Visuel sur Hanouna: “Taisez-vous”… Mélenchon s’indigne des accusations d’antisémitisme
“Ca suffit maintenant !”. Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon s’est vivement indigné dimanche des accusations d’antisémitisme sur un visuel diffusé par LFI sur les réseaux sociaux – et retiré depuis – avec le visage de Cyril Hanouna, intimant au journaliste qui l’interrogeait de se taire.A la fin de l’émission Dimanche en politique sur France 3, l’ancien candidat à l’élection présidentielle a haussé le ton face au journaliste qui lui demandait si la publication de ce visuel était “une erreur” ou relevait de “l’antisémitisme”.”Pourquoi vous me posez cette question ? De quel droit ? Qui vous êtes ? Vous m’accusez ? Est-ce que vous m’accusez ? Alors taisez-vous !” a d’abord lancé le dirigeant Insoumis, estimant que l’intervieweur était “en train de continuer une campagne qui a démarré à l’extrême droite contre nous”.”Pourquoi ça serait de l’antisémitisme ? Ca suffit ! Ca suffit maintenant !” a-t-il ensuite repris en élevant la voix. L’émission s’est terminée dans la foulée.La France insoumise répond depuis plusieurs jours à de nombreuses interpellations après la publication d’un visuel destiné à battre le rappel pour participer aux manifestations du 22 mars contre le racisme. On y voyait l’animateur Cyril Hanouna, d’origine juive tunisienne, en noir et blanc, sourcils froncés et grimace agressive. Une image vue par de nombreux responsables politiques comme reprenant l’iconographie des caricatures antisémites des années 1930 et de l’Allemagne nazie.Divers responsables LFI ont admis une “erreur” ou une “maladresse”, reconnaissant ces derniers jours que l’image avait été générée par l’intelligence artificielle et particulièrement le logiciel Grok, développé par la société xAI du milliardaire américain Elon Musk. Un choix contraire aux règles internes des Insoumis, qui s’interdisent de recourir à ces logiciels.”Maintenant, on demande à l’extrême droite ce qu’on peut publier ou pas. Vous pensez que la tête de Monsieur Hanouna comme la mienne ne peut pas être caricaturée? Moi, je suis caricaturé continuellement”, a également martelé Jean-Luc Mélenchon sur France 3.Plusieurs responsables politiques, principalement de droite et d’extrême droite, ont dénoncé l’attitude du leader Insoumis sur le plateau de l’émission dominicale. “Après +la République c’est moi+, Mélenchon veut décider des questions des journalistes ! Honte à lui”, a écrit sur X le chef des députés Les Républicains, Laurent Wauquiez. Plusieurs députés du Rassemblement national, comme Matthias Renault ou Frédéric Falcon ont également fustigé un “dérapage” ou encore le ton “menaçant” du leader Insoumis.
Référendum, ordonnances… la méthode d’Edouard Philippe contre “l’impuissance publique”
Comment lutter contre le “désenchantement démocratique”, produit de “l’impuissance publique”? Édouard Philippe a esquissé dimanche à Lille sa méthode s’il accède à l’Élysée, tout en renouvelant ses critiques contre François Bayrou.”Je suis candidat à la présidence de la République pour redonner vie à la puissance française”, a lancé le président d’Horizons lors d’un Congrès de son parti qui a rassemblé environ 1.600 personnes.Les partisans d’Édouard Philippe, qui s’impatientent de le voir dérouler son programme présidentiel, en sont pour leurs frais: celui-ci ne sera dévoilé qu’en mai 2026, après les municipales. Mais les critiques, toujours mezza vocce chez Horizons, sur une trop grande discrétion de leur patron devraient quelque peu s’estomper. Dans Le Figaro vendredi, puis à Lille dimanche, le maire du Havre a haussé le ton, sans retenir ses attaques contre François Bayrou.Le Premier ministre qui juge “antinational(es)” ses critiques sur l’absence de réformes d’ampleur ? M. Bayrou “a été piqué que quelqu’un lui fasse remarquer que le programme de travail des mois à venir paraissait bien maigre”, a répondu M. Philippe.