Nouvelles frappes israéliennes sur l’Iran qui riposte par des salves de missiles

Israël a mené dimanche de nouvelles frappes visant le programme nucléaire de l’Iran qui a riposté par des tirs de missiles faisant au moins huit morts sur le territoire israélien, au troisième jour d’une escalade militaire sans précédent entre les deux pays ennemis.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit vouloir frapper “tous les sites du régime” dans le cadre de son attaque contre la République islamique, déclenchée vendredi matin avec l’objectif de l’empêcher d’obtenir l’arme nucléaire.Dimanche matin, l’armée israélienne a indiqué avoir visé des cibles “liées au projet d’armes nucléaires du régime iranien”, citant notamment le ministère de la Défense et le siège de l’Organisation d’innovation et de recherche défensives, également connue sous son acronyme persan, SPND. Plusieurs détonations ont été entendues dans la capitale par les journalistes de l’AFP.Selon l’agence de presse iranienne Tasnim, un des bâtiments du ministère a été “légèrement endommagé”.Deux dépôts de carburant ont également été frappés. “Le dépôt pétrolier de Shahran (dans le nord-ouest de Téhéran) ainsi qu’un autre réservoir au sud (de la ville) ont été pris pour cible par le régime sioniste”, a indiqué le ministère du Pétrole dans la nuit. Le dépôt de Shahran était la proie des flammes, selon un journaliste de l’AFP.”Téhéran brûle”, a commenté dimanche matin sur X le ministre israélien de la Défense, Israël Katz.- “Liberté d’action” -En riposte, l’Iran a lancé deux séries de tirs de missiles sur le centre et le nord d’Israël, qui ont fait depuis samedi soir huit morts et plus de 130 blessés, selon Magen David Adom, équivalent israélien de la Croix-Rouge.Les frappes iraniennes, menées par des drones et des missiles, ont notamment visé des installations de ravitaillement des avions de combat, ont affirmé les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique.L’Iran est soupçonné par les Occidentaux et par Israël, considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, de vouloir se doter de l’arme atomique. Téhéran dément et défend son droit à développer un programme nucléaire civil.Allié d’Israël, Donald Trump avait appelé vendredi l’Iran à conclure un accord avec les Etats-Unis sur son programme nucléaire alors qu’un nouveau cycle de pourparlers indirects était prévu dimanche à Oman. Mais Mascate a annoncé samedi que ces discussions n’auraient pas lieu, l’Iran accusant Israël de les avoir sapées.Depuis vendredi, Israël, affirmant que Téhéran s’approchait du “point de non-retour” vers la bombe atomique, a ciblé des centaines de sites militaires et nucléaires iraniens et tué plusieurs responsables militaires ainsi que des scientifiques de son programme nucléaire.L’armée de l’air israélienne a frappé samedi plusieurs sites, ciblant notamment des systèmes de défense aériens dans la région de Téhéran et des dizaines de lanceurs de missiles. L’armée assure qu’elle dispose désormais d’une “liberté d’action aérienne dans tout l’ouest de l’Iran, jusqu’à Téhéran”.La veille, les frappes aériennes avaient notamment visé le centre pilote d’enrichissement d’uranium de Natanz (centre). L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), citant des informations des autorités iraniennes, a déclaré qu’il avait été détruit dans sa partie en surface. L’armée israélienne a également dit avoir “démantelé” une usine de conversion d’uranium à Ispahan (centre).L’Iran a fustigé l’AIEA pour son “silence” sur les attaques israéliennes et dit qu’il ne “coopérera plus” avec elle “comme auparavant”. – “J’ai confiance” -Les frappes israéliennes ont également tué les plus haut gradés du pays dont le chef des Gardiens de la Révolution, le général Hossein Salami, le commandant de la force aérospatiale des Gardiens, Amirali Hajizadeh, et le chef d’état-major, le général Mohammad Bagheri. Neuf scientifiques du programme nucléaire iranien ont aussi péri.Le représentant iranien à l’ONU, Amir Saeid Iravani, avait fait état vendredi d’au moins 78 morts et plus de 320 blessés dont une “grande majorité de civils”. Une frappe de drone contre une ambulance dans le nord-ouest du pays a fait samedi deux morts, selon le Croissant rouge iranien.”Nous allons frapper tous les sites et les cibles du régime”, a déclaré M. Netanyahu, affirmant avoir le “soutien manifeste” du président américain Donald Trump. “Nous avons infligé un véritable coup à leur programme nucléaire”, a-t-il ajouté.M. Trump a cependant dit être d’accord avec son homologue russe Vladimir Poutine sur le fait que “la guerre Israël-Iran doit s’arrêter”.Alors que les appels à la retenue se multiplient au sein de la communauté internationale, le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a accusé Israël de précipiter le Moyen-Orient dans un “dangereux cycle de violence”.Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a promis une riposte “plus forte” contre Israël si son armée poursuivait ses frappes meurtrières.”C’est normal que la guerre provoque du stress, mais je ne quitterai pas ma ville (…) On a vécu des épisodes similaires dans le passé et j’ai confiance en mon pays”, confie Chokouh Razzazi, une femme au foyer de 31 ans, à Téhéran.L’espace aérien de l’Iran est fermé jusqu’à nouvel ordre, a annoncé l’agence officielle Irna. En Israël, l’aéroport international Ben Gourion, près de Tel-Aviv, est aussi fermé.La Jordanie, voisine d’Israël, a également fermé son espace aérien pour la deuxième fois depuis vendredi.Selon l’agence de presse iranienne Mehr, l’Iran a averti qu’il attaquerait dans la région des cibles des pays qui aideraient Israël à repousser les attaques iraniennes. Un responsable américain avait indiqué plus tôt que les Etats-Unis avaient aidé Israël à abattre des missiles iraniens. Le Royaume-Uni a dit de son côté envoyer des avions de chasse dans la région.

