La “villa en dehors de Paris” de Karl Lagerfeld vendue aux enchères notariales

Demeure à l’abri des regards, lieu de réception et havre de création: une propriété francilienne ayant appartenu au célèbre couturier allemand Karl Lagerfeld jusqu’à sa mort en 2019 va être vendue mardi aux enchères notariales. Acheté en 2010 par Lagerfeld, le “Domaine de voisins” situé à Louveciennes (Yvelines), surnommé “la villa en dehors de Paris” par l’icône de la mode, sera mis en vente à un prix de départ de 4,6 millions d’euros. Un parc de deux hectares renferme trois maisons distinctes, une piscine et un court de tennis, entourés “d’arbres ou de murs” assurant “discrétion et anonymat”, souligne Jérôme Cauro, notaire à l’étude Arias chargée de la vente.Principale bâtisse, la “maison du maître”, comme l’appelle Jérôme Cauro, est classique à l’extérieur, sobre à l’intérieur. L’absence de mobilier lors de la visite, à laquelle l’AFP a participé, n’aide pas à se projeter dans l’atmosphère du couturier. Quelques clichés publiés dans un livre de Marie Kalt et Patrick Mauriès sur les décors des propriétés de Karl Lagerfeld révèlent des meubles de créateurs, des affiches publicitaires allemandes collectionnées par le couturier et d’innombrables étagères de livres. – Ambassade du style Lagerfeld -“C’est une propriété qui a été l’écrin de son mobilier”, explique Arno Felber, également notaire à l’étude Arias. “Il a tout mis dans cette dernière maison, il l’aimait vraiment beaucoup. Il l’appelait +la vraie version de lui-même+”, confiait en 2021 à Vogue sa muse et bras droit Amanda Harlech.L’ancien directeur artistique emblématique de Chanel avait même fait reproduire sa chambre d’enfant dans une petite pièce aux murs tapissés d’un tissu léopard.Rien n’est certain cependant sur les habitudes de Karl Lagerfeld dans cette maison. La légende dit qu’il n’y aurait dormi qu’une seule nuit, qu’il aurait accueilli une grande réception en l’honneur de la princesse Caroline de Monaco ou encore qu’il la prêtait volontiers à ses amis. “Il aimait y venir la journée pour créer et il aimait recevoir”, croit savoir Jérôme Cauro. Les trois salons et la cuisine, dotée de quatre fours, cinq éviers, deux frigos et deux friteuses, sont en effet dimensionnés pour des dîners de 100 personnes. L’atelier de Karl Lagerferld occupait une grande partie du 1er étage de la demeure de 600 m², où il avait installé des voilages sur chaque fenêtre et s’éclairait de lumières très blanches, comme il en avait l’habitude dans ses ateliers. De ses phases de création restent quelques pots carrés de peinture laissés dans un tiroir.A deux pas se trouve la “maison d’amis” et ses trois chambres, et en contrebas du parc la “pool house”, une maison avec une chambre, adjacente à la piscine et au terrain de tennis. – Extincteurs design -Selon l’étude notariale Arias, la légende de la mode a réalisé des “travaux colossaux” dans cette propriété qui a appartenu au poète Leconte de Lisle et à des membres de la famille Rothschild dans la première moitié du XIXe siècle. “On n’a pas de facture, mais on estime que le montant des travaux est proche du montant de mise à prix” de 4,6 millions, indique Arno Felber. Tous les bâtiments ont été rénovés et modernisés avec un soin du détail qui est allé jusqu’à la peinture des prises électriques et au choix d’extincteurs au design argenté pour ne pas jurer avec la décoration.Laissée à l’abandon après le décès du “Kaiser”, la maison a été rachetée en 2023 par une foncière qui a repris son entretien et l’a remise en vente.Jérôme Caudo assure avoir eu “des contacts avec des familles” et pense que le bien peut aussi intéresser des acteurs de l’événementiel ou des sociétés. La vente se déroulera “à la bougie”, selon la méthode d’adjudication traditionnelle des notaires: le temps de l’enchère est défini par la consumation de deux bougies d’une quinzaine de secondes chacune. En mars 2024, l’appartement parisien de Karl Lagerfeld, un trois-pièces futuriste de 260 m2 doté d’un dressing de plus de 50 m2, avait été vendu dix millions d’euros par l’étude de notaires Althemis, soit deux fois plus que son prix de vente.

