Casse du Louvre: le quatrième membre présumé du commando mis en examen et incarcéré

Le quatrième membre présumé du commando du spectaculaire casse du Louvre a été mis en examen vendredi pour vol en bande organisée et association de malfaiteurs et incarcéré, mais les joyaux restent, eux, malheureusement toujours introuvables.Ses avocates ont demandé un débat différé devant le juge des libertés et de la détention (JLD) et une nouvelle audience aura lieu mardi. Le suspect a été incarcéré dans l’attente, selon une source proche du dossier.Le quatuor suspecté d’être à la manoeuvre le 19 octobre est ainsi désormais entre les mains de la justice.Le dernier membre du commando recherché, originaire de Seine-Saint-Denis, a été arrêté mardi matin sur un chantier à Laval (Mayenne), selon une source proche dossier.Il est âgé de 39 ans, a indiqué la procureure de Paris Laure Beccuau dans un communiqué, en précisant qu’il avait été mis en examen par les juges d’instruction de la Jirs (Juridiction interrégionale spécialisée) pour vol en bande organisée (crime faisant encourir 15 ans de réclusion) et association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime (délit faisant encourir 10 ans d’emprisonnement), en récidive car il a déjà été condamné pour proxénétisme aggravé en 2023. “Déjà condamné à six reprises, cet homme était connu de la justice pour des infractions de natures diverses, comme proxénétisme, conduite sans permis et recel de vol, délit pour lequel il avait été condamné à deux mois d’emprisonnement avec sursis en 2010”, a expliqué Mme Beccuau.Les gardes à vue de trois autres personnes interpellées en Mayenne mardi en même temps que lui “ont été levées, sans qu’aucun élément ne soit retenu contre elles à ce stade”, a ajouté la procureure.Avant ce dernier coup de filet, les enquêteurs de la Brigade de répression du banditisme (BRB) de la police judiciaire parisienne ainsi que ceux de l’Office central de lutte contre le trafic de biens culturels (OCBC) avaient pu interpeller, en deux mouvements, trois des quatre membres présumés de l’équipe de cambrioleurs, qui ont aussi été mis en examen pour vol en bande organisée et association de malfaiteurs.Ils sont âgés de 35, 37 et 39 ans.- Monte-charge -Parmi les suspects, deux sont soupçonnés d’avoir pénétré le 19 octobre dans la galerie d’Apollon tandis que les deux autres — dont celui mis en examen vendredi — étaient restés à l’extérieur, avant de prendre la fuite tous ensemble.Une cinquième personne, une femme de 38 ans, compagne de l’un des suspects, est, elle, poursuivie pour complicité mais a pu obtenir sa libération sous contrôle judiciaire.Les malfaiteurs avaient agi en plein jour, encagoulés, munis d’un monte-charge de déménageurs et armés de disqueuses. Leur casse, retentissant, n’a duré que huit minutes.Deux d’entre eux ont laissé des traces ADN derrière eux sur l’un des scooters ayant servi à la fuite, sur l’une des vitrines fracturées et sur des objets abandonnés au Louvre. L’ADN du couple a été retrouvé dans la nacelle du monte-charge utilisé.Les profils de ces malfaiteurs ne correspondent pas à ceux “que, généralement, on associe au haut du spectre de la criminalité organisée”, avait indiqué Laure Beccuau.Deux d’entre eux, habitants d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), étaient pour l’un sans activité, après avoir été livreur ou ripeur (ramassage d’ordures), pour l’autre chauffeur de taxi clandestin, connu pour des vols aggravés. L’homme du couple, lui, a un casier chargé de onze condamnations, dont une dizaine pour des vols.- Hausse du prix d’entrée -Un mois après le casse spectaculaire, les bijoux, estimés à 88 millions d’euros, sont en revanche toujours dans la nature. Tout comme les commanditaires.Parallèlement à l’enquête judiciaire, la controverse sur la sécurité du Louvre reste vive.Selon des informations du Monde, un audit de sûreté faisait état dès 2018 de la “vulnérabilité” que représentait le balcon par lequel sont entrés les cambrioleurs et notait son accès possible à l’aide d’une nacelle, des similitudes troublantes avec le mode opératoire utilisé. La direction actuelle a indiqué au journal n’avoir eu ce document en sa possession qu’après le casse.Début novembre, la Cour des comptes avait estimé que le musée le plus visité au monde avait “privilégié les opérations visibles et attractives” au détriment de la sécurité.La directrice du Louvre, Laurence des Cars, a annoncé la semaine dernière l’installation prochaine d’un “poste avancé mobile de la police nationale” pour protéger le musée pendant les périodes d’affluence touristique.

