Philippe se dit “partisan de la démocratie sociale”, mais sur “des sujets qui ont un sens”, pas une loi “déjà votée”

Édouard Philippe s’est défini dimanche comme un “vrai partisan de la démocratie sociale”, mais “sur des sujets qui ont un sens” et pas sur une loi “déjà votée”, après la réplique de François Bayrou à ses critiques sur le “conclave” dédié aux retraites.Dimanche, le Premier ministre a expliqué avoir “une divergence avec Édouard Philippe”, qui selon lui “considère que la démocratie sociale et les partenaires sociaux, c’est négligeable”. M. Bayrou réagissait à un entretien de M. Philippe au Figaro, dans lequel ce dernier jugeait “totalement hors-sol” le cycle de concertations entre syndicats et patronat qu’il a lancé pour discuter de la loi Borne de 2023.Négligeable, la démocratie sociale ? “Je ne crois pas, non”, a répondu Édouard Philippe à l’AFP.”Je dis que le débat actuellement, qui s’appelle conclave, est un débat qui est dépassé. On demande à des forces syndicales de discuter d’une loi qui a été votée. Et vous leur donnez tellement de contraintes –l’équilibre (financier) en 2030, ne pas revenir à 62 ans– qu’en réalité leur champ de discussion est extrêmement limité”, a poursuivi le président d’Horizons, qui tient un congrès dimanche à Lille.”Moi, je suis un vrai partisan de la démocratie sociale. Je leur dis: parlez, mais parlez de sujets qui ont un sens. Prenons les organisations syndicales et faisons-les parler de comment est-ce qu’on organise notre système productif et notre système social compte-tenu des nouvelles priorités et notamment de la menace russe”, a suggéré le maire du Havre.”On va devoir consacrer plus de moyens à se défendre. Plus de moyens à déterminer comment on peut se défendre. Pas seulement en produisant des obus et des canons. En remobilisant notre société autour de quelques objectifs qui sont de défendre notre modèle social, défendre notre liberté. Ce serait infiniment plus intéressant de demander aux organisations syndicales de parler de ça. Ça, c’est de la vraie démocratie sociale”, a-t-il insisté.”François Bayrou a besoin de donner un argument aux socialistes pour ne pas voter la censure”, a observé l’ancien locataire de Matignon (2017-2020).