Édouard Philippe qui “considère que la démocratie sociale, c’est négligeable” dixit François Bayrou après les critiques de son “conclave” sur les retraites ? Un débat “totalement dépassé”, a réitéré le patron d’Horizons, qui préférerait voir les syndicats discuter de l’effort à fournir autour des tensions internationales plutôt que de la remise en cause de la loi Borne.A Lille, l’ancien Premier ministre a donné quelques éléments de méthode: s’il accédait à l’Élysée, le président Philippe prononcerait rapidement la dissolution de l’Assemblée. Surtout, il entend convoquer les élections législatives “en juin, à une date qui permettra de tenir, au premier tour puis au second, un référendum”.Ceci au nom de la “légitimité”: “le président est élu au deuxième tour par des Français qui ont parfois voté plus contre son adversaire que pour lui”. “On peut se raconter l’histoire qu’en élisant au deuxième tour un candidat, ils valident son programme de premier tour, mais c’est au prix d’un mensonge intéressé et d’une incompréhension durablement dangereuse pour la suite”, a-t-il poursuivi, alors qu’Emmanuel Macron, élu à deux reprises face à Marine Le Pen, a subi de nombreuses critiques sur ce thème.- L'”espérance” de Darmanin -Ces référendums, a-t-il expliqué, porteront sur les retraites et sur “l’organisation administrative de notre pays, notamment l’inscription dans la Constitution d’une règle d’or” budgétaire. Avec un objectif de retour à l’équilibre des finances publiques à dix ans.Sur les retraites, M. Philippe prône un système “autour de trois régimes, privé, public, indépendant”. “Chaque régime devra être équilibré, y compris par l’introduction d’une dose de capitalisation collective”, a-t-il précisé, proposant “de confier la totalité de la gestion du régime privé aux partenaires sociaux, sans possibilité de déficit, comme ils le font très bien pour l’Agircc/Arrco”.”Nous prendrons également une série d’ordonnances, dont l’habilitation pourra être confiée au gouvernement par référendum (…) en matière de justice, en matière d’éducation et en matière de santé, qui sont les trois services publics qui doivent être considérablement et rapidement réformés”, a précisé M. Philippe.Parmi les invités à Lille, Gérald Darmanin, et la députée Renaissance Violette Spillebout, candidate à la mairie de cette ville.Le garde des Sceaux, adhérent du parti Renaissance dirigé par Gabriel Attal, n’en a pas moins confié son “espérance de voir des idées, une équipe, un projet” autour de son ami havrais. Et en a profité pour formuler quelques propositions –TVA sociale notamment–, avec “le rêve d’une France ou tous les travailleurs sont propriétaires et actionnaires”.M. Philippe a entamé son discours par un hommage appuyé à son ancien ministre des Comptes publics. “Je voudrais vous dire et je voudrais te dire, Gérald, combien je t’aime”, a-t-il dit en saluant son “parcours très impressionnant” et les idées “précieuses pour la réflexion” qu’il a mises en débat.Édouard Philippe a également consacré une partie de son discours à la situation internationale. Occasion de “salu(er) l’action du Président de la République qui, depuis 2017, a placé la question de l’autonomie stratégique de l’Europe au centre de sa politique extérieure”. “Quels que soient nos désaccords sur le plan interne, je veux lui dire ici mon soutien”, a-t-il dit.
Raphaël Glucksmann prêt à peser sur les prochaines échéances électorales
Raphaël Glucksmann a rassemblé les militants de Place publique ce week-end à Paris pour mettre son parti en ordre de marche pour les futures élections, appelant à “un grand mouvement de résistance démocrate” pour contrer “le fan club de Trump et de Musk dans notre pays”.”Nous sommes là pour lancer ce qui sera sans aucun doute la bataille la plus importante, la plus difficile de nos vies respectives, la grande bataille pour la démocratie française et européenne”, a-t-il déclaré en ouverture de son discours, devant quelque 1.500 militants.”Ne laissons jamais passer le fan club de Trump et de Musk dans notre pays”, a-t-il lancé, en référence à l’extrême droite. “Nous serons là pour leur barrer la route en France, en 2025, en 2026, en 2027”, et “prêts à y laisser notre peau”, a-t-il affirmé.Dans La Tribune Dimanche ce week-end, l’essayiste de 45 ans avait utilisé la même formule, mais à la première personne, précisant qu’il serait “totalement impliqué” dans l’élection présidentielle de 2027.Très identifié sur la défense de l’Ukraine et de l’Europe, et sur les droits humains, l’eurodéputé a invité les Américains à “ren(dre) la statue de la Liberté”, qu’ils “mépris(ent)”.