Top 14: entre Toulouse et Bordeaux-Bègles, des destins liés pour une revanche au sommet

Toulouse au bout d’une “saison en enfer”, ou Bordeaux-Bègles pour accéder au firmament? Le champion en titre rouge et noir vise un troisième Bouclier consécutif samedi face à une Union en lice pour un doublé historique, lors d’une finale de Top 14 aux airs de revanches.En matière de cicatrices comme de savoir-faire, tout est une question de temps. Dans la Ville Rose, on cherche encore à apaiser la douleur née du revers subi contre l’UBB en demi-finale de Champions Cup début mai (35-18), séisme pour un Stade Toulousain habitué à briller sur la scène européenne.Les Rouge et Noir soignent encore leurs blessés, pensionnaires d’une infirmerie cinq étoiles où figure un des meilleurs joueurs du monde, Antoine Dupont, en bonne compagnie aux côtés de Peato Mauvaka, Ange Capuozzo ou encore le dernier venu Alexandre Roumat.L’UBB a elle trouvé un baume idéal en pourfendant dans les grandes largeurs le maître haut-garonnais durant le printemps, moins d’un an après une humiliation sans précédent vécue au Vélodrome de Marseille, théâtre de la précédente finale du Top 14.Les hommes de Yannick Bru n’avaient pas existé, balayés 59-3. Pour les Girondins, assommés, il a fallu sécher les larmes, relever la tête et repartir au combat pour se donner à nouveau le droit de regarder Toulouse dans les yeux.- Triplé ou doublé ? -Les joueurs de l’Union ont enchaîné une première victoire à Ernest-Wallon en septembre (16-12), une autre à Bordeaux en mars (32-24) puis le triomphe en Champions Cup, jalon décisif sur la route d’un premier titre européen conquis à Cardiff fin mai. Les voilà à présent en lice pour un doublé, exploit seulement réussi par … Toulouse (1996, 2021, 2024) et Toulon (2014).Les festivités ont été longues, mais la gueule de bois a été plus difficile à évacuer à Toulouse. Les coéquipiers de Thomas Ramos, absent en demi-finale de Champions Cup mais revenu de blessure en fin de saison, ont souvent balbutié leur rugby, peinant à se remettre de cet échec en demi-finale.”Franchement, mes admirateurs vont encore me reprendre sur le sujet, mais on a vécu une saison en enfer”, a lâché le manager Ugo Mola après la demi-finale remportée contre Bayonne vendredi dernier (32-25), faisant référence aux nombreuses blessures, mais aussi aux dossiers extrasportifs, de la mort du jeune espoir toulousain Medhi Narjissi en août dernier qui a ému tout le rugby français, jusqu’aux secousses de l’affaire Jaminet.”Je ne sais pas si vous vous rendez compte, mais trois finales d’affilée en Top 14, ce n’est pas neutre. Amusez-vous à regarder combien d’équipes ont fait ces fameux triplés”, a lancé Mola, bien placé pour savoir que les derniers à avoir réalisé une telle performance portaient les couleurs du Stade Toulousain, avec même quatre titres consécutifs de 1994 à 1997.De quoi mesurer le poids de l’Histoire pour une génération souvent appelée à égaler, voire dépasser, ses glorieux aînés.Pour ce qui est du savoir-faire, elle s’est à chaque fois montrée sûre de sa force lorsque viennent les finales: les Thomas Ramos, Romain Ntamack et autres Julien Marchand n’en ont perdu aucune sur les six disputées dans leur carrière.- Dynamique girondine -L’opposition semble pourtant plus que féroce cette fois, incarnée par des Bordelo-Béglais décomplexés, dans une dynamique étincelante, et qui ont écarté sans trembler Toulon en demi-finale (39-24).Pas d’effusions de joie pourtant au moment de célébrer la qualification, alors que le Brennus fuit le Port de la Lune depuis 1991.”L’année dernière, on a eu beaucoup d’euphorie. On en a pris 60 au final”, a rappelé froidement le capitaine Maxime Lucu.Portés par un pack désormais capable de rivaliser, guidés par une charnière Lucu-Jalibert au sommet de son art et bonifiés par une ligne arrière de niveau international, les Bordelo-Béglais pourront en plus compter sur le retour de leur ailier Louis Bielle-Biarrey.L’homme casqué aux 33 essais en 29 rencontres, absent en demies en raison d’une commotion et incertain en début de semaine, devrait bien fouler la pelouse du Stade de France.

