Rare iconic movie posters to be auctioned in US

Dozens of rare posters from some of the 20th century’s most iconic films will go under the hammer this month as an American collector relinquishes some of his most precious possessions.The 500 posters and lobby cards from classic films such as “King Kong”, “Casablanca” and “2001: A Space Odyssey” have been exhibited in recent weeks in London, New York and Chicago.Collected over half a century by real estate agent Dwight Cleveland, they are to be auctioned by Heritage showrooms in Dallas on March 27 and 28.”I cherish every single one of them because every one of them was hand-picked,” Cleveland, 65, told AFP.”These are commercial art. They were intended to grab us by the lapels and yank us into a movie theatre and say, ‘See this film’.”But this was also “important art” that went beyond just advertising, he argued.The posters and cards, which would have been displayed in cinema foyers, span around 125 years of film history. Many of the images date from the late 19th and early 20th centuries.But after 50 years “it’s getting harder and harder to find anything to add to the collection”, said Cleveland.”I don’t feel like there’s anything else I can do and give to this hobby,” he added.Some of the posters will do better at auction than others, he said, including the one for the 1933 version of “King Kong” showing actor Fay Wray in the grip of the beast.It has an estimated guide price of $40,000 to $80,000.- Passion -“The selection of Cleveland’s collection offered by Heritage in March represents the best of the best,” said Joe Maddalena, Heritage’s vice president.”What makes me different from most collectors is that I fell in love with the artwork first,” said Cleveland.”I do not come to this from a film background.”Cleveland’s interest in the subject began at school, where his art teacher displayed film posters and lobby cards in his room.”We walked by these every day, and we kind of made fun of him, to be honest with you, because he had quite a few of them, and it was a very esoteric collection,” Cleveland said.But one day in 1977, his last year at school, he was drawn to a lobby card from the 1929 movie “Wolf Song” starring Gary Cooper and Mexican actor Lupe Velez.He became hooked and it took him 18 months to gather enough movie items to trade for the card with his then former teacher — sparking a lifelong love of collecting.Cleveland’s extensive collection has already been exhibited in the Norton Museum of Art in West Palm Beach, Florida in 2019.Other exhibitions have been held in San Diego, Los Angeles and New York.Other rare finds going under the hammer include a 1953 Italian poster for the 1942 film “Casablanca” starring Humphrey Bogart and Ingrid Bergman.Most of the posters to be auctioned have estimates of between $1,000 to $2,000. Heritage has calculated that the whole auction could raise one million dollars.After the Dallas auction, Cleveland will still own about 10,000 lobby cards and around 500 posters, which he might one day either donate or put up for auction.”I’ll be sad to see some of them go, but I’ll be happy that they’re going to be in the hands of other collectors to whom they’ll mean a lot,” he said.