- Plateforme programmatique -Arrivé en tête de la gauche (13,8%) aux européennes, avec la liste Place publique-Parti socialiste, M. Glucksmann a été reconduit sans surprise à la tête du parti qu’il a créé en 2018, comme co-président, avec l’eurodéputée Aurore Lalucq. Le parti est passé de 1.500 à  quelque 11.000 adhérents à la faveur des élections européennes. M. Glucksmann a longtemps assuré n’avoir aucune ambition pour la présidentielle, mais après les européennes puis la dissolution de l’Assemblée nationale, l’idée a fait son chemin chez celui qui incarne une ligne d’opposition à La France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon.”Nous ne ferons aucun accord national avec Jean-Luc Mélenchon et La France insoumise” et “nous n’aurons aucun programme commun avec des gens qui sont aux antipodes de nous sur le moment historique que nous traversons”, a-t-il de nouveau affirmé, sous les hourras des militants.Appelant à un “rassemblement dans la clarté”, il a tendu la main aux socialistes pour créer “une plateforme programmatique commune”, y compris avec les “écologistes, sociaux-démocrates, humanistes qui le souhaitent”, pour “gagner les élections municipales, présidentielle, législatives et régionales qui arrivent”.Raphaël Glucksmann est revenu sur le devant de la scène politique ces dernières semaines face à l’accélération de la menace russe et au désengagement américain vis-à -vis de l’Ukraine, qu’il prédisait depuis des mois.”Le fait d’avoir eu raison avant tout le monde, ça peut lui donner une légitimité et un leadership”, affirme un de ses proches, mais “il faut qu’il soit plus ancré dans le débat national et les enjeux locaux”.- “Pom-pom girl de gauche” -Celui qui se positionne sur le créneau de la social-démocratie pro-européenne et anti-France insoumise a déjà de nombreux concurrents pour 2027, comme l’ex-président François Hollande, l’ex-Premier ministre Bernard Cazeneuve, ou la présidente de la région Occitanie Carole Delga.Mais l’eurodéputé est régulièrement en bonne position dans les sondages. Et chez les socialistes, qui tiennent leur congrès en juin, certains souhaitent le voir jouer un rôle à la présidentielle, et espèrent créer une confédération avec Place publique.Echaudé d’avoir été écarté des négociations du Nouveau Front populaire, lui ne veut toutefois plus “être la pom-pom girl de gauche qu’on sort à chaque élection”, prévient-il, avec la ferme intention de peser dans un premier temps aux prochaines municipales. Place publique ne compte aujourd’hui que quelques dizaines d’élus locaux, un sénateur, un député, et trois eurodéputés.”On est prêts, on a la responsabilité d’aller à toutes les élections sous nos propres couleurs”, a assuré le député Aurélien Rousseau.Autre priorité: avancer sur le “projet pour la France” que Raphaël Glucksmann entend finaliser d’ici juin. “Nous proposerons un nouveau contrat démocratique et social”, fondé sur “les idées de solidarité et de justice, et qui mettra en son coeur la grande question que la gauche a délaissée, celle du travail”, a-t-il promis.
Raphaël Glucksmann prêt à peser sur les prochaines échéances électorales
Raphaël Glucksmann a rassemblé les militants de Place publique ce week-end à Paris pour mettre son parti en ordre de marche pour les futures élections, appelant à “un grand mouvement de résistance démocrate” pour contrer “le fan club de Trump et de Musk dans notre pays”.”Nous sommes là pour lancer ce qui sera sans aucun doute la bataille la plus importante, la plus difficile de nos vies respectives, la grande bataille pour la démocratie française et européenne”, a-t-il déclaré en ouverture de son discours, devant quelque 1.500 militants.”Ne laissons jamais passer le fan club de Trump et de Musk dans notre pays”, a-t-il lancé, en référence à l’extrême droite. “Nous serons là pour leur barrer la route en France, en 2025, en 2026, en 2027”, et “prêts à y laisser notre peau”, a-t-il affirmé.Dans La Tribune Dimanche ce week-end, l’essayiste de 45 ans avait utilisé la même formule, mais à la première personne, précisant qu’il serait “totalement impliqué” dans l’élection présidentielle de 2027.Très identifié sur la défense de l’Ukraine et de l’Europe, et sur les droits humains, l’eurodéputé a invité les Américains à “ren(dre) la statue de la Liberté”, qu’ils “mépris(ent)”.