui sont malades, fragiles, en ce moment, comme moi”, a écrit François dans ce message.”Nos corps sont affaiblis, mais même ainsi, rien ne peut nous empêcher d’aimer, de prier, de nous donner, d’être les uns pour les autres, dans la foi, des signes lumineux d’espérance”, a-t-il ajouté.Le souverain pontife séjourne à l’hôpital Gemelli de Rome depuis le 14 février en raison d’une bronchite aggravée en pneumonie affectant les deux poumons.Pour le cinquième dimanche consécutif, le pape n’a pas été en mesure de présider la traditionnelle prière de l’Angelus devant les fidèles rassemblés sur la Place Saint-Pierre.Il n’a pas non plus fait d’apparition à la fenêtre de sa suite papale, au dixième étage de l’hôpital Gemelli, devant lequel affluent de nombreux fidèles, à l’instar dimanche de danseurs de tango.Sous un ciel gris, une douzaine de couples ont dansé devant les caméras. “Je veux que le pape sente notre énergie, notre amour pour le tango et pour un pape d’Argentine”, a expliqué à l’AFP Daiana Guspero, 38 ans, de Buenos Aires comme François.Dimanche des dizaines d’enfants, dont un groupe de scouts catholiques, se sont massés également au pied de la statue du pape Jean Paul II érigée à l’entrée de l’hôpital, en agitant des ballons jaunes et blancs aux couleurs du drapeau du Vatican et en tentant en vain d’apercevoir Jorge Bergoglio.Des enfants ont aussi fait le voyage depuis une ville pauvre des environs de Naples pour déposer une lettre au pape, a raconté l’organisateur du voyage, Andrea Lacomini.”Il adore les enfants, il est le pape des enfants, donc nous l’attendons et nous sommes certains qu’il ira mieux”, a-t-il confié à l’AFP.- “Merci chers enfants”-Si François n’a pas salué dimanche les enfants depuis sa fenêtre d’hôpital, il leur a adressé un message affectueux.”Je sais que beaucoup d’enfants prient pour moi, certains d’entre eux sont venus aujourd’hui au Gemelli en signe de proximité”, a-t-il écrit. “Merci, chers enfants ! Le pape vous aime et attend toujours de vous rencontrer”.Le chef de l’Eglise catholique a en outre appelé dimanche les fidèles à “prier pour la paix, en particulier dans les pays blessés par la guerre : en Ukraine martyrisée, en Palestine, en Israël, au Liban, en Birmanie, au Soudan, en République démocratique du Congo”.Plus tard, François a aussi adressé dans un télégramme ses “profondes condoléances” pour les victimes et ses pensées aux survivants d’un incendie meurtrier dans une discothèque de Macédoine du Nord, pays dans lequel il s’est rendu.- Amélioration progressive – Dans son message dominical, le pape argentin a rendu aussi une nouvelle fois hommage au personnel soignant des hôpitaux. “Que d’attentions aimantes illuminent les chambres, les couloirs, les cliniques, les lieux où l’on rend les services les plus humbles!”, a-t-il relevé.”Je vous remercie tous pour vos prières et je remercie ceux qui m’assistent avec tant de dévouement”, a-t-il ajouté.Le pape doit rester hospitalisé malgré une amélioration progressive de son état de santé, selon le dernier bulletin médical officiel diffusé samedi.”Les conditions cliniques du Saint-Père sont restées stables, ce qui confirme les progrès observés au cours de la semaine”, peut-on lire dans le bref communiqué. Toutefois, souligne-t-on de même source, le pape “a encore besoin de soins médicaux hospitaliers, de kinésithérapie motrice et respiratoire”.François, qui s’était vu retirer le lobe supérieur du poumon droit à 21 ans, souffre de fragilités respiratoires et a connu ces dernières années de nombreux problèmes de santé.Sa longue convalescence intervient à l’approche des célébrations de Pâques, moment liturgique le plus important de la tradition chrétienne.

