Kenya : manifestations à Nairobi alors que le gouvernement présente son budget

Plusieurs centaines de personnes ont manifesté jeudi à Nairobi contre les violences policières, alors que le gouvernement kényan présentait au parlement son budget, sans hausses massives d’impôts afin d’éviter que la rue ne s’embrase comme l’an passé.Le Kenya est une puissance économique régionale, fortement endettée auprès de bailleurs étrangers. Sa population dénonce une montée en flèche du coût de la vie, dans un marché de l’emploi stagnant, et une élite politique impliquée dans de multiples scandales de corruption.Le projet de loi de finances de 2024, qui prévoyait d’augmenter les taxes sur des biens de consommation courante, avait dans ce contexte suscité une énorme colère. Des milliers de manifestants avaient pris d’assaut le parlement le 25 juin 2024, forçant le président William Ruto à retirer le texte. Au moins 60 personnes avaient été tuées lors de semaines de manifestations en juin et juillet 2024. Les groupes de défense des droits humains affirment que des dizaines d’autres ont été illégalement détenues par les forces de sécurité dans la foulée, dont certaines ne sont jamais réapparues.- “Tuer l’un des nôtres” -Jeudi, plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés dans la capitale, davantage pour protester contre les violences policières suite à la récente mort en cellule d’un professeur de 31 ans, Albert Ojwang, que contre le projet de loi de finances. “Vous ne pouvez pas tuer l’un des nôtres en prison et attendre qu’on ne fasse rien”, a dénoncé Tiffany, 22 ans. “Nous venons nous battre pour notre pays”, a affirmé Tupac Thuku, 21 ans, alors que les forces de l’ordre tiraient des grenades lacrymogènes sur les manifestants.Au moins trois personnes ont été blessées par des balles en caoutchouc, a constaté un journaliste de l’AFP. Deux voitures ont aussi été incendiées et des pierres lancées.Le gouvernement a pour sa part joué la carte de la prudence. “Pour regagner la confiance publique, nous avons renforcé la participation citoyenne dans toute la formulation des politiques, y compris l’élaboration du budget”, a expliqué au parlement le ministre des Finances John Mbadi.Plutôt que d’augmenter les taxes directes appliquées aux consommateurs, l’exécutif s’est davantage concentré sur les entreprises, tout en cherchant à réduire les dépenses publiques et à fermer les échappatoires fiscaux pour augmenter ses revenus.A l’instar de nombreuses nations africaines, le Kenya est lourdement endetté auprès de bailleurs étrangers. Le paiement des intérêts de ses emprunts excède les budgets de la santé et de l’éducation.”Le projet de loi de finances de cette année cherche, en comparaison avec celui de l’année dernière, à éviter la controverse”, observe Patricia Rodrigues, du cabinet de conseil Control Risks. Mais il sera “difficile pour de nombreuses entreprises de l’accepter, car il inclut des augmentations potentielles des impôts sur le revenu et des contributions sociales”, ajoute-t-elle.La Banque mondiale a réduit ses prévisions de croissance pour le Kenya de 5% à 4,5% pour 2025.Le pays cherche actuellement un nouvel accord avec le Fonds monétaire international, ce qui signifie qu’un éventuel nouveau prêt ne sera pas inclus dans le budget. Moins susceptible de provoquer des manifestations que celui de 2024, le budget à venir n’en suscite pas moins déjà une certaine désapprobation, que les autorités s’emploient à faire taire.- Démission -Fin mai, la développeuse d’une plateforme critiquant le projet de loi de finances 2025 – car il entraînera, selon elle, une baisse du pouvoir d’achat et un accroissement des violations de la vie privée – a été arrêtée plusieurs jours, puis poursuivie pour cybercriminalité. Alors que la répression des voix discordantes s’accroît dans le pays, Albert Ojwang, qui avait critiqué en ligne le numéro deux de la police kényane, Eliud Kipkoech Lagat, a été retrouvé mort en cellule ce weekend, quelque heures après son arrestation. La police a d’abord annoncé un suicide, avant que des médecins légistes n’invalident cette thèse, évoquant “blessure à la tête, compression du cou, et (…) d’autres blessures sur tout son corps qui pointent vers une agression”. Cinq policiers ont été suspendus, et l’affaire, qui indigne dans le pays, a fait réagir jusqu’au président Ruto, qui a dénoncé mercredi un décès “déchirant et inacceptable”.Les manifestants de jeudi ont demandé la démission d’Eliud Kipkoech Lagat.Vingt personnes sont mortes en détention ces quatre derniers mois, a indiqué devant l’Assemblée nationale Issak Hassan, qui dirige l’Autorité indépendante de surveillance de la police kényane.