Crash du Rio-Paris: décision du procès en appel le 21 mai 2026

La cour d’appel de Paris rendra le 21 mai 2026 son délibéré du procès en appel d’Air France et Airbus pour homicides involontaires pour le crash du vol Rio-Paris en 2009, a indiqué vendredi une source judiciaire.Le 1er juin 2009, le vol AF447 reliant Rio de Janeiro à Paris s’est abîmé en pleine nuit dans l’Atlantique, quelques heures après son décollage, entraînant la mort de ses 216 passagers et 12 membres d’équipage, dans l’accident le plus meurtrier de l’histoire des compagnies françaises.Après avoir demandé et obtenu leur relaxe en première instance, le ministère public a infirmé sa position et requis la condamnation du constructeur et de la compagnie aérienne au terme des deux mois du procès en appel, qui s’est achevé jeudi soir.”Rien n’est venu, aucune parole de réconfort sincère. C’est une défense en granit, un seul mot résume tout ce cirque: l’indécence”, ont fustigé mercredi les avocats généraux dans leur réquisitoire. “Seize années pour venir raconter n’importe quoi et nous sortir des arguments de la manche ou du chapeau, c’est inadmissible de la part d’une compagnie.”Pour le parquet général, les fautes commises par Airbus sont “la sous-estimation de la gravité des défaillances des sondes Pitot équipant l’avion”, “un défaut d’information des équipages des sociétés exploitantes, qui a empêché les pilotes de réagir comme il le fallait et créé la situation conduisant à l’accident”. Concernant Air France, il s’agit d'”un défaut de formation relatif à la procédure à suivre en cas de gel des sondes Pitot et des dysfonctionnements en résultant” et “un défaut d’information des équipages sur la détection du gel” de ces sondes “qui s’imposait pour assurer la sécurité des opérations aériennes”.En première instance comme en appel, Airbus et Air France se sont farouchement défendus de toute responsabilité pénale.Une condamnation serait essentiellement symbolique, mais dévastatrice en termes de relations publiques pour les deux entreprises. En tant que personnes morales, elles ne peuvent être condamnées qu’à une peine d’amende de 225.000 euros maximum.

Mali capital sees rise in fuel supplies after unofficial truce with jihadistsFri, 28 Nov 2025 15:59:33 GMT

Crippling fuel shortages in Mali’s capital Bamako have eased after the military escorted some convoys and officials agreed an unofficial truce with jihadists who had imposed a blockade on tanker convoys for weeks and choked the landlocked country.Since September, militants from the Al-Qaeda-affiliated Group for the Support of Islam and Muslims (JNIM) have severed fuel …

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US National Guard shooting suspect to be charged with murder