La RDC et le Rwanda signent un accord de paix

La République démocratique du Congo et le Rwanda ont signé vendredi, sous les auspices des Etats-Unis, un accord de paix visant à mettre fin au conflit dans l’est de la RDC, qui a fait des milliers de morts, Donald Trump saluant “un nouveau chapitre d’espoir”.”Aujourd’hui, la violence et la destruction prennent fin et toute la région entame un nouveau chapitre d’espoir et d’opportunités, d’harmonie, de prospérité et de paix”, a déclaré le président américain à la Maison Blanche aux côtés des ministres des Affaires étrangères des deux pays.”C’est un jour merveilleux”, a-t-il ajouté à propos de cet accord qui doit également déboucher, selon lui, sur l’obtention par les Etats-Unis de droits miniers en RDC.L’accord de paix s’inspire d’une déclaration de principes approuvée en avril entre les deux pays, et prévoit des dispositions sur “le respect de l’intégrité territoriale et l’arrêt des hostilités” dans l’est de la RDC, après l’offensive menée par le groupe armé M23.Il a été formellement signé vendredi lors d’une cérémonie à Washington, en présence du secrétaire d’Etat américain Marco Rubio et de ses homologues de la RDC et du Rwanda, Thérèse Kayikwamba Wagner et Olivier Nduhungirehe.”C’est un moment important après 30 ans de guerre”, a déclaré le chef de la diplomatie américaine, ajoutant cependant qu’il y avait encore “beaucoup à faire”.”La première chose à faire est de commencer à mettre en Å“uvre le concept d’opérations pour la neutralisation des FDLR, qui s’accompagnera d’une levée des mesures défensives du Rwanda”, a déclaré le ministre rwandais des Affaires étrangères, lors de la cérémonie.L’accord est “fondé sur l’engagement pris ici de mettre fin de manière irréversible et vérifiable au soutien de l’Etat (congolais) aux FDLR et aux milices associées”, a-t-il ajouté, en référence au groupe armé des Forces démocratiques de libération du Rwanda.Le conseiller du président Trump pour l’Afrique, Massad Boulos, a lui indiqué que Kigali s’engage à la “levée des mesures défensives du Rwanda”.Toutefois, l’accord n’aborde pas explicitement les gains de territoire du M23.L’accord comprend aussi des dispositions sur “le désengagement, le désarmement et l’intégration conditionnelle des groupes armés non étatiques”, ainsi qu’un “mécanisme conjoint de coordination en matière de sécurité”, selon le document.Le Qatar a également été médiateur et avait reçu mi-mars à Doha le président rwandais Paul Kagame et celui de la RDC, Felix Tshisekedi. Les deux dirigeants devraient être reçus par Donald Trump à la Maison Blanche en juillet.Alors que Washington a mené les négociations entre les gouvernements rwandais et congolais, le Qatar s’est occupé des négociations entre le gouvernement congolais et le M23.- Minerais essentiels -Le groupe armé M23, soutenu militairement par le Rwanda selon l’ONU et les Etats-Unis, s’est emparé des grandes villes de Goma en janvier et Bukavu en février au terme d’une offensive éclair faisant des milliers de morts.L’est de la RDC, riche en ressources naturelles et frontalier du Rwanda, est en proie à des violences depuis plus de 30 ans.De multiples cessez-le-feu ont été conclus et violés depuis la reprise des opérations du M23 dans l’est de la RDC en 2021, et