Détente commerciale entre Etats-Unis et Chine, mais Trump rompt avec le Canada

Chine et Etats-Unis se sont accordés sur un cadre général pour lisser leurs différends commerciaux, mais Donald Trump a ouvert un nouveau front vendredi en annonçant la rupture des négociations avec le Canada.Le président américain a justifié l’arrêt des discussions avec son voisin du nord par l’entrée en vigueur prochaine (30 juin), d’une nouvelle taxe sur les services numériques (TSN).Cette ponction de 3% sur les revenus tirés de la publicité en ligne, des plateformes de vente, des réseaux sociaux ou de la vente de données personnelles va toucher particulièrement les géants américains de la tech.Donald Trump a qualifié cette taxe de “scandaleuse” sur son application Truth Social et indiqué que les Etats-Unis communiqueraient, dans les sept jours, au Canada le niveau des droits de douane qui lui sera imposé.”Nous allons continuer à mener ces négociations complexes, dans l’intérêt supérieur des Canadiens”, a promis le Premier ministre canadien Mark Carney.La sortie du chef de l’Etat américain a douché les marchés financiers et propulsé Wall Street dans le rouge, alors que deux de ses trois principaux indices venaient d’enregistrer de nouveaux records.Les investisseurs s’étaient initialement réjouis vendredi de voir Pékin confirmer qu’un consensus avait été trouvé avec les Etats-Unis pour éviter une guerre commerciale entre les deux premières économies mondiales.Après des pourparlers à Genève (Suisse) en mai, Washington et Pékin étaient convenus d’un cessez-le-feu commercial et avaient accepté de réduire temporairement les droits de douane prohibitifs sur leurs produits respectifs.La Chine s’était également engagée à alléger certaines contremesures non douanières. Mais des responsables américains ont ensuite accusé Pékin de violer l’accord, et notamment de traîner des pieds pour délivrer des licences d’exportation de terres rares.Les terres rares sont des métaux utilisés dans une large variété de produits tels que les smartphones, les turbines des éoliennes ou les véhicules électriques. Elles sont essentielles à l’économie mondiale moderne.- 25% pour les autres ? -Mi-juin, Washington et Pékin s’étaient finalement accordés, lors de nouvelles discussions à Londres, pour remettre l’accord trouvé à Genève sur les rails.C’est cet accord, portant notamment sur l’accélération des expéditions de terres rares vers les États-Unis, que Donald Trump s’est félicité jeudi d’avoir “signé”, avant que la Chine en fasse également état, vendredi.L’humeur était d’autant plus positive que l’exécutif américain a semblé disposé à reporter la date butoir pour les négociations sur les droits de douane avec les autres partenaires commerciaux des Etats-Unis, pour l’instant fixée au 9 juillet.Le ministre américain des Finances, Scott Bessent, a déclaré vendredi sur la chaîne Fox Business que les pourparlers pourraient se conclure “d’ici Labor Day”, la fête du travail qui tombe, cette année, le 1er septembre.Mais, une fois encore, Donald Trump a pris tout le monde à contre-pied en prévenant qu’un renvoi de juillet à septembre n’était pas acté.”On pourrait allonger les délais, mais aussi les raccourcir”, a-t-il dit lors d’un point de presse. “J’aimerais bien faire plus court et envoyer à tout le monde une lettre pour leur dire: félicitations, vous allez payer 25%” de droits de douane.Ce taux serait nettement supérieur aux 10% appliqués à l’ensemble des pays qui exportent aux Etats-Unis, à l’exception de la Chine, et que de nombreuses nations espéraient conserver.”La Chine espère que les Etats-Unis avanceront dans le même sens qu’elle”, a indiqué dans un communiqué le ministère chinois du Commerce, en confirmant que Pékin et Washington avaient scellé leur accord.”La Chine procédera en vertu de la loi à l’examen et à l’approbation des demandes d’exportations relatives aux articles soumis à contrôle qui satisfont aux exigences”, a-t-on poursuivi de même source.”Les États-Unis, en conséquence, vont lever une série de mesures restrictives à l’égard de la Chine”, a complété le ministère chinois.Aucune précision supplémentaire n’a été apportée dans l’immédiat.La priorité absolue pour les États-Unis était de garantir leur accès aux terres rares. La Chine en est le premier producteur mondial.Mais les flux chinois en direction des entreprises étrangères ont ralenti depuis début avril, lorsque Pékin a commencé à imposer aux producteurs nationaux l’obtention d’un permis pour pouvoir exporter sept types de terres rares. La décision a été largement perçue comme une mesure de rétorsion face aux droits de douane américains sur les biens chinois.ll-oho-myl-tu-tib/rl