Décès de Bernard Cassen, cofondateur d’Attac

Le confondateur de l’association altermondialiste Attac et ancien directeur général du Monde Diplomatique, Bernard Cassen, est mort jeudi à 87 ans des suites d’une maladie neurologique, a indiqué sa famille à l’AFP.Bernard Cassen était président d’honneur d’Attac France, une association qu’il avait cofondée en 1998 et présidée jusqu’en 2002.Bernard Cassen a aussi travaillé au quotidien Le Monde en tant que journaliste dès 1967 avant de rejoindre Le Monde Diplomatique en 1973 et d’en devenir directeur général de 1996 à 2008.Il est l’un des fondateurs de l’université de Vincennes, devenue Paris 8, et a été secrétaire général de la Maison de l’Amérique latine à Paris, une institution qui met en avant les échanges culturels entre la France et les pays latino-américains.A travers son engagement altermondialiste, Bernard Cassen a été l’un des architectes de la création du Forum social mondial dont la première édition s’est tenue à Porte Alegre au Brésil en 2001, en miroir au forum économique mondial annuel à Davos en Suisse qui rassemble de puissants chefs d’entreprises et dirigeants politiques chaque mois de janvier.”Cet homme a ramené au combat des dizaine de milliers de consciences dégoutées par l’état de la gauche vautrée dans le néolibéralisme”, a réagi Jean-Luc Mélenchon dans un post sur X, voyant en M. Cassen “une des hautes figures fondatrices de l’altermondialisme et du +non de gauche+ au traité européen de 2005″.”Il a porté une critique frontale du capitalisme financier, à l’heure où les élites se réjouissaient d’une mondialisation heureuse pourtant déjà si violente”, a également posté sur X la députée insoumise de Seine-Saint-Denis Aurélie Trouvé.Les principaux domaines d’écriture de Bernard Cassen ont porté sur le protectionnisme, l’Europe, la critique antilibérale, et l’Amérique latine.Né à Paris en 1937, Bernard Cassen a été reçu premier à son agrégation d’anglais et était père de trois filles.Ses cendres seront dispersées au cimetière du Père Lachaise lors d’une cérémonie ouverte au public, ont indiqué ses proches, sans que la date exacte ne soit connue pour l’heure.Un hommage à la Maison de l’Amérique latine se tiendra aussi à la rentrée, ont précisé ses proches.