les affrontements avec les forces gouvernementales et alliées ont déplacé des centaines de milliers de personnes et provoqué une vaste crise humanitaire.Kigali nie soutenir militairement le M23, mais affirme que sa sécurité est depuis longtemps menacée par des groupes armés, notamment les FDLR, créées par d’anciens dirigeants hutus liés au génocide rwandais de 1994. Premier producteur mondial de cobalt, la RDC détient aussi dans ses sous-sols au moins 60% des réserves mondiales de coltan, minerai stratégique pour l’industrie électronique, ce qui intéresse vivement le président Trump.Au Conseil de sécurité de l’ONU, la cheffe de la mission de maintien de la paix de l’ONU en RDC, Bintou Keita, a estimé vendredi que “les tensions persistent mais les lignes de front et de négociation bougent, ouvrant la voie à la paix”, évoquant une “avancée majeure vers la fin du conflit”.Le secrétaire général de l’organisation, Antonio Guterres, a lui évoqué une “étape importante vers la désescalade, la paix et la stabilité dans l’est de la République démocratique du Congo et dans la région des Grands Lacs”, appelant les parties à “respecter pleinement les engagements qu’elles ont pris”.Le président français Emmanuel Macron a de son côté salué un “pas en avant historique après des décennies de souffrance”.Pour l’ONG Physicians for Human Rights, qui a travaillé en RDC, l’accord comporte cependant des “omissions majeures”, notamment en ce qui concerne l’obligation de rendre compte des violations des droits humains. “Il ne peut y avoir de paix durable sans justice véritable”, a déclaré Sam Zarifi, directeur exécutif de l’association.

La RDC et le Rwanda signent un accord de paix

La République démocratique du Congo et le Rwanda ont signé vendredi, sous les auspices des Etats-Unis, un accord de paix visant à mettre fin au conflit dans l’est de la RDC, qui a fait des milliers de morts, Donald Trump saluant “un nouveau chapitre d’espoir”.”Aujourd’hui, la violence et la destruction prennent fin et toute la région entame un nouveau chapitre d’espoir et d’opportunités, d’harmonie, de prospérité et de paix”, a déclaré le président américain à la Maison Blanche aux côtés des ministres des Affaires étrangères des deux pays.”C’est un jour merveilleux”, a-t-il ajouté à propos de cet accord qui doit également déboucher, selon lui, sur l’obtention par les Etats-Unis de droits miniers en RDC.L’accord de paix s’inspire d’une déclaration de principes approuvée en avril entre les deux pays, et prévoit des dispositions sur “le respect de l’intégrité territoriale et l’arrêt des hostilités” dans l’est de la RDC, après l’offensive menée par le groupe armé M23.Il a été formellement signé vendredi lors d’une cérémonie à Washington, en présence du secrétaire d’Etat américain Marco Rubio et de ses homologues de la RDC et du Rwanda, Thérèse Kayikwamba Wagner et Olivier Nduhungirehe.”C’est un moment important après 30 ans de guerre”, a déclaré le chef de la diplomatie américaine, ajoutant cependant qu’il y avait encore “beaucoup à faire”.”La première chose à faire est de commencer à mettre en Å“uvre le concept d’opérations pour la neutralisation des FDLR, qui s’accompagnera d’une levée des mesures défensives du Rwanda”, a déclaré le ministre rwandais des Affaires