An Afghan national accused of shooting two National Guard members will be charged with first-degree murder, a US official said Friday, in an escalation of charges following the incident that left one Guardsman dead.The US attorney for Washington DC, Jeanine Pirro has identified the assailant as Rahmanullah Lakanwal, a 29-year-old Afghan national who the US media described as a member of the “Zero Units” — a CIA-backed counterterrorism group.”There are certainly many more charges to come, but we are upgrading the initial charges of assault to murder in the first degree,” Jeanine Pirro, the attorney for Washington DC, told the Fox News program Fox & Friends.”It is a premeditated murder. There was an ambush with a gun toward people who didn’t know what was coming.”President Donald Trump has said that Sarah Beckstrom, a 20-year-old West Virginia National Guard member deployed in the US capital as part of his crackdown on crime, died from her wounds.He said the other soldier wounded in Wednesday’s attack just blocks from the White House, 24-year-old Andrew Wolfe, was “fighting for his life.””We still have hope,” Pirro said of Wolfe.”He’s still in critical condition. We are doing everything we can to assist his family.”Pirro said earlier Lakanwal opened fire with a .357 Smith and Wesson revolver on a group of guardsmen on patrol near the White House.He had been living in the western state of Washington and had driven across the country to the capital, she said.The shooting on the eve of the Thanksgiving holiday has brought together three politically explosive issues: Trump’s controversial use of the military at home, immigration, and the legacy of the US war in Afghanistan.Following the shooting, Trump pledged to suspend migration from what he called “third world countries” and threatened to reverse “millions” of admissions granted under his predecessor Joe Biden, in a new escalation in his anti-migration stance.The heads of the FBI, CIA and Homeland Security and other senior Trump appointees all insisted that Lakanwal had been granted unvetted access to the US because of lax asylum policies in the wake of the chaotic final US withdrawal from Afghanistan under former president Biden.However, AfghanEvac, a group that helped resettle Afghans in the US after the military withdrawal, said they had undergone “some of the most extensive security vetting” of any migrants.

Inondations en Asie du Sud-Est: plus de 300 morts en Thaïlande et en Indonésie

Le bilan des inondations qui frappent l’Asie du Sud-Est s’est considérablement alourdi vendredi, passant le seuil des 300 décès, avec au moins 145 morts en Thaïlande et 174 en Indonésie.En Indonésie ainsi qu’en Malaisie voisine et en Thaïlande, les mêmes images de villes inondées, de populations piégées par les eaux et de glissements de terrain provoqués par le déluge qui s’est abattu depuis plusieurs jours.Sur l’île indonésienne de Sumatra (ouest), les inondations et les glissements de terrain ont fait au moins 174 morts et 80 disparus a déclaré Suharyanto, chef de l’Agence nationale de gestion des catastrophes (BNPB), qui comme beaucoup d’Indonésiens ne porte qu’un seul nom. Il a prévenu que le bilan pourrait encore s’alourdir “car des zones sont encore inaccesibles et il pourrait y avoir des victimes”. Un précédent bilan faisait état de 111 morts.”Notre priorité reste l’évacuation et l’assistance. Nous espérons que le temps va s’améliorer pour pouvoir envoyer un hélicoptère sur place”, a indiqué de son côté Ferry Walintukan, porte-parole de la police de Sumatra nord, alors que de nombreux accès routiers sont coupés.