Nouvelles frappes israéliennes sur l’Iran qui riposte par des salves de missiles

Israël a mené dimanche de nouvelles frappes visant le programme nucléaire de l’Iran qui a riposté par des tirs de missiles faisant au moins huit morts sur le territoire israélien, au troisième jour d’une escalade militaire sans précédent entre les deux pays ennemis.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit vouloir frapper “tous les sites du régime” dans le cadre de son attaque contre la République islamique, déclenchée vendredi matin avec l’objectif de l’empêcher d’obtenir l’arme nucléaire.Dimanche matin, l’armée israélienne a indiqué avoir visé des cibles “liées au projet d’armes nucléaires du régime iranien”, citant notamment le ministère de la Défense et le siège de l’Organisation d’innovation et de recherche défensives, également connue sous son acronyme persan, SPND. Plusieurs détonations ont été entendues dans la capitale par les journalistes de l’AFP.Selon l’agence de presse iranienne Tasnim, un des bâtiments du ministère a été “légèrement endommagé”.Deux dépôts de carburant ont également été frappés. “Le dépôt pétrolier de Shahran (dans le nord-ouest de Téhéran) ainsi qu’un autre réservoir au sud (de la ville) ont été pris pour cible par le régime sioniste”, a indiqué le ministère du Pétrole dans la nuit. Le dépôt de Shahran était la proie des flammes, selon un journaliste de l’AFP.”Téhéran brûle”, a commenté dimanche matin sur X le ministre israélien de la Défense, Israël Katz.- “Liberté d’action” -En riposte, l’Iran a lancé deux séries de tirs de missiles sur le centre et le nord d’Israël, qui ont fait depuis samedi soir huit morts et plus de 130 blessés, selon Magen David Adom, équivalent israélien de la Croix-Rouge.Les frappes iraniennes, menées par des drones et des missiles, ont notamment visé des installations de ravitaillement des avions de combat, ont affirmé les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique.L’Iran est soupçonné par les Occidentaux et par Israël, considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, de vouloir se doter de l’arme atomique. Téhéran dément et défend son droit à développer un programme nucléaire civil.Allié d’Israël, Donald Trump avait appelé vendredi l’Iran à conclure un accord avec les Etats-Unis sur son programme nucléaire alors qu’un nouveau cycle de pourparlers indirects était prévu dimanche à Oman. Mais Mascate a annoncé samedi que ces discussions n’auraient pas lieu, l’Iran accusant Israël de les avoir sapées.Depuis vendredi, Israël, affirmant que Téhéran s’approchait du “point de non-retour” vers la bombe atomique, a ciblé des centaines de sites militaires et nucléaires iraniens et tué plusieurs responsables militaires ainsi que des scientifiques de son programme nucléaire.L’armée de l’air israélienne a frappé samedi plusieurs sites, ciblant notamment des systèmes de défense aériens dans la région de Téhéran et des dizaines de lanceurs de missiles. L’armée assure qu’elle dispose désormais d’une “liberté d’action aérienne dans tout l’ouest de l’Iran, jusqu’à Téhéran”.La veille, les frappes aériennes avaient notamment visé le centre pilote d’enrichissement d’uranium de Natanz (centre). L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), citant des informations des autorités iraniennes, a déclaré qu’il avait été détruit dans sa partie en surface. L’armée israélienne a également dit avoir “démantelé” une usine de conversion d’uranium à Ispahan (centre).L’Iran a fustigé l’AIEA pour son “silence” sur les attaques israéliennes et dit qu’il ne “coopérera plus” avec elle “comme auparavant”. – “J’ai confiance” -Les frappes israéliennes ont également tué les plus haut gradés du pays dont le chef des Gardiens de la Révolution, le général Hossein Salami, le commandant de la force aérospatiale des Gardiens, Amirali Hajizadeh, et le chef d’état-major, le général Mohammad Bagheri. Neuf scientifiques du programme nucléaire iranien ont aussi péri.Le représentant iranien à l’ONU, Amir Saeid Iravani, avait fait état vendredi d’au moins 78 morts et plus de 320 blessés dont une “grande majorité de civils”. Une frappe de drone contre une ambulance dans le nord-ouest du pays a fait samedi deux morts, selon le Croissant rouge iranien.”Nous allons frapper tous les sites et les cibles du régime”, a déclaré M. Netanyahu, affirmant avoir le “soutien manifeste” du président américain Donald Trump. “Nous avons infligé un véritable coup à leur programme nucléaire”, a-t-il ajouté.M. Trump a cependant dit être d’accord avec son homologue russe Vladimir Poutine sur le fait que “la guerre Israël-Iran doit s’arrêter”.Alors que les appels à la retenue se multiplient au sein de la communauté internationale, le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a accusé Israël de précipiter le Moyen-Orient dans un “dangereux cycle de violence”.Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a promis une riposte “plus forte” contre Israël si son armée poursuivait ses frappes meurtrières.”C’est normal que la guerre provoque du stress, mais je ne quitterai pas ma ville (…) On a vécu des épisodes similaires dans le passé et j’ai confiance en mon pays”, confie Chokouh Razzazi, une femme au foyer de 31 ans, à Téhéran.L’espace aérien de l’Iran est fermé jusqu’à nouvel ordre, a annoncé l’agence officielle Irna. En Israël, l’aéroport international Ben Gourion, près de Tel-Aviv, est aussi fermé.La Jordanie, voisine d’Israël, a également fermé son espace aérien pour la deuxième fois depuis vendredi.Selon l’agence de presse iranienne Mehr, l’Iran a averti qu’il attaquerait dans la région des cibles des pays qui aideraient Israël à repousser les attaques iraniennes. Un responsable américain avait indiqué plus tôt que les Etats-Unis avaient aidé Israël à abattre des missiles iraniens. Le Royaume-Uni a dit de son côté envoyer des avions de chasse dans la région.

Mondial des clubs: du monde, mais pas de but lors d’Inter Miami-Al Ahly, malgré Messi

