Fin de vie : le débat devra être “tranché avant l’élection présidentielle”, selon la porte-parole du gouvernement

Les débats parlementaires sur la “fin de vie”, perturbés par la crise politique, devront être tranchés “avant l’élection présidentielle de 2027″, a déclaré samedi la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon dans un entretien au Parisien.Deux propositions de loi sont concernées. Une première plus consensuelle sur les soins palliatifs, et une autre, nettement plus sensible, sur la création d’une aide à mourir. Les deux textes ont été adoptés fin mai à l’Assemblée nationale en première lecture.Mais la date de leur examen au Sénat n’est toujours pas entérinée.”Nous proposerons au Sénat l’inscription des deux textes, sur les soins palliatifs et l’aide active à mourir, à l’issue de l’examen du budget”, a assuré Maud Bregeon. “Ce débat devra être tranché avant la présidentielle de 2027″.Le Sénat avait initialement prévu deux semaines d’examen de ces textes à partir du 7 octobre, mais la chute du gouvernement de François Bayrou avait causé un premier report.Une discussion à partir du 20 octobre avait ensuite été envisagée, mais là encore, cette date n’a pu être tenue en raison de la démission de Sébastien Lecornu, finalement renommé Premier ministre quelques jours plus tard.Des reports qui laissent craindre l’impossibilité d’aboutir à un vote final avant la prochaine présidentielle. Deux lectures seront en effet nécessaires dans chaque chambre avant son aboutissement – et le Sénat, qui penche à droite et a émis certaines réserves, pourrait vouloir modifier le texte sur l’aide à mourir.”Nous sommes dans l’enlisement”, a dénoncé samedi sur France Inter le député apparenté MoDem Olivier Falorni, à l’origine des propositions de loi sur la fin de vie.Selon l’élu centriste,  “le groupe LR (au Sénat, ndlr) majoritaire fait tout pour que ce débat n’ait pas lieu”. Il faut donc soit que le gouvernement, qui dispose de semaines réservées, inscrive “dans l’ordre du jour du Sénat ces deux textes importants”, soit “recourir au référendum”.

‘Manhattan straight up no ICE’: New Yorkers unite at anti-Trump march

Nadja Rutkowski said protest is her way of life: she immigrated to the US from Germany at 14 and demonstrates for fear fascist history could repeat itself.She was among the thousands of New Yorkers who marched down Broadway from Times Square Saturday during mass anti-Trump protests, where demonstrators rejected what many referred to as the “tyranny” of today’s White House. As pro-democracy chants rang out, Rutkowski voiced outrage over what she called the Republican president’s attack on human rights that includes an aggressive crackdown on undocumented migrants.”I come from a country where what is happening now has happened already before in 1938,” she told AFP, her dog Bella — who is also a seasoned protester — in tow. “People are being snatched up from the streets,” she said. “We know, we see it, it’s happening in real time. So we’ve got to stand up.”The sentiment was an unequivocal theme of Saturday’s demonstration in New York, the city where Donald Trump was born and made his name — but where the majority of residents vehemently spurn him.”I like my Manhattan straight up no ICE,” read one of many similar placards, referring to the whisky cocktail bearing the name of New York’s most prominent borough.ICE is the federal enforcement agency that has been detaining undocumented migrants and even American citizens in escalating raids across the United States — and the target of fury from protestors.”We are in a crisis,” said Colleen Hoffman, 69, citing “the cruelty of this regime” and its aura of “authoritarianism.””If we don’t stick together, if we don’t raise our voices, then we’ve surrendered to it. I refuse to surrender.”- ‘This is our flag too’ -Saturday’s peaceful protest in New York was among some 2,700 nationwide; there were multiple demonstrations just within the city’s five boroughs.Demonstrators were fervent in message but jovial in spirit: colorful costumes included one person dressed as the Mr. Met baseball mascot, wielding a sign that said “No Kings But Queens” in a reference to the borough the beloved baseball team comes from.Gavin Michaels is a 26-year-old actor  currently in an off-Broadway play about the rise of Nazi Germany — in which he portrays a young soldier “easily seduced” by the promises of a job and health care.He called the role in “Crooked Cross,” a dramatization of a prophetic 1930s-era novel, “terrifyingly relevant” to today’s America.”You see the administration pulling health care away from people but offering sign-up bonuses if you join ICE,” he told AFP.But Michaels said he was heartened by joining his fellow New Yorkers on the streets: “It’s exciting,” he said, to see “other people who care.””We spend so much of our lives inside or on the internet and it’s nice to actually see people in person willing to do something or say something or stand up for something.Along with signs bearing anti-fascist, anti-racist, anti-Trump messaging, many protestors wielded American flags.Some even wore them: Mike Misner donned the Stars and Stripes as a cape.”I want to say this is our flag too,” he told AFP, bemoaning the fact that conservative factions in the US have “made the flag theirs, as if they’re the only ones who could be patriotic.””Our country is under attack. Our democracy is under attack,” he said. “And this flag to me represents democracy.”