Des millions de Cubains passent une deuxième nuit sans courant

Des millions de Cubains se préparaient samedi soir à passer une deuxième nuit sans électricité, au lendemain d’une nouvelle panne générale qui touche l’île, la quatrième en moins de six mois. Pendant toute la journée, les autorités ont bataillé pour relancer le système électrique national, en panne depuis plus de 24h, mais ont reconnu que les progrès étaient lents. “Le rétablissement (de l’électricité) n’est pas aussi rapide que l’espéraient les spécialistes, mais ils continuent à travailler pour y parvenir dans les plus brefs délais”, a fait savoir le média d’Etat Granma.La grande majorité des 9,7 millions de Cubains s’apprêtaient à passer une deuxième nuit sans courant, nombre d’entre eux se montrant résignés alors qu’ils subissent leur quatrième panne générale d’électricité depuis octobre. “Cela fait maintenant 24 heures que nous sommes privés d’électricité et rien n’indique qu’elle sera bientôt rétablie. Certains habitants de la province ont eu au moins quelques heures d’électricité, mais nous n’en avons pas eu une seconde”, se désole Daymi Echenique, 26 ans, une habitante de Consolacion del Sur, jointe par téléphone dans la province de Pinar del Rio (ouest). Rubén Borroto, 69 ans, vit dans le quartier populaire du Cerro, à La Havane, au septième étage d’un immeuble. Il se retrouve sans ascenseur et sans eau, les pompes à eau étant paralysées par la coupure.”Je me sens mal, je me sens coincé, très contrarié, et le pire, c’est qu’on ne sait pas quand l’électricité va revenir. Lors de la précédente panne, ils n’ont pas mis autant de temps à la rétablir”, a-t-il déclaré à l’AFP. L’île a déjà subi trois pannes généralisées pendant le dernier trimestre 2024. Deux ont duré plusieurs jours et la dernière environ 24 heures. Dans certaines rues de La Havane, où l’activité a été ralentie toute la journée, des habitants cuisinaient au feu de bois, a constaté l’AFP. Les autorités ont indiqué samedi matin que des circuits parallèles avaient été mis en place dans diverses provinces permettant de fournir de l’électricité aux secteurs prioritaires et à certains quartiers proches. “Plusieurs provinces ont des circuits parallèles et les unités de génération commencent à être synchronisées” avec le système électrique national, a déclaré le président cubain Miguel Diaz-Canel sur X. Mais dans plusieurs provinces, comme à La Havane ou à Santiago de Cuba, ces circuits n’ont pas tenu, ont reconnu les autorités. “Le courant a été rétabli vers 15 heures, mais deux heures plus tard, il a de nouveau été coupé”, a expliqué à l’AFP Carlos, 72 ans, un habitant de Santiago de Cuba, la deuxième ville du pays avec ses 500.000 habitants. – “De mal en pis” -La panne s’est produite en début de soirée vendredi sur une sous-station située dans la banlieue de La Havane, provoquant la déconnexion du système à l’échelle du pays. Il s’agit de la première coupure de courant généralisée de l’année, bien que la population soit confrontée depuis de longs mois à des pannes quasi quotidiennes de quatre ou cinq heures dans la capitale. Dans les provinces, ces délestages peuvent durer plus de 20 heures.”Que Dieu nous aide, ce pays va de mal en pis!” se désolait Xiomara Castellanos, 82 ans, dans le quartier du Vedado à La Havane. L’octogénaire s’inquiète pour le peu de nourriture qu’elle a dans son réfrigérateur et qu’elle va devoir manger avant que les denrées ne pourrissent si l’électricité ne revient pas rapidement. Cuba est en proie depuis cinq ans à une profonde crise économique et le système électrique vétuste souffre d’avaries fréquentes et de pénuries de combustible. Les huit centrales électriques du pays, dont aucune n’avait été relancée samedi soir, ont presque toutes été inaugurées dans les années 1980 et 1990. Elles tombent régulièrement en panne ou doivent être arrêtées pour de longues semaines de maintenance.Des centrales flottantes louées à une entreprise turque et les générateurs, qui complètent le système énergétique national, sont alimentées par des combustibles que Cuba, sous embargo américain depuis 1962, importe très difficilement.Face à l’urgence, le gouvernement met les bouchées doubles pour installer au moins 55 parcs solaires de technologie chinoise en 2025. Selon les autorités, ces parcs produiront 1.200 mégawatts, soit 12% du total national.