Décès de Bernard Cassen, cofondateur d’Attac

Le confondateur de l’association altermondialiste Attac et ancien directeur général du Monde Diplomatique, Bernard Cassen, est mort jeudi à 87 ans des suites d’une maladie neurologique, a indiqué sa famille à l’AFP.Bernard Cassen était président d’honneur d’Attac France, une association qu’il avait cofondée en 1998 et présidée jusqu’en 2002.Bernard Cassen a aussi travaillé au quotidien Le Monde en tant que journaliste dès 1967 avant de rejoindre Le Monde Diplomatique en 1973 et d’en devenir directeur général de 1996 à 2008.Il est l’un des fondateurs de l’université de Vincennes, devenue Paris 8, et a été secrétaire général de la Maison de l’Amérique latine à Paris, une institution qui met en avant les échanges culturels entre la France et les pays latino-américains.A travers son engagement altermondialiste, Bernard Cassen a été l’un des architectes de la création du Forum social mondial dont la première édition s’est tenue à Porte Alegre au Brésil en 2001, en miroir au forum économique mondial annuel à Davos en Suisse qui rassemble de puissants chefs d’entreprises et dirigeants politiques chaque mois de janvier.”Cet homme a ramené au combat des dizaine de milliers de consciences dégoutées par l’état de la gauche vautrée dans le néolibéralisme”, a réagi Jean-Luc Mélenchon dans un post sur X, voyant en M. Cassen “une des hautes figures fondatrices de l’altermondialisme et du +non de gauche+ au traité européen de 2005″.”Il a porté une critique frontale du capitalisme financier, à l’heure où les élites se réjouissaient d’une mondialisation heureuse pourtant déjà si violente”, a également posté sur X la députée insoumise de Seine-Saint-Denis Aurélie Trouvé.Les principaux domaines d’écriture de Bernard Cassen ont porté sur le protectionnisme, l’Europe, la critique antilibérale, et l’Amérique latine.Né à Paris en 1937, Bernard Cassen a été reçu premier à son agrégation d’anglais et était père de trois filles.Ses cendres seront dispersées au cimetière du Père Lachaise lors d’une cérémonie ouverte au public, ont indiqué ses proches, sans que la date exacte ne soit connue pour l’heure.Un hommage à la Maison de l’Amérique latine se tiendra aussi à la rentrée, ont précisé ses proches.

“Chez nous Teams, c’est fini”: une région allemande tourne le dos à Microsoft

Dans trois mois, les policiers, magistrats ou agents publics dans le Land allemand de Schleswig-Holstein n’utiliseront plus d’applications développées par l’américain Microsoft, une transition audacieuse pour cette collectivité en quête de “souveraineté numérique”.Cet Etat du nord de l’Allemagne mise sur des logiciels libres pour “reprendre le contrôle” sur ses systèmes informatiques et pouvoir décider “où les données sont stockées”, explique le ministre régional de la numérisation, Dirk Schrödter.L’entretien en visioconférence avec l’AFP se déroule via une application libre allemande. “Chez nous, Teams, c’est fini !”, ajoute-t-il, en référence à l’une des applications phare du géant Microsoft.A ce stade, la moitié des 60.000 fonctionnaires de cette région frontalière du Danemark ont entamé ce basculement technique qui doit s’achever fin septembre. Le reste, soit 30.000 enseignants, devrait suivre dans les prochaines années. – Montrer le chemin -Au cours de cette première phase, enclenchée en 2024, les fonctionnaires sont en train d’abandonner Word et Excel, remplacés par LibreOffice, puis la messagerie Outlook, substituée par Open-Xchange et Thunderbird. Sharepoint doit également être remplacé par la solution nextcloud.  