Danish coach Thorup makes winning African debut with AhlySat, 18 Oct 2025 19:52:00 GMT

Danish coach Jess Thorup made a winning debut in the CAF Champions League on Saturday when his Al Ahly side won 1-0 at Aigle Noir of Burundi in Bujumbura in their qualifier first leg.An own goal decided the second-round game in east Africa as Kanyamukenge Iragi deflected a Mohamed Hany cross into his own net …

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Des pourparlers entre Afghanistan et Pakistan ont commencé au Qatar, selon Kaboul

Après la rupture de leur trêve, des responsables afghans et pakistanais ont entamé selon Kaboul leurs pourparlers samedi au Qatar pour tenter de ramener durablement le calme à leur frontière, après une confrontation ayant fait des dizaines de morts.Le porte-parole du gouvernement afghan, Zabihullah Mujahid, a écrit sur X que le leader taliban Al-Haj Mullah Mohammad Hassan Akhund, dans un entretien téléphonique avec le Premier ministre de Malaisie Anwar Ibrahim, lui avait indiqué “que les pourparlers étaient en cours”.M. Anwar a également parlé par téléphone au Premier ministre du Pakistan Shehbaz Sharif et a offert aux deux parties les bons offices de la Malaisie pour régler leur différend. Le ministère des Affaires étrangères pakistanais a indiqué que les pourparlers à Doha visaient à “mettre fin au terrorisme transfrontalier émanant de l’Afghanistan, et à restaurer la paix et la stabilité le long de la frontière” entre les deux pays.Le ministre pakistanais de la Défense Khawaja Asif et le chef des services spéciaux Asim Malik font partie de la délégation, selon la télévision publique pakistanaise.La délégation afghane est menée par le ministre de la Défense Mohammad Yaqoob, a indiqué son ministère sur X.Le Qatar n’a pas fait de commentaire sur son rôle, mais la diplomatie pakistanaise a remercié Doha pour “ses efforts de médiation”.”Nous redisons que l’Afghanistan croit en une solution pacifique et en la sécurité régionale, mais tout est arrivé du fait de l’agression du Pakistan”, a accusé de son côté le gouvernement taliban avant que ne débutent les discussions.Kaboul a accusé vendredi soir son voisin d’avoir rompu la trêve après des frappes ayant tué au moins dix civils, dont deux enfants et trois joueurs de cricket, dans la province de Paktika (est). Des sources de sécurité pakistanaises ont confirmé des “frappes aériennes de précision sur le sol afghan”, visant une organisation armée.Le gouvernement taliban “se réserve le droit de répondre”, a assuré son porte-parole, Zabihullah Mujahid, “mais par respect pour l’équipe de négociateurs”, les forces afghanes doivent “s’abstenir de toutes nouvelles actions”.A l’annonce du cessez-le-feu mercredi à 13H00 GMT, Islamabad avait affirmé qu’il devait durer 48 heures, mais l’Afghanistan avait estimé qu’il serait en vigueur jusqu’à sa violation par la partie adverse.- “Reprendre le contrôle” -La trêve a tenu deux jours, après des affrontements ayant débordé jusqu’à Kaboul, théâtre d’explosions, et ayant fait des dizaines de morts.Depuis les raids pakistanais de vendredi soir, le calme est revenu à la frontière, d’après des correspondants de l’AFP dans la région.Samedi, des centaines de personnes ont participé aux funérailles des civils tués dans le district d’Urgun à Paktika, selon un journaliste de l’AFP sur place.”Il y a aujourd’hui une atmosphère de peur et de panique”, a témoigné auprès de l’AFP Anwar Bidar, un travailleur indépendant d’Urgun. “J’espère un cessez-le-feu temporaire dans les jours à venir, mais l’expérience nous a montré que le Pakistan attaque régulièrement les régions frontalières et continuera de le faire”.L’escalade militaire s’inscrit dans des tensions bilatérales récurrentes, alimentées par des questions migratoires et sécuritaires.Islamabad, confronté à une résurgence d’attaques contre ses forces de sécurité, accuse inlassablement son voisin afghan “d’abriter” des groupes “terroristes”, en tête desquels les talibans pakistanais (TTP), ce que Kaboul dément.Kaboul doit “reprendre le contrôle” sur les combattants qui utilisent son sol “pour perpétrer des attaques odieuses au Pakistan”, a redit samedi le chef d’état-major de l’armée pakistanaise, Syed Asim Munir.”Nous n’avons jamais amené, ni soutenu, le TTP ici”, a de son côté affirmé le vice-ministre afghan de l’Intérieur, Mohammed Nabi Omari, lors d’une cérémonie publique à Khost, autre région frontalière.La confrontation a débuté la semaine dernière après des explosions dans la capitale afghane que les autorités talibanes avaient imputées au voisin pakistanais. En représailles, elles avaient déclenché à la frontière une offensive, à laquelle Islamabad avait promis une “réponse musclée”.La semaine dernière, les premières déflagrations à Kaboul avaient eu lieu au moment où débutait une visite inédite du chef de la diplomatie talibane en Inde, l’ennemi historique du Pakistan.L’Iran, pays voisin des belligérants, a dit sa volonté de “contribuer à apaiser les tensions”, soulignant que leur “persistance (…) compromettrait la stabilité de toute la région”, lors d’un appel entre les chefs de la diplomatie iranienne et afghane.