étrangères, lors de la cérémonie.L’accord est “fondé sur l’engagement pris ici de mettre fin de manière irréversible et vérifiable au soutien de l’Etat (congolais) aux FDLR et aux milices associées”, a-t-il ajouté, en référence au groupe armé des Forces démocratiques de libération du Rwanda.Le conseiller du président Trump pour l’Afrique, Massad Boulos, a lui indiqué que Kigali s’engage à la “levée des mesures défensives du Rwanda”.Toutefois, l’accord n’aborde pas explicitement les gains de territoire du M23.L’accord comprend aussi des dispositions sur “le désengagement, le désarmement et l’intégration conditionnelle des groupes armés non étatiques”, ainsi qu’un “mécanisme conjoint de coordination en matière de sécurité”, selon le document.Le Qatar a également été médiateur et avait reçu mi-mars à Doha le président rwandais Paul Kagame et celui de la RDC, Felix Tshisekedi. Les deux dirigeants devraient être reçus par Donald Trump à la Maison Blanche en juillet.Alors que Washington a mené les négociations entre les gouvernements rwandais et congolais, le Qatar s’est occupé des négociations entre le gouvernement congolais et le M23.- Minerais essentiels -Le groupe armé M23, soutenu militairement par le Rwanda selon l’ONU et les Etats-Unis, s’est emparé des grandes villes de Goma en janvier et Bukavu en février au terme d’une offensive éclair faisant des milliers de morts.L’est de la RDC, riche en ressources naturelles et frontalier du Rwanda, est en proie à des violences depuis plus de 30 ans.De multiples cessez-le-feu ont été conclus et violés depuis la reprise des opérations du M23 dans l’est de la RDC en 2021, et les affrontements avec les forces gouvernementales et alliées ont déplacé des centaines de milliers de personnes et provoqué une vaste crise humanitaire.Kigali nie soutenir militairement le M23, mais affirme que sa sécurité est depuis longtemps menacée par des groupes armés, notamment les FDLR, créées par d’anciens dirigeants hutus liés au génocide rwandais de 1994. Premier producteur mondial de cobalt, la RDC détient aussi dans ses sous-sols au moins 60% des réserves mondiales de coltan, minerai stratégique pour l’industrie électronique, ce qui intéresse vivement le président Trump.Au Conseil de sécurité de l’ONU, la cheffe de la mission de maintien de la paix de l’ONU en RDC, Bintou Keita, a estimé vendredi que “les tensions persistent mais les lignes de front et de négociation bougent, ouvrant la voie à la paix”, évoquant une “avancée majeure vers la fin du conflit”.Le secrétaire général de l’organisation, Antonio Guterres, a lui évoqué une “étape importante vers la désescalade, la paix et la stabilité dans l’est de la République démocratique du Congo et dans la région des Grands Lacs”, appelant les parties à “respecter pleinement les engagements qu’elles ont pris”.Le président français Emmanuel Macron a de son côté salué un “pas en avant historique après des décennies de souffrance”.Pour l’ONG Physicians for Human Rights, qui a travaillé en RDC, l’accord comporte cependant des “omissions majeures”, notamment en ce qui concerne l’obligation de rendre compte des violations des droits humains. “Il ne peut y avoir de paix durable sans justice véritable”, a déclaré Sam Zarifi, directeur exécutif de l’association.