La prochaine étape d’ici quelques années: le basculement vers le système d’exploitation Linux, pour tourner définitivement la page Windows.Le principe de l’open source, ou logiciel libre, existe depuis une quarantaine d’années et propose des logiciels dont le code source peut être inspecté, modifié et amélioré par tous.Le contexte de la montée des tensions entre l’Union européenne et les Etats-Unis, depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, a mis au premier plan le sujet de la souveraineté numérique et mis en lumière les risques inhérents au monopole des géants technologiques américains.Microsoft, en particulier, détient à la fois le système d’exploitation Windows et un écosystème d’applications bureautiques devenues incontournables, solutions clef en main pour les administrations comme pour les entreprises. “Les développements géopolitiques de ces derniers mois ont renforcé l’intérêt pour le chemin que nous avons pris, surtout en Europe”, assure le ministre, qui dit recevoir des demandes de conseils du monde entier. “La guerre en Ukraine avait révélé la dépendance énergétique de l’Europe; désormais, on voit qu’il existe également des dépendances numériques”, ajoute-t-il.Le Land de près de trois millions d’habitants anticipe aussi la future migration de ses données vers un cloud, et souhaiterait privilégier une infrastructure publique allemande plutôt que les services d’une entreprise américaine, explique M. Schrödter, économiste de formation et passionné du numérique.- Administrations “prises à la gorges” -Autre intérêt: faire des économies, car le coût des licences de logiciels dépasse celui des investissements dans la programmation d’applications libres et de la formation des fonctionnaires, d’après les experts interrogés par l’AFP.D’autant plus qu’en cas de mise à jour obligatoire, les administrations et entreprises n’ayant pas anticipé le surcoût se retrouvent “prises à la gorge”, explique l’un d’eux, Benjamin Jean, à la tête du cabinet de conseil Inno3.  A moyen terme, la région allemande compte économiser plusieurs dizaines de millions d’euros.Obstacles à la transition: le manque de formation et la crainte de la nouveauté. “Sans accompagnement c’est l’émeute et tout le monde veut revenir à ce qu’il connaît”, prévient François Pellegrini, professeur d’informatique à l’université de Bordeaux et spécialiste du sujet.D’ailleurs, quelques fonctionnaires devraient faire exception au basculement prévu après l’été dans le cas d’applications et procédures très spécialisées ou liées à la coopération interrégionale, précisent les autorités du Schleswig-Holstein.D’autres tentatives ailleurs en Europe illustrent ces risques comme dans la ville de Munich, pionnière de l’open source dans les années 1990, qui a fait marche arrière en 2017, évoquant des problèmes de compatibilité avec les logiciels fermés omniprésents et le manque de soutien politique continu.Autre acteur historique, la gendarmerie française a tenu bon: ses quelques 100.000 gendarmes utilisent toujours Linux depuis les années 2000.Un récent règlement européen, l'”Interoperable Europe Act”, entré en vigueur en avril 2024, pourrait donner un coup d’accélérateur. Celui-ci favorise la coopération entre les administrations publiques de l’Union européenne et encourage l’usage des logiciels libres.”D’ici deux ou trois ans”, plusieurs administrations modèles pourront faire un retour d’expérience et entraîner “un grand nombre d’acteurs” dans leur sillage, espère M. Jean. 