Un stade finalement quasi-plein, mais zéro but à l’arrivée: le match d’ouverture du Mondial des clubs, entre l’Inter Miami et l’équipe égyptienne d’Al Ahly, a accouché d’un résultat nul, malgré les efforts de Lionel Messi qui a touché du bois, samedi.Il n’aura manqué qu’un but pour donner un peu plus de clinquant à cette affiche pour le moins exotique, censée symboliser la mondialisation du football voulue par le patron de la Fifa Gianni Infantino, persuadé que cette compétition élargie à 32 clubs “va ouvrir une nouvelle ère”, selon ses mots à l’AFP jeudi.L’avenir le dira. Mais pour cette première, dans la moiteur de Miami, s’il y en a un qui a tout fait pour assurer le spectacle, c’est Messi. On imagine qu’à 37 ans, il dispute sa première et probablement déjà sa dernière Coupe du monde des clubs dans cette nouvelle formule. L’astre argentin, au geste toujours juste, a ainsi bien cru débloquer la situation sur un coup franc à l’heure de jeu, qui a fait trembler les filets après avoir embrassé le poteau, mais du mauvais côté. Au grand dam des fans de l’Inter qui ont exulté sur le coup avant que la déception ne les gagne.Ils y ont encore cru très fort, à six minutes de la fin du temps réglementaire, quand il a délicieusement déposé son centre sur la tête piquée de l’Haïtien Fafa Picault qui venait d’entrer en jeu, mais Mohamed El Shenawy a repoussé la tentative d’une claquette.Et pour finir, le gardien égyptien a encore joué les sauveurs en repoussant sur le haut de sa transversale un centre-tir enroulé de “la pulga” (la puce), lors du temps additionnel, tandis que Maximiliano Falcon ratait le cadre sur un ultime centre.- Chacun sa période -“C’est admirable l’amour qu’a Messi pour le football”, a tenu à dire son entraîneur Javier Mascherano, ajoutant, dans un même élan positif: “je suis content de ce que l’équipe a fait aujourd’hui, on a montré une bonne image”. Mais il y avait quand même de quoi nourrir de la frustration côté Inter, après une seconde période largement à son avantage, qui a contrasté avec la première dominée par Al Ahly.Dans un scénario inversé, c’est en effet le gardien Oscar Ustari qui a d’abord été déterminant, en repoussant toutes les tentatives, dont un tir à bout portant dans la surface d’Emam Ashour (8e), une tête du stoppeur Achraf Dari (38e) et surtout un penalty de l’attaquant Mahmoud Hassan, surnommé Trézéguet, (42e). “Oscar nous a maintenus en vie en première période”, a souligné Mascherano à propos de son compatriote, désigné joueur du match.Malgré de bonnes intentions de chaque côté donc, le spectacle n’a pas vraiment été total et le niveau de jeu a même parfois laissé franchement à désirer, l’entraîneur d’Al Ahly José Riveiro retenant “les erreurs” commises par ses joueurs “qui ont gâché un bon nombre d’occasions de faire basculer le match”.Mais pour la Fifa l’essentiel était ailleurs… dans les tribunes qu’elle craignait de voir trop peu remplies. Une image qui aurait fait tache pour le lancement de sa nouvelle compétition par ailleurs critiquée, notamment en raison de la surcharge calendaire qu’elle impose aux joueurs, au bout d’une saison déjà éprouvante.Il n’en a rien été donc, puisque 60.927 personnes étaient présentes, faisant régner une ambiance bon enfant dans les tribunes, autant garnies, sinon plus, de maillots rouges d’Al Ahly que de roses de l’Inter.

