Washington affirme avoir tué plusieurs chefs houthis dans les frappes au Yémen

Les Etats-Unis ont affirmé dimanche avoir tué plusieurs dirigeants houthis dans leurs frappes menées la veille au Yémen contre des bastions des rebelles soutenus par l’Iran, qui ont fait au moins 31 morts dont des enfants, selon les insurgés.Les Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen, dont la capitale Sanaa, ont menacé de riposter à ces frappes.En annonçant les raids, le président américain Donald Trump a promis samedi “l’enfer” aux “terroristes houthis” après leurs menaces contre le commerce maritime et contre Israël, et sommé l’Iran de cesser de les soutenir.L’Iran a condamné des frappes “barbares” et rejeté les menaces de M. Trump.Les frappes ont tué “plusieurs dirigeants houthis clés”, a affirmé dimanche le conseiller américain à la sécurité nationale, Mike Waltz. Il a également averti l’Iran que “trop c’est trop”.Les Houthis avaient averti samedi que les frappes américaines “ne resteront pas sans réponse” et que leurs forces étaient “prêtes à répondre à l’escalade par l’escalade”.Les Houthis font partie avec notamment le mouvement islamiste palestinien Hamas et le Hezbollah au Liban de ce que l’Iran appelle l'”axe de la résistance” face à Israël. Ces deux mouvements ont condamné les raids américains.Selon le ministère de la Santé des Houthis, les frappes ont touché Sanaa, le gouvernorat de Saada, dans le nord du Yémen, et la ville de Radaa, dans le centre, et fait au moins 31 morts et 101 blessés, “la plupart des enfants et des femmes”.Des images diffusées par les médias houthis montrent des enfants et une femme parmi des blessés soignés aux urgences d’un hôpital, dont une fillette aux jambes couvertes de bandages.- “Absolument terrifiants” -“Je n’ai jamais eu autant peur depuis le début de la guerre” au Yémen, a confié un habitant de Sanaa, Malik, père de trois enfants, évoquant des bombardements “absolument terrifiants”.”Mes enfants hurlaient et pleuraient dans mes bras. C’est la première fois que je prononce la Chahada”, la prière récitée avant la mort, a assuré cet homme de 43 ans.Les Etats-Unis ont mené “une action militaire décisive et puissante” contre les Houthis, a déclaré Donald Trump en annonçant ces premières frappes américaines au Yémen depuis son retour à la Maison Blanche.”Nous utiliserons une force létale écrasante jusqu’à ce que nous ayons atteint notre objectif”, a-t-il prévenu, à propos des Houthis classés “organisation terroriste étrangère” par les Etats-Unis. Le Commandement central américain, qui a publié des vidéos d’avions de combat décollant et d’une bombe détruisant un complexe, a fait état de “frappes de précision” lancées pour “défendre les intérêts américains, dissuader les ennemis et rétablir la liberté de navigation”.Après le début de la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée par l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, les Houthis ont mené plusieurs attaques de missiles contre Israël et des navires accusés de liens avec ce pays, affirmant agir “en solidarité avec les Palestiniens”.Les attaques ont cessé après l’entrée en vigueur le 19 janvier d’une trêve à Gaza. Mais après le refus d’Israël de permettre l’entrée de l’aide humanitaire dans le territoire palestinien, les rebelles ont annoncé le 11 mars leur intention de reprendre ces attaques contre des navires de commerce qu’ils estiment liés à Israël, au large du Yémen. “Ne menacez pas le peuple américain, leur président (…) ou les routes maritimes mondiales. Et si vous le faites, attention, parce que l’Amérique vous en tiendra totalement responsable!”, a lancé Donald Trump à l’adresse de l’Iran.”Le gouvernement américain n’a aucune autorité et aucun droit de dicter la politique étrangère de l’Iran”, a rétorqué le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi. “L’Iran ne cherche pas la guerre, mais si quelqu’un le menace, il donnera des réponses appropriées, résolues et définitives”, a averti le général Hossein Salami, le chef des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de l’Iran.- Entretien Rubio-Lavrov -Lors d’une conversation téléphonique avec son homologue russe Sergueï Lavrov, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a affirmé que “la poursuite des attaques houthies contre les navires militaires et commerciaux américains en mer Rouge ne sera pas tolérée”.M. Lavrov, dont le pays est proche de l’Iran, a répondu que toutes les parties devraient s’abstenir de recourir à la force au Yémen.Les attaques contre les navires ont perturbé le trafic en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, une zone maritime essentielle pour le commerce mondial, poussant les Etats-Unis à mettre en place une coalition navale multinationale et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l’aide du Royaume-Uni.Selon le Pentagone, les Houthis ont “attaqué des navires de guerre américains 174 fois et des navires commerciaux 145 fois depuis 2023”.Pays pauvre de la péninsule arabique, le Yémen est en proie depuis 2014 à une guerre civile opposant les Houthis au gouvernement soutenu par l’Arabie saoudite. La guerre a fait des centaines de milliers de morts et plongé ce pays de 38 millions d’habitants dans l’une des pires crises humanitaires, selon l’ONU. 