“Chez nous Teams, c’est fini”: une région allemande tourne le dos à Microsoft

Dans trois mois, les policiers, magistrats ou agents publics dans le Land allemand de Schleswig-Holstein n’utiliseront plus d’applications développées par l’américain Microsoft, une transition audacieuse pour cette collectivité en quête de “souveraineté numérique”.Cet Etat du nord de l’Allemagne mise sur des logiciels libres pour “reprendre le contrôle” sur ses systèmes informatiques et pouvoir décider “où les données sont stockées”, explique le ministre régional de la numérisation, Dirk Schrödter.L’entretien en visioconférence avec l’AFP se déroule via une application libre allemande. “Chez nous, Teams, c’est fini !”, ajoute-t-il, en référence à l’une des applications phare du géant Microsoft.A ce stade, la moitié des 60.000 fonctionnaires de cette région frontalière du Danemark ont entamé ce basculement technique qui doit s’achever fin septembre. Le reste, soit 30.000 enseignants, devrait suivre dans les prochaines années. – Montrer le chemin -Au cours de cette première phase, enclenchée en 2024, les fonctionnaires sont en train d’abandonner Word et Excel, remplacés par LibreOffice, puis la messagerie Outlook, substituée par Open-Xchange et Thunderbird. Sharepoint doit également être remplacé par la solution nextcloud.  La prochaine étape d’ici quelques années: le basculement vers le système d’exploitation Linux, pour tourner définitivement la page Windows.Le principe de l’open source, ou logiciel libre, existe depuis une quarantaine d’années et propose des logiciels dont le code source peut être inspecté, modifié et amélioré par tous.Le contexte de la montée des tensions entre l’Union européenne et les Etats-Unis, depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, a mis au premier plan le sujet de la souveraineté numérique et mis en lumière les risques inhérents au monopole des géants technologiques américains.Microsoft, en particulier, détient à la fois le système d’exploitation Windows et un écosystème d’applications bureautiques devenues incontournables, solutions clef en main pour les administrations comme pour les entreprises. “Les développements géopolitiques de ces derniers mois ont renforcé l’intérêt pour le chemin que nous avons pris, surtout en Europe”, assure le ministre, qui dit recevoir des demandes de conseils du monde entier. “La guerre en Ukraine avait révélé la dépendance énergétique de l’Europe; désormais, on voit qu’il existe également des dépendances numériques”, ajoute-t-il.Le Land de près de trois millions d’habitants anticipe aussi la future migration de ses données vers un cloud, et souhaiterait privilégier une infrastructure publique allemande plutôt que les services d’une entreprise américaine, explique M. Schrödter, économiste de formation et passionné du numérique.- Administrations “prises à la gorges” -Autre intérêt: faire des économies, car le coût des licences de logiciels dépasse celui des investissements dans la programmation d’applications libres et de la formation des fonctionnaires, d’après les experts interrogés par l’AFP.D’autant plus qu’en cas de mise à jour obligatoire, les administrations et entreprises n’ayant pas anticipé le surcoût se retrouvent “prises à la gorge”, explique l’un d’eux, Benjamin Jean, à la tête du cabinet de conseil Inno3.  A moyen terme, la région allemande compte économiser plusieurs dizaines de millions d’euros.Obstacles à la transition: le manque de formation et la crainte de la nouveauté. “Sans accompagnement c’est l’émeute et tout le monde veut revenir à ce qu’il connaît”, prévient François Pellegrini, professeur d’informatique à l’université de Bordeaux et spécialiste du sujet.D’ailleurs, quelques fonctionnaires devraient faire exception au basculement prévu après l’été dans le cas d’applications et procédures très spécialisées ou liées à la coopération interrégionale, précisent les autorités du Schleswig-Holstein.D’autres tentatives ailleurs en Europe illustrent ces risques comme dans la ville de Munich, pionnière de l’open source dans les années 1990, qui a fait marche arrière en 2017, évoquant des problèmes de compatibilité avec les logiciels fermés omniprésents et le manque de soutien politique continu.Autre acteur historique, la gendarmerie française a tenu bon: ses quelques 100.000 gendarmes utilisent toujours Linux depuis les années 2000.Un récent règlement européen, l'”Interoperable Europe Act”, entré en vigueur en avril 2024, pourrait donner un coup d’accélérateur. Celui-ci favorise la coopération entre les administrations publiques de l’Union européenne et encourage l’usage des logiciels libres.”D’ici deux ou trois ans”, plusieurs administrations modèles pourront faire un retour d’expérience et entraîner “un grand nombre d’acteurs” dans leur sillage, espère M. Jean. 

Protests over police killing in Kenya as govt presents budgetThu, 12 Jun 2025 16:05:41 GMT

Kenyan security forces on Thursday fired tear gas against demonstrators protesting a death in police custody, clashes that threatened to overshadow government attempts to pass a budget without sparking unrest.The government carefully prepared its new finance bill with the aim of avoiding the massive protests over tax hikes that engulfed Kenya a year ago.But the …

Protests over police killing in Kenya as govt presents budgetThu, 12 Jun 2025 16:05:41 GMT Read More »

