Cannes: interpellation d’un homme ayant menacé des policiers avec un couteau

Un homme d’une vingtaine d’années a été interpellé samedi en fin de matinée à Cannes (Alpes-Maritimes) après avoir menacé des policiers avec un couteau près du commissariat de la ville, a-t-on appris de sources policière et judiciaire.L’homme, qui ne semblait “pas dans un état normal”, se trouvait “à proximité du commissariat quand il s’est approché d’un véhicule de police menaçant l’équipage d’un couteau”, a déclaré à l’AFP une source préfectorale. Il a été “immédiatement neutralisé par un coup de pistolet à impulsion électrique et placé en garde à vue”, a précisé la même source.Une source policière a affirmé que l’homme avait crié “Allah Akbar” en s’approchant des policiers, ce que n’ont confirmé ni la préfecture, ni le parquet. “Les mots d’+Allah Akbar+ n’ont pas été prononcés sur la voie publique”, a assuré la source préfectorale.Interrogé par l’AFP, le procureur de la République de Grasse Damien Savarzeix a confirmé “une agression à l’extérieur du commissariat de Cannes qui n’a pas fait de blessé”, sans fournir plus de détails sur ces faits.Il a précisé qu’une enquête avait été confiée à la police judiciaire.”Encore un qui va être désigné irresponsable par la Justice?”, s’est interrogé dans un message sur X le maire LR de Cannes, David Lisnard, affirmant que “le même individu avait été arrêté il y a quelques jours par la police municipale après avoir dégradé un véhicule du service”.

Neige dans le Massif central: des conditions de circulation difficiles

La circulation dans les monts du Lyonnais et du Forez reste difficile samedi matin, en raison de chutes de neige apparues dans la nuit, selon inforoute42, alors que trois départements du nord du massif Central sont en vigilance orange neige-verglas.Sur les axes routiers principaux et en ville, les conditions de circulation sont considérées comme normale à délicate.La neige est tombée dans la nuit, particulièrement sur la ville de Saint-Etienne, toute recouverte d’un manteau blanc samedi matin, ont constaté des journalistes de l’AFP. “On a été assez surpris, on ne pensait pas qu’il allait neiger dans la nuit autant, donc on a réveillé les enfants et on est allé faire de la luge et s’amuser dans la neige”, a raconté à l’AFP Julie une habitante stéphanoise, qui n’a pas souhaité donner son nom, venue se promener dans le Parc de l’Europe.”C’est tout blanc, c’est magnifique. Aujourd’hui quand j’ai ouvert la fenêtre, waouh, c’est génial, j’ai dit qu’il faut qu’on y aille, on y va”, s’exclame Shu, en jouant avec une boule de neige en forme de coeur.Météo France a maintenu la vigilance orange pour neige-verglas pour les départements de la Creuse, de l’Allier et du Puy-de-Dôme, précisant une perturbation pluvio-neigeuse en Auvergne et dans l’ouest de Rhône-Alpes.”En matinée de samedi, les chutes de neige vont devenir de plus en plus marquées sur le Puy-de-Dôme et l’Allier puis la Creuse”, a annoncé Météo France.Une couche de 2 à 5 cm est attendue en plaine pouvant atteindre 10 cm localement. Au-dessus de 400 m, elle pourra être comprise entre 10 et 15 cm, voire 20 cm sur certaines zones.”Cette neige tient au sol presque partout sur les départements en orange”, a informé Météo France dans son dernier bulletin météo.La vigilance orange doit prendre fin dimanche à 10H00.

Neige dans le Massif central: des conditions de circulation difficiles

La circulation dans les monts du Lyonnais et du Forez reste difficile samedi matin, en raison de chutes de neige apparues dans la nuit, selon inforoute42, alors que trois départements du nord du massif Central sont en vigilance orange neige-verglas.Sur les axes routiers principaux et en ville, les conditions de circulation sont considérées comme normale à délicate.La neige est tombée dans la nuit, particulièrement sur la ville de Saint-Etienne, toute recouverte d’un manteau blanc samedi matin, ont constaté des journalistes de l’AFP. “On a été assez surpris, on ne pensait pas qu’il allait neiger dans la nuit autant, donc on a réveillé les enfants et on est allé faire de la luge et s’amuser dans la neige”, a raconté à l’AFP Julie une habitante stéphanoise, qui n’a pas souhaité donner son nom, venue se promener dans le Parc de l’Europe.”C’est tout blanc, c’est magnifique. Aujourd’hui quand j’ai ouvert la fenêtre, waouh, c’est génial, j’ai dit qu’il faut qu’on y aille, on y va”, s’exclame Shu, en jouant avec une boule de neige en forme de coeur.Météo France a maintenu la vigilance orange pour neige-verglas pour les départements de la Creuse, de l’Allier et du Puy-de-Dôme, précisant une perturbation pluvio-neigeuse en Auvergne et dans l’ouest de Rhône-Alpes.”En matinée de samedi, les chutes de neige vont devenir de plus en plus marquées sur le Puy-de-Dôme et l’Allier puis la Creuse”, a annoncé Météo France.Une couche de 2 à 5 cm est attendue en plaine pouvant atteindre 10 cm localement. Au-dessus de 400 m, elle pourra être comprise entre 10 et 15 cm, voire 20 cm sur certaines zones.”Cette neige tient au sol presque partout sur les départements en orange”, a informé Météo France dans son dernier bulletin météo.La vigilance orange doit prendre fin dimanche à 10H00.