Military parade draws Trump fans, and critics, to US capital

Parachutists glided through the air as soldiers marched and tanks groaned through the barricaded streets of Washington Saturday during a military parade long-coveted by US President Donald Trump, as a largely quiet crowd watched on. On the National Mall, enclosed within almost 20 miles (32 kilometers) of high-security fencing, nearly 7,000 soldiers and about 150 military vehicles paraded to intermittent cheers.Rain had threatened to wash out the event but it never came, much to the relief of those lining the four-lane street that runs past the White House, where Trump stood watching and frequently saluting the passing troops.The crowd was mostly quiet as soldiers in uniforms dating back to the 1700s marched past, bar the occasional shouts of “Thank you, Army!” that spurred cheers and whoops. Many wore Trump’s signature red “Make America Great Again” baseball caps, but others attending made clear they supported the Army — but opposed the norm-bending president. “Personally, I’m not a fan of Trump, but I’m a fan of the Army,” said Andrew Smith, 24, whose brother serves in the military.”I feel like we can separate politics and what we stand for, and then hopefully get along,” he added.- ‘Beat Fascism!’ -Marty Wrin echoed the sentiments expressed among the crowds of protesters gathered outside the parade area in Washington, and around the country Saturday.   “I’m proud to be American,” insisted the 56-year-old IT worker from Washington, wearing a hat saying “resist” and holding a sign saying “Go Army. Beat Fascism!””I’m proud of our democracy, and I’m worried about our democracy right now for the first time in my life,” he told AFP. Wrin said he was impressed by the parade, but did not like something he associated with dictatorships happening on US streets.”It’s the Army being used by Trump to make himself feel more powerful,” he said. With cloudy skies overhead, people stood on tiptoes to catch a glimpse of the military gear on display. Several children sat on their parents’ shoulders to get a better view and waved back to soldiers sitting atop tanks and other armored vehicles.Michele Sabat, who said she had attended several past Trump rallies, told AFP she was thrilled that she had traveled from Pennsylvania to watch the parade.”I wanted to honor the military, I feel it’s the right thing to do. They protect us, they save us, and you’ve got to respect them,” the retired 68-year-old said.She sat on a curb next to Camila Rodriguez, 30, watching as thousands of troops marched by in the largest such parade in decades. Rodriguez, an auditor from Boston, said she was impressed by what she saw. “All the troops… There’s so many of them. So anything to support them,” she said.”I will always be here for that.”

Waves of protesters flood US streets against ‘king’ Trump

A giant orange balloon depicting  Donald Trump in a diaper towered over one “No Kings” protest Saturday, as hundreds of thousands thronged streets across the United States to decry the president’s policies.Protest organizers expected rallies in all 50 US states, calling them the largest since Trump returned to office in January, with the aim of “rejecting authoritarianism, billionaire-first politics, and the militarization of our democracy.”Wielding signs with messages like “No KKKings” and “No crown for the clown,” the protests stood in stark contrast to a massive military parade in Washington on Saturday.The parade was meant to commemorate the founding of the US Army, but also fell on the president’s 79th birthday.As thousands of soldiers marched and tanks rumbled through Washington’s streets, protesters across the country slammed Trump as a “fascist.””We have a dictator,” said Robin Breed, a 