Ligue des champions: le PSG condamné à l’exploit à Anfield

Malgré la défaite sur le fil contre Liverpool en 8e de finale aller de Ligue des champions (1-0), le PSG reste “plein d’espoir” avant le retour mardi, mais, pour poursuivre l’aventure européenne, il faudra un exploit à Anfield, l’antre des Reds. Largement dominant dans tous les secteurs de jeu mercredi dernier mais d’une incroyable inefficacité offensive, le club de la capitale veut encore croire à sa qualification en quart de finale en s’appuyant sur sa magnifique prestation au Parc des Princes, où le ballon n’a guère quitté les pieds des joueurs de Luis Enrique, qui n’ont jamais aussi bien joué ensemble.”C’est une gestion difficile pour tous, même avec de l’expérience (…) Ce ne sont pas des matches faciles à préparer, C’est important de bien gérer nos émotions”, a confié lundi Luis Enrique en conférence de presse. “On est plein d’espoir avant Liverpool”, avait-il glissé samedi après la victoire en Ligue 1 à Rennes (4-1), marquée par le retour du réalisme en attaque et de son buteur Ousmane Dembélé, auteur d’un doublé (28 buts cette saison, toutes compétitions confondues).Pour briser la défense de fer de Liverpool, Paris devra compter sur l’international français, irrésistible depuis le début de l’année, mais aussi sur Bradley Barcola, Désiré Doué et Khvitcha Kvaratskhelia.Depuis cette défaite cruelle face à la meilleure équipe de la première phase de la Ligue des champions, Luis Enrique et ses joueurs dégagent une grande confiance, à l’image de la réaction de Vitinha qui s’est dit certain de passer au tour suivant, à peine sorti du terrain.- “Aller au bout” -“Mardi soir ce sera du 50-50” a tempéré lundi devant la presse Kvaratskhelia. “On a une grosse mentalité dans l’équipe et on va tenter de gagner mardi”, a insisté “Kvara”. “Notre but c’est de continuer, d’aller au bout”.Mais est-ce possible que Liverpool, son armada et sa star Mohamed Salah puissent se faire marcher dessus deux fois de suite par le même adversaire ?A Anfield, les Reds devraient se réveiller, hausser leur niveau de jeu et tenter de casser le rythme, comme ils ont déjà fait mercredi dernier. “J’ai été impressionné par leur intensité, leur cohésion et leurs permutations au milieu de terrain”, a expliqué Arne Slot, le coach de Liverpool, et “jusqu’à présent, on n’avait pas affronté une équipe qui avait autant de qualités”.Portés par Luis Enrique, l’homme de la “remontada” barcelonaise de 2017 et qui a déjà trouvé les leviers psychologiques pour motiver son équipe et lui permettre de renverser le Barça la saison dernière en quart de finale (défaite 2-3 face à Barcelone au Parc des Princes, puis victoire 4-1 au retour), les Parisiens – désormais sans Kylian Mbappé – devront réussir le retour malgré la jeunesse de l’effectif.Les coéquipiers de Marquinhos ont sans aucun doute marqué psychologiquement l’armada de Liverpool et cela doit rester dans leurs têtes. Mais le PSG est-il capable de reproduire ce qu’il a fait à Paris, ou du moins par séquences ?Rouleau compresseur en Ligue 1, le club de la capitale devra donc harceler son adversaire, multiplier les vagues, être agressif dans le pressing et à la récupération, mais en étant cette fois efficace tout en évitant les sautes de concentration.Le latéral gauche Nuno Mendes, qui avait cadenassé Mo Salah en se battant sur chaque duel, a laissé filer Harvey Elliott, tout juste rentré pour remplacer l’Egyptien et qui a puni le PSG en toute fin de match (87e, 1-0)).Dans les cages, Gianluigi Donnarumma est attendu pour réaliser enfin un match-référence dans la compétition, lui qui n’a pas sauvé les siens sur la seule occasion de Liverpool, en ayant pas assez la main ferme.L’Italien pourra s’inspirer du portier des Reds, Allison, qui a fait le match de sa vie la semaine dernière. Cette fois à Anfield et aux portes d’un exploit, c’est aux Parisiens de se surpasser.