Après d’interminables travaux, le tunnel de Tende s’entrouvre enfin

Avec des années de retard et encore d’importantes restrictions, le nouveau tunnel de Tende, liaison vitale entre la vallée de la Roya (Alpes-Maritimes) et l’Italie, a été inauguré vendredi en fin d’après-midi par les ministres français et italien des Transports, Philippe Tabarot et Matteo Salvini.A partir de samedi midi, la circulation, bloquée depuis près de 5 ans, sera possible de manière alternée, toute la journée le weekend et sur les tranches 6h-9h, 12h30-14h30 et 18h-20h en semaine, afin de permettre la poursuite de travaux sur les accès côté français.Pour les habitants des deux côtés de la frontière, ce sera enfin “une bouffée d’oxygène”, après des années d’isolement et de dépit, face à ce chantier empoisonné par les scandales et dévasté par la tempête Alex.”J’aimerais remercier très sincèrement tous ceux qui nous ont aidés à tenir cet engagement d’ouvrir le tunnel aujourd’hui, et je ne souhaiterais pas remercier tous ceux qui ont tout fait pour nous en empêcher. Chacun se reconnaîtra”, a déclaré M. Tabarot, député des Alpes-Maritimes qui avait fait de ce tunnel une priorité à son arrivée en décembre au ministère.Après une bénédiction de l’ouvrage et de ceux qui l’emprunteront, les ministres ont coupé deux rubans tricolores — l’un français, l’un italien –, pour ouvrir officiellement le nouveau tunnel.Le projet remonte à 2007, pour fluidifier et sécuriser les passages, alors qu’un vieux tunnel de 3 km datant de 1882 imposait une circulation alternée, avec une moyenne de 4.000 véhicules par jour mais de grosses fluctuations selon les saisons.   Tende et la haute vallée de la Roya ne sont devenues françaises qu’en 1947 et les échanges étaient nombreux parmi les locaux, pour aller travailler, voir des proches ou faire des achats.Des Français partaient faire du ski côté italien l’hiver, tandis que des touristes italiens mais aussi suisses ou allemands choisissaient cet axe gratuit et bucolique, plutôt que l’autoroute et la Ligurie, pour rejoindre la Côte d’Azur.L’idée était de percer un nouveau tube, puis de rénover l’ancien, pour obtenir une circulation à double sens à partir de 2020, pour un budget estimé à 176 millions d’euros, pris en charge à 58% par l’Italie et 42% par la France, à parité entre Etat, région et département.Mais le projet a connu un premier coup d’arrêt en 2017 avec la découverte du vol de 200 tonnes de matériaux au sein de la société italienne Fincosit, alors chargée de l’ouvrage. Puis en octobre 2020, la tempête Alex a emporté ponts et routes, bloquant l’accès à l’ouvrage côté français et rendant l’ancien tunnel impraticable. Tende a alors perdu 50 logements et vu partir 200 habitants, soit près de 10% de sa population.Depuis la tempête, seul le train italien traversait la frontière, à raison de quatre allers-retours par jour. La trentaine d’Italiens qui travaillent dans l’antenne du CHU et à l’Ehpad de Tende ont dû s’en contenter.- Nouveaux commerces -En voiture, il y a une piste dite “des 46 lacets” pour les locaux l’été, ou 300 km de détour par la côte ligure.Et si la route qui serpente le long de la Roya a été bien refaite, souvent plus large et moins tortueuse qu’avant la tempête, la ligne ferroviaire vers Nice est à l’arrêt pour travaux depuis septembre 2024.”Il y avait un climat pessimiste pour la vie de la vallée”, résume Philippe Daveo, employé de 27 ans à Tende.Malgré les restrictions, cette ouverture est “une bouffée d’oxygène”, assurent chacun de son côté Lucie Moulin, adjointe au maire de Tende, et Olivier Bottero, responsable de l’office du tourisme de Limone Piemonte, de l’autre côté du col.Depuis que la date de l’inauguration a été confirmée en Italie, ce dernier a reçu des dizaines d’appels de touristes intéressés.A Tende, plusieurs commerces viennent d’ouvrir, comme la supérette d’Alyssa Mari, Niçoise de 33 ans: “On a ouvert sans être sûrs pour le tunnel, mais on en espère beaucoup plus de passage.” Reste que si la sécurité est assurée, la fluidité n’est pas encore à l’ordre du jour, puisque l’achèvement de l’ancien tunnel, et donc la fin de la circulation alternée, n’est pas attendue avant 2029. Le budget est déjà monté à 255 millions d’euros (+45%) et une rallonge de 70 millions d’euros est évoquée.