L1: Strasbourg renverse Toulouse et pense de plus en plus à l’Europe

Menés à la pause, les Strasbourgeois ont surpris les Toulousains en seconde période et construit un troisième succès (2-1) d’affilée qui les rapproche un peu plus d’une qualification européenne, dimanche au stade de la Meinau. Avec ce neuvième succès en 12 matches, Strasbourg poursuit sa période faste et consolide sa 7e place avec 43 points, se rapprochant à un point du sixième Lille et deux points du cinquième Lyon. Toulouse, qui n’avait pas perdu à l’extérieur depuis 5 matchs, a marqué le pas en Alsace et perdu sur le même score qu’à l’aller. Il reste à la dixième place mais s’éloigne des places européennes. Strasbourg a cru ouvrir le score dès l’entame lorsque Emanuel Emegha a trouvé le poteau (2) sur un service de Samuel Amo-Ameyaw mais c’est Toulouse qui a pris les devants sur le contre par l’inévitable Magri (4 buts en 4 matchs) reprenant facilement un tir de Yann Gboho repoussé par le portier serbe Petrovic (0-1, 3)- Un Téfécé sonné après le repos -L’abnégation alsacienne pour recoller au score durant le premier acte a été récompensée au retour du vestiaire. Il a fallu huit minutes aux hommes de Liam Rosenior pour renverser un Téfécé sonné. Sur une action collective, partie du gardien Petrovic, Felix Lemaréchal, esseulé au point de penalty,  a repris victorieusement de la tête un centre de Diego Moreira (1-1, 47).  Très remuant, Félix Lemaréchal a offert le deuxième caviar alsacien de la soirée, en décalant intelligemment en retrait Santos aux abords de la surface de réparation. Le Brésilien, d’un frappe enroulée, poteau rentrant, dans la lucarne a mystifié le portier norvégien Kjetil Haug (2-1, 53) et inscrit son huitième but. Toulouse a bien essayé de réagir mais les frappes de Gboho (51, 60) et Casseres (83) n’ont pas impressionné Petrovic, impeccable sur sa ligne.

Bordeaux: à droite et au centre, quatre candidats prêts à incarner “l’union” aux municipales

Avec l’engagement dimanche de la ministre Nathalie Delattre à “prendre (s)es responsabilités” dans la course aux municipales à Bordeaux, ils sont désormais quatre à vouloir incarner l’union de la droite et du centre après la disparition soudaine d’une figure qui semblait faire consensus.Nicolas Florian, qui fut maire de Bordeaux de 2019 à 2020 et dauphin d’Alain Juppé, est décédé brutalement le 26 janvier à l’âge de 55 ans. Il était la principale figure de l’opposition à la mairie écologiste de Bordeaux et appelait, en vue des municipales de 2026, à une alliance entre LR et Renaissance dès le premier tour, contrairement à 2020.”Nous avions un atout majeur pour la reconquête de la ville, Nicolas Florian. (…) Je prends la suite pour continuer de rassembler les forces vives, militantes, politiques, associatives : tous les citoyens qui ne se retrouvent pas dans la gestion actuelle”, a déclaré la ministre du Tourisme et sénatrice Nathalie Delattre dans un entretien à Sud Ouest.”Aujourd’hui, nous n’avons plus Nicolas, donc je prends mes responsabilités”, a souligné cette ex-adjointe d’Alain Juppé.Deux autres anciens adjoints de M. Juppé, Pierre de Gaétan Njikam et Alexandra Siarri, ont également fait savoir ces derniers jours qu’ils étaient prêts à se lancer dans la course aux municipales.Avant eux, le député macroniste Thomas Cazenave, qui avait scellé un accord d’union avec Nicolas Florian en vue des municipales, avait déclaré à la mi-février être “prêt” et s’engager “pleinement” dans la campagne.Des propos qui avaient “choqué” la droite locale. Les Républicains avaient dénoncé une “déclaration de candidature prématurée” ne respectant pas “le temps minimum de deuil”.Contacté par l’AFP, l’ancien ministre chargé des Comptes publics avait plaidé un “malentendu”. “Je n’ai jamais déclaré ma candidature. J’ai simplement répété ce que je disais avant” le décès de l’ancien maire, avait ajouté M. Cazenave, réaffirmant la nécessité de poursuivre “cette démarche d’unité et de rassemblement qu’on avait engagée avec Nicolas Florian”.

