Origine du Covid : toutes les hypothèses “restent sur la table” selon l’OMS

Fuite d’un labo ou transmission animale ? Après trois ans et demi de recherches, la conclusion reste la même : l’origine du Covid reste un mystère selon l’OMS, qui déplore toujours le manque d’informations transmises par Pékin.”Toutes les hypothèses doivent rester sur la table, y compris la propagation zoonotique et les fuites de laboratoire”, a déclaré le chef de l’Organisation mondiale de la santé Tedros Adhanom Ghebreyesus vendredi, après la présentation des conclusions d’un rapport d’experts chargé d’examiner l’origine du Covid.”L’OMS reconnaît que la Chine a partagé certaines (…) informations, mais pas toutes celles demandées”, a-t-il dit.La pandémie de Covid-19 a fait des millions de morts – 20 millions selon l’OMS – et dévasté l’économie mondiale.Les premiers cas connus de la maladie se sont déclarés fin 2019 à Wuhan, en Chine, où est hébergé un institut de virologie réputé pour ses recherches sur les coronavirus. Pour beaucoup d’experts, comprendre l’origine du Covid est important si le monde veut pouvoir mettre en place des contre-mesures efficaces à l’avenir et éviter de nouvelles pandémies.La longue enquête menée par le Groupe consultatif scientifique de l’OMS sur les origines des nouveaux agents pathogènes (SAGO) n’a pas permis d’y voir plus clair sur l’origine du Covid : “rien n’est conclu avec une certitude absolue”, a reconnu Maria Van Kerkhove, l’épidémiologiste américaine qui dirige le département Prévention et préparation aux épidémies et pandémies à l’OMS.- Wuhan -La question de savoir si le Covid-19 s’est échappé accidentellement d’un laboratoire ou s’est propagé d’un animal à l’être humain reste débattue. Une bonne partie de la communauté scientifique penche néanmoins pour la thèse d’une transmission à l’homme via un animal intermédiaire, infecté sans doute par une chauve-souris.Mais l’hypothèse de la fuite d’un laboratoire, un temps qualifiée de complotiste, a récemment gagné en popularité aux Etats-Unis. Des agences américaines comme le FBI ou le ministère de l’Energie la soutiennent désormais à des degrés divers de certitude.Et la Maison Blanche a dévoilé en avril une version remaniée de sa page internet sur le Covid-19 promouvant cette théorie, présentée comme la “véritable origine” du virus.Principale agence de renseignement des Etats-Unis, la CIA avait aussi estimé en janvier “avec un faible degré de confiance (…) qu’une origine de la pandémie de Covid-19 liée à des recherches est plus probable qu’une origine naturelle”.Une hypothèse que la Chine avait jugé “extrêmement improbable”.En 2021, une mission d’un mois d’experts mandatés par l’OMS en Chine avait semblé exclure l’hypothèse que le virus ait pu s’échapper de l’institut de virologue de Wuhan.Mais la mission n’avait pu se rendre en Chine qu’un peu plus d’un an après le début d’une épidémie, Pékin semblant très réticente à les laisser venir. Ses conclusions avaient été accueillies pour le moins avec prudence voire scepticisme notamment aux Etats-Unis. Et le chef de l’OMS avait rapidement recadré la discussion en affirmant déjà alors que “toutes les hypothèses restent sur la table”.- Manque d’information -Cette fois encore, il a déploré que le manque de données reçues.L’OMS a demandé à la Chine “de partager des centaines de séquences génétiques de personnes atteintes de Covid-19 au début de la pandémie, des informations plus détaillées sur les animaux vendus sur les marchés de Wuhan, ainsi que des informations sur le travail effectué et les conditions de biosécurité dans les laboratoires de Wuhan”. Mais “à ce jour, la Chine n’a partagé ces informations ni avec SAGO ni avec l’OMS”, indique l’organisation dans un communiqué.Une grande partie des informations nécessaires pour évaluer l’hypothèse d’une fuite de laboratoire n’ayant pas été transmises aux experts, “malgré les demandes répétées adressées au gouvernement chinois, cette hypothèse n’a donc pas pu être étudiée ou exclue”, a expliqué la présidente de SAGO, Marietjie Venter, aux journalistes.Les experts ont également demandé des informations à ce sujet à d’autres pays, “notamment à l’Allemagne et aux Etats-Unis”, mais là encore, rien n’a filtré, a-t-elle indiqué.