XV de France: pour Galthié, une ligne au palmarès et du crédit en plus

Sous pression avant le début du Tournoi, le sélectionneur du XV de France Fabien Galthié finit la compétition avec un titre et la satisfaction de voir la stratégie et les choix de son deuxième mandat validés. Les doutes avaient refait surface avant même le premier match: cette génération si talenteuse allait-elle une nouvelle fois manquer le trophée malgré les 80% de victoires mis en avant par son sélectionneur ? Et ces doutes ont pris de l’épaisseur après la défaite en Angleterre (26-25), où le XV de France a été champion des “expected points” (points potentiels) avec de multiples occasions d’essais qu’il n’a pas concrétisés. Mais la fin du Tournoi a donné raison au sélectionneur, qui a osé des choix forts et réorienté la tactique de son équipe, dans le sillage des matches de novembre réussis, avec trois victoires dont une contre la Nouvelle-Zélande, triple championne du monde (1987, 2011, 2015) et finaliste du dernier Mondial en 2023.- Concurrence et puissance -Le sélectionneur a privilégié l’émulation en n’hésitant pas à remettre en question plusieurs joueurs cadres. Après Charles Ollivon et Grégory Alldritt en novembre, l’ailier Damian Penaud a ainsi été écarté en Italie en raison de sa prestation médiocre à Londres, un signal pour tout le groupe. Revenu de blessure en cours de Tournoi, le plus capé des Bleus Gaël Fickou, qui traverse un saison difficile avec le Racing 92, n’a retrouvé une place de titulaire contre l’Ecosse qu’après le forfait de Pierre-Louis Barassi (commotion).La défaite à Twickenham a aussi poussé Galthié à étoffer son banc avec sept avants pour un seul arrière, une stratégie forte mais risqué en raison de son déséquilibre qui avait souri aux Springboks lors de la dernière Coupe du monde. “Le plus important à notre niveau, c’est d’être toujours en capacité de gagner le rapport de force au niveau des avants. C’est pour ça qu’on privilégie la fraîcheur et le potentiel de changements avec l’apport des +finisseurs+ (remplaçants) dans le domaine de la conquête, touche et mêlée”, disait-il avant la défaite en Angleterre. Les Bleus, qui comptaient cette fois-là deux arrières sur leur banc (Le Garrec, Gailleton), avaient été dominés en fin de match. Avec un banc en 7-1, les Français ont concassé l’Italie (73-24), surclassé l’Irlande (42-27) sur ses terres avant de faire plier l’Ecosse (36-15), très joueuse. Mais à Dublin, le flanker Oscar Jégou a été contraint de jouer au poste de centre après la blessure de Barassi.Cette stratégie, bien que risquée, impose un intense défi physique aux adversaires et permet au pack titulaire de souffler davantage même si l’infatigable troisième ligne François Cros a disputé l’intégralité des cinq rencontres du Tournoi.- Essais à foison -Enfin, si les Bleus avaient décroché le Grand chelem de 2022 avec une défense de fer et en privilégiant la dépossession, le titre de 2025 est permis par une attaque de feu, avec le record d’essais à la clé dans le Tournoi (30), l’édition par ailleurs la plus prolifique de l’histoire (108 essais marqués au total).”Sur un plan offensif, c’est vrai qu’on a touché du doigt pendant cette compétition quelque chose qui nous permettait de déséquilibrer les défenses”, a souligné Galthié après l’Ecosse.La France s’appuie désormais sur un mélange entre un pack ravageur capable d’appuyer longtemps dans des petites zones avec de nombreuses solutions offertes au demi de mêlée et à des arrières très véloces, que ce soit dans le jeu au large ou en contre. L’ailier Louis Bielle-Biarrey a ainsi égalé le record d’essais dans une édition du Tournoi (8), un record vieux de 100 ans.La réponse des adversaires à ce plan de jeu et les nouvelles idées à trouver pour s’en défaire seront les principales préoccupations pour Galthié, lors de la tournée d’été en Nouvelle-Zélande, disputée avec une équipe remaniée. Puis surtout lors des tests de novembre marqués par des retrouvailles avec l’Afrique du Sud. 

Rhône: cinq policiers blessés lors d’une intervention pour interdire une rave-party

Cinq policiers ont été blessés samedi soir lors d’une intervention pour évacuer quelque 300 participants à une rave-party à Feyzin (Rhône), près de Lyon, initialement interdite mais qui se poursuivait dimanche, a indiqué la préfecture.Après une première tentative infructueuse samedi matin pour déloger les participants d’un hangar désaffecté où se tenait la fête, des renforts policiers ont été déployés en fin de journée pour procéder à une nouvelle évacuation, lors de laquelle certains fêtards ont accepté de partir, selon la préfecture.”Une opération d’évacuation a été faite. Il y a une bonne partie des participants qui est partie, mais il y en a encore à l’intérieur” du hangar, situé près d’une raffinerie, a assuré dimanche à l’AFP la préfecture.Les policiers ont dû riposter samedi face à des “jets de projectiles”, et cinq d’entre eux ont été blessés, selon la même source qui n’a pas précisé le degré des blessures.En raison de la configuration du site “assez problématique”, situé près d’une raffinerie, avec à proximité “des voies ferrées” et une route départementale, les forces de l’ordre se sont retirées du lieu même de la rave-party pour se repositionner afin d’assurer un contrôle plus large du périmètre de la zone.Lors de la tentative d’évacuation samedi soir, “il y a quelques participants qui se sont retrouvés sur les voies, ainsi que dans la gare de triage de Sibelin”, située à côté, a expliqué la préfecture. Le courant électrique a été coupé de manière “épisodique” sur les voies “sans impact majeur” sur le trafic, a-t-on ajouté.Le maire de Feyzin, Marc Mamet, a décrit dimanche à l’AFP une situation “plutôt calme”, mais un événement “qui ne doit pas se passer dans ce lieu”, car situé en zone PPRT (plan de prévention des risques technologiques).Informée sur les réseaux sociaux de la tenue de la rave-party mais sans en connaître le lieu exact, la préfecture avait pris vendredi un arrêté pour l’interdire, qui s’étendait de vendredi à lundi sur l’ensemble du département du Rhône. 