À Medan, dans le nord de Sumatra, un photographe de l’AFP a constaté que les eaux de crue, d’un brun trouble, lui arrivaient à hauteur de hanche.A Sumatra ouest, Misniati, âgée de 53 ans et qui comme beaucoup d’Indonésiens ne porte qu’un nom, a raconté une lutte terrifiante contre la montée des eaux pour rejoindre son mari à la maison.”J’ai vu que la rue était inondée. J’ai essayé de revenir jusque chez moi pour prévenir mon mari, mais l’eau m’arrivait déjà à la taille”, a-t-elle confié à l’AFP.Elle a dû lutter contre le courant qui menaçait de l’emporter et est arrivée chez elle alors que l’eau lui arrivait à la poitrine.”Nous n’avons pas fermé l’œil de la nuit, nous avons juste surveillé (le niveau de) l’eau”, a-t-elle ajouté. – Morgue saturée -En Thaïlande, “le nombre total de décès dans les provinces du Sud s’élève à 145″, a déclaré vendredi après-midi Siripong Angkasakulkiat, porte-parole du gouvernement, précisant que plus de 100 personnes avaient trouvé la mort dans la seule province de Songkhla. Le bilan des décès en Thaïlande, qui était à 55 morts, a ainsi presque triplé vendredi.Le Sud est le plus touché. Les inondations ont contraint les habitants de Hat Yai à s’agripper aux toits en attendant d’être secourus par bateau.Plus de 100 personnes ont trouvé la mort dans la seule province de Songkhla où la principale morgue recevant les corps des victimes des inondations dans le sud du royaume est saturée, a déclaré vendredi un représentant de l’hôpital local.”La morgue a dépassé sa capacité, nous avons donc besoin de plus”, a déclaré à l’AFP Charn, un responsable de la morgue qui n’a donné que son prénom.Jeudi, des habitants ont décrit une montée rapide des eaux. “L’eau est montée jusqu’au plafond du deuxième étage”, a ainsi témoigné Kamban Wongpanya, 67 ans, secourue par bateau.Chayaphol Promkleng, un commerçant, pensait au départ que sa boutique serait épargnée car l’eau ne m’arrivait “qu’aux chevilles”.Mais le lendemain, le niveau était monté “à la taille. Je ne pouvais rien faire. Je me suis enfui du magasin pour avoir la vie sauve”.Le propriétaire d’un magasin, Rachane Remsringam, a indiqué que son magasin de marchandises générales, Madam Yong, avait été pillé et vandalisé par des victimes des inondations.”De nombreux produits de cuisine et denrées alimentaires ont été volés, notamment du sucre et du lait”, a-t-il déclaré à l’AFP, ajoutant que les dégâts s’élevaient à plusieurs centaines de milliers de dollars.Le gouvernement a annoncé vendredi la suspension du chef du district de Hat Yai, accusé d’avoir échoué à répondre de façon adéquate aux inondations.L’Indonésie et les autres pays d’Asie du Sud-Est sont sujets aux inondations et aux glissements de terrain pendant la saison des pluies, généralement de novembre à avril. Mais les pluies de mousson ont été aggravées par une tempête tropicale qui a balayé la région.Le changement climatique a également accru l’intensité des tempêtes, accompagnées de précipitations plus abondantes, de crues soudaines et de rafales plus violentes.Un climat plus chaud retient davantage d’humidité, engendrant des épisodes de pluie plus intenses, tandis que des océans plus chauds peuvent amplifier la force des systèmes orageux.En Malaisie, les inondations qui ont submergé de vastes zones du nord de l’État de Perlis ont fait deux morts.”Les climatologues ont déjà averti que les phénomènes météorologiques extrêmes… continueront de s’aggraver à mesure que les températures augmenteront”, a expliqué Renard Siew, conseiller en matière de changement climatique auprès du Centre d’études sur la gouvernance et les sciences politiques en Malaisie. “C’est exactement ce à quoi nous assistons”.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Inondations en Asie du Sud-Est: plus de 300 morts en Thaïlande et en Indonésie