Des millions de Cubains passent une deuxième nuit sans courant

Des millions de Cubains se préparaient samedi soir à passer une deuxième nuit sans électricité, au lendemain d’une nouvelle panne générale qui touche l’île, la quatrième en moins de six mois. Pendant toute la journée, les autorités ont bataillé pour relancer le système électrique national, en panne depuis plus de 24h, mais ont reconnu que les progrès étaient lents. “Le rétablissement (de l’électricité) n’est pas aussi rapide que l’espéraient les spécialistes, mais ils continuent à travailler pour y parvenir dans les plus brefs délais”, a fait savoir le média d’Etat Granma.La grande majorité des 9,7 millions de Cubains s’apprêtaient à passer une deuxième nuit sans courant, nombre d’entre eux se montrant résignés alors qu’ils subissent leur quatrième panne générale d’électricité depuis octobre. “Cela fait maintenant 24 heures que nous sommes privés d’électricité et rien n’indique qu’elle sera bientôt rétablie. Certains habitants de la province ont eu au moins quelques heures d’électricité, mais nous n’en avons pas eu une seconde”, se désole Daymi Echenique, 26 ans, une habitante de Consolacion del Sur, jointe par téléphone dans la province de Pinar del Rio (ouest). Rubén Borroto, 69 ans, vit dans le quartier populaire du Cerro, à La Havane, au septième étage d’un immeuble. Il se retrouve sans ascenseur et sans eau, les pompes à eau étant paralysées par la coupure.”Je me sens mal, je me sens coincé, très contrarié, et le pire, c’est qu’on ne sait pas quand l’électricité va revenir. Lors de la précédente panne, ils n’ont pas mis autant de temps à la rétablir”, a-t-il déclaré à l’AFP. L’île a déjà subi trois pannes généralisées pendant le dernier trimestre 2024. Deux ont duré plusieurs jours et la dernière environ 24 heures. Dans certaines rues de La Havane, où l’activité a été ralentie toute la journée, des habitants cuisinaient au feu de bois, a constaté l’AFP. Les autorités ont indiqué samedi matin que des circuits parallèles avaient été mis en place dans diverses provinces permettant de fournir de l’électricité aux secteurs prioritaires et à certains quartiers proches. “Plusieurs provinces ont des circuits parallèles et les unités de génération commencent à être synchronisées” avec le système électrique national, a déclaré le président cubain Miguel Diaz-Canel sur X. Mais dans plusieurs provinces, comme à La Havane ou à Santiago de Cuba, ces circuits n’ont pas tenu, ont reconnu les autorités. “Le courant a été rétabli vers 15 heures, mais deux heures plus tard, il a de nouveau été coupé”, a expliqué à l’AFP Carlos, 72 ans, un habitant de Santiago de Cuba, la deuxième ville du pays avec ses 500.000 habitants. – “De mal en pis” -La panne s’est produite en début de soirée vendredi sur une sous-station située dans la banlieue de La Havane, provoquant la déconnexion du système à l’échelle du pays. Il s’agit de la première coupure de courant généralisée de l’année, bien que la population soit confrontée depuis de longs mois à des pannes quasi quotidiennes de quatre ou cinq heures dans la capitale. Dans les provinces, ces délestages peuvent durer plus de 20 heures.”Que Dieu nous aide, ce pays va de mal en pis!” se désolait Xiomara Castellanos, 82 ans, dans le quartier du Vedado à La Havane. L’octogénaire s’inquiète pour le peu de nourriture qu’elle a dans son réfrigérateur et qu’elle va devoir manger avant que les denrées ne pourrissent si l’électricité ne revient pas rapidement. Cuba est en proie depuis cinq ans à une profonde crise économique et le système électrique vétuste souffre d’avaries fréquentes et de pénuries de combustible. Les huit centrales électriques du pays, dont aucune n’avait été relancée samedi soir, ont presque toutes été inaugurées dans les années 1980 et 1990. Elles tombent régulièrement en panne ou doivent être arrêtées pour de longues semaines de maintenance.Des centrales flottantes louées à une entreprise turque et les générateurs, qui complètent le système énergétique national, sont alimentées par des combustibles que Cuba, sous embargo américain depuis 1962, importe très difficilement.Face à l’urgence, le gouvernement met les bouchées doubles pour installer au moins 55 parcs solaires de technologie chinoise en 2025. Selon les autorités, ces parcs produiront 1.200 mégawatts, soit 12% du total national.