- Plateforme programmatique -Arrivé en tête de la gauche (13,8%) aux européennes, avec la liste Place publique-Parti socialiste, M. Glucksmann a été reconduit sans surprise à la tête du parti qu’il a créé en 2018, comme co-président, avec l’eurodéputée Aurore Lalucq. Le parti est passé de 1.500 à  quelque 11.000 adhérents à la faveur des élections européennes. M. Glucksmann a longtemps assuré n’avoir aucune ambition pour la présidentielle, mais après les européennes puis la dissolution de l’Assemblée nationale, l’idée a fait son chemin chez celui qui incarne une ligne d’opposition à La France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon.”Nous ne ferons aucun accord national avec Jean-Luc Mélenchon et La France insoumise” et “nous n’aurons aucun programme commun avec des gens qui sont aux antipodes de nous sur le moment historique que nous traversons”, a-t-il de nouveau affirmé, sous les hourras des militants.Appelant à un “rassemblement dans la clarté”, il a tendu la main aux socialistes pour créer “une plateforme programmatique commune”, y compris avec les “écologistes, sociaux-démocrates, humanistes qui le souhaitent”, pour “gagner les élections municipales, présidentielle, législatives et régionales qui arrivent”.Raphaël Glucksmann est revenu sur le devant de la scène politique ces dernières semaines face à l’accélération de la menace russe et au désengagement américain vis-à -vis de l’Ukraine, qu’il prédisait depuis des mois.”Le fait d’avoir eu raison avant tout le monde, ça peut lui donner une légitimité et un leadership”, affirme un de ses proches, mais “il faut qu’il soit plus ancré dans le débat national et les enjeux locaux”.- “Pom-pom girl de gauche” -Celui qui se positionne sur le créneau de la social-démocratie pro-européenne et anti-France insoumise a déjà de nombreux concurrents pour 2027, comme l’ex-président François Hollande, l’ex-Premier ministre Bernard Cazeneuve, ou la présidente de la région Occitanie Carole Delga.Mais l’eurodéputé est régulièrement en bonne position dans les sondages. Et chez les socialistes, qui tiennent leur congrès en juin, certains souhaitent le voir jouer un rôle à la présidentielle, et espèrent créer une confédération avec Place publique.Echaudé d’avoir été écarté des négociations du Nouveau Front populaire, lui ne veut toutefois plus “être la pom-pom girl de gauche qu’on sort à chaque élection”, prévient-il, avec la ferme intention de peser dans un premier temps aux prochaines municipales. Place publique ne compte aujourd’hui que quelques dizaines d’élus locaux, un sénateur, un député, et trois eurodéputés.”On est prêts, on a la responsabilité d’aller à toutes les élections sous nos propres couleurs”, a assuré le député Aurélien Rousseau.Autre priorité: avancer sur le “projet pour la France” que Raphaël Glucksmann entend finaliser d’ici juin. “Nous proposerons un nouveau contrat démocratique et social”, fondé sur “les idées de solidarité et de justice, et qui mettra en son coeur la grande question que la gauche a délaissée, celle du travail”, a-t-il promis.
Raphaël Glucksmann prêt à peser sur les prochaines échéances électorales
Raphaël Glucksmann a rassemblé les militants de Place publique ce week-end à Paris pour mettre son parti en ordre de marche pour les futures élections, appelant à “un grand mouvement de résistance démocrate” pour contrer “le fan club de Trump et de Musk dans notre pays”.”Nous sommes là pour lancer ce qui sera sans aucun doute la bataille la plus importante, la plus difficile de nos vies respectives, la grande bataille pour la démocratie française et européenne”, a-t-il déclaré en ouverture de son discours, devant quelque 1.500 militants.”Ne laissons jamais passer le fan club de Trump et de Musk dans notre pays”, a-t-il lancé, en référence à l’extrême droite. “Nous serons là pour leur barrer la route en France, en 2025, en 2026, en 2027”, et “prêts à y laisser notre peau”, a-t-il affirmé.Dans La Tribune Dimanche ce week-end, l’essayiste de 45 ans avait utilisé la même formule, mais à la première personne, précisant qu’il serait “totalement impliqué” dans l’élection présidentielle de 2027.Très identifié sur la défense de l’Ukraine et de l’Europe, et sur les droits humains, l’eurodéputé a invité les Américains à “ren(dre) la statue de la Liberté”, qu’ils “mépris(ent)”.