Le bilan des inondations qui frappent l’Asie du Sud-Est s’est considérablement alourdi vendredi, passant le seuil des 300 décès, avec au moins 145 morts en Thaïlande et 174 en Indonésie.En Indonésie ainsi qu’en Malaisie voisine et en Thaïlande, les mêmes images de villes inondées, de populations piégées par les eaux et de glissements de terrain provoqués par le déluge qui s’est abattu depuis plusieurs jours.Sur l’île indonésienne de Sumatra (ouest), les inondations et les glissements de terrain ont fait au moins 174 morts et 80 disparus a déclaré Suharyanto, chef de l’Agence nationale de gestion des catastrophes (BNPB), qui comme beaucoup d’Indonésiens ne porte qu’un seul nom. Il a prévenu que le bilan pourrait encore s’alourdir “car des zones sont encore inaccesibles et il pourrait y avoir des victimes”. Un précédent bilan faisait état de 111 morts.”Notre priorité reste l’évacuation et l’assistance. Nous espérons que le temps va s’améliorer pour pouvoir envoyer un hélicoptère sur place”, a indiqué de son côté Ferry Walintukan, porte-parole de la police de Sumatra nord, alors que de nombreux accès routiers sont coupés.À Medan, dans le nord de Sumatra, un photographe de l’AFP a constaté que les eaux de crue, d’un brun trouble, lui arrivaient à hauteur de hanche.A Sumatra ouest, Misniati, âgée de 53 ans et qui comme beaucoup d’Indonésiens ne porte qu’un nom, a raconté une lutte terrifiante contre la montée des eaux pour rejoindre son mari à la maison.”J’ai vu que la rue était inondée. J’ai essayé de revenir jusque chez moi pour prévenir mon mari, mais l’eau m’arrivait déjà à la taille”, a-t-elle confié à l’AFP.Elle a dû lutter contre le courant qui menaçait de l’emporter et est arrivée chez elle alors que l’eau lui arrivait à la poitrine.”Nous n’avons pas fermé l’œil de la nuit, nous avons juste surveillé (le niveau de) l’eau”, a-t-elle ajouté. – Morgue saturée -En Thaïlande, “le nombre total de décès dans les provinces du Sud s’élève à 145″, a déclaré vendredi après-midi Siripong Angkasakulkiat, porte-parole du gouvernement, précisant que plus de 100 personnes avaient trouvé la mort dans la seule province de Songkhla. Le bilan des décès en Thaïlande, qui était à 55 morts, a ainsi presque triplé vendredi.Le Sud est le plus touché. Les inondations ont contraint les habitants de Hat Yai à s’agripper aux toits en attendant d’être secourus par bateau.Plus de 100 personnes ont trouvé la mort dans la seule province de Songkhla où la principale morgue recevant les corps des victimes des inondations dans le sud du royaume est saturée, a déclaré vendredi un représentant de l’hôpital local.”La morgue a dépassé sa capacité, nous avons donc besoin de plus”, a déclaré à l’AFP Charn, un responsable de la morgue qui n’a donné que son prénom.Jeudi, des habitants ont décrit une montée rapide des eaux. “L’eau est montée jusqu’au plafond du deuxième étage”, a ainsi témoigné Kamban Wongpanya, 67 ans, secourue par bateau.Chayaphol Promkleng, un commerçant, pensait au départ que sa boutique serait épargnée car l’eau ne m’arrivait “qu’aux chevilles”.Mais le lendemain, le niveau était monté “à la taille. Je ne pouvais rien faire. Je me suis enfui du magasin pour avoir la vie sauve”.Le propriétaire d’un magasin, Rachane Remsringam, a indiqué que son magasin de marchandises générales, Madam Yong, avait été pillé et vandalisé par des victimes des inondations.”De nombreux produits de cuisine et denrées alimentaires ont été volés, notamment du sucre et du lait”, a-t-il déclaré à l’AFP, ajoutant que les dégâts s’élevaient à plusieurs centaines de milliers de dollars.Le gouvernement a annoncé vendredi la suspension du chef du district de Hat Yai, accusé d’avoir échoué à répondre de façon adéquate aux inondations.L’Indonésie et les autres pays d’Asie du Sud-Est sont sujets aux inondations et aux glissements de terrain pendant la saison des pluies, généralement de novembre à avril. Mais les pluies de mousson ont été aggravées par une tempête tropicale qui a balayé la région.Le changement climatique a également accru l’intensité des tempêtes, accompagnées de précipitations plus abondantes, de crues soudaines et de rafales plus violentes.Un climat plus chaud retient davantage d’humidité, engendrant des épisodes de pluie plus intenses, tandis que des océans plus chauds peuvent amplifier la force des systèmes orageux.En Malaisie, les inondations qui ont submergé de vastes zones du nord de l’État de Perlis ont fait deux morts.”Les climatologues ont déjà averti que les phénomènes météorologiques extrêmes… continueront de s’aggraver à mesure que les températures augmenteront”, a expliqué Renard Siew, conseiller en matière de changement climatique auprès du Centre d’études sur la gouvernance et les sciences politiques en Malaisie. “C’est exactement ce à quoi nous assistons”.