Italie: Naples revient provisoirement à la hauteur de l’Inter

Naples est revenu provisoirement à la hauteur de l’Inter Milan après son nul sur le terrain du mal classé Venise (0-0) dimanche lors de la 29e journée du Championnat d’Italie.Le Napoli totalise désormais 61 points comme l’Inter, mais le club lombard a conservé sa première place grâce à sa meilleure différence de buts (+36, contre +22).L’Inter peut reprendre ses aises en tête de la Serie A s’il s’impose en début de soirée (20h45) à Bergame face à l’Atalanta. Si l’Atalanta, 3e avec 58 points, s’impose en revanche, on assisterait à un regroupement inédit dans l’histoire du championnat italien à ce stade de la saison, avec trois équipes à 61 points à neuf journées de la fin.C’est pourquoi les joueurs d’Antonio Conte faisaient grise mine au coup de sifflet final, avec le sentiment d’avoir laissé échapper deux points contre l’avant-dernier du championnat (20 pts).Ils se sont certes créés l’occasion la plus nette, par Romelu Lukaku (45e), mais le ballon, stoppé in extremis par Ionut Radu n’avait pas franchi intégralement la ligne.Le Napoli tourne au ralenti depuis un mois et demi: son nul de dimanche est le cinquième en sept matches pour une défaite et une seule victoire.

Les rebelles au Yémen menacent de riposter aux raids américains meurtriers

Les rebelles houthis au Yémen ont menacé de riposter aux frappes américaines menées contre plusieurs de leurs bastions, dont la capitale Sanaa, et qui ont fait au moins 31 morts, y compris des enfants, selon un bilan des insurgés dimanche.En annonçant les raids samedi, le président américain Donald Trump a promis “l’enfer” aux “terroristes houthis” après leurs menaces contre le commerce maritime et Israël, et a sommé l’Iran de cesser son soutien à ces rebelles. L’Iran a condamné des frappes “barbares” et rejeté les menaces de M. Trump.Les Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen en guerre, dont Sanaa, ont averti que les frappes américaines lancées samedi soir “ne resteront pas sans réponse”.”Nos forces armées sont prêtes à répondre à l’escalade par l’escalade”, a prévenu le bureau politique des Houthis, qui font partie avec notamment le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais de ce que l’Iran appelle l'”axe de la résistance” face à Israël. Le Hamas et le Hezbollah ont condamné les raids américains.Selon le ministère de la Santé des Houthis, les frappes ont touché Sanaa, le gouvernorat de Saada (nord) et la ville de Radaa (centre) et fait au moins 31 morts et 101 blessés, “la plupart des enfants et des femmes”.Des images diffusées par les médias houthis montrent des enfants et une femme parmi des blessés soignés aux urgences d’un hôpital, dont une fillette aux jambes couvertes de bandages.- “Absolument terrifiants” -“Je n’ai jamais eu autant peur depuis le début de la guerre” au Yémen, confie un habitant de Sanaa, Malik, père de trois enfants, évoquant des bombardements “absolument terrifiants”.”Mes enfants hurlaient et pleuraient dans mes bras. C’est la première fois que je prononce la Chahada”, la prière récitée avant la mort, assure cet homme de 43 ans.Les Etats-Unis ont mené “une action militaire décisive et puissante” contre les Houthis, a déclaré Donald Trump en annonçant ces premières frappes américaines au Yémen depuis son retour à la Maison Blanche.”Nous utiliserons une force létale écrasante jusqu’à ce que nous ayons atteint notre objectif”, a-t-il prévenu, à propos des Houthis classés “organisation terroriste étrangère” par les Etats-Unis. Le Commandement central américain, qui a publié des vidéos d’avions de combat décollant et d’une bombe détruisant un complexe, a fait état de “frappes de précision” lancées pour “défendre les intérêts américains, dissuader les ennemis et rétablir la liberté de navigation”.- Avertissement à l’Iran -Après le début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, les Houthis ont mené “en solidarité avec les Palestiniens” plusieurs attaques aux missiles contre Israël et des navires accusés de liens avec Israël.Les attaques ont cessé après l’entrée en vigueur le 19 janvier d’une trêve à Gaza après 15 mois de guerre destructrice. Mais après le refus d’Israël de permettre l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza, les rebelles ont annoncé le 11 mars leur intention de les reprendre contre des navires de commerce qu’ils estiment liés à Israël, au large du Yémen. “Ne menacez pas le peuple américain, leur président (…) ou les routes maritimes mondiales. Et si vous le faites, attention, parce que l’Amérique vous en tiendra totalement responsable et nous ne vous ferons pas de cadeau!”, a lancé Donald Trump à l’adresse de l’Iran.”Le gouvernement américain n’a aucune autorité et aucun droit de dicter la politique étrangère de l’Iran”, a rétorqué le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi. “L’Iran ne cherche pas la guerre, mais si quelqu’un le menace, il donnera des réponses appropriées, résolues et définitives”, a averti le général Hossein Salami, le chef des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique d’Iran.- Entretien Rubio-Lavrov -Lors d’une conversation téléphonique avec son homologue russe Sergueï Lavrov, le secrétaire d’Etat Marco Rubio a affirmé que “la poursuite des attaques houthies contre les navires militaires et commerciaux américains en mer Rouge ne sera pas tolérée”.M. Lavrov, dont le pays est proche de l’Iran, a répondu que toutes les parties devraient s’abstenir de recourir à la force au Yémen.Les attaques des Houthis contre les navires ont perturbé le trafic en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, une zone maritime essentielle pour le commerce mondial, poussant les Etats-Unis à mettre en place une coalition navale multinationale et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l’aide du Royaume-Uni.Selon le Pentagone, les Houthis ont “attaqué des navires de guerre américains 174 fois et des navires commerciaux 145 fois depuis 2023”.Pays pauvre de la péninsule arabique, le Yémen est en proie à une guerre civile depuis 2014 qui a fait des centaines de milliers de morts et provoqué une catastrophe humanitaire. 