Des millions de Cubains passent une deuxième nuit sans courant

Des millions de Cubains se préparaient samedi soir à passer une deuxième nuit sans électricité, au lendemain d’une nouvelle panne générale qui touche l’île, la quatrième en moins de six mois. Pendant toute la journée, les autorités ont bataillé pour relancer le système électrique national, en panne depuis plus de 24h, mais ont reconnu que les progrès étaient lents. “Le rétablissement (de l’électricité) n’est pas aussi rapide que l’espéraient les spécialistes, mais ils continuent à travailler pour y parvenir dans les plus brefs délais”, a fait savoir le média d’Etat Granma.La grande majorité des 9,7 millions de Cubains s’apprêtaient à passer une deuxième nuit sans courant, nombre d’entre eux se montrant résignés alors qu’ils subissent leur quatrième panne générale d’électricité depuis octobre. “Cela fait maintenant 24 heures que nous sommes privés d’électricité et rien n’indique qu’elle sera bientôt rétablie. Certains habitants de la province ont eu au moins quelques heures d’électricité, mais nous n’en avons pas eu une seconde”, se désole Daymi Echenique, 26 ans, une habitante de Consolacion del Sur, jointe par téléphone dans la province de Pinar del Rio (ouest). Rubén Borroto, 69 ans, vit dans le quartier populaire du Cerro, à La Havane, au septième étage d’un immeuble. Il se retrouve sans ascenseur et sans eau, les pompes à eau étant paralysées par la coupure.”Je me sens mal, je me sens coincé, très contrarié, et le pire, c’est qu’on ne sait pas quand l’électricité va revenir. Lors de la précédente panne, ils n’ont pas mis autant de temps à la rétablir”, a-t-il déclaré à l’AFP. L’île a déjà subi trois pannes généralisées pendant le dernier trimestre 2024. Deux ont duré plusieurs jours et la dernière environ 24 heures. Dans certaines rues de La Havane, où l’activité a été ralentie toute la journée, des habitants cuisinaient au feu de bois, a constaté l’AFP. Les autorités ont indiqué samedi matin que des circuits parallèles avaient été mis en place dans diverses provinces permettant de fournir de l’électricité aux secteurs prioritaires et à certains quartiers proches. “Plusieurs provinces ont des circuits parallèles et les unités de génération commencent à être synchronisées” avec le système électrique national, a déclaré le président cubain Miguel Diaz-Canel sur X. Mais dans plusieurs provinces, comme à La Havane ou à Santiago de Cuba, ces circuits n’ont pas tenu, ont reconnu les autorités. “Le courant a été rétabli vers 15 heures, mais deux heures plus tard, il a de nouveau été coupé”, a expliqué à l’AFP Carlos, 72 ans, un habitant de Santiago de Cuba, la deuxième ville du pays avec ses 500.000 habitants. – “De mal en pis” -La panne s’est produite en début de soirée vendredi sur une sous-station située dans la banlieue de La Havane, provoquant la déconnexion du système à l’échelle du pays. Il s’agit de la première coupure de courant généralisée de l’année, bien que la population soit confrontée depuis de longs mois à des pannes quasi quotidiennes de quatre ou cinq heures dans la capitale. Dans les provinces, ces délestages peuvent durer plus de 20 heures.”Que Dieu nous aide, ce pays va de mal en pis!” se désolait Xiomara Castellanos, 82 ans, dans le quartier du Vedado à La Havane. L’octogénaire s’inquiète pour le peu de nourriture qu’elle a dans son réfrigérateur et qu’elle va devoir manger avant que les denrées ne pourrissent si l’électricité ne revient pas rapidement. Cuba est en proie depuis cinq ans à une profonde crise économique et le système électrique vétuste souffre d’avaries fréquentes et de pénuries de combustible. Les huit centrales électriques du pays, dont aucune n’avait été relancée samedi soir, ont presque toutes été inaugurées dans les années 1980 et 1990. Elles tombent régulièrement en panne ou doivent être arrêtées pour de longues semaines de maintenance.Des centrales flottantes louées à une entreprise turque et les générateurs, qui complètent le système énergétique national, sont alimentées par des combustibles que Cuba, sous embargo américain depuis 1962, importe très difficilement.Face à l’urgence, le gouvernement met les bouchées doubles pour installer au moins 55 parcs solaires de technologie chinoise en 2025. Selon les autorités, ces parcs produiront 1.200 mégawatts, soit 12% du total national.