Origine du Covid : toutes les hypothèses “restent sur la table” selon l’OMS

Fuite d’un labo ou transmission animale ? Après trois ans et demi de recherches, la conclusion reste la même : l’origine du Covid reste un mystère selon l’OMS, qui déplore toujours le manque d’informations transmises par Pékin.”Toutes les hypothèses doivent rester sur la table, y compris la propagation zoonotique et les fuites de laboratoire”, a déclaré le chef de l’Organisation mondiale de la santé Tedros Adhanom Ghebreyesus vendredi, après la présentation des conclusions d’un rapport d’experts chargé d’examiner l’origine du Covid.”L’OMS reconnaît que la Chine a partagé certaines (…) informations, mais pas toutes celles demandées”, a-t-il dit.La pandémie de Covid-19 a fait des millions de morts – 20 millions selon l’OMS – et dévasté l’économie mondiale.Les premiers cas connus de la maladie se sont déclarés fin 2019 à Wuhan, en Chine, où est hébergé un institut de virologie réputé pour ses recherches sur les coronavirus. Pour beaucoup d’experts, comprendre l’origine du Covid est important si le monde veut pouvoir mettre en place des contre-mesures efficaces à l’avenir et éviter de nouvelles pandémies.La longue enquête menée par le Groupe consultatif scientifique de l’OMS sur les origines des nouveaux agents pathogènes (SAGO) n’a pas permis d’y voir plus clair sur l’origine du Covid : “rien n’est conclu avec une certitude absolue”, a reconnu Maria Van Kerkhove, l’épidémiologiste américaine qui dirige le département Prévention et préparation aux épidémies et pandémies à l’OMS.- Wuhan -La question de savoir si le Covid-19 s’est échappé accidentellement d’un laboratoire ou s’est propagé d’un animal à l’être humain reste débattue. Une bonne partie de la communauté scientifique penche néanmoins pour la thèse d’une transmission à l’homme via un animal intermédiaire, infecté sans doute par une chauve-souris.Mais l’hypothèse de la fuite d’un laboratoire, un temps qualifiée de complotiste, a récemment gagné en popularité aux Etats-Unis. Des agences américaines comme le FBI ou le ministère de l’Energie la soutiennent désormais à des degrés divers de certitude.Et la Maison Blanche a dévoilé en avril une version remaniée de sa page internet sur le Covid-19 promouvant cette théorie, présentée comme la “véritable origine” du virus.Principale agence de renseignement des Etats-Unis, la CIA avait aussi estimé en janvier “avec un faible degré de confiance (…) qu’une origine de la pandémie de Covid-19 liée à des recherches est plus probable qu’une origine naturelle”.Une hypothèse que la Chine avait jugé “extrêmement improbable”.En 2021, une mission d’un mois d’experts mandatés par l’OMS en Chine avait semblé exclure l’hypothèse que le virus ait pu s’échapper de l’institut de virologue de Wuhan.Mais la mission n’avait pu se rendre en Chine qu’un peu plus d’un an après le début d’une épidémie, Pékin semblant très réticente à les laisser venir. Ses conclusions avaient été accueillies pour le moins avec prudence voire scepticisme notamment aux Etats-Unis. Et le chef de l’OMS avait rapidement recadré la discussion en affirmant déjà alors que “toutes les hypothèses restent sur la table”.- Manque d’information -Cette fois encore, il a déploré que le manque de données reçues.L’OMS a demandé à la Chine “de partager des centaines de séquences génétiques de personnes atteintes de Covid-19 au début de la pandémie, des informations plus détaillées sur les animaux vendus sur les marchés de Wuhan, ainsi que des informations sur le travail effectué et les conditions de biosécurité dans les laboratoires de Wuhan”. Mais “à ce jour, la Chine n’a partagé ces informations ni avec SAGO ni avec l’OMS”, indique l’organisation dans un communiqué.Une grande partie des informations nécessaires pour évaluer l’hypothèse d’une fuite de laboratoire n’ayant pas été transmises aux experts, “malgré les demandes répétées adressées au gouvernement chinois, cette hypothèse n’a donc pas pu être étudiée ou exclue”, a expliqué la présidente de SAGO, Marietjie Venter, aux journalistes.Les experts ont également demandé des informations à ce sujet à d’autres pays, “notamment à l’Allemagne et aux Etats-Unis”, mais là encore, rien n’a filtré, a-t-elle indiqué.