Les rebelles au Yémen menacent de riposter aux raids américains meurtriers

Les rebelles houthis au Yémen ont menacé de riposter aux frappes américaines menées contre plusieurs de leurs bastions, dont la capitale Sanaa, et qui ont fait au moins 31 morts, y compris des enfants, selon un bilan des insurgés dimanche.En annonçant les raids samedi, le président américain Donald Trump a promis “l’enfer” aux “terroristes houthis” après leurs menaces contre le commerce maritime et Israël, et a sommé l’Iran de cesser son soutien à ces rebelles. L’Iran a condamné des frappes “barbares” et rejeté les menaces de M. Trump.Les Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen en guerre, dont Sanaa, ont averti que les frappes américaines lancées samedi soir “ne resteront pas sans réponse”.”Nos forces armées sont prêtes à répondre à l’escalade par l’escalade”, a prévenu le bureau politique des Houthis, qui font partie avec notamment le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais de ce que l’Iran appelle l'”axe de la résistance” face à Israël. Le Hamas et le Hezbollah ont condamné les raids américains.Selon le ministère de la Santé des Houthis, les frappes ont touché Sanaa, le gouvernorat de Saada (nord) et la ville de Radaa (centre) et fait au moins 31 morts et 101 blessés, “la plupart des enfants et des femmes”.Des images diffusées par les médias houthis montrent des enfants et une femme parmi des blessés soignés aux urgences d’un hôpital, dont une fillette aux jambes couvertes de bandages.- “Absolument terrifiants” -“Je n’ai jamais eu autant peur depuis le début de la guerre” au Yémen, confie un habitant de Sanaa, Malik, père de trois enfants, évoquant des bombardements “absolument terrifiants”.”Mes enfants hurlaient et pleuraient dans mes bras. C’est la première fois que je prononce la Chahada”, la prière récitée avant la mort, assure cet homme de 43 ans.Les Etats-Unis ont mené “une action militaire décisive et puissante” contre les Houthis, a déclaré Donald Trump en annonçant ces premières frappes américaines au Yémen depuis son retour à la Maison Blanche.”Nous utiliserons une force létale écrasante jusqu’à ce que nous ayons atteint notre objectif”, a-t-il prévenu, à propos des Houthis classés “organisation terroriste étrangère” par les Etats-Unis. Le Commandement central américain, qui a publié des vidéos d’avions de combat décollant et d’une bombe détruisant un complexe, a fait état de “frappes de précision” lancées pour “défendre les intérêts américains, dissuader les ennemis et rétablir la liberté de navigation”.- Avertissement à l’Iran -Après le début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, les Houthis ont mené “en solidarité avec les Palestiniens” plusieurs attaques aux missiles contre Israël et des navires accusés de liens avec Israël.Les attaques ont cessé après l’entrée en vigueur le 19 janvier d’une trêve à Gaza après 15 mois de guerre destructrice. Mais après le refus d’Israël de permettre l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza, les rebelles ont annoncé le 11 mars leur intention de les reprendre contre des navires de commerce qu’ils estiment liés à Israël, au large du Yémen. “Ne menacez pas le peuple américain, leur président (…) ou les routes maritimes mondiales. Et si vous le faites, attention, parce que l’Amérique vous en tiendra totalement responsable et nous ne vous ferons pas de cadeau!”, a lancé Donald Trump à l’adresse de l’Iran.”Le gouvernement américain n’a aucune autorité et aucun droit de dicter la politique étrangère de l’Iran”, a rétorqué le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi. “L’Iran ne cherche pas la guerre, mais si quelqu’un le menace, il donnera des réponses appropriées, résolues et définitives”, a averti le général Hossein Salami, le chef des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique d’Iran.