“Mercosur, mort à coup sûr”: la Confédération paysanne marche contre le libre-échange

Des centaines d’agriculteurs, étudiants et défenseurs de l’environnement ont défilé mardi à Paris à l’appel de la Confédération paysanne contre le projet d’accord entre l’UE et des pays du Mercosur, considéré comme “mortifère pour les paysans”, d’Occitanie comme d’Amazonie.”UE-Mercosur, c’est pas du fumier, mais ça pue pareil et ça fait rien pousser”, a chanté une foule joyeuse partie des Invalides en fin de matinée et arrivée dans l’après-midi aux pieds de la Tour Eiffel pour “un grand pique-nique solidaire”.Sous le soleil d’automne, l’ambiance était bon enfant, l’encadrement sécuritaire léger et les manifestants donnaient de la voix contre un accord qu’ils rejettent “depuis plus de 25 ans”, selon la Confédération paysanne, 3e syndicat agricole français.Tous les syndicats agricoles français sont fermement opposés à cet accord entre l’Union européenne et quatre pays latino-américains du Mercosur, dont Bruxelles a lancé début septembre le processus de ratification et à l’égard duquel la France, hier très opposée, semble depuis s’y montrer moins défavorable.Cet accord, sur la table depuis des décennies mais signé fin 2024, doit permettre à l’UE d’exporter davantage de voitures, machines, vins… Mais il facilitera aussi l’entrée de bœuf, volaille, sucre, miel… via des droits de douane réduits.Pour la Confédération paysanne, membre du mouvement paysan altermondialiste Via Campesina, cet accord va mettre en concurrence les paysans européens et latino-américains et faire encore baisser les revenus des producteurs.Si le syndicat historique FNSEA s’est rallié à l’opposition à ce traité, la Confédération a tenu à marquer sa différence: “À la FNSEA, ils utilisent la rhétorique nationaliste, selon laquelle nous avons la meilleure agriculture du monde, ce qui justifie la protection contre les importations et le maintien des exportations”, a lancé Fanny Métrat, porte-parole de la Confédération paysanne, sur une tribune improvisée aux Invalides.- “Le pire signé par l’UE” -“La souveraineté alimentaire c’est pour tout le monde” du Nord au Sud, a-t-elle insisté déclenchant des applaudissements.Dans le défilé, une grappe d’étudiants d’AgroParisTech – les ingénieurs agronomes de demain – étaient venus dire leur refus d’accords ne respectant ni la terre ni les hommes.”Ce n’est pas en levant les règles environnementales qu’on aidera les paysans mais en les soutenant pour qu’ils puissent s’adapter au changement climatique”, a plaidé Jacques Caplat, de l’ONG Agir pour l’environnement.Alors que le Premier ministre présentait son budget, les manifestants appelaient le président Emmanuel Macron à “tenir ses engagements”, en défendant les agriculteurs contre ce qu’il avait lui-même qualifié début 2025 de “mauvais texte”.Pour tenter de rassurer la France, la Commission a proposé début septembre des clauses de sauvegarde “renforcées”, en cas de brusque hausse des importations ou baisse des prix, avec un “suivi renforcé” des “produits sensibles”.Mais pour le syndicat, ni “clauses de sauvegarde”, ni mesures “miroir miracles” ne sauraient garantir un rééquilibrage de cet accord.Venue en soutien de la Confédération paysanne, la député européenne LFI Manon Aubry a estimé que cet accord était “le pire signé par l’UE”.”C’est un accord qui va tuer l’agriculture, qui va nous empoisonner – un tiers des pesticides autorisés au Brésil sont interdits dans l’UE”, a-t-elle déclaré à l’AFP, précisant que sa délégation au Parlement européen allait “déposer un recours devant la Cour de justice de l’UE pour vérifier la compatibilité de l’accord avec les traités européens”.Pour la Confédération paysanne, “combattre ces accords de libre-échange mortifères”, “c’est aussi défendre les droits humains”. Citant les accords UE-Israël ou UE-Maroc, la porte-parole Fanny Métrat a dénoncé “des accords qui ne respectent pas le droit international et qui favorisent la colonisation du Sahara occidental et de la Palestine”.Alors que la FNSEA s’était mobilisée fin septembre, la Confédération paysanne a choisi la date du 14 octobre en soutien à deux de ses membres, jugés dans l’après-midi au tribunal judiciaire de Paris.Les militants syndicaux ont été condamnés à une amende de 450 euros chacun, sous la forme de 90 jours-amende de 5 euros, pour des violences commises sur des policiers lors d’une manifestation contre une réunion d’acteurs du commerce des céréales organisée au Grand Palais en décembre dernier.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