A Briançon, investissements, feuilles de route et Premier ministre pour préparer les JO 2030

A moins de cinq ans de l’échéance, Etat et collectivités se mettent en ordre de marche pour préparer les Jeux olympiques d’hiver, avec l’annonce vendredi d’un plan d’investissements de plusieurs centaines de millions d’euros pour moderniser les accès ferroviaires et routiers aux Alpes du sud, territoire de montagne enclavé.Dans les jardins de la sous-préfecture de Briançon (Hautes-Alpes), le Premier ministre François Bayrou appose sa signature sur un panneau symbolique. “Les Jeux olympiques, il faut les regarder comme un investissement et pas comme une dépense à fonds perdu”, affirme-t-il.Le gouvernement et la région Provence-Alpes-Côte d’Azur ont annoncé un grand plan d’investissements pour moderniser les infrastructures d’accès à un territoire trop longtemps “abandonné”, selon les élus locaux.”Il faut avoir la vision de comment vont fonctionner nos montagnes en 2050. Et se servir comme accélérateur des Jeux Olympiques”, assène le président de la région Renaud Muselier, dont l’institution salue “un plan historique de 520 millions d’euros”.Selon les chiffres du gouvernement, le coût total du programme d’investissements dans le ferroviaire se monte à 342 millions d’euros, pour lequel l’Etat et la région apporteront chacun 150 millions d’euros.- “Bouleverser la vie” -L’opération de modernisation doit permettre de réduire le trajet en train entre Marseille et Briançon à 3 heures 40, contre 4 heures 45 actuellement en moyenne.”Depuis un peu moins de 150 ans qu’on a mis le train à Briançon, il ne s’est pas passé grand chose”, a résumé Jean-Marie Bernard, le président du département des Hautes-Alpes. “Ca va bouleverser la vie” des habitants du département, a-t-il assuré devant le chef du gouvernement.Une partie des investissements sera aussi consacrée à améliorer l’accessibilité des gares entre Gap et Briançon.Le ministre des Transports Philippe Tabarot, venu à Briançon par le train de nuit depuis Paris, a de son côté indiqué que “dans quelques années, voire dans quelques mois, vous aurez la possibilité d’atteindre la capitale dans des trains de nuit qui soient dignes de ce nom”.Côté routes, plusieurs axes nationaux et départementaux seront rénovés afin d’améliorer l’accès aux sites olympiques, et plus largement aux Alpes du sud.”Il est capital d’ouvrir une nouvelle étape d’aménagement du territoire, capital de se demander comment on peut assurer l’égalité des droits, l’égalité des chances, l’égalité ou la plus proche égalité des services pour ces 25 millions de personnes qui vivent en dehors des grandes agglomérations”, a martelé François Bayrou, se posant en “défenseur de la province”.Au milieu des bâtiments désaffectés du Fort des Trois Têtes, le Premier ministre s’est enthousiasmé pour le projet de réhabilitation de cet ancien fort Vauban du XVIIIe siècle perché sur les hauteurs de la ville, choisi pour accueillir un village olympique, et qui doit après les Jeux être transformé en logements.- “Etape fondatrice”-Une façon de répondre a des défis locaux, rappelle le maire de Briançon Arnaud Murgia: faciliter l’accès à l’immobilier dans une destination touristique recherchée et faciliter le logement des saisonniers.Pour les Jeux, quelque 940 athlètes devraient être logés au Fort pour disputer notamment les épreuves de ski de bosses, de ski acrobatique, de snowboard, de ski-cross et aussi des épreuves paralympiques, dans les stations toutes proches de Serre-Chevalier et Montgenèvre.Une grande réunion, premier comité interministériel pour les Jeux de 2030, a rassemblé dans l’après-midi le chef de gouvernement et ses ministres des Sports (Marie Barsacq), des Transports (Philippe Tabarot), du Tourisme (Nathalie Delattre) et du Handicap (Charlotte Parmentier-Lecocq), avec les régions hôtes Auvergne-Rhône-Alpes (Aura) et Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca), et les acteurs impliqués dans l’organisation.Une “étape fondatrice” pour le président du Cojop (comité d’organisation) Edgar Grospiron, qui “fixe les grands axes de l’action publique autour des Jeux: développement des pratiques sportives, transition écologique, attractivité des territoires de montagne et inclusion.” “Le Cojop est aujourd’hui en ordre de marche. Nos équipes se structurent, notre feuille de route s’affine, notre ambition est intacte: faire des Jeux un levier d’héritage utile, durable, et fidèle aux valeurs de l’Olympisme”, a assuré dans un communiqué l’ancien champion olympique de ski de bosses aux JO d’Albertville.