Violences contre Michel Zecler: un procès ordonné pour quatre policiers, le caractère raciste écarté

Près de cinq ans après des violences qui avaient choqué jusqu’à l’Élysée, des juges d’instruction ont ordonné vendredi le procès de quatre policiers pour l’agression à Paris du producteur de musique noir Michel Zecler, mais écarté, faute de preuves, l’éventuel caractère raciste.”Michel Zecler ne souhaite rien de moins que la tenue de ce procès, pour enfin mettre cette longue épreuve derrière lui”, a déclaré son avocate, Me Caroline Toby.”Nous regrettons que la circonstance aggravante (de racisme) n’ait pas été retenue”, a ajouté Me Toby, “et ce malgré les éléments réunis ainsi que les témoignages qui les ont confirmé.””Néanmoins la justice a décidé que les mis en examen devaient répondre de leurs actes devant une cour criminelle, et a pris la mesure de la gravité de ceux-ci”, a-t-elle ajouté.Trois des quatre policiers, Aurélien L., 28 ans, Philippe T., 48 ans, et Pierre P., 36 ans, seront en effet jugés devant la cour criminelle départementale de Paris pour faux en écriture publique par personne dépositaire de l’autorité publique (PDAP), a appris l’AFP de sources proches du dossier vendredi.Dans leur ordonnance dont l’AFP a eu connaissance, les magistrats instructeurs notent que les policiers ont “dans une très large mesure passés sous silence” leur agression dans leur procès-verbal d’interpellation pour “travestir la réalité”.Les policiers seront jugés pour ces violences volontaires sur M. Zecler avec incapacité totale de travail supérieure de 45 jours, par personne dépositaire de l’autorité publique, en réunion et avec arme. Le tendon du biceps gauche du producteur a été rompu. Cette “avalanche de coups” qui a duré quatre minutes “n’était pas nécessaire et s’inscrivait dans le cadre d’une action illégitime”, d’après les juges, notant la simple “résistance passive” de Michel Zecler.- “Standards” -Un quatrième fonctionnaire, Hugues R., 40 ans, sera jugé en correctionnelle pour des violences avec arme, une grenade lacrymogène lancée contre Michel Zecler et plusieurs jeunes hommes.Les juges d’instruction ont écarté la dimension raciste des faits, alors que M. Zecler soutenait depuis le début de l’affaire qu’Aurélien L. lui avait lancé “sale nègre” et que Philippe T. avait tenu des propos racistes à son encontre.”Cette décision ne postule ni n’affirme que les déclarations de M. Zecler sur ce point seraient insincères. Elle se borne à constater que les éléments de preuve en ce sens ne sont pas à la hauteur des standards applicables à la matière pénale”, soutiennent les juges.Le ministère public avait, lui, demandé que cette circonstance soit retenue.L’enquête avait révélé l’existence de messages antérieurs au drame sur le téléphone d’Aurélien L., par exemple : “Les bâtards qui foutent la merde, ce sont tous les mêmes (…), je suis dégoûté qu'(ils) soient acceptés en France”.Pour les juges, cela témoigne “de biais fondés sur l’origine ethnique” mais ne suffit pas à qualifier de racistes les violences elles-mêmes.- “Inacceptable” -Le 21 novembre 2020, en début de soirée, Michel Zecler est passé à tabac dans son studio de musique parisien après un contrôle déclenché notamment à cause d’une supposée “forte odeur de cannabis” mais aussi d’une “absence du port du masque”, au moment d’un regain d’épidémie de Covid.L’enquête pour les “violences” et la “rébellion” dont les policiers l’accusent initialement est rapidement classée et le journaliste David Perrotin révèle cinq jours plus tard les images de vidéosurveillance contredisant la version policière initiale.C’est une “agression inacceptable” et des “images qui nous font honte”, commente alors Emmanuel Macron. Placés en garde à vue, les policiers reconnaissent des coups injustifiés, et deux d’entre eux sont incarcérés pour un mois après leur mise en examen, une décision rarissime.Dix jours après l’agression, le chef de l’État avait reconnu l’existence de contrôles au faciès et de violences de la part de policiers, provoquant leur ire.Cette ordonnance “est conforme à la réalité de ce dossier, à savoir qu’à aucun moment, il n’a été établi que des propos racistes ont pu être tenus par les policiers”, a salué auprès de l’AFP Me Jean-Christophe Ramadier, avocat d’Aurélien L.Contactée, Me Anne-Laure Compoint, avocate de deux autres policiers, n’a pas souhaité commenter à ce stade.Me Seydi Ba, avocat d’un jeune homme blessé dans le studio, s’est étonné de son côté “tant de la décision de disjoindre les procédures que de l’absence de certaines circonstances aggravantes: la réunion pour mon client, le racisme pour d’autres”.