“Mercosur, mort à coup sûr”: la Confédération paysanne marche contre le libre-échange

Des centaines d’agriculteurs, étudiants et défenseurs de l’environnement ont défilé mardi à Paris à l’appel de la Confédération paysanne contre le projet d’accord entre l’UE et des pays du Mercosur, considéré comme “mortifère pour les paysans”, d’Occitanie comme d’Amazonie.”UE-Mercosur, c’est pas du fumier, mais ça pue pareil et ça fait rien pousser”, a chanté une foule joyeuse partie des Invalides en fin de matinée et arrivée dans l’après-midi aux pieds de la Tour Eiffel pour “un grand pique-nique solidaire”.Sous le soleil d’automne, l’ambiance était bon enfant, l’encadrement sécuritaire léger et les manifestants donnaient de la voix contre un accord qu’ils rejettent “depuis plus de 25 ans”, selon la Confédération paysanne, 3e syndicat agricole français.Tous les syndicats agricoles français sont fermement opposés à cet accord entre l’Union européenne et quatre pays latino-américains du Mercosur, dont Bruxelles a lancé début septembre le processus de ratification et à l’égard duquel la France, hier très opposée, semble depuis s’y montrer moins défavorable.Cet accord, sur la table depuis des décennies mais signé fin 2024, doit permettre à l’UE d’exporter davantage de voitures, machines, vins… Mais il facilitera aussi l’entrée de bœuf, volaille, sucre, miel… via des droits de douane réduits.Pour la Confédération paysanne, membre du mouvement paysan altermondialiste Via Campesina, cet accord va mettre en concurrence les paysans européens et latino-américains et faire encore baisser les revenus des producteurs.Si le syndicat historique FNSEA s’est rallié à l’opposition à ce traité, la Confédération a tenu à marquer sa différence: “À la FNSEA, ils utilisent la rhétorique nationaliste, selon laquelle nous avons la meilleure agriculture du monde, ce qui justifie la protection contre les importations et le maintien des exportations”, a lancé Fanny Métrat, porte-parole de la Confédération paysanne, sur une tribune improvisée aux Invalides.- “Le pire signé par l’UE” -“La souveraineté alimentaire c’est pour tout le monde” du Nord au Sud, a-t-elle insisté déclenchant des applaudissements.Dans le défilé, une grappe d’étudiants d’AgroParisTech – les ingénieurs agronomes de demain – étaient venus dire leur refus d’accords ne respectant ni la terre ni les hommes.”Ce n’est pas en levant les règles environnementales qu’on aidera les paysans mais en les soutenant pour qu’ils puissent s’adapter au changement climatique”, a plaidé Jacques Caplat, de l’ONG Agir pour l’environnement.Alors que le Premier ministre présentait son budget, les manifestants appelaient le président Emmanuel Macron à “tenir ses engagements”, en défendant les agriculteurs contre ce qu’il avait lui-même qualifié début 2025 de “mauvais texte”.Pour tenter de rassurer la France, la Commission a proposé début septembre des clauses de sauvegarde “renforcées”, en cas de brusque hausse des importations ou baisse des prix, avec un “suivi renforcé” des “produits sensibles”.Mais pour le syndicat, ni “clauses de sauvegarde”, ni mesures “miroir miracles” ne sauraient garantir un rééquilibrage de cet accord.Venue en soutien de la Confédération paysanne, la député européenne LFI Manon Aubry a estimé que cet accord était “le pire signé par l’UE”.”C’est un accord qui va tuer l’agriculture, qui va nous empoisonner – un tiers des pesticides autorisés au Brésil sont interdits dans l’UE”, a-t-elle déclaré à l’AFP, précisant que sa délégation au Parlement européen allait “déposer un recours devant la Cour de justice de l’UE pour vérifier la compatibilité de l’accord avec les traités européens”.Pour la Confédération paysanne, “combattre ces accords de libre-échange mortifères”, “c’est aussi défendre les droits humains”. Citant les accords UE-Israël ou UE-Maroc, la porte-parole Fanny Métrat a dénoncé “des accords qui ne respectent pas le droit international et qui favorisent la colonisation du Sahara occidental et de la Palestine”.Alors que la FNSEA s’était mobilisée fin septembre, la Confédération paysanne a choisi la date du 14 octobre en soutien à deux de ses membres, jugés dans l’après-midi au tribunal judiciaire de Paris.Les militants syndicaux ont été condamnés à une amende de 450 euros chacun, sous la forme de 90 jours-amende de 5 euros, pour des violences commises sur des policiers lors d’une manifestation contre une réunion d’acteurs du commerce des céréales organisée au Grand Palais en décembre dernier.