Washington affirme avoir tué plusieurs chefs houthis dans les frappes au Yémen

Les Etats-Unis ont affirmé dimanche avoir tué plusieurs dirigeants houthis dans leurs frappes menées la veille au Yémen contre des bastions des rebelles soutenus par l’Iran, qui ont fait au moins 31 morts dont des enfants, selon les insurgés.Les Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen, dont la capitale Sanaa, ont menacé de riposter à ces frappes.En annonçant les raids, le président américain Donald Trump a promis samedi “l’enfer” aux “terroristes houthis” après leurs menaces contre le commerce maritime et contre Israël, et sommé l’Iran de cesser de les soutenir.L’Iran a condamné des frappes “barbares” et rejeté les menaces de M. Trump.Les frappes ont tué “plusieurs dirigeants houthis clés”, a affirmé dimanche le conseiller américain à la sécurité nationale, Mike Waltz. Il a également averti l’Iran que “trop c’est trop”.Les Houthis avaient averti samedi que les frappes américaines “ne resteront pas sans réponse” et que leurs forces étaient “prêtes à répondre à l’escalade par l’escalade”.Les Houthis font partie avec notamment le mouvement islamiste palestinien Hamas et le Hezbollah au Liban de ce que l’Iran appelle l'”axe de la résistance” face à Israël. Ces deux mouvements ont condamné les raids américains.Selon le ministère de la Santé des Houthis, les frappes ont touché Sanaa, le gouvernorat de Saada, dans le nord du Yémen, et la ville de Radaa, dans le centre, et fait au moins 31 morts et 101 blessés, “la plupart des enfants et des femmes”.Des images diffusées par les médias houthis montrent des enfants et une femme parmi des blessés soignés aux urgences d’un hôpital, dont une fillette aux jambes couvertes de bandages.- “Absolument terrifiants” -“Je n’ai jamais eu autant peur depuis le début de la guerre” au Yémen, a confié un habitant de Sanaa, Malik, père de trois enfants, évoquant des bombardements “absolument terrifiants”.”Mes enfants hurlaient et pleuraient dans mes bras. C’est la première fois que je prononce la Chahada”, la prière récitée avant la mort, a assuré cet homme de 43 ans.Les Etats-Unis ont mené “une action militaire décisive et puissante” contre les Houthis, a déclaré Donald Trump en annonçant ces premières frappes américaines au Yémen depuis son retour à la Maison Blanche.”Nous utiliserons une force létale écrasante jusqu’à ce que nous ayons atteint notre objectif”, a-t-il prévenu, à propos des Houthis classés “organisation terroriste étrangère” par les Etats-Unis. Le Commandement central américain, qui a publié des vidéos d’avions de combat décollant et d’une bombe détruisant un complexe, a fait état de “frappes de précision” lancées pour “défendre les intérêts américains, dissuader les ennemis et rétablir la liberté de navigation”.Après le début de la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée par l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, les Houthis ont mené plusieurs attaques de missiles contre Israël et des navires accusés de liens avec ce pays, affirmant agir “en solidarité avec les Palestiniens”.Les attaques ont cessé après l’entrée en vigueur le 19 janvier d’une trêve à Gaza. Mais après le refus d’Israël de permettre l’entrée de l’aide humanitaire dans le territoire palestinien, les rebelles ont annoncé le 11 mars leur intention de reprendre ces attaques contre des navires de commerce qu’ils estiment liés à Israël, au large du Yémen. “Ne menacez pas le peuple américain, leur président (…) ou les routes maritimes mondiales. Et si vous le faites, attention, parce que l’Amérique vous en tiendra totalement responsable!”, a lancé Donald Trump à l’adresse de l’Iran.”Le gouvernement américain n’a aucune autorité et aucun droit de dicter la politique étrangère de l’Iran”, a rétorqué le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi. “L’Iran ne cherche pas la guerre, mais si quelqu’un le menace, il donnera des réponses appropriées, résolues et définitives”, a averti le général Hossein Salami, le chef des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de l’Iran.- Entretien Rubio-Lavrov -Lors d’une conversation téléphonique avec son homologue russe Sergueï Lavrov, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a affirmé que “la poursuite des attaques houthies contre les navires militaires et commerciaux américains en mer Rouge ne sera pas tolérée”.M. Lavrov, dont le pays est proche de l’Iran, a répondu que toutes les parties devraient s’abstenir de recourir à la force au Yémen.Les attaques contre les navires ont perturbé le trafic en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, une zone maritime essentielle pour le commerce mondial, poussant les Etats-Unis à mettre en place une coalition navale multinationale et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l’aide du Royaume-Uni.Selon le Pentagone, les Houthis ont “attaqué des navires de guerre américains 174 fois et des navires commerciaux 145 fois depuis 2023”.Pays pauvre de la péninsule arabique, le Yémen est en proie depuis 2014 à une guerre civile opposant les Houthis au gouvernement soutenu par l’Arabie saoudite. La guerre a fait des centaines de milliers de morts et plongé ce pays de 38 millions d’habitants dans l’une des pires crises humanitaires, selon l’ONU. 