Ligue des champions: le PSG condamné à l’exploit à Anfield

Malgré la défaite sur le fil contre Liverpool en 8e de finale aller de Ligue des champions (1-0), le PSG reste “plein d’espoir” avant le retour mardi, mais, pour poursuivre l’aventure européenne, il faudra un exploit à Anfield, l’antre des Reds. Largement dominant dans tous les secteurs de jeu mercredi dernier mais d’une incroyable inefficacité offensive, le club de la capitale veut encore croire à sa qualification en quart de finale en s’appuyant sur sa magnifique prestation au Parc des Princes, où le ballon n’a guère quitté les pieds des joueurs de Luis Enrique, qui n’ont jamais aussi bien joué ensemble.”C’est une gestion difficile pour tous, même avec de l’expérience (…) Ce ne sont pas des matches faciles à préparer, C’est important de bien gérer nos émotions”, a confié lundi Luis Enrique en conférence de presse. “On est plein d’espoir avant Liverpool”, avait-il glissé samedi après la victoire en Ligue 1 à Rennes (4-1), marquée par le retour du réalisme en attaque et de son buteur Ousmane Dembélé, auteur d’un doublé (28 buts cette saison, toutes compétitions confondues).Pour briser la défense de fer de Liverpool, Paris devra compter sur l’international français, irrésistible depuis le début de l’année, mais aussi sur Bradley Barcola, Désiré Doué et Khvitcha Kvaratskhelia.Depuis cette défaite cruelle face à la meilleure équipe de la première phase de la Ligue des champions, Luis Enrique et ses joueurs dégagent une grande confiance, à l’image de la réaction de Vitinha qui s’est dit certain de passer au tour suivant, à peine sorti du terrain.- “Aller au bout” -“Mardi soir ce sera du 50-50” a tempéré lundi devant la presse Kvaratskhelia. “On a une grosse mentalité dans l’équipe et on va tenter de gagner mardi”, a insisté “Kvara”. “Notre but c’est de continuer, d’aller au bout”.Mais est-ce possible que Liverpool, son armada et sa star Mohamed Salah puissent se faire marcher dessus deux fois de suite par le même adversaire ?A Anfield, les Reds devraient se réveiller, hausser leur niveau de jeu et tenter de casser le rythme, comme ils ont déjà fait mercredi dernier. “J’ai été impressionné par leur intensité, leur cohésion et leurs permutations au milieu de terrain”, a expliqué Arne Slot, le coach de Liverpool, et “jusqu’à présent, on n’avait pas affronté une équipe qui avait autant de qualités”.Portés par Luis Enrique, l’homme de la “remontada” barcelonaise de 2017 et qui a déjà trouvé les leviers psychologiques pour motiver son équipe et lui permettre de renverser le Barça la saison dernière en quart de finale (défaite 2-3 face à Barcelone au Parc des Princes, puis victoire 4-1 au retour), les Parisiens – désormais sans Kylian Mbappé – devront réussir le retour malgré la jeunesse de l’effectif.Les coéquipiers de Marquinhos ont sans aucun doute marqué psychologiquement l’armada de Liverpool et cela doit rester dans leurs têtes. Mais le PSG est-il capable de reproduire ce qu’il a fait à Paris, ou du moins par séquences ?Rouleau compresseur en Ligue 1, le club de la capitale devra donc harceler son adversaire, multiplier les vagues, être agressif dans le pressing et à la récupération, mais en étant cette fois efficace tout en évitant les sautes de concentration.Le latéral gauche Nuno Mendes, qui avait cadenassé Mo Salah en se battant sur chaque duel, a laissé filer Harvey Elliott, tout juste rentré pour remplacer l’Egyptien et qui a puni le PSG en toute fin de match (87e, 1-0)).Dans les cages, Gianluigi Donnarumma est attendu pour réaliser enfin un match-référence dans la compétition, lui qui n’a pas sauvé les siens sur la seule occasion de Liverpool, en ayant pas assez la main ferme.L’Italien pourra s’inspirer du portier des Reds, Allison, qui a fait le match de sa vie la semaine dernière. Cette fois à Anfield et aux portes d’un exploit, c’est aux Parisiens de se surpasser.