UN working for ceasefire in besieged Sudan cityFri, 27 Jun 2025 19:49:47 GMT

UN Secretary-General Antonio Guterres said Friday he has been in contact with the warring sides in Sudan to try to reach a ceasefire in the besieged and starving city of El-Fasher.Sudan’s army chief Abdel Fattah al-Burhan has agreed in principle to such a humanitarian pause, his ruling Transitional Council said.But the opposing paramilitary side, led …

UN working for ceasefire in besieged Sudan cityFri, 27 Jun 2025 19:49:47 GMT Read More »

US Supreme Court upholds Texas age-check for porn sites

The US Supreme Court on Friday upheld a Texas law requiring pornographic websites to verify visitors’ ages, rejecting arguments that this violates free speech and boosting efforts to protect children from online sexual content.The court’s decision will impact a raft of similar laws nationwide and could set the direction for internet speech regulation as concerns about the impact of digital life on society grow.Texas is one of about 20 US states to institute checks that porn viewers are over 18, which critics argue violate First Amendment free speech rights.Britain and Germany also enforce age-related access restrictions to adult websites, while a similar policy in France was blocked by the courts a week ago.US companies like Meta, meanwhile, are lobbying Washington lawmakers for age-based verification to be carried out by smartphone giants Apple and Google on their app stores.The Texas law was passed in 2023 by the state’s Republican-majority legislature but was initially blocked after a challenge by an adult entertainment industry trade association.A federal district court sided with the trade group, the Free Speech Coalition, saying the law restricted adults’ access to constitutionally protected content.But a conservative-dominated appeals court upheld the age verification requirement, prompting the pornography trade group to take its case to the Supreme Court, where conservatives have a 6-3 supermajority.Under the law, companies that fail to properly verify users’ ages face fines up to $10,000 per day and up to $250,000 if a child is exposed to pornographic content as a result.To protect privacy, the websites aren’t allowed to retain any identifying information obtained from users when verifying ages, and doing so could cost companies $10,000 daily in fines.During arguments in January before the Supreme Court, a lawyer representing the Free Speech Coalition said the law was “overly burdensome” and that its goal could be accomplished using content filtering programs.But Justice Amy Coney Barrett, the mother of seven children, took issue with the efficacy of content filtering, saying that from personal experience as a parent, such programs were difficult to maintain across the many types of devices used by kids.Barrett also asked the lawyer to explain why requesting age verification online is any different than doing so at a movie theater that displays pornographic movies.The lawyer for the Free Speech Coalition — which includes the popular website Pornhub that has blocked all access in some states with age verification laws — said online verification was different as it leaves a “permanent record” that could be a target for hackers.During the court’s hearing of the case in January, Chief Justice John Roberts and Justice Clarence Thomas, both Republican appointees, seemed to suggest that advances in technology might justify reviewing online free speech cases.In 1997, the Supreme Court struck down, in an overwhelming 7-2 decision, a federal online age-verification law in what became a landmark free speech case that set a major precedent for the internet age.

Cérémonie de mariage pour Bezos et Sanchez à Venise, qui croit à de grosses retombées