La canicule s’étend dans le sud de la France, avant le reste du pays

Avec 14 départements en vigilance orange, l’épisode de canicule se poursuit sur le sud de la France samedi pour la deuxième journée consécutive, avant une extension vers le nord du pays, entraînant notamment des risques d’incendies multipliés.L’Aude, le Vaucluse, le Var, les Alpes-Maritimes, la Haute-Corse, les Alpes-de-Haute-Provence, l’Ardèche, la Drôme, l’Isère et le Rhône rejoignent, à partir de midi, les Bouches-du-Rhône, le Gard, l’Hérault et les Pyrénées-Orientales, concernées depuis vendredi par cet “épisode caniculaire précoce”.Lequel doit s’étendre progressivement au nord et gagner en intensité dans certains départements dimanche: 53 départements au total seront alors placés en vigilance orange, de l’Ile-de-France à l’Arc méditerranéen, et de la Vendée au Doubs, a annoncé Météo-France samedi matin.Le phénomène doit durer au moins jusqu’à mardi.”Les températures minimales sont souvent comprises entres 19 et 23°C, et jusqu’à 26 degrés près de la Méditerranée”, prévient Météo-France, qui s’attend à ce que les températures atteignent 34 à 38°C samedi après-midi sur les départements concernés par la vigilance orange, et qu’elles approchent “ponctuellement les 40°C près de la Méditerranée”.La vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, avec une vingtaine de villes d’Italie, dont Rome et Venise, placées en alerte. Au Portugal, les deux tiers du pays seront en alerte orange dimanche, avec 42°C prévus à Lisbonne et un risque maximal d’incendie. En Espagne, le pic de chaleur est attendu à partir de dimanche avec un mercure au-delà des 40°C sur une grande partie du territoire.En France, le numéro vert canicule, qui permet d’obtenir des conseils “pour se protéger et protéger son entourage”, sera réactivé à partir de 08H00, a annoncé le ministère de la Santé.Dimanche et lundi, le thermomètre affichera 35°C au moins sur les deux tiers du pays, promettant des nuits “très désagréables” lors desquelles le mercure ne devrait pas descendre en dessous de 20 degrés, selon Tristan Amm, prévisionniste chez Météo-France.”On sera souvent de 12 à 15 degrés au-dessus des normales et il est possible que des niveaux proches des records soient atteints localement sur les températures minimales”, ajoute-t-il.La cause de ce nouveau pic est un “dôme de chaleur”: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui vient bloquer l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations, tout en le réchauffant progressivement.Depuis le 19 juin, la France traverse sa 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, et sa 33e du XXIe siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.Et impossible d’en prévoir la fin avec certitude: elle va durer “au moins jusqu’à mardi”, mais pour la fin, “est-ce que ce sera mercredi, jeudi ou vendredi, c’est trop tôt pour le dire”, précise M. Amm.- Ecoles en surchauffe -Pour y faire face, mairies, préfectures et pompiers multiplient mises en garde et recommandations.Des massifs forestiers sont interdits par crainte d’incendies, des locaux climatisés restent ouverts malgré le week-end, des distributions d’eau sont organisées…A Marseille, où certains habitants ont trouvé refuge vendredi dans les centres commerciaux climatisés, la mairie a annoncé la gratuité des piscines municipales et publié une cartographie des lieux publics disposant de la climatisation.Dans la deuxième ville de France, au bâti scolaire souvent ancien, la chaleur a mis ces derniers jours les écoliers à rude épreuve, obligeant parfois parents et enseignants à fournir eux-mêmes des ventilateurs.Alors qu’il reste une semaine de cours, l’association de parents FCPE a demandé vendredi à la ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne de donner, d'”urgence”, “des consignes claires” aux personnels des établissements scolaires afin d’adapter l’accueil des élèves.La ville de Nice assure pour sa part que près de 250 ventilateurs portables d’appoint “ont été livrés ces deux dernières semaines” à la demande des chefs d’établissement et qu’une distribution de ventilateurs aux personnes âgées isolées a également été mise en place.