Trump hails ‘giant win’ after top court curbs judges

US President Donald Trump said Friday he can now push through a raft of controversial policies after the Supreme Court handed him a “giant win” by curbing the ability of lone judges to block his powers nationwide.In a 6-3 ruling stemming from Trump’s bid to end birthright citizenship, the court said nationwide injunctions issued by individual district court judges likely exceed their authority.”This was a tremendous win,” Trump told reporters in a hastily arranged press conference at the White House. “I want to just thank again the Supreme Court for this ruling.”Trump said he would now proceed with “so many policies” that had been “wrongly” blocked, including his bid to end birthright citizenship, and stopping funding for transgender people and “sanctuary cities”  for migrants.US Attorney General Pam Bondi, standing alongside Trump at the podium, said the ruling would stop “rogue judges striking down President Trump’s policies across the entire nation.”Democrats swiftly blasted the decision, saying it would embolden Trump as he pushes the boundaries of presidential power in his second term.Senate Democratic Leader Chuck Schumer called it a “terrifying step toward authoritarianism.”Trump however rejected concerns about the concentration of power in the White House.”This is really the opposite of that,” Trump said. “This really brings back the Constitution.”Trump separately hailed a “great ruling” by the Supreme Court to let parents opt their children out of LGBTQ-themed lessons at public schools.The Supreme Court did not rule on the constitutionality of Trump’s executive order seeking to end automatic citizenship for children born on US soil.But the broader decision on the scope of judicial rulings removes a big roadblock to Trump’s often highly contested policy agenda and has far-reaching ramifications for the ability of the judiciary to rein in Trump or future US presidents.Trump’s executive order on birthright citizenship is just one of a number of his moves that have been blocked by judges around the country — both Democratic and Republican appointees – since he took office in January.Courts have, for example, blocked or slowed down his hardline immigration crackdown, firing of federal employees, efforts to end diversity programs and punitive actions against law firms and universities.- ‘No right is safe’ -Past presidents have also complained about national injunctions shackling their agenda, but such orders have sharply risen under Trump, who saw more in his first two months than Democrat Joe Biden did during his first three years in office.Justice Amy Coney Barrett, a Trump appointee, authored the majority opinion joined by the other five conservative justices.”Federal courts do not exercise general oversight of the Executive Branch,” wrote Barrett, who has previously been a frequent target of Trump loyalists over previous decisions that went against the president.The Supreme Court’s three liberal justices dissented, with Justice Sonia Sotomayor saying “no right is safe in the new legal regime the Court creates.”Trump’s initial reaction to the ruling came in a post on Truth Social, welcomed it as a “GIANT WIN.”The case was ostensibly about Trump’s executive order ending birthright citizenship, which was deemed unconstitutional by courts in Maryland, Massachusetts and Washington state.But it actually focused on whether a single federal district court judge has the right to issue a nationwide block to a presidential decree with a universal injunction.The issue has become a rallying cry for Trump and his Republican allies, who accuse the judiciary of impeding his agenda against the will of voters.Steven Schwinn, a law professor at the University of Illinois Chicago, told AFP that the court’s ruling “sharply undermines the power of federal courts to rein in lawless actions by the government.”Trump’s executive order on birthright citizenship decrees that children born to parents in the United States illegally or on temporary visas would not automatically become citizens.Trump said that the policy “was meant for the babies of slaves,” dating back to the US Civil War era in the mid 1800s.