Accords avec l’Algérie: Retailleau “a déjà cédé” selon le RN, sa démission serait “une bonne nouvelle” pour LFI

Les oppositions ont dit souhaiter le départ de Bruno Retailleau du gouvernement: le ministre de l’Intérieur n’a “rien à (y) faire” car il “a déjà cédé” sur le dossier algérien selon le RN, LFI considérant dimanche qu’une démission serait “une bonne nouvelle pour la France”.Pour des raisons différentes, le Rassemblement national et La France insoumise ont tous deux appelé M. Retailleau à mettre en Å“uvre sa menace de démission, émise dans une interview au Parisien. “Si on me demandait de céder sur ce sujet majeur pour la sécurité des Français, évidemment que je le refuserais”, avait expliqué le ministre de l’Intérieur au sujet de “la riposte graduée” qu’il appelle de ses vÅ“ux si Alger n’accepte pas de reprendre ses ressortissants en situation irrégulière en France. Riposte qui inclurait, “au bout”, une “remise en cause des accords de 1968″, qui donnent un statut particulier aux Algériens en France en matière de circulation, de séjour et d’emploi.”Il a déjà cédé, il s’est déjà soumis, il a déjà reculé et aujourd’hui il nous dit que parce que ça devient énorme, il va peut être partir”, a raillé sur BFMTV le vice-président du RN Sébastien Chenu. “Il n’a rien à faire dans un gouvernement dans lequel il est sous la tutelle (du) bloc central”, a-t-il ajouté, exhortant le locataire de Beauvau “d’arrêter de faire croire aux Français qu’il aura des résultats”.Interrogé un peu plus tôt sur CNews et Europe 1, le coordinateur des Insoumis Manuel Bompard a lui assuré qu’une démission de M. Retailleau “serait une bonne nouvelle pour la France”. Il a jugé que le rapport de force instauré par le ministre vis-à-vis de l’Algérie était “la plus mauvaise méthode si on veut obtenir des choses”.Pour sa part, le Premier ministre François Bayrou a exclu toute “différence” d’appréciation entre son ministre, le président de la République et lui-même sur ce dossier. Emmanuel Macron “a exactement les mêmes indignations (…) sur le fait que, entre pays liés par un traité d’amitié et de +super-coopération+ en raison de l’histoire, il n’est pas possible d’avoir un refus de reprendre des ressortissants”. “Et donc il faut de la fermeté”, a-t-il martelé sur France Inter.Vendredi, le gouvernement a établi une première liste d’une soixantaine de ressortissants algériens qu’il souhaite expulser. Celle-ci a été “passée hier” (samedi) au gouvernement algérien, a précisé M. Bayrou.