Le lycée musulman Al-Kindi retrouvera-t-il son contrat ? A la justice de trancher

Le groupe scolaire musulman Al-Kindi et l’Etat, qui a résilié son contrat, se sont vivement affrontés lundi devant le tribunal administratif de Lyon, leurs représentants s’accusant mutuellement d’avoir des visées “politiques” dans ce dossier emblématique.La préfète d’Auvergne-Rhône-Alpes a annoncé le 10 janvier mettre fin aux contrats avec l’école, le collège et le lycée Al-Kindi, accusés de “porter un projet contraire aux valeurs de la République”, invoquant plusieurs “manquements” constatés lors de visites d’inspections.Parmi ses griefs: la présence de sept ouvrages qualifiés de “séparatistes” dans son fonds documentaire, un règlement intérieur différent pour les filles et les garçons, des propos problématiques tenus par un professeur sur sa chaîne Youtube ou encore une “opacité” administrative et financière.L’établissement, qui scolarise 620 élèves à Décines-Charpieu, en banlieue de Lyon, a saisi en urgence la justice pour lui demander de suspendre cette décision qui la privera, selon ses calculs, de 1,6 million d’euros à la rentrée prochaine.Dans une salle d’audience bondée, où régnait une forte émotion, son avocat Sefen Guez Guez a accusé l’Etat d’avoir “cherché le maximum d’arguments pour faire résilier le contrat” dans un souci “d’affichage” politique.Il a aussi reproché aux autorités de ne pas avoir tenu compte des “mesures correctrices” prises par l’établissement après le rapport d’inspection (retrait des livres problématiques, rupture du contrat de l’enseignant contesté, modification du règlement intérieur…) “Vous avez été pris la main dans le sac” et avez opéré un revirement opportuniste, a rétorqué Pascale Leglise, directrice des libertés publiques et des affaires juridiques du ministère de l’Intérieur, en accusant l’équipe dirigeante d’être “noyautée par les Frères musulmans”.”Cet établissement dysfonctionne et dysfonctionnera”, a-t-elle encore assené, l’accusant d’inculquer à ses élèves “une vision fondamentaliste et séparatiste” de la société. “Ils auront les manettes du pouvoir, de bonnes situations” et “un biais dans leur mode de fonctionnement”, a-t-elle déploré.”Dans une société de plus en plus fracturée (…) il faut stopper les gens qui ont des visées d’islam politique”, a encore assené la représentante de l’Etat, “il y a le feu!”Le président du tribunal, Thierry Besse, a fait baisser les tensions en ramenant le débat sur “les aspects comptables” du dossier.Pour lui, “la critique fondamentale” porte sur la porosité entre les finances des classes sous contrat et celles hors contrats qui par “un tour de passe passe” affichent les mêmes frais d’inscription. Il rendra sa décision dans la semaine.À l’exception d’une classe de seconde dans une école à Marseille, Al-Kindi est le dernier lycée musulman sous contrat depuis la résiliation de l’agrément du lycée Averroès de Lille, longtemps présenté comme le fleuron de l’enseignement musulman en France.Fin 2023, le préfet du Nord avait décidé de résilier ce contrat en reprochant au lycée d’avoir dispensé des enseignements “contraires aux valeurs de la République”. Le tribunal administratif de Lille a depuis rejeté deux recours en référé et doit examiner le fond du dossier le 18 mars.Ce sera “un procès historique”, a commenté dans un communiqué la direction du lycée nordiste, déplorant “les inégalités de traitements” entre lycées musulmans et catholiques “à l’heure où les scandales révélés paraissent se multiplier dans l’enseignement privé”.

Elon Musk assure que X (ex-Twitter) subit une “cyberattaque massive”