- Entretien Rubio-Lavrov -Lors d’une conversation téléphonique avec son homologue russe Sergueï Lavrov, le secrétaire d’Etat Marco Rubio a affirmé que “la poursuite des attaques houthies contre les navires militaires et commerciaux américains en mer Rouge ne sera pas tolérée”.M. Lavrov, dont le pays est proche de l’Iran, a répondu que toutes les parties devraient s’abstenir de recourir à la force au Yémen.Les attaques des Houthis contre les navires ont perturbé le trafic en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, une zone maritime essentielle pour le commerce mondial, poussant les Etats-Unis à mettre en place une coalition navale multinationale et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l’aide du Royaume-Uni.Selon le Pentagone, les Houthis ont “attaqué des navires de guerre américains 174 fois et des navires commerciaux 145 fois depuis 2023”.Pays pauvre de la péninsule arabique, le Yémen est en proie à une guerre civile depuis 2014 qui a fait des centaines de milliers de morts et provoqué une catastrophe humanitaire. 

A neuf ans, un tatoueur thaï imprime sa marque à Bangkok

A neuf ans, Napat Mitmakorn manie avec habileté le pistolet à tatouer de ses mains d’enfants gantées pour esquisser le motif d’un long serpent devant des visiteurs interloqués d’un salon du tatouage à Bangkok.”Je veux devenir tatoueur et ouvrir mon propre salon”, martèle-t-il à l’AFP depuis son stand où des visiteurs fascinés se sont arrêtés pour filmer son travail. “J’aime l’art, donc j’aime tatouer”.Le tatouage est une tradition ancestrale en Thaïlande, où les salons, omniprésents, proposent toutes sortes de motifs : des traditionnels aux plus modernes et profanes.Le père de Napat Mitmakorn, Nattawut Sangtong, tatoueur amateur, raconte avoir initié son fils à son art pour l’occuper.”Je voulais simplement l’éloigner de son téléphone parce qu’il était accro aux jeux et qu’il n’avait plus une grande capacité de concentration”, relate l’homme de 38 ans.Le duo père-fils s’est formé aux techniques du tatouage grâce à des tutoriels sur le réseau social TikTok et s’est exercé sur du papier avant de passer au cuir artificiel simulant la peau humaine, puis à l’Homme.Déjà à l’école, l’art était la matière préférée du jeune tatoueur. Reconnaissant son talent, son père consacre désormais près de deux heures par jour trois fois par semaine à le former.”Ce n’est pas seulement du tatouage, c’est devenu de la méditation”, assure Nattawut Sangtong.Le père et le fils gèrent ensemble une chaîne TikTok, “Le tatoueur aux dents de lait”, où ils diffusent en direct leurs sessions de tatouage et attirent jusqu’à des centaines de milliers de spectateurs par vidéo.Mais la séance de samedi au salon du tatouage de Bangkok a marqué les débuts publics de Napat Mitmakorn. Devant un public cette fois, il tatoue pour la deuxième fois son oncle, d’un serpent de 20 centimètres.Insensible à la musique techno qui fuse à travers d’énormes haut-parleurs, le jeune tatoueur devrait travailler pendant près de 12 heures avant que la créature ne soit achevée.Pour l’instant, son père insiste sur le fait qu’il ne travaille qu’avec la famille et les amis. Il assure que proposer les dessins de son fils à d’autres clients nécessiterait une formation plus rigoureuse en matière d’hygiène. Mais Naruebet Chonlatachaisit, l’oncle du jeune tatoueur, est détendu tandis que l’oeuvre prend forme sur sa cuisse gauche. “Je lui fais confiance et je pense qu’il ne peut que s’améliorer”, assure-t-il. Napat Muangsawang, un visiteur du salon, s’est arrêté devant le stand du garçon pour admirer son art méticuleux. “C’est tout à fait étonnant. Le tatouage n’est pas facile”, s’étonne-t-il. “Ce n’est pas comme dessiner sur une feuille de papier que l’on peut effacer.”