56-year-old retired nurse, in Austin, Texas, where thousands demonstrated while surrounded by hundreds of police and state troopers.”He is trampling on people’s lives, he’s militarizing our streets, he is terrorizing our communities,” he said, insisting it was important “to push back and say it’s our country, not his.”In New York, tens of thousands of people, many wearing raincoats and carrying colorful umbrellas, marched down Fifth Avenue in a downpour to the sounds of drums, bells and chants of “Hey hey, ho ho, Donald Trump has got to go!”Actors Susan Sarandon and Mark Ruffalo were seen getting drenched among the protesters.- ‘Outraged’ -“I’m miserable and outraged about how this administration is destroying the ideals of the American Constitution,” Polly Shulman, a 62-year-old museum employee, told AFP.Holding a sign reading “Protect the Constitution,” she said the most shocking thing was “the illegal deportations of law-abiding residents.They were “being kidnapped and disappeared and sent to torture prisons in foreign countries.”In March, the Trump administration expelled more than 250 Venezuelans to a mega-prison in El Salvador after accusing them of being members of the Tren de Aragua criminal gang, which it has declared a terrorist organization.At least four protesters in New York were arrested at a separate, smaller protest against the Immigration and Customs Enforcement (ICE) agency, police said.- ‘Mad as hell’ -“I think people are mad as hell,” said Lindsay Ross, a 28-year-old musician who urged others to show “the administration that we’re not going to take this.”Bill Kennedy, a retired psychologist from Pennsylvania, was in Washington protesting a few hours before Trump’s $45 million parade.”I’m tired of the current administration. I think they’re a bunch of fascists,” he said, describing the military parade as “ridiculous.”Suzanne Brown in Boston also lamented the money spent on the parade “for one man’s vanity.”Massive “No Kings” protests were also underway in Los Angeles, which in recent days has been rocked by demonstrations over the Trump administration’s immigration crackdown, as federal agents swept up even law-abiding undocumented people. On Saturday, protesters shouted “You are not welcome here” at some of the 4,000 National Guard troops and 700 Marines that Trump dispatched to the city against the wishes of local and state authorities. With a giant orange Trump-in-a-diaper balloon towering above them, thousands filled the city streets, sporting slogans like “No faux-king way” and “Impeach Trump.”Members of Russian feminist protest and performance art group Pussy Riot held up a large banner in front of city hall warning: “It’s beginning to look a lot like Russia.” After a day of largely peaceful protests, police on Saturday evening unexpectedly began moving people away from the protest area, igniting confusion and anger among demonstrators caught off guard and unsure of where to go.Police on horseback pushed crowds back as law enforcement fired tear gas and flash-bang grenades hours ahead of an 8:00 pm (0300 GMT) curfew. A police spokeswoman said a “small group of agitators” had begun throwing rocks, bottles and fireworks at officers, prompting the decision to order the crowd to disperse.If people refused to leave, “we will make arrests,” she said, adding: “We have been patient all day.” There was unrest elsewhere, too, with at least one person “critically injured” in a shooting at a demonstration in the western US city of Salt Lake City, police said, with local media reporting the incident took place at a “No Kings” rally.In Virginia, police said a man in Culpeper “intentionally” rammed his car into a group of demonstrators as they left an anti-Trump event. No injuries were reported.