Déserts médicaux: des généralistes en renfort dans 151 zones rouges

Le ministre de la Santé Yannick Neuder a dévoilé vendredi les 151 zones rouges, principalement au centre et sud-ouest hors littoral de la France, qui bénéficieront dès septembre du soutien de médecins généralistes, jusqu’à deux jours par mois, pour lutter contre les déserts médicaux.Avec cette carte, qui identifie 151 intercommunalités prioritaires pour l’accès aux soins, “on ne règle pas les déserts médicaux” puisqu’ils concernent “87% du pays”, a indiqué le ministre interrogé sur BFMTV. Mais “c’est une première étape” qui va bénéficier à plus de 2,5 millions de patients, a-t-il précisé.Sans surprise, dans une diagonale partant du nord-est, le centre de la France et le sud-ouest, hors littoral, ont le plus de zones rouges sur la carte du ministère. Tandis qu’en outremer, la Guyane et Mayotte sont les plus mal lotis. C’est déjà ce qui ressortait de l’atlas de la démographie médicale 2025 publié en mars par l’Ordre des médecins.Le découpage du ministère de la Santé est le fruit d’un travail “réalisé avec les préfets, les agences régionales de santé, les élus locaux, et également les professionnels de santé, pour identifier les secteurs particulièrement désertiques”, a détaillé M. Neuder.Il permet, selon lui, d'”identifier et de provoquer sur ces territoires-là une solidarité collective, un engagement collectif au 1er septembre”.- “Volontaires” -Le 25 avril, une mesure gouvernementale a été adoptée pour instaurer une “mission de solidarité territoriale obligatoire”, revenant à imposer à tous les médecins exerçant en zone bien pourvue de se “projeter” dans les zones prioritaires, jusqu’à deux jours par mois.”On va inciter les médecins, et après, il faut rôder aussi le système, trouver les lieux, ces maisons médicales, ces bureaux qui sont disponibles pour accueillir les patients”, a développé M. Neuder.Dans “l’attente de l’adoption des dispositions législatives actuellement examinées par le Parlement, cette mesure permettra à tous les médecins généralistes volontaires de venir renforcer, sur une partie de leur temps, l’offre de soins dans 151 zones dites +zones rouges+”, peut-on lire dans le communiqué du ministère de la Santé.Le mot “volontaires” est important pour les médecins, car l’entourage de François Bayrou évoquait fin avril des contreparties financières pour les praticiens partants, alors que “les médecins qui refuseraient se verraient pénalisés”.”Il ne faut pas que ce soit l’idée de contrainte, d’obligation”, avait insisté fin avril à l’AFP Agnès Giannotti, présidente de Médecins généralistes (MG France, majoritaire chez les libéraux). – “Aléatoire” -Dans un communiqué diffusé par le député socialiste Guillaume Garot, un groupe transpartisan de 250 parlementaires pointe de “nombreuses questions” restant en suspens avec ce dispositif : “disponibilité de médecins exerçant à proximité des zones rouges, c’est-à-dire dans des territoires déjà très tendus”, “caractère pour le moment facultatif – donc aléatoire”, et “surtout, absence de suivi régulier des patients par le même praticien”.Pour ces élus, il s’agit “selon l’aveu même du gouvernement d’un dispositif destiné à parer à l’urgence” qui “ne peut en rien remplacer les réponses de fond”.Guillaume Garot est à l’initiative d’une proposition de loi, portée par ce groupe transpartisan, visant à réguler l’installation des médecins pour lutter contre les déserts médicaux, adoptée début mai par l’Assemblée nationale. Avant de s’installer, les médecins libéraux ou salariés devraient solliciter l’aval de l’Agence régionale de santé. Il serait de droit dans une zone manquant de soignants, mais dans les territoires mieux pourvus, le médecin ne pourrait s’installer que lorsqu’un autre s’en va.Le groupe transpartisan demande à nouveau “l’inscription dans les meilleurs délais” à l’ordre du jour du Sénat de cette proposition.C’est un casus belli pour beaucoup de médecins, notamment des étudiants et internes en médecine, qui ont manifesté fin avril. Yannick Neuder, tout en saluant le travail du groupe de députés, avait rappelé son opposition à cette mesure au moment du vote à l’Assemblée.