“Mercosur, mort à coup sûr”: la Confédération paysanne marche contre le libre-échange

Des centaines d’agriculteurs, étudiants et défenseurs de l’environnement ont défilé mardi à Paris à l’appel de la Confédération paysanne contre le projet d’accord entre l’UE et des pays du Mercosur, considéré comme “mortifère pour les paysans”, d’Occitanie comme d’Amazonie.”UE-Mercosur, c’est pas du fumier, mais ça pue pareil et ça fait rien pousser”, a chanté une foule joyeuse partie des Invalides en fin de matinée et arrivée dans l’après-midi aux pieds de la Tour Eiffel pour “un grand pique-nique solidaire”.Sous le soleil d’automne, l’ambiance était bon enfant, l’encadrement sécuritaire léger et les manifestants donnaient de la voix contre un accord qu’ils rejettent “depuis plus de 25 ans”, selon la Confédération paysanne, 3e syndicat agricole français.Tous les syndicats agricoles français sont fermement opposés à cet accord entre l’Union européenne et quatre pays latino-américains du Mercosur, dont Bruxelles a lancé début septembre le processus de ratification et à l’égard duquel la France, hier très opposée, semble depuis s’y montrer moins défavorable.Cet accord, sur la table depuis des décennies mais signé fin 2024, doit permettre à l’UE d’exporter davantage de voitures, machines, vins… Mais il facilitera aussi l’entrée de bœuf, volaille, sucre, miel… via des droits de douane réduits.Pour la Confédération paysanne, membre du mouvement paysan altermondialiste Via Campesina, cet accord va mettre en concurrence les paysans européens et latino-américains et faire encore baisser les revenus des producteurs.Si le syndicat historique FNSEA s’est rallié à l’opposition à ce traité, la Confédération a tenu à marquer sa différence: “À la FNSEA, ils utilisent la rhétorique nationaliste, selon laquelle nous avons la meilleure agriculture du monde, ce qui justifie la protection contre les importations et le maintien des exportations”, a lancé Fanny Métrat, porte-parole de la Confédération paysanne, sur une tribune improvisée aux Invalides.- “Le pire signé par l’UE” -“La souveraineté alimentaire c’est pour tout le monde” du Nord au Sud, a-t-elle insisté déclenchant des applaudissements.Dans le défilé, une grappe d’étudiants d’AgroParisTech – les ingénieurs agronomes de demain – étaient venus dire leur refus d’accords ne respectant ni la terre ni les hommes.”Ce n’est pas en levant les règles environnementales qu’on aidera les paysans mais en les soutenant pour qu’ils puissent s’adapter au changement climatique”, a plaidé Jacques Caplat, de l’ONG Agir pour l’environnement.Alors que le Premier ministre présentait son budget, les manifestants appelaient le président Emmanuel Macron à “tenir ses engagements”, en défendant les agriculteurs contre ce qu’il avait lui-même qualifié début 2025 de “mauvais texte”.Pour tenter de rassurer la France, la Commission a proposé début septembre des clauses de sauvegarde “renforcées”, en cas de brusque hausse des importations ou baisse des prix, avec un “suivi renforcé” des “produits sensibles”.Mais pour le syndicat, ni “clauses de sauvegarde”, ni mesures “miroir miracles” ne sauraient garantir un rééquilibrage de cet accord.Venue en soutien de la Confédération paysanne, la député européenne LFI Manon Aubry a estimé que cet accord était “le pire signé par l’UE”.”C’est un accord qui va tuer l’agriculture, qui va nous empoisonner – un tiers des pesticides autorisés au Brésil sont interdits dans l’UE”, a-t-elle déclaré à l’AFP, précisant que sa délégation au Parlement européen allait “déposer un recours devant la Cour de justice de l’UE pour vérifier la compatibilité de l’accord avec les traités européens”.Pour la Confédération paysanne, “combattre ces accords de libre-échange mortifères”, “c’est aussi défendre les droits humains”. Citant les accords UE-Israël ou UE-Maroc, la porte-parole Fanny Métrat a dénoncé “des accords qui ne respectent pas le droit international et qui favorisent la colonisation du Sahara occidental et de la Palestine”.Alors que la FNSEA s’était mobilisée fin septembre, la Confédération paysanne a choisi la date du 14 octobre en soutien à deux de ses membres, jugés dans l’après-midi au tribunal judiciaire de Paris.Les militants syndicaux ont été condamnés à une amende de 450 euros chacun, sous la forme de 90 jours-amende de 5 euros, pour des violences commises sur des policiers lors d’une manifestation contre une réunion d’acteurs du commerce des céréales organisée au Grand Palais en décembre dernier.