Ligue 1: Angers tient tête à Monaco pour la première de Pocognoli

Avec une égalisation méritée en fin de match (1-1), Angers a gâché la première du nouvel entraîneur belge de Monaco, Sébastien Pocognoli, qui a beaucoup de pain sur la planche, lors de la 8e journée de Ligue 1, samedi.Ce match nul laisse provisoirement Monaco à la 5e place avec 14 points, alors que le SCO reste 17e avec 6 points.Débauché à l’Union Saint-Gilloise pour secouer une équipe apathique, Pocognoli a pu mesurer l’ampleur de la tâche qui l’attend.S’il avait signalé une regain d’intensité lors des premiers entraînements sous ses ordres, cela ne s’est pas vraiment traduit pendant la majeure partie du match.Face à un SCO Angers qui restait sur trois défaites, dont un 5-0 à Strasbourg juste avant la trêve, il aurait pourtant été judicieux de mettre une grosse pression dès les premiers instants.Mais si la prestation pleine de panache des Angevins explique aussi les difficultés de Monaco, le jeu offensif des visiteurs a trop longtemps manqué de vitesse, d’improvisation et même de talent.Il a fallu attendre un coaching gagnant avec les entrées de Folarin Balogun à l’heure de jeu, puis de Takumi Minamino, onze minutes plus tard, pour que les joueurs du Rocher trouvent la faille quelques secondes après.Sur un ballon récupéré à 40 mètres des buts adverses, Jordan Teze a trouvé Minamino dont la déviation instantanée a permis à l’attaquant américain de frapper puissamment et croisé pour battre Hervé Koffi (0-1, 72e).Avant cet éclair, les moments où on avait eu le sentiment de voir le jeu intense et vertical réclamé par Pocognoli, avaient été trop fugaces.Il y avait eu cette remontée de balle éclair en trois passes, après avoir “aspiré” Angers, mais la frappe faiblarde de Kassoum Ouatara à la conclusion avait tout gâché (16e).- Monaco ne peut pas se plaindre -Fati avait aussi été un tout petit peu trop court pour convertir un centre tendu et fuyant de Mika Biereth (30e), puis une déviation de la tête de Mohammed Salisu sur corner (47e), alors que Koffi avait brillé sur une frappe de Maghnes Akliouche (57e) et une première tentative de Balogun (69e).Mais à côté de ces occasions plus ou moins dangereuses, Monaco a aussi concédé beaucoup de situations aux Angevins qui leur interdisent de se plaindre du point pris.Louis Mouton, aligné en meneur de jeu, a été très en vue, sur une magnifique volée à l’entrée de la surface qui avait frôlé le poteau (24e), puis deux centres qui auraient pu être autant de passes décisives pour Prosper Peter (32e) et Sidiki Cherif (63e).Himad Abdelli avait aussi forcé Philipp Köhn à une belle parade-réflexe sur une tête décroisée au premier poteau sur corner, juste avant la pause, alors que la dernière recrue angevine en date, l’ailier marocain Amine Sbaï – très bon pour sa première titularisation -, avait même trouvé le poteau (50e) sur une frappe croisée à ras-de-terre.Même l’ouverture du score n’a pas assommé le SCO qui a fini par égaliser sur une frappe pleine de spontanéité de Cherif, avec l’aide du poteau, à 5 minutes de la fin (1-1).Au final, Monaco sait qu’il doit faire encore bien plus pour retrouver son rang dans un championnat où même les petits peuvent lui donner de gros problèmes.