A neuf ans, un tatoueur thaï imprime sa marque à Bangkok

A neuf ans, Napat Mitmakorn manie avec habileté le pistolet à tatouer de ses mains d’enfants gantées pour esquisser le motif d’un long serpent devant des visiteurs interloqués d’un salon du tatouage à Bangkok.”Je veux devenir tatoueur et ouvrir mon propre salon”, martèle-t-il à l’AFP depuis son stand où des visiteurs fascinés se sont arrêtés pour filmer son travail. “J’aime l’art, donc j’aime tatouer”.Le tatouage est une tradition ancestrale en Thaïlande, où les salons, omniprésents, proposent toutes sortes de motifs : des traditionnels aux plus modernes et profanes.Le père de Napat Mitmakorn, Nattawut Sangtong, tatoueur amateur, raconte avoir initié son fils à son art pour l’occuper.”Je voulais simplement l’éloigner de son téléphone parce qu’il était accro aux jeux et qu’il n’avait plus une grande capacité de concentration”, relate l’homme de 38 ans.Le duo père-fils s’est formé aux techniques du tatouage grâce à des tutoriels sur le réseau social TikTok et s’est exercé sur du papier avant de passer au cuir artificiel simulant la peau humaine, puis à l’Homme.Déjà à l’école, l’art était la matière préférée du jeune tatoueur. Reconnaissant son talent, son père consacre désormais près de deux heures par jour trois fois par semaine à le former.”Ce n’est pas seulement du tatouage, c’est devenu de la méditation”, assure Nattawut Sangtong.Le père et le fils gèrent ensemble une chaîne TikTok, “Le tatoueur aux dents de lait”, où ils diffusent en direct leurs sessions de tatouage et attirent jusqu’à des centaines de milliers de spectateurs par vidéo.Mais la séance de samedi au salon du tatouage de Bangkok a marqué les débuts publics de Napat Mitmakorn. Devant un public cette fois, il tatoue pour la deuxième fois son oncle, d’un serpent de 20 centimètres.Insensible à la musique techno qui fuse à travers d’énormes haut-parleurs, le jeune tatoueur devrait travailler pendant près de 12 heures avant que la créature ne soit achevée.Pour l’instant, son père insiste sur le fait qu’il ne travaille qu’avec la famille et les amis. Il assure que proposer les dessins de son fils à d’autres clients nécessiterait une formation plus rigoureuse en matière d’hygiène. Mais Naruebet Chonlatachaisit, l’oncle du jeune tatoueur, est détendu tandis que l’oeuvre prend forme sur sa cuisse gauche. “Je lui fais confiance et je pense qu’il ne peut que s’améliorer”, assure-t-il. Napat Muangsawang, un visiteur du salon, s’est arrêté devant le stand du garçon pour admirer son art méticuleux. “C’est tout à fait étonnant. Le tatouage n’est pas facile”, s’étonne-t-il. “Ce n’est pas comme dessiner sur une feuille de papier que l’on peut effacer.”