Prague appelle à des discussions au sein de l’UE pour sauver Radio Free Europe

Le gouvernement tchèque a prôné dimanche des discussions avec ses partenaires européens afin de “préserver” Radio Free Europe, dont le siège est à Prague, au lendemain de la mise en congé du personnel par l’administration américaine.”C’est dans notre intérêt de ne pas voir fleurir des régimes totalitaires autour de nous”, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Jan Lipavsky, lors d’un débat télévisé, en référence au rôle de la radio “pour ceux qui vivent sous l’oppression”.”Nous devons discuter des mesures à prendre pour préserver cette institution”, “de la volonté de l’Europe à cet égard”, a-t-il ajouté. Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL), financée par le Congrès américain, a été fondée en 1950 pendant la Guerre froide pour émettre vers le bloc communiste. Elle a contribué, quatre décennies plus tard, à la chute des régimes totalitaires en Europe centrale et de l’Est.Basée à l’origine à Munich, la radio s’est déplacée à Prague en 1995. Aujourd’hui elle émet toujours en 27 langues vers 23 pays pour beaucoup restreignant drastiquement la liberté des médias, avec un réseau d’environ 1.700 journalistes, permanents comme pigistes, et une audience de près de 50 millions de personnes chaque semaine.”Si elle ferme, il ne sera pas facile de la rebâtir”, a averti le ministre.Des centaines d’employés des radios Voice of America (VOA), Radio Free Asia, Radio Free Europe et d’autres organismes financés par des fonds américains ont reçu ce week-end un courrier électronique les informant qu’ils seraient interdits d’accès à leurs bureaux.Selon la Maison Blanche, ces mesures garantissent que “les contribuables n’aient plus à payer pour la propagande radicale”, une annonce sévèrement critiquée par les organisations de défense de la liberté de la presse.”Du Bélarus à l’Iran, de la Russie à l’Afghanistan, Radio Free Europe et Voice of America restent parmi les rares sources d’information libres”, avait rappelé Jan Lipavsky samedi sur X. “Les réduire au silence serait une perte non seulement” pour les auditeurs dans ces pays, “mais pour nous tous qui croyons en la démocratie”. C’est un “énorme cadeau aux ennemis de l’Amérique”, a aussi regretté le président de RFE/RL, Stephen Capus. 

Arrivée au Salvador de 238 membres d’un gang vénézuelien expulsés des Etats-Unis, dit M. Bukele