US Supreme Court backs parents opting children out of LGBTQ-themed books

The US Supreme Court on Friday ruled 6-3 to let parents opt their children out of LGBTQ-themed lessons at public schools, a move critics warn threatens the future of secular education by opening the door to broad religious objections.The justices reviewed an appeal brought by Christian and Muslim parents against a Maryland public school district that, in 2022, added books tackling prejudice and exploring gender identity to its elementary curriculum.President Donald Trump, who has made fighting “woke ideology” a hallmark of his second term, hailed the outcome as a “great ruling for parents.””They lost control of the schools and they lost control of their child, and this is a tremendous victory for parents,” he said at a White House press conference.The court found that the Montgomery County parents were likely to prevail in their claim that blocking them from opting out “unconstitutionally burdens” their religious freedom.”For many people of faith, there are few religious acts more important than the religious education of their children,” wrote Justice Samuel Alito for the majority.He said the books in question “are designed to present certain values and beliefs as things to be celebrated, and certain contrary values and beliefs as things to be rejected.”Alito cited specific texts including “Uncle Bobby’s Wedding,” which celebrates gay marriage, and “Born Ready: The True Story of a Boy Named Penelope,” about a transgender boy.The right-wing Heritage Foundation, which authored the blueprint for Trump’s second term, also praised the ruling as “a resounding victory for parents across America, affirming their fundamental right to guide their children’s moral and religious upbringing.”- Evolution next? -In dissent, Justice Sonia Sotomayor — joined by Justices Elena Kagan and Ketanji Brown Jackson  — defended public schools as places where “children of all faiths and backgrounds” gain exposure to a pluralistic society.”That experience is critical to our Nation’s civic vitality,” she wrote. “Yet it will become a mere memory if children must be insulated from exposure to ideas and concepts that may conflict with their parents’ religious beliefs.”She warned of a slippery slope: “Books expressing implicit support for patriotism, women’s rights, interfaith marriage, consumption of meat, immodest dress, and countless other topics may conflict with sincerely held religious beliefs and thus trigger stringent judicial review under the majority’s test.”The ruling could even reopen settled legal ground on how schools teach evolution and other scientific topics, said Daniel Mach, a legal expert with the American Civil Liberties Union.”The issue had come up many times in lower courts, including where parents claimed a religious right to opt out of biology lessons on evolution,” he told AFP. “In each of those cases, the courts rejected the claim, but now with today’s decision, the door has been bashed open to invite all manner of objections.”Mach warned that schools may now choose to self-censor rather than navigate a patchwork of opt-outs in anticipation of lawsuits.