“Il y a eu (et il y a encore) une cyberattaque massive contre X”, a déclaré lundi Elon Musk, le propriétaire du réseau social, après des heures de problèmes d’accès à la plateforme signalés par des milliers d’utilisateurs.Il a publié ce message en commentaire d’un autre post, par “DogeDesigner”, établissant un lien entre les manifestations contre “Doge” (la commission à l’efficacité gouvernementale que dirige le milliardaire), les magasins Tesla “attaqués” et la panne actuelle sur X, sans apporter de preuves.”Nous sommes attaqués tous les jours mais celle-ci a été organisée avec beaucoup de ressources. Un grand groupe coordonné est impliqué ou alors un pays. On suit la piste…” a ajouté Elon Musk.Des milliers d’utilisateurs rencontraient des problèmes d’accès à X – au site internet et à l’application mobile.Le pic de signalements sur le site de référence, Downdetector.com, a été atteint lundi matin aux Etats-Unis, vers 10H sur la côte est du pays (15H à Paris), quand près de 40.000 personnes ont rapporté une panne du service.Ce chiffre est largement descendu avant de remonter quasiment à 35.000, trois heures plus tard, puis de diminuer à nouveau.X n’a pas réagi à une sollicitation de l’AFP et le compte de “support” de X (soutien technique) n’a pas publié de messages depuis l’année dernière.Le réseau social a connu de nombreuses pannes depuis son rachat par Elon Musk fin 2022.En février et en décembre 2023, notamment, des dizaines de milliers d’utilisateurs mondiaux avaient signalé des problèmes d’utilisation.Les différents entretiens entre l’homme le plus riche au monde et des personnalités politiques de droite, sur les salons audio de la plateforme, ont aussi été marqués par des problèmes techniques, de la qualité du son à l’accès à la conversation.L’interview de Donald Trump en août 2024 par celui qui allait devenir son bras droit à la Maison Blanche avait notamment été très perturbée et en partie inaccessible.Elon Musk avait alors évoqué une cyberattaque “massive”, assurant être victime d’une attaque dite de déni de service, destinée à embouteiller les serveurs de l’entreprise pour provoquer une panne.Le patron de Tesla et SpaceX a congédié les trois quart des employés de Twitter dans les mois qui ont suivi l’acquisition. Il essaie en ce moment d’appliquer la même approche radicale au gouvernement américain.A la tête d’une commission à l’efficacité gouvernementale (Doge) Elon Musk s’est en effet lancé dans le démantèlement de plusieurs agences gouvernementales, qu’il accuse de fraude et de gestion dispendieuse, et le limogeage de dizaines de milliers de fonctionnaires.

Disparition de Delphine Jubillar: le procès de son mari s’ouvrira le 22 septembre aux assises du Tarn

Le procès de Cédric Jubillar, accusé du meurtre de son épouse Delphine disparue en décembre 2020, va débuter le 22 septembre devant la cour d’assises du Tarn, a-t-on appris lundi de source judiciaire.Incarcéré depuis sa mise en examen le 18 juin 2021, ce peintre-plaquiste de 37 ans qui clame son innocence dans cette affaire sans corps, ni aveux, ni témoin, ni scène de crime, doit être jugé pendant plusieurs semaines mais la durée exacte du procès reste encore à déterminer, selon la même source.Son épouse Delphine Jubillar, infirmière avec qui il a eu deux enfants, avait disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, en plein couvre-feu lié à la pandémie de Covid-19, à Cagnac-les-Mines (Tarn), près d’Albi.Malgré l’absence de corps ou d’aveux, les enquêteurs ont progressivement acquis la conviction que Cédric Jubillar avait tué son épouse alors qu’elle venait de lui annoncer son intention de divorcer. Il a été mis en examen pour meurtre.Le procès pourrait durer jusqu’à quatre semaines, une ampleur liée au fait que “c’est un procès hors normes où tout est contesté”, avait expliqué début novembre à l’AFP Me Alexandre Martin, l’un des trois avocats de Cédric Jubillar, après une réunion préparatoire en présence des parties.”L’accusation sera soutenue par deux avocats généraux”, l’un du parquet général et l’autre du parquet de Toulouse, afin de “sécuriser la tenue du procès en raison de sa durée et d’associer à l’accusation le parquet de Toulouse qui a suivi la procédure tout au long de l’information judiciaire”, avait à cette même occasion souligné un communiqué de la cour d’appel toulousaine.La disparition de Delphine Jubillar avait suscité un grand émoi en France, quelques jours avant Noël et quelques semaines après la condamnation de Jonathann Daval pour le meurtre de son épouse en Haute-Saône, qu’il avait longtemps nié en endossant le rôle du mari éploré.

Three journalists remanded in Chad for collusion with RussiaMon, 10 Mar 2025 18:07:39 GMT

Three journalists have been remanded in custody pending trial in Chad after being accused of colluding with a Russian paramilitary group, the public prosecutor and one of their lawyers said Monday.”They are suspected of working with the Russian paramilitary group Wagner,” public prosecutor Omar Mahamat Kedelaye told AFP.One of their lawyers, Allahtaroum Amos, said the …

Three journalists remanded in Chad for collusion with RussiaMon, 10 Mar 2025 18:07:39 GMT Read More »