Le fondateur d’Amazon Jeff Bezos et l’ex-présentatrice Lauren Sanchez célèbrent leur cérémonie de mariage vendredi à Venise, où le gouvernement italien a estimé à pas moins de 957 millions d’euros les retombées espérées de cet événement fastueux.Le ministère du Tourisme, dans une note vendredi, a chiffré les dépenses directes réalisées par Jeff Bezos et sa future épouse à 28,4 millions d’euros pour ces festivités qui passionnent les médias italiens.Il a surtout dit s’attendre à 895 millions d’euros générés pour la ville par la “visibilité médiatique” de l’événement, tout en prévenant que celle-ci “nécessite une vérification empirique.”La cérémonie de mariage vendredi est le point culminant d’une semaine de festivités, entre yachts et invités VIP, dans une Venise divisée sur l’impact qu’auront ces noces sur l’image de la ville.Pour Chiara Trabuio, étudiante de 26 ans qui habite du côté terre ferme de Venise, “ce mariage est acceptable dans une certaine mesure car il apporte de l’argent, mais il va à l’encontre de la culture et de la nature de la ville”.Pour Stefano Mincolelli, un employé municipal de Naples de 44 ans, “les prix (en Italie, ndlr) sont partout très élevés, donc il ne faut pas en attribuer la faute à Jeff Bezos”.- Surtourisme -Déjà mariés civilement aux Etats-Unis, Jeff Bezos, 61 ans, et Lauren Sanchez, 55 ans, échangeront alliances et voeux sur l’île San Giorgio Maggiore qui fait face à l’Arsenal, l’ancien chantier naval de la Sérénissime, avant un grand bal samedi où chantera Lady Gaga.La fille du président américain Ivanka Trump, Leonardo di Caprio, Kim Kardashian, Kendall et Kylie Jenner, la superstar du football américain Tom Brady, ou encore la présentatrice Oprah Winfrey faisaient partie des invités aperçus sur les canaux de la ville par des photographes de l’AFP.Interrogé sur ce qu’il préférait de la Cité des Doges, le milliardaire américain, tout sourire dans un canot aux côtés de sa future épouse, s’est pris d’enthousiasme: “Regardez autour de vous! Cette ville semble impossible, (…) et pourtant, elle est bien là”, peut-on l’entendre dire dans une vidéo publiée par La Repubblica.Jeff Bezos, qui détient pour environ 215 milliards de dollars d’actions d’Amazon, fera un don de trois millions d’euros à une association de protection de la lagune, à la Venice International University et à l’Unesco, selon le président de la région Luca Zaia (extrême droite).Les pouvoirs locaux n’ont cessé de soutenir le choix de Jeff Bezos de se marier à Venise, balayant tout lien avec le surtourisme contre lequel des mesures ont été prises comme l’instauration d’un ticket d’entrée payant.Quelque 100.000 touristes dorment dans la ville durant la haute saison, auxquels s’ajoutent des dizaines de milliers de visiteurs à la journée, alors que le nombre de résidents permanents est en chute libre.Pour Samuel Silvestri, commerçant vénitien de 55 ans, “le surtourisme est principalement causé par ces gens qui ne viennent qu’une journée avec leur sac à dos et leur nourriture, et qui contribuent très peu à la ville”.”Pas par ceux qui transforment Venise en un petit Monte-Carlo”, le célèbre quartier de Monaco, poursuit-il. “Ce mariage aussi façonne l’image de la ville”.Un avis probablement partagé par Alain Vanleeuw, 70 ans, un entrepreneur de Bruxelles qui dit qu’il a “essayé de programmer (son voyage, ndlr) en fonction des dates qui avaient été prévues pour le mariage.”- Pas de renfort policier -Mais un collectif d’habitants baptisé “No Space for Bezos” (“Pas de place pour Bezos”) multiplie les manifestations symboliques pour s’opposer aux réjouissances, au slogan de “Venise n’est pas à vendre”, craignant que le mariage complique encore plus le déplacement des habitants.”Ce mariage cause des problèmes dans la ville, avec des fermetures de canaux et des contrôles de plus en plus stricts”, a dénoncé Alice Bazzoli, 24 ans, militante de “No Space for Bezos”.”Il n’y a eu aucune intention de verrouiller la ville”, a assuré le préfet de Venise Darco Pellos à l’AFP, affirmant par ailleurs que l’événement n’avait exigé aucun “renfort” policier par rapport à une saison estivale habituelle.Il y a 11 ans, le mariage de l’acteur George Clooney n’avait pas créé autant de remous. Mais l’acteur américain n’est pas l’un des hommes les plus riches de la planète et n’a pas fondé le plus grand site mondial d’e-commerce, régulièrement dans le viseur d’associations de défense de l’environnement.Greenpeace justement n’a de cesse de dénoncer l’impact écologique du mariage, auquel de nombreux invités se sont rendus en jet privé, alors que l’équilibre fragile de Venise “coule sous le poids de la crise climatique”.