‘No Kings’ protesters bring their wit to US streets

They came armed with their wit and, pieces of cardboard: US protesters used “No Kings” parades on Saturday to mock US President Donald Trump with some inventive signs.”Go to therapy Donald. Authoritarianism is not self-care,” read one placard in front of the federal building in Los Angeles, the focus of more than a week of protests over a Trump-ordered crackdown on immigration.”Trump has a mugshot, my father does not,” said one sign, a reference to Trump’s 2023 arrest in Georgia that produced one of the most famous police photographs in the world.One man in a suit stood in front of uniformed soldiers deployed by the president, wearing a big smile and carrying a sign that said: “You’re taking orders from a draft dodger.” In New York, a protester held a board referencing Trump’s infamous election debate claims — widely debunked — that migrants were consuming people’s pets.”They’re eating the checks. They’re eating the balances,” it said.In Denver, a sign said: “Elect a clown, expect a circus,” while back in Los Angeles others picked up the theme: “No crown for the clown.”In a city with a vibrant LGBTQ scene, there was no shortage of references to the community.”Yaas queens! No kings,” said one sign.Other slogans were very specific to the sprawling metropolis.”In LA, only Kobe is King,” read one placard carried by a man wearing a Los Angeles Lakers kit, in homage to legendary guard Kobe Bryant, who died in a helicopter crash in 2020.”The only ICE I want is in my matcha” and “ICE melts in California,” said others, taking aim at the Immigration and Customs Enforcement (ICE) officers whose raids on workplaces and farms sparked anger.Some signs referenced what they claimed was creeping “fascism” in the United States, with at least one photo of Trump doctored with a mustache to make him look like Adolf Hitler.”Anne Frank wrote about this in her diary,” said one sign, a reference to the young Jewish girl who fled the Nazis and kept a journal of her life in hiding.”America, you in danger girl,” said another.Throughout the nation there were references to the United States’ birth as a republic, one that threw off the absolute power of the British monarchy almost 250 years ago.But demonstrators said they did not get rid of one king to replace him with another.”No faux-king way,” said one sign.In tiny Nome, Alaska, home to fewer than 4,000 people, a small demo was one of thousands taking place across the country.”The only king Alaskans want is king salmon,” said one demonstrator’s sign, according to pictures published on the website of the local Nome Nugget newspaper.Some protesters opted for the pithy.”NOPE,” said one sign, the letter “E” replaced by a sideways crown.”That’s enough,” said another.”I’m not usually a sign person, but GEEZ…” said one.