- Plateforme programmatique -Arrivé en tête de la gauche (13,8%) aux européennes, avec la liste Place publique-Parti socialiste, M. Glucksmann a été reconduit sans surprise à la tête du parti qu’il a créé en 2018, comme co-président, avec l’eurodéputée Aurore Lalucq. Le parti est passé de 1.500 à  quelque 11.000 adhérents à la faveur des élections européennes. M. Glucksmann a longtemps assuré n’avoir aucune ambition pour la présidentielle, mais après les européennes puis la dissolution de l’Assemblée nationale, l’idée a fait son chemin chez celui qui incarne une ligne d’opposition à La France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon.”Nous ne ferons aucun accord national avec Jean-Luc Mélenchon et La France insoumise” et “nous n’aurons aucun programme commun avec des gens qui sont aux antipodes de nous sur le moment historique que nous traversons”, a-t-il de nouveau affirmé, sous les hourras des militants.Appelant à un “rassemblement dans la clarté”, il a tendu la main aux socialistes pour créer “une plateforme programmatique commune”, y compris avec les “écologistes, sociaux-démocrates, humanistes qui le souhaitent”, pour “gagner les élections municipales, présidentielle, législatives et régionales qui arrivent”.Raphaël Glucksmann est revenu sur le devant de la scène politique ces dernières semaines face à l’accélération de la menace russe et au désengagement américain vis-à -vis de l’Ukraine, qu’il prédisait depuis des mois.”Le fait d’avoir eu raison avant tout le monde, ça peut lui donner une légitimité et un leadership”, affirme un de ses proches, mais “il faut qu’il soit plus ancré dans le débat national et les enjeux locaux”.- “Pom-pom girl de gauche” -Celui qui se positionne sur le créneau de la social-démocratie pro-européenne et anti-France insoumise a déjà de nombreux concurrents pour 2027, comme l’ex-président François Hollande, l’ex-Premier ministre Bernard Cazeneuve, ou la présidente de la région Occitanie Carole Delga.Mais l’eurodéputé est régulièrement en bonne position dans les sondages. Et chez les socialistes, qui tiennent leur congrès en juin, certains souhaitent le voir jouer un rôle à la présidentielle, et espèrent créer une confédération avec Place publique.Echaudé d’avoir été écarté des négociations du Nouveau Front populaire, lui ne veut toutefois plus “être la pom-pom girl de gauche qu’on sort à chaque élection”, prévient-il, avec la ferme intention de peser dans un premier temps aux prochaines municipales. Place publique ne compte aujourd’hui que quelques dizaines d’élus locaux, un sénateur, un député, et trois eurodéputés.”On est prêts, on a la responsabilité d’aller à toutes les élections sous nos propres couleurs”, a assuré le député Aurélien Rousseau.Autre priorité: avancer sur le “projet pour la France” que Raphaël Glucksmann entend finaliser d’ici juin. “Nous proposerons un nouveau contrat démocratique et social”, fondé sur “les idées de solidarité et de justice, et qui mettra en son coeur la grande question que la gauche a délaissée, celle du travail”, a-t-il promis.
Ligue 1: Lyon revient de loin face au Havre et se hisse dans le Top 5
Mené 2-1 à la mi-temps, Lyon s’est hissé au 5e rang de la Ligue 1 après son succès arraché à domicile aux dépens du Havre (4-2), dimanche lors de la 26e journée, grâce à ses joueurs sortis du banc, Malick Fofana et Georges Mikautadze.L’OL profite de la défaite de Lille à Nantes (1-0), samedi, pour intégrer le Top 5 et mettre la pression sur Nice (4e) et Monaco (3e) dans la course à la qualification pour la Ligue des champions. Niçois et Monégasques n’ont que deux points d’avance, alors que le HAC, qui s’est longtemps accroché avant de céder sur la fin, reste provisoirement 16e et barragiste.Probablement, les Lyonnais, qui recevront Lille le 5 avril, ont-ils été desservis par le peu d’intensité du match de Ligue Europa qu’ils ont facilement gagné jeudi contre le FCS Bucarest (4-0) jeudi, une formation démobilisée, pour expliquer une première période manquée.Certes, ils ont ouvert la marque par Alexandre Lacazette qui a transformé un penalty accordé pour une faute d’Etienne Youté Kinkoué sur Nicolas Tagliafico après visionnage de la VAR (1-0, 22e).Mais incapables de mettre du rythme, ils se sont fait surprendre par les Havrais qui ont égalisé sur un penalty semblant généreux malgré la vérification de l’assistance vidéo, sifflé pour une faute d’Ernest Nuamah sur Yassine Kechta (1-1, 31e).Dans le temps additionnel de la première période, Josué Casimir a porté le score à 2-1 en faveur de l’équipe normande en marquant de près en profitant d’une erreur de Corentin Tolisso dans l’entrejeu (2-1, 45+1).L’OL, dont un but a aussi été refusé pour un léger hors-jeu à Nuamah (35e), s’est engagé en début de seconde période dans une domination sans partage face à un adversaire regroupé devant son but.