Brésil: Bolsonaro mobilise ses partisans en pleine tourmente judiciaire

Menacé d’un procès pour un projet présumé de coup d’Etat, l’ex-président brésilien Jair Bolsonaro appelle ses partisans à manifester dimanche à Rio de Janeiro pour montrer qu’il reste le leader de l’opposition avant le scrutin de 2026.”Nous voulons envoyer un message au Brésil et au monde”, a affirmé l’ancien dirigeant d’extrême droite (2019-2022) dans une vidéo sur les réseaux sociaux. Il espère voir “un million” de manifestants au bord de la légendaire plage de Copacabana.Le mot d’ordre de la manifestation, qui doit débuter à 10H00 (13H00 GMT), est de réclamer l'”amnistie” des personnes condamnées pour leur implication dans les émeutes du 8 janvier 2023 à Brasilia.Ce jour-là, des milliers de sympathisants bolsonaristes avaient pris d’assaut et saccagé le palais présidentiel, le Parlement et le siège de la Cour suprême, une semaine après l’investiture du président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.Alors que Jair Bolsonaro se trouvait aux Etats-Unis, ils réclamaient une intervention militaire pour déloger Lula, qui avait battu leur champion à l’élection présidentielle de 2022.Ces émeutes sont une des raisons qui ont poussé le parquet à inculper en février l’ex-président pour un projet présumé de coup d’Etat pour se maintenir au pouvoir.Il est accusé d’être le leader d’une “organisation criminelle” ayant conspiré de longue date à cette fin et encourt une peine cumulée pouvant dépasser 40 ans de prison.- Candidat “pour le moment” -Jeudi, le parquet a réfuté les arguments de la défense, qui estimait notamment que la Cour suprême n’était pas compétente pour le juger, aux côtés de 33 autres personnes, dont d’anciens ministres et des haut gradés.La prochaine étape aura lieu le 25 mars: la haute juridiction examinera s’il existe des éléments suffisants pour l’ouverture d’un procès. Jair Bolsonaro, 69 ans, se dit victime d’une “persécution” politique pour l’empêcher d’être candidat à la présidentielle de 2026.Il a été déclaré inéligible jusqu’en 2030 pour ses attaques sans preuve contre le système d’urnes électroniques brésilien, mais il espère faire annuler cette condamnation, ou raccourcir sa peine, pour briguer un second mandat.”Pour le moment, je suis candidat”, a-t-il martelé mercredi. “Pourquoi je devrais me priver de mon capital politique pour apporter mon soutien (à un autre candidat) ? Je vais attendre le bon moment.”Il rêve d’un come-back à la Donald Trump, de retour à la Maison Blanche malgré ses déboires judiciaires, et espère que le président américain, qu’il admire, usera de son “influence” en sa faveur.- “Occuper le terrain” -Trois manifestations pro-Bolsonaro de grande ampleur ont eu lieu l’an dernier: si la première, en février à Sao Paulo, a attiré des centaines de milliers de personnes, les deux suivantes ont moins fait recette.Pour l’analyste politique André Rosa, l’objectif de celle de dimanche va “bien au-delà de l’amnistie” pour les émeutiers de Brasilia: il s’agit d'”envoyer un message à ses concurrents au sein de la droite (…) et réaffirmer son intention d’être candidat en 2026″.Jair Bolsonaro rechigne à adouber un autre candidat, alors que le gouverneur de l’Etat de Sao Paulo, son ex-ministre Tarcisio de Freitas, au profil plus modéré, fait partie des personnalités pressenties pour reprendre le flambeau. Une autre option pour l’ex-président serait de nommer un membre de sa famille, comme son épouse Michelle ou son troisième fils, le député Eduardo Bolsonaro.”Il continue d’occuper le terrain dans l’espoir d’être autorisé à disputer l’élection l’an prochain”, explique à l’AFP André Rosa.L’incertitude plane également à gauche: Lula, affecté par des soucis récents de santé et une cote de popularité plombée par l’inflation, reste énigmatique sur ses intentions d’être candidat ou non.En attendant, il accable sans relâche son prédécesseur, le qualifiant la semaine dernière de “lâche” pour avoir “manigancé un coup d’Etat” avant de “fuir” aux Etats-Unis fin 2022.Samedi, Lula a appelé à “défendre chaque jour la démocratie contre ceux qui, encore aujourd’hui, ont pour projet le retour de l’autoritarisme”, au moment de célébrer les 40 ans de la fin de la dictature militaire (1964-1985), que Jair Bolsonaro évoque toujours avec nostalgie.