‘What electricity?’: In Gaza without power, Israeli decision compounds woes

For Gazan teacher Abdullah Mortaja, Israel’s decision to cut off electricity to the war-battered territory was “a joke”, having already lived with little power supply since war began more than 16 months ago.The announcement Sunday by Israeli Energy Minister Eli Cohen followed a decision to block the entry of aid into the Gaza Strip in a bid to pressure Hamas to extend a fragile ceasefire on Israel’s terms.But for many in the Palestinian territory where Israel had imposed a “complete siege” at the start of the war in October 2023, living without electricity has become the norm.”What electricity do they want to cut?” said Mortaja, 40.”There is no electricity in Gaza”.Of the nearly dozen high-voltage power lines cut at the start of the war — along with food and water supply — one was reconnected by Israel in November to restart Gaza’s main water desalination plant.On Monday, employees at the facility in the central city of Deir el-Balah filled large tanks with water that had been treated before the cut-off, which brought the plant to a near-complete halt.Around 600,000 people — about a quarter of Gaza’s population — rely on the plant’s supply of drinking water, according to UN figures.Solar panels, which together with fuel-powered generators have become key sources of electricity in Gaza, allow only for extremely limited activity at the desalination plant, said a UN source.Instead, many people are now left to rely on brackish well water or the occasional supply of potable water from international humanitarian aid groups, added the source involved in work in the Gaza Strip.- Power grid ravaged -Announcing the electricity cut on the eve of a new round of ceasefire negotiations in Qatar, Cohen said Israel “will use all the tools at our disposal” to secure the release of hostages held by Gaza militants since Hamas’s October 7, 2023 attack that sparked the war.Hamas called Cohen’s decision “cheap and unacceptable blackmail” as the sides fail to agree a path toward a permanent end to their war.The first phase of the fragile Gaza truce began on January 19 and ended in early March, with no agreement yet on subsequent stages.More than 15 months of intense Israeli bombardment and fighting before the truce began had left electricity pylons collapsed and mangled across Gaza.One official from the Gaza Electricity Company, speaking to AFP on condition of anonymity, said Israeli attacks “destroyed 70 percent of the electricity distribution networks”.At night, the territory is plunged into almost total darkness.In the relatively few buildings left standing, the odd window is illuminated by a small square of white LED light.The war has displaced nearly all of Gaza’s 2.4 million inhabitants and triggered widespread hunger, according to the UN, with hundreds of thousands living in tents as their homes were damaged or destroyed.”Cutting electricity will only worsen our suffering,” said Jihan Khalil, 35, who has taken shelter in a school building in Nuseirat refugee camp.- ‘Went back to 50 years ago’ -For 47-year-old Baha al-Helou, living conditions were as if “we went back to 50 years ago”.”We sleep without electricity, wash our clothes by hand, cook with wood, and there is no gas for cooking,” he told AFP.”Now our lives depend on wood, fire and candles.”From apartment blocks to hospitals, fuel-powered generators have been a common alternative for years in Gaza, where the electricity supply was precarious even before the war, in part due to a crippling Israeli-led blockade.Israel’s power supply to Gaza depended on payments from the Palestinian Authority — based in the occupied West bank, a separate territory, and dominated by political rivals of Hamas.The Palestinian Authority had previously withheld funds as a means of exerting pressure on Hamas, which has ruled Gaza since 2007.Carpenter Hani Ajour said he had little choice but to use a public generator in the street.But that option is expensive, and he can only afford to plug in his machines for a few minutes a day.Some Gazans rely on solar panels, but these are less efficient and sell for around $2,000, a fortune in the impoverished territory.For the most destitute, street vendors offer to charge telephones on a multi-socket cable for a few Israeli shekels, the equivalent of several quarter dollars.