US indicts Cambodian tycoon over $15bn crypto scam empire

US authorities on Tuesday unsealed an indictment against Chen Zhi, a UK-Cambodian businessman accused of running forced labor camps in Cambodia where trafficked workers carried out cryptocurrency fraud schemes that netted billions of dollars.The 37-year-old, known as Vincent, founded Prince Holding Group, a multinational conglomerate that authorities say served as a front for “one of Asia’s largest transnational criminal organizations,” according to the US Department of Justice.The Justice Department also filed the largest forfeiture action in its history, seizing approximately 127,271 Bitcoin worth around $15 billion at current prices.”Today’s action represents one of the most significant strikes ever against the global scourge of human trafficking and cyber-enabled financial fraud,” said Attorney General Pam Bondi.Chen allegedly directed operations of forced labor compounds across Cambodia where hundreds of trafficked workers were held in prison-like facilities surrounded by high walls and barbed wire.Under threat of violence, they were forced to execute so-called “pig butchering” scams — cryptocurrency investment schemes that build trust with victims over time before stealing their funds.The schemes targeted victims worldwide, causing billions in losses.Scam centers across Cambodia, Myanmar and the region use fake job ads to attract foreign nationals — many of them Chinese — to purpose-built compounds, where they are forced to carry out online fraud under threat of torture.Since around 2015, Prince Group has operated across more than 30 countries under the guise of legitimate real estate, financial services and consumer businesses, prosecutors said.Chen and top executives allegedly used political influence and bribed officials in multiple countries to protect the operation. Proceeds were laundered in part through the Prince Group’s own gambling and cryptocurrency mining operations.The stolen funds financed luxury purchases including watches, yachts, private jets, vacation homes and a Picasso painting bought at a New York auction house, authorities said.Chen faces up to 40 years in prison if convicted on wire fraud and money laundering conspiracy charges.In coordinated action, British authorities on Tuesday froze 19 London properties worth over £100 million linked to Chen’s network, including a £12 million mansion in North London.The sanctions also target Chen’s associate Qiu Wei Ren, a Chinese national with Cambodian, Cypriot and Hong Kong citizenship.An AFP investigation on Tuesday found that scam centers in neighboring Myanmar were expanding rapidly just months after a crackdown there. China, Thailand and Myanmar forced pro-junta Myanmar militias who protect the centers to promise to shutter the compounds in February, freeing around 7,000 people — most of them Chinese citizens.But the brutal call center-style system is flourishing again in Myanmar, now using Elon Musk’s Starlink satellite system for internet access.