Plus de 200 membres présumés du gang vénézuélien Tren de Aragua, classé “organisation terroriste” par Washington, sont arrivés dimanche au Salvador pour être incarcérés dans une prison de haute sécurité après avoir été expulsés par les États-Unis, a annoncé le président salvadorien Nayib Bukele. “Aujourd’hui, un premier groupe de 238 membres de l’organisation criminelle vénézuélienne Tren de Aragua sont arrivés dans notre pays. Ils ont été immédiatement transférés au Centre de détention pour terroristes (Cecot), pour une période d’un an” renouvelable, a-t-il déclaré sur X.Le 3 février, lors d’une visite à San Salvador, le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, avait annoncé que M. Bukele avait offert d’accueillir des détenus envoyés par Washington. Le Cecot est la prison de haute sécurité que le gouvernement du président Bukele a construite pour incarcérer les membres de gangs arrêtés dans le cadre de sa “guerre” contre ces groupes criminels lancée il y a presque trois ans. Elle est située dans une zone rurale, à 75 km au sud-est de la capitale San Salvador. Le Tren de Aragua s’est formé en 2014 dans la prison vénézuélienne de Tocorón, dans l’Etat d’Aragua (centre nord). Il est impliqué dans des meurtres, des enlèvements, des vols, du trafic de drogue, de la prostitution, des extorsions et la traite d’êtres humains. Ses activités se sont étendues à plusieurs pays du continent américain, dont les États-Unis, et, en Amérique du Sud, à la Colombie, au Chili et au Pérou, selon divers rapports des services de renseignement. En février, le gouvernement de Donald Trump a désigné le Tren de Aragua comme une “organisation terroriste” et une menace pour la sécurité des États-Unis. Dans une communication officielle, la Maison Blanche a estimé samedi que ce gang entretenait des liens avec le président vénézuélien Nicolas Maduro.Trois pays d’Amérique centrale — le Guatemala, le Panama et le Costa Rica — ont accepté d’accueillir des migrants expulsés par Washington, mais le Salvador est le seul à accepter les détenus. 

Arrivée au Salvador de 238 membres d’un gang vénézuelien expulsés des Etats-Unis, dit M. Bukele

Plus de 200 membres présumés du gang vénézuélien Tren de Aragua, classé “organisation terroriste” par Washington, sont arrivés dimanche au Salvador pour être incarcérés dans une prison de haute sécurité après avoir été expulsés par les États-Unis, a annoncé le président salvadorien Nayib Bukele. “Aujourd’hui, un premier groupe de 238 membres de l’organisation criminelle vénézuélienne Tren de Aragua sont arrivés dans notre pays. Ils ont été immédiatement transférés au Centre de détention pour terroristes (Cecot), pour une période d’un an” renouvelable, a-t-il déclaré sur X.Le 3 février, lors d’une visite à San Salvador, le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, avait annoncé que M. Bukele avait offert d’accueillir des détenus envoyés par Washington. Le Cecot est la prison de haute sécurité que le gouvernement du président Bukele a construite pour incarcérer les membres de gangs arrêtés dans le cadre de sa “guerre” contre ces groupes criminels lancée il y a presque trois ans. Elle est située dans une zone rurale, à 75 km au sud-est de la capitale San Salvador. Le Tren de Aragua s’est formé en 2014 dans la prison vénézuélienne de Tocorón, dans l’Etat d’Aragua (centre nord). Il est impliqué dans des meurtres, des enlèvements, des vols, du trafic de drogue, de la prostitution, des extorsions et la traite d’êtres humains. Ses activités se sont étendues à plusieurs pays du continent américain, dont les États-Unis, et, en Amérique du Sud, à la Colombie, au Chili et au Pérou, selon divers rapports des services de renseignement. En février, le gouvernement de Donald Trump a désigné le Tren de Aragua comme une “organisation terroriste” et une menace pour la sécurité des États-Unis. Dans une communication officielle, la Maison Blanche a estimé samedi que ce gang entretenait des liens avec le président vénézuélien Nicolas Maduro.Trois pays d’Amérique centrale — le Guatemala, le Panama et le Costa Rica — ont accepté d’accueillir des migrants expulsés par Washington, mais le Salvador est le seul à accepter les détenus. 