Iran defies US on enrichment ahead of nuclear talks

Iran vowed Thursday to significantly increase its enriched uranium output in defiance of US demands, ahead of a round of nuclear talks overshadowed by fears of an imminent Israeli attack.The announcement came after the UN’s International Atomic Energy Agency (IAEA) accused Iran of non-compliance with its obligations. Israel said the world must respond “decisively”.The United States and other Western countries, along with Israel, have repeatedly accused Iran of seeking a nuclear weapon, which it has repeatedly denied.Ahead of Sunday’s sixth round of US-Iran talks in Oman, the Islamic republic threatened to strike American bases in the region if the negotiations break down and conflict erupts.”If the talks fail, the risk of military escalation becomes much more immediate,” said Hamidreza Azizi, a visiting fellow at the German Institute for International and Security Affairs.Uranium enrichment is a central dispute, with Iran defending it as a “non-negotiable” right in its pursuit of a civilian nuclear programme, while the United States has called it a “red line”.Iran’s foreign minister and chief negotiator, Abbas Araghchi, said the IAEA’s resolution “adds to the complexity of the discussions”.”We will be in Muscat to defend the rights of the Iranian people,” he said.- ‘Extremist’ -The IAEA’s board of governors adopted a resolution condemning Iran’s “non-compliance” with its nuclear obligations under the Non-Proliferation Treaty (NPT), carried by 19 votes in favour, out of 35 in total, diplomats said.The resolution could lay the groundwork for European countries to invoke a “snapback” mechanism by reinstating UN sanctions under the 2015 Iran nuclear deal — an option that expires in October.Iran’s nuclear chief, Mohammad Eslami, slammed the resolution as “extremist”, blaming Israeli influence.Iran, he said, had upheld its commitments under the NPT but rolled back adherence to the 2015 deal after Donald Trump withdrew the United States from the accord during his first term as US president.”They can’t expect us to fulfil them without them (Western countries) honouring any of their commitments,” said Eslami.In response to the resolution, Iran outlined its next steps.”The necessary orders have been issued by the head of the Atomic Energy Organization (of Iran) to launch a new enrichment centre in a secure location,” the organisation and foreign ministry said.Iran would also replace “all of these first-generation machines with sixth-generation advanced machines” at the Fordo uranium enrichment plant, spokesman Behrouz Kamalvandi said.This means “our production of enriched material will increase significantly”, he added.Eslami said enrichment would begin at the new “invulnerable” site when machines were installed.Iran currently enriches uranium to 60 percent, far above the 3.67-percent limit set in the 2015 deal and close, though still short, of the 90 percent needed for a nuclear warhead.- Threats to US bases -Omani Foreign Minister Badr Albusaidi confirmed the “6th round of Iran US talks will be held in Muscat this Sunday”, in a post on X.Trump appeared to shift his previously optimistic tone on the talks this week, saying he was “less confident” a deal could be reached.On Wednesday, following Iran’s threat to hit US bases in case of war, Trump said US personnel were being moved from the potentially “dangerous” Middle East.On Thursday, the US embassy in Jerusalem restricted staff movements over security concerns, citing “increased regional tensions”.A US official had earlier said staff levels at the embassy in Iraq were being reduced over security concerns.- ‘Strategic mistake’ -Israel has repeatedly warned it could attack Iranian nuclear sites, vowing to stop it acquiring an atomic bomb.It said Iran’s “actions undermine the global non-proliferation regime and pose an imminent threat to regional and international security and stability”.Reports in US media, including NBC and The New York Times, this week said Israel was considering taking military action against Iran, likely without US support.”While it’s possible the show of force from the US and Israel is meant to create pressure that leads to a diplomatic breakthrough, the stakes are very high and both sides appear deeply entrenched,” political expert Azizi said.”Without progress on core demands, diplomacy may only delay, not prevent, confrontation.”Iran has vowed to respond to any attack.”All its (US) bases are within our reach, we have access to them, and without hesitation we will target all of them in the host countries,” Defence Minister Aziz Nasirzadeh said.”God willing, things won’t reach that point, and the talks will succeed.”Following Iran’s vow to increase enrichment, the European Union called on it “to show restraint”.Iran’s permanent UN representative Amir Saeid Iravani has said Tehran will consider “proportionate responses” if the snapback mechanism is triggered — including “starting the process of withdrawal” from the NPT.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Trump assure qu’il va mettre fin à la politique en faveur des voitures électriques en Californie