Cérémonie de mariage pour Bezos et Sanchez à Venise, qui croit à de grosses retombées

Le fondateur d’Amazon Jeff Bezos et l’ex-présentatrice Lauren Sanchez célèbrent leur cérémonie de mariage vendredi à Venise, où le gouvernement italien a estimé à pas moins de 957 millions d’euros les retombées espérées de cet événement fastueux.Le ministère du Tourisme, dans une note vendredi, a chiffré les dépenses directes réalisées par Jeff Bezos et sa future épouse à 28,4 millions d’euros pour ces festivités qui passionnent les médias italiens.Il a surtout dit s’attendre à 895 millions d’euros générés pour la ville par la “visibilité médiatique” de l’événement, tout en prévenant que celle-ci “nécessite une vérification empirique.”La cérémonie de mariage vendredi est le point culminant d’une semaine de festivités, entre yachts et invités VIP, dans une Venise divisée sur l’impact qu’auront ces noces sur l’image de la ville.Pour Chiara Trabuio, étudiante de 26 ans qui habite du côté terre ferme de Venise, “ce mariage est acceptable dans une certaine mesure car il apporte de l’argent, mais il va à l’encontre de la culture et de la nature de la ville”.Pour Stefano Mincolelli, un employé municipal de Naples de 44 ans, “les prix (en Italie, ndlr) sont partout très élevés, donc il ne faut pas en attribuer la faute à Jeff Bezos”.- Surtourisme -Déjà mariés civilement aux Etats-Unis, Jeff Bezos, 61 ans, et Lauren Sanchez, 55 ans, échangeront alliances et voeux sur l’île San Giorgio Maggiore qui fait face à l’Arsenal, l’ancien chantier naval de la Sérénissime, avant un grand bal samedi où chantera Lady Gaga.La fille du président américain Ivanka Trump, Leonardo di Caprio, Kim Kardashian, Kendall et Kylie Jenner, la superstar du football américain Tom Brady, ou encore la présentatrice Oprah Winfrey faisaient partie des invités aperçus sur les canaux de la ville par des photographes de l’AFP.Interrogé sur ce qu’il préférait de la Cité des Doges, le milliardaire américain, tout sourire dans un canot aux côtés de sa future épouse, s’est pris d’enthousiasme: “Regardez autour de vous! Cette ville semble impossible, (…) et pourtant, elle est bien là”, peut-on l’entendre dire dans une vidéo publiée par La Repubblica.Jeff Bezos, qui détient pour environ 215 milliards de dollars d’actions d’Amazon, fera un don de trois millions d’euros à une association de protection de la lagune, à la Venice International University et à l’Unesco, selon le président de la région Luca Zaia (extrême droite).Les pouvoirs locaux n’ont cessé de soutenir le choix de Jeff Bezos de se marier à Venise, balayant tout lien avec le surtourisme contre lequel des mesures ont été prises comme l’instauration d’un ticket d’entrée payant.Quelque 100.000 touristes dorment dans la ville durant la haute saison, auxquels s’ajoutent des dizaines de milliers de visiteurs à la journée, alors que le nombre de résidents permanents est en chute libre.Pour Samuel Silvestri, commerçant vénitien de 55 ans, “le surtourisme est principalement causé par ces gens qui ne viennent qu’une journée avec leur sac à dos et leur nourriture, et qui contribuent très peu à la ville”.”Pas par ceux qui transforment Venise en un petit Monte-Carlo”, le célèbre quartier de Monaco, poursuit-il. “Ce mariage aussi façonne l’image de la ville”.Un avis probablement partagé par Alain Vanleeuw, 70 ans, un entrepreneur de Bruxelles qui dit qu’il a “essayé de programmer (son voyage, ndlr) en fonction des dates qui avaient été prévues pour le mariage.”- Pas de renfort policier -Mais un collectif d’habitants baptisé “No Space for Bezos” (“Pas de place pour Bezos”) multiplie les manifestations symboliques pour s’opposer aux réjouissances, au slogan de “Venise n’est pas à vendre”, craignant que le mariage complique encore plus le déplacement des habitants.”Ce mariage cause des problèmes dans la ville, avec des fermetures de canaux et des contrôles de plus en plus stricts”, a dénoncé Alice Bazzoli, 24 ans, militante de “No Space for Bezos”.”Il n’y a eu aucune intention de verrouiller la ville”, a assuré le préfet de Venise Darco Pellos à l’AFP, affirmant par ailleurs que l’événement n’avait exigé aucun “renfort” policier par rapport à une saison estivale habituelle.Il y a 11 ans, le mariage de l’acteur George Clooney n’avait pas créé autant de remous. Mais l’acteur américain n’est pas l’un des hommes les plus riches de la planète et n’a pas fondé le plus grand site mondial d’e-commerce, régulièrement dans le viseur d’associations de défense de l’environnement.Greenpeace justement n’a de cesse de dénoncer l’impact écologique du mariage, auquel de nombreux invités se sont rendus en jet privé, alors que l’équilibre fragile de Venise “coule sous le poids de la crise climatique”.