Le pape se dit “affaibli” et “confronté à une épreuve” dans un message

Le pape François s’est dit “affaibli” et “confronté à une épreuve” dans un message de remerciements aux fidèles diffusé dimanche de l’hôpital de Rome où il est soigné depuis plus d’un mois pour une double pneumonie.”Je suis confronté à une épreuve et je me joins à tant de frères et sÅ“urs qui sont malades, fragiles, en ce moment, comme moi”, a écrit le souverain pontife de 88 ans dans ce message dominical de l’Angélus publié par le Vatican.”Nos corps sont affaiblis, mais même ainsi, rien ne peut nous empêcher d’aimer, de prier, de nous donner, d’être les uns pour les autres, dans la foi, des signes lumineux d’espérance”, a-t-il ajouté.Le souverain pontife séjourne à l’hôpital Gemelli de Rome depuis le 14 février en raison d’une bronchite aggravée en pneumonie affectant les deux poumons.Pour le cinquième dimanche consécutif, le pape n’a pas été en mesure de présider la traditionnelle prière de l’Angelus devant les fidèles rassemblés sur la Place Saint-Pierre.Il n’a pas non plus fait d’apparition à la fenêtre de sa suite papale située au dixième étage de l’hôpital Gemelli.Dimanche des dizaines d’enfants, dont un groupe de scouts catholiques, se sont massés au pied de la statue du pape Jean-Paul II érigée à l’entrée de l’hôpital, en agitant des ballons jaunes et blancs aux couleurs du drapeau du Vatican et en tentant en vain d’apercevoir Jorge Bergoglio.”Tu vois le pape là !” s’est exclamé un enfant, avant de voir ses espoirs douchés par le chef de son groupe, Valerio Santobonio, 23 ans qui a précisé “je ne crois pas que ce soit lui”.”Nous avons fait des dessins hier pour les donner au Saint-Père”, a indiqué Valerio à l’AFP.Reste que les garçons et les filles sous sa supervision, âgés de cinq à sept ans, ne comprennent pas encore qui est l’homme vêtu de blanc, a-t-il concédé, en énumérant leurs principales interrogations: “Qui c’est? Que fait-il?”- “Merci chers enfants”-Si François n’a pas salué dimanche les enfants depuis sa fenêtre d’hôpital, il leur a adressé un message affectueux.”Je sais que beaucoup d’enfants prient pour moi, certains d’entre eux sont venus aujourd’hui au Gemelli en signe de proximité”, a-t-il écrit. “Merci, chers enfants ! Le pape vous aime et attend toujours de vous rencontrer”.Le chef de l’Eglise catholique a en outre appelé dimanche les fidèles à “prier pour la paix, en particulier dans les pays blessés par la guerre : en Ukraine martyrisée, en Palestine, en Israël, au Liban, en Birmanie, au Soudan, en République démocratique du Congo”.Plus tard, François a aussi adressé dans un télégramme ses “profondes condoléances” pour les victimes et aux survivants d’un incendie meurtrier dans une discothèque de Macédoine du Nord, pays dans lequel il s’est rendu.- Amélioration progressive – Dans son message dominical, le pape argentin a rendu aussi une nouvelle fois hommage au personnel soignant des hôpitaux. “Que d’attentions aimantes illuminent les chambres, les couloirs, les cliniques, les lieux où l’on rend les services les plus humbles!”, a-t-il relevé.”Je vous remercie tous pour vos prières et je remercie ceux qui m’assistent avec tant de dévouement”, a-t-il ajouté.Le pape doit rester hospitalisé afin de suivre sa thérapie et ce malgré une amélioration progressive de son état de santé, selon le dernier bulletin médical officiel diffusé samedi.”Les conditions cliniques du Saint-Père sont restées stables, ce qui confirme les progrès observés au cours de la semaine”, peut-on lire dans le bref communiqué. Toutefois, souligne-t-on de même source, le pape “a encore besoin de soins médicaux hospitaliers, de kinésithérapie motrice et respiratoire”.”Il faut du temps pour qu’un corps de 88 ans atteint d’une double pneumonie se rétablisse, y compris en termes d’énergie et de force”, a souligné le service de presse.François, qui s’était vu retirer le lobe supérieur du poumon droit à 21 ans, souffre de fragilités respiratoires et a connu ces dernières années de nombreux problèmes de santé.La longue convalescence du pape intervient à l’approche des célébrations de Pâques, moment liturgique le plus important de la tradition chrétienne.