US indicts Cambodian tycoon over $15bn crypto scam empire

US authorities on Tuesday unsealed an indictment against Chen Zhi, a UK-Cambodian businessman accused of running forced labor camps in Cambodia where trafficked workers carried out cryptocurrency fraud schemes that netted billions of dollars.The 37-year-old, known as Vincent, founded Prince Holding Group, a multinational conglomerate that authorities say served as a front for “one of Asia’s largest transnational criminal organizations,” according to the US Department of Justice.The Justice Department also filed the largest forfeiture action in its history, seizing approximately 127,271 Bitcoin worth around $15 billion at current prices.”Today’s action represents one of the most significant strikes ever against the global scourge of human trafficking and cyber-enabled financial fraud,” said Attorney General Pam Bondi.Chen allegedly directed operations of forced labor compounds across Cambodia where hundreds of trafficked workers were held in prison-like facilities surrounded by high walls and barbed wire.Under threat of violence, they were forced to execute so-called “pig butchering” scams — cryptocurrency investment schemes that build trust with victims over time before stealing their funds.The schemes targeted victims worldwide, causing billions in losses.Scam centers across Cambodia, Myanmar and the region use fake job ads to attract foreign nationals — many of them Chinese — to purpose-built compounds, where they are forced to carry out online fraud under threat of torture.Since around 2015, Prince Group has operated across more than 30 countries under the guise of legitimate real estate, financial services and consumer businesses, prosecutors said.Chen and top executives allegedly used political influence and bribed officials in multiple countries to protect the operation. Proceeds were laundered in part through the Prince Group’s own gambling and cryptocurrency mining operations.The stolen funds financed luxury purchases including watches, yachts, private jets, vacation homes and a Picasso painting bought at a New York auction house, authorities said.Chen faces up to 40 years in prison if convicted on wire fraud and money laundering conspiracy charges.In coordinated action, British authorities on Tuesday froze 19 London properties worth over £100 million linked to Chen’s network, including a £12 million mansion in North London.The sanctions also target Chen’s associate Qiu Wei Ren, a Chinese national with Cambodian, Cypriot and Hong Kong citizenship.An AFP investigation on Tuesday found that scam centers in neighboring Myanmar were expanding rapidly just months after a crackdown there. China, Thailand and Myanmar forced pro-junta Myanmar militias who protect the centers to promise to shutter the compounds in February, freeing around 7,000 people — most of them Chinese citizens.But the brutal call center-style system is flourishing again in Myanmar, now using Elon Musk’s Starlink satellite system for internet access.

US indicts Cambodian tycoon over $15bn crypto scam empire

US authorities on Tuesday unsealed an indictment against Chen Zhi, a UK-Cambodian businessman accused of running forced labor camps in Cambodia where trafficked workers carried out cryptocurrency fraud schemes that netted billions of dollars.The 37-year-old, known as Vincent, founded Prince Holding Group, a multinational conglomerate that authorities say served as a front for “one of Asia’s largest transnational criminal organizations,” according to the US Department of Justice.The Justice Department also filed the largest forfeiture action in its history, seizing approximately 127,271 Bitcoin worth around $15 billion at current prices.”Today’s action represents one of the most significant strikes ever against the global scourge of human trafficking and cyber-enabled financial fraud,” said Attorney General Pam Bondi.Chen allegedly directed operations of forced labor compounds across Cambodia where hundreds of trafficked workers were held in prison-like facilities surrounded by high walls and barbed wire.Under threat of violence, they were forced to execute so-called “pig butchering” scams — cryptocurrency investment schemes that build trust with victims over time before stealing their funds.The schemes targeted victims worldwide, causing billions in losses.Scam centers across Cambodia, Myanmar and the region use fake job ads to attract foreign nationals — many of them Chinese — to purpose-built compounds, where they are forced to carry out online fraud under threat of torture.Since around 2015, Prince Group has operated across more than 30 countries under the guise of legitimate real estate, financial services and consumer businesses, prosecutors said.Chen and top executives allegedly used political influence and bribed officials in multiple countries to protect the operation. Proceeds were laundered in part through the Prince Group’s own gambling and cryptocurrency mining operations.The stolen funds financed luxury purchases including watches, yachts, private jets, vacation homes and a Picasso painting bought at a New York auction house, authorities said.Chen faces up to 40 years in prison if convicted on wire fraud and money laundering conspiracy charges.In coordinated action, British authorities on Tuesday froze 19 London properties worth over £100 million linked to Chen’s network, including a £12 million mansion in North London.The sanctions also target Chen’s associate Qiu Wei Ren, a Chinese national with Cambodian, Cypriot and Hong Kong citizenship.An AFP investigation on Tuesday found that scam centers in neighboring Myanmar were expanding rapidly just months after a crackdown there. China, Thailand and Myanmar forced pro-junta Myanmar militias who protect the centers to promise to shutter the compounds in February, freeing around 7,000 people — most of them Chinese citizens.But the brutal call center-style system is flourishing again in Myanmar, now using Elon Musk’s Starlink satellite system for internet access.

Military seizes power in Madagascar as president impeachedTue, 14 Oct 2025 17:57:58 GMT

An elite Madagascar military unit said Tuesday it had taken power in the Indian Ocean nation after parliamentarians voted to impeach President Andry Rajoelina following weeks of anti-government protests.There were celebrations in the streets of the capital after the commander of the CAPSAT military unit, which joined the demonstrators at the weekend, announced that it …

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