Hong Kong’s bamboo scaffolding under scrutiny after fatal fire

Dozens of deaths in an inferno at a Hong Kong residential estate have ignited debate over the role the city’s quintessential bamboo scaffolding played in the fire’s spread, as the government promised to phase it out.Hong Kong is one of the world’s last remaining cities to use the frames for modern construction and building repair, a practice which dates back centuries in China and other parts of Asia.The eight high-rises of Wang Fuk Court had been undergoing major renovations since last year, and were criss-crossed by lattices of bamboo and green protective netting when the fire took hold on Wednesday afternoon.Hong Kong’s government said Friday falling bits of bamboo had helped spread the fire, after saying the day before that it was “imperative to expedite” a transition to metal scaffolding throughout the city for safety reasons.Some locals have fiercely defended the practice of using bamboo, accusing the government of scapegoating and taking others to task over what they view as orientalist attitudes towards a long-renowned Hong Kong craft.”This is a really complicated multifaceted problem,” Anwar Orabi, a civil engineer specialising in fire safety at the University of Queensland, told AFP.He stressed that “a clear answer is premature at this stage”.”The bamboo, or rather the entire scaffolding, was on fire… It is not the only contributor… but is very likely a component of it.”Preliminary findings suggest the fire started on protective netting outside the lower floors of one building, and quickly spread upwards thanks to “highly flammable” foam boards, security chief Chris Tang said.The foam boards were attached to windows, shattering the glass and causing the fire “to intensify and spread indoors”, he added.The intense heat set the bamboo alight, and sticks of it broke off and fell to floors below, meaning the fire spread further, he said.- ‘Inferior’ resistance -Bamboo scaffolding is versatile and sustainable.It is readily available from southern China and can be cheaply transported, set up and dismantled in tight spaces.Industry representatives estimated in January that nearly 80 percent of Hong Kong’s scaffolds were made of bamboo, and there are thought to be around 3,000 practitioners in the city.The city’s number-two official Eric Chan said on Thursday though that “despite its long history of use… (bamboo’s) fire resistance remains inferior to that of metal scaffolding”.The government announced plans in March to drive wider adoption of the latter to improve safety.In a statement expressing concern, an advocacy group representing victims of industrial accidents highlighted three other scaffolding-related fires reported this year in Hong Kong.Surveying the blackened buildings, Ho Wing-ip, an engineering professor at Hong Kong Polytechnic University, told AFP both metal and bamboo scaffolding could withstand flames for a short time.But the Wang Fuk Court inferno burned for over 40 hours.”You can only see a very small portion of bamboo has been left” on the second block of apartments, he said.”But for metallic scaffold I think most of them (would) be there.”He lamented that all eight blocks had been renovated simultaneously.If they had been done one by one, “I don’t think the fire will propagate so far”, he said.- ‘Blaming the exotic’ -On social media, some Hong Kongers defended the scaffolding, pointing out that large portions of it remained visibly intact despite the fire’s length and intensity.Some criticised media outlets that have put a strong emphasis on bamboo in their coverage of the fire.”Putting bamboo scaffolding as the main explanation for the fire… is essentially blaming the foreign and exotic,” Leung Kai-chi, a Hong Kong studies scholar, said in a post on Threads.”Identity politics is part of the debate,” observed Hong Kong-based journalist Tom Grundy on X.Others pointed to the myriad other factors involved.Ho Ping-tak, chairman of a bamboo scaffolders’ union, told a morning radio programme that bamboo alone is “hard to ignite”, and called for the government to strengthen requirements for flame-retardant materials.Hong Kong Polytechnic University’s Ho emphasised that the foam boards seemed to be the “most critical” reason the blaze enveloped the building so quickly.Lee Kwong-sing, president of the Hong Kong Institute of Safety Practitioners, blamed the netting.”Even if you switch to metal scaffolding you still need netting,” he said.”Whether it’s bamboo or metal scaffolding, as long as management is done properly and regulations are strictly followed, both are relatively safe,” Chau Sze-kit, a local construction union chair, told a radio programme.

L’ex-président philippin Duterte reste en détention provisoire à La Haye

La Cour pénale internationale (CPI) a confirmé en appel vendredi son rejet d’une demande de libération pour raisons médicales de l’ancien président philippin Rodrigo Duterte, accusé de crimes contre l’humanité lors de sa “guerre contre la drogue”.La cour de La Haye avait déjà estimé en octobre que M. Duterte présentait un risque de fuite et pourrait …

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