Bordeaux: à droite et au centre, quatre candidats prêts à incarner “l’union” aux municipales

Avec l’engagement dimanche de la ministre Nathalie Delattre à “prendre (s)es responsabilités” dans la course aux municipales à Bordeaux, ils sont désormais quatre à vouloir incarner l’union de la droite et du centre après la disparition soudaine d’une figure qui semblait faire consensus.Nicolas Florian, qui fut maire de Bordeaux de 2019 à 2020 et dauphin d’Alain Juppé, est décédé brutalement le 26 janvier à l’âge de 55 ans. Il était la principale figure de l’opposition à la mairie écologiste de Bordeaux et appelait, en vue des municipales de 2026, à une alliance entre LR et Renaissance dès le premier tour, contrairement à 2020.”Nous avions un atout majeur pour la reconquête de la ville, Nicolas Florian. (…) Je prends la suite pour continuer de rassembler les forces vives, militantes, politiques, associatives : tous les citoyens qui ne se retrouvent pas dans la gestion actuelle”, a déclaré la ministre du Tourisme et sénatrice Nathalie Delattre dans un entretien à Sud Ouest.”Aujourd’hui, nous n’avons plus Nicolas, donc je prends mes responsabilités”, a souligné cette ex-adjointe d’Alain Juppé.Deux autres anciens adjoints de M. Juppé, Pierre de Gaétan Njikam et Alexandra Siarri, ont également fait savoir ces derniers jours qu’ils étaient prêts à se lancer dans la course aux municipales.Avant eux, le député macroniste Thomas Cazenave, qui avait scellé un accord d’union avec Nicolas Florian en vue des municipales, avait déclaré à la mi-février être “prêt” et s’engager “pleinement” dans la campagne.Des propos qui avaient “choqué” la droite locale. Les Républicains avaient dénoncé une “déclaration de candidature prématurée” ne respectant pas “le temps minimum de deuil”.Contacté par l’AFP, l’ancien ministre chargé des Comptes publics avait plaidé un “malentendu”. “Je n’ai jamais déclaré ma candidature. J’ai simplement répété ce que je disais avant” le décès de l’ancien maire, avait ajouté M. Cazenave, réaffirmant la nécessité de poursuivre “cette démarche d’unité et de rassemblement qu’on avait engagée avec Nicolas Florian”.

Droits de douane sur les alcools: la négociation n’a pas encore échoué, juge Bayrou

François Bayrou a estimé dimanche que “la négociation n’avait pas complètement échoué encore” avec l’administration Trump concernant sa menace de taxer à 200% les alcools européens, le Premier ministre français laissant entendre que le choix de Bruxelles de taxer le bourbon américain avait pu être une “maladresse”.L’UE a annoncé mercredi des droits de douane sur plusieurs produits américains, dont le bourbon, les motos ou les bateaux, en représailles aux surtaxes américaines de 25% entrées en vigueur le même jour sur l’acier et l’aluminium. Dans la foulée, Donald Trump s’est dit prêt à porter à 200% les droits sur les alcools européens si Bruxelles n’abandonnait pas l’idée de taxer à 50% le bourbon.”Est ce que des maladresses ont été faites? Probablement oui, parce qu’on a introduit le bourbon du Kentucky comme si c’était une menace commerciale parce qu’on a repris une liste très ancienne sans la relire comme il aurait fallu. C’est au niveau de la Commission européenne”, a déclaré François Bayrou au micro de la radio France Inter.”Nous aurions souhaité, le Premier ministre, moi-même, que la Commission européenne, qui pilote les négociations, ne mette pas les boissons dans cette liste”, a abondé sur BFMTV le ministre de l’Economie Eric Lombard.Le Premier ministre a indiqué qu’il y avait “quinze jours devant nous pour essayer de trouver un chemin” avec les Etats-Unis sur le sujet. “Nous travaillons depuis des semaines à essayer de trouver un chemin avec la Chine qui a introduit des droits de douane conséquents” en octobre dernier aux importateurs de brandys européens, dont le cognac français représente 95% du total, a-t-il détaillé.”Je suis pour essayer d’arranger les choses le plus vite possible, et je pense que la négociation n’a pas complètement échoué encore”, car si des “tweets de Trump” existent, il n’y a “pas de décision encore, on va voir”, a tenu à souligner François Bayrou.Cependant, a-t-il prévenu, “dès qu’on se trouverait en situation d’échec dans le travail de négociation, alors il faudrait chercher d’autres décisions, d’autres mesures d’escalade et franchement ce n’est pas à souhaiter, mais s’il faut, il faut. […] Si on peut éviter, et faire en sorte qu’on arrange le plus possible de choses, alors il faut le faire. Est-ce que je suis optimiste? Pas forcément”, a ajouté le Premier ministre.”Notre objectif, c’est que le plus vite possible on en revienne à la normale. Mais pour ça, on est obligé de passer par cette phase conflictuelle mais que nous n’avons pas souhaitée”, a estimé pour sa part M. Lombard.Pour le Premier ministre, “ce que fait le président des Etats-Unis est une déstabilisation complète, y compris pour son peuple”, car les taxes imposées aux produits d’autres pays font que “vous introduisez de l’inflation” aux Etats-Unis et que “les prix montent”.