La canicule s’étend dans le sud de la France, avant le reste du pays

Avec 14 départements en vigilance orange, l’épisode de canicule se poursuit sur le sud de la France samedi pour la deuxième journée consécutive, avant une extension vers le nord du pays, entraînant notamment des risques d’incendies multipliés.L’Aude, le Vaucluse, le Var, les Alpes-Maritimes, la Haute-Corse, les Alpes-de-Haute-Provence, l’Ardèche, la Drôme, l’Isère et le Rhône rejoignent, à partir de midi, les Bouches-du-Rhône, le Gard, l’Hérault et les Pyrénées-Orientales, concernées depuis vendredi par cet “épisode caniculaire précoce”.Lequel doit s’étendre progressivement au nord et gagner en intensité dans certains départements dimanche: 53 départements au total seront alors placés en vigilance orange, de l’Ile-de-France à l’Arc méditerranéen, et de la Vendée au Doubs, a annoncé Météo-France samedi matin.Le phénomène doit durer au moins jusqu’à mardi.”Les températures minimales sont souvent comprises entres 19 et 23°C, et jusqu’à 26 degrés près de la Méditerranée”, prévient Météo-France, qui s’attend à ce que les températures atteignent 34 à 38°C samedi après-midi sur les départements concernés par la vigilance orange, et qu’elles approchent “ponctuellement les 40°C près de la Méditerranée”.La vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, avec une vingtaine de villes d’Italie, dont Rome et Venise, placées en alerte. Au Portugal, les deux tiers du pays seront en alerte orange dimanche, avec 42°C prévus à Lisbonne et un risque maximal d’incendie. En Espagne, le pic de chaleur est attendu à partir de dimanche avec un mercure au-delà des 40°C sur une grande partie du territoire.En France, le numéro vert canicule, qui permet d’obtenir des conseils “pour se protéger et protéger son entourage”, sera réactivé à partir de 08H00, a annoncé le ministère de la Santé.Dimanche et lundi, le thermomètre affichera 35°C au moins sur les deux tiers du pays, promettant des nuits “très désagréables” lors desquelles le mercure ne devrait pas descendre en dessous de 20 degrés, selon Tristan Amm, prévisionniste chez Météo-France.”On sera souvent de 12 à 15 degrés au-dessus des normales et il est possible que des niveaux proches des records soient atteints localement sur les températures minimales”, ajoute-t-il.La cause de ce nouveau pic est un “dôme de chaleur”: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui vient bloquer l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations, tout en le réchauffant progressivement.Depuis le 19 juin, la France traverse sa 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, et sa 33e du XXIe siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.Et impossible d’en prévoir la fin avec certitude: elle va durer “au moins jusqu’à mardi”, mais pour la fin, “est-ce que ce sera mercredi, jeudi ou vendredi, c’est trop tôt pour le dire”, précise M. Amm.- Ecoles en surchauffe -Pour y faire face, mairies, préfectures et pompiers multiplient mises en garde et recommandations.Des massifs forestiers sont interdits par crainte d’incendies, des locaux climatisés restent ouverts malgré le week-end, des distributions d’eau sont organisées…A Marseille, où certains habitants ont trouvé refuge vendredi dans les centres commerciaux climatisés, la mairie a annoncé la gratuité des piscines municipales et publié une cartographie des lieux publics disposant de la climatisation.Dans la deuxième ville de France, au bâti scolaire souvent ancien, la chaleur a mis ces derniers jours les écoliers à rude épreuve, obligeant parfois parents et enseignants à fournir eux-mêmes des ventilateurs.Alors qu’il reste une semaine de cours, l’association de parents FCPE a demandé vendredi à la ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne de donner, d'”urgence”, “des consignes claires” aux personnels des établissements scolaires afin d’adapter l’accueil des élèves.La ville de Nice assure pour sa part que près de 250 ventilateurs portables d’appoint “ont été livrés ces deux dernières semaines” à la demande des chefs d’établissement et qu’une distribution de ventilateurs aux personnes âgées isolées a également été mise en place.