Une délégation israélienne à Doha pour des négociations sur la trêve à Gaza

Une délégation israélienne est attendue lundi à Doha pour des négociations indirectes sur la poursuite du fragile cessez-le-feu dans la bande de Gaza avec le Hamas, après la coupure par Israël de l’approvisionnement en électricité pour faire pression sur le mouvement islamiste palestinien.La délégation a quitté Israël en milieu d’après-midi, a indiqué à l’AFP un responsable proche des discussions.  Avant ces nouveaux pourparlers, Israël a débranché l’unique ligne électrique qui fonctionnait encore avec Gaza et alimentait la principale usine de dessalement d’eau du territoire à Deir el-Balah (centre).Au moins 600.000 personnes bénéficient de cette production d’eau potable, a dit à l’AFP Jonathan Crickx, porte-parole de l’Unicef dans les Territoires palestiniens. “Couper l’électricité ne fera qu’aggraver nos souffrances”, a commenté Jihan Khalil, une femme de 35 ans qui a fui la ville de Gaza, dans le nord, vers Nousseirat, dans le centre de Gaza.L’usine va continuer à fonctionner avec des panneaux solaires et des générateurs mais sa production va être considérablement réduite. La population dépendra majoritairement de l’eau des puits, qui sont contaminés à cause d’une salinité très élevée, ou des livraisons d’eau par les ONG internationales, a souligné une autre source de l’ONU.Le Hamas, au pouvoir depuis 2007 à Gaza, a dénoncé un “chantage mesquin et inacceptable” qui menace également la vie des otages, et l’Autorité palestinienne a condamné une “escalade dans le génocide” de la population.- “Lever les restrictions” -Londres et Berlin ont appelé Israël, qui bloque déjà depuis le 2 mars l’entrée du carburant et de l’aide humanitaire dans Gaza, à “lever les restrictions”.”Sans électricité et avec le carburant bloqué, les dernières usines de dessalement d’eau, établissements de santé et boulangeries de Gaza risquent de fermer”, a souligné un porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit “très inquiet”, selon son porte-parole. La coupure de l’approvisionnement “va considérablement réduire la disponibilité d’eau potable” à Gaza, a dit Stéphane Dujarric, estimant que le rétablissement de la ligne était “vital pour des dizaines de milliers de familles et d’enfants”.Amnesty International a condamné une décision “cruelle et illégale”, qui “viole le droit humanitaire international”.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a au contraire soutenu cette mesure prise par Israël “pour forcer le Hamas à prendre une décision”.L’accord de trêve négocié par les Etats-Unis, le Qatar et l’Egypte, a abouti à un cessez-le-feu le 19 janvier après 15 mois de guerre à Gaza.- Divergences -Durant la première phase de l’accord, qui a pris fin le 1er mars, le Hamas a rendu 33 otages israéliens, dont huit morts, et Israël a libéré environ 1.800 détenus palestiniens.La délégation israélienne à Doha est menée par un haut responsable du Shin Bet (sécurité intérieure) et le médiateur chargé des otages, Gal Hirsch. Selon l’armée, il reste 58 captifs à Gaza, dont 34 sont morts.Les négociateurs du Hamas, conduits par Mohammed Darwish, sont eux arrivés dimanche dans la capitale qatarie.Le même jour, l’émissaire américain pour les otages retenus à Gaza, Adam Boehler, a évoqué un accord sur leur libération “dans les semaines à venir”.Les désaccords portent sur la deuxième phase de l’accord qui prévoit, selon le Hamas, un cessez-le-feu permanent, le retrait complet israélien de Gaza et la libération des derniers otages.Israël, de son côté, souhaite une extension de la première phase du cessez-le-feu jusqu’à la mi-avril, et réclame, pour passer à la deuxième, la “démilitarisation totale” du territoire, le départ du Hamas et le retour des derniers otages. “Nous sommes prêts à commencer immédiatement les négociations” mais Israël “continue de revenir” sur l’accord de cessez-le-feu, a affirmé lundi le Hamas.Chaque camp accuse l’autre de violer la trêve. L’aviation israélienne a mené lundi des frappes contre des combattants palestiniens qui, selon elle, enfouissaient des engins explosifs à proximité des troupes.Le mouvement palestinien a lui dénoncé lundi le maintien de forces israéliennes dans le couloir de Philadelphie, une zone tampon le long de la frontière entre Gaza et l’Egypte, dont elle avait pris le contrôle au printemps 2024.Selon lui, l’accord prévoyait un retrait israélien “avant le 50e jour” de la trêve, qui tombait dimanche.L’attaque menée par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 a entraîné du côté israélien la mort de 1.218 personnes, la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité.En riposte, Israël a juré d’anéantir le Hamas et lancé une offensive à Gaza qui a fait au moins 48.467 morts, majoritairement des civils, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU. 