Macron veut apporter un message de soutien au Groenland face aux visées de Trump

Le président français Emmanuel Macron se rend dimanche au Groenland porteur d’un message de “solidarité” pour ce territoire autonome du Danemark convoité par Donald Trump et en proie à une fonte des glaces accélérée.Il est le premier chef d’Etat étranger à mettre le pied sur ce territoire, grand comme quatre fois la France et couvert à 80% de glace, depuis les menaces d’annexion de Donald Trump.Le président américain, invoquant des raisons de “sécurité internationale”, ambitionne de mettre la main sur cette île, la plus grande du monde, riche en métaux rares, par tous les moyens, y compris militaires s’il le faut.”Le Groenland n’est pas à prendre”, non à la “prédation”, a d’ores et déjà répliqué Emmanuel Macron, même si l’Elysée réfute toute “dimension personnelle” dans ce déplacement.Attendu à 11H30 locales (12H30 GMT) à Nuuk, la capitale groenlandaise, il se rendra successivement sur un glacier, dans une centrale hydroélectrique et à bord d’une frégate danoise.Trois séquences pour trois messages: le soutien européen à “la souveraineté et l’intégrité territoriale” du Groenland, à son développement économique et la mobilisation contre la “fonte alarmante des glaciers”, indique l’Elysée.Le chef de l’Etat sera accompagné par la Première ministre danoise, Mette Frederiksen, qui se félicite de ce “témoignage concret de l’unité européenne”, et par le chef du gouvernement groenlandais, Jens-Frederik Nielsen.Il s’y rend à “leur invitation” et sa venue constitue “un signal en soi”, “à leur demande”, insiste l’Elysée.- “Pas du bon travail” -Un accueil qui tranche avec celui réservé au vice-président américain JD Vance le 28 mars. Ce dernier avait dû se cantonner à la base militaire américaine de Pituffik, sur la côte nord-ouest du Groenland, face au tollé suscité par sa venue.La population – 57.000 habitants -, majoritairement inuite, rejette toute perspective de devenir américaine. Le Danemark martèle aussi que le Groenland “n’est pas à vendre”.JD Vance avait accusé lors de sa visite le Danemark de n’avoir “pas fait du bon travail pour le peuple du Groenland”, notamment en matière économique, et “pas bien assuré sa sécurité”.La base de Pituffik, qui se situe sur la trajectoire la plus courte des missiles entre la Russie et les États-Unis, constitue un maillon crucial de la défense antimissile américaine.L’Arctique devient aussi un enjeu de sécurité dans la course aux terre rares et aux nouvelles routes maritimes rendues possibles par le réchauffement climatique.Face aux visées de tous bords, le Danemark a annoncé qu’il allait consacrer deux milliards d’euros au renforcement de la sécurité dans l’Arctique.L’Otan va de son côté installer un Centre de commandement et de contrôle des opérations aériennes (Caoc) en Norvège, au-dessus du cercle polaire, alors que la Russie cherche à conforter sa puissance militaire dans la région.- Mont Nunatarsuaq -Quelques jours avant la visite présidentielle, deux bâtiments de la marine française ont longé le Groenland en direction du grand nord afin de se familiariser avec les opérations en zone arctique.Emmanuel Macron va également se rendre compte par lui-même de l’impact grandissant du réchauffement climatique sur un glacier du mont Nunatarsuaq, à une trentaine de kilomètres de Nuuk.La glace a fondu 17 fois plus vite que la moyenne historique entre le 15 et le 21 mai au Groenland, résultat d’une vague de chaleur record.La France entend “réinvestir massivement dans les connaissances de ces écosystèmes”, dans la tradition de l’explorateur Paul-Emile Victor, qui effectua de multiples expéditions sur l’île, souligne l’Elysée. Les autorités groenlandaises ont récemment classé son refuge, le “camp de base des Expéditions polaires françaises” construit en 1950 dans la baie de Quervain (nord), comme bâtiment historique.A la centrale hydrolélectrique de Buksefjorden, située 600 mètres à l’intérieur d’une montagne et financée par l’Union européenne, les trois dirigeants aborderont les enjeux de décarbonation et de fourniture d’énergie pour le développement de l’île.Contrairement au Danemark, le Groenland ne fait pas partie de l’Union européenne mais est inscrit sur la liste des territoires d’Outre-mer associés à l’UE. “Ce sera l’occasion d’évoquer la meilleure architecture possible, la meilleure place possible ou le meilleur schéma de coopération possible entre l’Union européenne et le Groenland”, relève l’Elysée.