La canicule s’étend dans le sud de la France, avant le reste du pays

Avec 14 départements en vigilance orange, l’épisode de canicule se poursuit sur le sud de la France samedi pour la deuxième journée consécutive, avant une extension vers le nord du pays, entraînant notamment des risques d’incendies multipliés.L’Aude, le Vaucluse, le Var, les Alpes-Maritimes, la Haute-Corse, les Alpes-de-Haute-Provence, l’Ardèche, la Drôme, l’Isère et le Rhône rejoignent, à partir de midi, les Bouches-du-Rhône, le Gard, l’Hérault et les Pyrénées-Orientales, concernées depuis vendredi par cet “épisode caniculaire précoce”.Lequel doit s’étendre progressivement au nord et gagner en intensité dans certains départements dimanche: 53 départements au total seront alors placés en vigilance orange, de l’Ile-de-France à l’Arc méditerranéen, et de la Vendée au Doubs, a annoncé Météo-France samedi matin.Le phénomène doit durer au moins jusqu’à mardi.”Les températures minimales sont souvent comprises entres 19 et 23°C, et jusqu’à 26 degrés près de la Méditerranée”, prévient Météo-France, qui s’attend à ce que les températures atteignent 34 à 38°C samedi après-midi sur les départements concernés par la vigilance orange, et qu’elles approchent “ponctuellement les 40°C près de la Méditerranée”.La vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, avec une vingtaine de villes d’Italie, dont Rome et Venise, placées en alerte. Au Portugal, les deux tiers du pays seront en alerte orange dimanche, avec 42°C prévus à Lisbonne et un risque maximal d’incendie. En Espagne, le pic de chaleur est attendu à partir de dimanche avec un mercure au-delà des 40°C sur une grande partie du territoire.En France, le numéro vert canicule, qui permet d’obtenir des conseils “pour se protéger et protéger son entourage”, sera réactivé à partir de 08H00, a annoncé le ministère de la Santé.Dimanche et lundi, le thermomètre affichera 35°C au moins sur les deux tiers du pays, promettant des nuits “très désagréables” lors desquelles le mercure ne devrait pas descendre en dessous de 20 degrés, selon Tristan Amm, prévisionniste chez Météo-France.”On sera souvent de 12 à 15 degrés au-dessus des normales et il est possible que des niveaux proches des records soient atteints localement sur les températures minimales”, ajoute-t-il.La cause de ce nouveau pic est un “dôme de chaleur”: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui vient bloquer l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations, tout en le réchauffant progressivement.Depuis le 19 juin, la France traverse sa 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, et sa 33e du XXIe siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.Et impossible d’en prévoir la fin avec certitude: elle va durer “au moins jusqu’à mardi”, mais pour la fin, “est-ce que ce sera mercredi, jeudi ou vendredi, c’est trop tôt pour le dire”, précise M. Amm.- Ecoles en surchauffe -Pour y faire face, mairies, préfectures et pompiers multiplient mises en garde et recommandations.Des massifs forestiers sont interdits par crainte d’incendies, des locaux climatisés restent ouverts malgré le week-end, des distributions d’eau sont organisées…A Marseille, où certains habitants ont trouvé refuge vendredi dans les centres commerciaux climatisés, la mairie a annoncé la gratuité des piscines municipales et publié une cartographie des lieux publics disposant de la climatisation.Dans la deuxième ville de France, au bâti scolaire souvent ancien, la chaleur a mis ces derniers jours les écoliers à rude épreuve, obligeant parfois parents et enseignants à fournir eux-mêmes des ventilateurs.Alors qu’il reste une semaine de cours, l’association de parents FCPE a demandé vendredi à la ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne de donner, d'”urgence”, “des consignes claires” aux personnels des établissements scolaires afin d’adapter l’accueil des élèves.La ville de Nice assure pour sa part que près de 250 ventilateurs portables d’appoint “ont été livrés ces deux dernières semaines” à la demande des chefs d’établissement et qu’une distribution de ventilateurs aux personnes âgées isolées a également été mise en place.