Droits de douane sur les alcools: la négociation n’a pas encore échoué, juge Bayrou

François Bayrou a estimé dimanche que “la négociation n’avait pas complètement échoué encore” avec l’administration Trump concernant sa menace de taxer à 200% les alcools européens, le Premier ministre français laissant entendre que le choix de Bruxelles de taxer le bourbon américain avait pu être une “maladresse”.L’UE a annoncé mercredi des droits de douane sur plusieurs produits américains, dont le bourbon, les motos ou les bateaux, en représailles aux surtaxes américaines de 25% entrées en vigueur le même jour sur l’acier et l’aluminium. Dans la foulée, Donald Trump s’est dit prêt à porter à 200% les droits sur les alcools européens si Bruxelles n’abandonnait pas l’idée de taxer à 50% le bourbon.”Est ce que des maladresses ont été faites? Probablement oui, parce qu’on a introduit le bourbon du Kentucky comme si c’était une menace commerciale parce qu’on a repris une liste très ancienne sans la relire comme il aurait fallu. C’est au niveau de la Commission européenne”, a déclaré François Bayrou au micro de la radio France Inter.”Nous aurions souhaité, le Premier ministre, moi-même, que la Commission européenne, qui pilote les négociations, ne mette pas les boissons dans cette liste”, a abondé sur BFMTV le ministre de l’Economie Eric Lombard.Le Premier ministre a indiqué qu’il y avait “quinze jours devant nous pour essayer de trouver un chemin” avec les Etats-Unis sur le sujet. “Nous travaillons depuis des semaines à essayer de trouver un chemin avec la Chine qui a introduit des droits de douane conséquents” en octobre dernier aux importateurs de brandys européens, dont le cognac français représente 95% du total, a-t-il détaillé.”Je suis pour essayer d’arranger les choses le plus vite possible, et je pense que la négociation n’a pas complètement échoué encore”, car si des “tweets de Trump” existent, il n’y a “pas de décision encore, on va voir”, a tenu à souligner François Bayrou.Cependant, a-t-il prévenu, “dès qu’on se trouverait en situation d’échec dans le travail de négociation, alors il faudrait chercher d’autres décisions, d’autres mesures d’escalade et franchement ce n’est pas à souhaiter, mais s’il faut, il faut. […] Si on peut éviter, et faire en sorte qu’on arrange le plus possible de choses, alors il faut le faire. Est-ce que je suis optimiste? Pas forcément”, a ajouté le Premier ministre.”Notre objectif, c’est que le plus vite possible on en revienne à la normale. Mais pour ça, on est obligé de passer par cette phase conflictuelle mais que nous n’avons pas souhaitée”, a estimé pour sa part M. Lombard.Pour le Premier ministre, “ce que fait le président des Etats-Unis est une déstabilisation complète, y compris pour son peuple”, car les taxes imposées aux produits d’autres pays font que “vous introduisez de l’inflation” aux Etats-Unis et que “les prix montent”.