Brésil: Bolsonaro mobilise ses partisans en pleine tourmente judiciaire

Menacé d’un procès pour un projet présumé de coup d’Etat, l’ex-président brésilien Jair Bolsonaro appelle ses partisans à manifester dimanche à Rio de Janeiro pour montrer qu’il reste le leader de l’opposition avant le scrutin de 2026.”Nous voulons envoyer un message au Brésil et au monde”, a affirmé l’ancien dirigeant d’extrême droite (2019-2022) dans une vidéo sur les réseaux sociaux. Il espère voir “un million” de manifestants au bord de la légendaire plage de Copacabana.Le mot d’ordre de la manifestation, qui doit débuter à 10H00 (13H00 GMT), est de réclamer l'”amnistie” des personnes condamnées pour leur implication dans les émeutes du 8 janvier 2023 à Brasilia.Ce jour-là, des milliers de sympathisants bolsonaristes avaient pris d’assaut et saccagé le palais présidentiel, le Parlement et le siège de la Cour suprême, une semaine après l’investiture du président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.Alors que Jair Bolsonaro se trouvait aux Etats-Unis, ils réclamaient une intervention militaire pour déloger Lula, qui avait battu leur champion à l’élection présidentielle de 2022.Ces émeutes sont une des raisons qui ont poussé le parquet à inculper en février l’ex-président pour un projet présumé de coup d’Etat pour se maintenir au pouvoir.Il est accusé d’être le leader d’une “organisation criminelle” ayant conspiré de longue date à cette fin et encourt une peine cumulée pouvant dépasser 40 ans de prison.- Candidat “pour le moment” -Jeudi, le parquet a réfuté les arguments de la défense, qui estimait notamment que la Cour suprême n’était pas compétente pour le juger, aux côtés de 33 autres personnes, dont d’anciens ministres et des haut gradés.La prochaine étape aura lieu le 25 mars: la haute juridiction examinera s’il existe des éléments suffisants pour l’ouverture d’un procès. Jair Bolsonaro, 69 ans, se dit victime d’une “persécution” politique pour l’empêcher d’être candidat à la présidentielle de 2026.Il a été déclaré inéligible jusqu’en 2030 pour ses attaques sans preuve contre le système d’urnes électroniques brésilien, mais il espère faire annuler cette condamnation, ou raccourcir sa peine, pour briguer un second mandat.”Pour le moment, je suis candidat”, a-t-il martelé mercredi. “Pourquoi je devrais me priver de mon capital politique pour apporter mon soutien (à un autre candidat) ? Je vais attendre le bon moment.”Il rêve d’un come-back à la Donald Trump, de retour à la Maison Blanche malgré ses déboires judiciaires, et espère que le président américain, qu’il admire, usera de son “influence” en sa faveur.- “Occuper le terrain” -Trois manifestations pro-Bolsonaro de grande ampleur ont eu lieu l’an dernier: si la première, en février à Sao Paulo, a attiré des centaines de milliers de personnes, les deux suivantes ont moins fait recette.Pour l’analyste politique André Rosa, l’objectif de celle de dimanche va “bien au-delà de l’amnistie” pour les émeutiers de Brasilia: il s’agit d'”envoyer un message à ses concurrents au sein de la droite (…) et réaffirmer son intention d’être candidat en 2026″.Jair Bolsonaro rechigne à adouber un autre candidat, alors que le gouverneur de l’Etat de Sao Paulo, son ex-ministre Tarcisio de Freitas, au profil plus modéré, fait partie des personnalités pressenties pour reprendre le flambeau. Une autre option pour l’ex-président serait de nommer un membre de sa famille, comme son épouse Michelle ou son troisième fils, le député Eduardo Bolsonaro.”Il continue d’occuper le terrain dans l’espoir d’être autorisé à disputer l’élection l’an prochain”, explique à l’AFP André Rosa.L’incertitude plane également à gauche: Lula, affecté par des soucis récents de santé et une cote de popularité plombée par l’inflation, reste énigmatique sur ses intentions d’être candidat ou non.En attendant, il accable sans relâche son prédécesseur, le qualifiant la semaine dernière de “lâche” pour avoir “manigancé un coup d’Etat” avant de “fuir” aux Etats-Unis fin 2022.Samedi, Lula a appelé à “défendre chaque jour la démocratie contre ceux qui, encore aujourd’hui, ont pour projet le retour de l’autoritarisme”, au moment de célébrer les 40 ans de la fin de la dictature militaire (1964-1985), que Jair Bolsonaro évoque toujours avec nostalgie.