Le président américain Donald Trump a assuré jeudi qu’il allait mettre fin à la politique ambitieuse en faveur des voitures électriques de la Californie, un Etat démocrate érigé en épouvantail.”Nous sauvons officiellement l’industrie automobile américaine de la destruction”, a déclaré le chef de l’Etat, lors d’un évènement organisé à la Maison Blanche.Il doit signer à cette occasion, selon ses services, une résolution votée par le Congrès en mai, destinée à empêcher la Californie d’interdire la vente de véhicules thermiques neufs en 2035.Au moment du vote au Congrès, les autorités californiennes avaient assuré qu’elles saisiraient la justice dès que le président signera le texte qui s’attaque au dispositif dérogatoire dont bénéficie l’Etat le plus peuplé du pays.La signature du président faisait peu de doute: le milliardaire républicain, climatosceptique notoire, a fait campagne en 2024 sur sa volonté de forer du pétrole à tout-va. Il a aussi déjà abandonné l’objectif fixé par son prédécesseur démocrate Joe Biden de vendre 50% de voitures électriques aux Etats-Unis d’ici 2030.Sous l’impulsion du gouverneur démocrate Gavin Newsom, le parlement de Californie avait légiféré en 2022 pour imposer que tous les véhicules neufs vendus dans l’Etat soient à “zéro émission” polluante à partir de 2035.Une ambition partagée par une dizaine d’autres Etats démocrates, mais contestée par le président Donald Trump et son Parti républicain qui dénoncent ce qu’ils estiment être un diktat pour l’ensemble des Etats-Unis.La Californie compte le plus grand nombre de voitures électriques du pays et bénéficie depuis plus d’un demi-siècle de dérogations qui lui permettent de fixer des normes environnementales plus strictes que la législation fédérale.L’Etat de l’Ouest américain a ainsi poussé de longue date les constructeurs automobiles à fabriquer des voitures respectant ses normes d’émission et vendues partout aux Etats-Unis. 

Trump assure qu’il va mettre fin à la politique en faveur des voitures électriques en Californie

Le président américain Donald Trump a assuré jeudi qu’il allait mettre fin à la politique ambitieuse en faveur des voitures électriques de la Californie, un Etat démocrate érigé en épouvantail.”Nous sauvons officiellement l’industrie automobile américaine de la destruction”, a déclaré le chef de l’Etat, lors d’un évènement organisé à la Maison Blanche.Il doit signer à cette occasion, selon ses services, une résolution votée par le Congrès en mai, destinée à empêcher la Californie d’interdire la vente de véhicules thermiques neufs en 2035.Au moment du vote au Congrès, les autorités californiennes avaient assuré qu’elles saisiraient la justice dès que le président signera le texte qui s’attaque au dispositif dérogatoire dont bénéficie l’Etat le plus peuplé du pays.La signature du président faisait peu de doute: le milliardaire républicain, climatosceptique notoire, a fait campagne en 2024 sur sa volonté de forer du pétrole à tout-va. Il a aussi déjà abandonné l’objectif fixé par son prédécesseur démocrate Joe Biden de vendre 50% de voitures électriques aux Etats-Unis d’ici 2030.Sous l’impulsion du gouverneur démocrate Gavin Newsom, le parlement de Californie avait légiféré en 2022 pour imposer que tous les véhicules neufs vendus dans l’Etat soient à “zéro émission” polluante à partir de 2035.Une ambition partagée par une dizaine d’autres Etats démocrates, mais contestée par le président Donald Trump et son Parti républicain qui dénoncent ce qu’ils estiment être un diktat pour l’ensemble des Etats-Unis.La Californie compte le plus grand nombre de voitures électriques du pays et bénéficie depuis plus d’un demi-siècle de dérogations qui lui permettent de fixer des normes environnementales plus strictes que la législation fédérale.L’Etat de l’Ouest américain a ainsi poussé de longue date les constructeurs automobiles à fabriquer des voitures respectant ses normes d’émission et vendues partout aux Etats-Unis.