Cérémonie de mariage pour Bezos et Sanchez à Venise, qui croit à de grosses retombées

Le fondateur d’Amazon Jeff Bezos et l’ex-présentatrice Lauren Sanchez célèbrent leur cérémonie de mariage vendredi à Venise, où le gouvernement italien a estimé à pas moins de 957 millions d’euros les retombées espérées de cet événement fastueux.Le ministère du Tourisme, dans une note vendredi, a chiffré les dépenses directes réalisées par Jeff Bezos et sa future épouse à 28,4 millions d’euros pour ces festivités qui passionnent les médias italiens.Il a surtout dit s’attendre à 895 millions d’euros générés pour la ville par la “visibilité médiatique” de l’événement, tout en prévenant que celle-ci “nécessite une vérification empirique.”La cérémonie de mariage vendredi est le point culminant d’une semaine de festivités, entre yachts et invités VIP, dans une Venise divisée sur l’impact qu’auront ces noces sur l’image de la ville.Pour Chiara Trabuio, étudiante de 26 ans qui habite du côté terre ferme de Venise, “ce mariage est acceptable dans une certaine mesure car il apporte de l’argent, mais il va à l’encontre de la culture et de la nature de la ville”.Pour Stefano Mincolelli, un employé municipal de Naples de 44 ans, “les prix (en Italie, ndlr) sont partout très élevés, donc il ne faut pas en attribuer la faute à Jeff Bezos”.- Surtourisme -Déjà mariés civilement aux Etats-Unis, Jeff Bezos, 61 ans, et Lauren Sanchez, 55 ans, échangeront alliances et voeux sur l’île San Giorgio Maggiore qui fait face à l’Arsenal, l’ancien chantier naval de la Sérénissime, avant un grand bal samedi où chantera Lady Gaga.La fille du président américain Ivanka Trump, Leonardo di Caprio, Kim Kardashian, Kendall et Kylie Jenner, la superstar du football américain Tom Brady, ou encore la présentatrice Oprah Winfrey faisaient partie des invités aperçus sur les canaux de la ville par des photographes de l’AFP.Interrogé sur ce qu’il préférait de la Cité des Doges, le milliardaire américain, tout sourire dans un canot aux côtés de sa future épouse, s’est pris d’enthousiasme: “Regardez autour de vous! Cette ville semble impossible, (…) et pourtant, elle est bien là”, peut-on l’entendre dire dans une vidéo publiée par La Repubblica.Jeff Bezos, qui détient pour environ 215 milliards de dollars d’actions d’Amazon, fera un don de trois millions d’euros à une association de protection de la lagune, à la Venice International University et à l’Unesco, selon le président de la région Luca Zaia (extrême droite).Les pouvoirs locaux n’ont cessé de soutenir le choix de Jeff Bezos de se marier à Venise, balayant tout lien avec le surtourisme contre lequel des mesures ont été prises comme l’instauration d’un ticket d’entrée payant.Quelque 100.000 touristes dorment dans la ville durant la haute saison, auxquels s’ajoutent des dizaines de milliers de visiteurs à la journée, alors que le nombre de résidents permanents est en chute libre.Pour Samuel Silvestri, commerçant vénitien de 55 ans, “le surtourisme est principalement causé par ces gens qui ne viennent qu’une journée avec leur sac à dos et leur nourriture, et qui contribuent très peu à la ville”.”Pas par ceux qui transforment Venise en un petit Monte-Carlo”, le célèbre quartier de Monaco, poursuit-il. “Ce mariage aussi façonne l’image de la ville”.Un avis probablement partagé par Alain Vanleeuw, 70 ans, un entrepreneur de Bruxelles qui dit qu’il a “essayé de programmer (son voyage, ndlr) en fonction des dates qui avaient été prévues pour le mariage.”- Pas de renfort policier -Mais un collectif d’habitants baptisé “No Space for Bezos” (“Pas de place pour Bezos”) multiplie les manifestations symboliques pour s’opposer aux réjouissances, au slogan de “Venise n’est pas à vendre”, craignant que le mariage complique encore plus le déplacement des habitants.”Ce mariage cause des problèmes dans la ville, avec des fermetures de canaux et des contrôles de plus en plus stricts”, a dénoncé Alice Bazzoli, 24 ans, militante de “No Space for Bezos”.”Il n’y a eu aucune intention de verrouiller la ville”, a assuré le préfet de Venise Darco Pellos à l’AFP, affirmant par ailleurs que l’événement n’avait exigé aucun “renfort” policier par rapport à une saison estivale habituelle.Il y a 11 ans, le mariage de l’acteur George Clooney n’avait pas créé autant de remous. Mais l’acteur américain n’est pas l’un des hommes les plus riches de la planète et n’a pas fondé le plus grand site mondial d’e-commerce, régulièrement dans le viseur d’associations de défense de l’environnement.Greenpeace justement n’a de cesse de dénoncer l’impact écologique du mariage, auquel de nombreux invités se sont rendus en jet privé, alors que l’équilibre fragile de Venise “coule sous le poids de la crise climatique”.