Hong Kong’s Hutchison under fire again for Panama ports deal

Hong Kong conglomerate CK Hutchison is under renewed pressure from Beijing after selling its Panama Canal ports, with Chinese authorities publishing newspaper criticism of the deal for the second time in three days.Last week the business empire of Hong Kong’s richest man, Li Ka-shing, sold most of its ports operations — including those in the canal — to a US-led consortium following pressure from US President Donald Trump.In a statement, CK Hutchison Holdings said it would offload a 90-percent stake in the Panama Ports Company and sell a slew of other non-Chinese ports to a group led by giant asset manager BlackRock for $19 billion in cash.On Saturday, the Hong Kong and Macao Work Office — the Beijing-based authority in charge of Hong Kong affairs — reposted a newspaper editorial titled “Great entrepreneurs have always been outstanding patriots”.The article, originally published by the Beijing-backed newspaper Ta Kung Pao in Hong Kong, said many Chinese people have questioned “how so many important ports can be so easily handed over to ill-meaning American forces”.”If (entrepreneurs) fail to see the true nature of American politicians… and choose to dance with them, perhaps they can do a mega-deal and get rich for a while, but in the end they have no future and will be scorned by history,” the piece read.The same article was also republished in full on Saturday by the Liaison Office, the top Beijing authority based in Hong Kong.- ‘Choose a side’ -CK Hutchison stocks in Hong Kong plunged more than six percent on Friday after Chinese authorities republished an op-ed telling the company to choose “which side it stands on”.That older article appeared in the commentary section of Thursday’s Ta Kung Pao, which is owned by a subsidiary of the Liaison Office.In contrast, Saturday’s editorial was excerpted on the front page and its full text ran on page three.The paper’s website published three more opinion pieces by outside contributors on Sunday morning, all critical of the deal.CK Hutchison has not responded to AFP’s request for comment.For months, Trump has complained that China controls the Panama Canal and that American vessels were overcharged for using it, even refusing to rule out a military invasion of Panama to “take back” the vital waterway.Before the sale, CK Hutchison’s subsidiary in Panama had managed two of the five ports at the canal — one at Cristobal and the other at Balboa — via a government concession since 1997.The ports transaction was “purely commercial… and wholly unrelated to recent political news”, co-managing director Frank Sixt said when the deal was announced.China’s foreign ministry spokesperson Lin Jian declined to comment on the deal earlier this month.The Hong Kong government has said it “never interfered in the commercial operation of Hong Kong companies”.CK Hutchison Holdings is one of Hong Kong’s largest conglomerates, spanning finance, retail, infrastructure, telecoms and logistics.