Le pape se dit “affaibli” et “confronté à une épreuve” dans un message

Le pape François s’est dit “affaibli” et “confronté à une épreuve” dans un message de remerciements aux fidèles diffusé dimanche de l’hôpital de Rome où il est soigné depuis plus d’un mois pour une double pneumonie.”Je suis confronté à une épreuve et je me joins à tant de frères et sÅ“urs qui sont malades, fragiles, en ce moment, comme moi”, a écrit le souverain pontife de 88 ans dans ce message dominical de l’Angélus publié par le Vatican.”Nos corps sont affaiblis, mais même ainsi, rien ne peut nous empêcher d’aimer, de prier, de nous donner, d’être les uns pour les autres, dans la foi, des signes lumineux d’espérance”, a-t-il ajouté.Le souverain pontife séjourne à l’hôpital Gemelli de Rome depuis le 14 février en raison d’une bronchite aggravée en pneumonie affectant les deux poumons.Pour le cinquième dimanche consécutif, le pape n’a pas été en mesure de présider la traditionnelle prière de l’Angelus devant les fidèles rassemblés sur la Place Saint-Pierre.Il n’a pas non plus fait d’apparition à la fenêtre de sa suite papale située au dixième étage de l’hôpital Gemelli.Dimanche des dizaines d’enfants, dont un groupe de scouts catholiques, se sont massés au pied de la statue du pape Jean-Paul II érigée à l’entrée de l’hôpital, en agitant des ballons jaunes et blancs aux couleurs du drapeau du Vatican et en tentant en vain d’apercevoir Jorge Bergoglio.”Tu vois le pape là !” s’est exclamé un enfant, avant de voir ses espoirs douchés par le chef de son groupe, Valerio Santobonio, 23 ans qui a précisé “je ne crois pas que ce soit lui”.”Nous avons fait des dessins hier pour les donner au Saint-Père”, a indiqué Valerio à l’AFP.Reste que les garçons et les filles sous sa supervision, âgés de cinq à sept ans, ne comprennent pas encore qui est l’homme vêtu de blanc, a-t-il concédé, en énumérant leurs principales interrogations: “Qui c’est? Que fait-il?”- “Merci chers enfants”-Si François n’a pas salué dimanche les enfants depuis sa fenêtre d’hôpital, il leur a adressé un message affectueux.”Je sais que beaucoup d’enfants prient pour moi, certains d’entre eux sont venus aujourd’hui au Gemelli en signe de proximité”, a-t-il écrit. “Merci, chers enfants ! Le pape vous aime et attend toujours de vous rencontrer”.Le chef de l’Eglise catholique a en outre appelé dimanche les fidèles à “prier pour la paix, en particulier dans les pays blessés par la guerre : en Ukraine martyrisée, en Palestine, en Israël, au Liban, en Birmanie, au Soudan, en République démocratique du Congo”.Plus tard, François a aussi adressé dans un télégramme ses “profondes condoléances” pour les victimes et aux survivants d’un incendie meurtrier dans une discothèque de Macédoine du Nord, pays dans lequel il s’est rendu.- Amélioration progressive – Dans son message dominical, le pape argentin a rendu aussi une nouvelle fois hommage au personnel soignant des hôpitaux. “Que d’attentions aimantes illuminent les chambres, les couloirs, les cliniques, les lieux où l’on rend les services les plus humbles!”, a-t-il relevé.”Je vous remercie tous pour vos prières et je remercie ceux qui m’assistent avec tant de dévouement”, a-t-il ajouté.Le pape doit rester hospitalisé afin de suivre sa thérapie et ce malgré une amélioration progressive de son état de santé, selon le dernier bulletin médical officiel diffusé samedi.”Les conditions cliniques du Saint-Père sont restées stables, ce qui confirme les progrès observés au cours de la semaine”, peut-on lire dans le bref communiqué. Toutefois, souligne-t-on de même source, le pape “a encore besoin de soins médicaux hospitaliers, de kinésithérapie motrice et respiratoire”.”Il faut du temps pour qu’un corps de 88 ans atteint d’une double pneumonie se rétablisse, y compris en termes d’énergie et de force”, a souligné le service de presse.François, qui s’était vu retirer le lobe supérieur du poumon droit à 21 ans, souffre de fragilités respiratoires et a connu ces dernières années de nombreux problèmes de santé.La longue convalescence du pape intervient à l’approche des célébrations de Pâques, moment liturgique le plus important de la tradition chrétienne.