‘Shooting the messengers’: Trump tears into media over Iran report

President Donald Trump has escalated his longstanding assault on the mainstream media, denigrating individual reporters and threatening legal action against major outlets over their coverage this week of US military strikes on Iran.Trump has staked significant political capital on the success of last weekend’s strikes, which he ordered despite criticism within his own support base for breaking his campaign promises to avoid foreign military interventions.The president has blasted press coverage of a preliminary classified report from his own administration that suggested that Trump’s claim that Iran’s nuclear facilities were “obliterated” was overstated.The unusually scathing attack on reporters underscores what many observers view as Trump’s effort to put the media — already battling record low public trust — on the defensive and stifle scrutiny of the bombing raid.”Having made the decision to join the fight against Iran, being able to claim that the intervention was brief and successful has obvious political upside for Trump in repairing rifts within his coalition,” Joshua Tucker, co-director of the New York University Center for Social Media and Politics, told AFP.”The discussion by the media of the preliminary intelligence report therefore complicated the president’s preferred narrative about the US attack.”The preliminary intelligence assessment, first reported by CNN and The New York Times, then picked up by other mainstream media, suggested that the strikes may not have destroyed the core parts of the nuclear sites and had set back Iran’s nuclear program by only a few months.Trump said CNN should throw the reporter on the story out “like a dog.” He said CNN and New York Times reporters were “bad and sick people” attempting to demean American pilots involved in the strikes.At a televised news conference on Thursday, Pentagon chief Pete Hegseth reiterated the president’s complaints and pushed back on the findings of the report — issued by the US Defense Intelligence Agency –- but did not deny its existence.- ‘Increasingly ugly’ -Both news outlets have stood behind their journalists and defended their reporting.”President Trump and his administration are going after shooting the messengers in an increasingly ugly way,” said CNN’s top political anchor Jake Tapper.”They’re calling journalists ‘fake news’ for true stories,” he added.Trump has also threatened to sue The New York Times and CNN over their coverage of the intelligence report.In a letter, the president’s personal lawyer said the New York Times had damaged Trump’s reputation and demanded that it “retract and apologize” for its report, calling it “false,” “defamatory” and “unpatriotic,” according to the newspaper.The newspaper said it had rejected those demands.”Trump is killing the messenger,” Todd Belt, director of the political management program at George Washington University, told AFP.”He’s taking it out on the press because he knows that the press are unpopular,” particularly among his core Make America Great Again (MAGA) base, he said.”Additionally, he and others in the administration are using the attack line of patriotism to bolster their side against the press.”- ‘Peace through strength’ -The anti-media rhetoric escalates Trump’s longstanding battle with the press.Since the beginning of his second term, his administration has sought to target the finances of media organizations — already struggling in an increasingly tough commercial climate — by cutting government agencies’ news subscriptions.He has also targeted news outlets with multi-million dollar lawsuits.Trump’s latest attacks come amid a public relations campaign to portray himself as a peacemaker in the Middle East, while retaining the support of his core MAGA base.On Friday, Trump doubled down on his stance, stating that Iran’s Ayatollah Ali Khamenei “got beat to hell” in the hostilities involving the United States and Israel, while exhorting Tehran to return to the negotiating table.”If his ‘peace through strength’ single attack didn’t work and the conflict gets drawn out, this undermines his claim as a peacemaker,” said Belt.”If the public believes the single strike didn’t work, then he will either have to attack again or negotiate from a position that recognizes that Iran still maintains fissile material, which may not work.”