- Premier but pour Almada -Les Lyonnais se sont créés de nombreuses occasions à l’image du tir de Thiago Almada, dévié par Tagliafico, qui a heurté le poteau (57e) alors que Nuamah et Lacazette ont manqué le cadre de peu.Le gardien Mathieu Gorgelin, ancien de Lyon, a aussi été très présent devant Lacazette (76e, 78e). Il avait aussi bien détourné une tentative de Nuamah (40e).Mais la force de l’OL est aussi le qualité de son banc de touche, souvent déterminant cette saison. Entré à la 72e minute à la place de Nuamah, Fofana a remis les deux équipes à égalité (2-2, 78e), après avoir éliminé Gorgelin à la suite d’un service de Mikautadze, qui avait lui remplacé Rayan Cherki.Le Géorgien a ensuite permis à l’OL de passer devant d’un tir puissant, à la réception d’un corner joué par Tolisso (3-2, 82e).Dans le temps additionnel, l’Argentin Thiago Almada, servi par Mikautadze pour sa deuxième passe décisive, a inscrit le quatrième but lyonnais et son premier depuis son arrivée à Lyon, en janvier (4-2, 90+6).
Cuba rétablit progressivement le courant après 40h de panne générale
L’électricité revenait progressivement dimanche à Cuba, après une panne générale qui a privé la grande majorité des habitants de courant pendant près de 40 heures, troisième blackout total en moins de six mois. Selon un responsable du ministère de l’Energie et des mines, Lazaro Guerra, le système électrique était “interconnecté” dimanche matin sur une bonne partie de l’île, depuis le port de Mariel, situé à 46 kilomètres de La Havane, dans l’ouest, jusqu’à Guantanamo, dans l’extrême est de l’île. Selon la même source, le réseau électrique produisait dimanche 935 MW dans tout le pays, dont la demande quotidienne se situe en moyenne à environ 3.000 MW. A La Havane, capitale de 2,1 millions d’habitants, environ 19% des foyers avaient retrouvé l’électricité, selon les autorités. “Vraiment, à 5 heures du matin, c’était la ruée, on rechargeait les téléphones, les lampes, on amenait l’eau dans les réservoirs, il y avait un bruit énorme qui réveillait les voisins, bref, c’était un événement!”, a raconté à l’AFP Alex Picart, 60 ans, habitant de Guanabacoa, localité à l’est de La Havane, où le courant est revenu à l’aube.La panne s’est produite en début de soirée vendredi sur une sous-station située dans la banlieue de La Havane, provoquant la déconnexion du réseau électrique dans tout le pays. Le quotidien des 9,7 millions d’habitants s’est vu perturbé samedi, la panne générale privant nombre d’entre eux d’eau et de gaz. Les communications téléphoniques ont été rendues difficiles et les transports publics ont été paralysés. L’île a déjà subi trois pannes généralisées pendant le dernier trimestre 2024. Deux ont duré plusieurs jours et la dernière environ 24 heures. La population est aussi confrontée depuis de longs mois à des coupures quasi quotidiennes de quatre ou cinq heures dans la capitale. Dans les provinces, les délestages peuvent durer 20 heures.Cuba est en proie depuis cinq ans à une profonde crise économique et le réseau électrique vétuste souffre d’avaries fréquentes et de pénuries de combustible. Les huit centrales électriques du pays, presque toutes inaugurées dans les années 1980 et 1990, tombent régulièrement en panne ou doivent être arrêtées pour de la maintenance.Des centrales flottantes et les générateurs, qui complètent le système énergétique national, sont alimentés par des combustibles que Cuba, sous embargo américain depuis 1962, importe difficilement.Face à l’urgence, le gouvernement met les bouchées doubles pour installer au moins 55 parcs solaires de technologie chinoise en 2025. Selon les autorités, ces parcs produiront 1.200 mégawatts, soit 12% du total national.