Colombie: dans une zone d’intense culture de coca, des habitants pris en étau entre armée et guérillas

Pris en étau entre la mainmise de diverses guérillas qui opèrent dans cette zone d’intense production de coca et l’armée colombienne qui a lancé des opérations contre-offensives, les habitants du Canyon de Micay (sud-ouest) crient leur exaspération et leur peur face à une situation sécuritaire qui se dégrade. Ecartelés entre violence du quotidien et sentiment d’abandon de l’Etat, des habitants ont entrepris samedi et dimanche, sous les yeux de l’AFP, de gravir une montagne vert fluo couverte de champs de feuilles de coca pour aller chasser les militaires postés au sommet, leur intimant : “Partez” !Jeudi dernier, ils avaient désarmé et retenu 29 soldats et policiers, finalement libérés samedi, pour exprimer leur colère après de violents affrontements entre militaires et guérillas locales laissant des blindés incendiés en bord de route et des maisons criblées de balles.”On ressent peur, crainte, désespoir, désillusion, tristesse. Voilà ce que nous avons dans le cÅ“ur”, dit à l’AFP une leader communautaire de 67 ans, qui a demandé à conserver l’anonymat.Depuis octobre et l’offensive sécuritaire des autorités baptisée “Persée”, militaires et policiers tentent sans succès de prendre le contrôle de l’une des plus vastes régions de cultures illicites de coca, ingrédient principal de la cocaïne dont la Colombie est le plus grand producteur mondial.Pour certains habitants du Canyon de Micay, cette contre-offensive n’est que violence supplémentaire à endurer alors qu’ils réclament à l’Etat de remédier aux lacunes en matière d’éducation, de santé et de services de base.D’autres, à voix basse, avouent qu’ils sont poussés à agir sous les injonctions de membres de la guérilla de l’Etat-Major Central (EMC), l’organisation la plus puissante de la région, dissidents des ex-FARC qui ont signé la paix en 2016.Une théorie défendue par le président colombien de gauche Gustavo Petro, qui juge les habitants “instrumentalisés” par les groupes armés. Mercredi, en réaction à l’assassinat la veille dans cette zone de cinq soldats dans un attentat à la bombe, il a accusé les membres du Front Carlos Patiño de l’EMC d’être une “armée privée des cartels (de drogue) mexicains” et a affirmé que les combattre était une question de “souveraineté” nationale.”Dans le Canyon de Micay, l’objectif du gouvernement n’est pas de brûler des maisons, asperger les champs (de pesticides)” mais de “transformer l’économie par une autre qui apporte le progrès. Et nous demandons aux paysans de Micay de nous y aider, de ne pas aider les narcos”, avait-il assuré peu auparavant.Quelque 1.500 soldats et policiers sont toujours déployés dans cette zone.- “Déçus” – “C’était censé être le gouvernement du changement et regardez comment il nous attaque, il ne nous apporte que la guerre. Au lieu d’arriver dans nos territoires avec des investissements (…) il vient nous attaquer”, déplore un leader paysan, cueilleur de coca de 37 ans, qui a demandé l’anonymat.Comme lui, les habitants ne souhaitent pas arrêter la lucrative culture de la coca dont dépendent des milliers de familles de ce département du Cauca qui avait voté à 81% pour Gustavo Petro en 2022.”Nous avions grand espoir en ce président qui allait changer notre vie. C’est tout le contraire aujourd’hui, et on est déçus”, observe une habitante. “S’il ne veut pas faire d’investissement pour nous aider qu’il ne le fasse pas, mais qu’il nous laisse vivre en paix”, peste-t-elle.Dans le Canyon de Micay, l’EMC opère au vu et au su de tous. En civil ou en tenue de camouflage, lourdement armés, ses membres installent des postes de contrôle improvisés sur les routes et dictent leur loi, interdisant consommation de cocaïne et parfois d’alcool.D’autres guérillas rivales, l’ELN et la Segunda Marquetalia, contrôlent également des territoires de cocaïers dans cette vaste zone de la côte pacifique, ainsi que des laboratoires de transformation des feuilles en cocaïne.Dans le Cauca, les cultures illicites ont été multipliées par cinq au cours des dix dernières années, atteignant près de 32.000 hectares en 2023, selon l’ONU, sur les 253.00 hectares recensés dans tout le pays.Pour la chercheuse Juana Cabezas de l’ONG Indepaz, “la Colombie n’est pas revenue aux anciens temps” du conflit armé qui a fait 1,1 million de morts dans le pays en plus d’un demi-siècle, ni n’a “les pires indices de violence”.Mais la période actuelle est marquée par une “reconfiguration armée” du conflit avec une fragmentation des organisations depuis le désarmement des FARC en 2017, alors la plus puissante guérilla du pays.Dans le Canyon de Micay, la fragmentation des guérillas divise également familles et amis. Désormais, les habitants évitent de se rendre dans les villages voisins: les étrangers sont perçus comme suspects.