Une délégation israélienne à Doha pour des négociations sur la trêve à Gaza

Une délégation israélienne est attendue lundi à Doha pour des négociations indirectes sur la poursuite du fragile cessez-le-feu dans la bande de Gaza avec le Hamas, après la coupure par Israël de l’approvisionnement en électricité pour faire pression sur le mouvement islamiste palestinien.La délégation a quitté Israël en milieu d’après-midi, a indiqué à l’AFP un responsable proche des discussions.  Avant ces nouveaux pourparlers, Israël a débranché l’unique ligne électrique qui fonctionnait encore avec Gaza et alimentait la principale usine de dessalement d’eau du territoire à Deir el-Balah (centre).Au moins 600.000 personnes bénéficient de cette production d’eau potable, a dit à l’AFP Jonathan Crickx, porte-parole de l’Unicef dans les Territoires palestiniens. “Couper l’électricité ne fera qu’aggraver nos souffrances”, a commenté Jihan Khalil, une femme de 35 ans qui a fui la ville de Gaza, dans le nord, vers Nousseirat, dans le centre de Gaza.L’usine va continuer à fonctionner avec des panneaux solaires et des générateurs mais sa production va être considérablement réduite. La population dépendra majoritairement de l’eau des puits, qui sont contaminés à cause d’une salinité très élevée, ou des livraisons d’eau par les ONG internationales, a souligné une autre source de l’ONU.Le Hamas, au pouvoir depuis 2007 à Gaza, a dénoncé un “chantage mesquin et inacceptable” qui menace également la vie des otages, et l’Autorité palestinienne a condamné une “escalade dans le génocide” de la population.- “Lever les restrictions” -Londres et Berlin ont appelé Israël, qui bloque déjà depuis le 2 mars l’entrée du carburant et de l’aide humanitaire dans Gaza, à “lever les restrictions”.”Sans électricité et avec le carburant bloqué, les dernières usines de dessalement d’eau, établissements de santé et boulangeries de Gaza risquent de fermer”, a souligné un porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit “très inquiet”, selon son porte-parole. La coupure de l’approvisionnement “va considérablement réduire la disponibilité d’eau potable” à Gaza, a dit Stéphane Dujarric, estimant que le rétablissement de la ligne était “vital pour des dizaines de milliers de familles et d’enfants”.Amnesty International a condamné une décision “cruelle et illégale”, qui “viole le droit humanitaire international”.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a au contraire soutenu cette mesure prise par Israël “pour forcer le Hamas à prendre une décision”.L’accord de trêve négocié par les Etats-Unis, le Qatar et l’Egypte, a abouti à un cessez-le-feu le 19 janvier après 15 mois de guerre à Gaza.- Divergences -Durant la première phase de l’accord, qui a pris fin le 1er mars, le Hamas a rendu 33 otages israéliens, dont huit morts, et Israël a libéré environ 1.800 détenus palestiniens.La délégation israélienne à Doha est menée par un haut responsable du Shin Bet (sécurité intérieure) et le médiateur chargé des otages, Gal Hirsch. Selon l’armée, il reste 58 captifs à Gaza, dont 34 sont morts.Les négociateurs du Hamas, conduits par Mohammed Darwish, sont eux arrivés dimanche dans la capitale qatarie.Le même jour, l’émissaire américain pour les otages retenus à Gaza, Adam Boehler, a évoqué un accord sur leur libération “dans les semaines à venir”.Les désaccords portent sur la deuxième phase de l’accord qui prévoit, selon le Hamas, un cessez-le-feu permanent, le retrait complet israélien de Gaza et la libération des derniers otages.Israël, de son côté, souhaite une extension de la première phase du cessez-le-feu jusqu’à la mi-avril, et réclame, pour passer à la deuxième, la “démilitarisation totale” du territoire, le départ du Hamas et le retour des derniers otages. “Nous sommes prêts à commencer immédiatement les négociations” mais Israël “continue de revenir” sur l’accord de cessez-le-feu, a affirmé lundi le Hamas.Chaque camp accuse l’autre de violer la trêve. L’aviation israélienne a mené lundi des frappes contre des combattants palestiniens qui, selon elle, enfouissaient des engins explosifs à proximité des troupes.Le mouvement palestinien a lui dénoncé lundi le maintien de forces israéliennes dans le couloir de Philadelphie, une zone tampon le long de la frontière entre Gaza et l’Egypte, dont elle avait pris le contrôle au printemps 2024.Selon lui, l’accord prévoyait un retrait israélien “avant le 50e jour” de la trêve, qui tombait dimanche.L’attaque menée par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 a entraîné du côté israélien la mort de 1.218 personnes, la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité.En riposte, Israël a juré d’anéantir le Hamas et lancé une offensive à Gaza qui a fait au moins 48.467 morts, majoritairement des civils, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.Â