Zelensky dément tout encerclement de ses troupes dans la région de Koursk

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a démenti samedi tout encerclement de ses troupes dans la région russe de Koursk, où l’armée du Kremlin a regagné rapidement du terrain ces derniers jours aux forces de Kiev.Le président américain Donald Trump a demandé vendredi à Moscou d’épargner la vie de “milliers de soldats” ukrainiens encerclés, sans préciser clairement s’il s’évoquait la région de Koursk.L’armée ukrainienne a ensuite démenti, dès vendredi soir, un encerclement dans ce secteur.”Nos troupes continuent de contenir les groupes (…) russes et nord-coréens dans la région de Koursk. Il n’y a pas d’encerclement de nos troupes”, a réagi pour sa part, samedi, le président ukrainien dans un message sur Telegram.Il a également affirmé que la Russie amassait des forces afin d’attaquer la région ukrainienne de Soumy, frontalière de celle de Koursk.  “L’accumulation de troupes russes indique que Moscou a l’intention d’ignorer toute diplomatie à l’avenir. Il est évident que la Russie prolonge la guerre”, a-t-il accusé.Plus tôt, samedi, Moscou a revendiqué dans la région de Koursk la reprise de deux villages, ceux de Zaolechenka et Roubanchtchina, au nord et à l’ouest de la ville de Soujda, dont Moscou avait annoncé la reconquête jeudi.L’armée russe a publié samedi des images montrant d’importantes destructions dans les rues de Soudja, une cité qui constituait la principale prise de l’Ukraine dans la région.Le gouverneur russe régional, Alexandre Khinchtein, a affirmé que 275 civils avaient été évacuées des zones reprises depuis mercredi.Vladimir Poutine a, lui, appelé vendredi les soldats ukrainiens qui combattent dans la région à déposer les armes. Pour sa part, l’armée ukrainienne a publié samedi sur les réseaux sociaux une carte montrant un retrait de ses troupes vers l’ouest de la région de Koursk, en direction de la frontière entre les deux pays.- Enjeu clé -Début août 2024, Kiev avait lancé une offensive surprise dans la région, occupant des centaines de kilomètres carrés. L’opération visait notamment à détourner des forces russes d’autres secteurs du front et à pousser Moscou à des négociations.Mais, depuis des mois, les troupes ukrainiennes y perdaient progressivement du terrain face aux forces russes soutenues, selon Kiev, par un contingent nord-coréen. Ces derniers jours, leur recul s’est subitement accéléré.La situation militaire y constitue un enjeu clé au moment où les efforts internationaux s’intensifient pour mettre fin au conflit en cours depuis plus de trois ans.Vladimir Poutine, sans s’opposer catégoriquement à la trêve proposée par les Etats-Unis, a déclaré jeudi que les “prochaines étapes” dépendraient de la libération de cette région frontalière russe, où l’armée ukrainienne s’était emparée de plus d’un millier de kilomètres carrés en août dernier avec pour objectif d’en faire une monnaie d’échange lors de négociations ultérieures avec Moscou.Samedi, l’Ukraine et la Russie ont par ailleurs fait état de nombreuses attaques mutuelles de drones au cours de la nuit précédente.Kiev a annoncé avoir abattu 130 drones Shahed de fabrication iranienne lancés par la Russie sur 14 régions de l’Ukraine. Selon l’armée de l’air ukrainienne, les forces russes ont également lancé deux missiles balistiques dans la nuit.A Moscou, le ministère russe de la Défense a fait état de son côté de 126 drones ukrainiens abattus, principalement au-dessus de ses régions de Volgograd et de Voronej (sud).L’armée ukrainienne envoie régulièrement des drones contre la Russie, en réponse aux frappes russes qui visent quasi-quotidiennement l’Ukraine depuis février 2022.